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  • Nelson mandela et l’Algérie: Une relation particulière

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    Nelson Mandela avait une relation particulière et des liens « très étroits » avec l’Algérie, sa seconde patrie, l’ancien président sud-africain ayant été très imprégné de l’histoire de la résistance algérienne contre le colonialisme français, dont il s’est beaucoup inspiré dans sa lutte contre le régime de l’apartheid dans son pays.

    «C’est l’Algérie qui a fait de moi un Homme. » Ainsi parlait cette figure de proue de la lutte anti-apartheid et premier président noir d’Afrique du Sud, pour témoigner d’une gratitude éternelle en direction du pays qui l’a accueilli et entraîné entre 1961 et 1962. C’est dire que la relation qui liait Nelson Mandela, connu également sous le nom de « Madiba » (1918-2013) à l’Algérie, était intime, presque fusionnelle, selon des analystes. Ce n’est pas un hasard si Nelson Mandela, libéré de prison en février 1990, après avoir passé 27 ans dans les geôles de l’apartheid, ait consacré sa première visite à l’étranger pour l’Algérie. Ainsi, c’est en mai 1990, que Mandela foule pour la seconde fois le sol algérien, pour être accueilli par le chef de la diplomatie de l’époque, Sid Ahmed Ghozali.

    L’ancien ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud, Nourredine Djoudi, qui fut l’interprète de Mandela en 1962, se souvient de cette visite historique. « Mandela a été impressionné par la Révolution algérienne et était venu en Algérie pour s’en imprégner, eu égard aux similarités entre les deux pays, telles que la discrimination raciale dont souffraient les Sud-africains et les Algériens », a ainsi déclaré M. Djoudi lors du « Forum de la mémoire » sur « Nelson Mandela et la Guerre de libération nationale », organisé mercredi dernier à Alger à l’occasion de la Journée internationale Nelson-Mandela.

    Pour Mandela, l’Algérie était une source d’inspiration tant sur le plan militaire que diplomatique. Il s’en était imprégné dans sa lutte anti-apartheid, a encore souligné le moudjahid et diplomate algérien. Lors de sa première visite en Algérie, Nelson Mandela a été accueilli triomphalement à la Coupole du complexe Mohamed-Boudiaf par le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), feu Abdelhamid Mehri. Le futur président de l’Afrique du Sud post-apartheid a eu des mots qui témoignent d’une gratitude éternelle en direction de l’Algérie: « Je suis le premier Sud-africain à avoir été entraîné aux armes en Algérie. Quand je suis rentré dans mon pays pour affronter l’apartheid, je me suis senti plus fort », avait-il dit.

    Et d’ajouter : « C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme. » Une sensation immortalisée par « Madiba » au Sanctuaire des Martyrs à Alger, qui a posé le poing levé vers le ciel en signe de victoire dans la lutte commune des deux peuples pour leur liberté, contre le colonialisme et contre l’apartheid. Et cette lutte commune remonte à avant l’indépendance de l’Algérie, en 1961 précisément. A cette date, l’African National Congress (ANC) dépêche Nelson Mandela dans différents pays du continent noir pour trouver des appuis à la lutte contre le régime raciste de l’apartheid. Et après l’indépendance de l’Algérie, l’ANC ouvre un bureau à Alger.

    Ce bureau était représenté par de grandes personnalités de la lutte contre l’apartheid comme Robert Reisha et Johnny Makatini qui fut responsable des relations extérieures de l’ANC. Entretemps, Mandela est arrêté et jugé fin 1962 par le régime raciste de Pretoria. Condamné à perpétuité, il ne reverra plus la terre algérienne qu’en 1990, soit trois mois après sa libération (le 11 février 1990). Entre-temps, les militants de l’ANC seront admis dans l’académie de Cherchell et suivront des entraînements pointus. Dans ses mémoires intitulées « Le long chemin vers la liberté », le défunt Mandela soutenait que la Révolution algérienne a représenté une « inspiration particulière » pour lui, dans le sens où elle a constitué « le modèle le plus proche du nôtre, parce que les Moudjahidine algériens affrontaient une importante communauté de colons blancs qui régnait sur la majorité indigène ».

    Le monde célèbre ce lundi 18 juillet, correspondant à la date de naissance de « Madiba », la Journée internationale Nelson-Mandela (Mandela Day), proclamée en novembre 2009 grâce à une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, laquelle reconnaît la contribution que l’ancien leader a apportée à la lutte pour la démocratie et à la promotion d’une culture de paix et de liberté à l’échelle internationale.

