Étiquette : Abdelmadjid Tebboune

  • Les liens algéro-tunisiens se resserrent

    Les liens algéro-tunisiens se resserrent

    Les liens algéro-tunisiens se resserrent – Algérie, Tunisie, Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed, Maghreb,

    Le Premier ministre tunisien Najla Bouden Romdhane a rencontré jeudi son homologue algérien en visite Ayman Benabderrahmane pour discuter de la coopération entre les deux pays, selon un communiqué du gouvernement.

    Les deux parties ont discuté des moyens de consolider leurs relations stratégiques bilatérales et des perspectives d’amélioration de la coopération bilatérale dans un large éventail de domaines, notamment le commerce, l’industrie, l’investissement, l’énergie, les transports, les infrastructures et le développement des zones frontalières.

    “Cette visite représente une opportunité d’aborder la réalité de la coopération et d’œuvrer à sa reconduction au cours de la période à venir dans plusieurs domaines”, a déclaré Benabderrahmane, qui dirige une délégation de haut niveau en Tunisie.

    La Tunisie et l’Algérie sont en parfait accord sur toutes les questions régionales, a déclaré le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jerandi en Novembre dernier.

    Jerandi s’est exprimé à la suite d’une rencontre avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune à Alger. “J’ai exprimé au président Tebboune combien nous respectons et aimons l’Algérie et le peuple algérien, ainsi que notre attachement aux relations fraternelles existantes entre les deux pays”, a déclaré Jerandi, cité par la télévision d’Etat algérienne.

    Au cours de la réunion, les responsables ont discuté des “moyens de développer et de renforcer les relations mutuelles entre la Tunisie et l’Algérie”, a expliqué le ministre des Affaires étrangères.

    Le responsable tunisien a salué ce qu’il a qualifié de “relations personnelles qui lient les présidents Tebboune et son homologue tunisien Kais Saied”, ajoutant que leurs relations sont basées sur “le respect mutuel et la fraternité”.

    Une union sacrée qui contraste avec la situation sécuritaire dans le reste du Maghreb tourmentée depuis des décennies par l’occupation marocaine du Sahara Occidental et plus récemment de la déstabilisation de la Libye par des parties étrangères.

    Le renouvellement de l’accord de fourniture de gaz avec la Tunisie et la connexion des deux économies (complémentaires) ont renforcé les liens entre les deux nations mis à mal temporairement lors de la présidence de Marzouki.

    Aldjazair.org, 13/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Maghreb #Maroc #Sahara_Occidental

  • Visite de Tebboune en Tunisie: De grandes décisions sont attendues

    Visite de Tebboune en Tunisie: De grandes décisions sont attendues

    Visite de Tebboune en Tunisie: De grandes décisions sont attendues – Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    Le premier ministre Aymène Benabdrerramane a déjà préparé le terrain de cette visite officielle qu’entreprend pour la première fois le président de la république à l‘étranger. Il l’a réservée à la Tunisie et ce n’est pas fortuit, loin de là. Depuis l’arrivée au pouvoir de Kais Es Saied au pouvoir le rapprochement avec notre pays s’est accéléré. Il n’a jamais été autant serré. Cette visite aura un sens, on le sent et des décisions au sommet seront annoncées à l’issue de cette visite.

    Le président algérien interrogé il y a quelques semaines sur une éventuelle visite en Tunisie a répondu « Celle-ci se fera au moment opportun ». Certains ont interprété faussement une telle déclaration, laissant croire que la situation politique dans le pays voisin ne le permettait pas. Or c’est faux. Au contraire tout laisse supposer que ce moment opportun signifie un rapprochement des deux pays sur tous les plans. On oublie très souvent que les deux présidents s’entretiennent régulièrement pat téléphone et que le courant entre ces deux personnalités passe très bien. Tous deux ont une vision politique et institutionnelle quasiment identique sur l‘avenir de leurs pays respectifs.

    Pour rappel, la première visite de la cheffe du gouvernement tunisien a été Alger où elle avait été reçue alternativement par le président Tebboune et le premier ministre. Toutes ces visites ont un point commun : Le resserrement de liens entre les deux pays.

    De quelle manière il se fera ? Les deux présidents nous en feront la surprise lors de leur conférence de presse qu’ils tiendront conjointement à l’issue de cette visite du président algérien. Il est quasiment certain que ce qui sera annoncé ne ressemblera pas à ce qui se faisait d’habitude à l‘occasion des visites effectuées auparavant par les dirigeants des deux pays.

    Hocine KEDADRIA

    L’Entreprise Aujourd’hui, 14/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Tebboune #Kaïs_Saïed

  • Algérie. Géopolitique : Redéploiement gagnant

    Algérie. Géopolitique : Redéploiement gagnant – Abdelmadjid Tebboune, Sahara Occidental, Libyen Tunisie, Mali, sahel, Maroc,

    Le bilan des deux années de règne du président de la République a été marqué par un redéploiement de l’Algérie sur la scène internationale.
    En effet, dès son élection, le chef de l’Etat s’est attelé à élaborer une stratégie de renforcement du rôle et de la présence de l’Algérie aux plans régional et mondial. C’est ainsi que lors de ses différents déplacements, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, chargé de la mise en application de la stratégie présidentielle, s’est efforcé de réaffirmer les positions de principe de l’Algérie à l’égard des questions régionales internationales. Aussi et dans l’optique de porter la voix de l’Algérie, le président Tebboune a mis en avant l’approche algériennes dans le règlement des crises et le renforcement de la paix et la sécurité dans son environnement régional, surtout s’agissant de la Libye, du Mali, du Sahara Occidental et de la région sahélo-saharienne.

    A cet égard, la question du conflit qui oppose le Maroc au Front Polisario a été moult fois évoquée précisant qu’«il (le conflit, ndlr) doit trouver sa solution dans le cadre du processus de décolonisation et de l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous l’égide des Nations unies». Le président de la République a également instauré de nouvelles règles pour les relations algéro-françaises, basées sur «la réciprocité, l’égalité et le respect de la souveraineté et de la décision de l’Etat et du peuple algériens».

