Catégorie : Tunisie

  • Le ministre du Tourisme : « la Tunisie est une destination Safe »

    Le ministre du Tourisme, Habib Ammar, était aujourd’hui, 30 Mars, l’invité de Boubaker Ben Akacha dans l’émission Midi Show de Mosaïque Fm. Le ministre a bien-sûr parlé des préparatifs pour la saison touristique, en relation avec la pandémie de Coronavirus.

    Le ministre du Tourisme a insisté sur la question de sécurité des Tunisiens et des visiteurs de la Tunisie. « En tant que membre du gouvernement et ministre du Tourisme, mon premier souci est de garantir la santé du citoyen tunisien, mon deuxième souci c’est de véhiculer l’image de la Tunisie comme destination ‘Safe’ « , a-t-il insisté.

    Habib Ammar a ajouté que «le pays a géré la crise sanitaire avec beaucoup de rationalité; la situation s’est améliorée mais le danger persiste. Donc, on ne prendra aucune décision qui menace, de près ou de la loin, la santé du citoyen tunisien et du touriste ».

    Tunisie Direct, 30 mars 2021

    Etiquettes : Tunisie, tourisme, coronavirus, covid 19,

  • « Ammen brou7ek w ahna m3ak » : La nouvelle campagne d’Orange Tunisie

    « Ammen brou7ek w ahna m3ak » : La nouvelle campagne de responsabilité sociale d’Orange Tunisie dédiée à ses programmes d’inclusion numérique

    Le numérique constitue aujourd’hui un véritable moteur de développement qui contribue à réduire les inégalités et qui offre de nombreuses opportunités, notamment en matière d’éducation, de formation, d’emploi ou encore d’entrepreneuriat.

    Orange Tunisie, leader de la RSE

    Depuis son lancement commercial en mai 2010, Orange Tunisie a veillé à ce que son développement économique inclut à la fois progrès social et sociétal, en mettant en place une stratégie de responsabilité sociale (RSE) structurée, inscrite dans la durée et qui repose à la fois sur l’adhésion dès 2012 au Pacte Mondial des Nations Unies et la contribution aux Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD 9, 10, 12, 13, 16, 17). Et parce que le numérique doit être une chance pour tous, Orange Tunisie en a fait un socle important et essentiel de sa stratégie RSE, un engagement au service des Tunisiens.

    « Ammen brou7ek w ahna m3ak » : Une campagne institutionnelle pour porter haut et fort l’engagement de l’inclusion numérique

    Aujourd’hui, Orange Tunisie lance une nouvelle campagne institutionnelle qui témoigne de sa contribution au développement du pays par et grâce au numérique, son cœur de métier, essentiellement au travers de 3 grands programmes d’accompagnement des enfants, des jeunes et des femmes.

    Avec le programme des Ecoles Numériques, lancé en partenariat avec le Ministère de l’Education et avec le soutien de la Fondation Orange, ce sont 130 écoles primaires sur toute la Tunisie qui ont été équipées de kits numériques (tablettes, serveurs Raspberry, contenus numériques scolaires et périscolaires) pour permettre aux élèves d’améliorer leurs résultats scolaires à travers une méthode d’enseignement ludique par les technologies. Plus de 38 000 élèves en bénéficient.

    Avec l’écosystème Orange Digital Center, qui regroupe 3 programmes complémentaires, Orange Developer Center, l’école du code, EL FabSpace Lac, le Fablab Solidaire et Orange Fab Tunisie, l’accélérateur corporate de start-up, ce sont plus de 24 000 jeunes qui en ont bénéficié jusqu’à présent. L’objectif est de leur permettre de développer et renforcer leur savoir-faire en matière d’innovation digitale afin qu’ils puissent accéder au marché du travail dans les meilleures dispositions ou de créer et faire croître durablement leur start-up.

    Avec le programme des Maisons Digitales pour l’autonomisation des femmes et en collaboration avec 13 associations/ONG partenaires, ce sont 1 200 artisanes et porteuses d’un projet micro-entrepreneurial, qui en bénéficient. 22 Maisons Digitales, situées sur l’ensemble du territoire, leur sont ainsi dédiées pour les aider et les former grâce et par le numérique.

