Étiquette : Abdelmadjid Tebboune

  • Tebboune entamera 2022 avec une forte popularité

    Tebboune entamera 2022 avec une forte popularité – Algérie, Abdelmadjid Tebboune, diplomatie,

    Le Président Tebboune a réussi à rétablir l’autorité de l’État. Il a aussi réussi à instaurer un climat de confiance avec ses concitoyens.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a réussi en un temps record à rétablir l’autorité de l’Etat et à mener des réformes institutionnelles idoines, entamera 2022, l’année du 60e anniversaire de l’Indépendance avec une forte popularité, estiment des observateurs. Lorsqu’il « est arrivé au palais d’El-Mouradia, le 19 décembre 2019, il y avait une grave crise de confiance. Les institutions de la République étaient affaiblies et désemparées. D’autres étaient en lambeaux », soulignent- ils, affirmant « qu’en un temps record, le Président Tebboune a réussi à rétablir l’autorité de l’état. Il a aussi réussi à instaurer un climat de confiance avec ses concitoyens ».

    Durant les deux premières années de son mandat, le « président de la République a engagé une véritable course contre la montre pour doter le pays d’institutions légitimes dignes d’un état moderne, chose qui est totalement nouveau en Algérie », ajoute-ton, estimant « que le Président Tebboune est allé au bout de ses 54 engagements pour transformer l’Algérie ».

    Sur le plan international, « sa politique est soldée par la consécration du leadership de l’Algérie, en se distinguant comme le seul Président algérien à se lancer dans une diplomatie intelligente, qui lui a permis d’entamer des actions pour refermer des points de tensions, et consolider la position de l’Algérie en tant qu’acteur majeur et incontournable dans la stabilité e l’instauration de la paix dans la région ».

    Pour les mêmes observateurs, « le Président Abdelmadjid Tebboune est le style nouveau auquel adhère la grande majorité des Algériens. Ses deux premières années au pouvoir ont apporté de profondes réformes institutionnelles, sociales et économiques dans le pays, un pays qui s’apprête à fêter le 60e anniversaire de son Indépendance, et dirigé par un Président très populaire et visionnaire ».

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 26/12/2021

    #Algérie #Tebboune #Diplomatie

  • Algérie : Solide édifice

    Algérie : Solide édifice – Constitution, élections présidentielles, élections communales,

    En l’espace de deux années, l’édifice institutionnel de l’Algérie nouvelle a été achevé après la succession de plusieurs scrutins en commençant par l’élection présidentielle, suivi par les législatives et enfin les locales. En termes de scrutins, il y a lieu de rappeler aussi le referendum constitutionnel qui a rénové l’architecture du pouvoir en Algérie.

    Dans tout régime démocratique, le choix de représentants du peuple passe par les élections et en Algérie ce processus n’a pas été exempt de critiques et de reproches de la part de plusieurs parties. Le phénomène de la fraude électorale a été fortement décrié. Cette donne disparaît désormais du paysage politique et l’intégrité des élections n’a pas été remise en cause. C’est une première. Aussi, les récriminations ont porté plutôt sur des individus car la population n’a pas toujours marqué sa satisfaction sur le personnel politique dans les institutions élues. Cela est le tribut de l’apprentissage démocratique et la situation tendra certainement vers une amélioration remarquable au fil de exercices électoraux prochains une fois le mandant de celles actuellement en place aurait expiré.

    Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE),Mohamed Charfi, qui a animé hier une conférence de presse consacrée à l’annonce des résultats définitifs del’élection des membres APC et APW du 27 novembre 2021 a toujours insisté sur la nécessité de respecter à la lettre les dispositions légales concernant l’organisation des rendez-vous électoraux.

    Cette donne n’a pas été suffisante pour que le pays des taux de participation élevé aux élections. Néanmoins, le taux de participation aux élections n’est pas un paramètre sur lequel les autorités publiques s’attardent et il a été affirmé qu’il n’y a pas de seuil de légitimité pour une élection.

    Le taux de participation national au scrutin des élections locales a atteint 36,58% pour l’élection des membres des Assemblées populaires communales,alors que celui de l’élection des membres des Assemblées populaires de wilaya a atteint 34,76%, selon les résultats définitifs annoncés par l’ANIE.