    Par : RAHIMA RAHMOUNI

    Le Midi libre, 18/07/2022

    #Algérie #Nelson_Mandela #Afrique_du_sud #Appartheid

  • L’instauration d’un nouvel ordre mondial est d’actualité

    L’instauration d’un nouvel ordre mondial est d’actualité

    Algérie, BRICS, Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Nouvel ordre mondial, Abdelmadjid Tebboune,

    Le monde doit changer de base, tôt ou tard. Cet impératif mis en avant par l’Algérie, il y a près de 50 ans, a été, opportunément, rappelé par le président Abdelmadjid Tebboune dans son allocution par visioconférence lors d’une réunion de haut niveau des pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et des autres économies émergentes sur le développement mondial. Le président Tebboune a fait ressortir l’actualité de la thèse avancée par l’Algérie «il y a près de 50 ans, sur l’impératif de veiller à l’instauration d’un nouvel ordre économique où règneront parité et équité entre pays ».

    Pour le président Tebboune, « il est certain aujourd’hui que le sous-développement économique dont souffrent plusieurs pays émergents n’est pas seulement une question interne, mais tire plutôt ses racines d’un déséquilibre flagrant des structures des relations économiques internationales et de l’hégémonie qu’exerce un groupe de pays ». Il est possible d’en sortir: « la rupture de ce cercle vicieux passe par l’esprit, les principes et les objectifs des résolutions importantes adoptées par la communauté internationale lors de l’Assemblée générale des Nations unies, en tête desquelles la résolution n° 3201 portant Déclaration sur l’établissement d’un nouvel ordre économique international qui repose sur l’équité et l’égalité dans la souveraineté, ainsi que sur les intérêts mutuels et intégrés et la coopération entre tous les pays », affirme le président Tebboune.

    La résolution 3201 de l’ONU

    Pour rappel, selon la résolution de l’ONU n° 3201, «la question de l’instauration d’un nouvel ordre économique international a été soulevée pour la première fois dans une déclaration politique adoptée à la quatrième Conférence des chefs d’État ou de gouvernement des pays non alignés, tenue à Alger du 5 au 9 septembre 1973». La résolution de l’ONU précise que «la déclaration invitait le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies à convoquer une sixième session extraordinaire de l’Assemblée générale qui serait consacrée au développement et à la coopération économique internationale».

    La même source indique que «le 30 janvier 1974, dans une lettre au secrétaire général (A/9541), l’Algérie (au nom du Groupe des pays non alignés) a demandé au secrétaire général de lancer la procédure appropriée pour convoquer une session extraordinaire de l’Assemblée générale consacrée à l’examen du point intitulé «Étude des problèmes des matières premières et du développement». Cette session extraordinaire s’est ouverte le 9 avril 1974 et a abouti le 1er mai 1974 à l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU, par consensus (sans vote), de deux résolutions sur «l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial». C’était la vision du défunt président Houari Boumediène. Près de 50 ans après, le monde est encore loin de cet objectif.

    L’Algérie maintient cet objectif

    « L’Algérie, qui célèbre cette année le 60e anniversaire du recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté nationales, confirme la poursuite de sa lutte pour faire primer ces principes importants et atteindre ses nobles objectifs vers l’instauration d’un nouvel ordre mondial incluant notre sécurité collective partant de la stabilité et de la prospérité de tout un chacun », a affirmé le président Tebboune.

    « +Aucun d’entre nous n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous+, c’est la phrase que nous avons tous répétée afin d’utiliser nos expériences individuelles et collectives dans la lutte contre les différents défis de l’heure, dont les épidémies, les changements climatiques, le stress hydrique, la crise alimentaire et des menaces sécuritaires renouvelées », a poursuivi le Président Tebboune.

    Dans son allocution, le Président Tebboune a félicité le président de la République populaire de Chine et a salué son choix judicieux des « thèmes inscrits à l’ordre du jour de la réunion des pays BRICS et des autres économies émergentes que nous jugeons importantes, voire très importantes en cette conjoncture ».

    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 26 juin 2022

    #Algérie #BRICS #NouvelOrdreMondial

  • Le scandale qui secoue le président sud-africain

    Le scandale qui secoue le président sud-africain

    Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, scandale,

    CAPE TOWN, Afrique du Sud (AP) – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa pourrait faire face à des accusations criminelles et fait déjà face à des appels pour démissionner suite à des allégations selon lesquelles il aurait tenté de dissimuler le vol de millions de dollars en devises américaines cachés dans des meubles à son ferme de gibier.

