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  • Tous les pays arabes vont participer au sommet arabe d’Alger

    Tous les pays arabes vont participer au sommet arabe d’Alger

    Tous les pays arabes vont participer au sommet arabe d’Alger – Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Conseil de coopération du Golfe,

    Algérie : Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a confirmé la participation de tous les pays arabes au sommet arabe qui se tiendra en Algérie au début du mois de novembre prochain.

    Le président algérien a déclaré lors d’une rencontre régulière avec les représentants de la presse locale, hier soir, que « tous les pays arabes ont annoncé leur participation au sommet arabe au niveau des dirigeants. »

    Il a souligné qu’il existe une coordination continue avec tous les pays arabes sur diverses questions.

    Le président algérien a également salué les relations entre son pays et les pays du Conseil de coopération du Golfe, les qualifiant de « distinguées » en raison des liens historiques qui unissent les deux parties.

    Dans de précédentes déclarations, le président Tebboune avait exprimé son espoir de voir le sommet algérien aboutir à des résultats « très positifs », d’autant que « le monde arabe en a besoin. »

    Les ministres arabes des affaires étrangères ont accepté la proposition algérienne de tenir le prochain sommet arabe les 1er et 2 novembre prochains en Algérie.

    QNA, 24/04/2022

    #Algérie #SommetArabe #AbdelmadjidTebboune

  • Algérie. Salaires et chômage : Des augmentations dès 01/2023

    Algérie. Salaires et chômage : Des augmentations dès 01/2023 – Algérie, Abdelmadjid Tebboune,

    Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a annoncé des augmentations des salaires et de l’allocation chômage devant entrer en vigueur début 2023.
    Dans des extraits de sa rencontre périodique avec les représentants de la presse nationale qui sera diffusée samedi soir sur les chaînes de la télévision et de la radio nationales, le Président Tebboune a tenu à rassurer la classe ouvrière qu’ »une augmentation des salaires et de l’allocation chômage interviendra d’ici la fin de l’année et entrera en vigueur début janvier 2023″, affirmant attendre « les résultats définitifs des recettes nationales devant être réalisées à fin 2022 ».

    interrogé sur un éventuel remaniement ministériel, le président de la République dira que ce remaniement se fera « selon les résultats de chaque secteur », la norme étant le taux d’application des décisions prises en Conseil des ministres.
    Concernant la lutte contre la spéculation illicite, le Président Tebboune rappellera l’existence de 160 minoteries soutenues par l’Etat qui au lieu de moudre le blé au profit du citoyen le vendent directement aux éleveurs de bétail.

    Le Chef de l’Etat a cité pour exemple le cas d’une wilaya « approvisionnée à hauteur 40 quintaux par mois pour chaque citoyen », au moment où « la consommation du citoyen ne dépasse pas dans le meilleur des cas 40 kg par mois », rappelant au passage la décision prise récemment relative à l’interdiction de l’exportation des produits alimentaires.

    Sur la pénurie des matières essentielles, le Président Tebboune a affirmé que l’Inspection générale de la Présidence de la République « est entrain d’enquêter sur le pourquoi de cette pénurie qui ne devrait pas exister », soulignant qu’il ne s’agit pas de problème de financement, car « les fonds sont disponibles ».
    L’Inspection générale de la Présidence de la République enquête sur la pénurie de certains médicaments
    Le Président Tebboune a affirmé avoir instruit l’Inspection générale de la Présidence de la République pour enquêter sur les raisons de la pénurie de certains médicaments. « L’Inspection générale de la présidence de la République est en train d’enquêter sur les raisons de ces pénuries qui ne devraient pas exister », a précisé le Président de la République qui a fait observer qu’il ne s’agit pas d’un problème de moyens matériels ou financiers, car « nous avons de l’argent », a-t-il dit, tout en qualifiant ces perturbations « d’anormales ».

    Le chef de l’Etat a également promis de communiquer les résultats de l’enquête, une fois celle-ci terminée, rappelant que l’Inspection générale de la Présidence de la République a été créée à l’effet de mener ce genre d’enquêtes. Dans le même sens, il a fait savoir que 37 inspecteurs de la Présidence de la République ont été mobilisés pour mener cette enquête. A une question sur l’existence de « lobbies » dans le secteur du médicament, le Président de la République a indiqué avoir déjà donné des instructions pour l’importation « dans l’immédiat » de médicaments en rupture de stocks pour contrecarrer ces lobbies.
    Les réserves de blé couvrent une période de 8 mois

    Le président de la République a révélé que les réserves de blé en Algérie couvraient une période de huit mois. « L’Algérie possède actuellement des réserves pouvant couvrir une période de huit mois. Nous sommes à la veille de la campagne de moisson dans le Sud ainsi qu’au Nord dans deux mois », a déclaré le Président Tebboune, tout en rappelant, dans ce cadre, les mesures prises par l’Etat pour encourager la production agricole, en tête desquelles l’augmentation du prix d’achat des céréales et des légumineuses auprès des agriculteurs.

    le chef de l’Etat a fait observer toutefois que la solution radicale pour faire face à la flambée des cours des céréales et à leur pénurie sur le marché international résidait dans l’augmentation de la production nationale. « Nous avons insisté sur la production locale de l’huile et du sucre et l’augmentation du rendement des céréales à 40 quintaux/hectare, et ce, avant même le début de la crise ukrainienne. Nous appelons et nous veillons à l’application de ces instructions pour protéger le pays des répercussions des crises étrangères », a-t-il précisé.

