Étiquette : Abdelmadjid Tebboune

  • L’impossible refondation des relations algéro-françaises

    Tags : Algérie, France, Maroc, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune,

    L’exfiltration d’Amira Bouraoui vers la France à partir de la Tunisie n’est vraisemblablement, que la partie saillante de l’iceberg dans les eaux troubles des relations entre l’Algérie et la France, le malaise semble désormais s’installer mettant en cause tout ce qui a été réalisé presque durant une année pour assainir les relations entre Alger et Paris trop longtemps affectées par la montée d’un sentiment antipolitique français contre l’Algérie. Le plus curieux dans cette affaire, c’est que se sont des officiels français relevant de l’Etat français (diplomates et services de sécurité) qui ont piloté l’exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne. Une opération suivie et guidée par divers services français qui ont coordonné le départ et l’arrivée de Mme Bouraoui en territoire français.

    Dans son éditorial de l’édition de mercredi 6 février, le quotidien national El-Moudjahid a souligné que  » la France fait face à tant de colère en Afrique, à cause de son arrogance coloniale et ne changera jamais. Il est écrit dans cet éditorial que  » Les Algériens en ont assez de ces gestes inamicaux de la France. Cette politique française, d’un pas en avant et dix en arrière, n’apaise pas les esprits et jette le froid sur les relations bilatérales à quelques semaines de la visite d’Etat que devrait effectuer le président de la République, Abdelmadjid Tebboune en France ??? « .

    Des points d’interrogation qui peuvent signifier politiquement que la visite du président Tebboune en France prévue le mois de mai prochain peut à tout moment être annulée surtout si l’on prend en considération les réactions populaires sur les dérives politiques et diplomatiques de la France y compris celles de son président Emmanuel Macron à l’égard de l’Etat algérien, de la nation et de ses dirigeants.

    L’analyse populaire de cette situation entre les deux pays doit donner matière à réflexion tant la violation de la souveraineté nationale a été délibérément actée par des officiels français et qui s’ajoute à plusieurs dérives et incidents venant de Paris visant à pirater les relations entre les deux pays. Le commun des Algériens pense que la France officielle n’a pas encore compris ou feint de la comprendre, l’Algérie n’est plus une colonie, mais un Etat-Nation libre, indépendant, souverain, indivisible et libre dans ses décisions politiques et économiques.

    Sur ce point :  » Tout le monde sait qu’au niveau de la GSE française, il y a une feuille de route pour mettre à mal la relation algéro-française. Cette feuille de route qui est exécutée par les barbouzes et la,  » »Khabardji » et certains responsables au niveau de la DGSE, du Quai d’Orsy et certains conseillers franco-algériens qui ne cachent pas leur amour et leur vénération pour le makhzen « , écrit l’APS. Les analystes ont vu que les relations algéro-françaises se sont effondrées sans prévenir, dans une nouvelle crise dont la fin ne semble pas proche, tout comme il ne semble pas possible de surmonter ses répercussions avec les données existantes. Et Paris se dirige vers une tendance à la hausse très positive, depuis les ententes intervenues en août dernier lors de la visite du président français Emmanuel Macron, en Algérie, connue sous le nom de  » Déclaration d’un partenariat renouvelé « , et qui a été suivie en octobre dernier d’une visite sans précédent de la Première ministre française, Elisabeth Borne, les visites mutuelles entre les deux pays, dont la plus récente, la visite du Général d’Armée, Saïd Chengriha, Chef d’état-major de l’ANP à Paris.

    Selon analystes, la partie algérienne aborde la question sous l’angle que la partie française  » n’a pas tenu à respecter les accords d’août 2O22 « , qui stipulent des dispositions relatives à un aspect particulier de la coopération et de la coordination en matière de sécurité et à l’échange d’information dans le  » respect de la souveraineté de chaque partie « , et qu’elle n’a pas retenu les leçons de la crise d’octobre 2O21, qui dans certains de ses détails et motifs est similaire à la crise actuelle. Des politiques et des diplomates algériens considèrent que  » La volonté de Paris d’embrasser les personnes recherchées par la justice algérienne, connues pour leurs positions diffamatoires contre les institutions de l’Etat algérien, et la mobilisation de l’Etat français pour les transférer et les protéger, indique la partie française qui est toujours intéressée à provoquer des problèmes en Algérie « .
    B. C.