    Le nouveau ton à l’égard de la France constitue en effet une réaction aux déclarations du président français, Emmanuel Macron, à l’encontre de l’Algérie et ses institutions. Aussi, l’an II de la présidence de Tebboune a été marqué par «la rupture, en août dernier, des relations diplomatiques avec le Maroc en raison des actes hostiles incessants perpétrés» par ce pays à l’égard de l’Algérie. En outre, la démarche diplomatique du chef de l’Etat a également concerné le renforcement des liens avec l’Afrique et le Monde arabe, le développement du partenariat et de la paix dans le monde.

    Conscient de l’histoire, du poids et l’emplacement géographique central de notre pays entre l’Afrique, le Monde arabe et la Méditerranée, le Président, au travers du gouvernement ambitionne aussi d’engager l’Algérie dans la «promotion d’initiatives, de dynamiques de réconciliation» dans l’objectif de participer à la définition de solutions aux crises et conflits régionaux. Cet objectif, loin d’être un simple souhait a été même intégré dans le plan d’action du gouvernement aux fins de suivre sa mise en œuvre. C’est ainsi que dans ce plan d’action, il est noté qu’«en Libye, l’Algérie s’emploiera à conforter la dynamique de réconciliation du peuple libyen et l’organisation des élections, loin de toute interférence et ingérence étrangères», précisant dans le même ordre d’idées qu’«au sahel, l’Algérie redoublera d’efforts pour aider à la stabilité et la sécurité de cette région, à laquelle elle appartient et dont les pays sont liés à elle par des liens historiques, politiques et humains, forts et multiples ainsi que par une communauté de destin face à des défis existentiels».

    Par ailleurs, il est à relever que la présidence de Tebboune a été caractérisée aussi par la remise au goût du jour des questions liées à la mémoire avec la récupération des crânes des chouhada et le lancement d’une chaîne dédiée à la mémoire.

    Fatma Zohra Hakem

    Horizons, 12/12/2021

    #Algérie #Maroc #Sahel #Mali #Libye #Tunisie #Palestine #Sahara_Occidental

  • France-Algérie: Paris fait un premier pas

    France-Algérie: Paris fait un premier pas

    France-Algérie: Paris fait un premier pas – Archives, mémoire, Guerre d’Algérie, crimes coloniaux,

    Grosse surprise dans le dossier Algérie-France. Paris a annoncé hier la prochaine ouverture des archives sur « les enquêtes judiciaires » de la guerre de Libération nationale, un fait totalement inattendu dans ce contexte extrêmement tendu entre les deux pays.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Cette annonce a été faite par la ministre française de la Culture, Roselyne Bachelot, qui a tenu à préciser que l’ouverture de ces enquêtes judiciaires «de gendarmerie et de police» allait s’effectuer «avec 15 ans d’avance», un fait rendu possible grâce à une décision politique de Macron d’alléger les procédures dans le dossier mémoriel, car, ajoute-elle, «nous avons des choses à reconstruire avec l’Algérie, et cela ne pourra se faire que sur la vérité». «C’est la falsification qui amène toutes les errances, tous les troubles et toutes les haines.

    À partir du moment où les faits sont sur la table, où ils sont reconnus, où ils sont analysés, nous pouvons construire une autre histoire, une réconciliation», poursuit la ministre française. Roselyne Bachelot qualifie la question de « troublante, irritante », et «où il y a des falsificateurs de l’Histoire à l’œuvre», et signifie la volonté française de pouvoir «la regarder en face. On ne construit pas un roman national sur un mensonge », dit-elle avant d’apporter une réponse très révélatrice de la tendance actuelle à une question qui lui a été posée. «Interrogée sur les conséquences de cette décision, notamment sur la confirmation à venir d’actes de torture commis par l’armée française en Algérie, rapporte l’AFP, la ministre de la Culture a déclaré : c’est l’intérêt du pays que de le reconnaître.»

    Ces derniers propos sont à l’évidence les plus forts en provenance de Paris depuis les premiers regrets exprimés par l’Élysée pour tenter d’apaiser la profonde crise suscitée par les propos de Macron lors de sa rencontre avec de jeunes Franco-Algériens autour de questions de mémoire. La déclaration lue par le chef de la diplomatie française à l’issue de sa rencontre, ce mercredi, avec le Président algérien a d’ailleurs très bien traduit l’ampleur des tensions entre les deux pays. Jean-Yves Le Drian a en effet évoqué le souhait et la volonté de son pays d’aller «à une reprise des échanges politiques entre les deux gouvernements en 2022», signifiant ainsi que cette crise avait induit une rupture profonde, radicale, marquée par une cessation de tout échange au niveau politique, diplomatique bien sûr, et qu’elle avait probablement atteint d’autres dimensions. L’échéance que la France se fixe pour une relance du dialogue politique indique aussi que l’Algérie attend des gestes concrets et réels de Paris et que sa colère ne s’apaisera pas avec des mots. La visite de Le Drian a d’ailleurs permis de cerner la démarche algérienne sur cette question et sa volonté de ne pas accepter la main tendue de Paris sans aplanir auparavant les problèmes de fond qui alimentent cette crise.
    L’on a vu, par exemple, une différence évidente dans la terminologie utilisée par les deux pays dans les communiqués annonçant la visite de Le Drian. Alors que le Quai d’Orsay annonçait une «visite de travail, d’évaluation et de relance des relations algéro-françaises d’ici», l’Algérie évoquait, elle, une «visite de travail et d’évaluation des relations bilatérales».

    La différence est de taille et marque le bémol algérien dans le processus en cours. Les discussions vont être très franches et cela se ressent dans la déclaration du MAE français qui s’est aligné sur la terminologie algérienne en indiquant à son tour que sa visite était destinée à «évaluer les relations bilatérales».

