Étiquette : 12 juin 2021

  • Algérie/ Le renouveau politique et institutionnel (Edito du Moudjahid)

    À quelques encablures du 12 juin, la tendance politique se dégage en faveur de la nouvelle Algérie de la légitimité populaire, aux antipodes de la rente politique et du diktat des partisans de la transition en alliés objectifs avec les extrémistes de tous bords éradiqués du paysage politique. Le chantage par la violence, légalement réprimée dans toutes ses manifestations, y compris à travers les atteintes au droit électoral, n’a aucune emprise sur la volonté consensuelle de privilégier le recours au choix populaire incontournable en socle des nouvelles institutions crédibles.

    En course pour une représentation fondée sur le mérite, les 17.000 candidats répartis sur 1.843 listes constituent une majorité active en phase avec les valeurs démocratiques universellement admises et totalement convaincue de la nécessité d’un changement pacifique. Cette lame de fond caractérise la campagne électorale qui, à son quatrième jour, est marquée par un engagement en faveur d’une Algérie de tous les Algériens, unie et stable. Tel est le credo d’une campagne marquée du sceau du devoir d’unité et de la participation massive au scrutin revendiquée par les représentants de la classe politique, toutes tendances confondues, et les indépendants présents en force dans une compétition loyale et concurrentielle, comme l’a souligné le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi.

    Toutes les conditions organisationnelles et réglementaires sont donc réunies pour amorcer l’ère du renouveau politique et institutionnel bannissant l’argent sale, le sectarisme et la fraude institutionnalisée en vecteur de l’autocratie et de la prédation. Voici donc venu le temps de la compétence et de l’implication de la jeunesse, longtemps vouées à la marginalisation et à la discrimination, pour enraciner la culture du mérite et de la performance, indispensable à l’heure des exigences du nouveau monde hautement concurrentiel et impitoyable pour les plus récalcitrants.

    Dans un combat décisif, le choix de l’ouverture sur le vivier des jeunes cadres universitaires et de la société civile, intégrés dans les listes électorales des partis politiques, est plus qu’une simple gageure électorale. Car le renouveau est intimement lié à la bataille managériale et de la bonne gouvernance aux mains de la nouvelle génération des bâtisseurs de l’Algérie nouvelle.

    El Moudjahid, 24 mai 2021

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  • Algérie: Espoir et avenir meilleur

    A l’heure où l’humanité tout entière est confrontée à une crise économique sans précédent découlant de la plus féroce des pandémies, le coronavirus (Covid-19), au moment précis où l’Algérie entame sa phase de redressement à travers une certitude politique inédite à satisfaire aux exigences du peuple pour le changement et son impact sur la vie de la nation, l’accompagnement du réveil populaire après deux décennies de suite de marginalisation démocratique. C’est encore le soutien et la protection de l’ANP depuis le début de la crise qui est de mise pour accompagner avec davantage de détermination le peuple pour faire émerger la nouvelle République, au moment même où la campagne électorale des législatives est entamée, voilà encore des parties étrangères et des médias à la solde qui se fourrent le nez dans les affaires internes du pays, qui se permettent des attaques une fois de plus contre le peuple algérien et ses institutions démocratiques, sur la base d’accusations « misérables et fausses ». Un exceptionnalisme pervers
    qui cible l’Algérie pour des desseins géopolitiques inavoués et répondant à un certain agenda visant la déstabilisation de la région et mettant en avant un vouloir pressant de dislocation de la société algérienne et les attaques répétées contre la démarche volontariste des pouvoirs publics à moraliser la vie publique et politique.

    Le commun des citoyens aura compris de lui-même en suivant cette conspiration contre le pays qu’il ne s’agit pas de l’appréciation propre d’une partie mais d’une  » dictée  » qui est soufflée et reçue dans le but d’être à l’affut des moindres initiatives louables des institutions de la République, l’institution militaire en singulier.

