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  • Maroc-leaks: Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc-leaks: Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc, Etats-Unis, défense, sécurité, Sahel, Algérie, Libye, African Lion, Amanda Dory,

    Destinataire principal :CAB/1 – CAB/2 – SG
    Destinataire CC :DG7/6
    Transmission :Cryptée
    Référence :

    Objet : Entretien au Département de la Défense américain avec la Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie, Mme Amanda Dory.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu un entretien, le 27 février 2012, au Département de la Défense américain, avec Madame Amanda Dory, Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie. J’ai été accompagné, lors de cette réunion, par le Colonel Mohamed Anesrif, Attaché Militaire de notre pays aux Etats-Unis.

    Du coté américain, le Général Christopher Leins, Directeur de la région Afrique au Joint Chiefs of Staff et Mme Niki Gurwith, Desk Maroc au Département de la Défense, ont également pris part à cette réunion.

    La responsable américaine m’a fait part de la satisfaction de son Département de la qualité des relations militaires et politico-militaires entre nos deux pays, ainsi que de l’assistance que notre pays a apportée durant la crise libyenne.

    Tout en soulignant le caractère évolutif du volet militaire de la coopération bilatérale, elle a ajouté que le statut des accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays, et dont les textes de base ont été discutés lors du dernier Defense Consultative Committee (DCC) tenu en avril 2011, sont en cours de finalisation. Elle a également salué la partie marocaine pour le bon déroulement des négociations en vue de moderniser les accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays.

    Mme Dory a également soulevé la question de la sécurité dans la région sahélo-saharienne en mettant l’accent sur la nécessité d’y instaurer une zone de paix et de sécurité, particulièrement face aux vents de changements que connaissent quelques pays de la région. Elle s’est interrogée sur l’impact qu’aurait un rapprochement sécuritaire entre le Maroc et l’Algérie sur la réduction et éventuellement l’élimination des menaces sécuritaires émanant de la région sahélo-saharienne.

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    #Maroc #Etats_Unis #USA #Algérie #Libye #Sahel

  • Entretien au Département de la Défense américain

    Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc, Etats-Unis, défense, sécurité, Sahel, Algérie, Libye, African Lion, Amanda Dory,

    Destinataire principal :CAB/1 – CAB/2 – SG
    Destinataire CC :DG7/6
    Transmission :Cryptée
    Référence :

    Objet : Entretien au Département de la Défense américain avec la Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie, Mme Amanda Dory.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu un entretien, le 27 février 2012, au Département de la Défense américain, avec Madame Amanda Dory, Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie. J’ai été accompagné, lors de cette réunion, par le Colonel Mohamed Anesrif, Attaché Militaire de notre pays aux Etats-Unis.

    Du coté américain, le Général Christopher Leins, Directeur de la région Afrique au Joint Chiefs of Staff et Mme Niki Gurwith, Desk Maroc au Département de la Défense, ont également pris part à cette réunion.

    La responsable américaine m’a fait part de la satisfaction de son Département de la qualité des relations militaires et politico-militaires entre nos deux pays, ainsi que de l’assistance que notre pays a apportée durant la crise libyenne.

    Tout en soulignant le caractère évolutif du volet militaire de la coopération bilatérale, elle a ajouté que le statut des accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays, et dont les textes de base ont été discutés lors du dernier Defense Consultative Committee (DCC) tenu en avril 2011, sont en cours de finalisation. Elle a également salué la partie marocaine pour le bon déroulement des négociations en vue de moderniser les accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays.

    Mme Dory a également soulevé la question de la sécurité dans la région sahélo-saharienne en mettant l’accent sur la nécessité d’y instaurer une zone de paix et de sécurité, particulièrement face aux vents de changements que connaissent quelques pays de la région. Elle s’est interrogée sur l’impact qu’aurait un rapprochement sécuritaire entre le Maroc et l’Algérie sur la réduction et éventuellement l’élimination des menaces sécuritaires émanant de la région sahélo-saharienne.

    La responsable américaine m’a informé que la prochaine session du DCC se déroulera à Washington. C’est dans ce sens qu’elle a voulu s’enquérir des préférences de notre pays quant à la meilleure période pour la tenue de cette réunion.

    Le Général Leins a, quant à lui, relevé l’importance des exercices militaires bilatéraux que nos deux pays organisent de manière régulière (African Lion, etc…). Il a ajouté qu’il serait opportun de transformer certains de ces exercices militaires bilatéraux en exercices multilatéraux et ce, dans le cadre de l’OTAN, par exemple.

    Pour ma part, j’ai souligné l’excellence des relations militaires entre nos deux pays en mettant en exergue les partenariats existants (partenariat avec la Garde Nationale de l’Etat de l’Utah, les accords en cours de négociation/finalisation, etc…).

    J’ai saisi l’opportunité de briefer mes interlocuteurs sur la situation dans notre région dans le contexte du « printemps arabe » en mettant l’accent sur l’expérience unique de notre pays en matière de réformes tous azimuts lancées sous la conduite de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L’Assiste.