    Les allégations étonnantes faites par l’ancien chef de l’agence de renseignement sud-africaine incluent également que les suspects du vol d’il y a deux ans ont été retrouvés et kidnappés par l’unité de protection présidentielle de Ramaphosa, interrogés sur sa propriété et soudoyés pour qu’ils se taisent sur l’existence du en espèces, et rien n’a été signalé à la police.

    Les accusations portent gravement atteinte à la réputation de Ramaphosa en tant que leader dédié à la lutte contre la corruption. Il est devenu président en 2018 sur la promesse de nettoyer le gouvernement et son parti au pouvoir entaché de corruption, le Congrès national africain, qui est maintenant bien loin de l’époque où il était largement respecté et dirigé par Nelson Mandela. Le scandale, surnommé « farmgate » par la presse sud-africaine, menace de mettre fin à la présidence de Ramaphosa et de déstabiliser l’économie la plus développée d’Afrique.

    Voici ce que nous savons jusqu’à présent sur le scandale :

    L’ARGENT

    L’ancien directeur de l’Agence de sécurité de l’État, Arthur Fraser, est entré dans un poste de police de Johannesburg le 1er juin et a déposé une plainte pénale contre Ramaphosa pour le vol de ce que Fraser dit être plus de 4 millions de dollars en espèces cachés dans le ranch. Cela a plongé les médias du pays dans une frénésie. Fraser a allégué dans un affidavit que Ramaphosa et d’autres étaient coupables de blanchiment d’argent et d’avoir enfreint les lois du pays sur le contrôle des devises étrangères sur l’argent caché.

    Fraser a également affirmé que les suspects du vol avaient été kidnappés et soudoyés pour garder le silence, et Ramaphosa a caché l’incident à la police et aux autorités fiscales. Fraser a déclaré avoir soumis à la police des «preuves à l’appui» comprenant des photographies, des séquences vidéo et des coordonnées bancaires. Il a déclaré que le vol avait eu lieu en février 2020.

    LE PATRON ESPION

    Le fait que ce soit Fraser qui ait fait les allégations contre Ramaphosa suggère qu’ils sont politiquement motivés. Fraser est un loyaliste bien connu de l’ancien président Jacob Zuma et une faction de l’ANC qui veut que Ramaphosa sorte. Zuma, le prédécesseur de Ramaphosa, a été contraint de démissionner de son poste de président en 2018 et est actuellement jugé pour corruption. Ce procès est considéré comme un indicateur de l’engagement de Ramaphosa à lutter contre la corruption au plus haut niveau.

    Fraser a également fait la une des journaux l’année dernière lorsque, en tant que chef du département des services correctionnels, il a accordé à Zuma une libération conditionnelle médicale contre la recommandation d’une commission des libérations conditionnelles qui a conseillé à Zuma de ne pas être libéré tôt après avoir été reconnu coupable d’outrage au tribunal. . Fraser était le chef des espions de l’Afrique du Sud sous Zuma de 2016 à 2018.

    LE PRÉSIDENT

    Les allégations ont forcé Ramaphosa, 69 ans, à se battre pour sa vie politique. Il a admis que le vol s’était produit dans son ranch de Phala Phala, dans la province septentrionale du Limpopo, mais a déclaré qu’il avait été signalé au chef de son unité de protection, qui relève des services de police sud-africains. Il a dit que l’argent provenait de la vente de gibier à la ferme et qu’il n’était « impliqué dans aucune conduite criminelle ».

    Ces réponses ont cependant été considérées comme terriblement inadéquates. Ramaphosa a refusé de dire combien d’argent était impliqué, pourquoi il a été caché dans son ranch et si la devise étrangère a été déclarée aux autorités. Il a évité une pléthore de questions sur le scandale lors d’une conférence de presse de 90 minutes au Parlement la semaine dernière, où il a coupé une silhouette épuisée et sous pression. Il a dit qu’il ne ferait aucun commentaire avant une enquête policière.

    « J’aimerais que la procédure régulière se déroule dans cette affaire », a déclaré Ramaphosa.

    LES RETOMBÉES

    Ramaphosa a été crié au Parlement pendant deux jours consécutifs la semaine dernière par des législateurs des Economic Freedom Fighters, le deuxième plus grand parti d’opposition. L’EFF a depuis intensifié ses critiques en exigeant la démission de Ramaphosa à cause du scandale. Deux autres partis d’opposition ont demandé cette semaine au Parlement de mettre Ramaphosa en « congé sabbatique » et d’ouvrir une enquête parlementaire. Cela a été rejeté par le président du Parlement.

