Étiquette : Africom

  • Les hélicoptères Apache de l’Utah arrivent au Maroc

    Les hélicoptères Apache de l’Utah arrivent au Maroc

    Maroc, Apache, hélicoptères, UTAH, hélicoptère AH-64 Apache, AFRICOM, African Lion,

    AGIDIR, Maroc – Un hélicoptère AH-64 Apache du 1-211th Aviation Regiment, Utah Army National Guard, attend d’être taxé le 20 juin 2022, à l’aéroport international d’Agadir Al-Massira, Maroc.

    AL22 est le plus grand exercice annuel interarmées et combiné du Commandement des États-Unis pour l’Afrique, organisé par le Maroc, le Ghana, le Sénégal et la Tunisie, du 6 au 30 juin. Plus de 7500 participants de 28 pays et de l’OTAN s’entraînent ensemble dans le but d’améliorer l’état de préparation des forces américaines et des pays partenaires.

    AL22 est un exercice interarmées multi-domaines, multi-composantes, et multinational, employant une gamme complète de capacités de mission dans le but de renforcer l’interopérabilité entre les participants et de préparer le théâtre pour l’accès stratégique. (Photo de l’U.S. Army National Guard par le Spc. Christopher Hall)

    Utah National Guard

    #Maroc #Armée #FAR #Hélicoptères #UTAH #Apache

  • Quand le non-alignement positif de l’Algérie dérange

    Quand le non-alignement positif de l’Algérie dérange

    Algérie, Russie, AFRICOM, Maroc, Etats-Unis, African Lion, Israël, Accords d’Abraham,

    Mehdi Messaoudi

    L’annonce de la tenue d’exercice militaire algéro-russe, appelé « Bouclier du désert 2022 », prévu au mois de novembre prochain dans la wilaya de Bechar, au Sud-ouest de l’Algérie, n’a pas laissé indifférent les medias marocains et espagnols et leurs experts-maison, qui ne pas tardé à impliquer l’Algérie dans des conflits de blocs.

    Pourtant, cet exercice est programmé de longue date et n’a rien à voir avec les manoeuvres d’Africom tenues le mois de juin dernier au Maroc appelées « Lion of Africa » . L’exercice militaire « Bouclier du désert 2022 » répond à celui tenu en octobre de l’année dernière en Russie, plus précisément à Tsarskoïe en Ossétie du Nord, dans le cadre de la coopération militaire entre l’Algérie et la Russie.

    L’indépendance de la décision, l’ADN de l’action algérienne

    A l’opposé de ce que tentent de faire croire, les médias marocains, espagnols et occidentaux, l’Algérie s’inscrit dans le registre des pays soucieux de l’indépendance de leurs décisions et n’est jamais prête à faire partie d’un bloc ou un autre. Sa détermination à adhérer au Brics, est liée à ses convictions d’un pays-non-aligné soucieux de développer ses capacités de développement socioéconomique au profit de son Peuple et son environnement géopolitique, nécessaire et indispensable à la fois à la préservation de sa souveraineté politique , intégrité territoriale et unité de son Peuple.

    Sa posture et son positionnement ( doctrine dogmatique de notre diplomatie ) équidistant des blocs lui interdit l’aventurisme des » connivences » de circonstance qui à court terme pourraient se transformer en carcan idéologico-culturel duquel il serait difficile de sortir à la moindre secousse ou crise systémique nouvelle. La persistance immuable de cette posture équidistante est l’ADN de notre diplomatie depuis des décennies et qui force d’ailleurs le respect des alliés et partenaires.

    Les analyses farfelues du Makhzen

    Comme nous l’avons déjà souligné, la tenue d’un exercice militaire algéro-russe dans le désert algérien, avait suscité les commentaires et analyses des médias pro-makhzen, tentant de justifier la présence militaire et sécuritaire de l’entité sioniste chez le voisin de l’Ouest. Des experts tentent de faire croire à l’opinion publique marocaine et occidentale, que l’Algérie est devenue un bastion de l’armée russe dans cette importante région du monde. C’est dans ce cadre, que Rachid Lazraq, professeur de sciences constitutionnelles à l’université de Tofail au Maroc, affirmait que « dans le contexte des transformations que connaît le monde, l’Algérie tente de se faire une place dans les grandes alliances » qui se forment.