    Lemaghrebdz, 14/02/2023

    #Algérie #France #Macron #Tebboune #Maroc

  • Qui tente de parasiter la visite d’Etat du président algérien en France?

    Qui tente de parasiter la visite d’Etat du président algérien en France?

    Tags : France, Algérie, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune, Maroc,

    Les relations Algérie-France connaissent un nouveau soubresaut dans leurs relations agitées.

    L’exfiltration d’une ressortissante algérien, Amira Bouraoui, par des officiels français à partir de Tunis passe mal à Alger.

    La riposte en aura été immédiate: Alger rappelle en consultations l’ambassadeur d’Algérie en France.

    Algérie-France, retour sur terre

    En effet, mercredi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné le rappel en consultation de l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat. Les relations Algérie-France reviennent sur terre.

    Dans le prolongement de la note officielle par laquelle l’Algérie a protesté fermement contre l’exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné le rappel en consultations de l’Ambassadeur d’Algérie en France.

    En réalité, ce nouveau faux-pas de la part de Paris dans les relations Algérie-France freine brutalement la volonté d’apaisement exprimée récemment par les deux présidents et donne sérieusement à réfléchir sur les relations bilatérales.

    Le plus inquiétant est que cela se passe à quelques semaines de la visite d’Etat que devait effectuer le président de la République Abdelmadjid Tebboune, en France.

    Parasitage de haute intensité à l’Elysée

    La réaction algérienne, qui semble pour certains brutale et intempestive d’Alger, s’explique par une inadéquation des actes de la France avec le promos du président Macron, ce qui donne sérieusement à réfléchir quant aux centres décisionnels en France.

    Double langage ou multipolarisme dans la gestion des affaires de l’Etat français ? Cette question est d’autant plus pertinente si l’on prend également la déclaration de l’ambassadeur français au Maroc, qui avait déclaré que la France ne s’inscrivait pas dans les protestations européennes contre le royaume exprimées au lendemain du MarocGate, alors que c’était la position officielle de l’Elysée au sein de l’Union européenne.

    Pour l’exfiltration d’une ressortissante algérienne à partir de Tunis, par des officiels français, le fait dépasse la seule personne de Amira Bouraoui. Car il est difficilement acceptable de constater qu’un service de renseignement extérieur, la DGSE, dans ce cas, prenne des initiatives sans s’en référer au directeur de la « Piscine », et celui-ci au ministre des Affaires étrangères français.

    Y a-t-il des tentatives de parasitages à la veille de la visite d’Etat du président algérien en France? Aucun doute là-dessus. Nous avons des signes clairs et des indicateurs évidents pour le croire.

    Retour brutal au point zéro

    Le géopolitologue Ahmed Bensaâda estime dans cette affaire que « le modus operandi de l’exfiltration n’est pas du tout anodin (..) Il a certainement fait intervenir les autorités françaises au plus haut niveau ».

    Le président français est contredit sur plusieurs sujets de sa politique algérienne par ses propres subalternes, ce qui nous emmène à nous poser la question de savoir ce qui se passe réellement à l’Elysée.

    Alger rappelle son ambassadeur en consultations. Les relations Algérie-France revient au point zéro. Les relations reviennent brutalement sur terre.

    Source

    #France #Algérie #Maroc

  • Tebboune: L’Algérie veut vendre des capacités d’électricité inutilisées à l’Europe

    Tebboune: L’Algérie veut vendre des capacités d’électricité inutilisées à l’Europe

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, électricité, Union Européenne, Gaz

    ALGER, 22 décembre (Reuters) – L’Algérie offre à l’Europe sa capacité électrique inutilisée et prévoit une conduite sous-marine de 270 km vers l’Italie, a déclaré jeudi à la presse le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    L’Algérie pousse également à doubler ses exportations de gaz pour atteindre 100 milliards de mètres cubes par an contre 56 milliards de mètres cubes par an en 2022, a ajouté Tebboune.