    Horizons, 24/04/2022

    #Algérie #Salaires #Chômage #Blé

  • Algérie: Du changement dans l’air ?

    Algérie: Du changement dans l’air ? Abdelmadjid Tebboune, prime Covid, front social, climat, prix,

    Le président Tebboune est en colère et pour cause. Beaucoup de choses ne fonctionnent pas comme il le souhaite ni au rythme qu’il veut imposer au moment où le célèbre adage «le temps c’est de l’argent» prend toute sa signification. Pour des observateurs avertis du fonctionnement du «modèle politique» algérien, des signes sont perceptibles qu’un changement est en train de se décider. L’évaluation que fait le chef de l’Etat sur le fonctionnement de certains secteurs est pour le moins négative.

    Pour l’Algérien de la rue, il est bien sûr évident que les hommes en charge de la gestion de certains départements ministériels sont en déphasage total avec la réalité du terrain. Mais aussi par rapport aux orientations du président de la République. Comme reconnu par le chef de l’Etat himself, les instructions présidentielles ne sont pas toujours appliquées sur le terrain, à l’image de la prime Covid qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Un gouvernement remanié dans son armature s’impose pour le premier responsable du pays comme une urgence, pour apporter du sang neuf et insuffler un nouvel élan à la machine économique en pleine régénération et un front social en ébullition.

    L’Algérie n’a plus le temps et ne peut plus se permettre le «luxe» de placer les hommes qu’il ne faut pas à la place qu’il ne faut pas. La folie qui s’est emparée des mercuriales et l’insupportable envolée des prix semblent être l’autre motif de colère du Raïs. La faute à ne pas commettre justement est celle de ne pas laisser l’Etat et ses prérogatives régaliennes se déliter par la faute d’hommes incompétents. L’incapacité de certains membres de l’exécutif gouvernemental à suivre le tempo imposé par le président Tebboune doit être absolument corrigée et au plus tôt. Les compétences n’ont jamais manqué dans ce pays, pour peu qu’elles soient considérées et surtout exploitées à bon escient. Tebboune n’a cessé de dire et redire que la dignité et le bien-être du citoyen algérien lambda figurent en en-tête de sa feuille de route.

    par El-Houari Dilmi

    Le Quotidien d’Oran, 21/04/2022

  • L’Egypte empêche Tebboune de tenir un sommet tripartite à Doha

    L’Egypte empêche Tebboune de tenir un sommet tripartite à Doha – Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Koweït, Qatar, Sommet Arabe, Palestine, Sahara Occidental, Maroc,

    Les causes de friction seraient notamment le soutien algérien à un nouveau bloc africain et la rencontre de Tebboune avec Dbeibah à Doha.
    La tournée dans le Golfe du président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui l’a conduit au Qatar et au Koweït, a été marquée par une montée inattendue des tensions avec l’Egypte.

    La crise soudaine a entraîné l’annulation d’un sommet tripartite qui devait se tenir au Koweït entre le dirigeant algérien, son homologue égyptien, le président Abdel Fattah al-Sisi et l’émir du Koweït, le cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Sabah.

    Des sources politiques algériennes ont lié l’annulation de la réunion à l’annonce par l’Algérie d’un nouveau bloc africain, que le Caire considère comme préjudiciable à ses propres intérêts en Afrique.

    Une autre cause possible de friction, selon les sources, était la rencontre tenue à Doha entre le président algérien et le chef du gouvernement libyen d’unité nationale, Abdulhamid Dbeibah. Cette rencontre a pu irriter le président égyptien, dont le pays soutient le nouveau gouvernement de Fathi Bashagha, récemment désigné premier ministre par le parlement libyen.

    Selon les médias arabes, le président égyptien a quitté la capitale koweïtienne quelques heures avant l’arrivée de son homologue algérien du Qatar, annulant ainsi le sommet entre les dirigeants des trois pays.

    La rencontre Dbeibah-Tebboune aurait été interprétée par le Caire comme l’expression du soutien algérien au gouvernement libyen sortant, qui refuse de démissionner.

    L’Egypte a également été apparemment ennuyée par les informations selon lesquelles le gouvernement de Tebboune est en train de lancer un groupe africain des quatre.

    Les relations entre l’Égypte et l’Algérie semblaient s’être améliorées ces dernières semaines, avec la visite de Tebboune au Caire, où l’Égypte a soutenu la convocation du prochain sommet arabe en Algérie et s’est montrée disposée à aider à persuader les pays arabes d’y assister à un niveau élevé sur la base d’un ordre du jour convenu. en avance.

    Ces dernières années, la crise libyenne a été un sujet de discorde entre Alger et Le Caire en raison de leurs positions divergentes sur le conflit et son éventuel règlement. Mais tous deux ont ensuite été en mesure de contenir leurs désaccords persistants avec la Libye.

    L’annonce d’un groupe africain des quatre, comprenant l’Éthiopie, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Algérie, a encore alimenté les inquiétudes égyptiennes, à la lumière de la crise qui couvait entre Le Caire et Addis-Abeba au sujet du barrage de la Renaissance.

