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  • Les défis du processus de développement économique et social

    Les défis du processus de développement économique et social – Algérie, économie, Abdelmadjid Tebboune,

    Les défis du processus de développement économique et social sont grandioses et s’ils sont atteints à moyen et long termes, conduiront le pays vers le chemin de la transformation structurelle de son économie. Une place de fierté parmi les nations mondiales en tête du progrès économique. Dans cette voie, la tenue de la Conférence nationale sur la relance industrielle dont le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a ouvert les travaux, situe les perspectives et planifie les actions à engager pour la prochaine étape. Ainsi, dans la continuité de la mise en œuvre du volet économique du programme présidentiel, ces assises vont à leur tour, procéder à une évaluation objective et complète du processus économique à l’effet d’une part de faire ressortir les points forts et les points faibles et d’autre part, tracer les perspectives du développement futur à la lumière des contraintes et des exigences révélées par la présente conjoncture.

    Une telle action d’ensemble a trouvé son assise et son expression dans l’allocution d’ouverture des travaux de la Conférence prononcée par le chef de l’Etat tendant principalement à l’action globale d’évaluation et d’esquisse des perspectives de développement industriel à moyen et long termes.

    Le président a présenté un état des lieux du secteur industriel en Algérie, en retraçant les différentes étapes, la première étant la surindustrialisation, notamment pour l’industrie lourde comme la métallurgie, le textile et la pétrochimie « , a-t-il indiqué précisant qu’  » il n’en reste que peu de ces industries en raison des crises financière, politique et sécuritaire « . Et d’ajouter :  » après l’aisance financière atteinte dans le pays, le secteur a amorcé la phase de  » la fausse industrialisation, assimilée de façon caricaturale au gonflage des pneus et au détournement d’argent vers l’étranger sous plusieurs appellations, outre l’assemblage au lieu de la fabrication « .  » L’état actuel de l’industrie nationale n’est pas une fatalité mais une réalité, même si certains aspects sont difficiles à appréhender et à maîtriser, il reste cependant possible de redresser la situation en prenant urgemment les mesures nécessaires pour éradiquer la corruption et mettre fin à la dilapidation de l’argent public « , a souligné le président Tebboune.

     » Maintenant que la justice a tranché, nous nous remettons à la construction d’une véritable industrie de bases rationnelles au service de l’intérêt national comme un des vecteurs du développement global « .

    L’un des stimulants et non le moindre de la relance industrielle, est que les énormes bénéfices sociaux et économiques seront un attrait et un grand impact pour la société algérienne. Et ce n’est pas un hasard dans son allocution si le chef de l’Etat a donné tant d’importance à cette relance industrielle. Il a mis l’accent sur la nécessité d’augmenter la contribution de l’industrie au PIB de 10 à15 % pour un véritable décollage du secteur. Selon lui, il est possible d’atteindre le taux de 10 % au PIB avec des efforts raisonnables, néanmoins si nous voulons opérer une révolution industrielle, il faut atteindre un taux de 15 % « , a-t-il souligné.

    Certains pays européens industrialisés dont les industries enregistraient une part de contribution de plus de 20 % à leurs PIB, enregistrent actuellement des taux entre 11 et 12 %, et de ce fait, les efforts qui seront consentis en Algérie pour développer l’industrie permettront d’atteindre des moyennes dépassant ces pays, a fait remarquer monsieur Tebboune.

    Une augmentation de cette contribution réduira également les importations industrielles, explique encore le Président, soulignant l’obligation d’appliquer rigoureusement les instructions liées à l’interdiction d’importer des produits fabriqués localement afin de protéger la production nationale.

    A. Z.

    Reverse-engineering Un outil « très approprié » à la relance économique

    Le reverse-engineering est un outil « très approprié » pour une véritable relance industrielle nationale, a indiqué dimanche à Alger, le président-directeur général de l’Université industrielle, Ghrieb Sifi. « Il y a quelque chose de très important à lancer en urgence, pour une véritable relance industrielle et pour libérer les initiatives, c’est le reverse-engineering, qui en est un outil très approprié », a déclaré M. Sifi à la Radio algérienne à propos des nouvelles mesures à prendre pour la relance de l’industrie nationale.

    Le reverse-engineering est un procédé consistant à maîtriser le fonctionnement d’une machine fabriquée à l’étranger en vue d’en réaliser une semblable en tous points de vue à l’échelle locale. Parmi les autres mesures nécessaires à la relance industrielle, l’orateur a cité, notamment, la numérisation qu’il qualifie de « clé efficace » pour « bannir les pratiques bureaucratiques, garantir une transparence dans la gestion du foncier industriel et assurer un traitement rapide des demandes d’investissement ».

    « Le foncier industriel existe déjà. Il suffit de réajuster les méthodes et procédures d’attribution des terrains aux investisseurs. Il faut aussi lever toutes les contraintes bureaucratiques par l’allègement des dossiers à déposer, et répondre d’une manière rapide. Il y a lieu aussi d’assurer une stabilité juridique en la matière et de simplifier les textes de lois », a indiqué M. Sifi sur les moyens à déployer pour rattraper le gap industriel.Il a mis en exergue, l’importance, d’une stratégie multisectorielle pour faciliter l’investissement.

    Oma A.

    Lemaghreb.dz, 06/12/2021

    #Algérie #Economie #Abdelmadjid_Tebboune #Développement

  • L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël

    L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël

    L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël – Palestine, Mahmoud Abbas, Abdelmadjid Tebboune,

    Elle déroule le tapis rouge à Mahmoud Abbas quand Israël parade à Rabat
    Alger contre-attaque
    L’Algérie compte faire de la cause palestinienne l’ordre du jour central du sommet de la Ligue arabe prévu au mois de mars prochain à Alger.

    Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est arrivé, hier, à Alger, pour une visite de 3 jours. Mahmoud Abbas a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en présence du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du président de l’APN, Brahim Boughali, du président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, du Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, du général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP et de membres du gouvernement.

    Après avoir écouté les hymnes nationaux des deux pays, les présidents ont passé en revue un détachement de la Garde républicaine qui leur a rendu les honneurs. Au salon d’honneur, l’accueil a été effectué en présence de membres des gouvernements des deux pays, ainsi que de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie. Intervenant dans un contexte particulier, cette visite revêt plusieurs sens. En déroulant le tapis rouge au président de l’Autorité palestinienne, l’Algérie a tenu à rappeler au monde son soutien indéfectible à la cause palestinienne. «Nous recevrons le président palestinien Mahmoud Abbas (…) pour confirmer nos positions historiques en faveur de la cause palestinienne», affirmait Ramtane Lamamra dans les colonnes du journal palestinien, basé à Londres. Un message envoyé à certains pays arabes qui ont trahi la cause palestinienne, préférant s’arc-bouter devant l’entité sioniste.

    En effet cette visite, ô combien symbolique, intervient dans la foulée de la normalisation des relations de pays arabes avec celles de l’entité sioniste, à l’instar de Bahreïn, des Emirats arabes unis, de la Jordanie et, notamment du voisin de l’Ouest. Des pays, pourtant signataires du plan de paix du prince héritier saoudien Abdallah, qui proposait l’établissement de «relations normales» avec l’Etat hébreu, en échange du retrait israélien des territoires arabes occupés depuis 1967.

    Une initiative de paix arabe à laquelle le chef de l’Etat a renouvelé l’attachement de l’Algérie. Une initiative basée sur «le principe du retrait total de l’ensemble des territoires arabes occupés en contrepartie d’une paix, dans le cadre de la légalité internationale et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 242 et 338». Un plan de paix approuvé, alors, par la Ligue arabe lors du sommet de Beyrouth (Liban). Mais que d’eau, et surtout de sang, a coulé, depuis, sous les ponts.