    Aucune accusation criminelle contre Ramaphosa n’a été annoncée par la police, bien qu’une unité chargée des crimes graves et très médiatisés enquête sur les allégations de Fraser. Ramaphosa a déclaré qu’il comparaîtrait volontairement devant un comité d’intégrité de l’ANC, qui a le pouvoir de le suspendre en tant que chef du parti. Aucune date n’a encore été fixée pour la comparution de Ramaphosa devant le comité.

    Le moment du scandale est terrible pour Ramaphosa, qui fait déjà face à des défis politiques de taille et à une élection critique du parti en décembre qui décidera s’il reste à la tête de l’ANC et, effectivement, s’il reste président.

    Associated Press, 17 juin 2022

    #Scandale #Afrique_du_sud #Cyril_Ramaphosa #Farmgate

  • Eliminatoires de la CAN  au Maroc: L’Afrique du Sud en colère

    Eliminatoires de la CAN au Maroc: L’Afrique du Sud en colère

    Eliminatoires de la CAN au Maroc: L’Afrique du Sud en colère – Coupe d’Afrique des Nations 2023, AFCON, Liberia, Groupe K,

    Johannesburg (AFP) – Une autre dispute impliquant le Maroc se prépare, cette fois sur les qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2023 (AFCON) en Côte d’Ivoire.

    Le Libéria n’a pas de stade aux normes internationales et les rivaux du Groupe K, le Maroc, affirment que les Africains de l’Ouest peuvent organiser leurs trois matches à domicile dans le royaume.

    Mais les rivaux du groupe, l’Afrique du Sud, ont crié au scandale, en envoyant jeudi une lettre à la Confédération africaine de football (CAF) les exhortant à ne pas autoriser le Maroc à jouer deux fois contre le Libéria à domicile.

    « Nous avons été informés que le Libéria a l’intention de disputer ses matches de qualification au Maroc, alors qu’il est avec le Maroc dans le même groupe », indique la lettre de l’Association sud-africaine de football.

    « L’Afrique du Sud s’oppose à cet arrangement, qui va à l’encontre des principes du fair-play car le Maroc voyagera moins et profitera de l’avantage du terrain plus que n’importe qui d’autre dans le groupe ».

    « Nous comprenons les défis (trouver des normes internationales) des stades présents sur le continent, mais nous préconisons que cela ne soit pas utilisé pour désavantager les pays ou donner aux autres un avantage injuste. »

    Lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, le Maroc a disputé ses trois matches à l’extérieur à domicile car la Guinée-Bissau et le Soudan ne disposaient pas de sites de classe internationale et un coup d’État en Guinée a empêché la qualification de se dérouler.

    Le Maroc a remporté les six matches, puis a battu la République démocratique du Congo lors d’un match aller-retour pour décrocher une place à la Coupe du monde 2022 au Qatar.

    Les qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations doivent débuter le 30 mai avec deux journées entre cette date et le 14 juin. Le Maroc devrait accueillir l’Afrique du Sud et se rendre au Libéria pendant cette période.

    Cette semaine, le club égyptien d’Al Ahly a demandé au Tribunal arbitral du sport (TAS) de Suisse d’annuler une décision de la CAF donnant les droits d’organisation de la finale de la Ligue des champions de la CAF 2022 au Maroc.

    La CAF n’a pas précisé où se jouerait le match au Maroc, mais le stade Mohammed V, domicile du Wydad Casablanca, serait le choix évident car sa capacité de 65 000 places est la plus grande du royaume.

    Les matches retour des demi-finales sont prévus ce vendredi et ce samedi et l’Ahly et le Wydad sont les grands favoris pour atteindre la finale.

    Ahly veut que le titre décisif du 30 mai se déroule dans un pays neutre, tandis que la CAF a déclaré avoir choisi le Maroc parce que le seul autre candidat, le Sénégal, s’est retiré.

    Le club du Caire vise un troisième titre consécutif en Ligue des champions sans précédent et son entraîneur sud-africain Pitso Mosimane espère devenir le premier entraîneur à remporter trois finales consécutives.

    AFP via France24

    #Maroc #Afrique_du_sud #AFCON #Liberia

  • La Libye perturbe les relations entre l’Algérie et l’Égypte

    La Libye perturbe les relations entre l’Algérie et l’Égypte

    La Libye perturbe les relations entre l’Algérie et l’Égypte – Dbeibah, Bashagham Khalifa Haftar, Éthiopie, Nigeria, Afrique du Sud, G4,

    Les relations entre l’Égypte et l’Algérie sont « en jeu » en raison de divergences de vues marquées sur le dossier libyen, a révélé une source diplomatique égyptienne au site d’information Al-Araby Al-Jadeed.