    J’ai briefé les responsables américains sur la situation au Sahel, en mettant l’accent sur le flux des armes et missiles de types MANPADS en provenance de la Libye. J’ai relevé la disposition du Maroc à apporter le soutien nécessaire en vue de mettre fin à la situation d’insécurité causée par le groupe terroriste AQMI (lutte contre toutes les sortes de financement du terrorisme, le trafic en tous genres, etc…)

    J’ai également saisi cette occasion pour expliquer à mes interlocuteurs la dynamique nouvelle que connaît notre région, particulièrement entre le Maroc et l’Algérie et ce, en notant que la coopération sécuritaire connaîtra un renforcement grâce à la signature d’un accord allant dans ce sens.

    Au sujet de la coopération du Maroc avec l’OTAN, j’ai précisé que notre pays adopte une stratégie multidimensionnelle en matière de coopération sécuritaire et que le cadre du Dialogue Méditerranéen de l’OTAN est un cadre complémentaire aux autres instances de coopération que ce soit au niveau bilatéral, régional ou international. C’est dans ce sens que l’Attaché Militaire, le Colonel Anesrif, a évoqué l’Accord « Active Endeavour », dont l’échange de lettres entre l’OTAN et notre pays a été signé en juin 2008.

    L’Ambassadeur

    Rachad Bouhlal

    #Maroc #Etats_Unis #USA #Algérie #Libye #Sahel

  • Les hélicoptères Apache de l’Utah arrivent au Maroc

    Les hélicoptères Apache de l’Utah arrivent au Maroc

    Maroc, Apache, hélicoptères, UTAH, hélicoptère AH-64 Apache, AFRICOM, African Lion,

    AGIDIR, Maroc – Un hélicoptère AH-64 Apache du 1-211th Aviation Regiment, Utah Army National Guard, attend d’être taxé le 20 juin 2022, à l’aéroport international d’Agadir Al-Massira, Maroc.

    AL22 est le plus grand exercice annuel interarmées et combiné du Commandement des États-Unis pour l’Afrique, organisé par le Maroc, le Ghana, le Sénégal et la Tunisie, du 6 au 30 juin. Plus de 7500 participants de 28 pays et de l’OTAN s’entraînent ensemble dans le but d’améliorer l’état de préparation des forces américaines et des pays partenaires.

    AL22 est un exercice interarmées multi-domaines, multi-composantes, et multinational, employant une gamme complète de capacités de mission dans le but de renforcer l’interopérabilité entre les participants et de préparer le théâtre pour l’accès stratégique. (Photo de l’U.S. Army National Guard par le Spc. Christopher Hall)

    Utah National Guard

    #Maroc #Armée #FAR #Hélicoptères #UTAH #Apache

  • Le roi du Maroc, a-t-il été dupé par Trump?

    Le roi du Maroc, a-t-il été dupé par Trump?

    Maroc, Etats-Unis, Donald Trump, Algérie, Sahara Occidental, African Lion, crise sociale, crise alimentaire, normalisation,

    Tout ce que le roi du Maroc a récolté de la normalisation avec Israël est le discrédit aux yeux de la population marocaine, de la communauté arabe et des Palestiniens. Pour preuve, les menaces à peine voilées exprimées par le souverain marocain dans son dernier discours à l’occasion de la commémoration de la dénommée « Révolution du roi et du peuple ».

    Les Accords Abraham sur lesquels il comptait pour augmenter son emprise sur le Sahara Occidental n’ont rien donné. Un revers qui s’ajoute à la dernière décision du gouvernement américain de déménager ses exercices militaires connus sous le nom d’African Lion.

    La mobilisation de la société civile marocaine contre les relations avec l’entité sioniste va en crescendo. A cela s’ajoute une situation sociale qui s’aggrave au jour le jour en raison de la crise alimentaire engendrée par le guerre ukrainienne et les sequelle de deux ans de pandémie. Il ne se passe pratiquement plus une journée sans que ne soient signalées sur les réseaux sociaux des grèves et des marches de protestations pour dénoncer les conditions de vie indignes dans lesquelles vivent les marocains et la répression féroce qui s’abat sur les journalistes, les militants politiques et les journalistes.

    Pour faire taire les voix discordantes, le Makhzen fait tourner à plein régime la machine répressive. Il emprisonne à tour de bras. Vivant dans la hantise d’une révolte généralisée, Mohammed VI a appelé même en renfort les Israéliens pour former sa police politique aux techniques de répression des foules.

    Malgré les importantes opérations de marketing, lancées à coups de millions de dollars, pour vendre à l’étranger l’image d’un Maroc où tout va bien, le Makhzen est bien au bord de la crise de nerfs. Et ce ne sont certainement pas les nombreux documentaires diffusés en boucle par la chaîne pro-israélienne i24 news sur la beauté des paysages marocains ou le raffinement de la gastronomie de Rabat qui y changera quelque chose à cet état de fait.