    Cette campagne suit donc l’évolution de 3 bénéficiaires de ces 3 programmes d’inclusion numérique.

    « Ammen brou7ek w ahna m3ak », c’est au final une prise de parole légitime et qui se veut inspirante et motivante pour encourager le plus grand nombre de Tunisiens à croire en eux, en leur capacités et à garder espoir en l’avenir, Orange Tunisie et ses partenaires seront toujours à leurs côtés !

    Avec ces différents programmes RSE, Orange Tunisie prend l’engagement de continuer à mettre le numérique au service du développement de la Tunisie et en faire un facteur de progrès pour tous les Tunisiens ! RDV dans 10 ans !

    Hoa Magazine, 30 mars 2021

    Etiquettes : Tunisie, Orange, Ammen brou7ek w ahna m3ak, responsabilité sociale, inégalités,

  • En Tunisie, la liste des martyrs et blessés de la révolution vient enfin d’être publiée

    Après dix ans d’attente, la liste des martyrs et blessés de la révolution de 2011 en Tunisie vient enfin d’être publiée au Journal officiel. Mais il y a la tristesse et le désarroi de milliers de personnes qui ne comprennent pas pourquoi leurs noms n’y figurent pas.

    Près de 129 personnes sont mortes et 634 ont été blessées lors des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, entre le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011. La liste des martyrs de la révolution qui a renversé le régime de Ben Ali en 2011 a été publiée par les autorités tunisiennes. Un soulagement pour ces familles. D’un côté, il y a ces blessés, souvent amputés, victimes à l’époque des tirs des snipers. Ils pourront enfin avoir accès à une prise en charge médicale gratuite ainsi qu’à des compensations financières.

    « L’argent n’est pas notre première préoccupation », confie Omar, qui tient une petite boutique de souvenirs. Cette reconnaissance, il l’attendait depuis dix ans. Lors de la révolution, alors qu’il manifeste comme tant d’autres, un policier lui brise le bras droit à coups de matraque. Une double fracture qui ne sera jamais réparée. Son bras, dont il ne peut pratiquement plus se servir, le fait encore souffrir aujourd’hui. Lorsqu’il a vu son nom et celui de ses compagnons enfin publiés, il a ressenti un immense soulagement. « Ce que nous souhaitions d’abord et avant tout, c’est la reconnaissance, estime-t-il. Aujourd’hui, l’État nous reconnaît en tant que martyrs et blessés de la révolution. Ce que nous voulons, c’est une prise en charge médicale. Il y a 34 personnes qui attendent toujours des prothèses, ça c’est la toute première chose. Et puis, il faudra juger les coupables. »

    1 500 victimes n’y figurent pas

    L’autre problème, c’est que beaucoup de Tunisiens qui s’estiment blessés ne trouvent pas leurs noms sur les listes publiées par l’État tunisien. Et ce n’est pas faute de chercher. Elles sont 1 500 victimes parmi lesquelles on retrouve Souad, âgée de 37 ans. À l’époque, la révolution vire pour elle au cauchemar. Elle tombe sur un barrage policier et se fait tirer dessus à trois reprises, « une balle au sein gauche, deux balles à l’épaule ». « Moi, je veux la justice, confie-t-elle. Je veux savoir pourquoi il a tiré sur moi, et qui c’est. Je dois prendre des calmants pour pouvoir dormir… Traumatisée, c’est ça. Et après tout cela, je ne trouve pas mon nom dans la liste. Pas seulement moi, mais des amis aussi. »

    À son traumatisme, ses douleurs, s’ajoute cette claque inouïe de ne pas figurer sur la liste. Avec tous ses compagnons dans le même cas, elle promet de continuer à se battre.

    FranceInfo, 30 mars 2021

    Etiquettes : Tunisie, révolution, listes des martyrs,

  • Tunisie : À Tunis, les flamants roses passent devant les déchets dans les principales zones humides d’Afrique

    Sijoumi (Tunisie) (AFP)

    Des centaines de flamants roses pataugent devant les déchets dans les eaux troubles de la vaste lagune de Sijoumi, une zone humide critique au cœur de la capitale tunisienne menacée par une expansion excessive.