    Lazraq estime que l’Algérie, en accueillant les manœuvres, envoie un message à Washington et aux autres puissances occidentales, à savoir qu’elle est prête à entamer des négociations et à réaliser des équilibres en se présentant comme une figure importante dans la région nord-africaine.

    Des propos démentis de facto par l’analyste algérien, Hakim Boughrara, dans une interview accordée à Al-Hurra que « l’adhésion de l’Algérie au Bouclier du désert avec la Russie s’inscrit dans un contexte de routine pour les manœuvres de l’Armée nationale populaire.

    Hakim Bougrara a exclu que les manœuvres soient dirigées contre le Maroc. Dans son interview à Al-Hurra, il a souligné que l’Algérie « est un allié de la Russie et un client important des armes russes ». Pour sa part, l’expert algérien en sécurité Ahmed Mizab a convenu dans une déclaration à Al-Hurra que les manœuvres « font partie du programme de coordination et de coopération en matière de sécurité entre l’Algérie et la Russie à la lumière des relations stratégiques bilatérales et des défis croissants. »

    Pour Ahmed Mizab, « ces manœuvres ne sont pas une réponse à d’autres manœuvres ou programmes militaires ».

    Et l’expert en sécurité de poursuivre, dans son entretien avec le site Al-Hurra : « Étant donné que les dates ont été fixées plus tôt, et que le programme de coopération militaire n’est pas soumis à de tels critères, mais a plutôt des dimensions au niveau stratégique dans le cadre du renforcement des capacités et la dimension tactique, qui est la réponse à divers défis. Mizab estime que « ces manœuvres ont leurs contextes objectifs et ne sont pas liées à des comptes étroits, mais sont basées sur des règles objectives.

    L’Africom et les accords d’Abraham

    Il est clair, que l’Africom est en parfaite symbiose avec le renforcement de la coopération militaire et sécuritaire entre l’entité sioniste et le Maroc. Une alliance destinée à justifier la présence sioniste dans la région du Maghreb, porte de l’Afrique, et pour contrer de qui est appelée « l’influence maligne » de la Chine, de la Russie et de l’Iran à travers l’Algérie en Afrique. D’ailleurs, l’Africom est favorable au renforcement de la capacité militaro-industrielle de Rabat et de la modernisation de l’armée du roitelet, et par voie de conséquence, l’Africom propose une feuille de route pour une situation qui va au-delà du « leadership stratégique dans la région ».

    Cette année, les premiers exercices menés par l’Africom ont été renforcés par des forces de l’armée sioniste. Le renforcement supplémentaire du partenariat israélo-marocain rendu possible dans le cadre des accords d’Abraham de 2020 permettra aux Etats-Unis de doubler leur présence stratégique en Afrique. »

    Lors de la tenue des manoeuvres » Lion of Africa » un responsable d’Africom indiquait « L’administration américaine doit offrir davantage d’opportunités aux armées « partenaires » marocaine et israélienne de s’entraîner côte à côte, quitte à se soumettre à la nécessité de promouvoir Israël pour une pleine participation au Lion d’Afrique, en plus d’intégrer Israël dans d’autres accords multilatéraux, exercices régionaux, afin d’améliorer l’interopérabilité entre Israël, le Maroc et d’autres partenaires régionaux, prétendant qu’il s’agit d’une première étape essentielle vers la création d’un filet de sécurité fonctionnel et semi-autonome… »

    Algérie54, 14/08/2022

    #Algérie #Russie #Maroc #Israël #Etats_Unis #African_Lion #AFRICOM

  • Maroc-Sahara: Le Pentagone enterre la décision de Trump!

    Maroc, Etats-Unis, AFRICOM, African Lion, Sahara Occidental,

    C’est parce que le Maroc continue à dénier aux Sahraouis le droit à l’autodétermination, à défier la légalité internationale et vu que le Maroc compromet les intérêts américains avec des partenaires stratégiques et exacerbe la tension dans la région, le Pentagone décide de retirer définitivement l’exercice militaire African Lion du Royaume.

