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  • Joyau de l’Afrique du Nord, le Maroc est l’une des destinations les plus tendances pour les touristes en 2023 (Média)

    Etiquettes : Maroc, tourisme, Afrique du Nord, Travel off Path,

    New York – Le Maroc, le « joyau de la couronne de l’Afrique du Nord », est l’une des destinations les plus tendances pour les touristes en 2023, selon le site Web spécialisé nord-américain « Travel off Path ».

    Dans un article de Vinicius Costa, le site Web indique que le Maroc s’est imposé comme l’un des plus branchés pour les visiteurs occidentaux en raison de son excellente infrastructure, de ses paysages naturels époustouflants et de ses escapades urbaines de classe mondiale.

    Notant que le pays d’Afrique du Nord connaît une croissance historique du tourisme en 2023, l’écrivain souligne que selon les données publiées par le ministère du Tourisme, jusqu’à 2,9 millions de touristes sont arrivés au Maroc au premier trimestre de 2023, soit une augmentation de 17% par rapport à 2019 et une énorme augmentation de 464% par rapport à 2022.

    Le site indique également que les visiteurs occidentaux, principalement espagnols, britanniques, italiens et américains, sont de retour en masse au Maroc, attirés par sa richesse culturelle illimitée et ses prix attractifs.

    « L’ouverture du Maroc au tourisme et les voyages facilités ne sont pas les seules raisons pour lesquelles sa popularité ne cesse de croître », indique la source, ajoutant que le Maroc est un État historique doté d’un riche passé ancien entrelacé avec celui de l’Europe du Sud.

    « L’une des villes les plus célèbres à émerger en tant que centres économiques, culturels et politiques, Marrakech est un magnifique labyrinthe de bâtiments en grès, de madrasas et de charmants cafés animés de commerce jour et nuit », indique le site Internet, notant que d’autres « impériaux » les villes à ne pas manquer lors d’une visite au Maroc incluent Fès, la plus grande médina et zone urbaine piétonne du monde ; Meknès, qui abrite des jardins verdoyants de style méditerranéen et le mausolée d’un sultan ; et Rabat, la capitale étonnamment développée du pays.

    « Travel off Path », qui est l’un des sites d’informations touristiques indépendants au monde qui attire plus de 3 millions de vues par mois, met également en avant la richesse naturelle qui distingue le Maroc, du littoral au désert en passant par les régions montagneuses.

    MAP

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    #Maroc #Tourisme

  • Un Maghreb Uni sans le Maroc

    Un Maghreb Uni sans le Maroc

    Maroc, Algérie, Union du Maghreb, Sahara Occidental, Afrique du Nord,

    Zahir Mehdaoui

    Les espoirs suscités en 1989 par la création de L’union du Grand Maghreb ont fini par voler totalement en éclats en raison des turpitudes du Makhzen marocain. De reniements en traitrise, le Makhzen marocain est parvenu à faire de cette Union géostratégique importante, bénie par tous les peuples de la région, une coquille vide.

    Depuis 1991, date à laquelle le Maroc, profitant de la grave crise politique en Algérie, a commencé à revenir sur ses engagements pour la mise en place, dans le cadre maghrébin, d’un référendum pour le Sahara Occidental, l’Union maghrébine commençait à battre de l’aile et à n’avoir qu’une existence symbolique. La décision intempestive du Maroc en 1994 d’imposer les visas aux ressortissants algériens a rendu cette Union quasiment caduque, puisque depuis cette date, le Conseil des chefs d’État des pays membres ne s’est plus jamais réuni.

    Le Maroc, qui a montré ses crocs en 1991 en croyant que l’Algérie va être emportée dans le tourbillon du terrorisme islamiste, vient de refaire trente ans plus tard, les mêmes gestes belliqueux, cette fois-ci en espionnant des responsables algériens à l’aide d’un logiciel israélien et en plaidant pour une prétendue autodétermination de la Kabylie. Il faut dire que le Maroc n’a jamais cessé d’afficher depuis la création de l’union maghrébine son peu de cas qu’il fait de cette Union qu’il a voulu utiliser à son profit en réglant en sa faveur la question du Sahara occidental.

    Les pays du grand Maghreb doivent penser d’ores et déjà à se passer de ce voisin encombrant. La création des espaces économiques communs est un impératif incontournable et cela doit se faire même si le Maroc continue à jouer au trublion. L’heure est à l’intégration régionale et à la construction de communautés économiques fortes en Afrique pour répondre aux grands défis des regroupements régionaux qu’impose la logique de l’époque.

