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  • Brésil-Maroc : Coopération dans le domaine de la défense

    Brésil-Maroc : Coopération dans le domaine de la défense

    Brésil, Maroc, accord de défense,

    ACCORD DE COOPERATION DANS LE DOMAINE
    DE LA DEFENSE ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LE
    ROYAUME DU MAROC
    ET LE GOUVERNEMENT DE LA
    REPUBLIQUE FEDERATIVE DU BRESIL

    Le Gouvernement du Royaume du Maroc et le Gouvernement de la République Fédérative du Brésil, ci-après dénommés « les Parties » et séparément « la Partie >,

    Considérant les liens d’amitié qui existent entre le Maroc et le Brésil,

    Réaffirmant leur attachement aux principes et objectifs de la Charte des Nations Unies, notamment en ce qui concerne le respect de l’indépendance et de la souveraineté des Etats,

    Aspirant à l’établissement d’une coopération durable dans le domaine de la défense et reposant sur le respect mutuel, la confiance et la prise en considération das intéréts des deux Parties,

    Soucieux de contribuer au maintien durable de la sécurité en coopérant dans les domaines de la prévention des crises et de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, notamment la lutte contre le terrorisme et le crime organisé;

    En conformité avec leurs engagements internationaux et leurs législations nationales;

    sont convenus de ce qui suit:

    Article 1er

    Aux termes du présent Accord, les Parties s’engagent à agir de concert pour promouvoir, favoriser et développer la coopération dans le domaine de la défense en conformité avec leurs législations nationales et leurs engagements internationaux.

    Article 2

    Dans le cadre du présent Accord, les Parties conviennent de mettre en œuvre et de développer la coopération selon les formes suivantes:

    1) le maintien et le développement des contacts et des retations entre les Ministères chargés des questions de défense des Parties au moyen de visites de hautes autorités politiques et militaires et d’échanges de délégations;

    2) l’échange, dans la limite de leurs compétences respectives, d’informations et d’expériences d’intérêt mutuel sur les questions intéressants la domaine de la défense;

    3) la coopération en matière de lutte contre le terrorisme;

    4) la formation des personnels dans les établissements d’enseignement militaire supérieur et de formation spécialisée;

    5) Le renforcement des liens entre établissements d’enseignement militaire, l’organisation de consultations et l’échange d’expériences sur les questions de formation;

    6) l’invitation d’observateurs militaires pour les manœuvres et/ou exercices nationaux;

    7) l’acquisition d’armement, d’équipements militaires et de systémes d’armes ainsi que te soutien en pièces de rechange et approvisionnements nécessaires à leur exploitation, entretien et réparation;

    8) l’échange d’expérience en matière de maintien en condition opérationnelle et le soutien logistique des équipements acquis auprès de l’une ou l’autre Partie;
    9) la promotion et le développement de la coopération dans le domaine de la recherche scientifique et de technologie de défense, ainsi que le partenariat en matière d’industrie de défense et de transfert de technotogie et de savoir-faire;

    10) la tenue d’escales de navires de guerre et d’aéronefs dans les ports et aéroports des deux pays;

    11) le développement des rnanifestations socioculturelles et sportives entre leurs forces armées;

    12) toute autre activité décidée conjointement par les Parties afin de promouvoir une coopération plus étroite entre elles.

    Article 3

    1 – La mise en œuvre de la coopération prévue par le présent Accord relève principalement de la compétence des Ministres de la défense des Parties.

    2 – Les dispositions du présent Accord sont mises en ceuvre par des protocoles, conventions, contrats, échan’e de tettres et tous autres instruments juridiques à conclure entre les représentarits dúment habitités des Parties.

    Article 4

    1 – Pour la mise en œuvre des dispositions du présent Accord, les Parties conviennent de la mise en place d’une Commission mixte chargée de déterminer les voies et moyens de réalisation de la coopération dans le domaine de la défense, de contribuer à son développement et de rechercher les nouvelles voies de coopération. A ce titre, elle contrôle la mise en œuvre de cette coopération et l’exécution des dispositions du présent Accord et des protocoles d’accord, conventions et contrats conclus sur sa base.

    2 – La commission mixte est co-présidée par un représentant désigné par le Ministère de la défense de chacune des Parties. ElIe est, en outre, composée de représentants des Parties dont la participation s’avàre nécessaire.

    3 – La commission mixte Se réunit alternativement chez l’une des Parties, au moins une fois par an à des dates à convenir conjointement. ElIe dresse un bilan de la coopération de l’année écoillée, exerce le suivi des actions en cours, fixe le plan de coopération pour l’année à venir et examine les échéances ultérieures.

    4 – La Commission mixte fonctionnera sur la base des principes établis conjointement par les co-présidents et conformément au Règlement qu’ils auront adopté.