    Le Maroc, loin de se contenter de tourner le dos à la cause palestinienne, a même signé un «pacte de défense» avec Tel-Aviv. Une fenêtre pour l’entité sioniste, dont l’ambition est de transposer le conflit du Moyen-Orient, en Afrique du Nord. Une normalisation à sens unique. Aucune plus-value pour ces pays. Il est évident que pour ces monarchies, la question palestinienne n’est plus au centre de leurs préoccupations, ce qui est loin d’être le cas de l’Algérie qui compte faire de la cause palestinienne l’ordre du jour central du sommet de la Ligue arabe, prévu au mois de mars prochain à Alger.

    « Les autorités algériennes veulent faire de la cause palestinienne le point central de l’ordre du jour. Ils veulent aussi connaître les attentes de la Palestine, lors de ces préparatifs», a révélé le chef de la diplomatie de l’Autorité palestinienne, Riyad Al-Maliki. Autre point important de la visite: la mise en place d’une stratégie, la coordination et la répartition des rôles entre l’Algérie et la Palestine, afin de réussir à empêcher Israël d’adhérer à l’Union africaine, en tant qu’observateur lors du sommet africain prévu au mois de février 2022. D’autres questions d’intérêt commun et le renforcement des relations bilatérales seront abordés par les deux présidents.

    Après sa visite en Algérie, le président Abbas, qui a exclu le Maroc de sa mini-tournée maghrébine, se rendra en Tunisie où il s’entretiendra avec le président Kaïs Saïed.

    Smaïl ROUHA

    L’Expression, 06/12/2021

    L’estocade

    Au moment où Rabat accueille en fanfare le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, l’Algérie déroule le tapis rouge au président palestinien Mahmoud Abbas pour confirmer ses positions historiques en faveur de la cause palestinienne. Une belle manière pour l’Algérie de porter l’estocade au royaume marocain qui fait parader sur son territoire le fossoyeur de la Palestine. Une occasion aussi de réaffirmer cette solidarité manifeste avec le peuple palestinien et souligner que cette cause est toujours élevée au rang de priorité nationale.
    Au moment où les tensions culminent avec l’Algérie, que les faucons du Makhzen prennent option et signent un traité de coopération militaire avec Israël. Par cette nouvelle escalade, le Maroc ne cache plus ses intentions bellicistes et devient, de fait, une véritable menace pour la sécurité et la stabilité de toute l’Afrique du Nord et de la région sahélienne. Car l’arrivée de l’entité sioniste au Maghreb est perçue par les observateurs de la sécurité régionale non pas comme une transposition, mais une extension de la crise du Moyen-Orient vers l’Afrique du Nord.

    Pour les faucons de Rabat, le conflit est une option pour contrer Alger, une des dernières forteresses qui refuse de céder devant l’entité sioniste. Rompant avec un boycott de plusieurs décennies, les pays de la Ligue arabe se bousculent au portillon de Tel-Aviv à la faveur des accords Abraham signés le 15 septembre 2020 sous la houlette des États-Unis. Le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Soudan ont été les signataires de ces accords pour reconnaître officiellement Israël après l’Égypte (1979) et la Jordanie (1994).

    Dans tous ces pays, c’est le Maroc qui a été trop loin jusqu’à permettre à l’ennemi historique, Israël d’attaquer à partir du territoire marocain, le voisin algérien. Une première depuis 1948! Un comportement qui ne peut générer que davantage de tensions et d’instabilité dans la région. La normalisation n’est pas un simple acte qui tient à des accords folkloriques. C’est un rapprochement solide que sous-tendent de grands enjeux géostratégiques, d’immenses intérêts financiers et des objectifs militaires précis.

    L’Algérie qui alertait sur les dangers de cette normalisation a déjà anticipé sur ses conséquences. Pour certains, le dossier palestinien est toujours renvoyé au lendemain, pour d’autres il est érigé au rang du sacré. Pour certains, la seule préoccupation est d’abord et avant tout de contrer l’influence iranienne dans la région, fut-ce au prix d’une alliance avec l’entité sioniste. Pour d’autres c’est une question d’injustice commise à l’endroit de tout un peuple avec une complicité internationale flagrante et sans cesse recommencée. À chacun ses principes.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 06/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Palestine #Mahmoud_Abbas #Normalisation

  • L’Algérie, la France, le Maroc et la situation régionale

    L’Algérie, la France, le Maroc et la situation régionale

    L’Algérie, la France, le Maroc et la situation régionale – Abdelmadjid Tebboune, Makhzen,

    La dernière rencontre de Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec les médias nationaux a suscité l’intérêt des milieux régionaux et internationaux, non parce qu’elle est porteuse d’importants messages mais en raison de la clarté et de la rigueur par lesquelles les positions de l’Etat algérien ont été exprimées, notamment à l’adresse des intrigants et des comploteurs.

    Les réponses du Président de la République aux questions des journalistes ont été marquées par la précision et la transparence, dans un cadre répondant à l’ampleur des défis internes et des menaces extérieures, tout comme elles ont dévoilé une vision anticipée et prospective face à l’évolution des événements.

    A l’issue de cette rencontre, les observateur auront relevé l’impact incontestable qu’elle a laissé auprès de nos ennemis et la panique qui s’est emparée de leurs mercenaires parmi les traîtres, conscients de la teneur de chaque mot prononcé et pesé par le président de la République, à travers lesquels il a voulu lever le voile sur les orientations stratégiques de l’Algérie, en réponse à l’évolution de la situation.

    Ces nouvelles orientations ont reflété les aspirations et les ambitions du peuple algérien, loin des slogans et de la langue de bois. Le Président de la République a réaffirmé les positions de l’Etat avec le langage d’un pur Algérien, au point que chaque citoyen s’est senti concerné, contrairement à certaines personnes aux vues étroites, qui ont critiqué le langage du discours, dans une tentative de maquiller les faits et de falsifier le sens et la profondeur des messages forts adressés à l’opinion publique interne ou à certaines parties étrangères.

    Pour comprendre la portée et les objectifs de ces orientations, nous nous arrêterons sur trois axes parmi l’ensemble des questions traitées par le président de la République, et qui ont fait sensation, car intimement liés aux orientations stratégiques de l’Etat. Le premier axe concerne la crise qui marque les relations algéro-françaises, le deuxième, les répercussions des plans hostiles du régime du Makhzen et le troisième, l’avenir de la région et la nature des relations unissant les différents acteurs.

    S’agissant du premier axe, Monsieur le Président a souligné que «nous devons fidélité au serment de nos 5 630 000 Martyrs dont nous tenons à exalter la mémoire». S’il est vrai que les pages de l’Histoire sont tournées, il n’en demeure pas moins qu’elles ne sont pas déchirées et les crimes de la France coloniale à l’encontre du peuple algérien ne peuvent être effacés ou tus. C’est un héritage colonial sensible qui pèse sur la mémoire collective de la Nation algérienne et constituent une partie de la crise qui caractérise les relations algéro-françaises, qui sont entrées dans une nouvelle ère et une étape de reconstruction.

    L’Algérie, de son côté, a fixé clairement sa position quant à la nature de cette reconstruction ainsi que les conditions objectives pour tout dialogue conduisant à tisser des relations pérennes et solides, selon les exigences que dicte toute relation de bon voisinage. Il est possible de résumer ces points par un total respect de la souveraineté nationale.