    Les Etats du Grand Maghreb doivent aller rapidement, sans attendre le bon vouloir du makhzen marocain, vers la mise en place de tous les dispositifs permettant de créer une communauté économique viable dans la région. Les objectifs de création d’une monnaie unique, d’une banque centrale maghrébine, d’un parlement maghrébin… et d’autres outils au service de cette réalisation doivent être atteints à l’horizon 2030. C’est une nécessité absolue pour éviter de mettre toute la région dans l’œil du cyclone, d’autant plus que l’entité sioniste y a déjà mis le pied avec le concours de Rabat.

    Il faut dès maintenant ouvrir les frontières aux personnes, aux capitaux et aux marchandises entre les pays de cet ensemble atteint actuellement d’atrophie à cause des rétropédalages marocains. Les diplomaties des pays de l’Afrique du Nord doivent redoubler de dynamisme ces temps-ci pour assainir les différends et lever tous les obstacles qui se dressent sur le chemin de la coopération et de l’intégration maghrébine.

    L’Express, 3 août 2022


    #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental #UMA #Maghreb

  • L’Otan fait-elle jouer une partition à l’Espagne au Maghreb ?

    L’Otan fait-elle jouer une partition à l’Espagne au Maghreb ?

    OTAN, Russie, Ukraine, Afrique du Nord, Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Espagne,

    L’Afrique du Nord fait désormais partie de la zone des intérêts stratégiques de l’OTAN, car c’est une arène de confrontation avec la Russie, écrit le média panarabe Al Araby Al Jadeed. Et l’Espagne jouera un rôle significatif dans cet affrontement.

    Le nouveau concept stratégique de l’OTAN a placé l’Afrique du Nord dans la zone des intérêts stratégiques de l’Alliance sur le flanc méridional. Ainsi, la nouvelle carte politico-militaire de l’organisation a pour la première fois fait état d’une ligne de front déplacée vers le sud, vers le continent noir, même si les déclarations, les documents et les projets de l’OTAN accordent le rôle principal au flanc oriental de l’Europe, où la Russie mène son opération militaire en Ukraine.

    L’Afrique du Nord est mentionnée parmi les régions constituant une arène de confrontation avec la Russie. Étant donné que l’ampleur locale de l’influence de Moscou varie aux niveaux économiques, militaires et autres (en Libye, en Algérie et au Maroc), la position de l’OTAN vis-à-vis de la région est définie par le déroulement du vote contre la Russie sur le dossier ukrainien.

    Le rôle de l’Espagne est probablement l’un des aspects qui fait la lumière sur l’avenir de l’Afrique du Nord au vu des événements stratégiques. Il est devenu décisif car Madrid a réussi à rédiger une nouvelle feuille de route de l’Alliance et à la faire adopter. De plus, l’Espagne a tout fait pour une organisation réussie du sommet. Son objectif consistait à affirmer la notion que le flanc méridional de l’Alliance est tout aussi important que les autres. Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré : « Nous avons fait en sorte que le flanc sud de l’OTAN ne soit pas oublié ». C’est pourquoi le rôle de l’Espagne est une clé importante pour comprendre la situation actuelle en Afrique du Nord et ses perspectives.

    L’Espagne est entrée dans une nouvelle phase de relations stratégiques avec le Maroc et, grâce à son rôle dans l’organisation du sommet, elle est devenue un représentant de l’OTAN pour la migration et le terrorisme. Et l’avantage de la situation actuelle avec le voisin au sud est la signature d’accords dignes du XXIe siècle. Pendant ce temps, la Mauritanie a relancé la ratification de l’Accord de coopération, de bon voisinage et d’amitié avec Madrid signé en 2008.

    Le revirement de Pedro Sanchez concernant le dossier du Sahara occidental a été assez grave pour justifier un coup de froid avec Alger. Pour prévenir toute action économique (révision des prix du gaz), Madrid s’est barricadé derrière l’Otan, dont le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a mentionné dans la liste des crises qui surviennent dans l’espace africain voisin de l’OTAN le terrorisme, la migration clandestine, la menace d’utilisation du gaz et du pétrole comme une arme et ce qu’on appelle les guerres hybrides. Une déclaration qui sous-entend que l’Afrique du Nord est devenue une source génératrice de ces périls, et zone des influences de forces extérieures.