    En tout état de cause, les élections locales ont été la dernière étape pour l’édification d’un Etat moderne avec la participation de ses enfants, comme l’avait déclaré le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. «Nous bâtirons un Etat économiquement fort au sein de la démocratie et de la liberté du citoyen», a-t-il ajouté.
    Les citoyens sont conscients de l’importance des échéances nationales et c’est grâce à leur participation et à leur vigilance et à leur haut sentiment patriotique que le choix des élus est devenu une donne qui ne souffre pas la contestation des résultats.

    Les partis et la société civile ont contribué à la diffusion des valeurs de citoyenneté à travers la sensibilisation à l’importance des scrutins successifs s’inscrivant dans le cadre du parachèvement de l’édification des institutions de l’Etat qui ont de larges prérogatives en attendant une révision radicale des modes de gestion des collectivités locales au cours de l’année 2022 en révisant les codes communal et wilayal.

    Par Ahmed Mesbah

    El Moudjahid, 23/12/2021

    #Algérie #Constitution #Elections

  • Une œuvre économique émancipatrice qui en serait « le sel » et « le levain »

    Une œuvre économique émancipatrice qui en serait « le sel » et « le levain »Algérie

    « Les orientations économiques à travers le monde diffèrent, à quelques exceptions près, d’un pays à l’autre, et que l’économie relève plus des sciences humaines et non des sciences exactes vu qu’elle se rapporte aux êtres selon les pratiques de chacun et ses traditions « .(Dixit A. Tebboune).

    Cet avis du chef de l’Etat signifie qu’en matière de développement socio-économique moderne, il s’agit d’une stratégie adaptée aux spécificités nationales et que les propositions, les perspectives ne doivent pas être importées. Elles doivent émaner d’une vision conforme à la réalité nationale dans l’objectif de la concrétisation d’un modèle économique purement algérien comportant des réformes et des mesures visant à améliorer et valoriser le capital productif dans tous les secteurs. Une économie qui assure la sauvegarde des ressources naturelles, des acquis sociaux et garantit leur promotion. Cette politique inscrite en priorité dans le processus de la relance économique et sociale vise directement à éloigner l’économie nationale de sa dépendance accrue des hydrocarbures et au fur et à mesure réduire drastiquement la facture des importations.

    S’agit-il d’assimiler l’esprit économie ? Oui car c’est prendre part à la cause du progrès et de la prospérité, le progrès humain et technologique qui, en l’étape actuelle ne sauraient être dissociés. Cela présuppose l’éveil intégral de la pratique active de la démocratie économique sur la base de la participation de l’ensemble des acteurs socio-économiques, de la société civile ainsi que des experts et économistes aptes à la revalorisation du principe de raison qui est le développement global s’arc-boutant à des valeurs de richesse, à un point d’ancrage d’une vision plus dynamique et plus claire dans ses vertus économiques et sociales novatrices.

    En d’autres termes, il s’agirait d’une œuvre économique émancipatrice, qui en serait  » le sel  » et  » le levain  » pour aller de l’avant dans le redressement du pays dans tous les domaines, l’économie nationale en particulier. C’est là une priorité sur laquelle le gouvernement fixe ses regards et sur la même ligne d’horizon : l’Algérie nouvelle. Un remède drastique qui s’offre à tous pour transcender les séquelles sur le plan politique, économique et social recueillies et héritées des deux décennies passées.

    Pour répondre à divers besoins socio-économiques, les entreprises d’économie sociale sont plus que jamais interpellées dans la mise en œuvre de la stratégie de relance économique et sociale, la création d’activités et d’emplois et ce, dans le but de favoriser un meilleur partage de la richesse créée. A travers cette démarche, le gouvernement entend mettre pleinement à contribution le secteur public et privé en tant que solution novatrice et rassembleuse à divers grands défis du pays, notamment le virage vers un nouveau modèle économique basé sur la diversification de la croissance et de l’économie de la connaissance.

    D’où cette nécessité d’un changement radical et une définition rigoureuse des priorités dans l’esprit de la volupté de bâtir le futur dans la conquête du présent jour pour jour. Aucune formule ne pouvait s’appliquer telle quelle. Et à présent, il faut bien innover pour vaincre l’aridité de l’économie du pays dans la perspective d’édifier une nation moderne, unie et forte. C’est pourquoi une vision nouvelle et étendue. C’est d’ailleurs l’objectif de la relance économique et sociale, appelée à jouer un rôle permanent pour vaincre le sous-développement, l’élimination du désordre qui caractérisait l’économie et la sphère sociale mais aussi politique.