    Le Maroc, qui se gargarise d’avoir abrité depuis 18 ans maintenant l’exercice militaire conjoint « African Lion » en défiant le droit international au détriment du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, lorsqu’encore, par sa politique expansionniste aventureuse il met en péril la paix et la sécurité dans toute la région, ne sera entretenir cette illusion désormais. Le Maroc qui a joué sur son rapprochement officiel avec l’état sioniste conclu dans le cadre des Accords d’Abraham sous le parrainage de l’ex-Président américain pour se faire l’étoffe d’une puissance, a, à vrai dire, bâti sa supposée force sur un terrain de sable. Non seulement, les accords de normalisation lui ont porté un sale coup, mais l’actuelle administration américaine continue à abandonner peu à peu l’héritage empoisonné de Trump.

    Pour preuve, la dernière sortie publique du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique qui, interpellé par le Congrès à propos du danger que constitue le régime marocain sur la sécurité dans la région à travers sa politique défiant le droit international, décide de délocaliser l’African Lion sous d’autres cieux africains. Peu importe le pays d’accueil, pourvu qu’il ne sera plus question, à partir de 2023, de s’encombrer d’un partenaire marocain qui compromet sérieusement les intérêts stratégiques américains.
    En effet, lors d’une conférence de presse organisée ce mardi, le général Stephen J. Townsend, Commandant en chef de l’Africom, a fait savoir que le Commandement est en train d’explorer d’autres lieux que le territoire marocain pour organiser les manœuvres militaires African lion. Et la décision de retirer ou pas cet exercice conjoint est irréversible à croire les propos du chef de l’Africom qui affirme texto que « la réponse la plus courte » à cette question « est oui ». « Nous sommes en train de le faire car le Congrès nous a demandé de déplacer ces exercices ou une grande partie des exercices vers d’autres lieux du continent », a déclaré le général Townsend en réponse à une question de savoir si l’Africom lion allait explorer d’autres lieux en Afrique pour organiser ces manœuvres.

    Poursuivant, il a indiqué le nouveau budget de défense américaine pour l’année fiscale 2022, tel qu’il a été adopté par le Congrès, exige que « nous nous penchions sur une diversification des exercices militaires et par diversification, il s’agit d’essayer de déplacer les exercices ou en tout cas certains éléments des exercices dans d’autres lieux du continent ».

    C’est le cas en effet de le dire puisque de nombreux membres du Congrès et des militaires américains avaient exigé du Pentagone de retirer du Maroc les exercices African Lion qui compromettent les intérêts américains avec des partenaires stratégiques, tout en exacerbant la tension dans toute la région du Maghreb.

    Dont acte, le sénateur républicain Jim Inhofe qui, il y a une semaine, a appelé le Bureau Ovale à trouver un autre lieu pour organiser ces exercices que le royaume marocain. Cet influent sénateur dans l’establishment américain met en avant un argument de poids et la taille de la légalité internationale dans le dossier sahraoui. L’« absence de volonté et de sérieux » de Rabat pour résoudre la question du Sahara occidental. « Le Maroc « n’a montré aucune volonté ni fait preuve de sérieux pour résoudre la question du Sahara occidental », a déploré Jim Inhofe dans une intervention publiée sur son compte Twitter, avant d’ajouter : « Les Etats-Unis devraient trouver un emplacement alternatif pour accueillir leur exercice militaire annuel qui se déroule chaque année au Maroc ».
    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 28/07/2022

    #Maroc #Etats_Unis #AFRICOM #African_Lion #Sahara_Occidental

  • Israël-Maroc: Premières manœuvres militaires conjointes

    Maroc, Israël, normalisation, AFRICOM, Africain Lion, exercices militaires,

    Alors qu’Israël approfondissait ses liens avec plusieurs pays de la région MENA, il a participé pour la première fois aux manœuvres du « Lion d’Afrique » menées par les forces marocaines et américaines.
    Le ministère israélien de la Défense a annoncé plus tôt cette semaine que c’était la première fois que des responsables du ministère, y compris des responsables des Forces de défense israéliennes (FDI), participaient à un exercice militaire organisé au Maroc.

    Les responsables israéliens ont participé en tant qu’observateurs à l’exercice militaire baptisé « African Lion 2022 » mené par le Commandement américain pour l’Afrique et les Forces armées royales du Maroc la semaine dernière, le plus grand exercice organisé par les deux armées en Afrique.

