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  • La Françafrique, c’est quoi -vidéo-

    La Françafrique, c’est quoi -vidéo-

    France, Afrique, Françafrique, Afrique francophone, colonialisme, néocolonialisme, pillage, spoliation, matières primaires,

    La Françafrique n’a jamais servi les intérêts des Africains et ne le sera jamais. Elle garantit à la France son accès aux matières premières stratégiques et surtout des débouchés pour les entreprises françaises.

    La situation précaire de l’Afrique francophone soulève de nombreuses questions. Pourquoi des pays si riches en matières premières peinent-ils autant à se développer? A qui profite l’argent du pétrole, de l’uranium, du diamant, du bois, des minerais? Comment expliquer la présence permanente de l’armée française dans ses anciennes colonies? Pour quelles raisons le gouvernement français reçoit-il réguilèrement, avec tous les honneurs, des dirigeants africains parvenus au pouvoir par des coups d’Etat ou des élections truquées? La réponse se trouve en partie dans un système que l’on nomme Françafrique.

    La Françafrique, c’est quoi?

    Le terme « Françafrique » désigne le système politique et institutionnel ainsi que l’ensemble des réseaux plus ou moins opaques qui permettent à la France de garder la mainmise sur ses anciennes colonies. C’est un système unique au monde. Pourquoi?

    L’avantage pour la France est économique et politique. La Françafrique garantit à la France son accès aux matières premières stratégiques : pétrole, uranium, minerais, ainsi qu’aux cultures de rente: coton, bois, plantations agricoles. La Françafrique permet aussi de préserver des débouchés pour les entreprises françaises.

    Pendant la guerre froide, ce système a permis de garder l’Afrique dans le camp occidental. La Françafrique permet également à la France de maintenir son rang à l’ONU. Enfin, la Françafrique a permis de financer le parti gaulliste par le détournement des rentes africaines, puis par la suite tous les partis du gouvernement ce qu’a révélé notamment l’affaire Elf.

    La Françafrique, depuis quand?

    Ce système a été mis en place au moment des indépendances africaines, donc en 1960, par le sommet de l’Etat français : le Général de Gaulle, avec son conseiller Jacques Foccart. Ce système a accompagné toute l’histoire de la Vème République et ce encore aujourd’hui.

    La Françafrique, quels mécanismes?

    Ce néocolonialisme se traduit par le pillage des matières premières, la corruption, le détournement de l’aide au développement, le soutien aux dictateurs, les trafics en tous genres.

    La raison accordant le droit à la France de faire ou défaire n’importe quel régime en Afrique ce sont les illégitimes accords dits de « coopération et de défense ». Ces accords interdisent durablement à tout pays d’acquérir sa souveraineté et sa liberté d’agir en faveur du bien-être de son peuple.

    #France #Afrique #Françafrique #Nath_Yamb #Colonialisme #Néocolonialisme #Pillage #Spoliation

  • La France décriée, assiste-t-on à la fin de la Francafrique ?

    La France décriée, assiste-t-on à la fin de la Francafrique ?

    France, Barkhane, Françafrique, Mali, Burkina Faso, Niger, Sahel,

    Le sentiment anti-français a fortement augmenté dans les pays sahéliens et nord-africains, principalement en raison d’une animosité persistante envers les contributions de Paris à la déstabilisation de certaines parties du Sahel par le biais d’interventions militaires malavisées et malheureuses.

    En Algérie et au Maroc, les tentatives françaises de redéfinir les relations n’ont pas réussi à convaincre les jeunes enragés des deux pays. Pendant ce temps, les échecs de la politique étrangère en Libye et une lamentable erreur de calcul en Tunisie alimentent un consensus sur le rôle diminué de la France dans ce qui était autrefois sa sphère d’influence jalousement gardée.

    L’écriture était sur le mur dès la fin des années 1950, lorsque la plupart des colonies françaises d’Afrique gagnaient rapidement leur indépendance. À la fin de la guerre froide, la France luttait pour maintenir son proverbial pré-carré (ou «arrière-cour»), composé d’États indépendants qui faisaient autrefois partie des illusions de grandeur françaises en tant que puissance mondiale – un peu comme l’influence dominatrice américaine et britannique. dans le monde majoritairement unipolaire d’antan.

    L’apogée de la soi-disant «Francafrique», une référence péjorative à l’effondrement de l’influence française sur ses anciennes colonies en Afrique, a rapidement cédé la place aux contraintes nationales, à une marée montante d’anticolonialisme, à l’influence décroissante des partisans de la Francafrique et à ses membres de l’UE.

    Pendant ce temps, malgré la libéralisation politique et économique qui accompagne l’émancipation de l’hégémonie française, les anciennes colonies perdent rapidement de leur attrait face aux inévitables bouleversements sociopolitiques post-indépendance.

    Ainsi, l’évolution naturelle de la « sensibilisation » française a été l’adoption d’un pragmatisme condescendant dans ce qui restait de ses liens économiques, sécuritaires, politiques et même culturels avec la Francafrique, généralement via des approches alambiquées impliquant ses institutions publiques, ses médias, ses entreprises et ses universités.

    Ce cadrage fait allusion à l’égarement français en tant qu’entreprise nationale, mais la plupart des décisions politiques et des manœuvres stratégiques dans la sphère d’influence française en Afrique ont en fait été menées par un petit groupe restreint d’élites au sein de l’orbite du président français.

    Souvent, ces « conseillers » et influenceurs politiques travaillaient en étroite collaboration avec de puissantes entités commerciales françaises qui avaient déjà, ou recherchaient, des opportunités commerciales dans des industries stratégiques, telles que les combustibles fossiles et l’extraction des ressources minérales, dans les anciennes colonies.

    D’autres élites de l’ombre ayant des liens avec la Direction générale de la sécurité extérieure, les services secrets français, feraient pression sur l’Elysée pour établir des parapluies de sécurité, construire des réseaux idéologiques et même organiser des «interventions» opportunes par le biais d’élections ou de coups d’État douteux.

    Pendant un certain temps, la longue ombre projetée par Paris a entretenu l’illusion d’un mastodonte postcolonial toujours prospère, garant de la stabilité politique et économique des républiques africaines naissantes et exécuteur des mandats de l’ONU.

    Des accords de coopération et des monnaies ancrées au franc français aux réseaux personnels naissants construits entre les élites dorées des deux côtés de la Méditerranée, la France a dominé pendant des décennies, sans contestation, alors même que les échecs persistants et le manque de contrôle commençaient à sous-tendre une montée de la corruption et le racket de l’État.

    Ce n’était qu’une question de temps avant que l’influence française ne s’estompe, ce qui est exactement ce qui se passe dans notre monde multipolaire où la concurrence à la domination française et l’opposition à ses objectifs dans cette partie du monde ne manquent pas.

    Une présence chinoise accrue, par exemple, associée à des « intrusions » similaires de la Russie, des États-Unis, de l’Italie, de la Turquie et de plusieurs États arabes, a encouragé les acteurs locaux à ne plus compter uniquement sur les réseaux ou le soutien français pour se maintenir au pouvoir. Pour les pays d’Afrique du Nord autonomes qui ne souhaitent pas suivre la ligne de l’Elysée, il ne manque plus désormais de partenaires extérieurs susceptibles de liens bénéfiques qui ne s’accompagnent pas d’une demande implicite de déférence envers Paris, subordonnant ainsi leurs propres intérêts nationaux.

    Il n’est donc pas surprenant que ces dernières années, la perception négative de la France dans de multiples sociétés et populations francafricaines n’ait fait que croître régulièrement et soit sur le point de prendre de l’ampleur si les tendances actuelles persistent.

    Même avant les inévitables géopolitiques d’aujourd’hui, la France n’avait pas encore subi le contrecoup pendant plus de 50 ans d’interventionnisme malveillant à travers l’Afrique, sans exclure le soutien de régimes odieux qui privilégiaient l’enrichissement personnel au détriment du bien-être national. En conséquence, plusieurs groupes d’insurrection ont vu le jour pour défier les gouvernements affaiblis redevables à Paris, transformant le Sahel en une région fertile pour les acteurs malveillants qui ont continué à terroriser des populations entières.

    En fait, l’incapacité à maîtriser les groupes d’insurgés djihadistes et les gangs violents alimente également le ressentiment français, car les dirigeants militaires soutenus par Paris manquent de compétence, de détermination ou de stratégie pour lutter contre cette menace. En conséquence, l’antipathie française a atteint un point tel que les communautés sahéliennes toléreraient plus tôt des maraudeurs anarchiques que de supporter une présence française soutenue qui a perdu toute utilité et pertinence.

    Au cours des deux dernières années seulement, au moins six coups d’État, motivés par la montée du sentiment anti-français au Sahel, ont eu lieu au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, des pays qui étaient autrefois un foyer d’ingérence coloniale française.