    La décision annoncée par Roselyne Bachelot semble ainsi constituer le premier geste concret résultant du déplacement de Jean-Yves Le Drian à Alger. L’ouverture des archives sur les enquêtes judiciaires durant la guerre de Libération s’apparente à une offrande faite à l’Algérie afin de l’amener à décolérer. Un geste concret qui pourrait être suivi d’autres actions toutes aussi concrètes de la a 2022…

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 11/12/2021

    #Algérie #France #Mémoire #Archives #Tebboune #Macron

  • Algérie. Le peuple a (toujours) raison

    Algérie. Le peuple a (toujours) raison – Abdelmadjid Tebboune, Algérie nouvelle,

    La raison du peuple est toujours la meilleure. Deux ans après l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême, le 12 décembre 2019, le temps aura donné raison au peuple algérien. N’en déplaise aux cassandres et prophètes de la transition qui écumaient le mouvement populaire et le précipitait, doucement et sûrement, dans une impasse mortifère pour la nation. Le peuple algérien avait raison d’exprimer son vote et de ne pas répondre aux clairons et trompettes qui sonnaient le boycott et la chute des institutions de l’Etat.

    Le vote en faveur du candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune a été très majoritairement acquis grâce aux voix des catégories les plus modestes, soit cette masse diffuse d’Algériennes et d’algériens au destin chevillé à la patrie et foncièrement attachée à la continuité et pérennité de l’Etat. Son électorat, le candidat Tebboune a été le chercher loin, non pas parmi les ex- « grands électeurs » du système, les faiseurs et défaiseurs notoires des rois, mais parmi les honorables et braves gens de cette « Algérie profonde », socialement toisée et souvent marginalisée si non exclue des biens faits des progrès et développement humains.

    La victoire de M. Tebboune signifie aussi et surtout la défaite d’un « système » antinational qui excellera, des décennies, dans ses pratiques maffieuse et la prédation. Si la surprise a été grande pour ce système qui avait tout misé sur son « poulain », la victoire de M. Abdelmadjid Tebboune, a permis de dévoiler d’importantes failles. Notamment dans le paysage médiatique national qui conjecturait, si non fantasmait, sur des scénarii de politique fiction. Mais la raison du peuple a eu le dernier mot. Ce fut de « bon augure » pour la démocratie balbutiante! A mi-mandat présidentiel, ou presque, les Algériens sont globalement satisfaits, -comme aime à le répéter le chef de l’Etat -, parce que l’Algérie est un pays sûr et sécurisé, préservé du chaos que lui vouait les fauteurs de troubles parmi les puissances ennemies. Un Président qui a le courage et l’honnêteté de dire haut et fort, ce que beaucoup pensent tout bas.

    Chose qui ne plait pas. A l’establishment et ses relais qui, pressés de remonter sur selle, grenouillent et pataugent dans la mare aux complots, les fake-news et incitent au désordre public.

    Ce qui déplait aux parties hostiles au changement, aux adeptes de l’immobilisme qui tentent de torpiller l’édification de l’Algérie nouvelle prônée par le Président Tebboune. Vent debout, le Président Tebboune poursuit avec force et conviction, l’édification de la nouvelle Algérie à laquelle aspirent les Algériens.

    El Moudjahid, 11/12/2021

    #Algérie #Tebboune

  • Algérie. Nouvelle doxa économique

    Algérie. Nouvelle doxa économique – Abdelmadjid Tebboune, croissance, corruption, investissement,

    Convaincu que la situation économique actuelle du pays n’est pas une fatalité, qu’elle est le résultat de mauvais choix, de la corruption systémique, de calculs politiciens, d’incurie administrative…le président de la république s’attelle à imprimer de nouveaux paradigmes à l’économie nationale longtemps ballottée entre des bureaucrates et des prédateurs qui n’ont qu’une vague notion de l’intérêt public et du destin national.

    Du mouvement, de la célérité, de l’efficacité, de la loyauté, du concret, de la diversification, de l’obligation de résultat, de la bonne gouvernance… tels sont les nouveaux paradigmes qui constituent l’actuelle doxa économique prônée par Tebboune. Les bureaucrates indélicats, les responsables incompétents, les prédateurs voraces, les faux investisseurs…n’auront plus comme par le passé d’emprise sur le processus décisionnel économique. Désormais, tous ceux qui œuvrent à casser la production nationale au profit du tout-import, tous ceux qui empêchent l’investissement productif, tous ceux qui travaillent à promouvoir des « industries » bidons à l’exemple de celle du « gonflage des pneus » n’auront comme options que de s’effacer ou de se retrouver derrière les barreaux.

    En déclarant lors de la conférence nationale sur la relance industrielle que l’année 2022 sera exclusivement consacrée à l’économie et qu’il sera désormais procédé au suivi et au contrôle des responsables pour identifier ceux qui adoptent la nouvelle logique économique et ceux l’entravent, le président de la république montre que le pas est franchi et que l’ère de la nouvelle doxa économique a bel et bien commencé.

    Le délai maximum de trois mois fixé lors du Conseil des ministres du 21 novembre 2021 pour l’utilisation l’énergie solaire dans l’éclairage publique et dans certaines institutions et infrastructures de l’État relevant notamment des secteurs de la santé et de l’éducation est un bel exemple de cette nouvelle dynamique en train d’être imprimé pour le développement du pays. Exit, les promesses de gascon, les annonces pompeuses, les chiffres mensongers auxquels les anciens gouvernements ont habitué les citoyens.

    La planification rigoureuse avec des délais précis d’exécution, les facilitations pour les vrais porteurs de projets d’investissement vont finir inévitablement par prendre le pas sur les anciennes pratiques où la navigation à vue, l’antipatriotisme rivalisent avec la corruption et le clientélisme.

    Malgré les résistances d’ici et de là, malgré les manigances extérieures à la maintenir dans un éternel état de dépendance économique, l’Algérie est déterminée à remédier à toutes les pathologies qui ont, depuis des années, miné son économie. Certes l’entreprise n’est pas facile tant les défis sont grands et divers, mais elle est plausible ! Les prochains mois nous édifieront amplement sur les retombées de cette nouvelle doxa économique et sur la réalité de son adoption par les responsables à tous les niveaux

    L’Express, 09/12/2021

    #Algérie #Economie #Corruption #Prédation #Production #Investissement #Croissance

  • Algérie-France: Vers la fin de la crise ?