    La source a déclaré que les responsables égyptiens ont été surpris par l’accueil réservé par le président algérien Abdelmadjid Tebboune au Premier ministre libyen Abdul Hamid Dbeibeh et par le fait qu’il n’a pas cherché à persuader Dbeibeh de céder le pouvoir à Fathi Bashagha, élu par la Chambre des représentants de l’Est, mais de le soutenir.

    « Dbeibeh s’est récemment tourné vers l’Algérie pour obtenir un soutien, profitant de son refus de prolonger la phase de transition en Libye et d’organiser des élections dès que possible », a déclaré la source.

    La tension dans les relations égypto-algériennes a atteint son paroxysme en février, lorsque l’Algérie, l’Éthiopie, le Nigeria et l’Afrique du Sud ont annoncé la formation du Groupe des quatre nations (G4) dans le but d’aborder diverses questions touchant l’Afrique.

    La source a expliqué que les dirigeants politiques égyptiens estimaient que cette initiative les visait directement, d’autant plus que l’alliance comprenait l’Éthiopie, tandis que l’Algérie n’avait pas contacté Le Caire pour y adhérer.

    Le diplomate a souligné que la question est devenue un conflit égypto-algérien sur le territoire libyen, chaque partie soutenant l’un des deux gouvernements rivaux, tout en notant que « la véritable crise pour Le Caire est la conformité de la position algérienne avec la position de la mission de l’ONU, qui bénéficie d’un soutien international plus large. »

    Le président algérien avait laissé entendre qu’il existait des divergences avec l’Égypte sur le dossier libyen dans une interview diffusée par la télévision d’État samedi soir.

    « Le gouvernement libyen qui jouit de la légitimité internationale est le gouvernement de Dbeibeh », a déclaré Tebboune dans l’interview, ajoutant que l’Algérie est engagée et adhère à la légitimité internationale qui soutient le gouvernement internationalement reconnu, soulignant son rejet de la mesure unilatérale que l’Égypte avait poussée concernant la nomination du gouvernement de Bashagha.

    Monitor de Oriente, 26/04/2022

    #Algérie #Egypte #Libye #Dbeibah #Bashagha

  • Union Africaine : Le Nigeria annonce la création du G4

    Union Africaine : Le Nigeria annonce la création du G4 – Algérie, Afrique du Sud, Ethiopie, Sahara Occidental, Union Africaine, RASD,

    Le président nigérian Muhammad Bukhari a annoncé en marge du sommet UE-UA, tenu à Bruxelles, la création d’un comité des règlements de conflits dans le continent africain composé de quatre pays à savoir, l’Algérie, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Ethiopie, appelé G4.

    C’est à l’initiative d’Addis Abeba, que ce G4 va être créé, en vue de la résolution des conflits en Afrique.

    Selon le média nigérian Daily Post Nigeria, les représentants des quatre pays qui se sont réunis à Bruxelles ont mis l’accent sur la nécessité de redynamiser le G4 au sein de l’UA, comme tribune pour rapprocher les points de vue et les approches, et la coordination des efforts et des modalités, en vue de mener des actions d’anticipation permettant d’établir des décisions au sein de l’Union Africaine, susceptibles d’être exécutées dans de meilleures conditions.

    La décision des principales puissances africaines suscite la préoccupation du Maroc qui y voit une menace à ses intérêts dans la question du Sahara Occidental. En effet, les 4 pays membres du G4 reconnaissent la RASD et soutiennent ne solution basée sur le droit ‘a l4autodétermination du peuple sahraoui.

    #Algérie #Nigeria #Ethiopie #Afrique_du_sud #G4 #SaharaOccidental #UnionAfricaine



  • G4: alliance entre Algérie, Ethiopie, Nigeria et Afrique du Sud

    G4: alliance entre Algérie, Ethiopie, Nigeria et Afrique du Sud

    G4: alliance entre Algérie, Ethiopie, Nigeria et Afrique du Sud – nouvell alliance, Union Africaine, UA,

    L’Algérie, le Nigeria, l’Ethiopie et l’Afrique du Sud ont décidé de créer un groupe “G4”, une nouvelle alliance de concertation et de coordination sur les questions africaines. Il s’agit d’une démarche inédite des principaux Etats membres de l’UA.

    Le Nigeria a annoncé que son président Muhammadu Buhari et ses homologues algérien, sud-africain et éthiopien ont décidé en marge du sommet UE-UA a Bruxelles de créer un groupe G4 pour concerter et coordonner leurs positions afin de régler les problèmes de sécurité auxquelles fait face le continent africain.