    Les manifestations violentes à travers le Sahel illustrent également la profondeur du ressentiment ressenti dans les capitales marocaine et algérienne. Une récente vague d’activités diplomatiques entre Alger et Paris a plus ou moins écarté les voix dissidentes parmi le public algérien – des voix qui ont insulté le président français Emmanuel Macron lors d’une visite officielle il y a un peu plus d’un mois. Au Maroc, cependant, c’est une autre histoire.

    La détérioration des relations entre le Maroc et la France est principalement due au fait que Rabat a développé des relations économiques, politiques et sécuritaires stratégiques avec des régimes dans certaines parties de l’Afrique de l’Ouest et du Centre dans un défi indirect à l’hégémonie française traditionnelle.

    La plupart de ces connexions ont un double objectif : obtenir un soutien avant l’examen minutieux du Sahara occidental par la communauté internationale, ainsi qu’éroder l’influence algérienne pour contrôler un rival régional. En conséquence, Paris se sent méprisé et progressivement mis à l’écart par les Marocains, qui renforcent également progressivement leurs liens avec Washington et récoltent un tourbillon de dividendes sous forme de matériel militaire et d’approbation tacite des propositions du Maroc sur la question du Sahara occidental.

    Avec le voyage en Algérie derrière lui, Macron devrait se rendre au Maroc ce mois-ci mais, dans l’état actuel des choses, on ne sait pas si ce qui sera très probablement un face-à-face tendu et maladroit à Rabat pourra dégeler un face-à-face de plus en plus relation glaciale, surtout quand le Maroc semble avoir toutes les cartes en main.

    Après tout, n’ayant réussi à atteindre aucun objectif politique et militaire tangible en Libye, associé à la perspective improbable d’un Tunis troublé invitant davantage l’influence française dans sa politique, l’écriture sur le mur devient lentement plus lisible. La Francafrique est à bout de souffle.

    Hafed Al-Ghwell est chercheur principal et directeur exécutif de l’Initiative stratégique Ibn Khaldun à l’Institut de politique étrangère de la Johns Hopkins University School of Advanced International Studies à Washington, DC, et ancien conseiller du doyen du conseil d’administration. du Groupe de la Banque mondiale. Twitter : @HafedAlGhwell

    Arab News, 22/10/2022

    #France #Sahel #Mali #Niger #BurkinaFaso #Barkhane

  • Palestine-Israël : Douleurs et espoirs

    Palestine-Israël : Douleurs et espoirs

    Palestine, Israël, Ghaza, Al Aqsa, Jérusalem,

    L’occupant sioniste se permet toutes les exactions contre le peuple palestinien. De l’agression caractérisée et systématique des lieux saints de l’islam à l’excecution des innocents civils, toute l’horreur possible et inimaginable est excercée contre les Palestiniens dans un silence inadmissible de la communauté internationale.

    D’un autre côté et de façon systématique et arbitraire des centaines de Palestiniens sont jetés dans les prisons sionistes sans aucune forme de justice. La loi du plus fort et l’injustice sont le lot quotidien d’un peuple qui fait face à un régime d’appartheid des plus sauvages qui soit. Ainsi et selon des chiffres officiels, ils sont plus de 5.300 Palestiniens qui ont été arrêtés par la police et l’armée sionistes depuis le début de l’année 2022.

    Et ce ne sont là que les chiffres de cette seule année 2022, parmi lesquels on dénombre 30 femmes et quelques 190 mineurs. Selon les mêmes sources , «la souffrance des prisonniers est aggravée par l’augmentation du nombre de détenus et la surpopulation dans les centres de détention et les points de passage». Et il faut savoir en plus de cela que «certains prisonniers restent 70 jours ou plus dans des centres d’interrogatoire, malgré la conclusion de leur interrogatoire en raison de la surpopulation dans les centres de détention».

    En plus de cette situation insoutenable, rapportée par le Club des prisonniers palestiniens, il faut ajouter la politique de colonisation qui a vu des milliers de Palestiniens spoliés de leurs terres sur lesquelles sont érigées des habitations des colons juifs qui viennent bouleverser la donne démographique, avec des intentions sionistes claires d’étendre leur présence sur les terres palestiniennes. La mosquée d’Al Aqsa fait aussi l’objet d’agressions ininterrompues de colons juifs protégés et encouragés par les forces armées sionistes.

    Les meurtres de jeunes et moins jeunes palestiniens sont aussi devenus des actes banals excercés par une force d’occupation sioniste qui ne se fixe aucune limite et se comporte de la manière la plus sauvage et la plus inhumaine de tout ce qu’a connu le monde de toute son histoire.

    Et face à ce martyre quasi quotidien du peuple palestinien, les grands de ce monde, s’ils ne soutiennent pas l’agresseur sioniste préfèrent regarder ailleurs, alors que certains pays arabes ont, eux, fait le choix de normaliser leurs relations avec les bourreaux des enfants palestiniens.

    Une situation des plus dramatiques pour un peuple laissé à son triste sort, mais qui garde l’espoir de voir le Sommet arabe d’Alger remettre les choses à l’endroit et engager un autre chemin vers le retour de la cause palestinienne au centre des préoccupations arabes pour arriver à l’instauration de l’État de Palestine sur les frontières de juin 1967 avec Al Qods comme capitale.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 24/10/2022

    #Palestine #Israël #Ghaza

  • La semaine prochaine au Conseil de sécurité de l’ONU

    La semaine prochaine au Conseil de sécurité de l’ONU

    ONU, Conseil de Sécurité, Sahara Occidental, Libye, MINURSO, UNSMIl, Somalie,

    Activités du Conseil de sécurité du 24 au 28 octobre 2022

    Lundi matin (24 octobre), le Conseil de sécurité se réunira pour un briefing ouvert, suivi de consultations à huis clos, sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (UNSMIL). Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye et chef de l’UNSMIL, Abdoulaye Bathily, informera le Conseil pour la première fois en cette qualité.

    Un briefing ouvert, suivi de consultations à huis clos, sur les volets politique et humanitaire en Syrie aura lieu mardi matin (25 octobre). L’envoyé spécial pour la Syrie, Geir O. Pedersen, et le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, devraient faire un exposé.

    Mardi après-midi, il y aura un briefing et des consultations sur le dossier des armes chimiques en Syrie. Le Haut Représentant pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, est le présentateur prévu.
    Le mercredi matin (26 octobre), il y aura un briefing ouvert et des consultations privées sur la région des Grands Lacs. L’envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, devrait présenter au Conseil son exposé semestriel sur la mise en œuvre du Cadre de paix, de sécurité et de coopération (CPS) de 2013 pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs.

    Les membres du Conseil tiendront une réunion privée le mercredi après-midi pour recevoir le briefing annuel de la Présidente de la Cour internationale de justice (CIJ) Joan E. Donoghue.

    Jeudi matin (27 octobre), le Conseil de sécurité doit voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) et l’autre renouvelant le mandat de la Mission de vérification des Nations unies en Colombie.

    Jeudi matin également, le Conseil recevra un briefing sur le rapport du Secrétaire général sur la Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abyei (UNISFA). Les intervenants attendus sont la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix et au Département des opérations de paix (DPPA-DPO), Martha Ama Akyaa Pobee, et l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique, Hanna Serwaa Tetteh. Des consultations à huis clos sont prévues à la suite de la séance d’information publique.

    Jeudi après-midi, le Conseil tiendra un briefing ouvert sur l’Ukraine, sous le point de l’ordre du jour « Menaces pour la paix et la sécurité internationales », à la demande de la Russie.

    Vendredi matin (28 octobre), les membres du Conseil devraient voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission d’assistance des Nations unies en Somalie (UNSOM) et l’autre renouvelant le mandat de la Mission de soutien des Nations unies en Libye (UNSMIL).

    Le débat trimestriel ouvert sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne » aura lieu vendredi matin. Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, est le présentateur prévu.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité des sanctions 1267/1989/2253 contre l’État islamique en Iraq et au Levant (ISIL/Da’esh) et Al-Qaida tiendra des consultations informelles lundi (24 octobre), afin de recevoir l’exposé trimestriel de son équipe de surveillance.

    Le mercredi (26 octobre), le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés se réunira pour des consultations informelles afin de discuter de ses conclusions sur le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés aux Philippines.

    Le vendredi (28 octobre), il y aura une réunion formelle du Comité d’état-major.

    Toujours vendredi, le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés tiendra une réunion formelle, au cours de laquelle le Bureau du Représentant spécial pour les enfants et les conflits armés présentera le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Soudan.

    Le Comité des sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) tiendra vendredi une séance d’information ouverte aux États membres sur le dernier rapport de son groupe d’experts.

    Vendredi (28 octobre) et samedi (29 octobre), le Comité 1373 de lutte contre le terrorisme tiendra une réunion spéciale en Inde sur la « lutte contre l’utilisation des technologies nouvelles et émergentes à des fins terroristes ».

    Lundi (24 octobre), la Norvège convoquera une réunion à huis clos du Conseil de sécurité selon la formule Arria, intitulée « Engager l’Afghanistan ».

