Étiquette : Afrique australe

  • Le Maroc et le challenge de l’Afrique Australe

    Tags : Maroc, Afrique Australe, Afrique du Sud, Zimbabwe, Angola, Botswana, Lesotho, Namibia,

    La région de l’Afrique Australe représente un challenge majeur pour notre politique étrangère en Afrique dans la mesure où elle regroupe un nombre considérable de pays adoptant une politique hostile à des degrés différents à l’égard de nos intérêts nationaux et notamment notre question nationale.

    Si cette région de l’Afrique reste dominée par l’influence de l’Afrique de Sud, puissance politique et économique régionale, qui ne rechigne pas à afficher son hostilité vis-à-vis de toute action marocaine sur les plans bilatéral et multilatéral dans la région, ce leadership se trouve de plus en plus contesté par d’autres pays non moins importants tels que l’Angola et le Botswana.

    En effet, désireux de s’affranchir de la tutelle de leur voisin imposant, ces deux pays adoptent des positions de plus en plus divergentes avec celles de l’Afrique du Sud et en particulier sur des questions internationales.

    S’harmonisant parfaitement avec la ligne directrice de sa politique solidaire qui promeut le partenariat sud- sud avec les pays africains, notre pays a déployé des efforts considérables pour approcher les pays de l’Afrique australe, convaincu que l’établissement de contact avec ces pays est susceptible d’ouvrir de nouvelles perspectives dans les relations bilatérales.

    Sans pour autant chercher à dissocier le volet politique de la coopération de son corollaire économique, le Maroc demeure décidé à inscrire les relations bilatérales avec les pays de l’Afrique australe dans un cadre de coopération globale qui fait fi (pour le moins sur le court terme) de la position adoptée par tel ou tel pays à l’égard de notre cause nationale.

    Hormis l’organisation des Commissions mixtes ; mécanisme de mise en œuvre de sa politique de partenariat par excellence ; le Maroc a adopté d’autres méthodes de coopération allant de l’échange de visites des responsables à celui d’expertises au bénéfice des pays africains concernés, persuadé que la promotion des relations économiques est un vecteur essentiel de rapprochement avec ces pays dont les ambitions sont devenues plus économiques que diplomatiques face aux défis de la mondialisation et des crises économiques et financières internationales itératives.

    Ainsi, avec l’Afrique du Sud, l’échange régulier entretenu avec le Chargé d’Affaires de l’Ambassade sud africaine à Rabat, ainsi que la visite effectuée par M. le Secrétaire Général du Ministère à Pretoria a laissé entrevoir les esquisses d’une volonté de la part des sud africains d’établir un dialogue politique de haut niveau constructif avec le Maroc sur les questions d’ordre continental et bilatéral.

    La tenue de la réunion préparatoire de la deuxième Commission Mixte Maroc /Angola a démontré toute l’étendue de l’intérêt croissant que revêt la promotion des relations de coopération économique pour les deux pays. Le Maroc a à cet effet affirmé sa disposition à collaborer avec l’Angola dans des secteurs économiques vitaux tel que la pêche, l’agriculture, et le tourisme. En outre, l’intérêt affiché par des opérateurs économiques nationaux importants envers l’Angola serait de nature à renforcer le positionnement du Maroc dans ce pays émergent.

    S’agissant de la Zambie, le Maroc s’efforce toujours à conforter son rapprochement avec ce pays qui a gelé récemment sa reconnaissance de la pseudo « rasd ». L’accélération et l’assouplissement des procédures nécessaires pour l’ouverture d’une Ambassade marocaine dans ce pays fait l’objet de rappels récurrents de la part des officiels marocains adressés à leurs homologues zambiens.

    En outre, le Maroc envisage de mettre à profit l’expertise et le savoir faire techniques et scientifiques qu’il détient dans nombre de domaines pour enrichir ses relations avec les autres pays de la région jugés réticents envers notre cause nationale. C’est le cas du Botswana du Mozambique, et de l’Ile Maurice qui souhaitent s’inspirer des avancées économiques importantes réalisées par notre pays dans divers domaines.

    La collaboration dans le domaine cultuel est un autre axe de partenariat entre le Maroc et certains pays de la région disposant de communautés musulmanes (exp : Mozambique, Malawi).

    NOTE SUR L’OUVERTURE D’AMBASSADES EN AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE 

    L’Afrique, placée par Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, au cœur de la politique étrangère du Maroc, représente une opportunité à même de permettre à notre pays de se positionner en tant que leader d’un continent en pleine mutation et en plein essor.

    L’Afrique constitue également pour notre pays son espace vital naturel de rayonnement politique, culturel et économique.

    Cependant la mise en œuvre de la stratégie de notre pays en Afrique demande le renforcement du maillage diplomatique notamment dans les régions ou la présence de notre pays est faible voire quasi absente, ce qui est le cas en Afrique Orientale et Australe.