    Le Haut commandement de l’ANP a de tout temps mis en garde contre les ennemis de la Nation, rappelant à chaque occasion avec force détail que  » l’Algérie a des ennemis, qui la guettent, font douter de ses réalisations et tentent de saisir toute opportunité pour bondir contre elle ce n’est guère par spéculation démagogique où exagération mais, c’est bel et bien une réalité visible que nul ne peut ignorer, hormis un ingrat flagorneur « .

    Ces derniers temps, les aboiements se sont intensifiés à travers des attaques et des tribunes subversives contre la stabilité retrouvée de l’Algérie, contre la cohésion nationale, contre les élections législatives du 12 juin prochain, contre les institutions républicaines de l’Etat et par conséquent contre la Patrie elle-même dans l’unique but de provoquer un climat socio-politique délétère, malsain et pour certain de tenter de dévier le Hirak originel vers une désobéissance civile aux conséquences graves et dont les commanditaires se trouvent ailleurs mais présents en Algérie à travers des aventuriers prêts à tout… Il y a aussi les réseaux sociaux, la chaîne de télévision El-Magharibya qui sont devenus un  » foyer  » pour beaucoup de traîtres et quelques ignorants qui déforment les faits, créant des mensonges, fabriquant des scénarios et s’attaquant, sans aucune raison, à toute initiative et aux bonnes intentions émises par l’Etat.

    Des individus, des opportunistes parasitaires qui agissent sous la devise travestie de  » l’action des droits de l’Homme « , vivant outre-mer et à l’intérieur du pays, prétendant détenir des solutions à tous les problèmes et les dilemmes et avoir raison sur tout. Ces individus ont fermé les yeux sur toutes les mesures prises par l’Etat algérien dans plusieurs domaines, préférant jouer aux  » aveugles  » et opter pour la politique de l’Autruche. Ces mesures étant prises dans l’intérêt du peuple ont obtenu ainsi la pleine adhésion de ce même peuple, ouvrant ainsi les portes de l’espoir et d’un avenir meilleur.
    B. C.

    Le Maghreb, 24 mai 2021

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  • Algérie : Les législatives 2021 à l’aune d’une nouvelle carte politique

    Sans conteste, l’échéance électorale pour le renouvellement de l’APN, prévu le 12 juin 2021, promet de lever une nouvelle configuration du paysage politique.

    Principalement, l’aspect inédit réside dans la profusion des listes indépendantes, puisées dans le vivier de la société civile.

    Mais pas seulement. Les partis traditionnellement incontournables, à l’instar du FLN et du RND, et même s’ils s’engagent dans la course, n’en n’affichent pas moins profil bas, compte tenu des gros boulets qu’ils trainent à la patte.
    Le reste, tel le FFS et le RCD, a opté pour le boycott, soit par une stratégie de fond, soit par de petits calculs ; le système des quotas semblant banni.

    Au-delà, bon nombre de formations ont littéralement disparu des radars. En tête, le Mouvement Populaire Algérien de l’ancien ministre du Commerce sous Bouteflika, Benyounes Amara.

    Ce cas précis ne manque pas d’attiser la curiosité. De troisième force politique lors de la dernière mandature en date sous Bouteflika, il a été, à priori, réduit en cendres. La disgrâce traduite par l’incarcération de son leader pour des faits de corruption tiendrait-elle comme explication ?

    D’évidence, non car des partis comme TAJ, le FLN ou encore le RND qui ont eu à connaitre les mêmes infortunes sont présents sur la scène, bon gré, mal gré.

    En vérité, c’est l’assurance perdue de bénéficier du fameux système des quotas contre l’allégeance voilée ou en plein jour au pouvoir en place, de formations sans réel ancrage populaire dans le fond et qui a dicté les postures hérissées d’aujourd’hui du parti des Benyounes, Belkacem Sahli e autre Naima Salhi.

    A présent que les dès sont jetés, il serait, par ailleurs, utile de s’interroger sur la volonté réel de changement dans les pratiques, us et coutumes politiques des formations rescapées de la purge naturelle qui s’est opérée.

    Surtout, quelle sera leur attitude à l’Hémicycle à l’égard des jeunes loups sans l’inexpérience politique desquels on spécule d’ores et déjà.