    Des informations générales sur bon nombre de ces questions ont été publiées dans nos prévisions mensuelles pour octobre 2022.

    D’autres développements du Conseil seront publiés sur What’s in Blue.

    Security Council Report

  • Princesse menacée aux Pays Bas : La mafia marocaine accusée

    Princesse menacée aux Pays Bas : La mafia marocaine accusée

    Pays Bas, princesse Catherine Amalia d’Orange, mafia marocaine, menace de kidnapping, Ridouan Taghi,

    Une princesse menacée : le crime organisé met les Pays-Bas en échec

    La princesse néerlandaise Catherine Amalia d’Orange est isolée devant la possibilité d’être kidnappée. Les experts s’accordent à dire que la situation dans le pays est grave et certains parlent même de narco-terrorisme.

    « Il ne quitte pratiquement pas la maison. Il a sûrement entendu certains messages qui circulent. » Ce sont les déclarations avec lesquelles la reine Máxima des Pays-Bas, en visite d’État en Suède le jeudi 13 octobre 2022 , a confirmé les menaces d’un éventuel enlèvement de sa fille et princesse héritière, Catherine Amalia d’Orange.

    Quelques semaines plus tôt, la rumeur avait déjà commencé à faire le tour des médias. Le journal néerlandais De Telegraaf a publié un rapport dans lequel il était indiqué que le Service général de renseignement et de sécurité avait réussi à crypter les appels téléphoniques d’une organisation criminelle, dans laquelle la prochaine cible était l’héritier de la Couronne et le Premier ministre néerlandais. , Mark Rutte.

    « Les politiciens sont tristes et en colère que cela soit allé si loin dans notre pays. La royauté est l’un des symboles les plus importants que nous ayons dans notre société, donc ce que ce groupe criminel organisé veut vraiment, c’est menacer et défier les autorités royales », a déclaré Pieter Tops, universitaire à l’Université de Tilburg, qui a également été professeur au Dutch Police College, en conversation avec DW.

    La « mafia marocaine »
    Mais qui se cache derrière un possible kidnapping de la princesse héritière ? Tout indique qu’il serait l’un des leaders de ce qu’on appelle la « mafia marocaine » : Ridouan Tagui. Le citoyen néerlando-marocain est en état d’arrestation depuis plus de deux ans, après avoir été intercepté par la police à Dubaï aux Émirats arabes unis.

    Il se trouve actuellement dans une prison à sécurité maximale à Vught, dans le sud des Pays-Bas, et est accusé d’être impliqué dans une dizaine de meurtres liés à la drogue. Son nom a également sonné comme responsable de la mort du journaliste Peter R. de Vries , abattu en 2021 dans le centre d’Amsterdam.

    « On soupçonne qu’il (Ridouan Taghi) sera condamné pour une longue période. Les chances sont assez élevées. Mais malgré cela, il est toujours aux commandes et on le croit complètement radicalisé, puisque, dans son esprit, il pense qu’il n’a rien à perdre, et c’est pourquoi il mène une offensive aussi violente contre les autorités du pays », ajoute Tops.

    Criminalité transnationale organisée
    Gary Hale, chercheur en politique des drogues et études sur le Mexique au Baker Institute of Rice University, États-Unis, prend ses distances en prenant position quant à la possibilité que Ridouan Tagui soit aux commandes de cette offensive, avec les données qu’au moins elles sont connues. jusqu’à présent. Cependant, l’ancien chef du renseignement de la division de terrain de la Drug Control Administration à Houston, commente exclusivement à DW qu’en Europe, en particulier dans des pays comme l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas, ils sont confrontés à un phénomène appelé « crime organisé transnational ».

    « L’Afrique, au cours des 15 dernières années, est devenue, en plus d’être un producteur, également un point de transit pour les drogues qui viennent d’Amérique latine vers l’Europe », dit-il. Pour cette raison, il n’exclut pas l’influence marocaine sur les réseaux organisés. crime Néerlandais.

    Offensif et contre-offensif
    El académico de la Universidad de Tilburg es de la opinión de que el gran problema de Holanda se origina, principalmente, en el hecho de que, por mucho tiempo, fue ignorado en el país el tráfico de cocaína , lo que ha traído graves consecuencias en l’actualité. Par ailleurs, il explique que, depuis dix ans, le gouvernement central a investi dans une offensive pour stopper le trafic de drogue, mais sans remarquer la contre-offensive des membres de ces organisations criminelles.

    « Certains pensent même que nous sommes déjà confrontés au narco-terrorisme, et cela a rendu la société néerlandaise nerveuse et anxieuse », déclare Pieter Tops. Pendant ce temps, la princesse passe ces jours enfermée dans la maison royale située à La Haye, sous une barrière de sécurité déployée. Il n’a pu rester que quelques semaines dans l’appartement d’Amsterdam où il prévoyait de vivre pendant qu’il préparait son diplôme en politique, psychologie, droit et économie. Le roi Guillaume s’est en revanche contenté de qualifier la situation de « très difficile », après les menaces d’enlèvement subies par l’héritière du trône.

    Source : DW, 18/10/2022

    #Pays_Bas #Mocro_mafia #Mafia_marocaine

  • ONU: L’UE explique sa position sur le Sahara Occidental

    ONU: L’UE explique sa position sur le Sahara Occidental

    ONU, AGNU, Union Européenne, Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Quatrième Commission,

    AGNU 77 – Quatrième Commission : Explication de la position de l’UE sur la résolution concernant le Sahara occidental

    14 octobre 2022, New York — Explication de la position de l’Union européenne, UNGA 77 – Quatrième Commission, sur l’adoption de la résolution « Question du Sahara occidental … »

    Mr le Président,

    J’ai l’honneur de parler au nom de l’Union européenne et de ses États membres.

    La Macédoine du Nord * , le Monténégro * , la Serbie * , l’Albanie * et la République de Moldavie, pays du processus de stabilisation et d’association et candidat potentiel, la Bosnie-Herzégovine, et la Norvège, pays de l’AELE, membre de l’Espace économique européen , s’alignent eux-mêmes avec cette déclaration.

    Nous attendons avec intérêt l’adoption consensuelle de la résolution sur la situation concernant le Sahara occidental.

    Nous nous félicitons de l’engagement du Secrétaire général de relancer le processus de négociation avec une nouvelle dynamique et un nouvel esprit conduisant à la reprise d’un processus politique dans le but de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera la l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux principes et buts de la Charte des Nations Unies. Nous continuons d’encourager les parties à œuvrer en faveur d’une telle solution, dans le cadre des Nations Unies.

    Nous soutenons pleinement le travail entrepris par Staffan de Mistura et son engagement dans ses efforts pour relancer les négociations en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable et pour l’étroite coopération qu’il entretient avec l’Union européenne. Nous encourageons également toutes les parties à s’engager dans une recherche coopérative d’une solution conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et aux principes et buts de la Charte des Nations Unies.

    Nous sommes reconnaissants du travail d’Alexandre Ivanko en tant que Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO et nous le soutenons dans cette capacité.

    L’adoption de la résolution 2602 (2021) du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui exprime son plein soutien au Secrétaire général et à sa proposition de relancer le processus politique, et qui réitère l’appel à toutes les parties à coopérer pleinement avec la MINURSO, a été très appréciée et nous attendons avec impatience son renouvellement. . Nous soutenons pleinement la participation significative des femmes et des jeunes au processus politique.

    Nous encourageons les parties à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’aborder la prochaine phase des négociations de bonne foi, sans conditions préalables et en prenant note des efforts et des développements depuis 2006, assurant ainsi la mise en œuvre de la résolution du Conseil de sécurité résolutions 1754, 1783, 1813, 1871, 1920, 1979 2044, 2099, 2152, 2218, 2285, 2351, 2414, 2468, 2494, 2548 et 2602, ainsi que le succès des négociations. Il est important que les parties fassent preuve d’une plus grande volonté politique en faveur d’une solution.

    Nous notons avec une profonde inquiétude le financement insuffisant pour ceux qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf et exhortons la communauté internationale à fournir des contributions volontaires nouvelles et supplémentaires. Nous appuyons la demande du Conseil de sécurité visant à ce que le HCR poursuive son examen d’un enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf.

    Nous encourageons les parties à poursuivre leur collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans la mise en œuvre des mesures de confiance (CBM). Nous saluons les progrès réalisés par le passé sur la question de la MDC, car nous sommes convaincus que des progrès sur ces questions pourraient contribuer à améliorer l’atmosphère du processus politique.

    Nous restons préoccupés par les implications du conflit du Sahara occidental pour la sécurité et la coopération dans la région.

    Je te remercie.

    * La Macédoine du Nord, le Monténégro, la Serbie et l’Albanie continuent de faire partie du processus de stabilisation et d’association.