    Concernant le deuxième axe, l’Algérie est un solide rempart contre toutes les tentatives désespérées du projet de «sionisation de la région» et elle est prête à faire face à tous les complots sionistes et du Makhzen, y compris aux violations des valeurs et des principes continentaux. Notre pays est prêt à répondre avec force et fermeté à toute menace, en tenant compte de toutes les éventualités et plans, y compris ceux qui cherchent à entraîner la région dans «guerre globale». Le président de la République a été clair en déclarant : «Celui qui nous cherche nous trouve…et si nous commençons, nous n’arrêterons pas» et ce, en réponse à une question posée par l’un des journalistes sur la coopération militaire maroco-sioniste. Si le régime corrompu du Makhzen pense pouvoir compter sur l’aide des sionistes, il se trompe infiniment, sachant que les Algériens n’ont pas peur des alliances de «carton» et, comme dit le vieux adage «L’heure de la colère n’a pas d’aiguilles». L’Algérie dira son mot lorsque l’heure de vérité sonnera et lorsqu’on tentera de lui imposer une autre «logique» qu’elle aurait suivie.

    Le troisième axe est mis en exergue à travers trois indicateurs. Le premier porte sur le refus de l’Algérie d’abriter une quelconque «base militaire» sur son territoire, rejetant ainsi tout chantage ou marchandage sur ce principe. Et s’il s’agit de la lutte contre le terrorisme, notre pays possède une expérience qui lui permettra de vaincre toute activité terroriste. A ce propos, Monsieur le chef d’étatmajor de l’Armée nationale populaire, le général du corps d’armée Saïd Chanegriha, avait affirmé que «l’Algérie a vaincu le terrorisme seule et sans l’aide de personne». Abordant le deuxième indicateur, le Président de la République a tenu à mettre en exergue l’attachement de l’Algérie envers les pays du voisinage, allant jusqu’à affirmer que notre pays est totalement prêt à faire face à quiconque tentera deporter atteinte à la sécurité du pays voisin, la Tunisie. Pour le troisième indicateur, le Président de la République affirme que des relations d’amitié unissent l’Algérie au reste des pays du monde et que notre pays aspire à construire des relations diversifiées et ouvertes avec tous nos partenaires, à l’Est comme à l’Ouest.

    Les trois indicateurs montrent que l’Algérie, en tant que pays pivot, milite pour que la région efface définitivement les séquelles de la colonisation et s’affranchisse des visées hégémoniques. Ceci est possible, et l’occasion est plus que jamais propice, en ce sens que la plupart des théoriciens en relations internationales à travers le monde annoncent l’avènement d’«un nouvel ordre mondial». Sachant que l’objectif principal de la vision de l’Algérie est de sortir notre région de sa triste réalité à travers la fédération des efforts et une action coordonnée avec l’ensemble des partenaires, et ce, pour assurer le développement de la région. Dans ce contexte, l’Algérie œuvre à édifier un modèle économique qui puisse répondre à la nature de ses richesses, et ce, suivant des priorités dont la plus importante est d’assurer la sécurité alimentaire, comme première étape, pour barrer la route à toutes les tentatives visant à mener le pays vers l’endettement. Concernant le commerce extérieur, il est à noter que le pays se dirige vers l’établissement de relations diversifiées et ouvertes avec tous nos partenaires, à l’Est comme à l’Ouest. Il est inconcevable, selon les spécialistes, que depuis l’Indépendance à nos jours, la France continue de dominer dans les échanges commerciaux avec l’Algérie, d’autant plus que ses investissements ne sont pas orientés vers les secteurs producteurs de richesses, une situation qui ne peut en aucun cas durer.

    Il paraît que les ennemis du pays appréhendent ces orientations car elles mettraient fin définitivement à leurs «viles pratiques» et à «leurs plans» visant à semer le désordre et le chaos dans notre pays, ce qui expliquerait leur union, malgré leurs différences, dans une tentative de faire taire la voix de l’Algérie et de souiller l’image de ses institutions, à leur tête, l’Armée nationale populaire, utilisant à cette fin tous les moyens les plus bas. Ils ont mobilisé leurs laquais, parmi ceux qui ont vendu leur conscience et leur Patrie, et révélé au grand jour leur soutien multiforme aux organisations terroristes. Les preuves sont accablantes concernant ces plans. Outre la confirmation de l’acte criminel concernant les derniers incendies, notre pays a déjoué dernièrement un complot dont les auteurs sont des agents et des traîtres à la solde d’une partie connue et dont l’objectif était de saper l’unité du peuple et du pays.

    Enfin, en dépit des menaces qui la guettent, l’Algérie nouvelle va de l’avant vers l’édification de solides piliers d’un Etat puissant, qui aspire à jouer pleinement son rôle pivot dans la région. Et ce, conformément aux impératifs du bon voisinage et de la coopération avec les pays et les peuples de la région, qui souffrent aujourd’hui des effets négatifs de la politique des «deux poids, deux mesures», dans le cadre d’un conflit stratégique opposant certaines puissances pour des intérêts dans la région

  • Algérie. Les conditions de la relance économique

    Abdelmadjid Tebboune, réformes structurelles, exportation – Algérie. Les conditions de la relance économique

    Le président de la République a récemment annoncé qu’après le parachèvement de l’édification institutionnel à l’occasion des dernières élections locales, l’exécutif se consacrera aux réformes structurelles, dont la refonte du système économique pour l’orienter vers la diversification et lui donner un axe précis, celui de l’exportation. Une mission stratégique que les Algériens appellent de leur vœu depuis des années. On pourra ainsi enfin parler de relance effectif de l’économie du pays. Cette approche qui devra connaître une accélération dans les tous prochains mois, reposera sur un code des investissements, actuellement en confection, au niveau du ministère de l’Industrie. Sa promulgation après la nécessaire approbation parlementaire, permettre à l’Algérie de mettre le pied à l’étrier de l’émergence économique.

    Jusque là, personne ne s’oppose à la démarche. Sauf que les managers de la nouvelle vision économique doivent savoir que le pays ne démarre pas de zéro. Un tissu industriel, avec ses grands groupes et ces centaines de milliers de PME et de TPE existe bel et bien Il s’agira de faire en sorte à préserver les acquis. C’est très important dans toute démarche réformatrice et à l plus forte raison, lorsque celle-ci est économique. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Aussi, faut-il imaginer et organiser de véritables états généraux de l’économie nationale.

    Pareil événement permettra aux décideurs de faire un diagnostic pris, les opérateurs économiques auront l’opportunité d’exposer les difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain. Ensemble, gouvernement et communauté d’affaires, pourront mettre en place une stratégie de développement cohérente à même d’entrevoir une issue au statu quo économique qui semble freiner l’élan de l’Algérie. Les réformes structurelles passent par ce genre de rencontres.

    Il est vrai que l’état des lieux peut être fait assez facilement à travers les chiffres révélés par l’ONS, où l’on constate la portion congrue qu’occupent les entreprises de production sur la scène économique nationale. Mais un diagnostic profond doit être très pointu pour donner à l’Algérie toutes les chances d’émerger sur la scène économique mondiale.