    Depuis plusieurs mois, Mohammed VI et sa cour font face à une importante fronde sociale qui risque à tout moment d’emporter le Makhzen. Étouffée durant ces deux dernières années à cause de la pandémie de Covid-19, la protestation sociale a refait son apparition et gagne chaque jour en intensité. Les Marocains sont à bout et n’ont plus peur de le faire savoir.

    Comme lors des événements du Rif en octobre 2016 qui a vu la population de cette région se lever comme un seul homme pour dénoncer sa marginalisation, la gabegie du Makhzen et la corruption endémique qui gangrène l’administration marocaine, la colère qui couve actuellement dans les villes et le Maroc profond est une lame de fond.

    Traditionnellement complaisants à l’égard de cette monarchie moyenâgeuse, les médias occidentaux n’en parlent évidemment pas. Il ne se passe pratiquement plus une journée sans que ne soient signalées sur les réseaux sociaux des grèves et des marches de protestations pour dénoncer les conditions de vie indignes dans lesquelles vivent les marocains et la répression féroce qui s’abat sur les journalistes, les militants politiques et les journalistes. Pour faire taire les voix discordantes, le Makhzen fait tourner à plein régime la machine répressive. Il emprisonne à tour de bras.

    Vivant dans la hantise d’une révolte généralisée, Mohammed VI a appelé même en renfort les Israéliens pour former sa police politique aux techniques de répression des foules.

    Tous ces éléments ont eu pour effet de plonger dans un profond doute les décideurs marocains aujourd’hui à la solde des sionistes à commencer par Nacer Bourita. Ce doute et cette crainte d’un avenir incertain transparait clairement dans le message de samedi de Mohammed VI, dont la santé est chancelante. Dans ce message à la fois curieux et insolite, il appelle les partenaires du Maroc à « clarifier » leur position sur la question du Sahara occidental et à le soutenir « sans aucune équivoque ». « Je voudrais adresser un message clair à tout le monde: le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international », a-t-il déclaré. « C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit », a-t-il souligné.

    Mohammed VI est-il naïf vraiment au point de penser que quelqu’un va voler à son secours dans un contexte mondial devenu une jungle et dont le devise est plus que jamais « chacun pour soi… » ? Quoiqu’il en soit, il s’agit là d’un signe de panique évident. Il est évident qu’aucun pays ne va accepter de sacrifier ses intérêts nationaux pour faire plaisir à un roi dont la cause est perdue depuis longtemps.

    #Maroc #Israël #Normalisation #Palestine #AlQods #Algérie

  • Quand le non-alignement positif de l’Algérie dérange

    Quand le non-alignement positif de l’Algérie dérange

    Algérie, Russie, AFRICOM, Maroc, Etats-Unis, African Lion, Israël, Accords d’Abraham,

    Mehdi Messaoudi

    L’annonce de la tenue d’exercice militaire algéro-russe, appelé « Bouclier du désert 2022 », prévu au mois de novembre prochain dans la wilaya de Bechar, au Sud-ouest de l’Algérie, n’a pas laissé indifférent les medias marocains et espagnols et leurs experts-maison, qui ne pas tardé à impliquer l’Algérie dans des conflits de blocs.

    Pourtant, cet exercice est programmé de longue date et n’a rien à voir avec les manoeuvres d’Africom tenues le mois de juin dernier au Maroc appelées « Lion of Africa » . L’exercice militaire « Bouclier du désert 2022 » répond à celui tenu en octobre de l’année dernière en Russie, plus précisément à Tsarskoïe en Ossétie du Nord, dans le cadre de la coopération militaire entre l’Algérie et la Russie.

    L’indépendance de la décision, l’ADN de l’action algérienne

    A l’opposé de ce que tentent de faire croire, les médias marocains, espagnols et occidentaux, l’Algérie s’inscrit dans le registre des pays soucieux de l’indépendance de leurs décisions et n’est jamais prête à faire partie d’un bloc ou un autre. Sa détermination à adhérer au Brics, est liée à ses convictions d’un pays-non-aligné soucieux de développer ses capacités de développement socioéconomique au profit de son Peuple et son environnement géopolitique, nécessaire et indispensable à la fois à la préservation de sa souveraineté politique , intégrité territoriale et unité de son Peuple.

    Sa posture et son positionnement ( doctrine dogmatique de notre diplomatie ) équidistant des blocs lui interdit l’aventurisme des » connivences » de circonstance qui à court terme pourraient se transformer en carcan idéologico-culturel duquel il serait difficile de sortir à la moindre secousse ou crise systémique nouvelle. La persistance immuable de cette posture équidistante est l’ADN de notre diplomatie depuis des décennies et qui force d’ailleurs le respect des alliés et partenaires.