    Notre pays ne dispose que de 19 Ambassades en Afrique au Sud du Sahara (8 en Afrique de l’Ouest qui compte 15 pays, 6 en Afrique  Centrale qui compte 8 pays,  3 en Afrique Australe qui compte 13 pays  et 2 en Afrique Orientale qui compte 10 pays) contre 24 pour l’Algérie,  33 pour l’Afrique du Sud et 32 pour l’Egypte.

    Cette sous représentation  en Afrique Australe et Orientale est préjudiciable aux intérêts de notre pays tant au plan politique qu’économique.

    Une des mesures immédiates pour corriger cette carence consiste à procéder dans le court terme à l’ouverture d’Ambassades dans les pays suivants : Tanzanie, Rwanda, Ouganda, Zambie, Namibie et Botswana.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces pays serait un signal politique fort en direction de ces pays et de tous les autres partenaires qui y verraient la manifestation de l’intérêt  du Maroc pour l’ensemble du continent et non pas seulement pour les régions francophones traditionnellement proches.

      Une telle démarche projetterait le Maroc dans une nouvelle dimension et en ferait un véritable  pays pivot à l’échelle continentale.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces pays donnerait également à notre pays une nouvelle et plus grande ouverture dans des zones en pleine mutation et en plein essor économique.

    Cette ouverture se traduirait par une amélioration des relations politiques avec ces pays et ouvrirait également de larges perspectives de coopération pour les entreprises marocaines.

    Moha Tagma

  • Maroc : Rapport de mission du MAE à Madagascar

    Maroc : Rapport de mission du MAE à Madagascar

    Tags : Maroc, Afrique, Madagascar, Afrique australe,

    La délégation marocaine conduite par M. Salaheddine Mezouar, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc a effectué une mission à Antananarivo, les 24 et 25 janvier 2014, à Antananarivo (Madagascar).

    I- Maroc-Madagascar :

    Monsieur le Ministre a pris part à la cérémonie d’investiture de M. Henry Rajaonarimampianina Président de Madagascar, le 25 février 2014. Il a été reçu en audience par le Chef d’Etat Malgache, quelques minutes seulement après son investiture.

    Lors de l’audience, M. Mezouar a saisi cette occasion pour :
    – remettre au Président de Madagascar le Message Royal de félicitations suite à son élection à la magistrature suprême ;

    – annoncer la prochaine Grande Visite à Madagascar ;

    – mettre l’accent sur la volonté du Royaume du Maroc de consolider davantage les excellentes relations entre les deux pays amis ;

    – réitérer la disponibilité de notre pays d’accompagner Madagascar dans ses efforts de développement et de création de partenariats économiques innovants et fructueux au bénéfice des peuples des deux pays.

    Dans sa réponse, M. Hery Rajaonarimampianina a mis en exergue les points ci-après :

    – L’honneur qui est fait à la présidence et au peuple malgache d’être les hôtes de la Grande Visite ;

    – Les liens historiques profonds entre les deux pays ;

    – Les malgaches sont convaincu de l’engagement du Royaume Maroc à leur côtés pour sortir de la crise ;

    – Ayant exercé en tant que Gouverneur à la BAD, le Président malgache a suivi avec un grand intérêt les grands projets de développement au Maroc ;

    – Il a, à cet effet, émis le souhait de pouvoir visiter le Maroc pour prendre connaissance de visu des grands progrès accomplis par le Royaume du Maroc sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, dans les domines suivants : Energie Solaire, Infrastructures, Habitat Social, Agriculture, Tourisme ;

    – Le Président Malgache a émis le souhait que les deux pays puissent rehausser leur coopération économique à la hauteur des opportunités qu’offrent les deux pays, notamment dans le secteur bancaire.

    II- Coopération du Maroc avec la sous-région de l’Océan Indien Occidental d’Afrique

    La Sous-région de l’Océan Indien Occidental d’Afrique a été fortement représentée à Madagascar à l’occasion de l’investiture. Et pour cause, la Commission de l’Océan Indien1(COI) a joué un rôle considérable dans la médiation ayant mené à la réussite des élections présidentielles et ce, malgré la réticence de quelques Etats membres de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC), et leur tête l’Afrique du Sud.

    La structure actuelle de la COI ne prévoit pas de statuts particuliers « Membre Associé » ou « Membre Observateur ». Ce point fera l’objet de discussions approfondies au cours du mois d’avril et juillet 2014 à l’occasion de la tenue respectivement de la réunion ministérielle et du sommet de la COI. L’Espagne, les Maldives, et le Sri Lanka ont approché la COI pour signifier leur intérêt pour d’établir des partenariats.