    Cette perspective d’Etats généraux de l’économie nationale vient faire écho au salon exclusivement dédié à la sous-traitance, où l’on a vu les capacités supposées des opérateurs algériens à se placer sur la scène régionale. Les exposants ont dit pouvoir relever le défi et donner au pays des dizaines de milliers d’emplois et dégager une plus-value à l’exportation. Les Etats généraux serviront à écouter ces producteurs. Ce sont des acteurs importants qu’il ne faut pas ignorer…

    Par Nabil.G

    Ouest Tribune, 30/11/2021

    #Algérie #Tebboune #Relance_économique #Exportation

  • Algérie. Quelque chose de Boumediène

    Algérie. Quelque chose de Boumediène

    Algérie, Houari Boumediène, Abdelmadjid Tebboune – Algérie. Quelque chose de Boumediène

    Un ami m’écrit depuis l’Allemagne : «Crois-tu sincèrement en Tebboune ? A-t-il les coudées franches ?» Le plus sincèrement du monde, j’ai répondu que j’ai cru en lui au moment où il bataillait SEUL contre l’oligarchie mafieuse. Maintenant qu’il n’est plus seul, il peut aller très loin dans la construction d’une Algérie comptant sur ses propres forces, autonome dans sa décision politique et solidaire avec ses populations les plus démunies. Il s’agit d’une tâche titanesque mais les premiers résultats sur le plan de la gestion économique sont là et l’Algérie n’a pas connu la banqueroute annoncée. Oui, il y a encore la bureaucratie, la corruption, la harga, la spéculation… Mais le chemin de la résurrection est tracé.
    Les coudées franches ? En 2017, cet homme a défié toutes les forces biberonnées à la rente, pratiquement sans appui ! Maintenant qu’il est soutenu, comment douter de sa liberté d’action et de sa force de frappe ? En un mot, il a quelque chose de Boumediène…

    Maâmar Farah

    Le Soir d’Algérie, 25/11/2021

    Boumediène, réveille-toi, nous sommes devenus fous !

    «Je voudrais pas crever… sans qu’on ait inventé la fin de la douleur…»
    (Boris Vian)

    CROISIÈRE. Comme Vian, je voudrais pas crever – enfin, si c’est possible, tu vois !— avant de voir les chiens gris et les chats noirs de ma rue technicolor au refuge des animaux errants plutôt que dans des casseroles qui rient jaune dans l’assaisonnement de piment rouge.
    Je voudrais pas crever non plus avant de voir se transformer en paquebot de croisière menant des Algériens heureux sur les doux flots de la navigation de plaisance, ces infâmes boutis où s’entassent dans les effluves de la désespérance et dans l’odeur acre de la mort des milliers de nos jeunes — et pas que, comme ils disent, eux ! — en rupture radicale de «matrie», la mère de la patrie, poussés à troquer un enfer natal pour un autre enfer, de rechange.

    SAGOUINS. Je voudrais pas crever, si possible, avant de voir ces sagouins de passeurs qui monnayent le désespoir, rendre compte de crimes contre l’humanité. Et avant de voir aussi argumenter leur posture, pour cette tragédie des harragas, les complices des passeurs, ceux qui les laissent agir, mais également ceux qui font du pays un enclos de peine, ne laissant à nos jeunes d’autre alternative que de finir dans cette Méditerranée que le pape François nomme «le plus grand cimetière d’Europe».

    Je voudrais pas crever, si possible, avant que ne s’expliquent devant les familles saignées par l’émigration clandestine, ces gouvernants qui laissent le pays sombrer dans l’abîme et qui culpabilisent les candidats à la harga en les accusant d’être attirés uniquement par les mirages de l’Occident.

    DÉMOCRATIE. Je voudrais pas crever, si possible, avant que ne soient libérés et blanchis les 293 prisonniers d’opinion, et ne soit reconnu le droit à l’opposition politique comme dans tout pays chouia moyennement normal. Non, je voudrais pas crever, si possible, avant… qu’on revienne en arrière, carrément en arrière, à cette époque fragile, aléatoire, incertaine où des mots comme démocratie, transition, élection libre, n’étaient pas des blasphèmes menant devant les tribunaux de la charia patriotico-islamique.
    Je voudrais pas crever, si possible, avant de revenir aussi à cet instant fugace où l’on pouvait émettre une opinion sans acrimonie et sans hargne, et être entendu ou pas, sans que cela conduise dans les prétoires si ce n’est sous les écrous. En fait, je voudrais pas crever avant que ne se résolve cet anachronisme qui consiste à souhaiter revenir en arrière pour avoir l’impression d’avancer.

    Je voudrais pas crever avant de convaincre – quelle prétention ! — ceux qui n’entendent que d’une unique oreille, comme jadis le parti unique, qu’avoir décimé le Hirak, c’est avoir amputé notre peuple de sa profonde aspiration pacifique au changement. Car continuer à réprimer cette aspiration et ceux qui la portent, c’est comme brider l’élan d’émancipation qui poussa les Algériens à bouter le colonialisme.

    Je voudrais pas crever, oh non ! avant qu’on en finisse avec ce retournement qui nous oblige à prendre d’infinies précautions pour exprimer un simple avis politique. Pourquoi ne puis-je pas montrer mon désaccord (qui est visiblement celui de millions d’Algériens, à en juger par le taux de participation aux différentes élections) avec les étapes électorales lénifiantes de légitimation du pouvoir, sans encourir l’infamie d’être une marionnette ?
    Non, je voudrais pas crever avant de dire que je ne cautionne pas ce processus d’hypnose de la volonté populaire, et que les accusations pour délégitimer cette aspiration renseignent plus sur ceux qui les profèrent que sur ceux qu’elles visent.

    Je ne voudrais pas crever avant de mieux saisir le lien entre notre gouvernance et le néolibéralisme qui domine la planète et fait de la souveraineté des nations de la pâte à modeler. Quand on entend un haut responsable parler d’un État social, et que par ailleurs le gouvernement détricote les soutiens de l’État aux produits de première nécessité, institués dans un souci de justice sociale du temps de Boumediène, et parle de privatiser des entreprises publiques, on cherche la cohérence et la fidélité à l’esprit de la révolution algérienne.
    Boumediène était socialiste et partisan – et artisan – de la nationalisation de l’économie et de l’indépendance nationale. Ce n’est pas demain qu’on aura quelqu’un comme lui !
    Je voudrais pas crever… Et pourtant, il faut se résoudre à… rêver !

    EL ANKA. Il y a 43 ans, El Anka mourait. C’était en 1978, quelques jours avant le décès de Boumediène. El Anka, le Cardinal c’était… El Anka. Qu’en dire ? On n’avait pas besoin de connaître son patronyme ou son parcours, ou sa provenance. El Anka, c’était à la fois le départ et l’arrivée. Il suffisait de savoir qu’il était le fondateur et le père putatif du chaâbi. Il suffisait de savoir qu’avec la multiplicité des apports culturels, il a syncrétisé un genre musical qui incarnait Alger et ses chatoiements identitaires multiples. El Anka, c’est aussi une descendance culturelle et un héritage. Jamais autant qu’aujourd’hui on ne l’a fait revivre. En dépit de la dégradation générale de tous les secteurs, de toutes les énergies, de toutes les créativités, le chaâbi d’El Anka reste un univers fascinant. Et encore une fois, ce passé est un avenir car quelles que soient les censures obtuses, le chaâbi continue et continuera de battre comme une pulsation dans les artères de ce corps tendu vers la mer et vers l’avenir et qui s’appelle Algérie.

     Arezki Metref

    Le Soir d’Algérie, 28/11/2021

    #Algérie #Houari_Boumediène #Abdelmadjid_Tebboune

  • Tebboune : Plus de prérogatives et de moyens aux élus locaux

    Algérie, élections locales, code communal – Tebboune : Plus de prérogatives et de moyens aux élus locaux

    Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé hier soir que le Code communal connaitra un « changement radical » afin d’accorder de « plus larges prérogatives aux élus ».