    Les analyses farfelues du Makhzen

    Comme nous l’avons déjà souligné, la tenue d’un exercice militaire algéro-russe dans le désert algérien, avait suscité les commentaires et analyses des médias pro-makhzen, tentant de justifier la présence militaire et sécuritaire de l’entité sioniste chez le voisin de l’Ouest. Des experts tentent de faire croire à l’opinion publique marocaine et occidentale, que l’Algérie est devenue un bastion de l’armée russe dans cette importante région du monde. C’est dans ce cadre, que Rachid Lazraq, professeur de sciences constitutionnelles à l’université de Tofail au Maroc, affirmait que « dans le contexte des transformations que connaît le monde, l’Algérie tente de se faire une place dans les grandes alliances » qui se forment.

    Lazraq estime que l’Algérie, en accueillant les manœuvres, envoie un message à Washington et aux autres puissances occidentales, à savoir qu’elle est prête à entamer des négociations et à réaliser des équilibres en se présentant comme une figure importante dans la région nord-africaine.

    Des propos démentis de facto par l’analyste algérien, Hakim Boughrara, dans une interview accordée à Al-Hurra que « l’adhésion de l’Algérie au Bouclier du désert avec la Russie s’inscrit dans un contexte de routine pour les manœuvres de l’Armée nationale populaire.

    Hakim Bougrara a exclu que les manœuvres soient dirigées contre le Maroc. Dans son interview à Al-Hurra, il a souligné que l’Algérie « est un allié de la Russie et un client important des armes russes ». Pour sa part, l’expert algérien en sécurité Ahmed Mizab a convenu dans une déclaration à Al-Hurra que les manœuvres « font partie du programme de coordination et de coopération en matière de sécurité entre l’Algérie et la Russie à la lumière des relations stratégiques bilatérales et des défis croissants. »

    Pour Ahmed Mizab, « ces manœuvres ne sont pas une réponse à d’autres manœuvres ou programmes militaires ».

    Et l’expert en sécurité de poursuivre, dans son entretien avec le site Al-Hurra : « Étant donné que les dates ont été fixées plus tôt, et que le programme de coopération militaire n’est pas soumis à de tels critères, mais a plutôt des dimensions au niveau stratégique dans le cadre du renforcement des capacités et la dimension tactique, qui est la réponse à divers défis. Mizab estime que « ces manœuvres ont leurs contextes objectifs et ne sont pas liées à des comptes étroits, mais sont basées sur des règles objectives.

    L’Africom et les accords d’Abraham

    Il est clair, que l’Africom est en parfaite symbiose avec le renforcement de la coopération militaire et sécuritaire entre l’entité sioniste et le Maroc. Une alliance destinée à justifier la présence sioniste dans la région du Maghreb, porte de l’Afrique, et pour contrer de qui est appelée « l’influence maligne » de la Chine, de la Russie et de l’Iran à travers l’Algérie en Afrique. D’ailleurs, l’Africom est favorable au renforcement de la capacité militaro-industrielle de Rabat et de la modernisation de l’armée du roitelet, et par voie de conséquence, l’Africom propose une feuille de route pour une situation qui va au-delà du « leadership stratégique dans la région ».

    Cette année, les premiers exercices menés par l’Africom ont été renforcés par des forces de l’armée sioniste. Le renforcement supplémentaire du partenariat israélo-marocain rendu possible dans le cadre des accords d’Abraham de 2020 permettra aux Etats-Unis de doubler leur présence stratégique en Afrique. »

    Lors de la tenue des manoeuvres » Lion of Africa » un responsable d’Africom indiquait « L’administration américaine doit offrir davantage d’opportunités aux armées « partenaires » marocaine et israélienne de s’entraîner côte à côte, quitte à se soumettre à la nécessité de promouvoir Israël pour une pleine participation au Lion d’Afrique, en plus d’intégrer Israël dans d’autres accords multilatéraux, exercices régionaux, afin d’améliorer l’interopérabilité entre Israël, le Maroc et d’autres partenaires régionaux, prétendant qu’il s’agit d’une première étape essentielle vers la création d’un filet de sécurité fonctionnel et semi-autonome… »

    Algérie54, 14/08/2022

    #Algérie #Russie #Maroc #Israël #Etats_Unis #African_Lion #AFRICOM

  • Maroc. La bérézina du Makhzen

    Maroc, Sahara Occidental, Etats-Unis, African Lion,

    Il subit trois revers internationaux en l’espace d’une semaine
    Le Pentagone lui retire l’organisation des manoeuvres «African Lion», il échoue à contrer l’Algérie dans le Trans-Saharian Gas-Pipeline et enfin, il reçoit un coup de massue de l’ONG Human Rights Watch.

    Hocine NEFFAH

    En l’espace de quelques jours, le Makhzen reçoit trois gifles. La première est en rapport avec l’annonce faite, mardi dernier, par le général Stephen J.Townsend, commandant en chef du Commandement des Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique, selon lequel le Congrès a exigé de l’Africom de déplacer le lieu des manoeuvres militaires «African Lion» du Maroc vers un autre pays du continent africain. Un véritable coup de massue pour le Maroc qui a exploité médiatiquement ces manoeuvres de manière éhontée allant jusqu’à les brandir comme menaces directes contre l’Algérie.

