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  • Les droits de l'enfant toujours bafoués au Maroc faute d'application de la loi (Unicef)

    RABAT- Au total 170.000 enfants marocains de 7 à 15 ans sont exploités économiquement et chaque année 6.500 bébés son abandonnés à la naissance tandis que les enfants des rues ont augmenté de 10 %, indique un rapport de l’Unicef dont lequel il souligne la non application de la loi protégeant l’enfant au Maroc.

    Publié, à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’enfant (20 novembre), le rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance note que les décès maternels et néonatals demeurent encore élevés avec près de 4 enfants sur 100 qui meurent avant l’âge de 5 ans, victimes dans leur majorité d’infections respiratoires aigues et de diarrhées, tandis qu’environ 110 décès maternels sont enregistrés pour 100.000 naissances vivantes.

  • Le Maroc n’est pas sorti de l’auberge

    Le Premier ministre sahraoui a épinglé José Luis Zapatero dont le pays porte une responsabilité historique dans le conflit du Sahara occidental.

    Le gouvernement sahraoui a regretté le fait que le chef du gouvernement espagnol n’ait pas fait mention de «la grave situation» qui prévaut à El Aâyoune, au cours de la conférence de presse qu’il a donnée, samedi à Lisbonne, lors de la clôture du sommet de l’Otan. «Le gouvernement sahraoui regrette profondément que le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodrigues Zapatero, ait occulté de mentionner la grave situation dans la ville sahraouie occupée, El Aâyoune, qui a nécessité une session spéciale du Conseil de sécurité, suite à l’assaut donné par les forces marocaines contre Gdeim Izik, à l’aube du 8 novembre 2010», a souligné Abdelkader Taleb Omar, dans un communiqué répercuté par l’agence de presse sahraouie SPS.

    Le Maroc n’est pas sorti de l’auberge…espagnole. Après l’assaut donné par les forces d’occupation marocaines, contre les réfugiés sahraouis du camp de la liberté, l’Organisation mondiale contre la torture (Omct) réclame l’ouverture d’une enquête «exhaustive et transparente». Le pouvoir marocain a du sang plein les mains. Il a beau invectiver et crier à la forfaiture, son système de défense s’apparente à un aveu.

    Les gages d’une opération militaire «mains propres» que veut donner le Makhzen ne tiennent pas la route. Le flou qui a été maintenu autour de l’attaque sanglante qui a ciblé le 8 novembre à l’aube le camp de toile Gdeim Izik ainsi que la chasse à l’homme qui a été menée à travers les ruelles de la ville de El Aâyoune occupée, ont fait réagir de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme. L’une des réactions les plus en vue est celle qui émane de l’Organisation mondiale contre la torture, l’Omct, qui constitue aujourd’hui la principale coalition internationale d’organisations non gouvernementales (ONG) luttant contre la torture, les exécutions sommaires, les disparitions forcées et tout autre traitement cruel, inhumain ou dégradant, a exprimé sa préoccupation quant au sort réservé aux centaines de Sahraouis arrêtés par les forces d’occupation marocaines.

    L’Organisation mondiale contre la torture plaide pour que toute la lumière soit faite sur les véritables causes ayant provoqué l’exode massif des Sahraouis qui a donné naissance, durant le mois d’octobre 2010, au camp de Gdeim Izik. Comme elle a rappelé que ce sont des tirs à balles réelles dont ont fait usage les forces de répression marocaines sur un véhicule le 24 du même mois, qui ont entraîné la mort de Zoubir Najem El Garhi, âgé de 14 ans, et provoqué de graves blessures aux autres passagers. Le black-out imposé à la ville d’El Aâyoune par les autorités marocaines, l’interdiction faite aux journalistes et aux observateurs internationaux de se rendre dans la capitale du Sahara occidental sous occupation marocaine, figurent parmi les principaux griefs adressés aux autorités du royaume chérifien. L’Omct «a appelé les autorités marocaines à garantir l’intégrité physique et psychologique des Sahraouis arrêtés, à faire cesser les abus, tortures et mauvais traitements infligés aux Sahraouis en détention et à leur garantir un jugement juste et équitable», a rapporté l’agence de presse officielle sahraouie SPS dans une dépêche datée du 20/11/2010.