    Au demeurant et pour peu que les indépendants émergent avec force, l’on aura droit à un véritable ‘’melting- pot’’ à l’APN et dont on ne peut anticiper, pour l’heure, les conséquences.

    A.K.

    Algeria Times, 22 mai 2021

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  • Algérie : de nouveaux visages pour les élections législatives

    Législatives du 12 juin : L’émergence de nouveaux visages de la politique évoquée par les journaux paraissant dans l’est du pays

    La plupart des journaux paraissant samedi dans l’est du pays ont consacré plusieurs pages pour relayer les meetings et rassemblements de la campagne électorale en prévision des législatives du 12 juin prochain, mettant l’accent notamment sur « l’émergence de nouveaux visages de la politique ».

    Le quotidien public d’expression arabe En-nasr a ainsi mis en exergue à la Une « l’émergence de nouveaux visages dans la campagne électorale », relevant que celle-ci a mis en avant de nouveaux visages que les citoyens découvrent à travers l’affichage des premières listes de candidats. L’article abonde dans le même sens et détaille que des jeunes femmes et hommes ont fait leur apparition sur la scène politique, en tête aussi bien des listes indépendantes que celles de partis politiques, soulignant en outre « l’éclipse pour la première fois des têtes qui revenaient à chaque échéance électorale ».

    Le même quotidien a abordé, également, « le travail de proximité dominant le premier jour de la campagne électorale à Constantine », relevant l’organisation de sorties sur le terrain en ce début de campagne électorale. Le même article fait état aussi de « réseaux sociaux pris d’assaut par la majorité des listes en lice » qui y publient des photos et des informations sur leurs candidats. Le quotidien En-nasr a consacré, dans le même sillage, dans ses pages 4, 5 et 6 de l’édition de samedi pour répercuter les meetings de la campagne électorale, tenus jeudi et vendredi derniers dans les wilayas de l’Est du pays en particulier, animés par les responsables de plusieurs partis politiques, tels que le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, depuis Bordj Bou Arreridj, Sétif et Oum El Bouaghi et le Président du Mouvement El Bina El Watani, Abdelkader Bengrina, depuis Constantine.

    Les échos de la campagne électorale en prévision des législatives du 12 juin prochain ont également été relayés par le quotidien d’expression française « Seybouse Times », édité à Annaba. Cette publication a rapporté « l’appel à une participation massive aux élections pour le changement », relevant que « les animateurs de la première journée de la campagne électorale ont exhorté les citoyens à voter massivement pour contribuer au succès du scrutin et consacrer le changement souhaité qui préserverait la stabilité et l’unité nationale ». Le journal a également relayé les déclarations les plus importantes de certains responsables de partis politiques au premier jour de la campagne électorale. De son côté, le quotidien d’expression française « L’Est Républicain », édité à Annaba, a mis en exergue le lancement de la campagne électorale des législatives du 12 juin prochain, indiquant en page 3, que les partis politiques participant à ce rendez-vous électoral ont entamé « la bataille électorale », et publié l’agenda du troisième jour de la campagne électorale.

    Kamel Ben

    Le Maghreb, 23 mai 2021

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  • Algérie/ Législatives du 12 juin: Ennahda mise sur les jeunes pour « opérer un changement positif »

    TEBESSA – Le membre du Conseil consultatif (Madjlis Echoura) du Mouvement Ennahda, Smail Nadjeh, a affirmé vendredi depuis la commune de Bekkaria (Tébessa) que sa formation politique mise sur les jeunes pour voter « massivement » le 12 juin prochain et relever le défi pour « opérer un changement positif ».

    Animant une rencontre de proximité sur une place publique de cette même commune, dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin prochain, l’intervenant a considéré que cette prochaine échéance électorale constitue « une autre opportunité pour bâtir la nouvelle Algérie », en misant, dit-il, sur « les jeunes pour se rendre aux urnes et choisir avec responsabilité leurs représentants à l’Assemblée populaire nationale ».

    Et d’enchainer : « Le vote, le 12 juin prochain, revêt une importance considérable en ce sens qu’il permettra de mettre fin aux anciennes pratiques, comme la fraude et le fait de privilégier certains partis au détriment d’autres ».

