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  • L’Algérie, la Tunisie et le nouveau Maghreb

    L’Algérie, la Tunisie et le nouveau Maghreb – Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed,

    La visite d’Etat en Tunisie du président Tebboune a montré toute l’importance d’un contrat historique entre les deux pays et même au-delà. Tous les peuples du Maghreb aspirent à voir la dynamique algéro-tunsienne faire tache d’huile. Le rapprochement stratégique opéré à travers le séjour tunisois de Abdelmadjid Tebboune est une bataille qu’il va falloir gagner. La nouvelle guerre pour un Maghreb souverain et uni, commence à peine. L’on a saisi, en tout cas, dans les propos de l’un et l’autre président tout le chemin qui reste à parcourir pour sortir de la logique des voeux pieux. Les deux pays entendent s’engager effectivement sur la voie de la concrétisation de volontés politiques.

    Très imprégnés des enjeux de l’heure, Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed font montre d’une détermination à la hauteur des exigences historiques du moment. La région du Maghreb n’est plus ce qu’elle fut durant les années 60, 70 et 80. Les défis sont autrement plus importants et les menaces, monstrueuses. Les deux pays qui ont vécu ces dernières décennies des violences inouïes, en savent quelque chose. Même s’ils s’en sont sortis renforcés de ces épreuves, la menace qui se dessine en cette troisième décade du XXIe siècle est sans doute plus terrible encore. C’est la conviction du chef de l’Etat algérien qui propose à son homologue tunisien de donner un prolongement stratégique à la fraternité qui lie les deux peuples et les deux pays.

    Alger et Tunis doivent se protéger contre les nouvelles forces de destruction. Ces dernières ont déjà pris pied au Maghreb et opèrent, désormais, à visage découvert. Le pacte maroco-israélien vise à anéantir l’esprit de liberté et de solidarité qui anime les sociétés de la région envers la Palestine. Une pareille entreprise aura pour effet direct, l’asservissement des peuples. On commence à le voir au Maroc et il est impensable que cela puisse déteindre sur les autres pays du Maghreb. Mais discourir seulement, ne fait pas gagner des guerres. Et celle qu’engage l’Algérie et la Tunisie se mène sur le terrain de l’intégration économique. Et ce n’est pas suffisant.

    À ce propos, il y a une véritable prise de conscience et la Déclaration de Carthage a évoqué l’urgence «d’adopter une vision ambitieuse pour l’instauration d’un nouvel espace régional unificateur, complémentaire et intégré», destiné à remplacer la défunte UMA. L’idée est lancée.

    Le président Tebboune y tient plus que tout. Ce sera la grande bataille des hommes libres contre le fléau sioniste. Une perspective que saluent les Tunisiens qui voient en la personne de Abdelmadjid Tebboune le défenseur d’un Maghreb prospère et intégré.

    Saïd BOUCETTA

    L’Expression, 18/12/2021

    #Algérie #Tunisie #Maghreb #Tebboune #KaisSaied

  • Algérie : Un nouveau jalon

    L’organisation d’élections législatives figurait parmi les engagements pris par le Président Tebboune, dans son programme politique en 54 points.

    Avec les propositions du projet de code électoral, remis aux partis politiques et aux différentes organisations, et l’adoption du projet d’ordonnance portant loi organique relative au régime électoral, l’Algérie Nouvelle vient de poser un nouveau jalon dans le sens attendu par la population, et l’avancée est inexorable, quelles que soient les difficultés et les inerties délibérées des tentacules et des relais de l’ex oligarchie politico-financière qui a siphonné sans mesure les ressources du pays.

    L’heure est à la conjugaison des efforts, à la persévérance dans les engagements, à l’émergence de nouvelles vocations, notamment sur le plan politique et social, car l’Algérie nouvelle a besoin de renouveau sur le plan politique et sociétal, et la population est plus que jamais appelée à secréter un militantisme politique nouveau, dépouillé des pratiques ignominieuses si honnies par le passé, comme le cynisme, la corruption, le larbinisme, la tartufferie, l’absence de scrupules, la rapine, le populisme et la médiocrité.

    Dans le même cadre, la société civile et le mouvement associatif sont fortement interpellés pour investir tous les volets de la vie sociétale, ainsi que le champ politique, pour concrétiser enfin le concept de démocratie participative loin des slogans creux répétés par l’ex système.