    Le pouvoir marocain qui est aux abois n’en fait qu’à sa tête. Il persiste et signe.

    En effet, samedi dernier, c’est à un parlementaire suédois que le gouvernement marocain a signifié l’interdiction de se rendre de Casablanca vers les lieux du massacre: El Aâyoune. Jonas Schustid voulait s’enquérir sur place des conséquences de l’assaut meurtrier contre le camp de Gdeim Izik, perpétré le 8 novembre dernier par les forces d’occupation marocaines. La RASD a exprimé son indignation. «Le gouvernement sahraoui exprime sa profonde condamnation et dénonciation pour l’empêchement du parlementaire suédois, Jonas Schustid, de s’enquérir de la réalité de la détérioration de la situation dans la ville du territoire sahraoui, El Aâyoune», a précisé le ministère sahraoui des Territoires occupés et de la Diaspora, dans un communiqué. Que cache une telle mesure? «L’intention préméditée du gouvernement marocain de maintenir le blocus, pour occulter les traces du crime odieux commis contre les civils sahraouis», ajoute et souligne le texte. Une fuite en avant qui conduit le pouvoir marocain droit dans le mur.
    Mohamed TOUATI
    L’Expression Online, 22/11/2010

  • Abdelaziz à famille feu Serfaty : "une vie concentré de lutte contre la dictature et pour la démocratie" (texte intégral)

    Bir Lehlu (territoires libérés), 23/11/2010 (SPS) Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a adressé un message de condoléance à la famille de feu Abraham Serfaty, glorifiant la vie de l’homme, qui fut « un concentré de lutte ininterrompue contre la dictature et pour les valeurs de la démocratie, de la paix et du progrès », et d’un symbole dont son peuple « doit s’honorer d’avoir un tel fils », dont le combat mérite d’être « un motif d’orgueil pour tous ses compatriotes épris de justice ». Voici le texte intégral de ce massage : Lettre du Condoléances a la famille de d’ Abraham Serfaty et a les militants marocains Nous voudrions rendre un hommage appuyé à Abraham Serfaty, militant de la cause de la liberté, défenseur de la justice au Maroc et partout ailleurs. Sa vie fut un concentré de lutte ininterrompue contre la dictature et pour les valeurs de la démocratie, de la paix et du progrès. Le peuple marocain doit s’honorer d’avoir un tel fils, et son combat doit être un motif d’orgueil pour tous ses compatriotes épris de justice. Nous avons en mémoire sa défense des libertés des peuples, au Sahara Occidental, en Palestine, et partout où les droits sont bafoués. Par sa lutte, il a su dépasser tout préjugé racial ou religieux, et se hisser au plan de l’universel. Il a participé à l’éveil de la conscience du peuple marocain face à l’absolutisme et à l’autoritarisme. Pour la défense de ses convictions, Abraham Serfaty a payé un lourd tribut : 17 années de prison et 8 années d’exil. Il a lutté jusqu’au bout pour des idéaux profondément humains. Il restera dans la mémoire comme l’image de la justice. Le peuple Sahraoui n’oublie pas qu’il a soutenu courageusement sa lutte pour le respect de son droit à l’autodétermination. A sa famille, à ses amis militants et aux démocrates ébranlés par sa perte, nous présentons nos condoléances profondément attristées. Mohamed Abdelaziz Secrétaire Général du Front POLISARIO Président de la RASD (SPS)
  • La Fédération de femmes cubaines condamne ''vigoureusement'' l'assaut meurtrier contre le camp de Gdeim Izik