    Autrefois à l’écart de la ville, la moitié des Tunisiens vivent aujourd’hui sur les rives de la « sebkha », ou vasière, où plus de 100 000 oiseaux d’une centaine d’espèces différentes passent l’hiver.

    Les voisins humains des oiseaux se plaignent de la pollution, des inondations récurrentes et des essaims de moustiques de la lagune, l’une des zones humides les plus importantes d’Afrique du Nord qui est devenue un dépotoir pendant des décennies d’urbanisation.

    Un projet dirigé par le gouvernement qui comprend des bâtiments, des remblais en béton et des fouilles dans la vasière vise à contrôler la pollution et à régénérer l’habitat, mais certains groupes environnementaux se sont opposés à cette initiative.

    Hamdi, un commerçant de 31 ans du quartier ouvrier de Sidi Hassine, espère que le projet embellira la zone et résoudra le « problème des déchets plastiques et des inondations dues aux eaux de pluie ».

    La lagune joue un rôle essentiel non seulement pour absorber le trop-plein d’eau lors des fortes pluies, mais aussi comme lieu de reproduction pour les volées d’oiseaux migrateurs qui s’y rassemblent à la fin de l’hiver.

    Mais alors que les populations rurales affluaient à Tunis, la construction non autorisée a prospéré dans les anciennes banlieues agricoles de la ville et la lagune est devenue un dépotoir de déchets, principalement de construction.

    – Un endroit à éviter –

    On estime que plus de 1,8 million de mètres cubes de déchets solides ont été éliminés dans la lagune depuis 2009, selon une étude gouvernementale.

    En conséquence, la lagune de 2 600 hectares n’a pas pu absorber autant d’eau de pluie pendant les averses, ce qui a entraîné des inondations qui obligent souvent les entreprises et les écoles à fermer.

    Depuis 2015, les autorités tunisiennes étudient un projet d’assainissement de la lagune et de protection de la zone contre les inondations, tout en développant son potentiel économique grâce à de nouvelles constructions.

    Environ 48 pour cent des Tunisiens vivent autour de la lagune, selon le dernier recensement de 2014, et les quartiers environnants sont particulièrement densément peuplés, avec quelque 2 800 habitants au kilomètre carré.

    Le nord du lagon est bordé de bâtiments en brique et en béton qui ont été érigés sans autorisation.

    Une partie des rives sud est restée intacte et sert de refuge aux canards, flamants roses et goélands.

    Mais la plupart des gens évitent même les parties sauvages du lagon, avec ses oliviers et ses coquelicots au bord de l’eau, car la zone est considérée comme sale et un endroit à éviter.

    Les eaux usées industrielles et domestiques jaillissent dans la lagune et l’épave battue de voitures et de camions s’entasse sur les berges.

    – ‘Poumon de la capitale’ –

    Compte tenu de sa diversité, la lagune a été ajoutée à la Liste Ramsar des zones humides d’importance internationale en 2007, et elle est considérée comme la quatrième zone humide la plus importante d’Afrique du Nord.

    Nadia Gouider, directrice du projet gouvernemental du lac Sijoumi, a déclaré que le développement doit être durable et viser à « sauver et soutenir le poumon de la capitale ».

    Mais les militants écologistes s’inquiètent de l’impact potentiel du projet, dont le coût pourrait atteindre 130 millions d’euros (plus de 153 millions de dollars).

    L’aménagement de deux quartiers d’affaires, Lac-1 et Lac-2, dans une grande zone marécageuse à proximité au début des années 1990 a déjà fait fuir la plupart des flamants roses vers Sijoumi et d’autres milieux humides.

    Imen Rais, un expert du groupe environnemental WWF, a mis en garde contre l’impact négatif du déclin des zones humides en Tunisie, soulignant son importance pour minimiser les « phénomènes liés au changement climatique comme les inondations, la sécheresse et les tempêtes ».