    C’est le sens des déclarations de Jens Stoltenberg, qui a noté que les États membres étaient préoccupés par l’aspiration de la Russie et de la Chine à l’expansion politique, économique et militaire au sud de l’OTAN.

    L’Express, 11 jui 2022

    #Espagne #OTAN #Maroc #Algérie #Europe #Russie #Ukraine

  • Start-up : la Tunisie se classe troisième en Afrique du Nord

    Tunisie, start-up, Afrique du Nord, Startup Blink Global Start-up,

    Depuis quelques années, les start-up tunisiennes progressent. De ce fait, en termes d’attractivité pour les start-up, la Tunisie figure parmi les huit pays les plus attractifs du continent africain. Et notamment la capitale, la ville de Tunis.
    Selon le rapport Startup Blink Global Start-up, la Tunisie a perdu plusieurs places pour se classer au 76e rang mondial. Alors qu’il se classe au troisième rang en Afrique du Nord. De plus, il est classé 76e au monde pour les logiciels et les données.

    Il faut dire que Tunis est un endroit idéal pour implanter des start-up dans plusieurs secteurs. Tels que l’éducation, l’IoT, ainsi que le commerce électronique et les ventes en ligne.

    En tant qu’industries les plus populaires à Tunis, il y a : huit start-ups d’éducation ; six start-ups Hardware & IoT ; et quatre start-up Ecommerce & Retail à Tunis, sur la StartupBlink Map.

    De même, sur la StartupBlink Global Startup Ecosystem Map, on trouve également un échantillon de 30 startups à Tunis.

    Par ailleurs, la ville de Tunis se classe au troisième rang en Afrique du Nord. Ce qui la place au-dessus d’autres villes comme Casablanca et en dessous du Caire. Mais elle se retrouve classée 417e mondiale. Tunis est la seule ville classée de Tunisie.

    N’oubliez pas que Tunis est un emplacement idéal pour la Fintech, les logiciels et les données et le social et les loisirs. En tant qu’industries les plus populaires à Tunis, il existe un échantillon de huit startups Fintech à Tunis. Mais aussi six logiciels et données et quatre sociaux et divertissements, sur la StartupBlink Map.

    Bref, l’écosystème des startups tunisiennes décolle de plus en plus. Tout comme il a tous les ingrédients pour réussir. Car en plus du désir des startuppers, il y a une infrastructure qui se développe.

    The Maghreb Times, 01 juin 2022

    #Tunisie #StartUp #StartupBlinkGlobalStart-up 

  • Energie: Pour un repositionnement stratégique de l’Algérie

    Energie: Pour un repositionnement stratégique de l’Algérie

    Energie: Pour un repositionnement stratégique de l’Algérie – diplomatie énergétique, diplomatie de proximité, crise ukrainienne, Afrique du Nord, Sahel, Maroc

    Tout en préservant son principe de non-alignement, l’Algérie s’engage dans des actions multilatérales ou bilatérales de pacification dans la résolution des conflits. Cependant, à travers sa diplomatie énergétique, elle compte devenir un acteur-clé dans l’approvisionnement en énergie de l’Europe.

    Arslan CHIKHAOUI*

    La crise politico-militaire russo-ukrainienne ainsi que les conflits de faibles intensités dans la région Afrique du Nord et Sahel font que l’Algérie dans son regain diplomatique s’appuie, notamment, sur une diplomatie à double détente énergétique et de proximité pour un positionnement stratégique dans la nouvelle reconfiguration géopolitique de la nouvelle Ere qui s’en suivra.

    Il est clair que cette diplomatie ne s’écarte pas de sa doctrine en matière de politique étrangère, de défense nationale et de sécurité dont les fondamentaux sont inscrits dans la déclaration de novembre 1954 qui consacre l’Etat algérien. Incontestablement, le développement futur de la politique étrangère de l’Algérie continuera à s’appuyer sur ses principes fondamentaux, à savoir la défense de l’Indépendance nationale, le recouvrement de l’identité nationale, le refus de toute forme d’ingérence, le refus de toute base militaire étrangère sur son sol, le rejet de la politique d’alliance et des pactes militaires, la participation active contre le sous-développement et la pauvreté, l’autodétermination, le respect de la souveraineté des Etats et la non-ingérence dans les affaires internes des Etats souverains.
    Il existe une nette distinction entre la diplomatie et la politique étrangère. Il est important de ne pas confondre ces deux concepts: la politique étrangère consiste essentiellement dans les principes, les objectifs fondamentaux, les tendances générales de l’Etat hors de ses frontières.