    Article 5

    1 – Les personnels de la Partie d’envoi sont tenus de respecter la législation et la réglementation de la Partie d’accueil. La Partie d’envoi informe ses personnels de la nécessité de respecter les lois et règlements de la Partie d’accueil.

    2 – Les personnels de l’une des Parties présents sur le territoire de l’autre Partie dans le cadre du présent Accord ne peuvent en aucun cas être associés à la préparation ou à l’exécution d’opérations de guerre ni à des actions de maintien ou de rétablissement de l’ordre, de la sécurité publique ou de la souveraineté nationale, ni intervenir dans ces opérations.

    3 – Dans le cas d’échanges de personnels entre les unités des forces armées des Parties effectués dans le cadre du présent Accord, l’activité des dits personnels est soumise aux règlements mililtaires en vigueur dans l’unité d’accueil.

    Article 6

    1 — Dans le cadre de la mise en œuvre de cet Accord, les autorités de la Partie d’accueil ont le droit d’exercer leur juridiction nationale sur les personnels en visite, pour toute infraction commise sur leur territoire et sanctionnée par leur législation nationale.

    2 – Toutefois, les autorités de la Partie d’envoi ont le droit d’exercer, en voie prioritaire, leur juridiction sur les membres de l’Armée d’origine, en cas:

    a) d’infractions menaçant la sécurité ou les biens du pays d’origine;

    b) d’infractions résultant de tout acte ou omission accompli intentionnellement ou par négligence dans l’exercice de la mission et en relation avec ceile-ci.

    3 – Dans les cas visé au deuxième alinéa, les autorités de la Partie d’envoi peuvent renoncer à leur droit de juridiction en voie prioritaire, après notification de leur intention aux autorités de la Partie d’accueil et acceptation de celle-ci.

    Article 7

    1 – Chaque Partie renonce à toute demande d’indemnité à l’encontre de l’autre Partie ainsi qu’à l’encontre des personnels pour les dommages causés à ses personnels ou à ses biens résultant des activités liées à la mise en œuvre du présent Accord, sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle. Par faute lourde, il convient d’entendre l’erreur grossière ou la négligence grave. La détermination de l’existence d’une faute lourde est de la compétence des autorités de la Partie dont relève l’auteur de la faute.

    2 – La Partie d’accueil assiste la Partie d’envoi pour toute action qu’engageraient les tiers ou leurs ayants droits.

    3 – La charge des indemnités versées pour la réparation des dommages causés à des tiers à la suite d’une procédure amiable est répartie entre les Parties de la façon suivante:

    • lorsque le dommage est imputable à une seule Partie, cette Partie assure le règlement du montant total des indemnités;

    • lorsque le dommage cest imputable aux deux Parties ou quand il n’est pas possible d’en attribuer la responsabilité à l’une ou l’autre des Parties, le montant des indemnités est réparti à parts égales entre les Parties.

    4 – Les indemnités pour la réparation des dommages causés à des tiers à la suite
    d’une procédure contentieuse sont à la charge de la Partie que la décision de justice a déterminée et dans les proportions qu’elle a fixée.

    Article 8

    Tout différend concernant à l’application et/ou à l’interprétation des dispositions du présent Accord est réglé par les Parties par voie de consultations et de négociations diplomatiques.

    Article 9

    1 – Chaque Partie supporte les frais de déplacements de ses personnels vers et à partir du territoire de l’Etat de la Partie d’accueil. Tout transport effectué par des moyens militaires à l’intérieur du territoire d’une Partie est à la charge de cette dernière.

    2 – Lors des visites et des échanges, chaque Partie supporte les frais d’alimentation et d’hébergement des membres de ses personnels, sauf si les Parties en conviennent autrement.

    Article 10

    1 – Les personnels de la Partie d’envoi ont accès aux soins médicaux auprès du service de santé des armées de la Partie d’accueil dans les mêmes conditions que pour ses propres personnels.

    2 – Les actes médicaux dispensés par les services médicaux d’unité ou de garnison
    ainsi que les évacuations sanitaires d’urgence par aéronefs militaires d’urgence sont gratuits.

    3 – Les évacuations sanitaires par moyens aériens civils, les hospitalisations, consultations, examens et soins en milieu hospitalier civil sont remboursés par la Partie dont relève le membre du personnel traité.

    Article 11

    1 – Le décès d’un personnel est déclaré aux autorités territorialement compétentes de la Partie d’accueil.

    2 – Les autorités compétentes dont reléve le défunt peuvent disposer du corps dès que l’autorisation leur en a été notifiée par l’autorité compétente de la Partie d’accueil. Le transport du corps est effectué conformément à la réglementation de la Partie d’accueil.