    Cette aspiration nouvelle à la démocratisation de l’économie et à l’instauration d’une nouvelle politique conforme aux exigences du monde en profonde mutation est à présent une volonté politique, dont l’importance n’échappe à personne, prenant en considération la dimension globale économique et sociale et contribuant au mûrissement d’une relance nécessaire et à une refonte de tout le modèle économique qui ne peut continuer à être du seul ressort de l’Etat mais aussi de la compétence et de la participation des partenaires économiques, sociaux, des entreprises et des investisseurs.

    Dans ce cadre, le gouvernement met de l’avant divers outils, et mesures pour appuyer et encourager ces intervenants dans leur émergence, leur expansion et leur diversification au titre d’une approche intégrée et dynamique d’accompagnement afin de favoriser promotion-développement et d’occuper une plus grande place au cœur même de l’ensemble du développement national.
    B. C.

    Lemaghreb.dz, 22/12/2021

    #Algérie #Economie

  • Algérie. Des mots sur les maux

    Algérie. Des mots sur les maux

    Algérie. Des mots sur les maux – banques, investissement, agriculture, importations,

    Le Conseil des ministres, qui se tient chaque dimanche sous la présidence de Tebboune, est censé apporter à chaque séance un souffle nouveau dans le monde des finances et de l’économie.
    Plusieurs anciennes règles et lois ont été mises sous le boisseau pour être remplacées par d’autres plus pertinentes, plus performantes et qui collent mieux à la réalité des terrains.

    Le secteur bancaire a été maintes fois secoué pour ôter la poussière qui s’est accumulée sur les us et coutumes qui prônent une prudence caractérielle, trop en retard sur les développements des finances dans le monde. Des banques qui ronronnent, n’accordant pas de prêts, ne prenant aucun risque, et c’est tout le secteur des investissements directs qui continue son agonie qui dure et perdure. Le secteur agricole, par exemple, est l’illustration parfaite de l’absence d’écho favorable des ordonnances et décrets dans la réalité dont il illustre la parfaite déliquescence des décisions étatiques avant même leur mise en application. Il suffit de suivre les « recommandations » du ministre du Commerce qui sont concrétisées sur le terrain par une augmentation déraisonnable des prix, justement quand ce dernier essaie de dresser des garde-fous.

    Il y a quand même eu des décisions prises au Conseil des ministres qui ont eu un effet immédiat sur la balance commerciale algérienne, comme la restriction des importations, qui a fait que notre matelas de devises n’est plus sollicité pour importer des cure-dents ou de la nourriture pour chiens.

    Malheureusement, de telles décisions qui paraissent dialectiques englobent un tas de cibles qui se confondent et mettent à mal des secteurs stratégiques. Il en est ainsi de plusieurs matières premières ou intrants qui sont absents dans un giron économique où ils sont, encore, indispensables. La poudre de lait en est le parfait exemple ; une matière première dont l’importance n’est plus à démontrer et dont la réduction à l’importation, ou l’arrêt, promet des lendemains ravageurs au sein de la filière lait et ses dérivés.

    La réalité du terrain bureaucratique bloque encore toutes les tentatives d’entrepreneurs téméraires pour imposer un meilleur climat des affaires. Il suffit de faire un tour aux Douanes, aux banques, à d’autres institutions financières, pour mesurer le gouffre qui sépare la réalité du terrain des décisions prises au sein du Conseil des ministres. D’ailleurs, lors du dernier en date, le président Tebboune a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Des mots sur les maux.

    Par Hamid Bellagha

    Reporters, 21/12/2021

    #Algérie #Banques #Investissement #Importations #Balance_commerciale

  • L’Algérie, la Tunisie et le nouveau Maghreb

    L’Algérie, la Tunisie et le nouveau Maghreb – Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    La visite d’Etat en Tunisie du président Tebboune a montré toute l’importance d’un contrat historique entre les deux pays et même au-delà. Tous les peuples du Maghreb aspirent à voir la dynamique algéro-tunsienne faire tache d’huile. Le rapprochement stratégique opéré à travers le séjour tunisois de Abdelmadjid Tebboune est une bataille qu’il va falloir gagner. La nouvelle guerre pour un Maghreb souverain et uni, commence à peine. L’on a saisi, en tout cas, dans les propos de l’un et l’autre président tout le chemin qui reste à parcourir pour sortir de la logique des voeux pieux. Les deux pays entendent s’engager effectivement sur la voie de la concrétisation de volontés politiques.