    #Algérie #UE #Europe #électricité #Gaz

  • Algérie : Tebboune réitère son engagement contre la corruption

    Algérie : Tebboune réitère son engagement contre la corruption

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Journée internationale de lutte contre la corruption,

    À l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption, coïncidant avec la date du 9 décembre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé un message au peuple algérien.

    Dans un message posté sur Twitter ce vendredi soir, le Chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, s’est félicité du chemin parcouru en termes de lutte contre la corruption et a réitéré son engagement à poursuivre ce combat. « Nous avons fait de grands pas ensemble dans la lutte contre la corruption et la responsabilisation des corrompus. E nous sommes toujours fidèles à cet ngagement », a tweeté ce vendredi, 9 décembre 2022, le président de la République. Tebboune appelle les Algériens à poursuivre le combat contre la corruption Dans son message, à l’occasion de l Journée internationale de lutte contre la corruption, le Président Tebboune n’a pas manqué d’appeler les Algériennes et les Algériens, chacun à partir de son poste, à poursuivre le combat contre la corruption.

    « J’appelle les Algériennes et les Algériens, chacun à partir de son poste, en cette Journée internationale de lutte contre la corruption, à poursuivre le combat », a encore écrit le Président Tebboune. Dans ce même contexte, il convient de rappeler que le jeudi 8 décembre 2022, a eu lieu le Colloque international sur la politique de lutte contre la corruption et la moralisation de la vie publique en Algérie à Alger. En effet, l’organisation de ce Colloque intervient à l’initiative de la Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, et ce, sous le haut patronage du président de la République. D’ailleurs, il s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de lutte contre la corruption, sous le thème « 20 ans après la Convention des Nations Unies de lutte contre la corruption : «vers un monde uni contre la corruption ». Les chantiers de réforme initiés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ont été couronnés par une profonde révision de la Constitution, l’édification des institutions de l’État, le rétablissement de la confiance du citoyen, et la consécration de l’idée de l’édification d’une Algérie nouvelle, ont affirmé des participants à lors de cette journée internationale.

    La conférence organisée au Centre culturel de la Radio Algérienne «Aïssa Messaoudi», a été consacrée au «bilan de trois années de réalisations et d’acquis obtenus par l’Algérie après l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune, à la présidence de la République.» S’exprimant à cette occasion, l’universitaire et spécialiste en droit public, Walid Aggoun, a indiqué que «les débuts du mandat du Président Tebboune ont été marqués par le lancement de profonds chantiers de réforme.» Le premier chantier, poursuit M. Aggoun, a été la révision profonde et globale de la Constitution, qui a ensuite permis l’édification des institutions de l’État, la restauration de la confiance du citoyen et la consécration de l’idée de la construction de l’Algérie nouvelle. La Constitution de 2020 «consacre l’idée et le principe de la séparation entre les pouvoirs. Elle prévoit des textes clairs et explicites sur de nombreux principes qui ont contribué ces trois dernières années à l’établissement des fondements d’un état démocratique, et à rompre avec des pratiques anticonstitutionnelles longtemps adoptées», a-t-il fait observer.

    M. Aggoun a évoqué, en outre, la stabilité de l’État après l’achèvement de l’édification institutionnelle, soulignant la création de la Cour constitutionnelle, un des engagements du Président Tebboune, pour réaliser le changement escompté et parvenir à un État de droit et de loi. Pour sa part, Pr. Mohand Berkouk, spécialiste des questions stratégiques et sécuritaires, a abordé le retour en force de la diplomatie algérienne dans les fora internationaux et régionaux. La diplomatie algérienne est passée «de la représentation à l’influence pour une approche prônée par le président de la République en faveur d’une action diplomatique servant, en premier lieu, les intérêts suprêmes de l’Algérie, tout en oeuvrant à l’établissement de partenariats stratégiques, à l’instar de ceux actuellement en cours avec la Chine et de nombreux pays africains et arabes.»