    Il n’y a eu aucun détail sur la nature et les objectifs de ce nouveau bloc africain, son lien avec l’Union africaine et sa position sur des questions controversées, telles que le barrage de la Renaissance et le Sahara occidental.

    Selon des informations algériennes, les quatre dirigeants africains ont convenu de tenir un sommet officiel à une date ultérieure, afin d’établir une feuille de route pour l’Afrique dans les mois et années à venir.

    Le président algérien avait cherché, à travers sa visite au Qatar et au Koweït, à rassurer les États du Golfe sur la volonté de son pays d’ouvrir un nouveau chapitre et d’éviter d’attiser les questions litigieuses, notamment celle du Sahara occidental, à la lumière d’un consensus du Golfe à l’appui de la souveraineté du Maroc sur le territoire en litige.

    Des sources algériennes ont déclaré que Tebboune n’avait reçu aucune réponse claire lors de sa tournée dans le Golfe sur son désir d’un dégel des relations glaciales avec l’Arabie saoudite, malgré son expression de soutien à la sécurité du CCG face aux menaces extérieures.

    The Arab Weekly, 25/02/2022

    #Egypte #Algérie #Qatar #Koweït #SommetArabe #Palestine #SaharaOccidental #Maroc

  • Algérie : 2021, un annus horribilis

    Algérie : 2021, un annus horribilis

    Algérie : 2021, un annus horribilis – Abdelmadjid Tebboune, Coupe Arabe, eau, incendies, MAK, Rachad, Coupe Arabe,

    Il reste un jour avant la fin de 2021 qui laissera plus de mauvais souvenirs que de bons. La pandémie et ses conséquences ont totalement déréglé le rythme habituel de la vie collective.

    Le samedi 18 décembre 2021, au soir, une formidable explosion de joie a secoué toute l’Algérie et quelques capitales du monde, dont Paris. L’Équipe nationale A’ de football venait de remporter la coupe arabe à Doha en battant la Tunisie par deux buts à zéro face et ses supporters, d’ici et de l’étranger, sont sortis faire une fête qui frisait le délire. Au coup de sifflet final, le pays a été pris d’un accès de folie. Les scènes de liesses ont d’ailleurs pris au dépourvu les policiers qui tentaient vainement de contenir les foules.

    Plus qu’une expression de bonheur, la manifestation ressemblait à une thérapie de groupe, à une séance d’exorcisation collective pour extirper un mal-être profond du fond de millions d’âmes. L’année qui tirait à sa fin a marqué les corps et les esprits. Le covid-19 s’est abattu sur eux comme une entité maléfique qui les a immobilisés sous ses griffes. Plus de voyages, plus de marques d’affection, distanciation sociale, couvre-feu et, pour certains, pertes d’emploi et de revenus. Elle a également bloqué plusieurs milliers de nationaux à l’étranger à cause de la fermeture des frontières et la suspension des liaisons aériennes.

    L’année avait d’ailleurs débuté en l’absence du président de la république. Abdelmadjid Tebboune, qui avait contracté le coronavirus fin octobre, avait passé plusieurs semaines en Allemagne pour se soigner. Il est rentré au pays pendant 15 jours avant de repartir à Berlin terminer sa convalescence jusqu’en avril.

    Pendant sa cure, une période d’incertitude, alimentée par des rumeurs, a paralysé les institutions et même la rue. La population vivait déjà très mal les restrictions imposées par la crise sanitaire et le retard pris en matière de vaccination. Elle craignait maintenant de faire un saut dans l’inconnu.

    Perturbations de la distribution de l’eau et incendies

    Ce coup au moral a été aggravé par les perturbations de la distribution de l’eau et son rationnement un jour sur deux au début de l’été. Le Hirak qui agissait comme une soupape d’échappement a été également interdit par les autorités qui ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité afin de faire rentrer les protestataires à la maison. Les élections législatives du 12 juin devaient sonner le glas du mouvement. S’adaptant rapidement à la situation, les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie pour le démanteler. En moins de deux semaines et à travers une gigantesque démonstration de force qui n’a fait aucun mort, ils ont réussi à éteindre la contestation. Parallèlement, une communication savamment menée a pointé du doigt deux organisations clandestines, le Mak et Rachad, comme les véritables meneurs de la contestation. Celles-ci ont été inscrites plus tard sur la liste des groupes terroristes et combattues désormais par le biais d’une loi spéciale.

    D’ailleurs, les deux formations ont été mises à l’index par les autorités dans les incendies qui ont ravagé plusieurs forêts du nord du pays, particulièrement dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce sinistre qui a provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes a été un moment très pénible pour tous les Algériens. Ces événements ont connu leur paroxysme avec le lynchage atroce par une foule en furie de Djamel Bensmaïl, un jeune artiste qui s’était porté volontaire aux opérations de lutte contre les feux.

    Non encore remis de ces fortes émotions, la population a vécu l’expérience traumatisante du variant Delta et de la troisième vague de la pandémie qui a été particulièrement meurtrière. Sous-équipées et désorganisées, les structures sanitaires ont craqué face à l’afflux massif des malades qui arrivaient par contingents.