    Très imprégnés des enjeux de l’heure, Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed font montre d’une détermination à la hauteur des exigences historiques du moment. La région du Maghreb n’est plus ce qu’elle fut durant les années 60, 70 et 80. Les défis sont autrement plus importants et les menaces, monstrueuses. Les deux pays qui ont vécu ces dernières décennies des violences inouïes, en savent quelque chose. Même s’ils s’en sont sortis renforcés de ces épreuves, la menace qui se dessine en cette troisième décade du XXIe siècle est sans doute plus terrible encore. C’est la conviction du chef de l’Etat algérien qui propose à son homologue tunisien de donner un prolongement stratégique à la fraternité qui lie les deux peuples et les deux pays.

    Alger et Tunis doivent se protéger contre les nouvelles forces de destruction. Ces dernières ont déjà pris pied au Maghreb et opèrent, désormais, à visage découvert. Le pacte maroco-israélien vise à anéantir l’esprit de liberté et de solidarité qui anime les sociétés de la région envers la Palestine. Une pareille entreprise aura pour effet direct, l’asservissement des peuples. On commence à le voir au Maroc et il est impensable que cela puisse déteindre sur les autres pays du Maghreb. Mais discourir seulement, ne fait pas gagner des guerres. Et celle qu’engage l’Algérie et la Tunisie se mène sur le terrain de l’intégration économique. Et ce n’est pas suffisant.

    À ce propos, il y a une véritable prise de conscience et la Déclaration de Carthage a évoqué l’urgence «d’adopter une vision ambitieuse pour l’instauration d’un nouvel espace régional unificateur, complémentaire et intégré», destiné à remplacer la défunte UMA. L’idée est lancée.

    Le président Tebboune y tient plus que tout. Ce sera la grande bataille des hommes libres contre le fléau sioniste. Une perspective que saluent les Tunisiens qui voient en la personne de Abdelmadjid Tebboune le défenseur d’un Maghreb prospère et intégré.

    Saïd BOUCETTA

    L’Expression, 18/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Maghreb #Tebboune #KaisSaied

  • Algérie-Tunisie : Unies pour le meilleur et contre le pire

    Algérie-Tunisie : Unies pour le meilleur et contre le pire

    Algérie-Tunisie : Unies pour le meilleur et contre le pire – Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    Les relations entre l’Algérie et la Tunisie sont celles de deux pays qui, désormais, regardent dans la même direction. Il y a certes le poids de l’histoire et les réalités de la géographie qui imposent de ne jamais se tourner le dos. Il y a aussi le présent qui commande de se serrer les rangs car tout ce qui menace la stabilité de l’un aura fatalement de fâcheuses répercussions chez l’autre. Cela explique le souci de notre pays de ne jamais laisser le voisin s’empêtrer seul dans ses problèmes d’autant que ce dernier n’a jamais failli à son devoir de solidarité pendant la guerre de Libération ou, plus tard, durant la décennie noire. Chacun a tendu la main dans les moments difficiles comme ceux que la Tunisie vit présentement et qu’aggravent des menaces sur toute la région. Dans le dossier que nous présentons, tous les aspects de cette relation multiforme ancrée dans l’histoire mais tournée vers l’avenir sont abordés et traités.

    Les relations entre l’Algérie et la Tunisie revêtent un caractère particulier et exceptionnel. Les hautes autorités des deux pays ont, toujours, manifesté une ferme volonté d’approfondir la concertation et la coordination sur toutes les questions régionales et internationales. La visite d’Etat que le président de la République vient d’achever chez notre voisin de l’Est vient, de nouveau, confirmer cette détermination à tisser un partenariat stratégique et durable en vue d’amorcer une nouvelle ère. Celle-ci sera essentiellement basée sur l’intégration et la complémentarité économiques en réponse aux aspirations des deux peuples.