    « Le Code communal connaitra un changement radical », a affirmé le président de la République qui s’exprimait lors d’une rencontre périodique avec les médias. « Ces prérogatives seront accompagnées de moyens car sans moyens, les prérogatives n’ont pas de sens ou d’impact », a assuré le président. « La commune est la cellule principale et la réforme constitue une pierre angulaire de l’édification de la nouvelle République, insiste-t-il, soulignant la nécessité de « revoir ce texte de loi qui gère la commune et donner ainsi de plus larges prérogatives aux élus », insistant sur « la nécessité de donner les moyens aux élus », ce qui exige, a-t-il affirmé, une révision de la fiscalité locale. Vieux projet en souffrance, la réforme du code communal et de wilaya sera au menu du gouvernement, annonce le président de la république. Concernant les élections locales, le président Tebboune a formé le vœu de voir les citoyens participer activement aux prochaines élections locales. « C’est une opportunité pour le changement », mettant l’accent sur le choix de candidats intègres, universitaires et jeunes. La prochaine étape, dit-il, sera celle des réformes structurelles économiques et sociales.

    Sur un autre registre, le Président Tebboune a affirmé que l’Etat ne renoncerait point à son caractère social. « Jusqu’à la fin des temps », assure-t-il. Pour ce faire, le président recommande d’ouvrir un large débat, en associant, les partenaires sociaux, pour une révision efficiente du système. Seulement un tiers de la population, parmi les plus riches, sera, dit-il, concerné par la levée des aides publiques. « Les aides sociales en Algérie se poursuivront car le maintien du caractère social démocratique de l’Etat répond à un devoir de fidélité au serment des vaillants chouhadas et à la Proclamation du 1er Novembre 1954 », a-t-il indiqué. « Nous allons poursuivre la prise en charge sociale », a assuré le chef de l’Etat.

    Le président de la république a de nouveau réitéré sa volonté d’améliorer les revenus des algériens. 3Je m’engage à améliorer le pouvoir d’achat des algériens », a déclaré le chef de l’Etat. Par ailleurs, il a annoncé la création d’une « inspection générale » qui sera mise sous tutelle de la Présidence de la République afin de « contrôler l’activité des responsables », précisant cette inspection sera appelée à effectuer des visites inopinées. Sur l’existence de cette inspection au niveau du Premier ministère en 2017, le Président Tebboune a fait savoir que c’est à cause de cette inspection qu’il a été mis fin à ses fonctions de Premier ministre.

    « A une question sur l’équipe nationale de football, le président de la République a relevé que des parties cherchaient à saper le moral du sélectionneur national Djamel Belmadi qui, a-t-il déploré, fait l’objet de « tentatives de déstabilisation ». Il a exprimé son soutien au sélectionneur national. « L’équipe nationale a notre soutien. Certaines parties tentent de porter atteinte à sa personne et à son moral », indique le Président Tebboune .

    « Ce sont des parties internes, mais aussi externes qui tentent à travers des sites électroniques de créer les problèmes à l’Algérie par tous les moyens. Tout vient de là-bas », dit-il.

    A noter qu’au début de l’entrevue, le Président a convié les journaliste a poser des questions qui permettent d’éclairer l’opinion publique. « Nous sommes dans un contexte particulier et sensible, le citoyen a le droit d’être informé », a souligné le chef de l’Etat.
    Neila Benrahal.

    Nous reviendrons plus en détail sur l’entretien dans notre prochaine édition.

    El Moudjahid, 27/11/2021

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    Edito : Couronnement

    Près de 24 millions d’électeurs vont se présenter aux urnes, aujourd’hui, pour le renouvellement des assemblées populaires communales et de wilaya pour un mandat de cinq ans. Pour ces élections anticipées, un nombre considérable de candidats pour les APC et les APW est enregistré, ce qui dénote l’intérêt qu’accordent les partis politiques et les indépendants à cette consultation.

    L’Etat a, pour sa part, fourni tous les moyens, humains, matériels et organisationnels. En effet, plus d’un million d’encadreurs seront mobilisés dans 61.696 bureaux et 13.326 centres, repartis à travers 1.541 communes et en présence de 182.981 observateurs délégués par la quarantaine de partis en lice. Il faut noter que la campagne s’est déroulée dans de bonnes conditions, hormis quelques dépassements mineurs.

    Les chefs de parti et les candidats indépendants ont sillonné le territoire, soumettant leurs programmes à la population, dans des rencontres de proximité ou de meetings, dans un climat éloigné de tout discours contrevenant au strict respect de la charte d’éthique des pratiques électorales.

    Ce scrutin, qualifié de crucial par le président de la République, permettra de choisir librement des édiles à même de prendre en charge les préoccupations et les aspirations des citoyens. Son importance réside également dans le fait qu’il s’inscrit dans le sillage des réformes institutionnelles globales entamées par Abdelmadjid Tebboune, depuis son investiture à la magistrature suprême. A savoir, la révision de la Constitution, l’élection d’une nouvelle Assemblée populaire nationale et l’installation de l’Observatoire national de la société civile, du Conseil supérieur de la jeunesse et de la Cour constitutionnelle. C’est un couronnement de la démarche du Président dans l’objectif de l’édification d’institutions crédibles et jouissant de la confiance du peuple.

    Ce n’est pas une joute politique ordinaire qui met en jeu le pouvoir local, étant entendu que le contexte dépasse, et de loin, la simple conquête des APC et des APW. C’est pour cette raison que les formations politiques n’ont eu de cesse d’appeler les citoyens à se diriger vers les urnes.

    Il s’agit de convaincre qu’il s’agit d’un devoir national et d’une responsabilité, que c’est une question de préservation de la paix et de la cohésion sociales, menacées par des actes et des manœuvres hostiles orchestrées par des puissances occultes ou identifiées. Il y a lieu de convenir que les électeurs attendent des futurs édiles qu’ils tirent les leçons du passé, qu’ils se mettent à l’écoute des problèmes des citoyens, de les persuader que les choses ont changé. Pour cela, il suffit simplement que l’élu soit capable de faire bouger les lignes dans une gouvernance locale totalement rénovée et conforme au standard de gestion moderne. L’Etat y souscrit, partant du fait que le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, avait annoncé, lors de la présentation au Parlement du Plan d’action de son gouvernement, l’installation, en octobre 2021, d’ateliers de réforme dédiés à la révision des codes communal et de wilaya, en vue de répondre aux exigences du développement local.

    EL MOUDJAHID, 27/11/2021

    #Algérie #Elections_locales #Code_communal #Tebboune #Prérrogatives #Réformes

  • Entre la Turquie et l’Algérie, c’est l’entente cordiale

    Turquie, Algérie, relatioons bilatérales – Entre la Turquie et l’Algérie, c’est l’entente cordiale

    2021 s’achève sur des événements diplomatiques importants qui ont renforcé les relations entre l’Algérie et la Turquie. Les relations dans le secteur de l’énergie se sont intensifiées suite à la demande du ministre algérien de l’Energie Mohamed Arkab d’une nouvelle collaboration avec la Turquie dans les secteurs de l’énergie et des mines dans le cadre des nouvelles règles algériennes sur les hydrocarbures.

    Le coût global du projet bilatéral est estimé à environ 1,4 milliard de dollars (13,35 milliards de TL). Renaissance Holding, l’une des plus grandes entreprises multinationales de construction au monde, contrôle 66% de la société, tandis que Sonatrach, la compagnie pétrolière publique algérienne, en détient 34%. Le projet vise à produire du plastique polypropylène utilisé dans plusieurs industries, notamment l’automobile et le textile.