    Le royaume vient de découvrir à ses dépens que la bouée de sauvetage était trouée. Le parapluie américain n’est pas destiné à bomber le torse devant son voisin algérien, comme il ne servirait pas à justifier éternellement l’occupation illégale des territoires sahraouis et, surtout, à asservir ce peuple qui aspire à son autodétermination. Le deuxième revers subi par le Maroc tient à la construction du gazoduc, baptisé Trans-Saharian Gas-Pipeline (Tsgp). Ce vaste projet de transport de gaz, qui relie le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger sur une route d’une longueur d’environ 4000 km est le projet du siècle en Afrique. Il va ouvrir de grandes perspectives économiques aux trois pays, renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et accroître fortement le rôle de l’Algérie au plan géostratégique. C’est justement ce rôle qui dérange au plus haut point le Maroc, qui a usé sa riche cagnotte en lobbyings afin de faire avorter le projet. Peine perdue. C’était sans compter sur la justesses de la démarche algérienne qui a privilégié la réalpolik et la stabilité régionale.

    Enfin, la troisième gifle émane de l’ONG Human Rights Watch qui a chargé le régime marocain du Makhzen. Cette organisation internationale a dénoncé les autorités marocaines qui excellent dans la répression des opposants politiques, les journalistes et les militants des droits humains. Human Rights Watch a envoyé un rapport à l’adresse de la communauté internationale où elle dénonce les pratiques inhumaines et les méthodes de torture exercées par le régime du Makhzen. Le rapport de 143 pages de l’ONG Human Rights Watch a disséqué les pratiques des autorités marocaines en rapport avec la répression et le mode opératoire adopté pour faire taire les opposants politiques et tous ceux qui s’élèvent contre la situation désastreuse qui impacte le Maroc en général. «Ce rapport est extrêmement accablant. Sur la base d’informations recoupées et documentées», a déclaré Amar Belani, envoyé spécial, chargé de la cause du Sahara occidental et des pays du Maghreb.

    Pour Belani, «ce revers met à nu le visage hideux du système sauvagement répressif du Makhzen». Il a ajouté qu’aux yeux du monde, «le Maroc et son écosystème répressif -secondé par certains médias spécialisés dans le harcèlement, l’invective et la diffamation- est clairement mis à l’index et est sommé de respecter ses obligations internationales en matière de droits humains». Encore une fois, le vernis prétendûment démocratique d’un système moyenâgeux et les plaidoyers factices et mensongers développés par le Cndh et ses démembrements régionaux (notamment dans le territoire occupé du Sahara occidental) ont volé en éclats.

    L’intitulé du rapport rédigé par l’ONG Human Rights Watch explique et démontre les techniques sournoises du Makhzen par un ouvrage intitulé: de «D’une manière ou d’une autre, ils t’auront: Manuel des techniques de répression au Maroc» (sic). Il s’agit bel et bien d’une répression méthodique conçue et orchestrée sur ordre des hautes autorités du régime marocain. Le rapport décrit les atrocités subies par les opposants marocains, soulignant que «ces techniques, lorsqu’elles sont employées en combinaison, forment un écosystème de répression visant non seulement à museler les voix critiques, mais aussi à effrayer tous les détracteurs potentiels de l’État. La communauté internationale devrait ouvrir les yeux, voir la répression pour ce qu’elle est et exiger qu’elle cesse», rapporte l’ONG Human Rights Watch dans son rapport adressé à l’ONU. Le régime marocain du Makhzen est accablé par des rapports multiples émanant de plusieurs organisations internationales qui traitent de la défense des droits humains et des militants politiques que ce soit à l’intérieur du Maroc ou à l’extérieur, comme c’est le cas pour les militants de la cause du peuple sahraoui.

    L’affaire des migrants africains est un cas flagrant quant aux pratiques répressives et criminelles des autorités marocaines à l’adresse des migrants étrangers et du peuple marocain qui croupit sous la torture et le chantage des plus ahurissants.

    Le Makhzen est honni à l’intérieur et à l’extérieur, c’est la conséquence d’une politique suicidaire qui régente le royaume «chérifien» et ses accointances avec l’entité sioniste qui aggravent sa posture aux niveaux interne et international.

    L’Expression, 30/08/2022

    #Maroc #Sahara_Occidental #Etats_Unis #African_Lion

  • African Lion lâche le Maroc

    African Lion, Maroc, Etats-Unis, exercices militaires, Sahara Occidental,

    Le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom) est en train d’explorer d’autres lieux que le Maroc pour organiser les manœuvres « African lion », a annoncé mardi le général Stephen J. Townsend, Commandant en chef de ce Commandement.