    Elle est l’expression de chaque Etat de la manière dont il exécute la synthèse de ce qui se dégage au niveau international pour défendre et faire valoir, notamment, à travers les organisations internationales. La diplomatie, quant à elle, assure l’exécution du programme que le pays s’est assigné dans ce domaine, sur application méthodique et quotidienne, par le moyen de négociation ou, tant au moins de conversation, un moyen d’action de la politique étrangère. Elle est aussi l’art d’ordonner, de diriger, de pratiquer les négociations au nom d’un Etat. La diplomatie n’est pas le seul instrument de la politique étrangère.

    Le domaine de la diplomatie s’est vu élargi par l’inclusion, ces dernières années, de la question économique, commerciale, technique, culturelle, scientifique, sanitaire, et technologique, alors que traditionnellement les auteurs ne réservaient à la diplomatie que des contacts, entre Etats portant principalement sur des questions politiques. Par conséquent, il existe plusieurs types de diplomatie dont nous citons: la diplomatie parlementaire, la diplomatie directe ou classique, la diplomatie ad hoc, la diplomatie du terrain, la diplomatie du dollar, la diplomatie de proximité, la diplomatie secrète, la diplomatie ouverte, la diplomatie préventive, la diplomatie multilatérale.

    Dans le cadre de sa diplomatie de proximité, l’Algérie, tout en préservant son principe de non-alignement, s’engage dans des actions multilatérales ou bilatérales de pacification dans la résolution des conflits (ex: crises au Mali, en Libye et en Ukraine). Cependant, à travers sa diplomatie énergétique, elle compte devenir un acteur-clé dans l’approvisionnement en énergie de l’Europe.

    En effet, le dernier accord énergétique avec l’Italie pour l’augmentation de son approvisionnement progressivement à hauteur de 9 milliards de m3 de gaz naturel, la cessation de la fourniture du gaz naturel au Maroc issue de la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays en été 2021, et la récente crise du gaz avec l’Espagne démontrent que l’énergie devient le levier stratégique de l’Algérie aussi bien pour son positionnement dans le nouvel échiquier géopolitique mais également pour sa politique de diversification économique nationale.

    Les exportations de l’Algérie qui sont constituées, présentement, par 97% d’hydrocarbures (42 milliards de m3 de gaz naturel, 11,48 millions de tonnes équivalent de gaz liquéfié, 95 millions de tonnes équivalent de pétrole, pour 2021) pourraient augmenter dans les années à venir. En effet, en matière de gaz, ses capacités d’exportation pourraient doubler à l’horizon 2032. Selon divers observateurs, le gaz naturel algérien constitue, aujourd’hui, environ 11% du marché européen. Pour arriver à atteindre des niveaux de 20% de l’approvisionnement de l’Europe, la valorisation de ces richesses naturelles est un pré-requis. Cela passe incontestablement par l’amélioration de l’efficacité énergétique et par l’investissement à l’amont pour de nouvelles découvertes d’hydrocarbures traditionnels, et la relance du projet de gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie (Galst) d’une capacité de 8 milliards de m3 gazeux et qui devait être opérationnel en 2012.

    Pour ce faire, la mise en oeuvre rapide voire l’adaptation de la loi des Hydrocarbures au contexte évolutif est un impératif pour la captation des Investissements directs étrangers (IDE) dans ce secteur.
    Le ministre de l’Energie et des Mines dans sa récente déclaration médiatique au sujet de la possibilité d’augmenter les exportations de gaz algérien vers l’Europe a précisé: «En cas où des quantités supplémentaires sont disponibles, elles seront proposées sur des marchés Spot (à court terme) sans discrimination entre les clients. L’Algérie qui est un producteur et exportateur historique de gaz, reste liée à ses partenaires et clients par des contrats à long terme.