    L’accord Algérie-Turquie a été signé en janvier 2020, à la suite de la visite d’Etat du président Erdogan en Algérie suite à la victoire électorale d’Abdelmadjid Tebboune. En effet, la visite d’Erdogan a élevé l’importance stratégique de l’Algérie pour la Turquie à des sommets sans précédent. Le gouvernement turc a fourni à l’Algérie d’importantes incitations économiques et culturelles, permettant aux deux nations de maintenir leurs exigences et intérêts socioéconomiques et géoéconomiques.

    Avant l’initiative, les Algériens avaient espéré des étapes décisives sur une réconciliation stratégique avec la Turquie. Le nouveau dirigeant algérien était inquiet, mais un bouleversement de la politique étrangère pointait à l’horizon. L’Algérie a connu une bataille politique interne et était vulnérable aux agendas constitutionnels et institutionnels en raison de l’épidémie de COVID-19. D’un côté, il y avait la tradition anti-ottomane des peuples francophones et arabophones. Les lobbyistes pro-France bien nantis à Alger et à Paris, en revanche. Tebboune n’était pas le seul à penser que c’était une bonne idée d’améliorer les relations algéro-turques.

    Pendant ce temps, les ambassadeurs des deux pays travaillaient fébrilement pour parvenir à une réconciliation stratégique. Mourad Adjabi, l’ambassadeur d’Algérie à Ankara, qui était responsable de la diplomatie agressive entre les deux pays, a été affecté à une autre mission à Gaborone, au Botswana. Il faut mentionner l’implication des ambassadeurs des deux pays, son excellence Adjabi, l’envoyé d’Algérie, et son excellence Mahinur zdemir Göktaş, l’ambassadeur de Turquie en Algérie, car ils ont insufflé un nouveau souffle à des décennies de liens périmés entre les deux pays.

    Les relations autrefois glaciales scrutées par les fanatiques laïcs des médias nationaux, notamment les sources francophones de la presse écrite, qui ont tenté de ternir le leadership de la Turquie dans la région, en utilisant des arguments fallacieux contre Ankara et Erdogan.

    L’axe Alger-Ankara-Moscou donne des sueurs froides à la France qui prend peur pour son pré carré en Afrique. La rénovation de la mosquée de Ketchaoua fut un succès et la collaboration dans d’autres domaines avec la Turquie est à prévoir.

    Aldjazaïr, 22/11/2021

    #Algérie #Turquie #France #Russie

  • Conseil des ministres: Les décisions du président Tebboune

    Conseil des ministres: Les décisions du président Tebboune

    Algérie, Abdelmadjid Tebboune – Conseil des ministres: Les décisions du président Tebboune

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné dimanche a Alger la régularisation de la situation des entreprises économiques privées productives réalisées sur des terrains agricoles, a indiqué un communiqué du Conseil des ministres.

    Présidant une réunion du Conseil des ministres, le président Tebboune a donné des instructions pour “régulariser la situation des entreprises économiques privées productives réalisées sur des terrains agricoles en leur délivrant des permis de construire”.

    Il a également ordonné de “conférer une formule commerciale et économique au guichet unique consacré a la régularisation des dossiers d’investissement a l’avenir”, chargeant le Médiateur de la République de “la prise en charge des préoccupations des industriels dont les projets sont en suspens pour des raisons bureaucratiques remontant a la gestion de la période précédente”.

    Le président de la République a également salué les efforts consentis dans le secteur de l’industrie dont les indicateurs positifs commencent a se manifester.

    Tebboune a chargé le directeur de cabinet de la présidence de la République d’évaluer les décisions émanant du Conseil des ministres déja mises en œuvre et d’assurer le suivi de celles non encore exécutées, selon le communiqué.

    Communiqué du Conseil des ministres (Texte intégral)

    Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, dimanche, une réunion du Conseil des ministres consacrée a l’examen et a l’approbation de projets de loi relatifs a plusieurs secteurs, indique un communiqué du Conseil dont voici la traduction APS:

    “Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, dimanche 21 novembre 2021, une réunion du Conseil des ministres consacrée a l’examen et a l’approbation du projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique relative aux compétences, a l’organisation et au fonctionnement du Conseil d’Etat et du projet de loi modifiant et complétant la loi relative a l’assistance judiciaire, dans le cadre de l’adaptation des dispositions de ces deux textes de loi avec celles de la Constitution de 2020.

    A l’issue de la présentation d’exposés liés aux secteurs de la transition énergétique, la pêche et les micro-entreprises, le président de la République a donné les instructions suivantes:

    Concernant le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique:

    – Importance de rationaliser la consommation locale du gaz en vue de préserver les ressources énergétiques, et augmenter partant les capacités d’exportation.

    – Coopérer avec les pays développés dans les recherches sur les techniques de généralisation de l’utilisation des énergies renouvelables.

    – Fixer un délai ne dépassant pas trois mois pour la transition énergétique par le recours a l’énergie solaire dans certains établissements et structures de l’Etat, notamment les secteurs de la santé et l’éducation.

    – Obliger toutes les communes du pays a utiliser l’énergie solaire dans l’éclairage public, y compris au niveau des voies express et les zones montagneuses a l’instar des Aurès, l’Ouarsenis et Djurdjura.

    – Redéfinir les critères relatifs a l’importation des chauffages a utilisation domestique de manière a prendre en considération les normes de sécurité et la transition énergétique en cours.

    – Lancer une campagne nationale a titre gracieux pour le contrôle des chauffages fonctionnant au gaz naturel afin de protéger les vies de nos concitoyens.

    – Interdire l’utilisation du bois dans les projets de réalisation de logements, et le remplacer par du PVC, afin de préserver la richesse forestière.

    – Orienter progressivement le secteur du bâtiment et des travaux publics vers l’adoption de normes environnementales peu énergivores permettant d’éviter l’utilisation de matériaux nuisibles a l’environnement.

    – Installer le Haut conseil de l’énergie, dans les meilleurs délais, pour lui confier les taches de prospective et d’évaluation dans ce domaine.

    Concernant le secteur de la pêche et des ressources halieutiques:

    Le Président s’est félicité du progrès et de la coordination entre les ministères de l’Intérieur, de l’Industrie et de la Pêche pour la concrétisation des projets d’extension des activités de construction navale, dans les zones pilotes, soulignant l’impératif de prioriser :

    – L’extension de l’activité de construction navale a l’ensemble de la bande côtière algérienne, pour s’orienter vers une véritable industrialisation, selon un plan de développement sectoriel reposant sur des partenariats internationaux permettant de développer les ressources halieutiques qualitativement et quantitativement.

    – Œuvrer pour permettre a l’Algérie de retrouver son rôle pionnier dans le domaine maritime par la concurrence dans l’investissement et la production halieutique.

    – Octroyer davantage de facilitations en matière de foncier aux véritables investisseurs dans le secteur de la pêche, secteur stratégique, générateur de richesses et un des piliers de la sécurité alimentaire.

    Concernant le soutien et l’emploi des jeunes:

    –Unifier la gestion de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE), de l’Agence nationale de gestion de micro-crédit (ANGEM) et de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) en les plaçant sous la tutelle du ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Micro-entreprise, dans un délai ne dépassant pas un mois.

    – Accorder une chance aux jeunes en difficulté, ayant bénéficié de crédits de soutien a l’emploi en les exemptant des poursuites judiciaires tout en adoptant une approche économique en matière de traitement selon un échéancier de remboursement des dettes.

    – Charger le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Micro-entreprise de présenter un recensement périodique semestriel concernant le nombre des postes d’emploi créés.

    Orientations générales:

    – Charger le directeur de cabinet de la Présidence de la République d’évaluer les décisions émanant du Conseil des ministres déja mises en œuvre et d’assurer le suivi de celles non encore exécutées.