    «L’Algérie a retrouvé, après l’arrivée au pouvoir du Président Tebboune, sa place et son rôle naturel à tous les niveaux, y compris au niveau arabe», a fait observer Pr. Berkouk, citant pour exemples la déclaration d’Alger sur la réunification des rangs palestiniens, ainsi que la réussite du Sommet arabe abrité par l’Algérie les 1er et 2 novembre. De son côté, l’économiste, Mahfoud Kaoubi, a affirmé que «la relance de l’économie algérienne, les indicateurs positifs enregistrés, et l’encouragement de l’investissement dans de nombreux domaines depuis l’élection de M. Tebboune, sont une concrétisation des engagements pris par le président de la République.»

    En dépit d’un contexte économique complexe, l’économie nationale s’est «orientée vers de nouveaux partenariats stratégiques, tout en veillant à la diversification des partenaires et à la protection de la sécurité alimentaire en adoptant le principe du traitement d’égal à égal avec les grandes puissances économiques mondiales pour défendre les intérêts de l’Algérie», a-t-il affirmé. L’Algérie de 2022 est bien différente L’Algérie de 2022 est bien différente. L’Algérie nouvelle connaît de profondes évolutions politiques, sociales, économiques et culturelles. Le pays, qui était livré à une dangereuse oligarchie prédatrice qui intervenait dans les affaires de l’État, n’est plus aujourd’hui en marge des grandes évolutions économiques et politiques du monde.

    En un laps de temps très court, le très réformateur président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a fait passer l’Algérie dans le camp des démocraties émergentes. Grâce à la concrétisation sur le terrain des 54 engagements du Président Tebboune, le pays évolue à une vive allure. L’Algérie se transforme, à vue d’oeil, en un pays moderne qui s’industrialise, de nouvelles institutions légitimes émergent, qui échappent aux lobbies et aux forces d’inertie. Le Président Tebboune, qui est déterminé à garantir toutes les libertés et à faire de l’Algérie une démocratie, a choisi le contact direct avec le peuple à travers ses traditionnelles rencontres avec les médias et ses tweets. à chaque étape importante de la vie de la Nation, le Chef de l’État a l’assentiment populaire. La solidité des nouvelles institutions, l’émergence socio-économique, le retour en force de la diplomatie algérienne, l’attachement des Algériens à leur Président, et la fierté qu’ils tirent de la politique menée par le Président Tebboune est tangible dans l’échec des résidus de la Issaba qui fantasment encore sur un retour de l’ordre ancien.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 11/12/2022

    #Algérie #Corruption #Tebboune

  • Roi Abdallah : tentative de médiation entre l’Algérie et le Maroc?

    Roi Abdallah : tentative de médiation entre l’Algérie et le Maroc?

    Tags : Jordanie, Algérie, Roi Abdallah, Abdelmadjid Tebboune,

    Par Mohamed Kouini

    Le Roi Abdallah II bin Hussein, souverain du Royaume hachémite de Jordanie, a achevé, ce dimanche 4 décembre, une visite d’Etat de deux jours en Algérie, à l’invitation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Une visite inédite qui marque un changement de paradigmes dans les relations entre Alger et les pays du Moyen-Orient.

    Lors de cette visite, le Président Tebboune a réservé un accueil officiel au Roi de Jordanie au siège de la Présidence de la République avant de tenir des entretiens en tête-à-tête qui ont été élargis, par la suite, aux membres des délégations des deux pays.

    Ces entretiens ont été sanctionnés par la signature de plusieurs accords de coopération et de mémorandums d’entente portant sur de nombreux domaines, dont notamment les consultations politiques, les relations diplomatiques, l’information, l’enseignement et la formation maritime.