    Et rompre définitivement avec les anciennes pratiques du « larbinisme » associatif qui a suscité l’ire et la réprobation de la population et du hirak à cause de sa collusion avérée avec les auteurs de la plus grande rapine jamais vécue par le pays.

    De nombreuses associations et organisations « fantoches », grassement subventionnées par les deniers publics, « activaient » à l’époque, en tambourinant H24 pour le chef de l’ex système vicié, sa caste et ses relais corrompus, devant l’indignation et la colère du peuple.

    Des flagorneurs tartuffes, ressassant, matin et soir, les plus insensées flatteries, des valets devenus les plus zélés adulateurs des parrains et des auteurs de la rapine et de la prédation des biens de la collectivité nationale, des encenseurs complaisants qui usaient, à chaque occasion et à chaque échéance électorale, de leur clientélisme et de leur népotisme, pour travestir la réalité « politique et sociale » des différentes régions du pays au profit d’un système inique, dévastateur et toxique pour le pays et la nation.

    Il ne faut pas oublier ces dé- nominations « pompeuses » d’associations et d’organisations « squelettiques » et sans véritable ancrage populaire, prétendant régenter le mouvement associatif…en s’auto-érigeant comme Académie de la société civile ou Promoteur du mouvement associatif et d’autres titres tout aussi emphatiques mais en réalité creux et tellement éloignés des véritables préoccupations des citoyens.

    Car les évènements ont mis à nu ces pratiques insidieuses, il ne suffit pas de s’approprier des mots et des termes pour rendre crédibles des procédés dignes de la féodalité moyen-âgeuse, la « société civile », ou du moins, celle rapprochée de l’ex système, versait en vérité dans un servage honteux.

    En allégeant les mesures de création et d’agrément d’associations, et en prévoyant dans la constitution adoptée par référendum le 1 novembre dernier, le régime déclaratif et l’interdiction de la dissolution de l’association par voie administrative, les pouvoirs publics balisent, à bon escient, le terrain pour l’émergence et la restructuration sur des bases saines, du mouvement associatif et de la société civile et ainsi d’une pépinière pour le militantisme politique, loin du pouvoir de l’argent.

    D’une société civile, libérée, enfin, des pesanteurs polluées de l’ex système de la rapine et de la collusion, et retrouvant sa véritable quintessence basée sur l’engagement, le bénévolat, et la démocratie participative fondée sur l’élection et l’ancrage populaire dans la cité, le quartier, la ville, la région ou le pays.

    Un mouvement associatif dynamique enraciné dans l’ensemble du tissu social du pays, à même de permettre également l’émergence d’un militantisme politique nouveau, jeune et engagé.

    Il s’agit également de ne pas laisser le terrain libre aux velléités malveillantes des résidus de la Issaba, qui tenteront de se reconvertir.

    Les résidus de l’Issaba, en collusion directe ou alliance conjoncturelle aussi bien avec des officines étrangères, que les relais de l’extrémisme fondamentaliste et les séparatistes sectaires en fait sa profonde sédimentation, et son clientélisme ravageur, tentent toujours de parasiter dangereusement les premières avancées de l’Algérie Nouvelle.

    Il convient de rappeler que le peuple avait subitement assisté à une série de revirements spectaculaires des nombreux faux thuriféraires et adulateurs tartuffes de l’ex non encore déchu à l’époque.

    Voyant le vent tourner, ces individus rejetés et abhorrés pourtant depuis fort longtemps par les citoyens et par les participants aux manifestations, hués, décriés et vilipendés, avaient changé de masque.

    Avec effronterie, impudence, indécence et cynisme, ces courtisans sans limite avaient multiplié les déclarations sur les médias, pour tourner casaque et nier complètement leurs choix mensongers et surtout intéressés en faveur d’un cinquième mandat.

    Si pour les assemblées « élues », le suffrage universel va immanquablement faire décanter la situation, sachant que les prochaines échéances électorales se déroulent dans le cadre du nouveau code électoral avec l’exclusion de l’argent et de l’argent sale notamment, il n’en est malheureusement pas le cas pour le mouvement associatif, où le saut qualitatif ne peut venir que du sang nouveau, les jeunes et moins jeunes, étant appelés à s’investir davantage en créant des associations et participer pleinement à la vie sociale et politique de leur région et du pays…face à la majeure partie de la classe politique, engluée dans les inerties, la collusion et le laxisme et fortement vilipendée par la population. Le renouveau en mouvement.