    Article 12

    1 – En conformité avec leurs législation et réglementation nationales, les Parties s’engagent à assurer la protection de l’information, des documents, du matériel et des équipements reçus au cours de l’exécution du présent Accord ou résultant de leurs activités communes. Dans ce cadre, elles prendront les mêmes mesures que celles imposées pour la protection de leurs propres informations classifíées à niveau éga1.

    2 – Sans le consentement écrit d’une Partie, l’autre Partie ne divulguera pas à des tiers les informations ou documents classifiés reçus ou acquis à l’occasion de la concrétisation des domaines de coopération objet du présent Accord.

    3 – L’information classifiée fournie lors de l’exécution des dispositions du présent
    Accord ne pourra pas être uitilisée par une Partie au détriment des intérêts de l’autre Partie.

    Article 13

    Les dispositions de cet Accord ne dérogent pas aux engagements des Parties pris dans le cadre d’autres accords internationaux conclus par l’une et/ou l’autre des Parties.

    Article 14

    1 – Le présent Accord peut faire l’objet d’amendement à tout moment, par consentement mutuel des Parties au moyen d’échange de lettres par voie diplomatique.

    2 – Dans le cas où des consultations sont nécessaires, elies devront intervenir dans un délai n’excédant pas quatre-vingt-dix (90) jours à partir de la date de réception de la proposition d’amendement.

    3 – L’amendement entrera en vigueur dès l’accomplissement par les Parties des procédures requises en conformité avec leurs législatíons respectives.

    Article 15

    1 – Chacune des Parties notifie à l’autre l’accomplissement des formalités requises sur son territoire pour l’entrée en vigueur du présent Accord. Celui-ci entre en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant le jour de la réception de la seconde notification.

    2 – Le présent Accord est conclu pour une durée de dix (10) ans, renouvelable chaque année par tacite reconduction pour une (01) année supplémentaire. Il peut être dénoncé à tout moment; par notification écrite, par chacune des – Parties contractantes. Dans ce cas, il cesse d’être en vigueur quatre-vingt-dix (90) jours à partir du jour de la réception de la notification par l’autre Partie.

    3 – L’expiration du présent Accord n’affecte pas l’exécution à terme des conventions, protocoles, contrats et autres instruments juridiques conclus sur sa base, sauf si les Parties en conviennent autrement.

    4 – En cas de dénonciation du présent Accord, les dispositions de l’article 12 et de l’alinéa 3 de l’article 15 restent valables.

    En foi de quoi les représentants dûment autorisés par des Parties ont signé le présent Accord.

    Fait à (place) , , le (date) , en deux exemplaires, chacun en langues, portugaise, française, et XXX les trois textes faisant également foi.

    En cas de différend, les Parties utiliseront pour les besoins d’interprétation le texte en langue française.

    POUR LE GOUVERNEMENT DE LE ROYAUME DU MAROC ET DE LA REPUBLIQUE FEDERATIVE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE DU BRESIL.

    #Maroc #Brésil #Accord_de_défense

  • Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël

    Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël

    Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël – Makhzen, Palestine, juifs marocains, accord sécuritaire, accord de défense, sionisme,

    L’ancien ministre marocain de la Culture, Bensalem Himmich, a déclaré que la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste constituait une nouvelle forme de colonialisme pour le Royaume, appelant les Juifs marocains à reconnaître l’entité sioniste comme une occupation usurpatrice des terres » appartenant aux Palestiniens.

    S’exprimant lors d’un colloque sous le thème : « Où va le Maroc? », organisé à Rabat par la Fondation Abed Al-Jabri non-gouvernementale, M. Himmich, professeur de philosophie, a soutenu que la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste équivaut à une nouvelle forme de colonisation du Royaume.

    Fin décembre 2020, un rapprochement entre le Maroc et l’entité sioniste avait été annoncé, suite à quoi le rythme de normalisation s’est accéléré. En effet, après la normalisation diplomatique, les deux parties ont conclu des accords militaires pour enfin arriver à la signature d’un accord sécuritaire lors de la visite d’un ministre israélien à Rabat le 24 novembre dernier.

    L’intervenant, également auteur d’œuvres littéraires et philosophiques, a appelé à l’occasion, les Juifs marocains à reconnaître l’entité sioniste comme une entité usurpatrice des terres palestiniennes.