    Algérie-France: Vers la fin de la crise ? – Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune, mémoire,

    Paris veut dénouer la crise profonde qu’elle traverse avec l’Algérie et « renouer une relation de confiance », ainsi que le « dialogue politique ». C’est ce qu’a déclaré hier le chef de la diplomatie française au terme de sa visite à Alger.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Cette visite inattendue dans ce contexte de grandes tensions entre les deux pays est interprétée comme étant, en quelque sorte, la phase concrète des démarches entamées à la mi-novembre à Paris pour tenter d’apaiser la colère des dirigeants algériens suscitée par de graves propos d’Emmanuel Macron.

    À cette période qui coïncidait avec la préparation d’une conférence sur la Libye, un conseiller du chef d’État français avait déclaré que «le président de la République regrettait les polémiques et les malentendus engendrés par les propos rapportés» et qu’il « était fortement attaché au développement de la relation». Cette déclaration a été suivie d’autres propos apaisants du même genre, d’insistance sur « le rôle important de l’Algérie dans la région et la nécessité d’entretenir des relations de travail sereines entre les deux pays ».

    Après les paroles, les actes. Jean-Yves Le Drian et Ramtane Lamamra, qui s’étaient limités à un simple salut courtois à Kigali, en octobre dernier, ont pu s’entretenir hier à Alger. Le chef de la diplomatie française a ensuite été reçu par Abdelmadjid Tebboune auquel il a fait part du « souhait (de son pays) de travailler à lever les blocages et les malentendus qui peuvent exister entre les deux pays ».

    « Ce déplacement a pour double objectif de renouer une relation de confiance entre nos deux pays, marquée par le respect de la souveraineté de chacun, mais aussi de regarder vers l’avenir pour travailler à la relance et à l’approfondissement de notre partenariat qui est indispensable (…) la France et l’Algérie ont des liens profonds animés par la densité des relations humaines entre Algériens et Français, et ancrés dans une Histoire complexe », a-t-il ajouté.
    Le Drian a fait savoir qu’au cours des échanges, « les deux parties ont convenu de reprendre certains axes de la coopération bilatérale, qui se traduira par la reprise d’un dialogue opérationnel entre partenaires sur les questions humaines et migratoires, et aussi par la reprise d’un dialogue opérationnel sur la lutte contre le terrorisme et par nos efforts communs pour assurer la sécurité de nos deux pays », a-t-il dit, avant d’exprimer son « souhait que le dialogue que nous relançons aujourd’hui puisse conduire à une reprise des échanges politiques entre nos deux gouvernements en 2022 ».

    Les échanges ont également porté sur des questions régionales où « l’Algérie joue un rôle important », ajoute-t-il. «Nous entendons continuer à coordonner nos initiatives diplomatiques pour favoriser le processus d’une transition politique en Libye à la suite de la Conférence de Paris (…) nous avons fait le point sur la situation au Mali », soulignant que « l’engagement de l’Algérie dans la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation est un élément essentiel du processus de paix au Mali ».

    Il a été aussi question du terrorisme au Sahel et de l’émigration clandestine, autant de sujets « d’intérêts communs » qui ont fait « le sens de ma présence aujourd’hui à Alger (…) pour une visite de travail et d’évaluation de la relation bilatérale ». La veille, le Quai d’Orsay avait évoqué une « visite de travail, d’évaluation et de relance des relations algéro-françaises », alors qu’à Alger, un communiqué du ministère des Affaires étrangères a fait état d’une « visite de travail et d’évaluation des relations bilatérales ». Le terme « évaluation » sous-entend que l’Algérie compte mettre à plat l’ensemble des différends ayant conduit à la crise inédite qui secoue les deux pays depuis près de deux mois. Ces tensions ont commencé avec l’annonce de la réduction de 50% du quota de visas habituellement octroyés à l’Algérie (au Maroc et à la Tunisie aussi).

    Selon Paris, cette décision a été prise en raison du refus de ces États de rapatrier leurs citoyens en situation illégale. Alger s’est élevée contre cette prise de décision, sans concertation préalable sur le sujet, avant le rappel de son ambassadeur. Cette question de rapatriement a également généré un différend entre les deux pays. Le ministre de l’Intérieur français a avancé que ces migrants illégaux sont près de huit mille personnes, alors que l’Algérie affirme qu’ils ne dépassent pas les 900 personnes. Ce chiffre avait été avancé par Abdelmadjid Tebboune dans une interview accordée à Der Spiegel et où il avait aussi qualifié de « très graves » les propos du Président français. « Emmanuel Macron a blessé la dignité des Algériens. Nous n’étions pas des sous-hommes. Nous n’étions pas des tribus nomades avant que les Français viennent en Algérie », a-t-il déclaré en réaction aux propos (de Macron) qui avait remis en cause l’existence de « la Nation algérienne avant la colonisation française ».

    Le Président français avait également accusé le système algérien de s’être bâti sur une « rente mémorielle », lors d’une rencontre avec de jeunes binationaux à l’Élysée. Ces propos rapportés par le journal Le Monde ont entraîné une série de réactions, notamment le rappel de l’ambassadeur à Paris et l’interdiction de survol du territoire algérien faite aux avions militaires français appuyant l’opération Barkhane au Nord-Mali.

    A. C.

    Le Soir d’Algérie, 09/12/2021

    #Algérie #France #Tebboune #Macron #Mémoire #Visa

  • La France va ouvrir ses archives sur la guerre d’Algérie

    La France va ouvrir ses archives sur la guerre d’Algérie – Colonisation, Mémoire, crimes coloniaux, Emmanuel Macron, Abdelmadjid Tebboune

    La France ouvrira « 15 ans à l’avance » ses archives sur la guerre d’Algérie. Une décision qui intervient au lendemain de la visite du ministre français des Affaires étrangères après des mois de tensions entre l’Algérie et la France.

    L’annonce de l’ouverture des archives a été faite ce vendredi par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot sur BFMTV.

    « J’ouvre avec 15 ans d’avance les archives sur les enquêtes judiciaires de la gendarmerie et de la police qui concernent la guerre d’Algérie », a-t-elle annoncé dans son communiqué qui a été repris par l’AFP.