    La déclaration du ministère israélien de la Défense , citée par le Jewish News Syndicate , a déclaré :

    « La participation d’Israël à l’exercice est une autre étape dans le renforcement des liens de sécurité entre les ministères de la Défense et les armées des deux pays. Les relations de sécurité et de défense entre les pays font partie d’un ensemble large et bien développé de relations dans les domaines de l’économie, de la culture, de l’éducation, des sports et bien d’autres.

    En février , les médias israéliens ont rapporté que les industries aérospatiales (IA) d’Israël avaient obtenu un contrat de 500 millions de dollars pour équiper l’armée marocaine du système de défense aérienne et antimissile Barak MX. En novembre 2021, le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, s’est rendu dans ce pays d’Afrique du Nord pour signer un protocole d’accord avec son homologue marocain afin d’officialiser les liens de défense entre les deux pays.

    Les relations militaires d’Israël avec ses pays voisins du Moyen-Orient se sont régulièrement améliorées depuis la conclusion des accords d’Abraham – notamment en raison de la menace commune posée par l’Iran. Récemment, il y avait même eu des rapports selon lesquels une « OTAN du Moyen-Orient » pourrait être formée : une alliance militaire régionale dirigée contre les ambitions expansives du régime de Téhéran.

    MENA Watch, 10 jui 2022

    #Maroc #Israël #Normalisation

  • African Lion 2022 : l’Espagne ne sera pas au Maroc

    African Lion 2022 : l’Espagne ne sera pas au Maroc

    African Lion 2022, Maroc, Etats-Unis, Africom, Espagne, Tunisie, Sénégal, Ghana,

    Après avoir raté l’édition de l’an dernier en raison de la crise diplomatique avec le Maroc, l’Espagne ne participera pas non plus au « African Lion 22 », manœuvres militaires organisées par les armées américaine et marocaine, qui se déroulera du 20 juin au 1er juillet à Maroc, Tunisie, Sénégal et Ghana.
    Des sources militaires et diplomatiques ont déclaré à EFE que les forces armées espagnoles ne participeront pas au « African Lion 22 ». Ils n’avaient pas non plus participé à l’édition 2021 de ces manœuvres, organisées en pleine crise diplomatique entre l’Espagne et le Maroc.

    L’Espagne avait raté l’édition de l’an dernier qui devait se dérouler entre autres au Sahara, une option finalement écartée par les Etats-Unis. Le choix du Sahara avait été retenu quelques mois après l’annonce, en décembre 2020, de la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

    Plus de 7 000 militaires des États-Unis et des pays alliés participeront à l’édition de cette année, qui se déroulera dans différentes régions du sud du Maroc (Agadir, Tan-Tan, Mehbes, Taroudant et Ben Guerir) et du centre (Kenitra), a annoncé le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM).

    Le « Lion d’Afrique », fruit de la coopération militaire entre les Etats-Unis et le Maroc, comprend des exercices militaires d’assistance terrestre, aérienne, maritime et humanitaire.

    The Maghreb Times, 06/06/2022

    #Maroc #AfricanLion2022 #Espagne #EtatsUnis #Africom #Tunisie #Sénégal #Ghana #Espagne

  • USA donne au Maroc 2 hôpitaux de campagne de soins intensifs

    USA donne au Maroc 2 hôpitaux de campagne de soins intensifs

    USA donne au Maroc de 2 hôpitaux de campagne de soins intensifs – AFRICOM, santé, covid19,

    Le gouvernement des États-Unis, par l’intermédiaire de l’AFRICOM, a fait don de deux systèmes hospitaliers de campagne au ministère marocain de la Santé lors d’une cérémonie qui s’est tenue vendredi au dépôt logistique du ministère de la Santé à Salé.

    Le premier système est une unité de soins intensifs de cinq lits d’une valeur de 960 000 $ et le deuxième système est une salle d’urgence mobile d’une valeur de 700 000 $. Ces dons s’inscrivent dans le cadre d’un effort américain visant à soutenir les capacités de réponse au COVID-19 au Maroc et s’inscrivent dans le cadre du partenariat militaire plus large entre le Maroc et les États-Unis, a indiqué l’ambassade des États-Unis à Rabat.