    D’autre part, la pénurie d’oxygène et la spéculation immorale qu’elle a engendrée ont profondément choqué et dégoûté les citoyens qui ne comprenaient pas comment la voracité mercantile a pu atteindre de tels sommets.

    L’année 2022 s’annonce sous de meilleurs auspices puisque les recettes extérieures du pays se sont améliorées grâce à l’appréciation des hydrocarbures sur les marchés mondiaux. L’embellie pourra peut-être desserrer l’étau de l’appauvrissement rapide qui affecte depuis quelque temps de larges pans de la société. La quatrième vague de covid-19 n’a pas encore eu lieu bien que les chiffres des contaminations soient en augmentation. Mais, si l’on croit le ministère de la Santé, l’Algérie est mieux outillée pour y faire face, même si une grande partie de la population refuse de se faire vacciner.

    La sélection nationale de Djamel Belmadi, que la vox populi a surnommé le ministre du bonheur, qui tentera à partir de 9 janvier de défendre son titre de champion d’Afrique et, probablement, décrocher un troisième, s’annonce comme la promesse de bons moments.

    Cela dit, les souhaits de la bonne année seront émis le 31 janvier avec des bémols, pour ne pas dire sarcasme, puisque ceux qui ont été partagés 12 mois plus tôt n’ont pas été exaucés.

    Mohamed Badaoui

    La Nation, 29/12/2021

    #Algérie #Année2021 #CoupeArabe #MAK #Rachad #Incendies #Eau

  • Une passerelle établie entre l’Algérie et la Mauritanie

    Une passerelle établie entre l’Algérie et la Mauritanie – Route Tindouf-Zouérate, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, Abdelmadjid Tebboune,

    Au-delà de confirmer et de consolider davantage leurs relations de bon voisinage, les deux pays passent aussitôt que prévu au concret. Pour preuve, l’Algérie va réaliser un projet historique consistant en une route de 775 km devant relier Tindouf à Zouérate, nord de la Mauritanie. De bon augure pour l’avenir des relations entre l’Algérie et la Mauritanie tant cette nouvelle passerelle permettra, une fois réalisée, un échange soutenu pour les opérateurs des deux pays.

    Le projet de réalisation d’une route reliant Tindouf (Algérie) à Zouérate (Mauritanie), sur une longueur de 775 km, sera réalisé par des entreprises algériennes, permettant à l’Algérie d’édifier, pour la première fois depuis l’indépendance, un ouvrage d’une telle envergure en dehors de ses frontières.

    L’accord de la réalisation de ce projet transfrontalier a été signé en marge de la visite d’Etat du Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, en Algérie, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
    La visite a été couronnée par la signature de plusieurs accords, dans différents domaines de coopération entre les deux pays, dont celui de la réalisation d’une route reliant Tindouf à Zouérate qui demeure « le plus important » accord signé entre les deux gouvernements à cette occasion.

    Ce mémorandum d’entente a été signé, mardi dernier au siège du ministère des Travaux publics par le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri, représentant du Gouvernement algérien, et le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports, Mohamedou Ahmedou M’haïmid.

    Etalée sur une longueur de 775 Km, sur le territoire mauritanien dans sa quasi-totalité, cette route permettra à l’Algérie de réaliser, pour la première depuis l’indépendance, un projet d’une telle envergure, dans le domaine des transports et des travaux publics, en dehors de ses frontières, à l’image des grandes sociétés chinoises ou encore turques, reconnues dans ce domaine.

    Il s’agit, en effet, d’une dizaine d’entreprises algériennes qui vont réaliser cette route, qui va transformer toute cette région et les régions limitrophes, entre autres, Cosider TP, EVSM, SNTP, EPTRC, ETTR Ouargla, EPTP Alger, SERA Oran.
    Le bureau d’études qui assurera le suivi de ce projet est également algérien, à savoir, SAEPI. Le laboratoire des travaux publics du centre (LTPC), ainsi que le laboratoire de l’habitat et de la construction (LNHC), seront également engagés dans ce projet, tandis que l’organisme de contrôle des travaux publics (CTTP) est algérien. Une fois achevée, cette importante route sera exploitée par l’Algérie sous forme de concession de 10 ans avec une reconduction tacite.
    Le contrat de réalisation de cette infrastructure de base, qui a toujours constitué « un rêve » pour les habitants de ces régions, prendra effet dès l’achèvement des travaux.

    Les nombreux relais sur cette route, quant à eux, seront également réalisés et exploités par la société nationale NAFTAL. À rappeler qu’à l’issue de la signature de l’accord de réalisation de ce projet, Nasri s’est félicité de ce mémorandum qui vient marquer « une étape historique dans les relations algéro-mauritaniennes », selon lui.
    Pour sa part, le ministre mauritanien, a estimé que cet accord est « un moment historique », affirmant que « la route, qui ouvrira des axes routiers internationaux importants, devra permettre aux opérateurs algériens une ouverture économique sur les marchés africains en passant par la Mauritanie qui permettra, à son tour, de renforcer la coopération économique entre les opérateurs des deux pays ».
    F. G./APS

    Le Courrier d’Algérie, 30/12/2021

    #Algérie #Mauritanie #Tebboune #Ghazouani

  • Viste du président mauritanien: Le Maroc verse dans le mensonge

    Viste du président mauritanien: Le Maroc verse dans le mensonge – Algérie, Mauritanie, Mohamed Ould El Ghazouani, Abdelmadjid Tebboune,

    L’Algérie a affirmé, depuis des mois qu’elle refusait toute médiation avec le Maroc. Elle avait affirmé que Rabat a atteint, dans ses provocations et ses agressions, un seuil de non-retour que ne pourrait aplanir la médiation d’une tierce partie.