    La Havane, 23/11/2010 (SPS) La Fédération des femmes cubaines (FMC) a condamné « vigoureusement » l’assaut meurtrier perpétré par les forces marocaine pour le démantèlement du camp de Gdeim Izik et les événements d’El Aaiun , capitale occupée du Sahara occidental. « Les femmes cubaines lèvent leurs voix pour condamner avec force, persuadées que le moment est venu où l’humanité doit remporter l’injustice et l’impunité », ont elle indiqué dans un communiqué parvenu à SPS. Le communiqué a regretté que les événements sont eu lieu à la veille de la troisième réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l’ONU pour une solution au conflit. « Conscientes que les principales victimes sont les femmes, les enfants et les personnes âgées, exprimons notre solidarité avec les victimes et lançons un appel à toutes les femmes dans le monde pour lever leurs voix pour condamner ces graves événements, en violation des normes du droit international », a ajouté la Fédération. « Nous soutenons le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, devant lui permettre de se prononcer librement sur son avenir sous la direction de son représentant légitime, le Front Polisario», a conclu le communiqué. (SPS)
  • Manifestation devant l'ambassade d'Espagne à Oslo contre la pêche illégale au Sahara Occidental

    Oslo, 23/11/2010 (SPS) Une manifestation regroupant des membres de l’Association Sahraouie en Norvège et des citoyens norvégiens a été organisée ce mardi, devant l’ambassade d’Espagne à Oslo pour protester contre la pêche illégale par l’Espagne dans les eaux territoriales du Sahara occidental, selon cette Association. « Nous n’acceptons pas que le gouvernement espagnol précède sa propre industrie de la pêche aux droits de l’homme du peuple sahraoui », a déclaré l’Association sahraouie en Norvège, dans une lettre remise à l’ambassadeur d’Espagne à Oslo. Les manifestants ont levé des pancartes sur lesquelles on peut lire des slogans tels que : « les galiciens allez chez vous », l’ »Espagne, arrête de faire pression sur la Commission européenne ». L’UE pêche dans les eaux du Sahara Occidental occupé par la voie d’un accord signé avec la puissance occupante, le Maroc qui expire en fin du mois de mars 2011. Le gouvernement espagnol et l’industrie de la pêche, selon WSRW, exercent une pression intense sur la Commission européenne en vue de renouveler cet accord. En cas de renouvellement de l’accord cela signifie un « signal plus clair de soutien à l’occupation illégale du territoire », a estimé l’association. « Pourquoi les navires espagnols ne pêchent pas dans les eaux de l’Espagne? Pourquoi volent-ils nos poissons et soutiennent l’occupation de notre terre? « , s’est interrogée l’Association sahraouie en Norvège dans sa lettre. Les Sahraouis ont le droit à l’autodétermination sur leurs terres et leurs ressources, mais ce droit a toujours été ignoré par l’UE, grâce à la pression espagnole, a-t-il ajouté. Le mois dernier, plusieurs Sahraouis ont été tués par les forces de sécurité marocaines alors qu’ils participaient à une manifestation contre la paupérisation et le chômage au Sahara occidental, riche en ressources halieutiques, mais pratiquement tous les emplois sont destinés aux colons marocains, a précisé l’Association. Le gouvernement norvégien prie instamment toutes les entreprises à exclure le Sahara occidental des relations commerciales avec le Maroc, a rappelé la même source. Cette année, un importateur d’huile de poisson norvégien a été amendé par le gouvernement norvégien pour avoir tenté d’inclure les produits provenant du Sahara occidental par le biais de l’accord commercial entre la Norvège et le Maroc. « Ni l’Espagne ni l’Union européenne auraient consulté les Sahraouis avant ou après la signature de cet accord », a conclu la même source. (SPS)
  • La fermeture de 4 usines de textile au Maroc