    Selon la même source, les dirigeants du Groupe ont insisté sur la nécessité de renforcer le rôle de cette alliance au sein de l’UA, pour rassembler les pays africains, coordonner les résolutions et réactions aux questions africaines de manière anticipative et d’examiner les modalités d’exécution des décisions prises par l’Union africaine.

    Les dirigeants africains ont également convenu de tenir un sommet officiel pour mettre en place une feuille de route de l’Afrique dans les prochains mois.

    C’est en effet l’initiative du président éthiopien, Abiy Ahmed pour débattre, donner des solutions et coordonner les positions permettant a l’UA de poursuivre son travail avec efficacité et rapidité.

    Cette nouvelle alliance est considérée comme la plus puissante force politique du continent compte tenu de sa composition, c’est-a-dire les pays les plus importants de l’UA.

    Une démarche qui n’a pas été du goût du régime marocain qui n’a pas tardé a afficher son mécontentement, estimant qu’elle est hostie au Maroc car les pays le formant sont connus pour leurs positions contre les tentatives marocaines de marginaliser la question sahraouie au sein de l’organisation panafricaine.

    Echouroukonline

    #Algérie #Nigeria #Ethiopie #Afrique_du_sud


  • Pandor: « Notre relation va connaître une nouvelle ère »

    Pandor: « Notre relation va connaître une nouvelle ère »

    Tags: Algérie, Afrique du Sud, Apartheid, Naledi Pandor – Pandor: « Notre relation va connaître une nouvelle ère »

    La ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République d’Afrique du Sud, Mme Naledi Pandor, a déclaré que «les relations historiques entre son pays et l’Algérie connaîtront une nouvelle ère de haut niveau dans différents secteurs».

    Dans une déclaration à la presse, à l’issue de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, Mme Naledi Pandor a souligné «la convergence des points de vues entre l’Afrique du Sud et l’Algérie concernant le soutien à la cause palestinienne et au peuple sahraoui».

    Mme Naledi Pandor a indiqué que «les relations historiques entre les deux pays marqueront une nouvelle ère de haut niveau dans différents secteurs, soulignant que son pays attend de nouer un véritable partenariat avec l’Algérie dans divers domaines».

    La ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République d’Afrique du Sud a souligné que «l’Afrique du Sud et l’Algérie ont toutes deux connu les affres du colonialisme et ont vécu les mêmes souffrances», ajoutant que «l’Algérie a toujours soutenu l’Afrique du Sud pendant la guerre de libération.”

    La chef de la diplomatie sud-africaine a déclaré que lors de sa rencontre avec M. Lamamra, «les entretiens ont surtout porté sur les questions de la Palestine et du Sahara occidental», notant que son pays «croit au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Par conséquent, «l’Afrique du Sud tout comme l’Algérie soutient de toutes ses forces le Sahara occidental et la Palestine, qui souffrent depuis longtemps».

    Dans une déclaration à la presse, la ministre a souligné qu’après avoir été reçue par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, «l’Algérie et l’Afrique du Sud connaissent très bien le sens du mot ‘’liberté’’, notant que tous les peuples africains doivent y avoir droit sans exclusive, y compris le peuple du Sahara occidental».

    En dernier, Mme Pandor a souligné que «l’Algérie et l’Afrique du Sud peuvent jouer un rôle important sur le continent africain en raison de leur lutte contre le colonialisme et de leur histoire commune. Ils connaissent très bien le sens de la liberté dont ils jouissent aujourd’hui».

    Maghreb Info, 14/11/2021

  • Afrique du Sud: Communiqué sur la visite de Mme Pandor

    Afrique du Sud: Communiqué sur la visite de Mme Pandor

    Tags: Afrique du Sud, Algérie, Sahara Occidental, Naledi Pandor – Afrique du Sud: Communiqué sur la visite de Mme Pandor

    Déclaration aux médias
    12 novembre 2021
    Visite du ministre Pandor en République algérienne démocratique et populaire et en République arabe sahraouie démocratique

    Le ministre des relations internationales et de la coopération, Dr Naledi Pandor, se rendra en République algérienne démocratique et populaire et en République arabe sahraouie démocratique du 13 au 14 novembre 2021.
    Ces visites ont pour but d’approfondir et de renforcer les bonnes relations politiques déjà existantes qui remontent aux années de lutte contre le colonialisme et l’apartheid.