    Délégation de l’Union européenne auprès des Nations unies à New York

    #Maroc #Sahara_Occidental #ONU #UE #AGNU #UNGA #4eme_commission

  • Ghali à Pretoria: Un « spectacle bruyant de glamour » -Bourita-

    Ghali à Pretoria: Un « spectacle bruyant de glamour » -Bourita-

    Brahim Ghali, Front Polisario, Cyril Ramaphosa, Afrique du Sud, Maroc, Nasser Bourita, Sahara Occidental,

    Selon Anadolou, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a qualifié la réception du chef du Front Polisario Ibrahim Ghali par l’Afrique du Sud de « spectacle glamour bruyant ». Bourita a fait ce commentaire lors d’une conférence de presse conjointe à Rabat hier avec son homologue belge, Hadja Lahbib.

    Le commentaire dédaigneux de Bourita était une référence cinglante à la réception de Ghali par le président sud-africain Cyril Ramaphosa dans la capitale sud-africaine au cours des deux derniers jours.

    Le ministre marocain a déclaré que son pays « continuera à défendre ses intérêts, d’autant plus que cet [accueil] nuit aux relations bilatérales, notamment dans certains domaines économiques ». Il a ajouté que les entreprises sud-africaines ne peuvent pas faire de profit dans son pays et continuer à voir ce que son pays fait ailleurs.

    Quant au Sahara Occidental, dont la souveraineté est contestée par le Maroc et le Front Polisario, Lahbib a déclaré que la Belgique soutient les efforts de l’ONU pour parvenir à une solution politique juste et durable, acceptable pour toutes les parties. »

    L’affaire a été traitée par le média The New Arab:

    The New Arab : Le Maroc critique l’Afrique du Sud pour l’accueil « glamour et cinématographique » du chef du Front Polisario

    Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé que l’Afrique du Sud cherchait à détourner l’attention de son incapacité à convaincre de nombreux pays africains de soutenir l’indépendance du Sahara occidental.

    Le ministre marocain des Affaires étrangères a critiqué jeudi l’Afrique du Sud après avoir accueilli le chef du Front Polisario indépendantiste du Sahara occidental à Pretoria plus tôt cette semaine.

    Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue belge Hadja Lahbib, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a qualifié mardi l’accueil par l’Afrique du Sud du chef du Front Polisario Brahim Ghali dans le pays de « glamour, bruyant et cinématographique ».

    Il a déclaré que le « glamour et la clameur » de l’événement visaient à détourner l’attention de l’incapacité de l’Afrique du Sud à influencer de nombreuses autres nations africaines pour soutenir l’indépendance du Sahara occidental.

    Le Maroc a pris le contrôle du territoire en 1975, après la fin de la domination coloniale espagnole. Le Front Polisario, fondé à l’origine en 1973 pour lutter pour l’indépendance contre l’Espagne, se bat et fait campagne pour l’indépendance depuis lors.

    La souveraineté du Sahara occidental est devenue un point de friction international majeur, certains pays, dont les États-Unis et certains pays européens, affirmant qu’ils soutiennent le projet de Rabat de donner à la région du Sahara occidental un régime autonome mais de rester sous souveraineté marocaine.

    Bourita a déclaré que l’Afrique du Sud est « du mauvais côté de l’histoire » pour avoir soutenu l’indépendance à part entière du Sahara occidental.

    Lors de la visite de Ghali, Ramaphosa a condamné « l’occupation illégale » du Sahara occidental par le Maroc et a réitéré le soutien « sans vergogne » de l’Afrique du Sud à l’indépendance du territoire.

    « Tant que le peuple du Sahara occidental ne sera pas en mesure d’exercer son propre droit à l’autodétermination, la décolonisation de l’Afrique sera incomplète », a déclaré Ramaphosa.

    Le Front Polisario, qui prétend représenter le peuple sahraoui, a mené une guérilla de 15 ans contre le Maroc à partir de 1975.

    En 1991, l’ONU a annoncé un cessez-le-feu dans la province et a envoyé ses forces de maintien de la paix pour surveiller un référendum sur le statut du territoire.

    Le vote a été avorté par le Maroc qui a déclaré que seule « l’autonomie », et non l’indépendance, était sur la table.

    Les négociations sont au point mort, de nombreux pourparlers parrainés par l’ONU n’ayant pas réussi à faire une percée.

    L’Afrique du Sud a officiellement reconnu l’indépendance du Sahara occidental en 2004.

    Environ 84 pays ont reconnu l’indépendance du territoire au cours du conflit, bien que certains aient récemment retiré leur reconnaissance.

    Depuis l’Afrique du Sud, le journaliste et blogueur sudafricain a fait le commentaire suivant

    Jean-Jacques Cornouaille, 21/10/2022

    Le Maroc a reconnu le « glamour » de la visite d’Etat du président sahraoui Brahim Ghali en Afrique du Sud

    Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a rompu son silence sur la visite d’Etat du président sahraoui Brahim Ghali en Afrique du Sud, reconnaissant le glamour de l’événement.

    Ghali est rentré chez lui avec l’affirmation du président hôte Cyril Ramaphosa selon laquelle la colonisation de l’Afrique se poursuivait tant que le Maroc maintenait son occupation illégale du Sahara occidental depuis 47 ans.

    Ramaphosa devrait le souligner au Premier ministre espagnol Pedro Sànchez lors de sa visite en Afrique du Sud la semaine prochaine.

    En tant que puissance coloniale qui a abandonné le Sahara Occidental après la mort du dictateur Francisco Franco en 1975, l’Espagne porte toujours la responsabilité, en vertu du droit international, de son ancienne colonie.

    Sànchez est critiqué au niveau national pour avoir semblé soutenir la poursuite de l’occupation marocaine du Sahara occidental.

    Bourita affirme que l’Afrique du Sud est du mauvais côté de l’histoire et incapable de persuader certains pays africains de soutenir l’indépendance du Sahara occidental.

    La réalité historique est que la République arabe sahraouie démocratique a été membre fondateur de l’Union africaine lors de sa création à Pretoria il y a vingt ans.

    Le Maroc est arrivé tardivement dans l’instance continentale. Son adhésion en 2017 s’est heurtée, entre autres, à l’opposition de l’Afrique du Sud.

    Le Maroc est de retour en guerre avec le Front Polisario, le mouvement de libération sahraoui parce qu’il a violé le cessez-le-feu de 1991 qui a mis fin aux 15 ans de conflit qui ont suivi son occupation.

    Dans le cadre de cette trêve, le Maroc a promis d’organiser un référendum sur l’autodétermination dans le territoire occupé, un engagement qu’il a renié.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Nasser_Bourita #Front_Polisario #Brahim_Ghali #Afrique_du_sud #Ramaphosa




  • Frontières sud de l’UE: Problèmes au Maroc, au Malte et en Libye

    Frontières sud de l’UE: Problèmes au Maroc, au Malte et en Libye

    Maroc, Espagne, immigration, Melilla, Union Européenne, Malte, Libye, Italie, Egypte,

    Frontières sud de l’UE : le Maroc continue d’arrêter des migrants alors que le médiateur critique l’Espagne, les ONG de la RAS dénoncent les tactiques maltaises de non-réponse alors que Sea-Watch 3 reste bloqué et proteste contre l’accord Italie-Libye.

    Alors que l’Espagne et le Maroc continuent de bloquer une enquête approfondie sur la « tragédie meurtrière de Melilla », les autorités marocaines ajoutent 25 personnes à sa vague d’arrestations et le Médiateur critique les autorités espagnoles. Sea-Watch 3 reste bloqué en Italie malgré une décision de la Cour européenne de justice (CEJ) alors que Malte poursuit ses tactiques de non-réponse en ordonnant à un navire marchand d’emmener des survivants en Égypte. La protestation contre l’accord Italie-Libye devrait être renouvelée en novembre.

    La controverse sur la perte tragique d’au moins 37 vies au poste frontière de Melilla entre le Maroc et l’Espagne en juin se poursuit. Alors que les autorités des deux pays ont été réticentes à assurer une enquête approfondie sur l’incident meurtrier, le Maroc a condamné des dizaines de ses survivants à des peines d’emprisonnement , notamment »entrée illégale sur le sol marocain » et « violences contre les forces de l’ordre ». Le dimanche 16 octobre, 25 autres personnes originaires du Soudan et du Tchad ont été détenues dans la forêt de Gourougou près de l’enclave espagnole de Melilla.

    « Le Maroc agit comme un gendarme de la politique européenne d’immigration », a déclaré Omar Naji, chef du groupe de défense des droits de l’AMDH à Nador. Ajoutant que les autorités « auraient dû protéger ces demandeurs d’asile au lieu de les arrêter ». Entre-temps, une publication anticipée d’un rapport du Médiateur espagnol définit l’incident comme « une situation de risque prévisible » sans tenir compte « des garanties juridiques espagnoles et internationales des droits des migrants », y compris le droit de demander l’asile.