    – Régulariser la situation de toutes les entreprises économiques privées productives réalisées sur des terrains agricoles en leur délivrant des permis de construire.

    – Charger le Médiateur de la République de la prise en charge des préoccupations des industriels dont les projets sont en suspens pour des raisons bureaucratiques remontant a la gestion de la période précédente.

    – Conférer une formule commerciale et économique au guichet unique consacré a la régularisation des dossiers d’investissement a l’avenir.

    Le président de la République a également salué les efforts consentis dans le secteur de l’industrie dont les indicateurs positifs commencent a se manifester. Avant la levée de la séance, le Conseil a approuvé plusieurs décisions individuelles portant nominations et fin de fonctions pour des fonctions supérieures de l’Etat.

    Echourouk online, 22/11/2021

    #Algérie #Tebboune #Conseil_ministres

  • Allô… Allô….désolée le président est injoignable !

    Tags: Algérie, France, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune – Allô… Allô….désolée le président est injoignable !

    De la dégringolada à la remontada, comment Tebboune a hissé l’Algérie à une position enviable sur la scène internationale? Le président Abdelmadjid Tebboune refuse de répondre aux appels téléphoniques de son homologue français Emmanuel Macron, au vu de l’intensification de la crise entre les deux pays.
    Un journal français a déclaré: « Le président français Emmanuel Macron a tenté de communiquer avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, lundi dernier, notamment pour le persuader de participer à la conférence internationale sur la Libye, qui sera accueillie par la capitale française, Paris, ce vendredi. « 

    Le journal «L’pinion» rapporte que le président français n’a pas trouvé Tebboune au téléphone, un courrier en ce sens a été envoyé à Alger par la voie diplomatique. Le président algérien avait confirmé un peu plus tôt dans une interview au magazine allemand « Der Spiegel » qu’il ne répondait plus aux appels téléphoniques de son homologue français.
    IL a déclaré que la raison en était « la déclaration attribuée à Macron dans laquelle il remettait en cause l’existence d’une nation algérienne avant le colonialisme français, et sa critique du régime « politico-militaire » algérien, qui, selon lui, était construite sur « la rente de la mémoire ». « , et que la révolution du mouvement populaire l’a affaibli.
    Abdelmadjid Tebboune a déclaré avec Der Spiegel qu’il ne ferait pas le « premier pas » pour tenter d’apaiser les tensions entre Paris et l’Algérie.

    Afin de réduire les tensions, le président français Emmanuel Macron a exprimé ses regrets face aux « différences et malentendus » avec l’Algérie, soulignant qu’il respectait la nation algérienne et son histoire. Cela est venu selon un communiqué publié par l’Elysée, mardi.
    Le communiqué de l’Elysée a déclaré que « le président regrette les divergences et les malentendus » découlant des déclarations susmentionnées, ajoutant: « Le président Macron respecte grandement la nation algérienne, son histoire et la souveraineté de l’Algérie ».

    Il a ajouté que Macron « est profondément intéressé par le développement de nos deux pays sur le plan bilatéral au profit des peuples algérien et français, et aussi face au grand défi de la région, à commencer par la Libye ».
    « L’Algérie est un pays majeur dans la région, et Macron veut que le président algérien y assiste », a déclaré un responsable français aux journalistes. Cette déclaration est venue juste avant la conférence sur la Libye prévue vendredi, à laquelle Taboun a été invité à assister.

    Abdelmadjid Tebboune, dans cette position honorifique , adhère au respect de l’histoire, de la souveraineté et du peuple algériens, et insiste sur la nécessité d’excuses officielles du côté français et la reconnaissance des crimes de l’ère coloniale française, il semble que la partie française soit prête au calme et à la désescalade, en raison de l’importance stratégique dont elle jouit l’Algérie. C’est est l’un des pays les plus importants du bassin méditerranéen, à la lumière des transformations et des droits sécuritaires et régionaux, en plus de l’important en matière des relations économiques et commerciales qui les lient et qui durent depuis des décennies.

    « Nous sommes arrivés à la fin du concept selon lequel la France est supérieure. Un nouveau système international se forme avec Abdelmadjid Tebboune. L’hégémonie française est terminée ». En effet, cette évolution est la nouvelle et la plus puissante manifestation de l’Algérie nouvelle, dont le monde est témoin depuis le retour de l’Algérie dans le concert des nations ces deux dernières années.

    Le résumé des siècles et tous les codes du passé et du futur résident dans cette évaluation, et dans la force et le courage de l’articuler. Si l’esprit de l’histoire et de la construction de la région est capable de faire cette percée puissante dans le premier quart du 21e siècle, cela signifie la réalisation de grands objectifs. Et il sera, dès lors, très probable pour l’Algérie qu’elle ait une influence sur la position de ses concurrents.

    Ces positions, émanant de l’algérie en cette période, la placent face à de nouveaux défis qu’elle peine parfois à relever, Cela signifiera également, que nous sommes conscients du fait que la concurrence mondiale et les tendances actuelles assoirais l’Algérie face à de grands défis pour son avenir. Alors que le pays est sur le point de prendre de nouvelles décisions, alors que l’équilibre du pouvoir national se modifie et se réforme, la France se crispe devant l’Algérie montante.

    Les puissances et les nations qui façonnent l’histoire du monde ne font pas de déclarations futiles pendant de telles périodes. Chaque déclaration, chaque idée et chaque action des nations et des puissances qui reviennent au 21e siècle, avec une vision globale, et extrêmement critique à un moment où le monde subit de grands changements, sont on ne peut plus clairs pour les observateurs avertis, les signes précurseurs d’une nouvelle ère , d’une renaissance de la liberté, de la démocratie et de la civilité. Pour tout cela, nous devons rester concentrés et bien établir nos objectifs pour que la croissance se maintienne.

    La France passe de la remontada à la dégringolada
    Cette fois, le pouvoir que possède l’ancienne puissance coloniale débarque avec détermination vers d’autres régions, d’autres pays sans qu’une seule balle ne soit tirée. L’Algérie connaît actuellement une nouvelle révolution d’indépendance, similaire à sa glorieuse révolution historique, dont les résultats obtenus ont déterminé l’avenir de ce pays, par conséquent ils détermineront l’avenir de l’influence française en Algérie et même dans le vieux monde colonial façonné par la France elle –même.

    Les pays et les nations qui possèdent la conscience de l’histoire et une mentalité régionale, dont l’esprit politique se forme en conséquence, font tous des déclarations similaires à l’Algérie aujourd’hui. Cet esprit va s’accélérer avec une vitesse extraordinaire dans les années à venir. Cet événement se poursuivra avec de surprenantes surprises. Le « Retour de l’Algérie» sera l’une des plus grandes innovations du 21e siècle.

    La sortie du Royaume-Uni de l’UE, le retrait des États-Unis d’Afghanistan/Asie centrale, l’exclusion des États-Unis et du Royaume-Uni, du rôle de la France en Europe et dans le Pacifique, l’approfondissement de la division au sein de l’Europe, l’escalade des tensions entre la Russie et la Chine avec les États-Unis et le Royaume-Uni, la hâte des États-Unis de récupérer leur puissance dans le Pacifique et la poursuite globale de l’Occident pour passer de l’hégémonie mondiale au mode de défense nous en disent long sur la dégringolada de ces pays après une remontada» ?

    L’Occident a perdu le 21e siècle et son monopole mondial du pouvoir, sa faute inexcusable, il a fait la guerre aux pays émergents. L’on comprend de mieux en mieux, pourquoi Les plus grands pays émergents, tels que la Russie et la chine ont provoqué l’arrogance de l’Occident, en le poussant en mode défensif.