    De notre correspondante à Paris, Yasmina Houmad

    La Patrie News, 24 mars 2021

    Tags : Algérie, Elections législatives, Abdelmajid Tebboune,

  • Algérie / Tebboune : « Construisons l’État à travers des élections libres »

    LE PRÉSIDENT TEBBOUNE AUX JEUNES ALGÉRIENS : « Construisons l’État à travers des élections libres »

    En plein dans le mille du changement entamé depuis qu’il tient les rênes de l’État, le président Tebboune profite de la tribune du 19 mars, date marquant la victoire de l’Algérie sur l’occupant français en 1962, pour décocher des messages à l’adresse des jeunes algériens.

    Les élections législatives du 12 juin sont proches que l’occasion s’y prête pour rappeler son serment de construire la nouvelle Algérie sur le triptyque : révision de la Constitution, de la loi électorale et lutte contre la corruption.

    En effet, et aujourd’hui encore, le chef de l’État maintient le cap contre vent et marées sur son objectif de bâtir un État fort de ses institutions, et découlant des aspirations du Hirak originel. Un appel à « aller de l’avant, résolument et fermement, dans la lutte contre la corruption et à mettre à nu les intentions et les manœuvres des corrompus et leurs résidus, à l’affût de la moindre occasion pour semer le discrédit et les doutes et attiser les discordes », aborde d’emblée le président Tebboune, comme pour rappeler que la corruption, qu’elle soit politique ou morale, ne fait pas bon ménage avec la gestion des affaires de l’État. Mais, faut-il qu’il y ait l’adhésion de tous, le gouvernant et le gouverné, la classe politique et les syndicats, les élites et les organisations de la société civiles etc. « Nous sommes, aujourd’hui, appelés avec la participation de tous, classe politique, société civile, organisations, syndicats et élites, à opérer une rupture radicale avec les pratiques de la honte », a déclaré le Président dans un message lu en son nom par le SG du ministère des Moudjahidine et des Ayants droit, prononcé, hier, à Tlemcen, à l’occasion du 59e anniversaire de la fête de la Victoire.

    Et les élections législatives, par lesquelles il sera question d’aboutir à une institution, la troisième dans l’ordre hiérarchique de l’État, exempte des pratiques de corruption et de l’argent sale, est un des engagements majeurs du chef de l’État pour ne pas évoquer l’enjeu, davantage encore qu’il vise la moralisation de la vie politique et publique. Conviction chez le Président, « le peuple algérien, notamment nos jeunes qui ont insufflé par leur conscience l’espoir d’une Algérie nouvelle lors du Hirak béni, se mobilisera pour l’édification de l’État de droit et des institutions », a-t-il souligné dans son message. À l’adresse du peuple, les jeunes notamment, le chef de l’État persiste et signe que le changement en Algérie passe et passera sur la base du processus constitutionnelle. Autrement, l’État « se construit par la volonté du peuple, à travers le choix libre et démocratique et la concurrence loyale des idées et programmes lors du rendez-vous du 12 juin prochain, auquel toutes les garanties de transparence et de régularité ont été assurées ».

    Pour ce faire, et après l’engagement des partis politiques, dont l’ANIE fait état d’une quarantaine de formations à ayant retiré les dossiers de candidature aux législatives du 12 juin, les jeunes algériens sont invités à mettre « leurs compétences » à la pâte à cette occasion. C’est-à-dire, « adhérer au processus d’édification de nouvelles institutions, fiables et crédibles », dont le chef de l’État a œuvré à en réunir toutes les conditions nécessaires d’organisation. « Des décisions qui s’inscrivent en droite ligne des engagements que j’ai pris et que je me suis attelé, dès les premiers jours, à concrétiser aux niveaux politique et socio-économique », a conclu le chef de l’État.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 20 mars 2021