    Le Makhzen, fidèle à sa tradition tente de jeter le trouble en affirmant que la prochaine visite officielle, qu’effectuera le président mauritanien en Algérie, sera l’occasion de lancer une initiative de médiation entre Alger et Rabat. Rien que ça, question d’élucubrations on ne pourrait faire mieux. Curieusement, cette tentative du Maroc intervient au moment où il avait versé dans le mensonge en affirmant que la Ligue arabe a publié une carte du monde arabe dans laquelle le Maroc englobait les territoires sahraouis occupés. Nulle trace de cette carte dans les différents moteurs de recherche et même le secrétariat de la Ligue arabe n’a pas reconnu une telle assertion.

    La volonté de Rabat de torpiller le prochain sommet de la ligue arabe, prévu en mars 2022 à Alger est évidente. C’est une façon de torpiller l’activité diplomatique de l’Algérie qui a retrouvé tout son dynamisme et son statut d’interlocuteur respecté sur la scène internationale. Et pour appuyer l’action de parasitage initiée par le Makhzen et ses relais, son nouvel allié, Israël s’est mêlé au jeu en affirmant via sa chaine satellitaire I24News, que le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, abordera avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, lors de sa visite à Alger, une initiative de médiation avec Rabat.

    Le jeu de rôles auquel se livrent Tel Aviv et Rabat, est destiné à contrer l’action diplomatique en Algérie qui est en train de réaliser un véritable travail pour réussir le prochain sommet de la Ligue arabe, considéré par de nombreux analystes comme l’occasion de resserrer les rangs de cette organisation et surtout relancer son action unitaire dans le soutien à son initiative de paix au Proche-Orient qui s’articule autour de la solution du problème palestinien basée sur le principe des deux États. De plus, le travail de sape que tentent de mener sur le terrain diplomatique le Makhzen, ses relais et son nouvel allié, l’entité sioniste vise également à saborder l’initiative de l’Algérie et certains pays membres de l’Union africaine à contrer l’entrée d’Israël à l’UA en qualité d’observateur, une question laissée à l’appréciation du prochain sommet de l’organisation panafricaine prévu au mois de février 2022.

    L’Algérie a affirmé, par le passé, que le lourd contentieux avec le Maroc nécessite des négociations sincères et justes entre les deux pays, ce qui conforte sa position de refuser toute médiation entre elle et son voisin de l’Ouest réaffirmée récemment par le président de la République. Le Makhzen pourra continuer à gesticuler, son activisme ne pourra en aucun cas faire reculer l’Algérie de sa position de principe de soutien à des solutions justes au Sahara occidental et en Palestine qui reconnaissent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et le droit du peuple palestinien à édifier un Etat viable, conformément aux résolutions de la communauté internationale.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 28/12/2021

    #Algérie #Maroc #Mauritanie #Mohamed_Ould_El_Ghazouani

  • AMI : Dépêches sur la visiste de Ghazouani en Algérie

    AMI : Dépêches sur la visiste de Ghazouani en Algérie

    AMI : Dépêches sur la visiste de Ghazouani en Algérie – Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Mauritanie, Abdelmadjid Tebboune,

    Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a quitté Nouakchott ce lundi matin pour une visite d’Etat en République algérienne démocratique et populaire, à l’invitation de son frère, Son Excellence le Président Abdelmadjid Tebboune, Président de la République algérienne démocratique et populaire.

    A son départ de l’aéroport international de Nouakchott Oum-Tounsi, le Président de la République, a été salué par le Premier ministre, M. Mohamed Ould Bilal, le ministre secrétaiare général de la Présidence de la République, des membres du Gouvernement, le chef d’État-major particulier du Président de la République, la directrice adjointe du Cabinet du Président de la république et le wali de Nouakchott-Ouest et la présidente de la Région de Nouakchott.

    Au cours de ce voyage le Président de la République est accompagné par une importante délégation comprenant notamment:

    – M. Ismaël Ould Cheikh Ahmed, ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur;

    – M. Taleb Ould Sid’Ahmed, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle;

    – M. Mohamedou Ahmedou M’Haïmid, ministre de l’Équipement et des Transports;

    – Mme Amal Mint Sidi ould Cheikh Abdallahi, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique;

    – M. Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, directeur de cabinet du Président de la République;

    – Weddady Ould Sidi Haiba, ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie en Algérie;

    – M. Ahmed Ould Neiny, conseiller à la Présidence de la République;

    – M. Yahya Ould Kebd, chargé de mission à la Présidence de la République;

    – M. Saleh Ould Dehmach, chargé de mission à la Présidence de la République;

    – M. El Hassen Ould Ahmed, directeur général du protocole d’État;

    – M. Hasni Ould Fghih, conseiller à la Primature;

    – M. Oumar Ould Mohamed Babou, directeur général Monde arabe au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur.