    Cependant, pour les milieux diplomatiques, cette visite requiert une grande importance, non seulement dans le registre de la coopération étroite entre les deux pays, mais aussi dans des démarches de dialogue et dans la gestion des crises et des tensions régionales.

    Il faut souligner qu’il s’agit de la première visite du Roi Abdallah II en Algérie, et que c’est connu que le souverain hachémite ne passe jamais, ou rarement, une nuit hors de ses demeures et palais, même chez les plus proches de ses amis ou alliés. Un fait guère anodin. C’est un signe relevé par des observateurs avisés, et qui dénote du grand intérêt du roi hachémite aux consultations qu’il a eues avec le président Tebboune et les hauts responsables de l’Etat.

    Les relations entre les deux pays, loin des exubérances médiatiques, ont toujours été excellentes. Les Algériens n’oublient pas que durant la décennie noire, marquée par la violence terroriste, alors que le pays était isolé sur le plan international, c’est encore Amman qui a soutenu l’Algérie dans sa lutte contre l’intégrisme armé notamment au sein des institutions onusiennes. La Jordanie avait elle aussi subi les effets néfastes des attentats terroristes jusqu’à un passé .

    La coopération militaire a pris durant cette période une autre dimension avec la formation de plusieurs contingents d’officiers et cadres de l’ANP au sein des académies militaires jordaniennes, de réputation internationale. Le souverain hachémite avait justement eu des entretiens avec le chef de l’Etat major de l’armée, le général de corps d’armée Said Chenegriha.

    Selon des sources jordaniennes, contactées par le Jeune Indépendant, le Roi Abdallah II devrait donner son quitus pour renforcer cette coopération militaire, d’autant que l’ANP veut diversifier ses partenaires et ne veut plus cantonner la formation de ses cadres uniquement dans les académies françaises, américaines ou russes.

    Les mêmes sources indiquent que l’industrie pharmaceutique devrait prendre un autre élan après cette visite. L’expertise jordanienne dans ce secteur est connue, notamment grâce aux premiers investissements lancés et chapeautés en Algérie par le fameux Kabariti Abdelkarim, alors Premier ministre jordanien.

    L’Algérie cherche de nouveaux investissements dans l’industrie pharmaceutique, notamment dans la fabrication des médicaments, la formation des techniciens et dans la recherche scientifique.
    Amman a maintenu le même intérêt dans cette optique et semble être prêt à renforcer sa relation avec les autorités algériennes dans ce secteur. En outre Amman qui fait face à une crise sans précédents dans l’approvisionnement en carburants et en huiles a engager des pourparlers avec Alger pour concrétiser des accords dans le domaine des hydrocarbures.

    Mais, il n’y a pas que des dossiers de coopération qui ont prévalu durant cette visite.
    Car, au-delà des dossiers économiques, et toujours selon des sources jordaniennes, le souverain hachémite aurait été sollicité par le Maroc pour lancer une médiation discrète entre le Makhzen et l’Algérie, dans le but de mettre fin aux tensions actuelles qui règnent entre les deux pays voisins.

    Les milieux jordaniens savent que leur Roi est très proche du palais de Rabat et les deux monarchies entretiennent de solides relations sur tous les plans. L’Algérie reste toutefois réfractaire envers toute médiation avec son voisin de l’Ouest.

    Le jeune Indépendant, 04/12/2022

    #Algérie #Jordanie #Roi_Abdallah #Tebboune

  • Algérie : Un bilan de mi-mandat

    Algérie : Un bilan de mi-mandat

    Tags : Algérie, Abdelmadjid tebboune, autorité de l’Etat, nouvel édifice institutionnel, réformes économiques, politique sociale,

    par Abdelkrim Zerzouri


    A la veille du troisième anniversaire de l’accession du Président Tebboune à la magistrature suprême, les médias officiels semblent bien partis pour étaler la métamorphose du paysage politique et économique du pays. «Restauration de l’autorité de l’Etat, nouvel édifice institutionnel digne des grandes démocraties, profondes réformes économiques, consolidation d’une politique sociale qui protège les couches les plus vulnérables, retour en force sur la scène internationale et transformation numérique, que de bouleversements», a résumé un billet de l’Agence de presse officielle, publié le 26 novembre, et qui a été repris au mot par la Télévision publique. Non sans lancer une pique « aux résidus de la Issaba et aux faux prophètes du déclin », en exposant la nouvelle Algérie de Tebboune qui «n’a plus rien à voir avec l’ordre ancien». Un prélude du bilan des trois dernières années qu’on s’apprête à présenter aux Algériens ? Cette perspective n’est pas à exclure.

