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  • España : La nueva bofetada de Argelia

    España, Argelia, comercio, Unión Europea, ABEF,

    Si el gremio de La Moncloa contaba con la Unión Europea para forzar Argelia a mantener sus relaciones comerciales con España, su decepción debe ser grande al leer el contenido del nuevo comunicado de las autoridades argelinas sobre este tema. Argel acaba de demostrar que las medidas adoptadas para corregir al equipo de Pedro Sanchez son irreversibles.

    Relaciones comerciales de Argelia con España: el Estado no da marcha atrás

    Las alegaciones que se están difundiendo en algunos medios de comunicación sobre un supuesto retroceso de Argelia en sus relaciones comerciales con España son erróneas, ya que no se ha hecho pública ninguna información oficial al respecto por parte de las autoridades o instituciones competentes.

    Las decisiones relativas a las cuestiones financieras y comerciales que comprometen al Estado son adoptadas por el Consejo de Ministros, el Ministerio de Finanzas o el Banco de Argelia y se anuncian a través de los canales oficiales.

    De hecho, las decisiones económicas, especialmente las relativas a las relaciones de Argelia con sus socios comerciales, son prerrogativa exclusiva del Estado, y no de organizaciones profesionales como la Asociación de Bancos e Instituciones Financieras (ABEF).

    El ABEF, al que se refieren estos medios, no puede sustituir a las instituciones estatales encargadas de las finanzas, la economía y el comercio exterior. Es una asociación profesional y defiende los intereses de sus miembros.

    La ABEF es una asociación que agrupa a una treintena de bancos e instituciones financieras que operan en Argelia, entre los que se encuentran diez bancos extranjeros, especialmente los dos franceses: BNP PARIBAS y Société Générale.

    Su misión es, sobre todo, representar los intereses colectivos de sus miembros ante terceros, en particular los poderes públicos y el Banco de Argelia, autoridad reguladora de las actividades bancarias.

    Cabe recordar que Argelia decidió el 8 de junio suspender « inmediatamente » el tratado de amistad, buena vecindad y cooperación que concluyó el 8 de octubre de 2002 con el Reino de España.

    Esta decisión soberana fue objeto de declaraciones « precipitadas » e « infundadas » en nombre de la Unión Europea (UE).

    « La precipitación y la parcialidad de estas declaraciones ponen de manifiesto la inoportunidad de su contenido, ya que se refieren a un desacuerdo político con un país europeo de carácter bilateral que no tiene ninguna repercusión en los compromisos de Argelia con la UE y que, por tanto, no requiere en modo alguno el desencadenamiento de ninguna consulta europea a efectos de una reacción colectiva », reaccionó el Ministerio de Asuntos Exteriores y de la Comunidad Nacional en el Extranjero (MAECNE) en un comunicado.

    « En este contexto, cabe recordar que la decisión de suspender el Tratado de Amistad, Buena Vecindad y Cooperación hispano-argelino se basa en consideraciones legítimas, que obedecen esencialmente al hecho de que la contraparte ha abandonado las obligaciones y los valores esenciales consagrados en dicho Tratado, asumiendo así la responsabilidad de vaciar de contenido este instrumento jurídico y de poner en tela de juicio su pertinencia en las relaciones entre las dos partes de dicho Tratado », dice el mismo comunicado.

    Fuente : Prensa argelina

    #Argelia

  • Une instruction de la banque d’Algérie a compromis toute une stratégie

    Algérie, ABEF, commerce, Espagne,

    Insoutenable incompétence dans le secteur bancaire!!!

    Il y va même du…crédit de la république !
    Comment une ancienne instruction de l’autorité monétaire ( Banque d’Algérie) datant de 2017 et signée par l’ex gouverneur de la banque des banques , Mohamed Loukal ( en prison actuellement ) a compromis totalement l’application d’une décision éminemment politique ( officiellement non déclarée) consistant à imposer des restrictions commerciales à l’Espagne ?

    Conséquence de cette incompétence : Tout un beau monde bloqué : Opérateurs économiques domestiques en business avec l’Espagne, banques , douanes et ABEF!!!
    Pour cause: Sur quelle base allait on laisser rentrer des marchandises acquises en Espagne et déjà réceptionnées aux ports Algériens ?

    La date de l’entrée en vigueur de l’interdiction ayant été fixée le 9 juin dernier, les marchandises continuaient néanmoins d’arriver en Algérie bien après cette date. Soit en provenance d’Espagne. Soit de pays autres que l’Espagne mais d’origine espagnole.

    Le casse tête ( primaire) auquel était confronté tout ce beau monde ( qui gère nos flux avec l’étranger ) consistait à définir lesquelles des marchandises ouvraient droit à dédouanement ? L’Abef répondra près de 2 mois après que seules celles embarquées avant le 9 juin étaient éligibles à l’admission.
    Autrement dit on a pris pour référence la date d’expédition de la marchandise.