    Tags : Algérie, Abdelmajid Tebboune, élections législatives,

  • Algérie : Tebboune, un fin diplomate sur les traces de son mentor

    OFFENSIVE TOUS AZIMUT SUR LA REGION.
    Jamais depuis la disparition de feu Houari Boumediene, la diplomatie algérienne n’a connu une telle effervescence et une dynamique qui la remet dans sa place qu’elle a, lamentablement perdue. Les différents chefs de l’Etat qui se sont succédés n’ont pas eu cette ardeur pour affronter toutes ces puissances, mais plus encore quelques pays voisins qui se sont positionnés pour assoir une domination et une hégémonie, souvent sous la coupe de super puissances, le but étant de dilapider les richesses d’un continent en mal de vrais leaders comme le furent des chefs d’Etat de grande renommée durant les années 1960 et 1970. Avec l’actuel chef de l’Etat algérien, un retour à une certaine forme de normalité et surtout le respect du droit international devient possible, surout que la nouvelle géostratégie découlant de graves crises l’impose de facto, pour peu qu’il y ait une volonté d’en découdre avec les pratiques du passé.

    En participant à la conférence des pays africains concernant lé sécurité, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour s’affirmer devant ses pairs en mettant l’accent sur la dernière colonie, le Sahara occidentale en l’occurrence. Il faut dire que si le chef de l’Etat est entrain de marquer de son empreinte dans le concert des nations et en particulier dans le continent africain, c’est que ce dernier a compris au même titre que son mentor qu’il ne cesse d’évoquer à chacune des ses interventions, que la diplomatie est le meilleur moyen de protéger son pays. Ainsi, le chef de l’Etat, depuis son accession au pouvoir a mis en avant toute une batterie de mesures concernant son département et toujours, selon sa référence, c’est lui qui mène son offensive, même s’il accorde une grande confiance en son ministre des affaires étrangères.

    Souvenons-nous au début de son mandat, il était un invité de marque en Allemagne pour le problème de la Lybie et qu’à ce titre il na fait savoir aux participants le rôle le majeur que l’Algérie doit jouer dans ce conflit. L’argument qu’il a fait valoir, c’est que l’Algérie étant frontalière avec ce pays, il e=était en droit d’avoir son mot à dire sur cette question, ce qui fut pris en considération, notamment par la partie allemande qui savait l’importance de l’Algérie, sa neutralité et surtout les propositions faites à ce sujet. Ni la France et encore moins le Maroc, à l’affût de la moindre faille pour s’incruster dans des affaires qui ne le concernent nullement sauf pour faire le sale boulot de ses commanditaires, l’entité sioniste et la France en particulier.

    Fort de cette position que l’Algérie est entrain de récupérer après une si longue absence, due en grande partie au laxisme et à une certaine forme de complicité de l’ancien président algérien, le chef de l’Etat maintient une certaine forme de pression sur la région pour déterrer le dossier du Sahara occidentale et le mettre au goût du jour, ceci à la faveur des derniers évènements qui a vu une énième agression du colonisateur marocain. Conforme à ses propres conviction, le chef de l’Etat, encore faut-il le lui reconnaître, est le seul, après feu Houari Boumediene, a avoir frontalement diriger ses attaques diplomatiques contre l’occupant marocain pour lui rappeler avec force que l’Algérie fera tout pour la décolonisation de cette région d’Afrique. A chacune de ses interventions le chef de l’Etat réitère les positions de l’Algérie, surtout en ce qui concerne les dossiers brûlants que sont la Palestine, le Sahara occidentale et la Lybie et le fait savoir haut et fort à l’adresse de tous ces pays qui ont tenté de tirer profit de leurs misères.

    Sur au autre registre et non des moindres, le chef de l’Etat n’a pas lésiné sur ses interventions et sur ses relations nouvelles qu’il entretient avec certains pays européens, notamment la France et la relation privilégiée qu’il entretien avec le président français, Emanuel Macron a fait montre d’une grande maîtrise des sujets sensibles qui ont toujours envenimé les relations entre les deux pays. Sujet sensible qu’est les archives de la guerre de libération nationale, Abdelmadjid Tebboune et son homologue français ont trouve un terrain d’entente, notamment par le biais de quelques entretiens téléphoniques et qui ont abouti à des résultats probants. La récupération des crânes de nos valeureux combattants, la décision de nommer deux grandes personnalités en charge de raviver la mémoire entre les deux pays, notamment l’aspect historique avec l’ambition que l’Alg2rie peut récupérer ses archives sont autant de réussite qui ne sont pas sans apaiser des tensions qui ont pénalisé les deux pays. Les récentes décisions de l’administration Macron en reconnaissant l’assassinat du Chahid Ali Boumedjel et l’accès aux archives datant de plus de cinquante ans, sont là pour dire que le président de la république, malgré le passif qu’il compte apurer sur le plan interne et Dieu seul sait tous ces chantiers ouverts pour redorer l’image du pays et si l’on ajoute ses absences dues à sa maladie, l’on est en droit de lui accorder beaucoup de respect pour toutes ces batailles qu’il est entrain de mener dans un calme olympien que seuls les plus méritants son en droit de l’avoir.