    Hichem Azafzaf, coordinateur scientifique d’une association de protection des oiseaux, a déclaré: « Nous ne sommes pas contre le projet de développement en général ».

    Mais, a-t-il ajouté, en scannant le lagon depuis un observatoire en bois à l’aide de jumelles, « nous sommes contre la version actuelle », qui comprend l’approfondissement du lagon.

    « De nombreux oiseaux seront privés de nourriture parce qu’ils ne peuvent pas plonger profondément. »

    Gouider a déclaré que cela ne devrait pas être un problème car « seulement un tiers de la surface du lac sera approfondi d’environ un mètre (trois pieds), ce qui laissera de la place pour les oiseaux ».

    En tout cas, a-t-elle ajouté, entre remblayage, déversement illégal et construction non réglementée, « si nous ne faisons rien, la lagune disparaîtra ».

    France24, 30 mars 2021

    Etiquettes : Tunisie, Italie, déchets, flamants roses, Afrique,

  • Tunisie : Mongi Rahoui appelle le ministère public à intervenir contre les menaces le ciblant

    Le député hors groupe, membre du bureau politique du Parti des Patriotes Démocrates unifié (PPDU) Mongi Rahoui a appelé le ministère public à intervenir contre les menaces et la campagne takfiriste dont il fait l’objet.

    Dans une déclaration lundi à l’agence TAP, Rahoui indique que ces agissements interviennent sur fond de la demande d’enquêter sur l’enrichissement de dirigeants d’Ennahdha qu’il avait formulée lors d’une émission télévisée, au président de l’Instance de Lutte contre la Corruption.

    Mongi Rahoui a fait observer que les campagnes diffamatoires qui le ciblent émanent de plusieurs pages et comptes facebook soutenus par le mouvement Ennahdha qui se trouve en état d’alerte suite aux informations relayées au sujet de l’enrichissement de ses dirigeants. Ce qui explique son recours aux campagnes de dénigrement.
    Le député assure bénéficier d’une protection sécuritaire depuis environ trois mois.

    L’accroissement des fortunes des dirigeants d’Ennahdha ne correspond pas à leurs activités, relève Rahoui qui dénonce un “abus de pourvoir” et un “enrichissement illicite sur le dos des Tunisiens”.

    Web Manager Center, 29 mars 2021

    Etiquettes : Tunisie, Mongi Rahoui,

  • Google Doodle célèbre la féministe et médecin tunisienne Tawhida Ben Cheikh

    La défunte médecin tunisienne Tawhida Ben Cheikh a été honorée samedi par un Google Doodle marquant le premier anniversaire de son apparition sur le billet de 10 dinars du pays.

    Mme Ben Cheikh est connue comme une pionnière de la médecine contemporaine, aidant les femmes à accéder à de meilleurs soins de santé dans toute la Tunisie.

    Le billet, qui l’a fait apparaître pour la première fois le 27 mars 2020, est le premier billet de banque au monde représentant une femme médecin.

    « Le Doodle d’aujourd’hui célèbre le médecin, éditeur de magazine et activiste social tunisien Tawhida Ben Cheikh, largement crédité comme la première femme médecin en Tunisie », a écrit Google dans la description du Doodle.

    « Nous rendons hommage à une pionnière de la médecine qui a fait d’énormes progrès en matière d’égalité des sexes en Tunisie et ailleurs. »

    L’œuvre d’art du moteur de recherche représente Ben Cheikh portant un stéthoscope en train de soigner des femmes et des enfants, avec le contour d’une porte traditionnelle tunisienne comme toile de fond.

    Ben Cheikh est né le 2 janvier 1909 à Tunis, la capitale du pays, qui était à l’époque sous domination coloniale française.

    En 1928, elle est devenue la première femme du pays à obtenir un diplôme d’études secondaires, puis elle a obtenu un diplôme de médecine en France à l’âge de 27 ans.

    Après son retour en Tunisie dans les années 1930, Ben Cheikh est entrée dans l’histoire en ouvrant son propre cabinet médical gratuit, puis la première clinique de planning familial du pays quarante ans plus tard.