    L’enquête du Médiateur est en cours. Selon InfoMigrants, la route canarienne s’est déviée ces derniers mois avec comme principal point de départ la côte entre Tan-Tan au sud du Maroc et Laayoune au nord du Sahara, juste en face de Lanzarote et Fuerteventura à seulement 100-150 kilomètres. Entre le 16 et le 17 octobre, des sauveteurs espagnols de Salvamento Marítimo ont secouru 380 personnes tentant d’atteindre les îles Canaries dans des embarcations de fortune. Et le 18 octobre, la hotline de l’ONG Alarm Phone a confirmé un autre sauvetage de 45 personnes tentant de rejoindre les îles Canaries depuis le Maroc par l’opérateur de sauvetage espagnol. Toujours le 19 octobre , Salvamento Marítimo a secouru 11 ressortissants algériens dont trois enfants et un bébé de 8 mois après que le groupe ait été à la dérive pendant quatre jours.

    Sea-Watch 3 exploité par Sea-Watch International est bloqué par les autorités italiennes depuis le 21 septembre 2022 malgré une décision rendue en août par la CJUE déclarant illégales les contrôles arbitraires par l’État du port (PSC). L’organisation a déclaré le 18 octobre : « En raison du blocus arbitraire du Sea-Watch 3, nous n’avons actuellement aucun navire en service – néanmoins, nous volons avec Seabird tous les jours et soutenons la flotte civile depuis les airs. Ces derniers jours, notre équipage a pu repérer de nombreux bateaux et personnes en détresse ».

    Les autorités maltaises poursuivent leurs tactiques de non-réponse aux personnes en détresse en Méditerranée. Une déclaration communepar Alarm Phone, Mediterranea Saving Humans, Médecins Sans Frontières (MSF) et Sea-Watch publié le 19 octobre, décrit comment le 26 septembre : « 23 personnes ont été envoyées en Égypte sur les instructions du Rescue Coordination Center (RCC) de Malte, après avoir été secouru dans la région maltaise de recherche et de sauvetage (SAR) par le navire marchand Shimanami Queen, naviguant sous le pavillon de l’État panaméen ».

    Selon les organisations : « Conformément aux conventions maritimes, le RCC Malte est légalement responsable de la coordination de toute opération de sauvetage en cas d’urgence ou d’accident dans sa région SAR. Dans ce cas précis, le RCC Malte a ordonné aux navires marchands se trouvant à proximité immédiate du bateau en détresse soit de poursuivre leur route, soit simplement de rester en attente, retardant ainsi considérablement le sauvetage. Le 17 octobre : Des pêcheurs tunisiens ont secouru 35 personnes et le navire Nadir exploité par RESQSHIP a réussi à alerter les autorités italiennes et à empêcher le groupe renvoyé par les autorités tunisiennes. Une fillette de quatre ans non accompagnée est arrivée à Lampedusa sans sa famille le 17 octobre dans un bateau bondé. Selon certaines informations, ses parents et sa sœur auraient été laissés en Tunisie alors que le bateau partait précipitamment.

    Le 17 octobre , MSF Mer a signalé que son navire, Geo Barents, a mené plusieurs opérations de sauvetage, sauvant près de 100 personnes dont 17 enfants et ramenant le nombre total de survivants à bord à près de 300 après des sauvetages supplémentaires les 16 et 17 octobre . L’organisation a déclaré le 19 octobre: ​​ »Le Geo Barents se dirige actuellement vers le nord et confie une recherche excessive à SOS Humanity. Après avoir fait face à des voyages éprouvants, à des abus et à la détention en Libye, les 293 hommes, femmes et enfants à bord doivent rapidement rejoindre un lieu sûr ». Neuf jours après le premier sauvetage, les survivants ont finalement été assignés à un port de débarquement à Taronto, en Italie, le 21 octobre. Rapports MSF Merd’un survivant : « montrant à notre équipe médicale des blessures subies en Libye qui n’ont pas été soignées. Certains sont le résultat de la violence et des abus que beaucoup d’entre eux subissent dans le pays ». Le 21 octobre , Alarm Phone a fait état de 32 personnes à la dérive au large de Benghazi, appelant à un sauvetage.

    Le soutien et la coopération de l’UE et des États membres aux autorités libyennes, y compris les soi-disant garde-côtes libyens notoires pour dissuader la migration, ont été largement critiqués comme une complicité de facto dans les violations extrêmes des droits de l’homme dans ce pays déchiré par la guerre. Le 15 octobre, des militants se sont rassemblés dans des villes italiennes, dont Rome et Naples, pour protester contre l’accord Italie-Libye qui a été renouvelé pour trois ans en février 2020 et doit prendre fin début 2023 mais devrait être renouvelé en novembre 2022.

    16 627 personnes avaient « débarqué sur les côtes libyennes » en 2022 au 1er octobre, selon l’Organisation internationale pour les migrations OIM Libye . La majorité de ces personnes auraient été interceptées et renvoyées par les soi-disant garde-côtes libyens, financés et formés par l’UE et ses États membres.

    European Council on Refugees and Exiles, 21/10/2022

    #Maroc #UE #Italie #Immigration #Libye #Melilla

  • Islam des Lumières : le Fer ?

    Islam des Lumières : le Fer ?

    Islam, fer, science, Coran, Civilisation Arabo-Musulmane, religion, foi,

    Il est plus que nécessaire de rappeler que la Civilisation Arabo-Musulmane avait été une des plus extraordinaires civilisations que l’humanité aurait pu connaître. Elle continue à nous permettre d’évoluer vers toujours plus de modernité et d’évoluer dans l’innovation technologique. Sans les sciences qu’elle a données au monde il n’y aurait ni voitures ni bateaux ni trains ni avions ni fusées, ni ordinateurs, ni Internet, ni téléphones, ni , ni , ..etc. Il suffit de supprimer les chiffres arabes, l’algèbre, les tables trigonométriques ou les algorithmes que les arabo-musulmans nous avaient transmis. Voici une réponse d’un des plus grands philologues français Ernest Renan : « L’islam et la science» :

    «Cette civilisation musulmane, maintenant si abaissée, a été autrefois très brillante. Elle a eu des savants, des philosophes. Elle a été, pendant des siècles, la maîtresse de l’Occident chrétien. Pourquoi ce qui a été ne serait-il pas encore?».

    J’estime à mon tour que le Qur’an reste avant tout un guide pour l’Homme mais certainement pas un livre scientifique. Néanmoins, comme je le pense, Dieu révèle sa création et l’Homme découvre sa création, il serait insensé et illogique de ne pas voir la concordance lorsqu’elle se présente à nous. Loin du concordisme dont je ne partage pas l’esprit et l’approche. Les érudits musulmans, motivés par des versets du Qur’an qui appelaient l’Homme à suivre sa loi et à voir les signes de Dieu dans l’univers, produisirent des œuvres merveilleuses en philosophie, en théologie et en science.

    J’en conclu qu’il y a plusieurs niveau de compréhension et que la science qui étudie la formation des planètes telluriques avait permit de comprendre ce verset qui n’est pas en contradiction avec les récentes découvertes de ces 30 dernières années. Je n’ai pas trouvé d’autres sources sérieuses et crédibles qui remette en question la descente du Fer tel qu’il est exprimé dans le Qur’an. Et les connaissances du 7ème siècle ne pouvaient leur permettre de comprendre ce verset comme on peut le comprendre au 21ème siècle.

    Allah Tout-Puissant dit dans la sourate Al-Hadeed : « Et Nous y avons fait descendre du fer avec une grande force et des avantages pour les gens. » Il a dit « Nous avons fait descendre » et il n’a pas dit « Nous avons créé ».

    Le mot anzalnaa traduit par « Nous avons fait descendre » et utilisé pour le fer dans ce verset, pourrait correspondre à une allégorie pour expliquer le service que le fer rend aux hommes. Mais si nous considérons le sens littéral du mot, celui de « faire descendre physiquement du ciel », comme dans le cas de la pluie et des rayons solaires. Or, c’est précisément ce qui semble correspondre ici, car on peut supposer que l’écrasante majorité du fer est « descendue » sur Terre, suite à la chute de météorites.

    Notons que dans le reste du Qur’an, le verbe « créer » revient le plus souvent, lorsqu’il est question de la création divine. Ici, un verbe différent a été utilisé, alors que le verbe « créer » aurait tout aussi bien pu être employé. On constate ici la précision des termes utilisés, concernant l’origine de ce métal.

    L’origine du fer est assez obscure. On en distingue toutefois deux formes principales : le fer météoritique et le fer natif. Le fer natif, ou tellurique, est trouvé dans la croûte terrestre. Il est extrêmement rare et semble n’avoir été utilisé que par les Inuits, à l’exception des autres peuples. L’autre type de fer, le fer météoritique (représentant la quasi-totalité du fer utilisé par les hommes), est un élément lourd synthétisé au cœur des étoiles géantes suite à différentes réactions de fusion nucléaire. Ce fer ne peut être produit que par des étoiles de taille très supérieure au soleil, et lorsque la quantité de fer dépasse un certain niveau, l’étoile ne peut plus le contenir et explose : elle devient une supernova et libère ce métal.