    En République algérienne démocratique et populaire, la ministre Pandor discutera de questions d’intérêt mutuel bilatéral, régional et multilatéral avec son homologue algérien, S.E. M. Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

    Il est prévu que les deux ministres examinent la mise en œuvre de la décision de la Commission binationale entre les deux pays et procèdent à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

    Les relations entre l’Afrique du Sud et l’Algérie ont abouti à la formation d’un cadre de coopération structuré sous la forme d’une commission binationale mixte ministérielle de coopération (JBC) en 1998. La JBC a ensuite été élevée au rang de commission binationale au niveau présidentiel en 2000, ce qui témoigne de la qualité stratégique des relations bilatérales entre les deux pays.

    En République arabe sahraouie démocratique, la ministre Pandor devrait avoir des discussions bilatérales avec le ministre des affaires étrangères, S.E. M. Mohamed Salem Ould Salek, et réaffirmera le soutien continu de l’Afrique du Sud aux droits inaliénables du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, ainsi qu’un échange de vues sur le renforcement des relations entre les deux pays sur des questions d’intérêt mutuel.

    À l’invitation de son homologue de la République arabe sahraouie démocratique, la ministre Pandor profitera également de l’occasion pour visiter des camps de réfugiés et des sites historiques sahraouis.

    L’Afrique du Sud a maintenu une position de principe devant les Nations unies, l’Union africaine et d’autres forums internationaux sur le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui tel qu’il est inscrit dans la Charte des Nations unies.

    Renseignements : M. Lunga Ngqengelele, MLO – DIRCO, 082 566 0446

    PUBLIÉ PAR LE DÉPARTEMENT DES RELATIONS INTERNATIONALES ET DE LA COOPÉRATION

    #Afrique_du_sud #Algérie #Sahara_Occidental

  • L’Afrique du Sud défie le Maroc

    Tags: Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Algérie, Afrique du Sud, Naledi Pandor – L’Afrique du Sud défie le Maroc

    La ministre des Relations internationales et de la Coopération sud-africaine, Naledi Pandor, se rendra en République arabe sahraouie démocratique lors de sa visite dans la région, à l’invitation de son homologue sahraoui, a indiqué un communiqué du ministère publié sur son site officiel. La ministre Naledi Pandor aura des discussions bilatérales avec le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, et réaffirmera «le soutien continu de l’Afrique du Sud aux droits inaliénables du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination», selon le texte publié vendredi. Mme Pandor profitera de cette visite pour se rendre à des camps de réfugiés et des sites historiques sahraouis.

    La ministre des Relations internationales et de la Coopération de l’Afrique du Sud, Mme Naledi Pandor est arrivé vendredi en visite officielle de trois jours en Algérie. Dans une déclaration à la presse après avoir été reçue par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au siège de la Présidence, Mme Pandor a indiqué que « l’Algérie et l’Afrique du Sud peuvent jouer des rôles importants sur le continent africain vu leur lutte contre l’occupation et leur histoire commune. Ils connaissent très bien le sens de la liberté (…) dont nous jouissons aujourd’hui et que nous devons transmettre à tous les peuples africains ». « Nous souhaitons la liberté et l’autodétermination aux peuples Palestinien et Sahraoui, et devons œuvrer au sein de l’Union africaine à leur concrétisation en faveur de tous les peuples africains », a-t-elle soutenu.

    APS

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    Un an après la reprise de la lutte armée, la question sahraouie demeure consacrée dans les résolutions internationales

    La cause sahraouie a réalisé, depuis le 13 novembre 2020, date de reprise de la lutte armée, des acquis diplomatiques maintenant cette question à l’ordre du jour des réunions des organisations internationales, alors que Rabat misait sur l’accord de normalisation avec l’entité sioniste en contrepartie de la reconnaissance par l’administration de Trump de « la souveraineté » prétendue sur le Sahara occidental, mais en vain. La violation par le Maroc de l’Accord de cessez-lefeu signé, entre les deux parties, en 1991 sous l’égide de l’ONU et l’agression commise par ses forces militaires, en novembre 2020, contre des manifestants pacifiques dans la zone tampon d’El-Guerguerat ont contraint le commandement sahraoui à mettre un terme au cessez-le-feu, le 14 novembre 2020. Avec cette reprise de la lutte armée, la diplomatie sahraouie a intensifié ses contacts et ses efforts pour recouvrer les droits confisqués du peuple sahraoui, dont les richesses naturelles exploitées illégalement par la force d’occupation. Dans ce dossier, la question sahraouie a remporté « une grande victoire », selon les observateurs. La Cour de justice de l‘Union européenne (CJUE) a annulé deux accords commerciaux entre l’Union europ éenne (UE) et le Maroc, précisant que les deux accords avait été signés sans le consentement du peuple sahraoui. Les deux accords « interviennent en violation des engagements de l’Union européenne (UE) dans le cadre de ses relations avec le Maroc, en vertu du droit européen et du droit international », lit-on dans un communiqué publié par les magistrats de la CJUE.