    Débattant avec des citoyens, M. Nadjeh a assuré que le Mouvement Ennahda a choisi minutieusement ses candidats, dont la majorité sont des jeunes, ajoutant que cette formation politique a veillé à impliquer des jeunes responsables et instruits dans la course aux législatives et briguer des sièges au sein de la future Assemblée populaire nationale.

    L’intervenant a motivé ce choix « judicieux » par le souci de « permettre aux jeunes de contribuer à l’édification de la nouvelle Algérie qui s’appuie notamment sur le principe de l’égalité des chances au profit de personnes intègres et sérieuses, et le changement des anciennes mentalités ».

    A la fin de son intervention, M. Nadjeh a invité les citoyens à se diriger massivement vers les urnes le 12 juin prochain et choisir leurs représentants en toute liberté et responsabilité.

    APS, 22 mai 2021

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  • Algérie/ Mobilisation pour les prochaines élections: Evitons la rupture !

    Une semaine riche en événements mais surtout embrouillée de réactions négatives, de ressentiments de la part de l’opinion publique nationale, que vient de vivre le pays. Le débat est à son comble : pourquoi tant de ministres se laissent entraîner dans des démarches et autres déclarations, à la limite de la provocation d’une population stressée depuis un an par le confinement dû à la pandémie, et notamment sous pression quotidienne des facteurs économiques qui ne cessent de s’accentuer ? Entre un ministère de la Culture qui hésite et se rétracte et un ministère de la Pêche qui pèche par excès de «pédagogie» pour tomber dans le «farfelu», vient s’ajouter un ministère de l’Industrie, après avoir plombé une loi sur l’importation de véhicules touristiques de moins de trois ans, adoptée par l’Assemblée populaire nationale, qui dénie le droit aux Algériens de connaitre les noms des concessionnaires retenus pour l’importation de voitures neuves !

    A cette palette aux couleurs sombres, l’entreprise étatique Sonelgaz revendique ses dus et menace tous ceux qui n’ont pas honoré leurs factures de coupure, pure et simple, de ses prestations de fournir le courant électrique. Selon une logique économique, ladite entreprise est dans son droit le plus absolu, mais dans le contexte sociopolitique actuel, et surtout dans le sillage du discours du président de la République qui réitère, à chaque occasion, qu’une certaine protection du citoyen devrait être observée vu les paramètres actuels, le fournisseur national en gaz et électricité s’est précipité en mettant en avant sa requête en plein hiver. Pour preuve, le ministre de l’Energie s’interfère en personne pour mettre le holà et agit en «homme politique» en gelant les prétentions économiques de la Sonelgaz.

    En somme, c’est toute cette mixture de démarches hasardeuses avec des discours provocateurs qui commence à inquiéter le plus compréhensif des citoyens. Or, ce n’est pas dans un environnement pareil qu’on pourrait consolider le fameux «Front intérieur», invoqué et souhaité par le discours politique officiel. L’analyse indulgente peut s’aventurer en avançant que ce climat empreint de maladresses vient suite au constat affiché publiquement par le président de la République qui avait déclaré avant son départ, quant au bilan du gouvernement, que dans l’ensemble «fiha wa aaliha», en d’autres termes, c’est «mi-figue, mi-raisin», un mélange de satisfaction et de mécontentement. Et c’est sans doute ce volet de mécontentement qui aurait semé une sorte de panique au sein de l’exécutif, le poussant à l’action précipitée et une animation en mal de synchronisation.

    Toutefois, au regard des échéances politiques programmées à court terme, les élections locales et législatives en tête de liste, la démarche de tout membre du gouvernement est appelée à être plus sereine, pleine de conviction susceptible de rapprocher davantage le citoyen de ses gouvernants au lieu d’alimenter sa rupture avec la chose politique. Le pays ne peut se permettre une autre démobilisation de ses citoyens comme il l’a vécu lors du dernier référendum sur la Constitution. La mobilisation pour les prochaines élections commence aujourd’hui.