    L’entrée en matière est claire. «Tout le monde a pris conscience que l’émergence de l’Algérie, durant la moitié de ce quinquennat du président est une assurance tous risques pour les années à venir», souligne la publication de l’Agence officielle. «Le président de la République a fait de l’Algérie un pays très attractif où il fait bon vivre. Un miracle réalisé depuis 2019, propice à l’adhésion aux Brics», ajoute la même source. Tant de mots qui plaident pour une première partie du mandat présidentiel très réussie, et des lendemains prometteurs grâce à l’anticipation des grands défis de demain par le Président Tebboune, qui nous réserve bien des surprises pour l’année 2023, a conclu la même source.

    Certaines sources médiatiques parlent d’un grand discours à la nation, qui sera donné par le Président Tebboune, à l’occasion du troisième anniversaire de son intronisation, à la tête de l’Etat. Bien sûr, cela ne plaît pas à certains, identifiés comme « résidus de la « Issaba » et faux prophètes du déclin », qui cherchent à brouiller les esprits en avançant que cette activité autour du bilan du président de la République ne veut dire qu’une chose, « il commence à se préparer pour un deuxième mandat ». Mais il lui reste encore deux ans à accomplir de son mandat. Soit beaucoup de choses à faire et du temps avant d’en arriver à ce stade.

    Le Président Tebboune, qui a prêté serment le 19 décembre 2019, après son élection à la magistrature suprême du pays, le 12 décembre, n’a pas eu le temps de faire le bilan de son début de mandat.

    La gestion de la crise sanitaire, due à la pandémie de Covid-19, n’a laissé aucun répit au gouvernement. Dès la première année de sa prise de fonction, la planète s’est confinée sous la menace de la propagation de la pandémie, paralysant l’économie mondiale. On dormait et on se réveillait sur les bilans sinistres des personnes infectées par le Covid-19. C’était le seul bilan auquel on avait droit.

    Aujourd’hui, même si la crise mondiale n’est pas totalement dissipée, notamment avec ce conflit en Ukraine qui est venu se greffer à la sortie de la crise sanitaire, on a le temps de souffler, et présenter le bilan de mi-mandat du Président Tebboune.

    #Algérie #Tebboune #Bilan

  • Tebboune-MBS: Les retrouvailles qui affolent la toile

    Tebboune-MBS: Les retrouvailles qui affolent la toile

    Topics : Algérie, Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane, MBS, Abdelmadjid Tebboune,

    Le Président Tebboune a rencontré le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde au Qatar. Ces retrouvailles ont fait réagir la toile.

    Une séquence de 4 secondes diffusée sur Bein Sports, puis une photo souvenir entre le président Tebboune et le prince héritier saoudien Mohamed Bin Salman, en marge de la Coupe du monde et publiées sur le site de la présidence de la République, ne sont pas passés inaperçues auprès de plusieurs médias, où chacun y est allé de son propre commentaire.

    Les plus avertis parmi les observateurs y ont sûrement trouvé matière à gloser sur les bonnes relations algéro-saoudiennes, notamment pour y trouver aussi un démenti aux fausses interprétations de l’absence – excusée – de MBS du sommet d’Alger, et dire qu’en dépit de tout ce qu’on a pu dire ici et là, la rencontre des deux dirigeants arabes prouverait aussi que cet épisode n’était qu’«un nuage d’été» et que plus rien ne sépare désormais les deux plus grandes puissances sunnites du monde.