    »La réponse la plus courte est oui. Nous sommes en train de le faire car le Congrès nous a demandé de déplacer ces exercices ou une grande partie des exercices vers d’autres lieux du continent », a déclaré le général Townsend en réponse à une question de savoir si l’Africom allait explorer d’autres lieux en Afrique pour organiser ces manœuvres, lors d’une conférence de presse en ligne.

    Il a dans le même sens expliqué que le nouveau budget de défense pour l’année fiscale 2022, adopté par le Congrès, exige que « nous nous penchions sur une diversification des exercices militaires et par diversification, il s’agit d’essayer de déplacer les exercices ou en tout cas certains éléments des exercices dans d’autres lieux du continent ».

    De nombreux membres du Congrès et des militaires américains avaient exigé du Pentagone de retirer du Maroc les exercices qui mettent en péril les intérêts américains avec des partenaires stratégiques, tout en exacerbant la tension dans la région du Maghreb.

    Le sénateur républicain Jim Inhofe a appelé cette semaine l’administration Biden à trouver un autre lieu pour organiser ces exercices militaires que le Maroc, en raison de l’ »absence de volonté et de sérieux » de Rabat pour résoudre la question du Sahara occidental.

    « Le Maroc n’a montré aucune volonté ni fait preuve de sérieux pour résoudre la question du Sahara occidental », a déploré Jim Inhofe dans une intervention publiée sur son compte Twitter, avant d’ajouter : « Les Etats-Unis devraient trouver un emplacement alternatif pour accueillir leur exercice militaire annuel qui se déroule chaque année au Maroc ».

    Par ailleurs, Jim Inhofe s’est dit « heureux » que les candidats pour diriger l’Africom et le commandement américain des opérations spéciales (US SO Command) « aient accepté de soutenir » son évaluation.

    #Maroc #African_Lion #Etats_Unis #Sahara_Occidental

  • Maroc-Sahara: Le Pentagone enterre la décision de Trump!

    Maroc, Etats-Unis, AFRICOM, African Lion, Sahara Occidental,

    C’est parce que le Maroc continue à dénier aux Sahraouis le droit à l’autodétermination, à défier la légalité internationale et vu que le Maroc compromet les intérêts américains avec des partenaires stratégiques et exacerbe la tension dans la région, le Pentagone décide de retirer définitivement l’exercice militaire African Lion du Royaume.

    Le Maroc, qui se gargarise d’avoir abrité depuis 18 ans maintenant l’exercice militaire conjoint « African Lion » en défiant le droit international au détriment du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, lorsqu’encore, par sa politique expansionniste aventureuse il met en péril la paix et la sécurité dans toute la région, ne sera entretenir cette illusion désormais. Le Maroc qui a joué sur son rapprochement officiel avec l’état sioniste conclu dans le cadre des Accords d’Abraham sous le parrainage de l’ex-Président américain pour se faire l’étoffe d’une puissance, a, à vrai dire, bâti sa supposée force sur un terrain de sable. Non seulement, les accords de normalisation lui ont porté un sale coup, mais l’actuelle administration américaine continue à abandonner peu à peu l’héritage empoisonné de Trump.

    Pour preuve, la dernière sortie publique du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique qui, interpellé par le Congrès à propos du danger que constitue le régime marocain sur la sécurité dans la région à travers sa politique défiant le droit international, décide de délocaliser l’African Lion sous d’autres cieux africains. Peu importe le pays d’accueil, pourvu qu’il ne sera plus question, à partir de 2023, de s’encombrer d’un partenaire marocain qui compromet sérieusement les intérêts stratégiques américains.
    En effet, lors d’une conférence de presse organisée ce mardi, le général Stephen J. Townsend, Commandant en chef de l’Africom, a fait savoir que le Commandement est en train d’explorer d’autres lieux que le territoire marocain pour organiser les manœuvres militaires African lion. Et la décision de retirer ou pas cet exercice conjoint est irréversible à croire les propos du chef de l’Africom qui affirme texto que « la réponse la plus courte » à cette question « est oui ». « Nous sommes en train de le faire car le Congrès nous a demandé de déplacer ces exercices ou une grande partie des exercices vers d’autres lieux du continent », a déclaré le général Townsend en réponse à une question de savoir si l’Africom lion allait explorer d’autres lieux en Afrique pour organiser ces manœuvres.

    Poursuivant, il a indiqué le nouveau budget de défense américaine pour l’année fiscale 2022, tel qu’il a été adopté par le Congrès, exige que « nous nous penchions sur une diversification des exercices militaires et par diversification, il s’agit d’essayer de déplacer les exercices ou en tout cas certains éléments des exercices dans d’autres lieux du continent ».

    C’est le cas en effet de le dire puisque de nombreux membres du Congrès et des militaires américains avaient exigé du Pentagone de retirer du Maroc les exercices African Lion qui compromettent les intérêts américains avec des partenaires stratégiques, tout en exacerbant la tension dans toute la région du Maghreb.