    Le fer le plus ancien utilisé dans l’humanité proviendrait ainsi de météorites, qui se seraient abattues sur terre. On pouvait vraisemblablement trouver du fer dans le désert, car le fer météorique (sombre) se distingue facilement du sable.

    Les scientifiques disent que le fer ne s’est pas formé de l’intérieur de la terre comme d’autres minéraux, mais qu’il est plutôt descendu du ciel lors de la formation de la terre, les chercheurs estiment que le fer est un métal extraterrestre qui a été descendu à la terre et n’a pas été formé là-dessus. Effectivement l’atome du fer possède la plus grande énergie si on le compare aux autres atomes ce qui confirme ce qu’on trouve dans le Qur’an .à propos de ce métal.

    L ‘astronomie a aussi révélé que d’autres éléments se sont formés en dehors de la Terre. Dans le verset « Nous avons fait aussi descendre le fer », le mot « aussi » fait peut-être référence à cette idée. Cependant, le fait que le verset mentionne spécifiquement le fer est vraiment étonnant, étant donné que ces découvertes ont été faites à la fin du 20ème siècle.

    Dans son livre Nature’s Destiny, le célèbre microbiologiste Michael Denton souligne l’importance du fer :

    De tous les métaux, aucun n’est plus essentiel à la vie que le fer. C’est l’amas de fer au centre d’une étoile qui déclenche l’explosion d’une supernova et la dispersion subséquente des atomes vitaux pour la vie à travers tout le cosmos.

    C’est le fer en fusion au centre de la Terre, qui tel un gigantesque dynamo, génère le champ magnétique terrestre, lequel à son tour donne naissance à la ceinture de radiation de Van Allen, formant un bouclier à la surface de la Terre, s’opposant à toute entrée destructive de radiations cosmiques de haute énergie et préservant ainsi la couche d’ozone, zone très cruciale.

    Cette explication indique clairement l’importance de l’atome de fer. Le fait qu’une attention particulière soit portée au fer, dans le Coran, souligne également l’importance de cet élément. Tout cela montre que le métal ferreux ne s’est pas formé sur la Terre mais a été transporté dans l’Espace par des météores depuis des étoiles en explosion, et est ainsi « descendu sur la Terre » exactement comme l’affirme le verset.

    Il est clair que cela n’aurait pas pu être connu scientifiquement au 7ème siècle, à l’époque de la révélation du Qur’an qui encourage les musulmans à ajouter une foi sincère en Allah et à se conformer aux enseignements de l’Islam.

    Kader Tahri, 20/10/2022

    #Islam #Fer #Science

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 21 octobre 2022

    Point de presse quotidien de l’ONU: 21 octobre 2022

    PROBLÈMES HUMANITAIRES, SANTÉ, ENFANTS, RÉFUGIÉS, ALIMENTS, BURKINA FASO, HAÏTI, PAKISTAN, SOUDAN, UKRAINE,

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Déplacements du Secrétaire général

    Le Secrétaire général est arrivé aujourd’hui au Viet Nam où il s’est entretenu, dès la sortie de l’avion, avec le Président, M. Nguyen Xuan Phuc, et plus tard, avec le Secrétaire général du Parti communiste, M. Nguyen Phu Trong. Il a aussi pris part à une cérémonie de commémoration du quarante-cinquième anniversaire de l’entrée du Viet Nam aux Nations Unies.

    Dans ses remarques, le Secrétaire général a souligné que nous avons besoin de justice et d’une solidarité et d’une coopération plus grandes, et surtout de toute urgence dans la lutte contre la crise climatique. Il a aussi souligné que l’action sur les pertes et dégâts est un impératif moral qui doit être au cœur de la prochaine COP27 à Charm el-Cheikh.

    Le Secrétaire général a aussi insisté sur la nécessité de respecter les libertés fondamentales, dont les libertés d’expression et d’association, pour protéger la société civile qui travaille à l’exercice de ces droits et pour assurer sa pleine implication, qu’il s’agisse des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme ou des écologistes. Le Secrétaire général ajoute que les Nations Unies s’efforcent d’approfondir leur travail avec le Viet Nam dans les domaines de la paix, du développement durable et des droits de l’homme.

    Demain, le Secrétaire général devrait s’entretenir avec le Premier Ministre du Viet Nam, M. Pham Minh Chinh, et participer à un dialogue avec de jeunes vietnamiens et les représentants des étudiants. Il visitera aussi l’Administration météorologique et hydrologique pour parler de l’adaptation aux changements climatiques.

    Le Secrétaire général sera de retour à New York lundi prochain.

    Ukraine

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué qu’hier et aujourd’hui, les attaques de missile contre les villes de Kharkiv et de Zaporijia ont causé des victimes civiles et endommagé des infrastructures civiles, dont une école à Zaporijia.

    Les coupures d’électricité restent fréquentes dans les quatre provinces du nord et du centre du pays, à savoir Cherkaska, Chernihivska, Kyivska et Zhytomyrska, ainsi que dans la capitale, Kiev.

    Le 20 octobre dernier, un convoi interinstitutions de huit camions a fourni des abris, de l’eau, des produits d’assainissement et d’hygiène à Velyka Oleksandrivka, une zone de la province Khersonska, dans le sud du pays, sur laquelle le Gouvernement a repris le contrôle. Les fournitures viennent de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Ce même 20 octobre, en collaboration avec une ONG locale, le HCR a fourni des abris de secours à un camp à Zaporizhka, après qu’une attaque de missile a endommagé ou détruit 200 habitations, selon un partenaire local.

    Le HCR a aussi fourni des générateurs et des chauffages d’appoint aux autorités locales de la province de Sumska, dans le nord du pays, pour permettre aux hôpitaux et autres infrastructures de continuer de fonctionner.

    Cet après-midi, le Conseil tient une séance publique sur l’Ukraine avec Mme Denise Brown, Coordonnatrice humanitaire, et Mme Rosemary DiCarlo, Chef du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix.

    Haïti

    L’ONU et ses partenaires locaux travaillent avec le Gouvernement, malgré de nombreux problèmes opérationnels, pour répondre aux besoins des populations touchées par le choléra.

    Sous la conduite du Ministère haïtien de la santé, l’Organisation panaméricaine de la santé aide les partenaires à ouvrir 13 centres de traitement du choléra d’une capacité maximale de 585 lits. En ce stade, plus de 100 lits sont disponibles.

    Des points de réhydratation orale sont aussi créés dans les communautés touchées pour traiter les cas légers et évacuer les autres patients vers des hôpitaux.

    L’Organisation panaméricaine de la santé, en coopération avec le système des Nations Unies et les ONG partenaires, aide aussi les autorités sanitaires à former environ 150 d’agents de santé dans les communautés, avec le but d’en former 150 autres. Ces agents de santé vont mener des activités de communication sur les risques, de mobilisation des communautés et de contrôle et signalement des cas, surtout à Cité-Soleil, l’un des quartiers les plus touchés et les plus vulnérables de la capitale, Port-au-Prince.

    Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) fournit aux autorités et aux partenaires du chlore, des tablettes de purification d’eau, des kits d’hygiène et des médicaments, comme des sels de réhydratation.

    Le Fonds déploie aussi des cliniques mobiles à Cité-Soleil.

    Le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies aide à la fourniture de médicaments et de matériel médical dans d’autres parties du pays.

    L’ONU continue d’informer les populations de la manière de se protéger du choléra. L’UNICEF a lancé une série de clips à la radio alors que l’Organisation panaméricaine de la santé a envoyé un million de messages SMS, avec l’objectif d’en envoyer plus encore.

    Burkina Faso

    Hier, M. Martin Griffiths, Coordonnateur des secours d’urgence, a achevé une visite d’un jour au Burkina Faso et a dit que ce qu’il a vu et entendu lui a laissé une forte impression.

    Il a prévenu que les besoins humanitaires augmentent rapidement. Un quart de la population, soit quelque 4,9 millions de personnes, ont besoin d’une aide d’urgence, soit un taux énorme de 40% de plus qu’au début de l’année. Un Burkinabè sur 10 a fui de chez lui, pour échapper au conflit et aux chocs climatiques.

    En même temps, a fait observer M. Griffiths, l’insécurité grandissante et les bouclages dans plusieurs zones ont coupé des communautés du reste du pays et les ont plongées dans une faim qui s’aggrave, sachant que la quantité d’aide humanitaire est tout simplement insuffisante.

    M. Griffiths a dit qu’il s’est entretenu avec les nouvelles autorités de la transition.

    Devant le Président Ibrahim Traoré, il a souligné la nécessité de protéger les civils, y compris ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas quitter les zones des opérations militaires.

    Il a aussi appelé à plus de ressources pour une aide vitale. Le Plan de réponse humanitaire de 805 millions de dollars pour le Burkina Faso n’est financé qu’à un tiers.

    Soudan

    Le Coordonnateur humanitaire par intérim, M. Eddie Rowe, a exprimé sa profonde préoccupation face à la violence qui secoue depuis peu l’État du Kordofan occidental et l’État du Nil-bleu.