    Cette décision intervient au lendemain de la visite du ministre français des Affaires étrangères après des mois de tensions entre l’Algérie et la France. En effet, en octobre dernier, le président français Emmanuel Macron avait suscité la colère de l’Algérie en remettant en cause l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation française et en accusant « le système politico-militaire » d’être bâti sur « une rente mémorielle ».

    Ces déclarations avaient suscité la colère d’Alger, qui a rappelé son ambassadeur pour « consultation » et fermé l’espace aérien aux avions militaires français opérant dans le cadre de l’opération Barkhane au Sahel.

    Alors qu’Abdelmadjid Tebboune avait affirmé en novembre qu’il « ne ferait pas le premier pas » pour sortir de la crise, le chef de la diplomatie française a atterri mercredi à Alger dans le cadre d’une visite surprise annoncée in extremis.

    Ce voyage a le double objectif de renouer une relation de confiance entre nos deux pays, marquée par le respect de la souveraineté de l’autre, mais aussi de regarder vers l’avenir pour travailler à la relance et à l’approfondissement de notre partenariat qui est essentiel » , a-t-il déclaré après sa réception par Abdelmadjid Tebboune.

    Pipa news, 10/12/2021

    #France #Colonisation #Algérie #Mémoire #Archives #Macron #Tebboune

  • Algérie. Comptes politiques et vrais chantiers

    Algérie. Comptes politiques et vrais chantiers

    Algérie. Comptes politiques et vrais chantiers – Economie, relance industrielle, entreprise, investissement,

    Ouverte par le chef de l’Etat, la conférence nationale sur la relance industrielle a été clôturée hier par le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane. Outre la solennité des deux événements, il faut aussi y voir un symbole ! Après l’orientation présidentielle, le dossier de l’entreprise algérienne et des moyens de la rendre plus performante qu’elle ne l’est aujourd’hui est désormais entre les mains du gouvernement et des ministères concernés.
    Pour ce faire, le Premier ministre et argentier du pays a donné quelques indications intéressantes à retenir pour le débat général et pour les questions que devront négocier, pour leurs entreprises, les associations patronales avec le gouvernement dans les prochains mois.

    Certaines ont été abordées sous l’angle politique, notamment pour régler ou pour solder ce qui reste des comptes à demander opportunément au personnel dirigeant qui était aux manettes avec l’élection du président Tebboune. Les incitations à l’investissement, a-t-il glissé à ce sujet, «n’iront plus aux rentiers» mais à ceux qui sont dans la «création de la richesse et de l’emploi».

    Opportunément toujours, le Premier ministre semble les avoir donnés pour répondre au rapport 2021 de la Cour des Comptes et aux critiques sévères que ce document contient sur la gestion de l’administration fiscale. Entre 2018 et 2019, l’Etat a concédé «plus de 10 milliards de dollars» au titre des facilitations aux investisseurs sans contrepartie», a révélé M. Benabderrahmane, en précisant que ce montant colossal découle de la dépense fiscale et des «avantages et des exonérations consentis par l’Etat» dans ce domaine.

    A bien les décrypter, cependant, ces indications, si elles trouvent leur terrain d’application, révèlent quelques marqueurs importants de la feuille de route que l’Exécutif a annoncé suivre à partir de 2022. Outre une politique de l’impôt plus regardante, l’un d’eux concerne l’ANDI, qui a fait passer des projets «sans rendement économique et social», a déclaré le Premier ministre.

    L’Agence devra donc être plus sévère dans la sélection des dossiers qui seront portés à ses guichets. Mais il est à souhaiter que ses administrateurs, par peur de la faute ou par souci d’«éviter les ennuis» comme il est souvent répété dans son milieu, ne confondent rigueur et blocage, un risque déjà dénoncé par le chef de l’Etat et qui demeure probable en ce qui concerne l’investissement dans le commerce et les services.

    Les entreprises publiques, qui ont englouti des milliers de milliards de dinars pour un redressement qu’elles n’ont pas réalisé, devraient également se préparer plus que jamais, et dans le meilleur des cas, à s’ouvrir au partenariat avec le privé (PPP) qui aura son mot à dire. Tout comme les partenaires sociaux syndicats, par ailleurs. L’UGTA en tête, même si la vieille Centrale n’est plus sous son meilleur jour depuis longtemps. En attendant d’avoir sous les yeux la feuille de route du gouvernement sur la relance industrielle, il est plus qu’attendu d’entendre les acteurs patronaux et sociaux qui ont pris part aux ateliers de la conférence du même nom. Leur avis permettra de voir plus clair sur les projets de réforme annoncés et sur le degré réel de leur adhésion à leurs chantiers.

    Par Halim Midouni

    Reporters, 07/12/2021

    #Algérie #Relance_industrielle #Economie #Investissement #Entreprises

  • Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène

    Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène

    Algérie: Tebboune, sur les pas du regretté Houari Boumediène – Afrique, Union Africaine, Maroc, Israël,

    Une lecture différente de celle que nombreux ont l’habitude de pratiquer.
    L’Algérie est devenue un « pays continental » grâce à ses revendications, ses déclarations puissantes et ses accords majeurs. L’esprit politique de Houari Boumediene, qui régnait autrefois sur les sept continents est de retour. Aujourd’hui le président Tebboune a rempli les conditions de ce statut. Alors que le monde regardait avec surprise. Indépendamment de tous les efforts pour l’empêcher, indépendamment de tous les maux et menaces, Tebboune reconstruit ce pays, sécurisant son âge d’or et laissant sa marque dans le monde.
    Une nouvelle pièce rejoint le grand puzzle, la confrontation historique, le retour, la montée de la magnificence et du pouvoir, afin de relever ce défi, un plan fermement établi par Tebboune dont il nous a fourni la justification, protégé par la Constitution et la loi est prévu en conséquence pour les années 2022-2024.