    Après Tebboune-Ben salmane, Al-Sissi-Erdogan

    D’autres médias s’en sont saisi comme pour la rencontre Al-Sissi-Erdogan, pour faire remarquer «un rôle de médiation informelle intéressant» qu’a accompli Doha.

    Sur les réseaux sociaux aussi, la vidéo puis la photo souvenir ont affolé la toile. De quoi pourraient-ils parler ? L’analyse du gestuel des deux hommes a supplanté les paroles. Et comme par enchantement, les simples twittos se sont mus en experts de lecture labiale. Le langage corporel, gestes et postures sont passés au peigne fin pour pouvoir déceler le moindre indice sur le contenu de la discussion.

    «Le langage corporel… Il y a des signaux qui ne trompent pas gestes et posture», tout est commenté par les internautes qui notent «la super classe de Tebboune, affalé sur le sofa !». Il y en a même qui croient détenir le fil d’Ariane ! «La photo montre MBS s’excusant probablement d’avoir raté le sommet», estiment-ils.

    «Cette vidéo montre que c’est MBS qui est en train d’insister et de justifier son absence auprès de Tebboune assis allongé et à l’aise», dira un autre internaute. «Frères, malgré tout, c’est comme ça qu’on veut être», «ensemble pour toujours», disent quelques commentaires dont les auteurs ont cru bon célébrer à leur manière ces retrouvailles.

    Par Amar R.

    L’Algérie aujourd’hui, 23/11/2022

  • Visite de Tebboune en Russie: L’axe Alger-Moscou se précise

    Visite de Tebboune en Russie: L’axe Alger-Moscou se précise

    Tags : Algérie, Russie, Abdelmadjid Tebboune, Vladimir Poutine,

    Il ne fait pratiquement plus aucun doute sur la prochaine visite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en Russie. Il reste uniquement à déterminer la date officielle.

    Cette visite pourrait avoir lieu vers la fin de l’année en cours ou au plus tard, dès le début de la prochaine année. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, vient en effet de confirmer ce qui était dans l’air du temps depuis des mois maintenant. Par cette visite officielle le président Tebboune répondait ainsi à une invitation officielle du Président russe, Vladimir Poutine, formulée en 2020 à Paris pour représenter l’Algérie au Forum sur la paix, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a exprimé ce vendredi l’espoir que cette visite se fasse avant la fin de l’année 2022. « Nous espérons qu’elle aura lieu avant la fin de l’année », a déclaré le chef de la diplomatie algérienne à l’agence de presse russe Sputnik.

    Le Chef de la diplomatie algérienne, a ajouté que la visite du président de la République Abdelmadjid Tebboune à Moscou « est en cours de préparation. » Cette visite est « importante pour nos deux pays, et nous sommes activement et positivement engagés dans sa préparation », a soutenu Ramtane Lamamra. Ce dernier a rappelé que l’Algérie et la Russie sont des « partenaires à long terme » et « importants l’un pour l’autre.» « Nous entretenons un dialogue politique de qualité et nous espérons que la visite du Président Abdelmadjid Tebboune en Russie marquera le début d’une nouvelle étape dans nos relations», a-t-il ajouté Rappelons que le chef du Kremlin a invité son homologue algérien à se rendre à Moscou en mai 2020, avant de la renouveler en juillet de la même année. Une visite qui a tardé à se concrétiser suite, notamment, à la pandémie du Covid-19.

    Les deux parties préparent cette visite depuis des mois. Cette question a été ainsi au centre des entretiens de Lamamra avec son homologue Russe,Sergueï Lavrov, en marge des travaux de la 77e session de l’Assemblée Générale de l’ONU qui se sont tenus à New York au mois de septembre dernier Les entretiens ont permis de passer en revue différents aspects du partenariat stratégique entre l’Algérie et la Russie et les moyens de le renforcer en prévision des prochaines échéances bilatérales. Dans ce contexte, M. Lavrov a insisté de nouveau sur l’invitation adressée au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune par son homologue russe, Vladimir Poutine pour effectuer une visite officielle à Moscou.