    Elle s’est spécialisée en gynécologie et en obstétrique et a dirigé le service de maternité de l’hôpital Charles-Nicolle.

    Ses efforts aboutissent à la légalisation de l’avortement en 1965, mais uniquement pour les femmes mariées ayant plus de cinq enfants et ayant l’accord de leur mari. Huit ans plus tard, la Tunisie donne à toutes les femmes l’accès à l’avortement au cours du premier trimestre, indépendamment de l’accord de leur partenaire.

    Ben Cheikh a également aidé de nombreuses organisations de femmes et a fondé le premier magazine féminin francophone de Tunisie, Leïla.

    L’éminent médecin est décédé à l’âge de 101 ans en décembre 2010.

    L’image du médecin remplace celle de Didon, également connue sous le nom de reine Elissa, sur le billet de 10 dinars. Selon des sources grecques et romaines, Didon était la fondatrice et la première reine de Carthage, un empire phénicien qui s’étendait sur la Méditerranée depuis l’actuelle Tunisie.

    Selon une étude réalisée en 2017, seuls 15 % des billets de banque dans le monde comportent des femmes.

    The New Arab, 27 mars 2021

    Etiquettes : Tunisie, Google Doodle, Tawhida Ben Cheikh,

  • L’Italie pressée de retirer le chargement illégal de déchets de la Tunisie

    La Tunisie accuse la société italienne de ne pas avoir respecté le délai fixé pour retirer les conteneurs de Sousse.

    L’Italie et la Tunisie ont été pressées jeudi d’évacuer des centaines de conteneurs de déchets expédiés et stockés illégalement dans un port du comté d’Afrique du Nord.

    Au cours de l’été 2020, les douaniers tunisiens ont saisi 282 conteneurs qui avaient été expédiés d’Italie et déclarés comme transportant des déchets plastiques destinés au recyclage industriel.

    Mais les conteneurs se sont avérés contenir un mélange de déchets ménagers dont l’importation est interdite par la loi tunisienne.

    Les autorités de Rome avaient donné à la société italienne qui a vendu les déchets, Sviluppo Risorse Ambientali SRL, 90 jours pour récupérer la cargaison à partir du 9 décembre, mais la date limite est passée sans qu’elle le fasse, a déclaré Jabbeur Ghnimi, porte-parole d’un tribunal de la ville portuaire méditerranéenne de Sousse.

    Les groupes de protection de la nature tunisiens ont critiqué l’inaction.

    « Les autorités tunisiennes et italiennes ne font preuve d’aucune détermination pour le retour de ces déchets. Leur laxisme est inadmissible », a déclaré Hamdi Chebaane de Tunisie Verte.

    M. Chebaane, qui est également expert en gestion des déchets, a déclaré qu’une manifestation devait avoir lieu dimanche devant le port de Sousse.

    Le scandale des déchets a entraîné le limogeage en décembre de l’ancien ministre tunisien de l’environnement Mustapha Aroui et l’arrestation de plusieurs personnes, dont des fonctionnaires des douanes.

    Au total, 26 suspects, dont Aroui, sont poursuivis, selon Ghnimi, y compris le directeur de la société d’importation tunisienne qui est en fuite.

    La Tunisie accuse la société italienne de ne pas avoir respecté le délai pour retirer les conteneurs de Sousse.

    « Les autorités tunisiennes déploient d’énormes efforts diplomatiques pour trouver une solution à l’amiable dans les meilleurs délais… mais c’est la société italienne qui se relâche », a déclaré Ali Abbes, qui s’occupe de l’affaire pour la Tunisie.

    L’affaire met en lumière le commerce mondial des déchets, qui s’est développé en dépit de réglementations plus strictes visant à empêcher les pays riches de déverser leurs déchets dangereux dans les pays plus pauvres.

    Le commerce mondial des déchets s’est développé à mesure que les pays fortement industrialisés et urbanisés se débarrassent de leurs ordures dans les pays en développement.