    Le Président de la République est également accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires conduite par M. Mohamed Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, président de l’Union nationale du Patronat mauritanien.

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    Arrivée du Président de la République à Alger

    Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, est arrivé, lundi après-midi à Alger, en début d’une visite d’État en République algérienne démocratique et populaire, à l’invitation de son frère, Son Excellence Monsieur Abdelmadjid Tebboune.

    A l’aéroport international Houari Boumediene, le Président de la République a été accueilli par Son Excellence Abdelmadjid Tebboune, Président de la République algérienne démocratique et populaire.

    Étaient, également, à l’accueil du Président de la République, les présidents du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, le chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le Général de corps d’Armée, Saïd Chanegriha, le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, l’ambassadeur de Mauritanie à Alger, SEM. Weddadi Ould Sidi Haîba et l’ambassadeur de l’Algérie à Nouakchott, SEM. Mohamed Ben Atou.

    Les deux Présidents ont écouté les hymnes nationaux des deux pays, avant de passer en revue des détachements de l’armée, qui leur ont rendu les honneurs, au moment où les 21 coups de canon retentissaient en l’honneur du Président de la République.
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    Le Président de la République s’entretient avec son homologue algérien

    Le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, s’est entretenu lundi après- midi avec son frère, Son Excellence M. Abdelmagid Tebboune, Président de la République algérienne démocratique et populaire.

    Les discussions ont eu lieu en présence des membres des deux délégations accompagnant les deux Présidents.
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    Le Président de la République visite le monument des martyrs à Alger

    Le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a effectué lundi soir, dans le cadre de sa visite d’État en République algérienne démocratique et populaire, une visite au monument des martyrs à Alger.

    Au cours de cette visite, Son Excellence le Président de la République a déposé une gerbe devant le monument aux martyrs de la glorieuse révolution algérienne. Il a également observé une minute de silence et a lu la ‘Fatiha’’ à la mémoire de leurs âmes avant de visiter le Musée ‘’Mujahid’’.

    Son Excellence le Président de la République a reçu des explications sur les fonctions des différentes ailes de ce musée, qui présente un résumé des différentes étapes de la résistance du peuple algérien au colonialisme français, les stratégies utilisées par le prince Abdelkader d’Algérie pour résister au colonisateur français, et le grand rôle joué par l’Armée de libération nationale algérienne dans cette résistance.

    A l’issue de cette visite, Son Excellence le Président de la République a écrit dans le Registre du monument des martyrs:

    « Le Musée des Moudjahidines est un monument historique majestueux qui raconte véritablement le jihad de la nation algérienne, le parcours de son immortelle révolution libératrice et ses énormes sacrifices face aux formes les plus odieuses du colonialisme.

    Nous avons un souvenir vivant de l’histoire d’une grande nation qui a fait l’histoire et qui a pris les âmes des innocents martyrs comme la plus belle saga pour la dignité et la gloire. « 

    A la fin de la visite, Son Excellence le Président de la République a remis le bouclier du Musée des Moudjahidines aux détenteurs du musée.

    Au cours des différentes étapes, Son Excellence le Président de la République était accompagné du ministre algérien de l’Énergie et des Mines, M. Mohamed Adab, de notre ambassadeur en Algérie, SEM. Weddadi Ould Sidi Haiba, et des membres de la délégation d’accompagnement.

    Source : AMI

    #Algérie #Mauritanie #Ould_El_Ghazouani #Tebboune

  • Algérie-Mauritanie : Plus que de simples voisins

    Algérie-Mauritanie : Plus que de simples voisins – Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Abdelmadjid Tebboune,

    Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani séjourne à Alger. Notre pays entretient avec la Mauritanie des relations qui, depuis quelques années, se sont nettement améliorées. Ce nouveau cours a été surtout favorisé par l’intérêt des opérateurs algériens pour les marchés de l’Afrique de l’Ouest dont la Mauritanie est une des principales portes d’entrée. Mais au-delà de l’aspect strictement économique, les liens humains sont intenses et le développement des zones frontalières est un objectif commun. Nos collaborateurs évoquent différents visages de la coopération et les contraintes que rencontrent les sociétés nationales, et un expert met en avant l’importance géostratégique, dans un contexte de tensions régionales, de l’axe Alger-Nouakchott.

    Sur invitation du président Abdelmadjid Tebboune, son homologue de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a entamé, ce lundi une visite d’Etat de trois jours en Algérie. Au menu de la visite, figure le renforcement des liens de coopération, de partenariat et d’amitié entre deux pays voisins du Maghreb. Il sera question également de hisser les échanges économiques au niveau d’exception qui caractérise les relations politiques entre les deux pays. Alger et Nouakchott sont déterminés à aller de l’avant et à conjuguer leurs efforts pour ouvrir de larges perspectives à la coopération entre deux partenaires dont les relations sont amicales.

    La volonté ferme d’impulser les échanges bilatéraux dans divers domaines, notamment sur le plan commercial, a été affichée ouvertement lors du déplacement, en septembre dernier à Nouakchott, du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, en qualité d’envoyé spécial du président de la République.