    Le National, 11 mars 2021

    Tags : Algérie, Abdelmajid Tebboune, Sahara Occidental, Union Africaine, Conseil de Paix et Sécurité,

  • Algérie/ 12 juin 2021: Une nouvelle étape ?

    Par Mohamed K

    En annonçant des élections législatives le samedi 12 juin prochain, le président de la République Abdelmadjid Tebboune vient de relancer d’une manière solennelle la vie politique dans le pays notamment dans la sphère partisane censé donner à lieu à une refondation totale de l’échiquier en cours vieux d’une vingtaine d’années.

    Un nouveau processus est désormais enclencher dans le prolongement de ce qui est communément appelé le “12/12” au milieu d’une contestation populaire résiliente.

    Il a débuté d’abord par la révision exceptionnelle des listes électorales dans quelques jours, par l’annonce des répartitions de sièges suite au récent découpage administratif, et une panoplie de textes législatifs concernant les modalités du vote, qui vient d’être changé par une ordonnance sur le régime électoral.

    En effet, le président de la République a convoqué ce jeudi les électeurs pour désigner les représentants de l’assemblée populaire (APN) le 12 juin prochain suite à la dissolution de la chambre basse du parlement en février dernier.

    “En vertu des dispositions de l’article 151, alinéa 02, de la Constitution, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé aujourd’hui 27 Rajab 1442, correspondant au 11 mars 2021, le décret présidentiel 96-01 relatif à la convocation du corps électoral en vue des élections législatives, dont la date est fixée au samedi 12 juin 2021”, précise le communiqué de la Présidence.

    Le même jour jour, le président de la République “a également signé l’ordonnance 21-01 portant loi organique relative au régime électoral.

    Ces législatives anticipées sont une vieille revendication de la classe politique en général, ainsi qu’une large frange de la population. Lors des manifestations du hirak, les slogans étaient hostiles au parlement dissous.

    Ce dernier subissait de vives critiques et on le considérait comme un symbole de l’ancien régime corrompu et dictatorial. Avant d’annoncer la date du scrutin, Tebbounne avait lancer d’intenses consultations politiques avec plusieurs formations les plus en vue sur la scène.

    Plusieurs partis ont déjà entamé leurs préparatifs pour cette importante échéance. L’événement de la semaine aura été la création d’une coalition de plusieurs dizaines d’organisations de la société civile, regroupées autour d’une entité unique dénommée Nida el Watan.

    Cette dernière est déjà soupçonnée d’être la véritable assise électorale et politique du programme présidentiel, qui semble vouloir aller encore vers le renouvellement des assemblées élues au niveau des communes et des wilayas.

    En effet, il est fort probable que ces élections législatives devront être suivies par un scrutin pour le renouvellement des APC et APW avant la fin de cette année 2021, ce qui est souhaité également par la classe politique.

    Il est attendu dés la fin des législatives, dont on attend un meilleur taux de participation de l’électorat, par rapport au dernier référendum constitutionnel, la formation d’un nouveau gouvernement issu de la majorité parlementaire, qui devra relancer l’économie du pays, booster l’investissement et répondre aux besoins sociaux de la jeunesse, en proie à la précarité, au chômage et l’absence de perspective.

    Pour rappel, le 18 février dernier, Tebboune avait annoncé dans un discours à la nation la dissolution de l’Assemblée populaire nationale, la tenue des élections législatives anticipées, un remaniement ministériel, ainsi qu’une grâce présidentielle de plusieurs dizaines de détenus du Hirak.