    En effet, l’un des éléments qui font que des nations soient des nations, ce sont ces victoires dans leur histoire qui sont marquées par les douleurs, les âmes et le sang à la lumière de l’Algérie. Nous savons que notre patrie millénaire n’est pas une roseraie sans épines, et nous passons presque chaque jour à lutter.

    Depuis mille ans ou plus, les algériens continuent de payer le prix de garder et de faire de ces terres une patrie. C’est un fait que lorsque nous voyons ce qui s’est passé dans les régions d’Afrique et d’Asie au cours des dernières années, nous obtenons systématiquement de notre capital investi notre récompense en sauvant notre unité, notre solidarité, notre fraternité, notre État et notre avenir. Une position enviable sur la scène internationale.

    Qu’est-ce que Tebboune essaie de nous dire?
    La déclaration du président Tebboune au journal allemand «Der Spiegel » nous renseigne sur le nouvel ordre mondial établi aujourd’hui, surtout les périodes coloniales qui ont été lancées sous couvert de découvertes géographiques, qu’ils ne sont plus de retour. En conséquence, se sont les pays émergents qui, s’expriment d’une seule voix sur des questions de politique étrangère et de sécurité commune.

    Il dit au monde que « l’Algérie est de retour ». Toutes les interventions, de la Libye à la Palestine, du Sahara « Polisario » à la lutte contre le terrorisme, toutes visant à mettre fin aux domaines de pouvoir de la France et de l’Occident sur la politique intérieure de la forteresse, de telles politiques signalaient en fait une nouvelle ère pour l’Algérie.
    Devant cet état de fait, qui pourrait offrir une clarté directionnelle à part le président Abdelmadjid Tebboune. Etant donné il est le centre de gravité de l’architecture institutionnelle algérienne et l’élu du peuple.

    En raison de cette centralité, la vision dans l’appel du cœur du président de la république, est une base utile pour l’élaboration d’une stratégie nationale car elle articule une vue d’un avenir réaliste, crédible et attrayant pour la nation, elle fournit un lien important entre la situation actuelle et la trajectoire future de la nation.

    La porte des grandes puissances est ouverte pour l’algérie
    L’Algérie savait que l’ordre occidental s’effondrerait des décennies plus tard. Elle a interprétée cela avec une grande perspicacité. Elle a vu de nouvelles ascensions, de nouvelles répartitions du pouvoir, quels pays régresseraient et pour qui des chemins seraient dégagés ?

    Elle a vu son combat acharné contre l’injustice et l’impérialisme se concrétise et se réserve le droit à rouvrir « la porte des grandes puissances » à elle-même, ainsi qu’à d’autres pays qui émergent. Cela étant, elle a ouvert la voie à « l’essor de la région » avec le meilleur de ce qui constitue l’héritage commun de la civilisation algérienne de notre « ADN », remontants aux époques même les plus lointaines de l’histoire de l’Algérie, précédentes la création de la France? Auxquelles, il faut ajouter, l’Incontournable époque récente de l’Algérie, lorsqu’elle fut appelée « la Mecque des révolutionnaires ».

    Nous n’avons qu’une seule dette envers nos ennemis : « l’Algérie avant tout »

    Tarek Benaldjia

    #Algérie #France #Macron #Tebboune

  • Algérie: remaniement ministériel

    Tags : Algérie, remaniement ministériel, Abdelmadjid Tebboune, Constitution, développement durable – Algérie: remaniement ministériel

    Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, a procédé ce jeudi à un remaniement ministériel partiel, a indiqué un communiqué de la présidence de la République.

    Conformément aux articles : 91, paragraphe 7 et 104, et après consultation du Premier ministre, ministre des Finances, M. Abdelmadjid Tebboune, président de la République chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale a nommé aujourd’hui :

    – Mohamed Abdelhafid Hani, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, à la place de Abdelhamid Hemdani.

    – Mohamed Bouslimani, ministre de la Communication, en remplacement de Ammar Belhimer.

    – Youcef Cherfa, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

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    Le conseiller du président Boualem Boualem à propos de l’amendement de la Constitution: M. Tebboune a concrétisé l’un de ses engagements pris lors de la campagne électorale

    Le conseiller du président de la République chargé des affaires juridiques et judiciaires, Boualem Boualem a indiqué jeudi à Alger, que par l’amendement de la Constitution, M. Tebboune a concrétisé l’un de ses engagements pris lors de la campagne électorale et répond à l’une des principales aspirations du hirak authentique.

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    Conformité

    Les Objectifs de développement durable indiquent la marche à suivre pour bâtir un avenir meilleur pour tous. Ils répondent à des défis auxquels nous sommes confrontés, notamment ceux liés à la pauvreté, à la réduction des inégalités, à la protection de la planète des conséquences du dérèglement climatique, à la nécessité de léguer aux générations futures, au moins les mêmes opportunités de développement disponibles aujourd’hui, la promotion de sociétés pacifiques, inclusives et solidaires.

    Des gros efforts sont fournis pour concrétiser le Programme 2030, en mobilisant davantage de gouvernements et d’entreprises, et en appelant tous les peuples à s’approprier ces objectifs.

    L’Algérie s’inscrit pleinement dans cette démarche, en poursuivant ses actions pour atteindre les 17 Objectifs des ODD et s’associer à la Communauté internationale pour concrétiser le développement durable.
    Elle s’est jointe au consensus dégagé pour l’adoption de la plateforme des ODD convaincue de la pertinence de sa vision pour un monde plus solidaire et moins inégal.

    Toutes ses institutions et toutes les parties prenantes ont pris conscience de l’enjeu qui consiste à se projeter dans cet horizon, en intégrant les programmes nationaux de développement et dans la mise en place des mécanismes institutionnels et des outils pouvant contribuer au succès des ODD.
    Le choix de l’Algérie en faveur des Objectifs de développement durable s’explique dès lors que l’on porte le regard sur sa politique de développement dans ses dimensions sociale, économique et environnementale.

    La préservation du caractère social de l’État et des principes d’équité édictés par les textes fondateurs de la nation algérienne constituent une exigence en parfaite symbiose avec la portée et les finalités de l’Agenda.
    L’Algérie a constamment affirmé la nature sociale de son modèle de développement, en mettant en avant l’impératif du renforcement de la solidarité et de l’entraide. Ce principe s’est imposé au lendemain de l’indépendance pour un peuple qui a été longtemps victime d’un système colonial injuste et profondément discriminant. L’Algérie a réalisé plusieurs acquis aux niveaux législatif et institutionnel, en promulguant plusieurs lois relatives aux ODD et en adoptant des plans nationaux dans divers domaines, notamment l’éducation, la santé, l’environnement et la formation, ainsi que l’égalité des sexes. Il lui faudra des efforts encore plus soutenus, un rythme de réalisation plus rapide et des instruments de mise en œuvre plus inclusifs, pour atteindre les ODD qui couvrent un champ d’intervention très large.
    En effet, plus que les OMD, l’Agenda 2030 s’attaque aux obstacles systémiques qui contraignent l’émergence d’un développement véritablement durable.

    Dans le cadre de la concrétisation des ODD, une politique de communication, consistant notamment à sensibiliser les parties prenantes à ces objectifs, à les intégrer aux politiques nationales de développement et à dégager les moyens financiers pour y aboutir, est plus que d’actualité. La réussite de cet Agenda repose indéniablement sur la participation effective de l’ensemble des acteurs de la société (État, Parlement, collectivités locales, société civile, entreprises), afin de favoriser leur contribution au quotidien.

    El Moudjahid, 11/11/2021

    #Algérie #Remaniement_ministériel #Constitution #Développement_durable