    Interpol a averti en août 2020 que les organisations criminelles ont profité d’une augmentation « écrasante » des transferts illégaux de déchets, en particulier vers l’Asie mais aussi vers d’autres régions du monde.

    Ces déchets finissent souvent dans des pays mal équipés pour y faire face et subissent une forte pollution lorsque les déchets sont brûlés et déversés dans des décharges au lieu d’être recyclés.

    La Tunisie ne dispose pas de l’infrastructure adéquate pour traiter les déchets.

    Money Control, 26 mars 2021

    Etiquettes : Tunisie, Italie, déchets,

  • Tunisie: près de 25% des exportations de dattes tunisiennes expédiées au Maroc

    Le Maroc est le plus gros consommateur de dattes tunisiennes pour la saison 2020/2021. La Tunisie reste un fournisseur important de la variété «Deglet Nour» pour le royaume avec 20 700 tonnes sur un total de 81 800 tonnes exportées entre le 1er octobre 2020 et le 15 mars 2021, représentant près de 25% des exportations tunisiennes de dattes.

    Le Maroc se tourne principalement vers le produit tunisien car seuls 40% de la production de dattes chérifiennes sont destinés à la consommation. Une grande partie est destinée à nourrir le bétail.

    Néanmoins, le ministère marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, prévoit une augmentation de 4% de la production chérifienne de dattes en 2021, la portant à 148 720 tonnes.

    Il est à noter que le royaume importe annuellement jusqu’à 50 000 tonnes de dattes pour répondre à la demande intérieure.

    Le deuxième client de la Tunisie est l’Italie, qui a acheté 6 700 tonnes de dattes tunisiennes. La France a importé 6 400 tonnes. L’Allemagne est quatrième avec 5 900 tonnes importées et dépasse la Malaisie qui en a importé 5 600 tonnes. La Tunisie a fourni 5 200 tonnes à l’Espagne et 3 800 tonnes à l’Indonésie.

    Les ventes nationales de dattes se sont élevées, en volume, à 3 000 tonnes pour la Turquie, 2 400 tonnes pour les Etats-Unis et 2 100 tonnes pour la Belgique.

    Depuis le début de l’année, la Tunisie est un important fournisseur de dattes aux États-Unis.

    Depuis le début de la saison, en octobre et jusqu’à mi-mars, les exportations tunisiennes de dattes ont généré 535,8 contre des millions de dinars. Cela signifie «une hausse de 1,8% des quantités exportées…, contre une baisse de 3,7% au niveau de la valeur», selon le directeur général du groupe interprofessionnel des dattes (GID), Samir Ben Slimane.

    African Manager, 26 mars 2021

    Tags : Tunisie, Maroc, dattes,

  • Tunisie : « Challenge One », le premier satellite du Maghreb est lancé

    La Tunisie a franchi un pas de géant dans le domaine aérospatial avec le lancement, ce 22 mars, de son satellite fabriqué entièrement dans le pays, « Challenge One ». Il s’agit du premier satellite fabriqué au Maghreb et du sixième sur le continent africain.

    (CIO Mag) – La Tunisie est le premier pays du Maghreb à fabriquer son propre satellite. Destiné à l’internet des objets, « Challenge One » a décollé dans la matinée du lundi 22 mars à BaiKonour, au Kazakhstan et suivi en direct en Tunisie.

    D’après TelNet, groupe tunisien des Télécommunications à l’origine de cette création, la construction de ce satellite a été appuyée par des ingénieurs tunisiens expatriés, dont l’un a participé à la récente mission de la NASA sur Mars. Selon la même source, ce satellite expérimental est destiné à récolter les données collectées par ces appareils pour y avoir accès en temps réel, même dans une zone terrestre sans couverture Internet. Il vise à répondre au besoin croissant de connexion satellitaire pour les objets, car moins de 20% de la surface du globe est couverte par le réseau Internet terrestre.