    L’Algérie est reconnue par tous ses partenaires et clients comme un partenaire fiable, et a toujours honoré ses obligations, même dans les circonstances les plus difficiles». Il a, également, soutenu que le secteur de l’énergie est confronté au défi de garantir la demande intérieure de gaz naturel, qui ne cesse d’augmenter et que le montant alloué au programme d’investissement de la compagnie nationale publique ‘Sonatrach’, durant la période 2022-2026, avoisine 39 milliards d’USD, dont 70% pour l’exploration et la production et 20% pour le raffinage et la pétrochimie. Il a, aussi, souligné que la valorisation des ressources en hydrocarbures, constitue l’une des priorités du secteur qui vise à convertir plus de 50% de la production primaire d’hydrocarbures contre 32% actuellement.

    De plus, une politique de développement des énergies renouvelables, actuellement insignifiante (moins de 1% de la consommation globale) devant combiner le thermique et le photovoltaïque avec plus de 3000 heures d’ensoleillement par an, permettrait à l’Algérie d’augmenter sa production électrique et d’en exporter une partie. Il n’est pas à exclure, selon la déclaration de plusieurs ministres de l’énergie qui se sont succédé durant une décennie, que l’Algérie envisage, d’une part, de construire sa première centrale nucléaire à utilisation pacifique (signataire du NPT), pour faire face à une demande d’électricité en augmentation exponentielle.

    D’autre part, elle pourrait développer aussi bien du pétrole et du gaz de schiste dont les réserves avoisineraient 19500 milliards de m3 gazeux, mais qui nécessite aussi bien un consensus social, que de lourds investissements.
    Elle pourrait aussi produire de l’hydrogène comme énergie alternative exportable à horizon 2050. En somme, le levier

    «Energie» demeure le fer de lance d’une politique nationale de développement au sens global du terme (santé, éducation, R&D) et de diversification économique (agriculture, entrepreneuriat, etc.) et, également, celui d’une diplomatie d’influence pour l’arrimage de l’Algérie dans la nouvelle Ere.

    *Expert en Géopolitique

    L’Expression, 07 mai 2022

  • Gains mitigés pour les pays Mena

    Gains mitigés pour les pays Mena

    Gains mitigés pour les pays Mena – FMI, croissance, Algérie, pétrole, gaz, Moyen-Orient, Afrique du Nord, guerre russo-ukrainienne,

    Le renforcement de la croissance de la reprise stabilise les niveaux d’endettement régionaux, tandis que la hausse des prix de l’énergie génère de solides excédents courants parmi les exportateurs de pétrole et un retour aux excédents budgétaires pour certains

    La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord est parmi les plus touchées par la guerre russo-ukrainienne

    Les perspectives de croissance économique se sont assombries à l’échelle mondiale et dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) six mois après que le FMI, basé à Washington, a publié ses précédentes prévisions semestrielles.

    Le fonds s’attend à ce que le PIB réel dans la région Mena augmente d’environ 5 % en 2022 et de 3,6 % d’ici 2023, contre une croissance estimée à 5,8 % dans la région en 2021.

    Une croissance économique inégale est prévue entre les exportateurs et les importateurs de combustibles fossiles de la région à la suite des prix records du pétrole et du gaz et de la guerre russo-ukrainienne.

    L’Arabie saoudite, par exemple, devrait connaître une croissance de 7,6 %, soit une hausse de 2,8 points de pourcentage par rapport aux prévisions du FMI en octobre.

    Les prévisions pour 2022 pour l’Arabie saoudite reflètent « une production pétrolière plus élevée conformément à l’accord Opep+, renforcée par une croissance plus forte que prévu dans le secteur non pétrolier », a déclaré le FMI.

    Le PIB réel des Émirats arabes unis devrait augmenter de 4,2 % en 2022, contre environ 2,3 % en 2021.

    L’Iraq et le Koweït, les économies les plus dépendantes du pétrole de la région, devraient enregistrer des croissances de 9,5 et 8,2 % cette année, contre 5,9 % et 1,3 % en 2021.

    Cependant, le FMI prévoit l’inverse pour l’Iran et l’Algérie, tous deux exportateurs de pétrole. La croissance du PIB réel devrait ralentir de 4 % en 2021 pour les deux pays à 3 % en Iran et 2,4 % en Algérie cette année.

    De même, le FMI s’attend à un ralentissement de la croissance des importateurs de pétrole que sont le Maroc et la Tunisie. La croissance du PIB réel du Maroc devrait passer de 7,2 % à 1,1 %, tandis que celle de la Tunisie passera de 3,1 % à 2,2 %.