    #Maroc #Israël #Normalisation #Palestine #Makhzen #MohammedVI #Accords_militaires #Accords_sécuritaires

  • Alliance Israël-Maroc : Prémices d’un nouvel ordre régional

    Alliance Israël-Maroc : Prémices d’un nouvel ordre régional

    Alliance Israël-Maroc : Prémices d’un nouvel ordre régional – Algérie, Maghreb, Sahara Occidental, ONU, Union Africaine,

    La signature par le ministre israélien Benny Gantz et le ministre marocain de l’Administration de la Défense nationale d’un protocole d’accord militaire, mercredi 24 novembre 2021 à Rabat, a suscité la réaction du chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune qui l’a qualifié d’«infâme» et de «déshonorant». «C’est la première fois depuis 1948 qu’un ministre de cette entité visite un pays arabe et y profère des menaces à l’encontre d’un autre pays arabe. Un tel acte entache d’opprobre le pays hôte», a précisé le Président Tebboune lors de son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux.

    Le moins qu’on puisse dire est que les propos du chef de l’Etat sont restés au niveau de la morale qui devrait guider la relation entre deux pays voisins, quelles que soient les divergences de vue et d’intérêt qui les oppose. Jeudi 25 novembre, à l’issue de l’adoption de la loi de finances 2022, Salah Goudjil, le président du Conseil de la Nation (Sénat) a eu des déclarations plus tranchées : «C’est l’Algérie qui est visée», a-t-il affirmé. «Les ennemis se mobilisent de plus en plus pour porter atteinte à l’Algérie», a-t-il encore dit, ajoutant qu’«aujourd’hui, les choses sont claires». Mercredi 24 novembre, jour de signature du protocole d’accord sécuritaire entre le Maroc et Israël, le sénateur FLN Abdelouahab Benzaïm est allé plus loin : «Le Maroc s’est déclaré aujourd’hui ennemi de l’Algérie. Je l’ai dit par le passé et je le redis maintenant, aujourd’hui, chaque Marocain qui se présente à nous, a deux casquettes, israélienne et marocaine. Nous sommes face à un ennemi qui se déclare comme tel. C’est sur cette base que nous devons nous comporter avec lui», a-t-il dit.

    Le contraste entre les mots du président Tebboune et celui du Conseil de la Nation est sans doute relatif au statut de l’un et de l’autre au sein de l’Etat algérien. Il ne change rien quant au fond de l’inquiétude qu’éprouve l’Algérie face à la normalisation des relations israélo-marocaines et au rapprochement militaire qu’ils viennent d’opérer.
    En effet, il s’agit d’une donnée géopolitique et sécuritaire totalement nouvelle. Ses conséquences sont de fermer pour longtemps toute idée de dialogue entre Alger et Rabat et toute perspective de médiation pour ceux d’entre les Etats et les organisations qui tenteraient une initiative diplomatique dans ce sens. Elles sont de déployer davantage l’étendard de guerre au Sahara occidental et de solliciter comme jamais auparavant des organisations comme l’ONU et l’Union Africaine (UA) qui aura à connaître de rudes batailles alors que la question de la candidature d’Israël comme Etat observateur n’est pas encore tranchée. C’est donc un nouvel ordre régional qui se dessine avec des effets certains à l’échelle du continent africain.

    Par Lyes Sakhi

    Reporters, 28/11/2021

    #Maroc #Israël, #Algérie #Maghreb #Benny_Gantz #Accord_sécurité #Accord_défense

  • Israël, va-t-elle accroître la puissance de feu du Maroc?

    Benny Gantz, accord de défense, sécurité – Israël, va-t-elle accroître la puissance de feu du Maroc?

    SUR RADIO J. 7H 05 CE LUNDI. (De Daniel Rouach).

    Le Maroc a accueilli le 24 novembre 2021 le ministre israélien de la défense Benny Gantz pour sceller un accord sécuritaire sans précédent entre les deux pays.

    Selon le « Global Firepower Index », le Maroc se classe à la 53ème place sur 138 pays et a prévu de dépenser entre 7 à 10 milliards d’euros pour les Forces armées royales (le budget militaire d’Israël est de 20 Milliards de dollars). Les dépenses militaires du Maroc représentent 4,28 % du PIB et plus de 12 % des dépenses publiques.

    Les Forces aériennes royales marocaines emploient 13 000 personnes et sont équipées de plus de 300 avions. L’armée marocaine totalise 235 000 hommes.

    Le mémorandum d’entente Israel-Maroc signé récemment couvre un spectre large de coopération : « échange d’expériences et d’expertise, transfert technologique, formations, coopération dans le domaine de l’industrie de défense ».

    Selon un média marocain : « Benny Gantz a participé à des réunions avec des représentants de l’administration militaire de Rabat  et où il a été question de drones IAI, Radars Elta, missiles, systèmes Sky Lock pour intercepter et neutraliser les drones ainsi que de la modernisation de la flotte des avions F5. Par ailleurs, il a été décidé d’organiser des entraînements conjoints entre les Forces Armées Royales et Tsahal ».