    La Grâce présidentielle avait touché 30 détenus définitivement condamnés avec libération immédiate avec l’élargissement de la mesure pour atteindre un total de 50 à 65 détenus. Le nombre total des détenus du hirak était de 69 selon leurs avocats. Il s’agirait d’une importante mesure d’apaisement.

    Dans la foulée de son discours prononcé à l’occasion de la journée du Chahid, le chef de l’Etat a aussi annoncé un remaniement du gouvernement de son Premier ministre Abdelaziz Djerad. Ce remaniement a toucheé plusieurs départements ministériels objets de vives critiques et d’insuffisances dans leurs gestions.

    Le Jeune Indépendant, 12 mars 2021

    Tags : Algérie, Abdelmajid Tebboune, élections, Hirak,

  • Algérie : Abderazak Makri dézingue « Nida El Watan »

    Il le soupçonne de majorité alternative

    Le MSP, qui a réuni avant-hier son bureau national, a rendu public un communiqué dans lequel il dézingue, sans jamais le citer « Nida El Watan », ce consortium d’organisation de la société civile à partir duquel le pouvoir entend bâtir une majorité alternative pour servir d’appui, au président de la République.

    Ainsi, le MSP, tout en dénonçant « les expériences du passé », dans une allusion aux conditions de création du RND en 1997, met en garde contre toute tentative de « fabrication d’un paysage politique et social vertical ainsi que la politique du fait accompli » « La pratique politique qui consiste à mobiliser les moyens de l’Etat en faveur de certaines organisations dites de +la société civile+, à l’approche des élections législatives afin de promouvoir des forces et des initiatives politiques au niveau national et local est une manœuvre flagrante que nous rappellent des pratiques du passé dont on mesure les conséquences aujourd’hui », dénonce Abderazk Makri , signataire du communiqué. Et de prédire que ces « nouvelles forces », seront issues « des poches du clientélisme, de l’opportunisme et autres parasites « et ne manqueraient pas de « pervertir l’exercice politique, d’accentuer la crise et d’éloigner la perspective de son règlement définitif »

    Le parti islamiste, critiquant encore ce qui semble être le choix du pouvoir, rappelle que « la société n’a pas vocation à faire de la politique qui est l’apanage d’acteurs politiques, son rôle est, dans son milieu social, de servir d’intermédiaire entre le peuple et ses représentants tout en bénéficiant des aides de l’Etat dans le cadre de la loi » Au-delà de la création attendue de ce nouvel acteur politique, le MSP dénonce aussi certaines dispositions de la nouvelle loi électorale, ce qu’il croit être une autre forme d’imposer les quotas, à travers l’imposition de la parité hommes/femmes et 35% des jeunes sur les listes électorales.

    « Le MSP a ouvert ses structures nationales locales et nationales aux jeunes et aux femmes en leur permettant d’accéder aux responsabilités, nous croyons à la complémentarité des générations et non au conflit des générations », écrit le MSP en parlant encore de « surenchère démagogique » s’agissant du dosage des futures listes électorales en proportion des jeunes et des femmes. « Les jeunes ont besoin de développement, de création d’emplois, du besoin d’élever leur niveau d’étude, d’améliorer leurs conditions d’existence et intellectuelle », ajoute-t-il craignant de voir la future assemblée constituée de personnes sans expérience » En lieu et place de ces « manœuvres flagrantes », le MSP réclame « une loi électorale qui ferme toutes les brèches de la fraude pour rendre impossible les manipulations des voix du peuple » pour « trouver une solution aux problèmes du peuple et non du système, des personnes et des centres de décisions » Avec cette sortie médiatique, qui est tout à son honneur dans le principe, le parti d’ Abderazk Makri risque de provoquer les foudres du pouvoir qui, au nom de l’urgence de constituer « un front intérieur » voudrait avoir tous les partis de son côté.

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 11 mars 2021

    Tags : Algérie, Abdelmajid tebboune, Nidaa Al Watan, partis politiques,

  • Algérie : Tirs à boulets rouges contre le parti présidentiel

    Par Mohamed K.

    Comme attendu, la création récente d’une coalition de plusieurs dizaines d’organisations et d’associations de la société civile est très mal perçue par les partis politiques, notamment ceux qui se targuent d’être dans l’opposition.
    Pour beaucoup, l’annonce de cette coalition à l’approche des législatives anticipées par un proche conseiller du chef de l’Etat est un signe qui ne trompe pas. Le parallèle avec l’histoire de la naissance du fameux RND, un bébé avec des moustaches, quelques mois avant les législatives de 1997, est vite fait.