    L’Égypte et la Jordanie devraient résister à la tendance baissière. La banque prévoit une croissance de l’économie égyptienne de 5,9 % en 2022 contre environ 3,3 % en 2021, tandis que la Jordanie devrait croître de 0,4 point de pourcentage en 2022 à 2,4 % par rapport à l’année précédente.

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    #MENA #FMI #Croissance #Algérie #Pétrole #Gaz #Afrique_du_nord #Moyen_Orient

  • Impact de l’Ukraine sur l’inflation en Tunisie

    Impact de l’Ukraine sur l’inflation en Tunisie – Afrique du Nord, crise ukrainienne, denrées alimentaires de base, spéculation, Kaïs Saïed,

    La Banque centrale de Tunisie a mis en garde mardi contre l’impact possible de la guerre d’Ukraine sur les niveaux d’inflation dans ce pays d’Afrique du Nord.

    « La banque surveille les répercussions de la guerre russo-ukrainienne sur l’activité économique internationale, les chaînes d’approvisionnement et les prix mondiaux des denrées alimentaires de base, ce qui pourrait affecter de manière significative le niveau d’inflation », a-t-il expliqué dans un communiqué de presse. Lorsque d’autres facteurs sont pris en compte, a déclaré la banque, l’inflation est susceptible de s’aggraver dans un avenir immédiat.

    Cela, a-t-il souligné, aura un impact sur le budget de l’Etat tunisien. Les responsables de la Banque ont appelé à une approche vigilante et proactive pour atténuer l’impact de la guerre en Ukraine. Plus de la moitié des importations tunisiennes de céréales proviennent de Russie et d’Ukraine.

    La semaine dernière, le président Kais Saied a annoncé qu’il affronterait ceux qui détiennent le monopole des denrées alimentaires de base. Cependant, ses avertissements aux commerçants sur les dangers de la spéculation et d’éventuelles poursuites n’ont pas produit les effets escomptés.

    Depuis la fin de l’année dernière, de nombreux produits manquent en Tunisie, notamment l’huile végétale, la semoule, le sucre et le riz. Lorsqu’ils sont disponibles, les gens sont limités dans la quantité qu’ils peuvent acheter.

    Middle East Monitor, 16/03/2022

    #Tunisie #Ukraine #Inflation

  • La guerre des sables menace l’Afrique du Nord

    La guerre des sables menace l’Afrique du Nord

    Tags: Algérie, Maroc, Afrique du Nord, Sahara Occidental – La guerre des sables menace l’Afrique du Nord

    Guerre des sables en Afrique du Nord : escalade militaire entre l’Algérie et le Maroc
    Maintenant, la crise peut se transformer en un conflit armé. USA et France avec Rabat, Russes et Chinois avec Alger : voici les armes sur le terrain
    Alger – Les tensions entre Alger et Rabat ne s’apaisent pas, le risque que l’escalade conduise à un conflit armé est très élevé. Certains commentateurs de la région du Maghreb craignent un quatrième tour dans l’interminable guerre des sables. Déjà, le site d’information militaire Menadefense, révèle que l’Algérie a récemment acquis des missiles auprès des Russes et des Chinois. L’objectif : moderniser sa défense côtière, auparavant équipée de matériel devenu obsolète. En outre, elle a commandé 24 drones chinois, surnommés Wingloong.

    De son côté, le Maroc n’est pas en reste. Les forces armées royales ont récemment commandé des drones à la Turquie, selon le site web d’Africa Intelligence. Il s’agit d’une flotte de douze drones armés de type Bayraktar TB-2, produits par la société turque Bayka. Mais quel est le poids des armées des deux pays et quel est l’état de leurs forces militaires respectives ? Selon Emmanuel Dupuy, spécialiste des forces armées des deux pays à l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), il existe une « parité stratégique » entre les deux belligérants. Même si l’armée algérienne est numériquement parlant plus petite que l’armée marocaine. Il y a 130 000 soldats contre 310 000, sans compter les 150 000 réservistes en plus des 190 000 paramilitaires algériens.