    Le Jour d’Algérie, 20 mai 2021

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  • Algérie/Une compétition loyale et démocratique

    Le rendez-vous du 12 juin ne saurait être perçu sous de meilleurs auspices que cela. Le satisfecit du Haut Conseil de Sécurité, réuni à la veille du lancement de la campagne électorale, sous la présidence de M. Abdelmadjid Tebboune, atteste du déroulement régulier du scrutin et de sa transparence assurés par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), totalement ouverte à une coordination avec les représentants des partis politiques et des indépendants, et à l’encadrement des citoyens de l’opération électorale par le bais de la plate-forme numérique «Hofad Amana».

    Toutes les conditions, en matière d’organisation, de surveillance et de contrôle des sources de financement, sont réunies pour garantir une expression libre et souveraine du peuple pour être maître de son destin. «Vous attendez que l’Autorité soit le soutien technique et organisationnel suffisant pour vous et nous attendons de vous que cette étape sensible exige l’attachement aux règles de la concurrence loyale, honorable et démocratique par un véritable dévouement à l’Algérie qui se reflète dans l’image du nouveau parlement», a affirmé le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, lors du tirage au sort des numéros d’identification des partis et des candidats.

    Le basculement dans une véritable démocratie passe par la fin de tous les privilèges indus hérités du régime des quotas, de la fraude électorale et de la corruption. Il dicte le retour au choix populaire inaliénable altéré par les adeptes de la transition de toutes les incertitudes et les apôtres de la violence éradiquée du paysage politique. L’inscription sur la liste des organisations terroristes des mouvements dits Rachad et MAK, coupable d’actes hostiles et subversifs dénoncés par le HCS, participe d’une volonté de sécurisation du processus électoral soumis aux normes juridiques pour garantir la protection du droit de vote et la répression des tentatives de destruction ou d’enlèvement des urnes constatées par le passé.

    La compétition à chances égales peut commencer entre les représentants des 1.483 listes (837 indépendants et 646 issues des partis politiques) validées par la commission d’examen des dossiers de candidature. Elle est marquée par la confirmation par le HCS de la décision d’ouverture des frontières, à l’exception des frontières terrestres, sauf en cas de nécessité. Cette bonne nouvelle, accueillie avec un grand soulagement par la communauté algérienne établie à l’étranger et saluée comme il se doit par les spécialistes plaidant pour la prudence et un regain de vigilance, exprime l’attachement de la nouvelle Algérie aux droits des citoyens où qu’ils se trouvent.

    L’Algérie de tous les Algériens se fonde sur la participation de toutes les forces patriotiques à l’édification des institutions élues et représentatives du choix libre du peuple. À la faveur de la présidentielle incontestée et incontestable, et de l’amendement de la Constitution, les législatives de toutes les attentes, caractérisées par la volonté de dialogue politique et l’implication citoyenne, contribueront au renouveau démocratique fortement attendu.

    El Moudjahid, 20 mai 2021

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  • Algérie: Partisans et indépendants en course contre la montre à partir de demain

    Pas moins de 24.392.438 électeurs seront appelés aux urnes à travers les 58 wilayas du pays et à l’étranger le 12 juin prochain pour élire les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), dont la campagne électorale aura lieu du 20 mai au 8 juin 2021, selon le calendrier électoral établi par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Près de 1500 listes électorales sont en lice pour animer une campagne électorale sans argent sale et sans affairistes à l’affût de strapontins leur permettant une immunité parlementaire pour se protéger des suites judiciaires comme c’était coutumier durant les mandats précédents.

    Selon le dernier numéro du Journal Officiel paru le 16 mars 2021 et sur ordonnance du président de la République, il a été décidé de réduire le nombre de sièges au niveau de la chambre Basse du Parlement de 462 à 407 sièges, soit 55 de moins. Les dix wilayas nouvellement créées auront droit, elles, à trois (3) sièges chacune au sein de l’APN. Etat et candidats seront à l’épreuve du terrain donc à partir de jeudi 20 mai. Un terrain semé de peur de la pandémie et le respect des mesures barrières contre le coronavirus qui s’imposent.