    Les deux parties ont mis alors en exergue l’importance de la tenue d’une session d ela Grande Commission mixte, dans les plus brefs délais, et l’activation des mécanismes de coopération bilatérale en vue de garantir une exploitation optimale des opportunités, surtoutdans les domaines de la formation, de l’agriculture, de la santé et de l’éducation.
    Joignant l’acte à la parole, les deux parties ont tenu la première session du comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien au début du mois de novembre à Alger, en vertu d’un mémorandum d’entente signé en avril 2021à Nouakchott.

    Le comité est un vecteur de renforcement des opportunités d’investissement, de réalisation des projets de partenariat dans les secteurs prioritaires au niveau des zones frontalières, depromotion des échanges économiques, commerciaux, culturels et sportifs et de désenclavement des localités. Parmi les projets prometteurs, figurent la réalisation d’une route stratégique entre Tindouf et Zouérate, la création d’une zone franche, l’organisation permanente de manifestations économiques et commerciales à Nouakchott et l’encouragement des opérateurs économiques algériens et mauritaniens à vendre leurs produits dans les marchés des deux pays.

    Plus d’une centaine d’opérations d’exportation

    Le comité a inscrit aussi l’intensification de la coordination sécuritaire sur les frontières à travers la création d’une commission regroupant les services de sécurité et la facilitation de l’intégration économique à la lumière d’une vision de développement à même de servir la sécurité et la stabilité des deux pays.

    Sur le plan commercial, l’Algérie mise sur l’augmentation de ses exportations qui peuvent atteindre jusqu’à 50 millions de dollars. Leur valeur a augmenté de 205% au cours du premier trimestre2021, par rapport àla même période en 2020, selon les données de la Direction générale des Douanes. Entre janvier et mars 2021, 111 opérations d’exportation vers la Mauritanie ont été réalisées via le poste frontalier terrestre Chahid-Mustapha-Ben-Boulaïd dans la wilaya de Tindouf. Cela représente une hausse de plus de 113% du nombre d’opérations d’exportation via ce point de passage, par rapport au premier trimestre 2020. Les produits exportés sont constitués essentiellement de produits agroalimentaires, industriels comme les matières plastiques, le ciment, les produits d’emballage et d’hygiène.

    Le recours au transport par avions-cargos d’Air Algérie a connu égalementuneaugmentationnotableen2020.Plusde 12 vols ont assuré l’exportation de produits agricoles algériens. Dans le cadre de la solidarité, l’Algérie a envoyé, en janvier 2021, deux missions médicales à Nouakchott pour soutenir la lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19. Un signe fort de ce désir de conforter et diversifier les liens.

    Wassila Ould Hamouda

    Horizons, 28/12/2021

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    Marché mauritanien : Une porte d’accès au marché de l’Afrique de l’Ouest

    Pour les experts en économie, la Mauritanie pourrait devenir un partenaire commercial de premier plan dans les années à venir. L’Algérie pourrait, selon eux, compter sur Nouakchott pour consolider sa place en Afrique de l’Ouest, un marché en plein développement mais très concurrentiel.

    «Le marché mauritanien est le plus ciblé par l’Algérie dans le domaine des exportations pour plusieurs raisons. La proximité tout d’abord. Etant un pays frontalier, nous gagnons en logistique et en transport routier. La diplomatie, ensuite. Les deux pays entretiennent d’excellents rapports historiques, politiques et diplomatiques qui faciliteront la mise en place de stratégies à moyen et long terme», explique l’expert en exportations, Moncef Zemmouchi. En outre, c’est un marché en pleine expansion dans différents secteurs. C’est donc une opportunité, selon lui, afin que nos opérateurs exportent également des services, la formation et l’expertise, dans les travaux publics, l’hydraulique, l’agriculture, l’électronique, et surtout dans la pêche. «Nos opérateurs ne doivent pas rater l’occasion d’investir en Mauritanie dans la transformation des produits de pêche. Surtout que ce pays est la porte de l’Afrique de l’Ouest à travers laquelle l’Algérie pourrait avoir accès à d’autres marchés. Comme la Mauritanie a ouvert son économie, nos opérateurs pourront profiter des allégements proposés aux investisseurs étrangers», estime-t-il. Par ailleurs, signale-t-il, si le projet de lignes ferroviaires entre le nord et le sud algérien aboutit, cela réduira considérablement le temps et les coûts de transport des marchandises de l’Algérie vers la Mauritanie.

    Mais pour l’expert en économie, Hamza Boughadi, les choses ne sont pas aussi faciles. «La Mauritanie possède un marché certes important mais qui n’est pas aussi facilement accessible qu’on le pense. Ce marché peut être une belle opportunité pour les exportateurs nationaux qui sont en quête de partenariats durables. Mais ces derniers doivent savoir que ce marché est déjà inondé par des produits marocains et ceux de certains pays de l’Afrique de l’Ouest. C’est pour dire que la concurrence est rude», dit-il. L’autre contrainte, outre la concurrence, est le manque d’expérience de la plupart de nos opérateurs dans le domaine des exportations. Il est recommandé donc à ces derniers de s’outiller, de se former dans ce domaine et d’améliorer leurs produits afin de supplanter ceux des autres pays. «Les pouvoirs publics quant à eux sont appelés à investir davantage les canaux diplomatiques pour booster nos exportations. La visite du président mauritanien en Algérie va dans ce sens d’ailleurs», conclut-il.
    Farida Belkhiri