    Contre 150.000 réservistes et 50.000 paramilitaires pour le Maroc. Selon la même source, l’Algérie dépense beaucoup plus en dépenses militaires que le Maroc. Soit : 90 milliards de dollars entre 2010 et 2020 pour l’Algérie. Alors que le Maroc a budgétisé 35,6 milliards de dollars sur la même période. En ce qui concerne l’armée de l’air, l’Algérie disposait déjà d’avions russes Sukhoi 34 et bientôt de Sukhoi 57, les derniers modèles de la marque. Alors que les forces marocaines disposaient déjà de F-16 et que ces avions sont à jour. Et maintenant ils ont les derniers modèles de F-16.

    Pour les chars, il y a près de 2 000 chars russes pour l’Algérie, contre 3 000 chars américains pour le Maroc. « Alors que presque tous les chars algériens sont de fabrication russe, la Russie a confirmé il y a quelques mois sa volonté de vendre également des chars au Maroc (60 chars T-72). En ce qui concerne les systèmes de défense antiaérienne sol-air, le Maroc est équipé de systèmes américains Patriot. Et l’équivalent russe du système S-300 pour l’armée algérienne. Il y a également parité dans le domaine des radars. En fait, les Français et les Américains ont fourni l’armée marocaine. Alors que les Chinois et les Russes équipent l’armée algérienne. A la question de savoir qui soutient et approvisionne ces deux armées, Emmanuel Dupuy rappelle qu’il existe une longue tradition de formation et d’équipement presque exclusivement russe pour l’Algérie.

    « L’Algérie devrait être le premier client des nouveaux chasseurs russes Sukhoi 57, qui n’ont jamais été vendus à l’exportation. C’est évidemment compliqué, même si cela évolue quelque peu, si les forces armées algériennes bénéficient de matériel militaire français ou au moins américain. En contrepartie, la France et les États-Unis fournissent exclusivement les forces armées marocaines. La raison est simple : depuis 2004, le Maroc a le titre d’allié majeur non-OTAN. Et ce n’est pas le cas de l’Algérie. A l’origine des tensions, il y a d’abord la normalisation des relations diplomatiques entre Rabat et Tel Aviv.

    Et ce, en échange de la reconnaissance par les États-Unis du caractère marocain du Sahara occidental. Ces tensions ont déjà conduit à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. Ensuite, la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions marocains a aggravé la situation. L’approvisionnement de l’Espagne via le gazoduc Maghreb-Europe, dont une partie passe par le Maroc, a également été interrompu.

    Il Giorno, 14/11/2021

    #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Israël

  • Le Royaume-Uni doit saisir l’importance stratégique du Maghreb

    Le Royaume-Uni doit saisir l’importance stratégique du Maghreb – Le nord-ouest de l’Afrique offre des possibilités à un pays qui réévalue ses priorités.

    En lisant la presse britannique ces derniers mois, vous n’avez peut-être pas remarqué que le seul gouvernement islamiste encore en place en Afrique du Nord a été chassé du pouvoir par des élections pacifiques et ordonnées au Maroc, ou qu’en Tunisie, la toute première femme Premier ministre a été nommée à la tête d’un gouvernement dans le monde arabe. Vous ne sauriez probablement pas non plus qu’après une série de prises de becs diplomatiques, l’Algérie a fermé son espace aérien aux avions français et menace maintenant de couper l’approvisionnement en gaz de l’Europe via le Maroc.

    Il se passe beaucoup de choses au Maghreb, mais les événements qui se déroulent dans la partie nord-ouest de l’Afrique, essentiellement francophone, sont systématiquement passés sous silence dans les médias britanniques, sauf lorsque des touristes britanniques en quête de soleil nord-africain sont concernés. Les progrès économiques remarquables du Maroc au cours des 20 dernières années ont attiré étonnamment peu d’attention ici. Il en va de même pour les énormes manifestations qui secouent le « géant endormi » de la région, l’Algérie, depuis 2019.

    Les pays du Maghreb, avec une population de près de 100 millions d’habitants à eux deux, constituent l’ »étranger proche » du Royaume-Uni, au-delà de nos voisins immédiats d’Europe occidentale. Ils couvrent une zone géographique plus grande que l’Europe – l’Algérie à elle seule est plus grande que la France, l’Espagne, l’Allemagne, la Pologne, l’Italie et le Royaume-Uni réunis – qui borde le Sahel, l’une des régions les plus pauvres et les plus instables du monde. L’effondrement politique de la Libye en 2011 et la propagation du djihadisme dans les espaces non gouvernés d’Afrique du Nord, ainsi que le défi croissant de la gestion de la migration irrégulière vers le nord en provenance d’Afrique subsaharienne, ont souligné l’importance de maintenir un partenariat étroit avec la région.