    Le point culminant de l’accord est un système de défense aérienne fabriqué par l’industrie aérospatiale appelé « Lightning 8 ». Le système est installé sur les avions, mais se décline également dans une version terrestre des systèmes antiaériens. Ces emplettes, permettre aux industries de défense d’Israël d’engranger des centaines de millions de dollars.

    EN RESUME. Les forces armées Royales auraient, entre autres, acquis selon des médias marocains:

    1. Le système antidrone Skylock Dome qui permet de suivre et de brouiller toute activité considérée comme suspecte, empêchant ainsi le drone d’atteindre sa cible.

    2. Des drones de combat utilisés potentiellement dans le conflit au Sahara occidental.

    Le Maroc va donc s’équiper massivement de technologies militaires israéliennes.

    LE PLUS. Selon des sources médias d’Espagne : « la coopération maroco-israélienne comprendra également la construction d’une base militaire. La coopération entre le Maroc et Israël pourrait aller au-delà de la sécurité et de la défense pour parvenir à un accord de renseignement ».

    Israël « développera une industrie locale pour produire des drones, ce qui renforcerait les capacités aériennes marocaines, ce qui permettra également aux Israéliens de produire des drones en grande quantité et à un prix inférieur au Maroc, afin de bien se positionner sur les marchés d’exportation ».

    Rabat aurait « également accordé des licences à une entreprise israélienne pour explorer le pétrole et le gaz dans les eaux désertiques occidentales ».

    Benny Gantz : « Après des années de coopération informelle dans la prévention du terrorisme, nous avons poussé un peu plus, la relation, nous avons officialisé et signé un accord de défense qui nous permet de partager des informations et une formation commune. Le partenariat est essentiel pour les défis régionaux et les menaces à la paix, car le monde s’oppose au terrorisme intégré ».

    Zohar Palti, chef du bureau politico-militaire du ministère de la Défense a déclaré « L’accord que nous avons signé nous permettra de coopérer, avec des exercices, avec des informations — c’est un accord qui nous permettra de soutenir les Marocains avec tout ce dont ils ont besoin, conformément bien sûr à nos propres intérêts communs. Nous avons une alliance stratégique de connaissances ».

    Le haut responsable israélien de la défense : les « deux pays vont dorénavant commencer à coopérer étroitement sur les questions de sécurité, à partager plus librement des renseignements et à organiser des exercices conjoints à la suite de la signature de ce protocole d’accord »

    Israel Valley, 28/11/2021

    #Maroc #Israël #Benny_Gantz #armes #Accord_sécuritaire #Accord_défense

  • Hamas: L’accord Israël-Maroc, une nouvelle défaite arabe

    Hamas: L’accord Israël-Maroc, une nouvelle défaite arabe

    Accord de défense, accord de sécurité, Palestine – Hamas: L’accord Israël-Maroc, une nouvelle défaite arabe

    Le mouvement de résistance palestinien Hamas a fermement condamné « l’accord de coopération en matière de sécurité, de renseignement et militaire » du Maroc avec le régime israélien.

    « L’annonce d’un compromis entre le Maroc et le régime d’occupation équivaut à une nouvelle défaite pour l’establishment arabe [régional] fragile », a déclaré Hamas dans un communiqué samedi.

    Rabat et Tel-Aviv ont signé l’accord mercredi lors d’une cérémonie en présence du ministre israélien des Affaires militaires Benny Gantz et du ministre marocain de la Défense Abdellatif Loudiyi à Rabat.

    Le Maroc a normalisé ses relations avec le régime israélien dans le cadre d’un accord négocié par les États-Unis l’année dernière, suivant les traces des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Soudan.

    « La démarche du régime qui dirige le Maroc vers la normalisation de ses relations avec le régime israélien équivaut à une trahison des principes islamiques et arabes et à un recul face à la question de la Palestine », a déclaré le communiqué du Hamas.

    Tel-Aviv, indique le mouvement, profiterait des exemples de compromis pour intensifier ses politiques accusatoires contre la nation palestinienne.

    Tous les autres groupes palestiniens ont également fustigé la frénésie de normalisation, la qualifiant de coup de poignard dans le dos de la cause palestinienne de libération de l’occupation et de l’agression israéliennes.

    Alwaght, 28/11/2021

    #Maroc #Israël #Palestine #Hamas

  • L’alliance Maroc-Israël alerte le renseignement espagnol

    L’alliance Maroc-Israël alerte le renseignement espagnol

    Espagne, accord de défense, accord de sécurité, – L’alliance Maroc-Israël alerte le renseignement espagnol

    MADRID – Le rapprochement entre le Maroc et l’entité sioniste « est un véritable danger pour l’Espagne et toute la région », a mis en garde le service de renseignement espagnol dans un rapport remis au chef du gouvernement, Pedro Sanchez, mettant l’accent notamment sur « la construction d’une base militaire à proximité des frontières espagnoles ».