    La visite de Monsieur le Ministre à Antananarivo a été également mise à profit pour la tenue d’entretiens avec les Président de Maurice et des Comores. Des rencontres similaires ont été tenues avec les Ministres des Affaires Etrangères des Seychelles, de Maurice, ainsi qu’avec le Secrétaire Général de la COI. Ces entretiens ont porté sur les voies et moyens de développer les relations bilatérales politiques et économiques ainsi que le potentiel de coopération Sud-Sud, sans exclure d’explorer les opportunités qu’offrent la Coopération Triangulaire.

    III- Observations et recommandations :

    Dans le cadre de l’ « overall assessment » de la mission, les observations et commentaires suivants sont soumis à la bienveillante appréciation de Monsieur le Ministre :

    • La promptitude avec laquelle la partie malgache a répondu à la demande d’audience, ainsi que la cordialité et la chaleur ayant marqué les entretiens entre le Président malgache et Monsieur Ministre dénotent le capital de sympathie certain dont jouit la Maroc à Madagascar ;

    • Après cinq ans de crise à Madagascar, l’élection de M. Rajaonarimampianina et le soutien dont il bénéfice de la part de la communauté internationale ouvre la voie à la relance de l’économie du pays, d’où le choix stratégique pour le Maroc de se positionner à ce tournant décisif que traverse Madagascar ;

    • Ce pays qui ne reconnaît plus la pseudo « rasd » depuis 2006 devrait bénéficier d’une attention particulière, notamment pour l’accompagner dans ses efforts de développement économique, et partant préserver les acquis du Royaume du Maroc, conforter sa présence sur le terrain afin de contrecarrer les manoeuvres malsaines des ennemis de notre intégrité territoriale ;

    • Le Maroc devrait tout mettre en oeuvre afin de préserver ses intérêts et acquis stratégiques au niveau de la COI, en perspective des « outcomes » des prochaines rencontres de cette Organisation sous-régionale, d’où la pertinence d’en assurer le suivi, en vue d’envisager une forme de partenariat avec l’organisation précitée (Cf : Msg n°50/DG7/3 du 13 janvier 2014 adressée à Monsieur le Ministre).

    1 La Commission de l’Océan Indien comprend, outre Madagascar, Maurice (ayant retiré sa reconnaissance de la pseudo-rasd, le 8 janvier 2014), les Seychelles, les Comores, et la Réunion.

    IV- Composition de la délégation marocaine :

    – M. Salaheddine Mezouar, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Chef de la délégation ;

    – M. Mohamed Amar, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Madagascar ;

    – M. Rachid Bahha, Conseiller de Monsieur le Ministre ;

    – M. Youssef Slaoui, Chef de la Division de l’Afrique Occidentale et Orientale (DG7.3).

    #Maroc #Madagascar

  • Inquiétudes en Europe, le monde isole l’Afrique australe

    Inquiétudes en Europe, le monde isole l’Afrique australe

    Covid 19, coronavirus, pandémie, Omicron – Inquiétudes en Europe, le monde isole l’Afrique australe

    L’inquiétude croissait samedi en Europe envers le nouveau variant du coronavirus, avec la découverte en Allemagne d’un cas suspect d’Omicron et aux Pays-Bas d’une soixantaine de cas de Covid-19 encore à l’analyse parmi des voyageurs venant d’Afrique du Sud, tandis que le monde continuait sa mise à l’isolement de l’Afrique australe.

    Un premier cas suspect a été détecté en Allemagne dans la Hesse (Ouest) après des tests vendredi soir sur un passager arrivé à l’aéroport de Francfort en provenance d’Afrique du Sud. « Le variant Omicron est, selon toute vraisemblance, déjà présent en Allemagne », a tweeté le ministre régional des Affaires sociales, Kai Klose. « L’analyse complète des résultats est encore en cours ». Aux Pays-Bas, selon l’autorité sanitaire néerlandaise (GGD) qui recherche la présence éventuelle d’Omicron, 61 passagers de deux vols arrivés vendredi à Amsterdam en provenance de Johannesburg ont été testés positifs au Covid-19 et placés en quarantaine. Les 531 autres passagers, testés négatifs, pourront s’isoler à domicile s’ils habitent aux Pays-Bas et sinon poursuivre leur voyage. Le variant Omicron, jugé « préoccupant » vendredi par l’Organisation mondiale de la santée (OMS), a déjà été détecté en Belgique – une jeune femme arrivée le 11 novembre et testé le 22, venue d’Egypte et ayant transité par la Turquie, selon les autorités. Un cas a également été signalé à Hong Kong, un en Israël sur une personne revenue du Malawi et un autre au Botswana. Le nouveau variant B.1.1.529 du virus du Covid-19, détecté à l’origine en Afrique australe et baptisé Omicron, représente un risque « élevé à très élevé » pour l’Europe, selon l’agence de santé de l’Union européenne. Depuis fin 2019, la pandémie a fait au moins 5,18 millions de morts dans le monde, selon un décompte de l’AFP. Selon le groupe d’experts de l’OMS, les données préliminaires sur ce variant, dont l’identification a été annoncée jeudi en Afrique du Sud, suggèrent qu’il présente « un risque accru de réinfection » par rapport aux autres variants dont le Delta, dominant et déjà très contagieux. Jamais un variant n’avait provoqué autant d’inquiétude dans le monde depuis l’émergence de Delta.