    À Al Lagowa, dans le Kordofan occidental, la violence s’est exacerbée après un différend foncier. Les autorités signalent au moins 19 morts et 34 blessés. Comme la violence continue, plus de 36 000 personnes ont fui la ville, selon l’Organisation mondiale pour les migrations (OIM).

    À Wad Al Mahi, dans l’État du Nil-Bleu, la violence intercommunautaire s’est propagée dans plusieurs localités et au moins 1 200 personnes ont fui. Des informations non confirmées parlent de nombreux morts. Il y a deux jours, le Gouvernement de l’État a publié un décret interdisant aux camions de circuler à Wad Al Mahi. Cette restriction à la liberté de mouvement empêche les gens de fuir vers des endroits plus sûrs et d’accéder à des services vitaux.

    Le Coordonnateur humanitaire appelle toutes les parties au conflit au respect de leurs obligations, en vertu du droit international humanitaire, et à la protection des personnes et infrastructures civiles, dont les établissements de santé, les écoles et les systèmes de distribution d’eau. Il exhorte aussi les parties à permettre la libre circulation des populations qui recherchent sûreté et assistance.

    Nigéria

    Le Secrétaire général a appris avec tristesse les pires inondations que le Nigéria ait connues pendant cette décennie. (Voir communiqué de presse SG/SM/21548)

    Pakistan

    L’UNICEF a prévenu aujourd’hui que dans les zones touchées par les inondations à Sindh et au Balouchistan, plus d’un enfant sur neuf de moins de 5 ans est hospitalisé pour malnutrition aiguë grave.

    L’UNICEF indique que les estimations fondées sur la prévalence préexistante de la malnutrition indiquent que près de 1,6 million d’enfants pourraient en souffrir et auraient besoin de toute urgence d’un traitement dans les zones touchées par les inondations.

    L’UNICEF a distribué de la nourriture thérapeutique prépréparée. Avec le Gouvernement, le Programme alimentaire mondial (PAM) et d’autres partenaires, il a créé 271 centres de traitement thérapeutiques pour la prévention, la détection et le traitement des cas de malnutrition aiguë grave et autres formes de malnutrition.

    L’UNICEF élargit aussi ses services de nutrition avec 73 équipes mobiles de santé dans les districts inondés, en plus de ses services de protection, de santé, d’eau, d’assainissement et d’hygiène.

    Le Fonds a révisé son appel qui vise désormais une somme de 175,3 millions de dollars.

    Conférence de presse

    Le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme dans le contexte des changements climatiques a répondu aujourd’hui aux questions de la presse.

    Questions et réponses

    James, vas-y.

    Question : D’accord. Première question, donc, sur l’Ukraine, le président Zelenskyy dit qu’il croit qu’il y a des plans pour faire sauter un barrage hydroélectrique, le barrage de Nova Kakhovka – désolé. J’ai probablement mal dit cela – dans la région de Kherson, cela causerait des dégâts catastrophiques. L’ONU contacte-t-elle la Fédération de Russie à ce sujet ? L’ONU est-elle préoccupée par cette suggestion ?

    Porte- parole : Eh bien, je veux dire, nous n’avons pas… évidemment, aucune idée de ce qui peut arriver. Ce que nous avons vu pendant ce conflit, c’est la destruction des infrastructures civiles, et nous ne voudrions pas voir cette augmentation de quelque manière que ce soit.

    Question : D’accord. Vous ne faites aucune modélisation sur ce que l’effet serait sur le… l’effet sur… ce qui serait endommagé…

    Porte- parole : Je ne suis pas au courant que nous fassions du mannequinat.

    Question : D’accord. En restant avec l’Ukraine mais aussi en faisant venir l’Iran, de nouveau aux drones, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont écrit une lettre. Le Secrétaire général a-t-il reçu cette lettre? Et qu’en est-il des dernières délibérations du Secrétaire général sur l’envoi d’une équipe d’enquête pour examiner les restes du drone qui ont été récupérés par l’Ukraine ?

    Porte- parole : Nous avons vu… Je ne suis pas sûr que le Secrétaire général lui-même ait vu la lettre donnée là où il se trouve, mais je suis au courant de la lettre. Nous l’avons vu. Je n’ai rien d’autre à vous ajouter sur le processus si ce n’est de réitérer que nous analyserons toute information portée à notre attention par les États Membres.

    Question : Et un dernier, qui reste en Iran actuellement, a déclaré Amnesty International, lors des dernières manifestations, 23 enfants ont été tués dans la répression des autorités iraniennes. Quelle est la réaction du Secrétaire général ?

    Porte- parole : Je veux dire, nous en avons déjà parlé. Notre collègue… Catherine Russell, notre collègue à l’UNICEF, a. Nous continuons… nous continuons à être très préoccupés par les manifestations en cours. Il incombe, encore une fois, aux autorités de veiller à ce que seule une force proportionnelle soit utilisée et que s’il y a des décès, ils fassent l’objet d’une enquête approfondie et que les personnes soient tenues responsables.

    Question : Diriez-vous que s’il y a 23 enfants… qui ont été tués, alors la force proportionnée n’a pas été utilisée ?

    Porte- parole : Eh bien, je ne connais pas les circonstances exactes de… mais il est clair que les gens ne devraient pas mourir en manifestant pacifiquement. M. Klein et ensuite…

    Correspondant : Oui. Merci. Tout d’abord, juste un suivi. Je pense que je vous ai posé cette question il y a deux semaines et, encore une fois, à Farhan vendredi dernier au sujet de la plainte qui a été déposée par UN Watch auprès du Secrétaire général. Vendredi dernier, je crois, Farhan a dit que c’était en cours de traitement.

    Porte- parole : Ouais.

    Question : Pourriez-vous nous dire ce que cela signifie ? Quel est le statut? C’est ma première question…

    Porte- parole : Cela veut dire qu’il est en cours de traitement, qu’il a été reçu et qu’il est en cours de traitement et qu’il sera traité. Dès que je saurai quel est le résultat de ce processus, je vous le ferai savoir.

    Question : Vous ne pouvez pas nous décrire en quoi consiste ce processus ?

    Porte- parole : Le processus… Je veux dire, le processus implique que quelqu’un examine la plainte et décide comment elle doit être traitée.

    Question : D’accord. Et puis, sur l’Ukraine, le Secrétaire général a souvent dit qu’il n’y a vraiment… finalement, aucune solution militaire au conflit en Ukraine et la guerre doit se terminer le plus tôt possible pour de nombreuses raisons. Mais je me demandais s’il serait d’accord avec le sentiment d’un cardinal du Vatican dont on dit qu’il est un proche allié du pape François. Il a dit que c’est… à son avis, il vaut mieux perdre une parcelle de souveraineté et régler les conflits. Donc, ce compromis entre négocier un peu de territoire, la souveraineté territoriale de l’Ukraine, est-ce un compromis raisonnable pour arriver à l’objectif de mettre fin à cette guerre une fois pour toutes ?

    Porte- parole : Je ne vais pas commencer à commenter ce que peuvent dire des cardinaux anonymes. Mais qu’est-ce que… cela étant dit, le Secrétaire général a été très clair, que, oui, il n’y a pas de solution militaire. Il a également été très clair sur le fait qu’il ne voit aucune perspective immédiate de paix, ce qu’il n’observe pas avec joie. Au contraire, je pense que c’est… cela continue la tragédie de ce conflit. En fin de compte, les parties devront décider. Véronique.

    Question : Merci beaucoup, Steph. Je veux vous poser des questions sur… Je veux vous poser des questions sur le, Dmitry Polyanskiy, qui est le représentant adjoint de la Russie, a déclaré que, si la Commission des Nations Unies va mener des enquêtes illégales sur l’origine des drones qui tuent actuellement des Ukrainiens, la Russie va de réévaluer ses relations avec le Secrétaire général. Je veux vous demander si cet argument peut en quelque sorte gâcher l’avenir de la Black Sea Grain Initiative qui est censée se terminer en novembre… en novembre. Et quelle a été la réaction du Secrétaire général à cette affirmation ?

    Porte- parole : Avec tout le respect que je vous dois, Veronika, je pense que j’en ai parlé hier, et je ne… vous pouvez consulter la transcription car notre position n’a pas changé. Notre… alors, je ne veux pas rouvrir… ça va. Non, je suis juste… ouais.

    Question : Chadi Abdel Sater, boursier Dag Hammarskjöld et journal Asharq al-Awsat . Surveillez-vous l’épidémie de choléra au Liban et en Syrie ? Et quelles sont les mesures que l’ONU pourrait prendre pour aider les gouvernements libanais et syrien à contenir la propagation de la maladie ?

    Porte- parole : Oui. Je sais qu’en Syrie, nous avons eu des mises à jour et nous faisons ce que nous pouvons. Je dois… en soutenant les gouvernements, en soutenant les communautés locales. Permettez-moi d’obtenir une mise à jour du Liban. Mais de toute évidence, le choléra est une… est une maladie extrêmement dangereuse et à propagation rapide, et nous avons le savoir-faire, et nous travaillerons avec ces gouvernements. Ibtisam.