    Pas moins de 1.500 ouvriers du textile employés par une filiale d’un groupe anglais ont été licenciés, à la veille de l’Aïd El-Adha, suite à la fermeture définitive de quatre de ses usines dans la ville de Salé (Rabat) et l’arrêt complet de ses activités dans le Royaume, a-t-on appris à Rabat. La société en question, Mornatex, filiale de « Courtaulds », spécialisée dans la confection d’habillement pour femmes, de lingerie et de vêtements pour de grandes enseignes a décidé, soudainement, de quitter le Maroc pour « d’autres lieux plus attractifs où les responsables offrent de meilleurs avantages fiscaux », indique-t-on. Selon les syndicalistes du secteur des textiles, les multinationales installées au Maroc profitent du laxisme et du silence des autorités compétentes pour contourner la loi et quitter le royaume sans la moindre indemnisation.
    « Depuis le déclenchement de la crise internationale, plus de 50 entreprises viennent de fermer définitivement leurs portes entraînant des milliers de postes perdus et de salariés en chômages. Et ce, sans la moindre indemnisation des salariés licenciés », a affirmé un syndicaliste à la presse. Les travailleurs qui observent un sit-in, devant les quatre usines, depuis la décision de fermeture, réclament l’intervention urgente du gouvernement auprès de la direction de la multinationale afin d’éviter un drame avec ses retombées catastrophiques sur le plan social et sur le domaine du textile marocain, dont le secteur est le plus pourvoyeur d’emplois au Maroc. Pour les 1.500 travailleurs qui ont diligenté une procédure judiciaire auprès du tribunal de première instance de Salé, « il est inacceptable que les multinationales s’enrichissent au Maroc et le quittent sans s’acquitter de leurs engagements envers les salariés ».
    Le secteur de l’emploi au Maroc a enregistré des taux alarmants de baisse au cours de cette année, note-t-on. La population active en chômage au Maroc a augmenté de 4,5 % au niveau national, passant de 1.090.000 chômeurs au premier trimestre 2009 à 1.139.900 au même trimestre de 2010, soit 49.000 chômeurs en plus, selon le Haut Commissariat au plan marocain (HCP) qui précise que « le taux de chômage a enregistré une importante hausse de 10% pendant le premier trimestre de l’année 2010 contre 9,6% au cours de la même période de l’année 2009 ». Par ailleurs, une dégradation marquée des exportations du secteur des textiles dont l’activité est orientée à 60 % vers l’extérieur a été constatée durant les neuf premiers mois de l’année 2010 par l’Office des changes marocain sur les indicateurs mensuels des échanges.
    Cette détérioration s’est particulièrement fait sentir du coté des vêtements confectionnés dont les exportations en valeur ont reculé de 8,5 % entre les 9 premiers mois de 2009 à 2010, ce qui représente 13,2 milliards de dirhams contre 14,4 en 2009 soit 1,2 milliard de moins (environ 144 millions de US Dollars), indique l’Office des changes. L’organisme marocain signale, par ailleurs, que l’indice de la production industrielle textile a viré au rouge ces deux dernières années s’établissant à moins 2,6% en 2008 et moins 0,9% en 2009. L’activité textile qui reste en tête des produits exportés par le Maroc avec une part de 12,5% à fin septembre 2010 contre 16,9% en 2009 soit une baisse de 4,4% connaît actuellement, selon les spécialistes, une « descente aux enfers », confirmée à chaque bilan d’étape sur les statistiques économiques et commerciales du secteur.
    Le textile qui bénéficiait pendant de longues années d’une position fort avantageuse affronte depuis l’expiration de l’accord multifibres en 2005 une rude concurrence sur le marché européen de la part de produits aux coûts très bas et de qualité en provenance de l’Europe de l’est et d’Asie. Le textile est, selon des spécialistes, révélateur du retard accumulé par le tissu productif marocain en termes de modernisation des moyens de production, de restructuration et d’intégration des filières.
    Le Midi Libre, 23/11/2010
  • Les SMS marocains, les plus chers du monde arabe

    Le Maroc arrive en tête des tarifs de communication par téléphonie mobile selon une étude du groupe de recherche jordanien « Arab Advisors Group » qui s’est intéressée aux tarifs de SMS et MMS, en prépayé et post-payé dans le monde arabe, a-t-on appris lundi à Rabat, Selon un rapport de 38 pages établi par ce groupe dans lequel il fournit une comparaison détaillée et une analyse des tarifs SMS et MMS dans la région arabe, le Maroc reste le pays où les prix des services de messagerie sont les plus élevés suivi de la Syrie et du Liban, alors qu’ils sont très bas au Yémen et en Palestine.