    A cette époque, le pouvoir n’a pas attendu longtemps pour créer sa propre base de soutien et une assise politique dans les assemblées élues. Acculé par des dérives autoritaires, affaibli économiquement, isolé à l’étranger et concentré uniquement sur sa lutte contre le terrorisme, le pouvoir s’est retrouvé face à lui-même politiquement quand des partis conservateurs, nationalistes ou islamistes modérés ont fait la jonction à travers une rencontre à Rome dite du contrat de Sant-Egédio. Le FLN, allié au FFS et aux autres formations ont refusé de cautionner une démarche politique qui avait commencé dés la démission de l’ancien président Chadli Bendjedid.

    Selon certains observateurs, on est en train de revoir le même film, avec juste quelques séquences changées dans le scénario d’origine. Après les virulentes critiques dans les réseaux sociaux, c’est au tour du MSP de réagir ce mercredi à travers un communiqué de son bureau national.

    Pour son patron Abderezzak Makri, il s’agit d’une nouvelle ruse politique, mettant en garde le pouvoir contre la tentation de “chercher à fabriquer un paysage politique et social de façon verticale et de poursuivre la politique du fait accompli”. Dans un passage très significatif, Makri estime que ce Nida el watan sera “issue des poches de l’opportunisme, du carriérisme des clientèles et des parasites qui va mettre à mal l’exercice politique et exacerber la crise au lieu d’y apporter des solutions”.

    Faisant une lecture sur les motivations politiques de la résurgence de cette nouvelle entité, sous l’appellation de Nida El Watan, le parti islamiste dans son communiqué, souligne encore que « la pratique politique qui consiste à mobiliser les moyens de l’Etat en faveur de certaines organisations dites de +la société civile+, à l’approche des élections législatives afin de promouvoir des forces et des initiatives politiques au niveau national et local est une manœuvre flagrante que nous rappelle des pratiques du passé dont on mesure les conséquences aujourd’hui », dans une allusion claire aux péripéties de la naissance du RND, il y a plus de vingt trois ans et son écrasante victoire aux législatives et aux communales dans la même année.

    Le parti de Abderazk Makri rappelle que la société civile n’a pas vocation à faire de la politique et que son rôle fondamental et d’être le porte-parole de la société pour faire avancer ses préoccupations auprès des autorités locales et nationales.

    A propos de la loi électorale, le communiqué du MSP dénonce la poursuite de la « politique des quotas » sous une autre forme, à travers l’imposition des pourcentages de femmes , de jeunes et d’universitaires dans les futures listes électorales et redoute l’émergence d’un parlement « sans efficacité et sans expérience ».

    Pour rappel, « Nida El Watan » est une addition d’organisations de la société civile, annoncée samedi dernier par Nazih Benramdane, le conseiller du président de la République en charge de la société civile et de la communauté à l’étranger.

    Cette sortie du MSP sonne comme une rupture pour le parti islamiste, qui après avoir joué à la modération, voire de la bienveillance, durant de longs mois, vient de prendre un autre cap, celui du refus net de cette coalition nouvelle. Makri se met déjà, bien à l’avance, dans la peau d’un opposant total à la feuille de route du président de la république Abdelmadjid Tebboune.

    Avec ces critiques, le MSP semble maintenant refuser toute possibilité d’un consensus politique, aussi bien avec la nouvelle mouvance Nida El Watan, qu’avec les autres formations politiques qui se sont inscrites dans la démarche imaginée par Tebboune.

    Le Jeune Indépendant, 11 mars 2021

    Tags : Algérie, Nidaa Al Watan, parti présidentiel, Abdelmajid Tebboune,

  • Algérie Le président Tebboune continue de zapper les anciens partis de l’Alliance présidentielle

    Source : DIA-Algérie, 4 mars 2021

    DIA-04 mars 2021: Les partis de l’ancienne Alliance présidentielle sont toujours punis. Malgré leurs appel du pieds, ils ne sont pas reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui poursuit ses consultations dans le cadre de la révision de la loi électorale et l’organisation des prochaines élections législatives, le mois de juin prochain.