    Question : Steph, ma question porte aussi sur l’Ukraine et les drones. Donc, que les Russes aient utilisé des drones iraniens ou non… cela sera décidé, mais ma question est… à l’avenir, si vous avez une enquête ou non, mais ma question est, de votre point de vue, et à quoi… et de votre juridique opinion, est-ce que… les Iraniens, la semaine dernière… cette semaine, parlaient du fait que… d’accord. Ils ont dit qu’ils n’avaient pas fourni de drones à la Russie, mais même si cela ne va pas à l’encontre du paragraphe 4, annexe B de la résolution 2231. Êtes-vous d’accord avec cela? Est-ce que… ou est-ce que tu…

    Porte- parole : Suis-je d’accord ?

    Question : Si les Iraniens ont fourni des drones aux Russes, cela va-t-il à l’encontre du paragraphe 4, annexe B en 2231…

    Porte- parole : Je ne vais pas m’étendre là-dessus. Je pense… tout d’abord, c’est au Conseil de sécurité, dans de nombreux cas, de… finalement, vraiment, d’interpréter les résolutions du Conseil. Vous avez tous vaillamment tenté de me faire avancer sur ce point. Je ne le ferai pas pour le moment. Je veux dire, je… et je comprends l’importance de la question. Je comprends vos besoins.

    En fin de compte, je veux dire, je pense… Denise Brown, qui était ici hier, a dit qu’elle ne savait pas d’où venaient ces drones, mais ce qu’elle a vu, ce sont les dégâts que ces drones et ces attaques ont causés, assez beaucoup de dégâts. Donc, je n’ai rien d’autre à dire à part ce que je viens de dire à James sur tout ce qui concerne le 2231 et les éventuelles violations ou non-violations.

    Question : Oui, mais votre équipe juridique et ce que DiCarlo a dit la semaine dernière lors de la réunion à huis clos, le Conseil de sécurité, était censée se prononcer également sur le fait que de tels… fournir de tels drones serait en violation de la résolution 2231, et vous avez… vous devez avoir un avis juridique…

    Porte- parole : Vous… le fait… nous avons beaucoup d’opinions, que nous ne voulons peut-être pas partager avec vous. Ce n’est pas… nous pouvons avoir des opinions sur toutes sortes de choses. La résolution… Je veux dire, la résolution est un document public. Vous pouvez également lire la résolution, et vous pouvez faire votre propre analyse. D’accord. M. Bulkaty, puis j’ai une déclaration à lire.

    Question : Merci beaucoup, Stéphane. J’ai également une question concernant l’Ukraine. Aujourd’hui, le chef du Conseil de la défense de la sécurité nationale d’Ukraine, Oleksiy Danilov, a déclaré ce qui suit : « La langue russe doit disparaître de notre territoire. Et une autre citation : « Regardez, nous ne voulons rien d’eux. Qu’ils s’éloignent de nous. Qu’ils aillent dans leurs marécages et coassent dans leur russe », fin de citation. L’ONU pense-t-elle que ce genre d’attitude est une sorte d’attitude respectueuse envers les Ukrainiens russophones ? Merci.

    Porte- parole : Écoutez, on a vu pendant… depuis le début de ce conflit et avant, on a vu beaucoup de rhétorique, pour le moins inutile. Et je pense que les mots… les actions comptent et les mots comptent. Mlle Fasulo.

    Correspondant : Merci, Steph. Passons à un autre sujet…

    Porte- parole : Ouais.

    Question : … la République Populaire Démocratique de Corée ?

    Porte- parole : Ouais.

    Question : Nous savons que le Conseil de sécurité s’est réuni au sujet des récents missiles au cours du dernier mois environ, mais je me demandais, nous voici deux semaines plus tard. Quel… pouvez-vous simplement décrire le niveau de lien entre l’ONU et la République populaire démocratique de Corée en termes de type d’implication en termes de niveau humain… de, peut-être, d’aide humanitaire ? Et, encore une fois, je vous demande toujours ceci. Qu’en est-il des discussions en coulisses à propos de…

    Porte- parole : Eh bien, un canal de retour est un canal de retour. Il y a… il y a quelques contacts avec la République populaire démocratique de Corée, mais je ne dirais pas que c’est important. Et sur la situation humanitaire, nous pouvons essayer de vous faire le point, mais comme vous le savez, nous avons… je ne pense pas que nous ayons eu de personnel international en République populaire démocratique de Corée depuis un certain temps en raison du COVID problèmes, et cela n’a pas vraiment changé.

    Question : Juste pour suivre les petits liens, vous savez, les petits… que vous avez, est-ce que ceux-ci sont communs… est-ce qu’il y a des communications qui se font, par exemple, ici à New York avec la mission nord-coréenne à l’ONU ?

    Porte- parole : Je veux dire, une partie là-bas et une partie, je pense, par le biais du ministère des Affaires étrangères à Pyongyang quand cela a un rapport direct avec la présence de l’ONU en RPDC. Avant de passer à vous Ibtisam et James, je veux juste lire une déclaration sur le Nigeria.

    ** Nigéria

    Le Secrétaire général est attristé d’apprendre les récentes inondations au Nigéria, les pires depuis une décennie.

    Des centaines de vies et de moyens de subsistance ont été perdus, 1,3 million de personnes ont été déplacées et plus de 2,8 millions de personnes ont été touchées par les inondations. Les infrastructures et les terres agricoles ont également été endommagées, aggravant le coût de la vie à travers le Nigeria.

    Le Secrétaire général présente ses plus sincères condoléances au Gouvernement nigérian et à toutes les familles touchées.

    Il réitère l’engagement continu des Nations Unies à soutenir le gouvernement nigérian en cette période difficile.

    Ibtisam.

    Question : Ainsi, les experts de l’ONU, les rapporteurs spéciaux ont condamné les mesures israéliennes… ce qu’ils appellent les mesures punitives sadiques israéliennes contre le défenseur des droits franco-palestinien Salah Hammouri. Je vous ai posé des questions sur M. Hammouri la semaine dernière. Je ne sais pas si vous avez une déclaration?

    Porte- parole : Non, et c’est…

    Correspondant : Je veux dire qu’il est les droits de l’homme…

    Porte- parole : Ouais.

    Question : … avocat qui fait une grève de la faim et a passé six mois sans… en détention par des Israéliens.

    Porte- parole : Je ne… laissez-moi voir si… je n’ai rien, et c’est mon… non, je peux dire… désolé. Je peux vous dire que nous suivons de près la situation de M. Hammouri et des autres détenus administratifs palestiniens détenus par Israël. Nous savons qu’il y a environ 30 détenus, dont lui, qui ont… qui ont récemment mis fin à leur grève de la faim, qui durait depuis septembre. Et évidemment, nous avons… comme vous le savez, nous avons demandé à plusieurs reprises à Israël de mettre fin à la pratique des détentions administratives en libérant des personnes ou en les inculpant lorsqu’il y a des raisons de le faire. M. Bays.

    Question : Désolé. À l’Éthiopie, comme vous le savez et vous l’avez dit plus tôt, le Conseil de sécurité a tenu une réunion privée, qui vient de se terminer, et ils ont entamé des consultations à huis clos, m’a-t-on dit, pour discuter d’éventuels éléments de presse proposés par la Norvège et le trois membres africains du Conseil. Le Secrétaire général pense-t-il qu’il serait utile que le Conseil s’exprime publiquement d’une seule voix sur cette question?

    Porte- parole : Toujours. Je veux dire, c’est… nous… l’unité du Conseil aide notre travail parce que nous voyons les défis que nous avons quand cette unité n’est pas là. Notre collègue, Ghada Eltahir Mudawi du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, a informé le Conseil. Je peux vous dire… c’était à huis clos… c’était une réunion privée, mais je peux vous dire que, comme le Secrétaire général l’a dit récemment dans ses propres remarques, elle a dit que la reprise du conflit s’ajoute aux besoins humanitaires déjà immenses dans nord de l’Éthiopie. Toutes les parties doivent respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire.

    Les civils, y compris les travailleurs humanitaires – et nous avons eu environ 26 travailleurs humanitaires tués dans ce conflit – doivent être protégés, et toutes les parties doivent permettre et faciliter le passage rapide et sans entrave de l’aide humanitaire pour les personnes dans le besoin où qu’elles se trouvent. Notre message urgent est que les combats cessent et que les pourparlers commencent.

    D’accord. Je vois… en parlant de pourparlers en cours, je vois que Paulina est vraiment prête à commencer ici et à être brève. Mlle Kubiak. Crayons vers le bas, comme on dit. Il est temps de briefer.

    Passe un bon weekend. Si [inaudible] cela veut dire que ça n’aura pas été un super week-end pour nous. Alors, espérons que nous ne serons pas en contact du tout pendant le week-end.

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