    Dont acte, le sénateur républicain Jim Inhofe qui, il y a une semaine, a appelé le Bureau Ovale à trouver un autre lieu pour organiser ces exercices que le royaume marocain. Cet influent sénateur dans l’establishment américain met en avant un argument de poids et la taille de la légalité internationale dans le dossier sahraoui. L’« absence de volonté et de sérieux » de Rabat pour résoudre la question du Sahara occidental. « Le Maroc « n’a montré aucune volonté ni fait preuve de sérieux pour résoudre la question du Sahara occidental », a déploré Jim Inhofe dans une intervention publiée sur son compte Twitter, avant d’ajouter : « Les Etats-Unis devraient trouver un emplacement alternatif pour accueillir leur exercice militaire annuel qui se déroule chaque année au Maroc ».
    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 28/07/2022

    #Maroc #Etats_Unis #AFRICOM #African_Lion #Sahara_Occidental

  • Maroc-propagande: La carte de l’African Lion brûlée

    Maroc, African Lion, Etats-Unis, Sahara Occidental,

    Amar Belani au JI : « L’exploitation politique de African Lion par le Maroc est sérieusement affectée »
    Par S. Ould Brahim

    L’envoyé spécial chargé du dossier du Sahara occidental et du Maghreb au ministère des affaires étrangères, Amar Belani, a souligné dans un entretien au Jeune Indépendant que désormais « l’exploitation politique et médiatique de ces exercices par le Maroc est sérieusement et durablement affectée ».

    Le diplomate réagit, dans cet entretien, à l’annonce faite mardi par le général Stephen J.Townsend, commandant en chef du Commandement des Etats Unis d’Amérique pour l’Afrique que le Congrès a exigé de l’Africom de déplacer le lieu des manœuvres militaires « African Lion » du Maroc vers un autre pays sur le continent africain.

    Le Jeune Indépendant: Le Pentagone a décidé de déplacer les manœuvres de Lion Africa, conduite par l’Africom hors du Maroc, quelle lecture faite-vous de cette décision?

    Amar Belani: Tout d’abord, il faut rendre un vibrant hommage au sénateur James Inhofe, et ses autres collègues influents de la commission des forces armées, dont le sénateur Mike Rounds, pour leur ténacité et leur engagement actif en faveur de la décolonisation du Sahara occidental.

    Le Maroc doit se rendre à l’évidence que l’exploitation politique et médiatique éhontée de l’exercice militaire African Lion est sérieusement et durablement affectée par la tournure des débats qui ont eu lieu au cours de l’audience de confirmation des candidats à la direction du Commandement Afrique et du Commandement des opérations spéciales.

    Selon les différentes déclarations faites par les membres de la commission des forces armées du Senat américain, le Pentagone est appelé à plancher sur la diversification, la rotation et la recherche de lieux alternatifs pour les prochaines éditions du plus grand exercice militaire en Afrique même si quelques modules pratiques pourraient éventuellement se tenir, dans un cadre dérogatoire, sur le territoire du Maroc, à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues.

    Le makhzen a toujours puisé autour de la tenue de ces exercices annuels pour se construire une puissance régionale factice. La diplomatie marocaine a longtemps usé et abusé de African Lion. Comment voyez-vous la suite étant donné que ces exercices se déroulaient pas loin d’un territoire occupé et en guerre, et dans une région sous tension ?

    Nonobstant les raisons géopolitiques et d’influence qui se recoupent avec cette volonté américaine de diversifier les sites et les pays hôtes de l’exercice en question, il est clair que les campagnes de propagande et de manipulation marocaines sur la prétendue « consécration de la reconnaissance américaine du Sahara marocain” comme le déclarait benoîtement l’ancien premier ministre marocain, El Otmani, sont désormais périmées.

    Le deuxième message important, est que le blocage planifié et systématique par le makhzen institutionnel du processus de règlement politique de la question du Sahara Occidental a un prix à payer, que les leviers de pression existent et que rien n’est gratuit en politique.

    Les conditions inacceptables posées, encore récemment, par le Maroc pour entraver le projet de visite de l’envoyé personnel, Staffan De Mistura, dans les villes occupées de Laayoune et Dakhla finiront par susciter davantage de pressions salutaires sur la partie qui veut résolument faire capoter les efforts du Secrétaire Général de l’ONU et de son envoyé personnel, afin de perpétuer le fait colonial dans un territoire occupé militairement en violation flagrante du droit international.

    Pensez-vous que le Maroc va activer ses réseaux et ses appuis pour faire capoter cette décision en vue de maintenir le statu quo dans la région que ce soit la tension avec l’Algérie ou le blocage sur la question sahraouie?

    Il est évident que ces lobbies, divers et variés, seront activement actionnés ; il est cependant prématuré d’en évaluer les résultats hypothétiques.