    « Nous savons tous que la nation espagnole est en danger. Le lobby juif est le plus puissant et le plus influent au monde et, de ce fait, le rapprochement entre Rabat et Tel-Aviv met le Maroc en position de force et accroît substantiellement son influence dans la région », note un rapport intitulé « Un nuage rouge dans le ciel de Madrid », dont des extraits ont été relayés par la presse marocaine.

    Le rapport du service de renseignement, un document de recherche 2019-2021 qui porte le cachet du Centre supérieur d’études de la Défense nationale (CESEDEN) et de l’Institut espagnol d’études stratégiques (IEEE), tous deux étant des centres d’analyse dépendant du ministère de la Défense, fait remarquer qu’avec la visite, mercredi, du ministre sioniste de la Défense au Maroc, « le niveau de la dangerosité pour l’Espagne passe de la zone jaune à la zone rouge, compte tenu notamment des chapitres compris dans l’accord militaire signé entre les deux parties ».

    L’accord attendu, permettra au Maroc d’acquérir des équipements sécuritaires de haute technologie, selon les mêmes sources médiatiques. Il prévoit également une coopération en matière de planification opérationnelle, la recherche et le développement de la technologie militaire, indique le renseignement militaire espagnol, relevant que « cet accord est le premier du genre dans le monde arabe ».

    Le rapport fait observer, à ce sujet, que « la coopération marocco-israélienne comprend également la construction d’une base militaire à proximité des frontières espagnoles ».

    Soulignant, en outre, que ce projet dépasse le cadre des accords d’Abraham dont le Maroc est partie prenante, le rapport du service de renseignement espagnol note que « la coopération entre Rabat et Tel-Aviv pourrait dépasser le cadre sécuritaire et militaire pour englober une collaboration en matière de renseignement ».

    Il relève à ce titre que l’entité sioniste « oeuvrera à doter le Maroc d’une antenne locale pour la fabrication de drones, ce qui permettra de renforcer les capacités de l’armée de l’air marocaine, et permettra à Israël de fabriquer des drones en grandes quantités et à bas prix, ce qui lui donnera la possibilité de mieux se positionner sur le marché international de l’armement ».

    Les Espagnols d’origine marocaine, « une bombe à retardement »

    Par ailleurs, le rapport confidentiel du renseignement espagnol a alerté sur les autres manoeuvres du royaume dans la région.

    Il cite, dans ce sens, notamment l’autorisation du Maroc à la société Qatar Petroleum International Upstream L.L.C et à une autre société sioniste de démarrer l’exploration pétrolière et de gaz dans le Sahara occidental occupé, relevant que « ces projets auront des répercussions catastrophiques sur l’environnement dans les régions espagnoles ».

    L’installation par une société marocaine d’une ferme piscicole au large des îles Zaffarines a été également citée par le rapport, qualifiant la décision marocaine de « développement dangereux sur laquelle il ne faut pas se taire quels que soient les défis », déplorant l’absence d’une coopération de la part des pays de l’Union européenne (UE).

    Le rapport met, en outre, l’accent sur les tentatives d’ingérence du Maroc dans les affaires internes de l’Espagne, notamment dans les villes de Ceuta et Melilla. « Rabat commence à nous agacer par ses conditions (…) pire encore, elle commence à s’ingérer dans nos affaires intérieures », s’alarme la même source.

    Et d’ajouter : « L’activité du renseignement marocain dans les deux villes a gagné en intensité et les Espagnols d’origine marocaine constituent une bombe à retardement pour nous. Ils peuvent être mobilisés à tout moment par Rabat », ajoute la même source.

    Selon le rapport, « le Maroc se permet de tels agissements grâce au poids du lobby juif marocain à Washington ».

    APS, 27/11/2021

    #Maroc #Israël #Espagne #CESEDEN #IEEE #Renseignement_espagnol #Accords_abraham

  • Accord militaire Maroc-Israël: Menaces au grand jour

    Accord militaire Maroc-Israël: Menaces au grand jour

    Algérie, accord de défense, accord sécuritaire – Accord militaire Maroc-Israël: Menaces au grand jour

    Le président du Sénat est la première voix officielle algérienne à s’être exprimée au sujet de la visite du ministre de la Défense israélien à Rabat. «L’Algérie est directement visée», a-t-il déclaré ce jeudi, une journée également marquée par la diffusion d’une somme d’informations qui confirme le caractère extrêmement grave des menaces qui pèsent sur le pays.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – « Tout est clair aujourd’hui : le ministre de la Défense de l’entité sioniste s’est rendu au Maroc. Cette visite survient après celle effectuée par le ministre des Affaires étrangères. Ce dernier avait menacé l’Algérie à partir du Maroc et il n’y a eu aucune réaction du gouvernement marocain. S’il s’agissait du ministre du Tourisme ou de l’Economie de l’entité sioniste, cela aurait pu être interprété comme étant une visite entrant dans le cadre des relations déjà en place, bien que dissimulées, entre ce pays (Maroc) et l’entité sioniste, mais là, c’est le ministre de la Défense qui se trouve au Maroc, c’est l’Algérie qui est visée », déclare Salah Goudjil, à l’issue de l’adoption de la loi de finances 2022.