    L’Afrique du Sud « punie »
    Sur tous les continents, de nombreux pays se ferment à l’Afrique australe. Les restrictions de voyage, outre l’Afrique du Sud, concernent le Botswana, le Zimbabwe, la Namibie, le Lesotho, l’Eswatini, le Mozambique et dans certains cas le Malawi. L’Afrique du Sud est « punie » pour avoir détecté le variant Omnicron, a dénoncé samedi son gouvernement, l’ »excellence scientifique doit être applaudie et non punie ». Juste avant l’été austral, le secteur du tourisme sud-africain commençait à peine à espérer une saison normale. Alors que le monde ferme ses portes à l’Afrique du Sud, des passagers à l’aéroport de Johannesburg tentaient de rentrer en Europe avant qu’il ne soit trop tard. « Nous sommes fatigués de tout ça », peste parmi eux Ruth Brown, une Britannique de 25 ans installée en Afrique du Sud, qui n’est pas retournée au Royaume-Uni depuis 2019. Jeudi, le président américain Joe Biden a appelé à donner plus de vaccins aux pays pauvres et jugé que « les informations sur ce nouveau variant devraient rendre plus évident que jamais que cette pandémie ne prendra pas fin sans vaccinations au niveau mondial ». Les Etats-Unis ont interdit l’entrée aux voyageurs venant d’Afrique australe, hormis les ressortissants américains et les résidents permanents dans le pays. Le Canada, le Brésil et plusieurs pays arabes dont l’Arabie saoudite ont également adopté des interdictions. Le Japon va durcir ses restrictions d’entrée, avec 10 jours d’isolement pour les personnes en provenance de cette zone. La Thaïlande a annoncé samedi une interdiction d’entrée à partir de décembre et une quarantaine obligatoire immédiate pour les voyageurs de la zone déjà autorisés à entrer. En Europe l’UE a recommandé de suspendre tous les voyages en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays de la région. Plusieurs pays dont le Royaume-Uni, la France, l’Italie ou la Suisse ont interdit les vols en provenance de ces pays. Cela s’appliquera à partir de dimanche en Russie, et mardi en Espagne.

    Flambée
    L’arrivée du variant intervient alors que l’Europe affronte déjà une flambée des cas depuis plusieurs semaines et renforce ses restrictions sanitaires. Les Pays-Bas ont ainsi annoncé vendredi la fermeture de 16H00 à 04H00 GMT des bars, restaurants et magasins non essentiels. Les craintes liées au nouveau variant ont conduit au report en dernière minute d’une conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la première depuis quatre ans, qui était prévue du 30 novembre au 3 décembre. Elles ont aussi fait chuter les cours du pétrole, avec leur pire journée vendredi en 17 mois, et les indices boursiers: Francfort a perdu 4,15% à la clôture, Paris a connu sa pire séance depuis mars 2020 (-4,75%) et Londres depuis juin 2020 (-3,64%). New York a enregistré sa plus forte chute de l’année (-2,53%). L’efficacité des vaccins contre ce variant est encore à l’étude. Un nouveau sérum pourrait être développé « très rapidement » contre Omicron, pense le scientifique britannique qui a dirigé les recherches sur le vaccin d’Oxford/AstraZeneca, le professeur Andrew Pollard, directeur de l’Oxford Vaccine Group. Il a estimé « extrêmement improbable » que ce variant se propage fortement au sein de la population vaccinée. AstraZeneca, comme les fabricants de vaccins Pfizer/BioNTech, Moderna et Novavax se sont déclarés confiants dans leur capacité à combattre la souche Omicron.

    « Il faudra « plusieurs semaines » pour comprendre le niveau de transmissibilité et de virulence du nouveau variant, a toutefois souligné vendredi le porte-parole de l’OMS. Pour l’Agence européenne des médicaments (EMA), il est « prématuré » de prévoir une adaptation des vaccins à Omicron. Près de 54% de la population mondiale a reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, mais seulement 5,6% dans les pays à faible revenu, selon le site Our World in Data. En Afrique du Sud, pays le plus touché du continent, seuls 23,8% des habitants sont complètement vaccinées.

    Le Courrier d’Algérie, 29/11/2021

    #Omicron #Coronavirus #Covid19 #Pandémie #Variant #Afrique_Australe