    Les deux ministres ont également échangé les vues autour des principales questions de paix et de sécurité en Afrique, réitérant leur détermination à coordonner les efforts en vue de promouvoir leur coopération. Les deux pays entretiennent d’excellentes relations au point ou la Russie à d’ores et déjà soutenu la demande de l’Algérie à adhérer aux BRICS. «Moscou salue la volonté de l’Algérie d’adhérer au groupe des BRICS, a déclaré il y’a quelques jours le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov et envoyé spécial du Président pour le Proche-Orient et les pays d’Afrique,» selon le média russe Sputnik.

    Tout porte à croire que la prochaine visite de Tebboune en Russie sera ponctuée par le raffermissement de leurs relations. Un nouveau partenariat stratégique devrait être signé entre les deux pays lors de cette visite. « Nous discutons d’un projet de partenariat stratégique », a déclaré en mai dernier l’ambassadeur d’Algérie à Moscou Smail Benamara, en indiquant que « l’ancien texte en vigueur date de 2001.» « Nous préparons maintenant un nouveau texte afin de renforcer de nouveaux domaines de coopération qui n’étaient pas mentionnés dans le texte précédent », a-t-il dit.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 13/11/2022

    #Algérie #Russie

  • La Turquie veut renforcer la coopération avec l’Algérie

    La Turquie veut renforcer la coopération avec l’Algérie

    Turquie, Algérie, Recep Tayyip Erdogan, Abdelmadjid Tebboune,

    La Turquie veut renforcer la coopération avec l’Algérie dans tous les domaines : le président Erdogan
    Le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune parlent au téléphone, discutent des relations bilatérales et des questions régionales.

    La Turquie veut renforcer sa coopération avec l’Algérie dans tous les domaines, notamment dans l’énergie et le gaz naturel, a indiqué mercredi le président turc à son homologue algérien.

    Lors d’un entretien téléphonique avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, Recep Tayyip Erdogan « a exprimé sa satisfaction devant le niveau exceptionnel atteint par les relations entre les deux pays frères grâce aux efforts conjoints », selon la direction turque de la communication.

    Ils ont également discuté des relations entre leurs pays ainsi que des questions régionales.

    Erdogan a également remercié Tebboune pour ses « démarches sincères » dans la lutte contre l’organisation terroriste Fetullah (FETO).

    FETO et son leader basé aux États-Unis, Fetullah Gulen, ont orchestré le coup d’État défait du 15 juillet 2016, au cours duquel 251 personnes ont été tuées et 2 734 blessées.

    Ankara accuse FETO d’être à l’origine d’une longue campagne visant à renverser l’État par l’infiltration des institutions turques, en particulier l’armée, la police et le système judiciaire.

    Anadolou, 19/10/2022

    #Algérie #Turquie #Erdogan #Tebboune

  • Miniremaniement en Algérie: Un nouveau ministre de l’intérieur

    Miniremaniement en Algérie: Un nouveau ministre de l’intérieur

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    (Belga) Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a nommé jeudi un nouveau ministre de l’Intérieur à la faveur d’un remaniement ministériel restreint.

    Brahim Merad, qui occupait le poste de Médiateur de la République, a été nommé ministre de l’Intérieur, en remplacement de Kamel Beldjoud, qui a hérité du ministère des Transports, selon un communiqué de la présidence. Les autres ministères clefs –Affaires étrangères, Justice, Energie et Finances– conservent leurs titulaires.

    Ce remaniement a vu également le départ du ministre de la Santé Abderahmane Benbouzid, en poste depuis janvier 2020, remplacé par Abdelhak Saihi qui était auparavant secrétaire général de ce département ministériel.

    Une nouvelle figure fait son apparition dans le nouveau gouvernement: Lakhdar Rekhroukh est nommé aux Travaux publics et Infrastructures après avoir dirigé depuis 2002 le premier groupe public de BTP en Algérie, Cosider.

    (Belga)

    RTL Info, 09/09/2022

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