    Plus de 20 satellites

    Ce satellite dispose d’une capacité de transmission de 250 kb/s sur 550 km, selon TelNet. C’est l’un des premiers à utiliser dans l’espace un protocole de transmission de données déjà utilisé sur Terre, LoRa, ce qui permet de connecter via satellite des objets existants en ne changeant que l’antenne. TelNet souhaite lancer d’ici trois ans, en partenariat avec d’autres pays africains, une constellation de plus de 20 satellites afin d’exploiter commercialement cette technologie. « Cela ouvre la voie à l’ouverture d’un service innovant pour la région dans un domaine en pleine expansion », indique à l’AFP Mohamed Frikha, PDG de TelNet.

    Signalons que la Tunisie est le premier pays du Maghreb et le sixième en Afrique à fabriquer son propre satellite, après notamment l’Afrique du Sud, l’Egypte ou le Ghana, selon le site spécialisé Space in Africa.

    Enock BULONZA

    CIO-Mag, 23 mars 2021

    Tags : Tunisie, satellite, production locale, Maghreb, Challenge One,

  • Un livre évènement : Les mémoires de Mohamed Ennaceur ‘’Deux Républiques, une Tunisie’’

    C’est la première fois qu’un ancien président de la République, par intérim, livre son témoignage sur son mandat, à Carthage, aussi court qu’il soit mais à un moment très particulier. C’est aussi la première fois que Mohamed Ennaceur se laisse aller à la confidence et dire tout, ou presque. Sur son enfance, son parcours politique en près de 50 ans, les évènements qu’il a vécus, sa traversée du désert, sa présidence du parlement et les grandes personnalités qu’il a rencontrées. Ses mémoires, très attendues, viennent de paraître sous le titre de « Deux République, une Tunisie », aux Editions Leaders. En 684 pages, illustrées de 88 photos, l’auteur restitue, à la fois, un roman de vie, un parcours politique et un pan significatif de notre histoire.

    Son témoignage est capital pour décrypter tant d’évènements survenus en Tunisie. Sous une belle plume, souvenirs, analyses et révélations s’égrènent harmonieusement, faisant de ces mémoires un ouvrage de référence, aussi agréable à lire qu’instructif.

    Comment cet enfant d’El Jem, orphelin du père à l’âge de 8 ans, quasiment sans ressources, a pu braver un à un tant d’obstacles pour réussir ses études. Puis se frayer son chemin jusqu’au sommet de l’Etat. Président de la République par intérim, suite au décès du président Caïd Essebsi, les 90 jours qu’il passera à Carthage, durant l’été 2019, révèleront son leadership. Alors que la Tunisie, sur le point de dériver, risquait à chaque instant de basculer dans le chaos, il lui fallait tenir le gouvernail d’une main ferme, sans hésitation, ni concessions.

    Mohamed Ennaceur revisite dans ses mémoires chacune de ses tranches de vie, depuis son enfance, puis sa prime jeunesse. On le suit dans les oukalas de la vieille médina de Tunis, à Sadiki et Khaznadar, surveillant, instituteur, donnant des cours d’été à un enfant de la famille beylicale… On le retrouve étudiant, dirigeant au sein de l’UGET. On découvre son parcours de haut fonctionnaire, gouverneur, ministre des Affaires sociales, ambassadeur, président du conseil économique et social, maire d’El Jem, député, président de l’ARP et finalement à Carthage… La mémoire revisitée s’accompagne de portraits de grandes figures : Bourguiba, Nouira, Achour, Béji Caïd Essebsi et bien d’autres, ainsi que de chefs d’Etat et de gouvernement étrangers.



    Parcours d’un illustre enfant de la Tunisie, qui se révèlera un grand homme d’Etat et servira la Tunisie. Ce livre nous introduit aussi dans les coulisses du pouvoir et nous révèle des secrets de la confection des décisions. Plus encore, il transmet des valeurs et constitue une source d’inspiration aux générations montantes.

    Deux Républiques, une Tunisie
    de Mohamed Ennaceur
    Editions Leaders, mars 2021, 684 pages, 88 photos, 38 DT
    En librairies et sur www.leadersbooks.com.tn

    Leaders, 24 mars 2021

    Tags : Tunisie, Mohamed Ennaceur, ‘’Deux Républiques, une Tunisie’’, livres,