    « La cérémonie de remise des dons d’aujourd’hui est une nouvelle étape dans le partenariat solide entre nos deux pays, axé sur notre lutte commune contre le COVID-19 », a déclaré le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis, David Greene, qui a assisté à l’événement.

    « Nos deux pays ont beaucoup travaillé ensemble dans nos efforts pour protéger nos citoyens du COVID-19 et pour nous préparer à d’autres catastrophes et urgences. Ces problèmes nous ont tous touchés et nécessitent une collaboration pour les combattre efficacement », a-t-il ajouté.

    Ce don d’hôpital de campagne mobile fait suite au don récent d’un hôpital de campagne de 1,5 million de dollars de 30 lits destiné à aider à lutter contre les épidémies de maladies infectieuses au Maroc et fait partie des plus de 20 millions de dollars investis dans la réponse du Maroc à la pandémie de COVID-19, a déclaré l’ambassade dans un communiqué. communiqué de presse.

    Les États-Unis ont travaillé avec le ministère de la Santé et d’autres partenaires pour sensibiliser aux risques liés au COVID-19, former les agents de santé, étudier l’efficacité des vaccins, améliorer la chaîne du froid des vaccins au Maroc et fournir du matériel et des fournitures d’hygiène et de laboratoire.

    Le Maroc est un partenaire américain important sur une série de questions humanitaires, de préparation aux catastrophes et de sécurité, a indiqué l’ambassade, rappelant que les premiers intervenants des États-Unis et du Maroc participent chaque année à de multiples exercices et engagements régionaux ensemble pour la préparation aux catastrophes, comme le COVID-19. réponse.

    Ces exercices et engagements bilatéraux comprennent : African Lion, Maroc Mantlet et Disaster Response and Casualty Care.

    The North Africa Post, 12/03/2022

    #Maroc #EtatsUnis #AFRICOM #hôpital_de_campagne #COVID19

  • Algérie : Qu’est-ce qui fait courir le chef de l’Africom?

    Algérie, AFRICOM, Sahel, Chine, Etats-Unis,

    Le chef d’Africom a été reçu par le président Tebboune: Qu’est-ce qui fait courir le général Stephen Townsend ?

    Le général Stephen Townsend, chef d’Africom est arrivé hier, à Alger. C’est la deuxième fois que le patron de l’ « United States Africa Command » pose pied en Algérie et s’entretient avec le président de la République.

    Un communiqué de la Présidence indiquait que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu, hier, le Général Stephen Townsend, chef du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), qui effectue une visite de travail en Algérie en compagnie d’une importante délégation. Aussi, la rencontre a permis « d’examiner les moyens de promouvoir les relations de coopération dans divers domaines liés à l’activité de l’Africom et de passer en revue les développements enregistrés dans la région, en particulier la sécurité au Sahel et les moyens de renforcer les capacités des pays de la région, notamment en matière de lutte contre le terrorisme », ajoute le communiqué.

    La rencontre s’est déroulée « en présence du Général de Corps d’Armée, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), Saïd Chanegriha, et du directeur de Cabinet à la présidence de la République, Abdelaziz Khellaf », conclut le communiqué.

    Il y a exactement une année, le 23 septembre 2020, il était à Alger ; il s’était notamment exprimé sur le partenariat américain avec l’Algérie en termes très laudatifs, qualifiant l’Algérie de « partenaire fiable et très fort », qui peut jouer « un rôle très important pour assurer la sécurité et la paix dans toute la région ».

    Très attentifs aux développements sécuritaires périlleux dans la triple région maghrébo-saharo-sahélienne (et dont ils sont aussi comptables, notamment concernant la reconnaissance par Trump de la pseudo-marocanité des territoires sahraouis occupés), les Américains sont autant sensibles à la percée sino-russe dans la région et semble avoir grand besoin de l’Algérie dans une guerre économique de haute intensité contre Beijing, et qui semble leur échapper.

    Il est certain que cette visite s’inscrit dans le cadre de cette volonté américaine d’en savoir plus sur les événements qui marquent la région et de connaitre le fond de la pensée des uns et des autres.