    Le pays des grandes revendications a une fois de plus déclaré au monde qu’il ferait tout ce qu’il voudra. Nous devons affronter la réalité et je crois que c’est ce que nous faisons. Ainsi, la future carte de l’Algérie a pris une nouvelle dimension, faisant peser sur le pays et sur la région d’une menace susceptible de persister dans la mesure où sont impliqués des groupes terroristes engagés dans une action à long terme qui ont recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication et qui utilisent des moyens sophistiqués.
    Egalement un autre plan géopolitique requérant une autre tactique efficace a été conclu, influençant l’avenir des pays et des nations.

    Président Tebboune : « Les petites choses comptent pour moi, parce que le simple citoyen compte pour moi. Cela est venu dans un discours qu’il a prononcé lors de l’ouverture du colloque national sur la relance économique, dans lequel il a présenté des exemples frappants de jeunes dont les projets d’investissement ont été interrompus ou gelés en raison de pratiques bureaucratiques ou des craintes de certains responsables.

    L’Algérie compte beaucoup sur l’apport de l’industrie dans la relance et la diversification de son économie. Mais les efforts consentis font face sur le terrain à des entraves intentionnelles qui obéissent à des calculs politiciens. C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui l’a laissé entendre ce samedi 4 décembre à l’ouverture de la conférence nationale de la relance de l’industrie, qui se poursuivra jusqu’à lundi.

    L’industrie ne contribue actuellement au PIB qu’à hauteur de 5 ou 6% et l’objectif est de porter ce taux à 10% minimum, voire à 15%, selon le chef de l’Etat.

    Tebboune hausse le ton : « Le blocage de l’économie est un crime »
    L’Algérie compte beaucoup sur l’apport de l’industrie dans la relance et la diversification de son économie. Mais les efforts consentis font face sur le terrain à des entraves intentionnelles qui obéissent à des calculs politiciens.
    C’est le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui l’a laissé entendre ce samedi 4 décembre à l’ouverture de la conférence nationale de la relance de l’industrie, qui se poursuivra jusqu’à lundi. L’industrie ne contribue actuellement au PIB qu’à hauteur de 5 ou 6% et l’objectif est de porter ce taux à 10% minimum, voire à 15%, selon le chef de l’Etat.

    Le renouvellement institutionnel parachevé, place à l’économie. « En 2022, il n’y aura que de l’économie et là, on verra qui marche avec nous et qui met les bâtons dans les roues », a déclaré Tebboune devant une assistance composées de hauts responsables de l’Etat, d’industriels, de responsables locaux de l’industrie, de walis et d’experts.
    Revenant sur les étapes traversées par l’industrie algérienne, le président de la République a rappelé d’abord l’époque de « l’’industrialisation à outrance », notamment les industries lourdes (sidérurgie, textile, pétrochimie..). « Il n’en reste pas grand-chose à cause de plusieurs crises financières, politiques et sécuritaires », déplore-t-il.

    « Après le retour de l’opulence, est venue la période de la fausse industrie, appelée de manière caricaturale le gonflage de pneus, la fuite des capitaux vers l’étranger sous des dénominations différentes, et le montage au lieu de la fabrication », regrette-t-il encore.
    Néanmoins, la situation actuelle « n’est pas une fatalité » et elle peut être redressée.

    « Maintenant que la justice s’est prononcée, nous nous attelons à construire une industrie nationale véritable sur des bases rationnelles, une industrie qui sert l’intérêt national et qui sera un affluent du développement national global et durable », indique Abdelmadjid Tebboune, qui se dit convaincu que l’Algérie peut relever ce défi.
    Abdelmadjid Tebboune cite alors certaines actions concrètes qui devront être entreprises dans ce sens. L’urgence selon lui est de « lever les entraves » pour les usines existantes et surtout celles en cours de réalisation.

    Investissements : au moins 90 milliards de dollars dans les tiroirs de l’administration
    Les chiffres qu’il révèle donnent une idée de l’étendue du préjudice causé à l’industrie algérienne par les seules lourdeurs et tracasseries administratives. Il affirme avoir instruit le gouvernement de débloquer, avant la fin du mois en cours, 402 projets, tandis que 57 l’ont été dans un court laps de temps. Au niveau de l’ANDI, 581 dossiers étaient en attente, au 30 novembre dernier, de bénéficier des avantages prévus, dont 356 dossiers devraient être débloqués durant cette première semaine de décembre.

    Vous êtes les seuls perdants à ce jeu. Met-il en garde!
    En novembre, le Premier ministre avait indiqué que les projets qui attendent l’aval du Conseil national de l’investissement (CNI) sont au nombre de 2500. Le montant total de ces investissements est d’au moins 90 milliards de dollars, sachant que seuls les projets de plus de 5 milliards de dinars nécessitent l’aval du CNI qui, pour rappel, ne s’est pas réuni depuis deux ans.

    « Selon le rapport du ministre de l’Industrie, il y a des usines presque prêtes susceptibles de créer 75 000 emplois. Quel pays développé peut créer 75 000 emplois dans un laps de temps aussi court ? Cela veut dire qu’on ne veut pas employer les gens, on veut les laisser dans la forêt. Faites attention (trois fois). Certains diront que le président s’occupe des détails. Oui, les détails m’intéressent, parce que ce qui me préoccupe c’est le simple citoyen », s’emporte le chef de l’Etat, qui qualifie ce qui se passe d’ « inacceptable », de « crime contre l’économie nationale » et de « signe de grande d’échéance ».

    « Parfois tout est prêt, sauf celui qui donne l’autorisation pour le début de la production. Des milliards de dollars ont été dépensés pour des usines pour qu’à la fin, un bureaucrate vient te dire comprend-toi, paye ! Tout marche avec la corruption », dénonce-t-il. « Si vous acceptez la corruption, c’est que vous n’avez rien compris. Vous n’avez pas compris que l’Algérie a changé », ajoute-t-il.

    Pour lui, il ne s’agit pas pour les auteurs de ces blocages d’asseoir l’autorité de l’Etat, mais « c’est une entrave claire à la relance économique pour créer le maximum de problèmes et faire sortir les gens dans la rue » avec donc « des arrières pensées politiciennes ». « Vous êtes perdants à ce jeu », met-il en garde.
    A l’adresse des fonctionnaires qui refusent de signer les autorisations par peur des poursuites judiciaires, Abdelmadjid Tebboune a réitéré les assurances qu’il a données à plusieurs reprises. « Ce sont ceux qui ont volé qui vont à El Harrach. Celui qui n’a pas volé, personne ne le touchera et nous sommes là pour protéger les cadres », assure-t-il.