    La signature de 27 accords et mémorandums de coopération couvrant presque tous les domaines est un signal fort. La coopération économique a connu, faut-il le rappeler, un développement continu depuis notamment la signature, entre les présidents Chadli Bendjedid et Habib Bourguiba, d’un traité de fraternité et de concorde le 19 mars 1983.Ce traité a, de nouveau, été renforcé avec la signature en 2001 d’un nouvel accord-cadre de coopération industrielle qui a contribué à faire doubler le volume des échanges commerciaux ces dernières années. Les relations bilatérales ancrées dans l’histoire ont été mises en avant par le président tunisien qui a appelé à «ouvrir des perspectives prometteuses de coopération entre la Tunisie et l’Algérie», avant de souligner «la nécessité de lire le passé et de prévoir l’avenir selon de nouveaux cadres et perceptions».

    Pour la présidence tunisienne, la visite d’Abdelmadjid Tebboune constitue une occasion renouvelée pour renforcer davantage ces liens et consolider la coordination sur les enjeux régionaux et internationaux actuels. Celle-ci survient, par ailleurs, à un moment où la Tunisie connaît une grave crise économique après la transition entamée par Kaïs Saïed en application de l’article 80 de la Constitution.

    La visite est intervenue au moment où la Tunisie fait face à une crise financière difficile et où les négociations avec le Fonds monétaire international sont au point mort. Le pays souffre d’une crise économique étouffante avec un taux de chômage qui a atteint 18,4% et une croissance économique qui n’a pas dépassé 0,6% au cours des dix dernières années.

    La stabilité de la Tunisie demeure une préoccupation majeure pour les autorités algériennes qui ambitionnent de voir les diplomaties des deux pays se consacrer conjointement à d’autres enjeux d’intérêt commun.
    Assia Boucetta

    Horizons, 19/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Tebboune #Kaïs_Saïed

  • Algérie : Joyeux anniversaire M. le président !

    Algérie : Joyeux anniversaire M. le président !

    Algérie : Joyeux anniversaire M. le président ! – Abdelmadjid Tebboune, balance commerciale, excédent, importations, exportations,

    Pour une bonne nouvelle c’en est vraiment une ! La balance commerciale qui était déficitaire depuis 2014 et le crash pétrolier vient d’enregistrer pour la première fois un excédent de l’ordre de 1,04 milliards de dollars ! Ce résultat est à ce point important pour le souligner tant le déficit était inscrit jusque là quasiment comme une fatalité économique notamment durant les années Bouteflika malgré le fait que notre pays croulait sous les pétrodollars. En seulement une année, l’Algérie est en effet passée d’un déficit de 10,6 milliards de dollars à un excédent de 1,04 milliards de dollars selon les dernières statistiques des agrégats financiers rendus publics hier.

    L’Algérie qui caracolait en tête des plus grands pays importateurs au monde vient de réussir l’exploit de faire baisser sa (sale) facture moyenne de 60 milliards de dollars à seulement 30 milliards de dollars, c’est à dire en la réduisant exactement de moitié. Indépendamment de ce qu’on pourrait penser de la manière dont sont gérées nos sous, force est de reconnaître qu’il s’agit d’un signal fort que notre pays peut nettoyer les Écuries d’Augias quand la volonté politique y est. Du coup, la politique impulsée par le président Tebboune axée sur la réduction des importations vient de porter ses premiers fruits avec cet excédent commercial dégagé qui plus est, n’a pas vraiment impacté la disponibilité des produits de large de consommation et autres intrants du secteur de l’industrie. Autrement dit, l’Algérie sous Bouteflika dépensait en moyenne et annuellement environ 30 milliards de dollars supplémentaires sans aucune incidence économique positive, bien au contraire.

    On peut légitimement conclure que cette enveloppe mirobolante allait dans les comptes offshore des affairistes du système Bouteflika dont la majorité est aujourd’hui en prison. Nous avons désormais la preuve par les chiffres que notre économie n’avait pas besoin de 60 milliards de dollars d’importation pour bien fonctionner. Mais surtout, malheureusement, que pas moins de 30 milliards de dollars étaient siphonnés par la pègre qui entourait l’ex président à travers la surfacturation et l’importation des produits de luxe dont le pays se serait passé volontiers.

    La régulation du marché et l’introduction de nouvelles règles de gestion plus rigoureuses des finances publiques à logiquement inversé le rythme de la balance commerciale et donné du sens à la notion de « rationalisation des dépenses » tellement galvaudée sous Bouteflika et sa clique qui arrosaient à tour de bras leurs copains et leurs coquins. Il est certes vrai que la remontée des cours du pétrole à hauteur de 80 dollars à été pour quelque chose dans ce changement de cap de la balance commerciale.