    La principale raison de cette cherté pourrait être l’absence de concurrence dans le royaume chérifien, trois opérateurs se partageant le marché de la téléphonie mobile : Maroc Télécom, Inwi et Meditel. Cette situation est plutôt cultivée par l’opérateur historique Maroc Telecom/Vivendi, dont les lignes sont utilisées par les deux autres, à qui il facture chèrement ses services. L’opérateur principal Maroc Télécom agit ainsi, selon les spécialistes, en toute liberté.

    Les consommateurs marocains ont pourtant tiré la sonnette d’alarme et ont même tenté d’instaurer, sans succès, une Journée sans portables en mai 2010.
    Le Midi Libre, 23 Novembre 2010
  • Les voyous du Makhzen font des ravages sur la toile

    Des sites Internet ciblés par des hackers étrangers
    Plusieurs sites Internet algériens sont la cible de pirates informatiques, ces derniers jours. Le dernier en date à avoir fait les frais est le portail « http://www.presse-dz.com » www.presse-dz.com. Ce dernier donc a été piraté par des hackers marocains. Une pratique qui prend de l‘ampleur ces derniers temps. Hier encore, le site Presse-dz n‘a pu être récupéré. Sa page d‘accueil (l‘unique accessible d‘ailleurs) affichait un drapeau marocain en sus du logo du hacker.
    Sur les forums Internet, ces pirates affichent leur fierté. Ils s‘en donnent à cœur joie en relatant leur tentative qu‘ils qualifient d‘« exploit ». Celle d‘avoir hacké également le site de l‘ambassade algérienne aux Etats-Unis. L‘attaque n‘a duré que quelques minutes avant que les informaticiens de l‘ambassade ne reprennent le dessus. En effet, selon nos informations, tout est rentré dans l‘ordre. Evidemment les « pirates » du site presse-dz s‘en sont pris à l‘Algérie pour sa position dans le conflit du Sahara occidental (envahi par le Maroc depuis 1975).
    Cette attaque n‘est d‘ailleurs pas la première. Les sites du ministère de l‘Intérieur et des Collectivité locales et de celui d‘autres institutions de l‘État ont étéégalement la cible de nombreux pirates. Ces derniers, a-t-on remarqué, affichent clairement leur origine. Et pour cause, écrivent-il, « la position de l‘Algérie et son soutien à la cause sahraouie ». Ils accusent l‘Algérie d‘être derrière les évènements du 8 novembre courant à El Ayoun occupée, capitale du Sahara occidental.

    Cela remet sur la scène le sujet de la sécurité des infrastructures informatique existantes dans le pays. La mise en place de l‘ensemble des projets initiés dans le cadre de la stratégie « e-Algérie » se voit confrontée à ces risques majeurs et qui, souvent, sont conséquents dans la mesure où les niveaux de sécurité des sites Web algériens est faible.
    Par : Massinissa Benlakehal
    Le Midi Libre, 23/11/2010
  • Sahara Occidental : Un état de siège sans précédent

    Forcing.- Au moment où les Sahraouis sont restés chez eux, les rafles des forces d’occupation marocaines sont quotidiennes et les assauts des domiciles se multiplient.

    Dans la ville d’El-Ayoun occupée, à forte concentration sahraouie, les rues des quartiers sont pratiquement vides, a indiqué hier, lundi, le ministère de l’Information sahraoui dans un communiqué.