    Le Jeune Indépendant, 27 juil. 2022

    #Maroc #Sahara_Occidental #African_Lion #Etats_Unis

  • Coup dur pour le Maroc: L’African Lion déménage

    Maroc, Etats-Unis, African Lion, Sahara Occidental,

    Le général Stephen J. Townsend, commandant de l’Africom, a confirmé que l’exercice militaire international African Lion ne se déroulerait plus au Maroc. Un retrait qui est à mettre sur les pressions exercées par le sénateur américain James Inhofe qui a dénoncé «le manque de sérieux et de volonté» de Rabat dans la résolution du conflit du Sahara Occidental.

    Tarek Hafid – Alger (Le Soir) African Lion quitte le Maroc, la queue entre les jambes. Une décision confirmée, hier mardi, par le chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (USAFricom), le général Stephen J. Townsend, lors d’un point de presse animé par audioconférence. À la question d’une journaliste marocaine sur la recherche, par le département américain de la Défense, «d’un autre lieu pour l’exercice militaire African Lion», l’officier a indiqué : «La réponse courte est oui, en effet nous le faisons.» «Le Congrès a adopté la loi sur la Défense pour l’année fiscale 2022 qui exige que nous nous penchions sur une diversification des exercices militaires. Par diversification, il s’agit d’essayer de déplacer les exercices, en tout cas, certains éléments des exercices dans d’autres lieux du continent. Donc, nous nous sommes engagés à le faire, tout d’abord parce que nous croyons au contrôle civil de l’armée, nous respectons les leaders de notre gouvernement qui nous ont dit qu’il fallait le faire. Nous participons maintenant à cet effort. Nous essayons de trouver d’autres endroits où nous pourrons effectuer cet exercice African Lion, en tout cas, un volet de l’exercice», a-t-il dit.

    Cet exercice, où les Forces armées royales jouaient uniquement un rôle de figuration, lui donnait une fausse image de puissance régionale.

    Le général Stephen J. Townsend a donné l’impression de regretter que le Maroc soit privé de cet exercice qu’il accueille depuis sa création il y a 18 ans. « Il va être très difficile de trouver des pays en Afrique qui soient à la hauteur de ce qu’a pu réaliser le Maroc au cours de 18 ans. Cela va être très dur pour la première année de cette diversification. Donc voici la situation : on nous a demandé de diversifier mais le Maroc a été un partenaire d’excellence pour ces exercices, donc nous allons avancer comme cela », a-t-il dit. «Nous savons que le Maroc a une immense capacité à organiser ces exercices (…) Nous employions une approche où nous avons un pôle et une antenne, donc le pôle se trouvait au Maroc et l’antenne en Tunisie, avec 500 membres du personnel. Nous avions également une antenne au Sénégal et une antenne au Ghana. Nous allons explorer les manières de diversifier davantage l’exercice African Lion et j’aimerais beaucoup qu’il y ait davantage de pays africains qui se portent volontaires pour coorganiser certaines activités de l’exercice ou l’ensemble de l’exercice. Des évaluations vont être faites et des enquêtes vont être envoyées à cet effet et nous serons très heureux de diversifier cet exercice», a ajouté le commandant d’Africom dans son dernier point de presse de sa carrière de militaire puisqu’il a été admis à la retraite.

    C’est un coup dur pour le Maroc, notamment pour son armée, puisque cet exercice, où les Forces armées royales jouaient uniquement un rôle de figuration, lui donnait une fausse image de puissance régionale.

    Inhofe aux commandes

    En fait, la fin de la récréation a été sonnée par le sénateur de l’Oklahoma James Inhofe lors d’une audience de confirmation pour les candidats à la direction d’Africom et du Commandement des opérations spéciales Socom.

    «J’ai poussé (le département de la Défense) à chercher d’autres lieux pour l’exercice militaire annuel African Lion qui se déroulait auparavant au Maroc. Je suis heureux que (le secrétaire à la Défense Lloyd Austin) soit d’accord avec moi sur cette question», avait-il souligné, en précisant avoir obtenu l’accord de Lloyd Austin «lors d’une réunion privée».

    «Parce que le Maroc n’a montré aucune volonté de résoudre la question du Sahara Occidental, les États-Unis devraient évaluer des emplacements alternatifs pour y accueillir nos exercices militaires annuels.»

    Fervent défenseur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, James Inhofe a annoncé publiquement les raisons qui l’ont conduit à s’opposer au maintien du format actuel d’African Lion : «Pendant plus de cinq décennies, le peuple sahraoui a été soumis à des promesses non tenues et à des attaques vicieuses de la part du gouvernement marocain.» «Parce que le Maroc n’a montré aucune volonté de résoudre la question du Sahara Occidental, les États-Unis devraient évaluer des emplacements alternatifs pour y accueillir nos exercices militaires annuels. Je suis heureux que nos candidats pour diriger Africom et Socom aient accepté de soutenir cette évaluation», a ajouté Inhofe sur son compte Twitter.

    Le Soir d’Algérie, 27/07/2022

    #Maroc #African_Lion #Sahara_Occidental