    Il s’interroge, ensuite, sur le silence du monde arabe et même celui des Palestiniens. « Où sont les frères du monde arabe ? Où sont les Palestiniens ?» s’écrie-t-il ? Pour l’heure, seul le FPLP (Front populaire pour la libération de la Palestine) et le Hamas palestinien ont dénoncé la visite de Benny Gantz a Rabat, « dans un contexte non innocent » et la signature et l’accord sécuritaire signé entre les deux parties considérant qu’il ne s’agit pas « d’une affaire interne, car il porte atteinte à la sécurité de la Nation arabe et musulmane ».

    Les menaces qui planent sur l’Algérie se précisent, quant à elles, chaque jour davantage. Elles dépassent les mots, les discours politiques qui alertent, elles sont concrètes. Ce jeudi, second jour de la visite du ministre de la Défense israélien à Rabat, a apporté suffisamment d’éléments le prouvant. Des médias dépêchés par Tel-Aviv pour couvrir l’événement ont fait des directs (i24News) pour annoncer que «les soldats marocains sont prêts à la guerre contre l’Algérie, ils rêvent de s’entraîner avec les soldats israéliens en Israël ou ailleurs ». Plus grave encore, ils ont fait la comparaison entre « l’excès de confiance qui règne au sein des militaires marocains avec celle qui régnait avant la guerre du Kippour (offensive syrienne et égyptienne qui avait surpris l’armée israélienne en 1973) ». Cette confiance n’a cependant rien de surprenant aujourd’hui, car les soldats marocains sont en fait habitués à ce genre de collaboration avec les militaires israéliens.

    Le conseiller de Benny Gantz a indiqué, ce jeudi encore, que « des générations et des générations sont venues en Israël mais undercover (sans que cela soit rendu public), personne ne savait cependant qu’ils étaient là » mais, poursuit la même source, « tout cela se fait au grand jour maintenant, cette visite de Benny Gantz est la concrétisation de relations qui a commencé par la politique, la diplomatie puis par la défense ». Cette coopération se fait au grand jour à présent. Durant le second jour de sa visite à Rabat, Benny Gantz s’est rendu, en compagnie de hauts responsables de l’armée sioniste, dans une base de parachutistes marocains vêtus de l’uniforme militaire israélien. Il y a eu aussi une rencontre avec le chef des services secrets marocain avec lequel il s’est entretenu de « questions de stratégie ». Lui-même (Benny Gantz) avait annoncé à son arrivée que ses entretiens allaient également porter sur la « menace iranienne » et qu’il n’était « pas là pour parler diplomatie ». Ces propos ont aggravé la déclaration faite en été dernier par le chef de la diplomatie israélienne qui évoquait, à partir de Rabat, « l’inquiétude que suscite le rapprochement de l’Algérie avec l’Iran et son rôle (celui de l’Algérie) dans la région ».

    Alger avait alors accusé le Maroc de « vouloir entraîner Israël dans une aventure » et le fait a accéléré la cassure entre les deux pays et mené à la rupture des relations diplomatiques. Les actes d’hostilité et les discours haineux en provenance de Rabat ont, en effet, redoublé depuis la normalisation avec Israël. Les Marocains avouent d’ailleurs eux-mêmes que Mohammed VI a rendu publique son alliance secrète avec Tel-Aviv dans le but de nuire à l’Algérie. Tous les observateurs étrangers ont également noté le fait que la visite du ministre israélien de la Défense au Maroc se soit déroulée dans un contexte de grande tension avec l’Algérie. Au-delà de leur aspect inédit, les accords de défense passés entre les armées israélienne et marocaine signent la mise en place d’un plan dangereux pour la région et il devrait passer l’implantation d’une base israélienne à Nador (Maroc) à moins d’une centaine de kilomètres des frontières algériennes.

    Ce mercredi, certains médias espagnols ont exprimé l’inquiétude de Madrid sur le sujet, soulignant que cette base allait être implantée non loin de Melilla, au sud de l’Espagne. Les mêmes sources ont établi le lien entre la visite de Benny Gantz et ce projet.