    La ville est sous un état de siège «sans précédent», souligne le communiqué qui ajoute que le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) et le Front Polisario exigent, à cet effet, l’ouverture des territoires occupés aux observateurs étrangers et à la presse. Ils rappellent que «le Maroc a nié officiellement, pendant plus de 20 ans, l’existence des bagnes de Tazmamart, Kalaât Megouna, Agdez et tant d’autres où des dizaines de personnes ont trouvé la mort dans le secret le plus total». Le gouvernement sahraoui et le Front Polisario appellent la communauté internationale à intervenir pour que le Maroc cesse d’«exécuter son plan de nettoyage ethnique et de racisme contre la population sahraouie dans les territoires occupés». Le gouvernement et le Front Polisario renouvellent, en outre, leur appel pressant pour «la libération immédiate de tous les prisonniers, la levée de l’état de siège et l’envoi urgent d’une commission internationale indépendante pour réaliser une enquête sur les violations et crimes commis». Par ailleurs, le communiqué rappelle que les chefs de l’administration coloniale marocaine à El-Ayoun avaient déclaré dimanche aux journaux espagnols El Pais et El Mundo que «le nombre de prisonniers est de 132 personnes et que les disparus, au nombre inconnu, sont des personnes qui ont fui vers le désert de peur qu’elles soient emprisonnées». Pour le ministre sahraoui, «les déclarations des représentants du Makhzen constituent un aveu de l’ampleur de l’assaut violent contre le campement de Gdeim Izik et de la brutalité de la répression qui s’abat jusqu’à maintenant sur la population civile d’El-Ayoun».

    Le conseil des ministres sahraoui a demandé l’envoi «urgent» d’une mission internationale pour enquêter sur l’attaque par les forces d’occupation marocaines contre le camp de la liberté près de la ville d’El-Ayoun occupée et poursuivre les responsables en justice. Le gouvernement marocain tente de «mettre à profit le blocus et le temps qui passe pour effacer les traces de ses crimes à Gdeim Izik», a indiqué un communiqué du conseil dont la réunion a été présidée par M. Mohamed Abdelaziz, président de la République Arabe sahraouie démocratique (Rasd) et secrétaire général du Front Polisario. Le conseil exige des Nations unies d’assumer leur responsabilité pour mettre fin à ce génocide et au blocus qui frappe un territoire sous leur responsabilité directe.

    Info-Soir, 23/11/2010
  • L’Arabie Saoudite malade de ses rois

    La maladie du roi Abdallah (86 ans) et la santé fragile du prince héritier, également octogénaire, mettent en avant la question de la succession en Arabie Saoudite, même si les experts ne craignent pas une vacance de pouvoir.
    Le roi Abdallah a attendu le retour dans le royaume de son demi-frère, le prince héritier Sultan Ben Abdel Aziz, qui irait sur ses 85 ans et dont la santé est chancelante, pour se rendre lundi aux Etats-Unis afin de se faire soigner d’une hernie discale. Le prince héritier et ministre de la Défense, qui était en «séjour privé» au Maroc depuis fin août, a pour sa part été soigné pour un cancer en 2008 et 2009 aux Etats-Unis, selon des sources diplomatiques, et a passé plus d’un an en convalescence à l’étranger.

    Depuis la mort, en 1953, du fondateur du royaume saoudien, le roi Abdel Aziz, cinq de ses fils se sont succédé à la tête de cette puissance pétrolière. La transition s’est toujours passée en douceur, sauf en 1964, lorsque le roi Saoud a été forcé d’abdiquer au profit de son frère et prince héritier, Fayçal.

    «L’Arabie Saoudite a rarement connu d’instabilité. La famille (royale) unifie toujours ses rangs pour décider très rapidement ce qui doit être fait» en cas de décès du souverain, affirme Christopher Boucek, de la fondation Carnegie. «Il n’y aura pas de vacance de pouvoir», ajoute-t-il, soulignant que si le roi venait à décéder et que la santé du prince héritier ne lui permettait pas de lui succéder, le prince Nayef, 77 ans, ministre de l’Intérieur, est en troisième position. «Le prince Nayef a été en quelque sorte promu futur prince héritier» avec sa nomination, en mars 2009, par le roi au poste de deuxième vice-Premier ministre, explique M. Boucek. Après Nayef pourrait venir, dans l’ordre de succession, son frère Salman, gouverneur de Riyad.

    «Contrairement à toutes les craintes, les successions se sont toujours bien passées dans le royaume», estime également Olivier Da Lage, auteur de la Géopolitique de l’Arabie Saoudite. Il souligne que le roi Abdallah a formé, en décembre 2007, un comité de 35 princes de la dynastie des Al Saoud, dit «comité d’allégeance», pour gérer les affaires de succession.
    El Watan, 23/11/2010