    Grave erreur technique !!!
    Et tout le monde essaye de dissimuler ce cas flagrant d’inaptitude professionnelle !

    Comment prendre comme référence la date d’expédition de la marchandise alors que suivant l’instruction banque d’Algérie de 2017 , un opérateur économique algérien peut LÉGALEMENT, continuer à recevoir sa marchandise plusieurs semaines, voire plusieurs mois après la date de…. domiciliation !!!

    Au registre des importations de produits destinés à être revendus en l’état,selon les termes de l’instruction de Loukal, il est fait obligation à tout importateur de domicilier sa facture au minimum 30 jours avant l’expédition des marchandises !!! Au Minimum, il y a 30 jours donc entre la domiciliation et l’expédition ! Mais le maximum de jours n’a pas été défini !!!

    Et c’est là où l’ABEF et la banque d’Algérie se font piéger . Par leur propre réglementation !

    Exemple pratique : Un importateur algérien qui a domicilé 24 heures avant l’entrée en vigueur de l’interdiction ( le 9 juin) est en droit de réceptionner la marchandise espagnole bien au delà de ces délais . L’expédition peut avoir lieu en juillet ,Août ou septembre etc…

    C’est ce qui a contraint au final l’ABEF à se rétracter. Mais quelques heures avant le recul de l’ABEF, la Banque d’Algérie a essayé de sauver son « honneur» en émettant une instruction en ce 28 juillet pour abroger les dispositions de l’instruction de Loukal.

    Au final, perdus dans une tourmente qu’ils ont eux mêmes créée , ces établissements de premier ordre ont fini par jeter l’éponge. Et le discrédit…

    Officiellement c’est l’ABEF qui est derrière toute cette affaire de suspension commerciale avec l’Espagne. Il n’existe bien sûr aucune trace d’instructions données par les hautes autorités du pays…

    L’ABEF une simple organisation professionnelle qui ne dispose d’aucun pouvoir de décision s’est retrouvée, malgré elle , exposée à un exercice qui dépasse de loin le petit jeu d’écriture comptable ou de lecture de bilan…

    Il s’agit là du crédit de tout un pays.

    Karim A.

    ABNews, 30/07/2022

    #Algérie #Banque_d_Algérie #Espagne #Commerce #ABEF

  • ABEF: La suspension des opérations avec l’Espagne n’est pas rétroactive

    Algérie, ABEF, Association professionnelle des banques et établissements financiers, Espagne, commerce,

    Alger, 24 juil (EFE) – L’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF), un organisme bancaire clé en Algérie, a déclaré que la suspension des opérations de commerce extérieur de biens et services vers et depuis l’Espagne n’affecte pas les biens domiciliés ou expédiés avant le 9 juin 2022, date à laquelle elle a ordonné la suspension des prélèvements automatiques.

    Dans sa lettre, datée de samedi, l’ABEF indique que la mesure « ne concerne pas les opérations d’importation ou d’exportation de biens et de services en provenance d’Espagne ou d’origine espagnole domiciliées avant le 9 juin et dont les mouvements de biens ou de services ont été effectués après cette date ».

    La mesure ne concerne pas non plus « les marchandises en provenance d’Espagne ou d’origine espagnole, expédiées avant le 9 juin, qu’elles soient domiciliées ou non, en prenant le document de transport ».

    Dans sa note, la source indique que « ces marchandises exemptées de la mesure de gel doivent être conformes aux exigences de la législation et de la réglementation en vigueur ».

    L’Abef a ordonné le gel, à partir du 9 juin, des « débits directs liés aux opérations de commerce extérieur de produits et de services à destination et en provenance d’Espagne », en raison de la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération.

    Cette mesure a entraîné un blocage total des échanges entre les deux pays, à l’exception des exportations de gaz de l’Algérie, qui n’ont pas été affectées par la mesure de l’Abef.

    Quelques jours plus tard – le 23 juin – les services douaniers du port d’Alger ont demandé aux autorités de clarifier la relation commerciale avec l’Espagne, et ont fait état de « difficultés » rencontrées « concernant l’interprétation et l’application » de cet arrêté.

    L’Espagne et l’Algérie sont au cœur d’une crise diplomatique sans précédent en raison de la volte-face du gouvernement espagnol sur le Sahara occidental en mars, lorsqu’il a soutenu la proposition d’autonomie au sein du Maroc.

    La crise s’est détériorée jusqu’à ce que, le 8 juin, l’Algérie suspende le traité d’amitié et annonce la première mesure économique de rétorsion en bloquant le commerce extérieur. EFE

    Swissinfo, 24 juillet 2022