    1483 listes en course vers l’APN

    Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi a annoncé que 1483 listes ont été acceptées sans réserve pour prendre part aux élections législatives prévues le 12 juin prochain dont 646 listes présentées au titre d’un parti politique et 837 listes indépendantes. Selon M. Charfi a récemment précisé que « l’ANIE a réceptionné 4900 listes ayant exprimé leur intention de prendre part aux législatives du 12 juin prochain et ayant retiré les formulaires de candidature ». Et seulement 2490 ont été déposées dont 1237 présentées au titre d’un parti politique et 1253 listes indépendantes sur un nombre total était de 25416, dont 12854 dossiers déposés par des partis politiques et 12562 dossiers déposés par des indépendants.

    Des listes admises sans réserve, d’autres rejetées pour causes

    1483 listes ont été acceptées « sans réserve » pour prendre part aux élections législatives dont nombre de listes acceptées mais qui incluent en leur sein un candidat rejeté a atteint 898 listes. A signaler qu’entre autres causes de rejet, il y a la condition d’âge (89 listes rejetées), la non inscription sur les listes électorales (129 candidats), ainsi que la situation vis-à-vis de l’administration fiscale (72 cas) et du Service national (62 cas), la présence de plus de deux personnes sur une même liste ayant des liens de parenté (7 cas) et l’occupation d’une fonction ne permettant pas de se porter candidat (3 cas). Outre des cas de figures cités dans la loi électorales, il y a eu rejet des listes de candidature dont les candidats étaient liées aux milieux suspects de l’argent et des affaires (1199 listes rejetées), aux personnes condamnées à des peines privatives de liberté (281 listes) et au manque de documents requis (410 listes). Pour ce qui est des dossiers rejetés définitivement, l’Autorité a comptabilisé à dimanche midi 297 listes. Les causes du rejet sont liées au non-respect de l’âge (47 cas), du niveau universitaire (6 cas) du nombre de formulaires (162 cas) en sus du non-respect de la parité.

    Une montagne de recours

    Concernant les recours déposés auprès des tribunaux administratifs, ils ont atteint 847 dont 450 déposés par des partis politiques et 397 émanant de candidats indépendants. Notons que 18 partis politiques sont en lice pour briguer des sièges à la nouvelle Assemblée. Le délai de dépôt de ces dossiers auprès de l’ANIE avait pris fin le 27 avril, avant d’être prorogé de cinq jours à la demande de l’ANIE, après consultation du Conseil de l’Etat et du Conseil constitutionnel et avis du Conseil des ministres. Conformément aux conditions à remplir, l’ANIE avait rappelé que « les listes des candidats présentées au titre d’un parti politique doivent être appuyées par, au moins, vingt-cinq mille (25.000) signatures individuelles d’électeurs inscrits sur les listes électorales ». Ces signatures doivent être recueillies à travers 23 wilayas dont le nombre de signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à trois cent (300) signatures. Pour les listes indépendantes, l’article 36 de la loi organique stipule que chaque liste doit être appuyée, pour chaque siège à pourvoir, par au moins 100 signatures des électeurs de la circonscription électorale. Pour les circonscriptions électorales à l’étranger, la liste de candidats est présentée « soit au titre d’un ou de plusieurs partis politiques, soit au titre d’une liste indépendante appuyée d’au moins 200 signatures pour chaque siège à pourvoir parmi les électeurs de la circonscription électorale concernée.

    Malika R.

    Le Maghreb, 20 mai 2021

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  • L’impossible rêve turc des partis islamistes algériens

    DIA-20 mai 2021: Les partis islamistes algériens ambitionnent de connaitre le même destin que le Parti de la justice et du développement ou l’AKP de Recep Tayyip Erdogan, l’actuel président turc. Une ambition qui s’est davantage aiguisée à l’occasion des élections législatives du 12 juin prochain.

    Le rêve turc des partis islamistes algériens passe par une victoire aux prochaines législatives. Or, il n’y a aucune comparaison entre les leaders des partis islamistes algériens avec Erdogan.