  • AFRICOM : L’Algérie campe sur son indépendance décisionnelle

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    «L’Algérie est un partenaire fiable et très fort, et si je suis ici, c’est que nous sommes convaincus que l’Algérie peut jouer un rôle très important pour assurer la sécurité et la paix dans toute la région», a précisé le général d’armée Stephen Townsend, chef du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), à l’issue de sa rencontre avec le président de la République. 

    L a coopération militaire entre les deux parties se limite, aujourd’hui, à la formation et à l’échange de données techniques. Les Etats-Unis n’ont pas réussi à convaincre l’Algérie de déplacer le siège d’«Africom» de Stuttgart, en Allemagne, vers l’Afrique. Les pouvoirs publics avaient à maintes reprises exprimé leur refus quant à une présence militaire américaine dans la région, en dépit des assurances de Washington qui parle d’une activité purement logistique pour faire face aux menaces des groupes terroristes.

    Dans la perspective toujours de rassurer sur ses intentions, un responsable américain avait estimé à 9 milliards de dollars l’aide des Etats-Unis dans le cadre de l’Africom à l’Afrique. Mhand Berkouk, analyste spécialiste des questions géopolitiques, revient, dans ce cadre, sur cette visite qui relève, dit-il, «de la qualité des relations entre les deux pays qui entretiennent depuis 2005 un dialogue stratégique assez conséquent. Cette coopération souveraine entre deux Etats reflète le respect des Etats-Unis vis-à-vis du rôle que joue l’Algérie dans la consolidation de la paix et de la sécurité dans la sous-région, Afrique du Nord et Sahel, et dans le continent d’une manière générale». 

    Pour lui, «l’expertise algérienne en matière de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme constitue un cas d’école pour les pays qui font face à cette menace transnationale».  Sur la position immuable des autorités algériennes qui refusent totalement l’idée de l’installation de bases militaires étrangères sur son sol, il explique que «de par sa doctrine, l’Algérie a une politique étrangère souveraine basée sur une indépendance décisionnelle devenue presque sacro-sainte. C’est pourquoi elle refuse toute présence étrangère sur son sol et préfère prendre en charge elle-même ses besoins de sécurité nationale».

    PRÉSERVER NOTRE SOUVERAINETÉ À TOUT PRIX

    Evoquant la coopération militaire entre les deux pays et l’Africom qui avait appelé, en 2010, l’Algérie à développer une stratégie militaire aérienne conjointe, Berkouk affirme qu’«au vu de certaines analyses américaines notamment celle publiée récemment dans Military Watch Magazine spécialisé dans les études militaires et stratégiques, l’armée algérienne est la première puissance aérienne dans la région, dépassant de loin les pays du Maghreb», soulignant que «ses capacités de défense nationales sont, néanmoins, définies par une doctrine défensive liée à une lecture objective et reflétant des principes fondateurs de notre politique étrangère, à savoir le respect de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays».

    Selon le géo-politologue, «les choix opérationnels ou stratégiques du pays sont essentiellement définis par des évaluations actuelles et prospectives des risques et menaces. Toutes les décisions sont ainsi étroitement liées au souci de préserver la souveraineté nationale». A la question de savoir quel est le rôle réel de l’Africom dans le Sahel, sachant que l’Algérie est chargée de coordonner la position du Commandement militaire conjoint des Etats de la région (Algérie, Niger, Mali et Mauritanie), il dira que «toute coopération est définie par des échanges de bonne pratique sécuritaire en matière notamment de lutte contre le terrorisme et le partage d’un savoirfaire opérationnel».

    Et de poursuivre  : «Le Sahel est considéré, cependant, comme une extension même de notre sécurité nationale. C’est pourquoi les autorités demeurent soucieuses de la préservation de cette souveraineté et de l’évolution des cas d’insécurité et de dynamique crisogène dans ces pays.» De l’avis de Mhand Berkouk, «la position algérienne est de principe même si nos besoins sont toujours en évolution au vu de la complexification de l’insécurité dans la région du Sahel et en Libye et la fragilité de la Tunisie».

    Sur l’impact que pourrait avoir la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc sur la coopération algérienne avec l’Africom, il estime que «notre pays est en position de pivot dans cette région au regard de nos capacités nationales endogènes et souveraines». «Nous défendons notre indépendance décisionnelle, contrairement au Maroc qui est dans une position de servitude stratégique au profit de l’Occident et du projet du sionisme mondial», précise-t-il.