    En ce sens, le Président Tebboune a reçu ce mercredi au siège de la présidence de la République,

    Tahar Benbaibeche, président du parti El Fadjr El Djadid, Lamine Osmani, président du parti Voix du peuple (PVP), et Djamel Benabdeslam, président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), et ce dans le cadre des concertations qu’il mène avec les chefs des partis politiques”, indique un communiqué de la présidence de la République.

    Le FLN, le RND, TAJ attendent désespérément leur tour, au moment où le MPA de Amar Beyounes a disparu des radars !

    Mohamed Nassim

    Tags : Algérie, Abdelmajid Tebboune, FLN, RND, MSP,

  • Algérie : « Nida el Watan », futur parti pour une majorité présidentielle?

    Nazih ben Ramdane annonce la création de « Nida el Watan »
    Futur parti pour une majorité présidentielle?

    Nazih Ben Ramdane, Conseiller du président chargé des organisations de la société civile et de la Communauté nationale à l’étranger, a annonce, hier à Sidi Fredj, la naissance de Nida El Watan (l’appel de la nation).

    « Le but final étant de permettre à la société civile de devenir un acteur effectif, à travers des nouvelles lois qui seront promulguées prochainement, explique Ben Ramdhane qui a annoncé dans la foulée la révision des codes de la wilaya et des communes », ainsi que « la création de nouvelles instances qui n’existaient pas par le passé » Ce nouveau né sur le paysage politique sera composé d’une coalition de représentants de la société civile, qu’il s’est chargé, depuis sa nomination, à structurer pour en faire très probablement, l’assise, voire la colonne vertébrale d’un parti politique qui portera le programme du président Tebboune. Pour Mustapha Zebdi, de l’Association de protection des consommateur, un des organisateur de l’initiative, « il s’agit de créer une force de proposition » pour faire avancer les réformes face qu’il accusé de « s’opposer au changement » .

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 7 mars 2021

    Tags : Algérie, Nidaa Al Watan, Abdelmajid Tebboune,

  • Algérie : “Nidaa el-watan”, un parti présidentiel est né

    Un nouveau rassemblement baptisé Nidaa el-watan (l’appel de la patrie) brassant des acteurs de la société civile vient d’être crée sous l’instigation d’un conseiller du Président de la République. Composé de syndicats, de plusieurs associations et d’organisations de la société civile, ce rassemblement se veut une force de proposition qui permettra à la société civile de devenir un acteur effectif.

    Des associations et organisations de la société civile ont annoncé, ce samedi à Alger, le lancement de cette nouvelle initiative. Nida el-watan se veut une force de proposition et vise à «renforcer le front national interne et consolider la cohésion sociale».

    Nazih Ben Ramdane, conseiller du président chargé des organisations de la société civile et de la communauté nationale à l’étranger, a annoncé la création de cette alliance, affirmant que «ce rassemblement va permettre à la société civile de devenir un acteur effectif, notamment à travers de nouvelles lois qui seront promulguées prochainement».

    M. Ben Ramdane a également annoncé, pour les prochains jours, la création d’organismes associatifs, à leur tête l’Observatoire de la société civile. «De nouvelles associations vont être créées. Ce projet va permettre l’émergence de quelque 5 000 associations sur tout le territoire national», a précisé le conseiller du Président.

    Le président de la République, rappelons-le, avait annoncé la création de l’Observatoire de la société civile ainsi que le Conseil supérieur de la jeunesse. Evoquant ce Conseil de la jeunesse, le conseiller du Président a affirmé qu’il jouera un rôle important. «Il aura pour mission de débattre sur toutes les questions qui concernent et intéressent la jeunesse algérienne. Cela avec la participation et l’implication des jeunes Algériens établis à l’étranger, qui auront à jouer un rôle important», a-t-il précisé.

    M. Ben Ramdane a par ailleurs annoncé la révision prochaine des codes de la wilaya et des communes, mais aussi la création de nouvelles instances qui n’existaient pas par le passé. Il a, en outre, fait savoir que le nombre des membres du Conseil national économique et social et environnemental (CNES) est revu à la hausse. Il sera désormais composé de 60 au lieu de 40 membres.

    Le Jeune Indépendant, 6 mars 2021

    Tags : Algérie, Nidaa El Watan, Abdelmajid Tebboune, partis politiques,