    Ce dernier est un militant au sens propre du terme dans la mesure où il était dans l’opposition avant d’accéder au pouvoir. Mieux encore, il a bénéficie de la légitimité populaire puisqu’il a été élu haut la main.

    Quand les occidentaux avaient tenté de le renverser en fomentant un coup d’Etat, le peuple turc est sorti dans la rue pour manifester son soutien à Erdogan. Ce n’est pas le cas des partis islamistes algériens qui se proclament de l’opposition, alors qu’ils bénéficient des subventions d l’Etat. Une opposition au service du Pouvoir pour ainsi dire quand on sait que les partis islamistes ont toujours vécu à l’ombre du Pouvoir.

    Pour preuve, les leaders de ces partis n’osent pas manifester auprès du peuple à l’occasion des marches du Hirak. Les présidents et chefs des partis islamistes ont été chassés du Hirak par les manifestants et ce ne sont pas Abderrezak Makri ou encore Aboudjerra Soltani (MSP) qui vont avancer le contraire, eux qui ont été malmenés lors de leurs tentatives de participer aux marches !

    En ce sens, la candidature rejetée de la fille de Makri ou la ruée des enfants de Soltani et Bengrina à se porter candidats aux législatives porte un coup à la crédibilité, si crédibilité il y a, de ces partis qui s’illusionnent s’inspirer de l’exemple turc. On serait tenté de parler de mirage au lieu de rêve.

    Amir Hani

    DIA, 20 mai 2021

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  • Algérie/ La nouvelle génération de politiques

    A quelques jours du début de la campagne électorale, les milliers de candidats aux élections législatives ont un rendez-vous difficile avec la société, en raison de la double crise sanitaire et économique que vit le pays. Il faut dire que les craintes que peuvent avoir ces candidats ne sont pas totalement fondées. Pour preuve, on ne parle presque pas de mouvements sociaux. Le Hirak hebdomadaire a focalisé, pendant longtemps, toutes les attentions et relégué au second plan les autres revendications socioprofessionnelles. Mais ne nous trempons pas, le jeudi 20 mai, jour J par excellence, qui va coïncider, cette année avec l’ouverture de la campagne électorale pour les première élections législatives de la nouvelle Algérie, a toutes les chances de passer quasi inaperçu. Habituellement les débuts de campagnes sont poussifs et il n’y a pas de raison que celle-ci fasse exception. Mais l’enjeu n’en n’est pas moins important pour les candidats qui, dans leur majorité sont novices en politique. Une première expérience qui les édifiera pour les prochains rendez-vous électoraux.

    Ce qui peut, aujourd’hui susciter un espoir, c’est justement cette «immaturité» électorale de la majorité des prétendants à un poste de député. Il faut dire qu’avant ces élections précisément, toutes les tentatives de construire une alternative sérieuse ont buté devant l’égoïsme des uns et les calculs politiciens des autres. Le regard neuf des «novices» en politique, peut amener un souffle nouveau susceptible de dépoussiérer la scène publique en Algérie. Il faut dire qu’avant l’avènement de la nouvelle Algérie, la société voyait la politique comme un mirage irréel.

    Une question s’impose : a qui la faute ? Et bien à notre classe politique nationale, quelque peu différente de ce qui se fait de part le monde en la matière. Elle a ceci d’exceptionnelle, est que pendant des dizaines d’années, elle était obnubilée par le pouvoir. Celui-ci a toujours exercé une attirance, il faut bien le dire, problématique, à l’endroit des partis et de leurs cadres. Que l’on soit dans la majorité ou dans l’opposition, la seule chose qui valait était d’abord le pouvoir. Le citoyen et son bien être étaient accessoires. Il reste que dans cette campagne, ce n’est pas le personnel politique d’avant. Les nouvelles élites devraient être mues par la volonté de dires aux Algériens les vérités qu’ils estiment nécessaires, histoire de se prouver à eux-mêmes leur indépendance vis-à-vis du pouvoir.

    La démocratie finira par devenir la règle, puisqu’il est clair que la classe politique n’en restera pas au niveau qui est le sien.

    Nabil G.

    Ouest Tribune, 18 mai 2021

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