    La rencontre du président Tebboune avec de hauts responsables de l’Etat, d’industriels, de responsables locaux de l’industrie, de walis et d’experts.et l’annonce des premiers investissements en Algérie ont été parmi les événements les plus discutés au monde et ont eu un large écho.
    Cette campagne abusive ne vous est d’aucune utilité lança-t-il à ceux qui cherchaient à exploiter la misère à des fins politiques.

    Premièrement : Avant de poser des questions sur la nature entreprise par le président dans le colloque national, permettez-moi de transmettre ici quelques notes, sur la violente campagne lancée contre l’Etat par les comptes de l’Organisation terroriste de Rachad et des Makistes inféodés de l’alliance Maroco-sioniste, sur les réseaux sociaux, et qui a duré des mois durant, et systématiquement a ciblé la personne du président Tebboune, auquel est venue s’ajouter un troisième larron qui est venu confirmer sa présence dans le jeu qui empoigne un porte-voix et couronner la querelle entre algérien. Reprise par des agences de presse françaises bien connues.

    Je ne prends généralement pas ces campagnes au sérieux, d’autant plus qu’elles ne contiennent aucune critique, suggestion, idée, information ou avantage sérieux. Au contraire, ce ne sont que de simples insultes et injures. Étant donné que le président Tebboune, est une personne qui a subi par le passé de nombreuses campagnes beaucoup plus dangereuses, on connaît tous très bien la nature de cette campagne, qui fait partie d’une longue série d’exactions qui n’ont donné lieu ni à enquête ni à sanction pendant des années.

    Ce Triade en question, prétendent tous être les seuls véritables opposants. Ils sont en réalité ce que nous appellerions des op-posants : Ils prennent la pose, oui, ils posent dans le rôle de l’adversaire politique alors qu’ils sont en vérité les clones de la NED. D’autres portent le fanion du [Programme EBTICAR-MEDIA] Un calendrier stratégique accordé par Canal France International (CFI) et l’Union européenne pour le développement des médias en ligne dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Ses membres pour ne pas éveiller les soupçons des honnêtes gens qui craignent pour leur patrie. Et de déjouer la surveillance des organismes d’application de la loi. Ils sont invités à explorer d’arrière-scène et en agissant en douce pour saboter la démocratie en algérie.

    C’est une technique désormais bien connue des gens qui perçoivent de l’argent et se présentent comme des chevaliers blancs, mais qui, en réalité, sont loin de donner l’exemple? Juste pour la compréhension des jeux et enjeux qui se cachent derrière les postures nihilistes des puissances étrangères vis-à-vis de l’Algérie et par ricochet le président Tebboune la personne qui subit un préjudice, moral ou matériel, en conséquence des dommages causés par le biais de pantins locaux. Des puissances et des groupes de pression qui prêchent aux autres ce qu’elles ne font pas chez elles.

    Il est frappant que ces gens parlent, discutent, jacassent, bavassent, pérorent, pondent des vidéos, donnent des interviews, mais n’aient jamais pensés inviter leurs révélateurs se défendre concrètement contre ce qu’ils jugent allégué faussement à leurs égards.
    En réalité, et cela est frappant, leur discours est un étalage d’impuissance et de résignation, mais absolument pas un appel à se forger une opinion politique. C’est de la pleurnicherie.

    On est dès lors en droit de se demander si cette pleurnicherie, censée condamner le président Tebboune et exprimer le ras-le-bol des algériens, ne viserait pas en réalité à conforter le citoyen lambda dans une attitude de soumission : au lieu de lui offrir une image de combativité intellectuelle, on lui renvoie l’image de la résignation et de l’impuissance. Le citoyen manipulé sera bien évidemment amené à s’y conformer, à l’imiter.
    Ainsi, les chialeries de la caste étasunienne pourraient bien dissimuler, non seulement une impuissance rédhibitoire, mais aussi une coupable duplicité.

    Tebboune aime parler dans les moments difficiles.
    Deuxièment : Tebboune est un président élu démocratiquement au suffrage universel certes, mais également un haut fonctionnaire de l’Etat et responsable politique, pas un détraqué youtubeur condamné par la justice de son pays pour intelligence avec l’ennemi. Il a travaillé dans plusieurs institutions étatique il a prouvé qu’il sait absolument de quoi il parle. Pendant plus de cinq (5) décennies, il a consacré sa vie à servir sans relâche son pays et son peuple et à consolider la paix et la sécurité dans son pays. De plus, il continue à mener une lutte sans relâche contre le terrorisme en inscrivant l’action de l’Algérie dans le cadre des instruments juridiques internationaux pertinents, tout comme elle a mis en place un dispositif législatif et réglementaire approprié dont ont fait état les précédents rapports qu’elle a présentés en application des résolutions du Conseil de sécurité y afférentes.

    Par conséquent, si un président sait s’exprimer dans les moments difficiles, il prendra sans aucun doute en compte ce type d’attaques, de campagnes et de menaces
    Troisièmement : l’État n’est pas un individu, mais plutôt un système intégré. C’est l’esprit et la sagesse que les hommes devraient analyser et comprendre au fil des siècles, des ères et des temps. L’Etat est la patience, les calculs à long terme et la capacité de gérer des relations et des menaces complexes.
    Un pays comme l’Algérie a l’esprit des empires au cours des deux derniers siècles, a laissé des séquelles incontestables, dont l’esprit politique qui a su façonner l’histoire du 1° Novembre 1954 et construire la géographie, ne peut agir en fonction des individus ou des situations politiques quotidiennes.