    On doit néanmoins reconnaître que le tour de vis opéré sur les importations à été un facteur décisif. Autre résultat aussi inespéré que prometteur, le volume des exportations hors hydrocarbures qui n’a jamais approché les deux milliards de dollars durant les vingt ans de Bouteflikisme, culmine cette fois à hauteur de 4,5 milliards de dollars et va sans doute atteindre la barre symbolique des 5 milliards de dollars à la fin de l’année puisque les chiffres ont été arrêtés en novembre dernier.

    Aussi modeste qu’il puisse paraître, ce chiffre n’en est pas moins significatif des capacités de notre économie à dégager des valeurs ajoutées sous forme de produits d’exportation que ce soit dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie et de la pétrochimie entre autres secteurs qui pourraient être les locomotives d’une stratégie nationale d’exportation. Il y a sans doute des parts de marché à prendre notamment chez nos voisins immédiats et en Afrique.

    Le gouvernement Benabderrahmane doit faire sauter tous les verrous qui empêchent les exportateurs potentiels d’aller placer leurs produits ailleurs. En Algérie, il y a de la médiocrité, de la bureaucratie mais heureusement aussi de l’ambition et de la qualité. Ces résultats encourageants (réduction de la facture d’importation et excédent de la balance commerciale) constituent un joli cadeau au président Tebboune qui vient de fêter ses deux années à la tête du pays. Alors, comme dirait Marlène Monroe, Happy birthday M. président !

    Imane B

    L’Est Républicain, 16/12/2021

    #Algérie #Economie, #Importation #Exportation #Balance_commerciale #Excédent

  • Algérie-Tunisie: Convergences tous azimuts

    Algérie-Tunisie: Convergences tous azimuts

    Algérie-Tunisie: Convergences tous azimuts – Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    Visite de Tebboune en Tunisie. Convergences tous azimuts
    Fin de la visite d’État en Tunisie. L’axe Alger-Tunis en sort encore davantage renforcé. Les Présidents algérien et tunisien ont affiché une convergence de vues sur les dossiers d’intérêts communs. L’occasion pour Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed de réaffirmer leur rejet de toute ingérence en Libye. La visite qualifiée d’« historique » a été sanctionnée par la déclaration de Carthage qui jette les bases d’une « nouvelle approche de coopération ».

    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – En choisissant la Tunisie pour ce déplacement officiel, le chef de l’État donnait un signal fort sur l’intérêt du renforcement des relations bilatérales et leur caractère stratégique. Message reçu, côté tunisien. Kaïs Saïed qualifiait jeudi la visite de son homologue algérien d’« historique à plus d’un titre » et affirmant que les deux pays ne pouvaient «faire face aux défis séparément», annonçant le début d’une « nouvelle étape dans l’histoire ».
    Les deux chefs d’État ont affiché une convergence de vues sur les dossiers qui intéressent la région.
    Au cours d’une conférence de presse animée au second jour de la visite, Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed ont rappelé leur vision en ce qui concerne la crise libyenne. Sans ambiguïté aucune, Tebboune a fait savoir que « nous convenons avec les Tunisiens que la solution à la crise libyenne doit émaner des Libyens eux-mêmes », exprimant son vœu de voir « la Libye se débarrasser des mercenaires et des forces étrangères et rétablir la concorde entre les belligérants».

    Confirmation de son homologue tunisien qui assure que « le règlement de la crise en Libye doit émaner des Libyens eux-mêmes. L’Algérie et la Tunisie coordonnent et ont une position commune et stable concernant la situation dans ce pays », déplorant toutefois l’internationalisation de la crise libyenne et affirmant qu’« il est triste de voir que des réunions se tiennent en l’absence de la partie libyenne. L’ingérence étrangère ne fait qu’aggraver la situation ».

    Au sujet du sommet qu’Alger s’apprête à abriter, le président de la République a exprimé son souhait de voir cette réunion contribuer à la réalisation de « la concorde et du rapprochement entre ces pays », soulignant être « optimiste » d’autant qu’« il n’existe pas de graves différends entre les pays arabes, excepté le rejet d’une politique interne d’un pays donné par un autre pays, une attitude que l’Algérie qualifie d’ingérence dans les affaires internes des pays. Aucun pays n’a le droit de s’ingérer dans les affaires internes d’un autre pays».
    En appelant les États arabes à en faire un principe, Abdelmadjid Tebboune en a profité pour faire quelques mises au point en déplorant « le fait que certains pays arabes se soient réjouis de la division d’autres pays arabes. C’est inconcevable!» Le prochain sommet, dit-il, «tentera d’unifier les vues quant aux questions internationales, en dehors du monde arabe».