    Et de conclure  : «Les Etats-Unis ont toujours essayé d’avoir des relations multi-variables avec l’Algérie en raison du rôle important des deux Etats et de l’identité militaire et sécuritaire des deux pays.»

    Assia Boucetta

    Horizons, 29/09/2021

  • ANP : Chanegriha reçoit le Commandant de l’AFRICOM

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    Le Général de corps d’Armée Saïd Chanegriha, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a reçu en audience, ce lundi au siège de l’Etat-major de l’ANP, le Général d’armée Stephen J. Townsend, Commandant de l’AFRICOM, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

    « Après la cérémonie d’accueil et le salut de l’emblème national, les deux parties ont évoqué durant cette rencontre à laquelle ont pris part le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, les Commandants de Forces et de la Gendarmerie nationale, des chefs de départements et des Directeurs centraux au ministère de la Défense nationale et de l’Etat-major de l’ANP ainsi que les membres de la délégation américaine, la volonté des deux armées à consolider les relations bilatérales et ont échangé leurs points de vue sur les questions d’intérêt commun », précise la même source.

    « Cette visite reflète l’intérêt porté par l’AFRICOM aux questions sécuritaires qui concernent la sous-région et les défis qui en découlent, se rapportant notamment à la stabilité et au développement durable », ajoute le communiqué du MDN.

    Par ailleurs, « Monsieur le général de Corps d’Armée, chef d’Etat-Major de l’ANP, a saisi cette occasion pour exprimer ses marques de gratitude à la partie américaine pour les aides médicales fournies à l’ANP dans un contexte particulier caractérisé par la crise sanitaire de la Covid-19 », relève la même source.

    A l’issue de la rencontre, « le Général d’Armée Stephen J. Townsend a signé le Livre d’or de l’Etat-major de l’Armée populaire nationale ».

  • Le chef de l’AFRICOM se rend en Algérie

    Le chef de l’AFRICOM se rend en Algérie

    Algérie, AFRICOM, Etats-Unis, Maroc, #Algérie, #Mali, #Libye, #Maroc,

    Le chef du commandement militaire américain pour l’Afrique a visité l’Algérie lundi, rencontrant le président Abdelmadjid Tebboune et faisant l’éloge des liens entre les États-Unis et le pays d’Afrique du Nord.

    « Les États-Unis apprécient le rôle important que joue l’Algérie dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la prospérité dans la région et au-delà, et nous espérons continuer à renforcer nos solides relations bilatérales », a déclaré le commandant d’Africom, le général Stephen Townsend, dans une vidéo tweetée par l’ambassade des États-Unis.

    Lors de réunions auxquelles a également participé le chef de l’armée algérienne Said Chanegriha, Townsend a discuté de « la sécurité dans la région du Sahel et des moyens d’élargir les capacités des pays de la région, notamment en termes de lutte contre le terrorisme », a indiqué le média public algérien APS.

    M. Townsend a visité l’Algérie en septembre 2020, mais cette dernière tournée était sa première depuis que le Maroc est devenu le quatrième État arabe à normaliser ses relations avec Israël en décembre de l’année dernière, à la colère d’Alger, le rival régional de Rabat.

    L’accord soutenu par les États-Unis a également vu Washington reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, que le Maroc considère comme son territoire souverain mais où l’Algérie a soutenu le mouvement indépendantiste du Polisario.

    L’Algérie, qui se méfie de l’instabilité à ses frontières, cherche à jouer un rôle diplomatique plus actif au Sahel, en se présentant comme un médiateur dans les crises en Libye et au Mali voisins.

    La visite de M. Townsend intervient également alors que l’influence des paramilitaires russes, des instructeurs et des entreprises de sécurité privée s’accroît dans la région du Sahel déchirée par les conflits.

    Samedi, le Mali a déclaré qu’il allait engager des sociétés de sécurité privées russes, après que le gouvernement de Bamako, dominé par l’armée, ait signalé qu’il était sur le point d’engager 1 000 paramilitaires Wagner.

    Le groupe Wagner, proche du Kremlin, est déjà actif en Libye.

    Barron’s, 27/09/2021