    Horizons, 28/12/2021

    #Algérie #Mauritanie #Ould_el_Ghazouani #Tebboune

  • Algérie-Mauritanie: Nouvelle dynamique dans les relations

    Algérie-Mauritanie: Nouvelle dynamique dans les relations

    Algérie-Mauritanie: Nouvelle dynamique dans les relations – Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, Abdelmadjid Tebboune, Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien,

    Le président de la République islamique de Mauritanie, M. Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, a entamé, ce lundi, une visite d’Etat de trois jours en Algérie, à l’invitation du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

    Le président mauritanien a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari Boumediene par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

    Il faut souligner que les relations algéro-mauritaniennes connaissent une nouvelle dynamique grâce à une forte convergence de positions et de vues et une volonté politique commune de renforcer la coopération économique et favoriser le rapprochement entre les deux peuples.

    Ce grand intérêt accordé au développement et à l’approfondissement des relations bilatérales s’est manifesté après l’arrivée du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, au pouvoir dans les deux pays, se traduisant dans l’échange de visites entre les responsables des deux pays.

    Des visites couronnées par la tenue, novembre dernier à Alger, du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien, suite à la signature en avril dernier à Nouakchott d’un mémorandum d’entente sur sa création.

    Le comité permet le renforcement des opportunités d’investissement, la réalisation des projets de partenariat communs dans les secteurs prioritaires au niveau des zones frontalières communes et la promotion des échanges économiques, commerciaux, culturels et sportifs, en sus du désenclavement des populations de ces zones frontalières.

    Il œuvre également à organiser et faciliter la circulation des personnes et des biens, promouvoir la coopération douanière, développer et encourager la coopération décentralisée, sécuriser les frontières communes et lutter contre le crime organisé transfrontalier et la migration clandestine.

    La première session du comité dont les travaux avaient été coprésidés par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamal Beldjoud et son homologue mauritanien, Mohamed Salem Ould Merzoug, a donné une nouvelle orientation à la coopération bilatérale et ouvert la voie à des perspectives prometteuses de développement dans l’intérêt des deux peuples frères.

    Parmi les projets prometteurs figurent la réalisation de la route stratégique reliant Tindouf à Zouerate, la création d’une zone franche au niveau de la zone frontalière, l’organisation permanente des manifestations économiques et commerciales à Nouakchott, et l’encouragement des opérateurs économiques algériens et mauritaniens à vendre leurs produits dans les marchés des deux pays.

    La première session du Comité bilatéral frontalier algéro-mauritanien a été en outre sanctionnée par plusieurs recommandations, dont “l’intensification de la coordination sécuritaire sur les frontières communes à travers la création d’une commission sécuritaire commune regroupant les services de sécurité des deux pays” et “la facilitation de l’intégration économique à la lumière d’une vision globale de développement à même de servir la sécurité et la stabilité des deux pays”.

    L’un des principaux fournisseurs de la Mauritanie, l’Algérie a conforté sa position dans ce domaine, la valeur de ses exportations vers ce pays voisin ayant augmenté de 205% au cours du premier trimestre de 2021, par rapport à la même période en 2020, selon les données de la Direction générale des Douanes.

    En effet, entre janvier et mars 2021, 111 opérations d’exportation vers la Mauritanie ont été réalisées via le poste frontalier terrestre “Chahid Mustapha Ben Boulaïd” dans la wilaya de Tindouf, ce qui représente une augmentation de plus de 113% du nombre d’opérations d’exportation via ce point de passage, par rapport au premier trimestre de 2020.

    La plateforme logistique de Tindouf, inaugurée en 2019, contribue grandement au développement des échanges entre les deux pays, soutenant ainsi le programme du gouvernement pour le renforcement des relations commerciales avec la Mauritanie, ainsi qu’avec les pays d’Afrique de l’ouest.

    Les produits nationaux exportés vers la Mauritanie sont constitués essentiellement de produits agro-alimentaires et de produits industriels comme les matières plastiques, le ciment, les produits d’emballage et les produits d’hygiène.

    En attendant la construction de la route reliant Tindouf et Zouerate, qui permettra de booster significativement les échanges bilatéraux, le poste frontalier “Chahid Mustapha Ben Boulaïd” revêt une grande importance pour l’exportation des produits algériens vers la Mauritanie.

    Le recours au transport par avions-cargos d’Air Algérie a connu une augmentation notable au cours de l’année 2020, puisque plus de 12 vols ont assuré l’exportation de produits agricoles algériens vers la Mauritanie.

    Par ailleurs, dans le cadre du renforcement des relations avec le peuple mauritanien, l’Algérie a envoyé, en janvier 2021, deux missions médicales à Nouakchott pour soutenir et aider ce pays frère, suite à la propagation de la pandémie de Covid-19, donnant lieu à la mise en place d’une feuille de route pour la concrétisation de la coopération bilatérale dans le domaine de la santé.

    Par Mohamed K.

    Le Jeune Indépendant, 28/12/2021

    #ALgérie #Mauritanie #Ould_El_Ghazouani #Tebboune