    Sur la participation de la Syrie à ce rendez-vous, Tebboune dira qu’« il est grand temps que la Syrie reprenne son siège au sein de la Ligue arabe. Le peuple syrien n’y est pour rien, tout comme le peuple palestinien. La Syrie s’est effondrée à cause des ingérences étrangères et l’État de Palestine n’arrive toujours pas à se relever pour les mêmes causes ».
    Son homologue tunisien a affiché un soutien total à la vison de l’Algérie, assurant que « nous voulons un sommet unificateur et inclusif. L’Algérie ne cautionnera jamais la division arabe ».

    Pour acter cette convergence, la visite d’État a été sanctionnée par la déclaration de Carthage. Elle se veut la base d’une « nouvelle approche de coopération, à même d’asseoir de nouvelles bases de partenariat bilatéral » et le reflet de « la volonté commune de les hisser au plus haut niveau dans tous les domaines mais également d’ouvrir des perspectives plus larges ».

    Pour ce faire, les deux Présidents ont convenu de la nécessité d’adopter « une approche différente des cadres classiques de coopération, en vue d’asseoir de nouvelles bases de coopération entre les deux pays, pour davantage de complémentarité stratégique et de développement solidaire et intégré ». Il s’agit de tirer les enseignements des « précédentes expériences » et « d’adopter une vision ambitieuse pour l’instauration d’un nouvel espace régional unificateur, complémentaire et intégré, fondé sur les valeurs, les idéaux et les principes communs».

    Un espace régional qui « offrira des réponses coordonnées et efficientes aux défis sécuritaires, économiques et sanitaires, ainsi qu’aux développements actuels et futurs à l’échelle régionale et internationale ».
    Un premier pas a été franchi à travers la signature de pas moins de 27 accords qui couvrent les domaines de la justice, des entreprises publiques, l’intérieur, la coopération décentralisée, la communication et les médias, les PME, l’environnement, le commerce extérieur, l’énergie, la formation professionnelle, la pêche, l’emploi, la femme, les enfants et les personnes âgées, la jeunesse et le sport, l’éducation et la santé.

    Nawal Imès

    Le Soir d’Algérie, 18/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Tebboune #Saïed

  • Algérie-Tunisie. Exemplaire

    Algérie-Tunisie. Exemplaire

    Algérie-Tunisie. Exemplaire – Abdelmadjid tebboune, Kaïs Saïed,

    La visite de deux jours que vient d’effectuer le président Tebboune en Tunisie, à l’invitation de son homologue, Kaïs Saïed, est une autre preuve de la volonté d’aller de l’avant dans l’approfondissement de la coopération multisectorielle et d’affermissement des liens de fraternité séculaires.
    L’importance et la pertinence de cette visite ont été couronnées par la signature de 27 conventions, mémorandums et protocoles qui touchent à presque tous les domaines de coopération.

    Un partenariat fondé sur des approches différentes des cadres traditionnels est mis en place par les deux chefs d’Etat, en vue d’une complémentarité, d’un développement intégré et d’une solidarité plus stratégique.
    Cette vision de l’intégration est toujours présente dans les représentations populaires et dans les aspirations des peuples du Maghreb. La nécessité d’un destin commun n’est pas une contrainte mais une exigence.
    Le nouveau souffle donné à la coopération algéro-tunisienne peut être compris comme un exemple d’entente entre deux nations désireuses de travailler la main dans la main au service de la paix et d’une politique de bon voisinage.
    La Déclaration de Carthage confirme à la fois la convergence de vues des deux présidents mais également l’instauration d’un nouvel espace régional fédérateur dont l’assise repose sur des valeurs, des idéaux et des principes partagés.

    Le président Tebboune, décoré par le président tunisien du «Grand collier de l’Ordre national du Mérite» pour sa contribution au renforcement et au développement des relations bilatérales, a souligné la volonté de l’Algérie et de la Tunisie de relancer la coopération pour parvenir à une intégration et concrétiser des perspectives unifiées dans le cadre d’efforts conjoints.