    Tebboune : lit le monde les pieds fixés sur le sol Algérien
    Il est inimaginable qu’un État prenne position selon un débat local bon marché, à l’heure où l’esprit qui a porté la république vers sa période ascendante se réactive, surtout après la période de la décennie 1990.
    Pour les observateurs, sa place, son attitude, son parti pris et sa profession en qualité de président de la république devient le pivot stratégique de l’Algérie au cœur de multiples réseaux étatiques engagés dans toutes les directions en vue d’apporter la dernière main au projet de stratégie du 21°siècle. Il regarde son pays, le monde, le passé et l’avenir de cette façon. Il lit le monde les pieds fixés sur le sol Algérien. Cette situation ne peut pas être changée quelles que soient les tempêtes qui soufflent. En tant que disciple du regretté Houari Boumediene, on ne peut pas lui en vouloir de le faire de cette façon. En fonction des intérêts nationaux suprêmes de l’Etat-Nation algérien. Ce n’est pas de l’impertinence , c’est une vision, une représentation du futur. C’est un plan. Le moment venu, tous les plans nécessaires pour les réaliser seront mis en œuvre.

    Tebboune n’a jamais été quelqu’un qui a eu peur des menaces, des insultes et de l’intimidation
    Ce n’est pas quelqu’un qui pourrait un jour prendre position sur la base des menaces ou des insultes et des injures de certaines personnes. Il n’a jamais été un homme qui pourrait être intimidé par des pressions ou des poursuites judiciaires systémiques, jamais contrôlé par la peur de l’avenir.
    Il le dit clairement, Si les mêmes choses se produisent demain, je continuerai de m’y opposer avec la même clarté. Il croit que l’Algérie est au bon endroit après des décennies de pertes économiques sèches, et que cette position honorifique portera notre pays vers un grand avenir, et il croit aussi que ce sera une initiative grandissante qui pourrait donner vie à la patrie, de s’unir et de faire front commun contre ceux qui perpétuent la haine.

    C’est l’axe sur lequel nous nous attelons constamment et je pense qu’on en a là une illustration. C’est la source de nos critiques et de nos éloges. C’est pourquoi ceux qui se nourrissent des tutelles (France-Etats-Unis) prennent position contre Tebboune et conséquemment contre l’Algérie. C’est la raison pour laquelle également nous poursuivons nos efforts résolument sans souci. Nous abordons cette question avec ce que nous avons hérité de la mémoire des nos anciens combattants qui se sont battus et qui ont fait le sacrifice de leur vie pour que vive la patrie. (1)

    Nous ne suivons pas le chemin de ceux qui attaquent notre pays de l’intérieur
    On est loin des ambitions et des calculs politiques. On est loin des dirigeants politiques qui n’hésitent pas à s’entendre avec les organisations terroristes pour accéder au pouvoir. Nous sommes loin de tous ceux qui promeuvent des attaques politiques et économiques de l’intérieur, et les utilisent comme armes contre leurs pays.
    Nous ne serons jamais proches d’eux. Nous ne suivrons jamais la voie de ceux qui sont chargés de mener à bien le plan de « siéger l’Algérie de l’intérieur », alors que le président Tebboune est aux prises aussi bien, à l’égard des menaces et des défis sans précédent à l’endroit du pays qu’avec du colonialisme et de l’impérialisme occidental.
    On peut maintenant se demander quelle est la contre-attaque, car si on a recours à la même stratégie, on risque une bataille, un duel, voire un procès pour diffamation.

    Ce n’est pas seulement la responsabilité de Tebboune ou de l’État, mais aussi celle de chaque intellectuel et instruit algérien
    Nous recherchons aujourd’hui des voies, des moyens, des opportunités pour nous accrocher à cette émanation vitale. Élever l’Algérie, la maintenir debout, garantir notre bien commun, nos opportunités communes et notre avenir commun dans un contexte de respect mutuel, notre union n’est pas le problème des politiciens ou du gouvernement uniquement.

    La protection de l’Algérie ne se limite pas aux seuls efforts de l’armée et de la police, ni encore moins de ceux qui travaillent dur dans les centres de recherche et de développement pour produire quelque chose de «nouveau»
    Limiter toutes les attentes à l’Etat tout seul, rester en dehors de cette mobilisation, ne pas apporter de contribution, ne pas consacrer des moyens en ressources humaines et matériel pour le pays, briserait la solidarité sociale et la résistance nationale. Tout pays qui en fera l’expérience encourra de lourdes responsabilités. Bâtir une économie capable d’innover et de concurrencer le reste du monde, en cette ère de changements sans précédent, requiert un effort national et la mobilisation de tous les organismes des secteurs public et privé.

    L’obscurcissement et la désinformation échoueront inévitablement.
    Une dernière note : l’Algérie surmontera les attaques économiques et en sortira victorieuse. D’ici à 2022, nous verrons comment le pays a surmonté toutes sortes d’attaques de l’intérieur. L’obscurcissement et la désinformation échoueront inévitablement. Les fronts tomberont les uns après les autres. Pour tous ceux qui savent lire.
    On lui en veut parce qu’il a réussi ! On lui en veut parce qu’il a mis à nu les faux démocrates qui veulent gouverner sur les dos des victimes et personnes innocentes! On ne l’aime pas parce qu’il a libéré son pays des injonctions occidentales et orientales ! Ô combien vous êtes grand Monsieur Tebboune, tout un chacun vous estime pour votre franchise, votre humilité et votre attachement à l’Algérie et à la terre. Je ne sais pas pourquoi ces haineux se comportent-ils de la sorte envers vous bien que vous soyez de leur côté ? Pleurnichez ! Pleurnichez parce que ce monsieur s’était allié au côté du peuple algérien et contre les forces occultes et corrompus sur tous les fronts ………..Tebboune serait-il, sur les pas du regretté Houari Boumediene?

    (1) J’ai conscience que certains vont essayer de me caser quelque part, pro ceci, anti cela. C’est une manière de concevoir utilisée, généralement, par ceux qui n’ont aucun ou peu d’éléments pour avoir un jugement, ou par ceux qui n’ont aucun argument à opposer à ceux auxquels ils s’en prennent. Je ne peux rien contre ces classements générés par un mode de pensée qui, je le crains, est incompatible avec les principes de mes différentes contributions. Il faudra donc faire avec.

    Par Tarek Benaldjia

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