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 27/11/2021

    La menace sur l’Algérie se confirme

    La visite du ministre israélien de la Défense à Rabat s’est révélée chargée de messages dangereux qui confirment, au besoin, les menaces pesant sur l’Algérie.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – «La question de la menace iranienne sera également abordée dans les entretiens», a déclaré Benny Gantz aux journalistes de i24News qui l’accompagnaient. Le responsable de l’armée israélienne ajoute, ensuite, qu’il ne se trouve pas à Rabat pour «parler de diplomatie», des propos qui marquent une aggravation dans le discours que tient depuis un moment Tel-Aviv sur le sujet. La partie qui paraît être ciblée semble être une nouvelle fois l’Algérie déjà visée par des propos similaires durant l’été dernier.
    En visite à Rabat au cours du mois d’août, le chef de la diplomatie israélienne avait fait part de « l’inquiétude » d’Israël au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région et son rapprochement avec l’Iran qui se trouve dans «l’axe du mal».
    L’Algérie avait, elle, réagi par la voie de son ministre des Affaires étrangères en accusant le ministre marocain des Affaires étrangères d’être à l’origine de ces propos et de vouloir «entraîner Israël dans une aventure». «Nous avons des relations normales avec l’Iran. Certes, il y a eu une série de sanctions économiques et financières contre l’Iran, (…) nos relations économiques sont modestes.»

    Les propos de Benny Gantz ne sont cependant qu’une partie de la mission qu’il s’est fixée au Maroc. Des accords militaires de haute importance ont été conclus hier entre lui et le ministre marocain de la Défense. L’événement qui focalise l’attention depuis mardi 23 novembre, date d’arrivée de Benny Gantz à Rabat, est loin d’être anodin. C’est le premier responsable de l’armée israélienne à poser les pieds au Maghreb, au Maroc précisément, depuis la normalisation avec Tel-Aviv, et la première démarche israélienne surtout à déboucher sur des accords de cette nature.
    S’exprimant par voie de presse, des responsables israéliens ont d’ailleurs tenu à relever le caractère inédit de l’opération qui vient de se dérouler. «Nous avons des relations sécuritaires avec la Jordanie et l’Égypte, mais aucun accord militaire n’a encore été passé à ce jour. C’est pour cette raison que les accords portant sur la coopération en matière de défense avec le Maroc sont inédits», rapporte Times of Israël, citant un chef militaire hébreu.

    Avant son départ pour Rabat, Benny Gantz avait, lui, qualifié son voyage « d’historique» marquant un «grand succès» qui sera couronné par des «accords de défense». Pour l’heure, très peu d’informations officielles sont disponibles sur le mémorandum ratifié par les deux parties. L’attention est davantage focalisée sur le caractère inédit de ce qui vient de se dérouler, mais la presse israélienne évoque, elle, déjà, la possibilité d’assister à «des exercices militaires entre les armées des deux pays et une coordination sécuritaire».

    Tous s’accordent cependant à noter que cet événement survient dans un contexte de tensions avec l’Algérie, ce que relèvent également certains médias français, qui suivent de très près l’affaire, ainsi que plusieurs analystes qui tentent, eux, de décrypter les nouvelles donnes qui se jouent dans la région. Il y a quelques jours, le site en ligne Algérie 54 a interviewé un écrivain israélien connu pour ses positions antisionistes, qui éclairent davantage sur le sujet : «C’est une alliance stratégique fondamentale (…) Un élément décisif qui devrait assurer une place prépondérante à la monarchie marocaine dans la région, c’est donc l’Algérie qui est visée en premier lieu.» «Le ministre Gantz se déplace rarement à l’étranger. Il a dû se rendre une seule fois aux États-Unis depuis la formation de son gouvernement. C’est dire si sa visite au Maroc doit comporter des aspects stratégiques essentiels (…) Peut-être la livraison d’armement de pointe, manœuvres communes (…) il est possible que les deux armées définissent des plans à long terme pour verrouiller la région à leur profit et définir plusieurs scénarios d’attaque ou de défense.»

    Ce qu’il faut également savoir est que la visite du ministre israélien de la Défense intervient au moment où est évoquée la création d’une base militaire maroco-israélienne à Nador. Le 21 novembre dernier, le journal El Espanol révélait qu’un accord devait être signé entre Rabat et Tel-Aviv pour la création de cette base.
    En Algérie, un sénateur FLN, Dhiaa Eddine Belhebri, a d’ailleurs très vite rebondi sur cette information. Selon lui, «l’Algérie est ciblée par la visite du ministre israélien de la Défense qui se déplace pour un projet de création d’une base militaire à Nador qui est proche des frontières algériennes. Son objectif est de se rapprocher des frontières algériennes ». Israël aux portes d’Alger ?

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 25/11/2021

    #Maroc #Israël #Algérie #Benny_Gantz