    C’est aussi une région au potentiel économique énorme, avec une population jeune de plus en plus intéressée par la Grande-Bretagne. Il existe un appétit, notamment au Maroc et en Tunisie, pour les investissements britanniques, ainsi qu’un intérêt croissant pour l’apprentissage de l’anglais. C’est donc un peu un mystère que la région ait attiré si peu d’attention de la part des gouvernements britanniques successifs. Ayant travaillé au Maghreb en tant que diplomate du Royaume-Uni et de l’Union européenne, j’ai parfois l’impression que les politiciens et les entreprises britanniques considèrent toujours cette région comme une chasse gardée française – une déférence curieuse, nettement absente de l’approche de la France à l’égard des régions d’influence britannique historique.

    Au cours des 20 dernières années, le Maroc a transformé ses infrastructures et son climat des affaires – dépassant un certain nombre de pays européens dans le classement Doing Business de la Banque mondiale – et a investi massivement dans les énergies renouvelables, dont il espère qu’elles fourniront la moitié de son électricité d’ici 2030. Elle s’est progressivement imposée comme un investisseur de premier plan en Afrique. Avec le plus grand port à conteneurs de la Méditerranée à Tanger et l’un des principaux centres financiers d’Afrique à Casablanca, il cherche à tirer parti de sa situation géostratégique entre la Méditerranée orientale et l’Atlantique, et à se positionner comme une « porte d’entrée sur l’Afrique » favorable aux entreprises.

    En revanche, l’impasse persistante en Algérie entre un régime figé et replié sur lui-même et une population frustrée est préoccupante pour la stabilité de la région. Son économie fermée, largement dépendante du pétrole et du gaz, reste le principal obstacle à la construction d’une prospérité durable dans tout le Maghreb. Comme l’ont montré de nombreuses études, l’intégration économique stimulerait la croissance et créerait des emplois pour les Marocains, les Algériens et les Tunisiens qui constituent une proportion importante des migrants irréguliers traversant la Méditerranée à la recherche d’opportunités en Europe. L’absence d’un marché régional est un problème particulier pour la Tunisie, qui reste très fragile, prise entre la guerre civile en Libye et un marché algérien fermé.

    Dans ce contexte, la nomination du diplomate expérimenté Staffan de Mistura comme envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental est encourageante. Sans un règlement réaliste pour ce territoire contesté que les Marocains considèrent comme une partie intrinsèque de leur pays, il y a peu de chances que le Maghreb se ressaisisse au niveau régional. De Mistura aura du pain sur la planche. Le conflit du Sahara occidental est l’un des conflits les plus insolubles au monde, et il entre dans la mêlée diplomatique à un moment où les relations entre le Maroc et l’Algérie sont au plus bas. Il aura besoin de toute l’aide qu’il peut obtenir, en particulier des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’UE, pour progresser.

    Prospect, 28/10/2021

  • GOCI: Trafic du cannabis, crime plus répandu en Afrique du Nord

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    Le crime organisé est un fléau qui afflige des pays aux quatre coins du globe, des petits États insulaires aux grandes superpuissances économiques, et est un moteur sous-jacent de nombreux défis géopolitiques majeurs, notamment les conflits, l’instabilité politique et les migrations forcées.

    Cependant, en raison de sa nature clandestine, on sait souvent peu de choses sur le fonctionnement du crime organisé dans chaque pays. Pour combler ce manque de connaissances, le GI-TOC a développé le Global Organized Crime Index, un outil analytique unique basé sur les données qui évalue 193 États membres de l’ONU.

    Dans son rapport correspondant à l’année 2021, Global Organized Crime Index indique que le Maroc, étant « identifié comme l’un des principaux pays producteurs de cannabis au monde, presque tous les pays d’Afrique du Nord sont affectés de manière significative par l’économie du cannabis, qui a été évalué comme étant le marché criminel le plus répandu dans la région, avec un score moyen de 6,92 ».

    Selon la même source, « à l’inverse, et contrairement à toutes les autres régions d’Afrique, le marché criminel de la flore en Afrique du Nord a été décrit comme négligeable (1,92). La région compte très peu de zones forestières, et donc très peu d’activités d’exploitation illégale » .