    Le président Saïed a qualifié la visite d’historique à plus d’un titre et affirmé que les relations entre l’Algérie et la Tunisie ont toujours été privilégiées et le seront davantage à l’avenir.
    La cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, a affirmé que la visite du président Tebboune est un succès car elle intervient dans une période qui requiert la poursuite de la coordination et de la concertation sur toutes les questions traitées.

    C’est la marque de la reconnaissance et de la gratitude envers l’Algérie qui demeure un partenaire d’action et d’initiatives, toujours proche de la Tunisie, prête à l’aider en toutes circonstances, en particulier dans les moments les plus difficiles.

    C’est pour cela, et pour d’autres motifs, que l’Algérie a gagné en crédibilité dans son espace maghrébin, arabe et africain.
    Elle est perçue comme un interlocuteur fiable en matière de coopération, comme un trait d’union entre les peuples.
    Ce n’est pas une idée abstraite mais une ligne de conduite héritée des principes fondateurs de la République algérienne.

    Plus que jamais, des défis se posent dans la région en termes de développement, de lutte contre le terrorisme, contre la migration clandestine et la menace provoquée par l’implantation de l’entité sioniste, réputée pour son bellicisme et sa volonté de domination.

    Abdelmadjid Tebboune a appelé la diaspora algérienne en Tunisie à bâtir avec les Tunisiens un avenir prospère.

    EL MOUDJAHID, 18/12/2021

    Algérie #Tunisie #Tebboune #Saïed

  • Libye, économie et tourisme au menu du président algérien

    Libye, économie et tourisme au menu du président algérien – Tunisie, Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    Tebboune en visite d’Etat de 2 jours en Tunisie : Le dossier libyen, l’économie et le tourisme au menu
    Chose promise, chose due. Abdelmadjid Tebboune, entamera dès aujourd’hui une visite d’Etat de deux jours en Tunisie, à l’invitation du président de la République tunisienne Kaïs Saïed.

    «Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens profonds de fraternité unissant les deux peuples frères et de l’élargissement des domaines de coopération à un niveau qualitatif concrétisant la volonté commune des dirigeants des deux pays et de leurs peuples », précise le communiqué de la présidence de la République. L’accent sera mis, ajoute le communiqué, sur « la convergence totale » des vues entre les deux pays à tous les niveaux, dont les questions régionales et internationales, avec à leur tête le dossier libyen dont les élections présidentielles sont prévues dans 10 jours. Ce rendez-vous sera aussi l’occasion de renforcer la coopération dans les finances, le commerce et la promotion des exportations, l’énergie, l’industrie, les mines et les travaux publics. Enfin, la question des frontières algéro-tunisiennes sera aussi débattue, à quelques jours des fêtes de fin d’année. On signalera, par ailleurs, que Tebboune sera accompagné lors de cette visite par plusieurs ministres et haut responsables, comme il l’a promis lors d’une interview accordée il y a quelques semaines à des représentants de la presse locale.

    L’Algérie accorde un prêt de 300 M$ à la Tunisie

    La Tunisie est confrontée à une grave crise économique, caractérisée par une croissance en berne depuis 10 ans avec 0,6% de croissance par an en moyenne et une forte inflation de 6%. Cette situation a été aggravée par la pandémie qui a mis le pays à l’arrêt et l’a privé de cruciales recettes touristiques. Pour s’en sortir, Kaïs Saïed a reçu une première aide de l’Union Européenne, mais insuffisante, ce qui l’a poussé à frapper à d’autres portes. On sait déjà qu’il a demandé de l’aide au Fonds monétaire international (FMI), à l’Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Le montant que la Tunisie veut et peut rembourser s’élève à 4 milliards de dollars. On a appris hier que l’Algérie aussi a été sollicitée, puisque la Tunisie a annoncé hier avoir obtenu un prêt de 300 millions de dollars de l’Algérie, à la veille d’une visite du président algérien Abdelmadjid Tebboune à Tunis.

    Sur le plan politique aussi, la Tunisie vit une grave crise. Le président Saïed s’est arrogé les pleins pouvoirs avec le limogeage du gouvernement et la suspension du Parlement dominé par le parti d’inspiration islamiste Ennahda. M. Saïed a annoncé lundi la prolongation de cette suspension jusqu’à la tenue de nouvelles élections en décembre 2022.

    L’Algérie aujourd’hui, 15/12/2021

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