    SOUTIEN INTERNATIONAL SANS PRÉCÉDENT À UNE QUESTION DE DÉCOLONISATION
    La question sahraouie a connu un soutien sans précédent qui ne cesse de s’accroitre à travers le monde, étant une question de décolonisation, en vertu des résolutions de l’ONU, le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui s’étant élargi, particulièrement après la reprise de la lutte armée. Convaincue de la justesse de la question, la République du Pérou a annoncé la reprise des relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD) qui avaient été rompues depuis 1996, marquant ainsi une nouvelle victoire pour le peuple sahraoui et sa direction.

    Les gouvernements de la République du Pérou et de la République arabe sahraouie démocratique ont convenu le 8 septembre 2021 de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays, réaffirmant leur respect du droit international et du principe d’autodé- termination des peuples, selon une déclaration conjointe. Février dernier, plusieurs manifestations ont été organisées, dans le cadre de la célébration du 45ème anniversaire de la proclamation de la RASD, dans plusieurs pays, avec la participation de personnalités de haut niveau pour ne citer que l’ancienne pré- sidente du Sénat en Australie ou encore la présidente de l’Association australienne pour le Sahara occidental, Mme Alison, lesquels ont salué les acquis réalisés par le Front Polisario et l’Etat sahraoui dans des circonstances exceptionnelles. Pour sa part, l’ancien président du parti libéral d’Australie, John Daoud, a souligné, depuis l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, la légitimité du combat du peuple sahraoui, jugeant primordial d’oeuvrer à gagner davantage de sympathie envers la cause sahraouie juste. Le mouvement de solidarité du Timor-Leste avec le Sahara occidental et l’Association « Hak » des droits de l’Homme ont également affiché leur solidarité en faveur du combat juste du peuple sahraoui.

    L’OCCUPANT ÉCHOUE DANS LA RÉALISATION DE PLUSIEURS ACQUIS AUX DÉPENS DE LA CAUSE SAHRAOUIE
    S’il considère l’ancienne déclaration de Trump portant sur la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental comme une grande victoire diplomatique, le régime marocain, un an après la déclaration contraire aux décisions de la légalité internationale, n’a rien obtenu en contrepartie et a échoué, donc, dans la réalisation d’acquis. En contrepartie de la normalisation des relations avec l’entité sioniste, Trump aura laissé dans les mains de la nouvelle administration américaine, le sort de ses promesses d’octroyer au Maroc des investissements américains à hauteur de 3 milliards Usd sur une durée de trois ans.

    La nouvelle administration américaine, installée en janvier 2021, a affiché des positions tout à fait contraires à la politique précédente. Preuve à l’appui, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken avait souligné, mars dernier, au cours d’un entretien en ligne avec le chef de l’ONU, le soutien des Etats-Unis aux négociations politiques », exhortant M. Guterres à accélérer la nomination d’un envoyé personnel pour ce territoire non autonome. Installé dans ses nouvelles fonctions en janvier 2021, M. Blinken avait affirmé que l’administration Biden examinait les engagements pris durant les derniers mois dans le cadre de la normalisation des relations entre les pays arabes et l’entité sioniste.

    Les accords dits d’Abraham signés en septembre dernier entre l’entité sioniste, les Emirats arabes unis (EAU) et Bahreïn sont considérés officiellement comme des traités de paix. A noter que le Congrès américain avait bloqué l’ouverture d’un consulat des Etats-Unis à Dakhla occupée et une opération de vente de drones armés au Maroc, deux promesses clés faites au Royaume par l’ex-président, Donald Trump. Des sources bien fondées révèlent que la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, bloque depuis plusieurs mois deux promesses clés contenues dans l’accord portant la reconnaissance unilatérale de Trump de la prétendue souverainet é du Maroc sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste.

    Il s’agit de l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla, ville sahraouie occupée, et de la vente de drones armés MQ-9B au royaume. De son côté, l’ancien conseiller à la sécurité nationale des Etats Unis, John Bolton, avait regretté la décision unilatérale de Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, estimant qu’ »un accord israélo-marocain était possible sans abandonner l’engagement des Etats-Unis en faveur d’un référendum sahraoui sur l’avenir du Sahara occidental ».

    Un an après la reprise de la lutte armée et l’accord de normalisation israélo-marocain aux dépens des droits légitimes du peuple sahraoui, la cause sahraouie est toujours soutenue et appuyée, d’autant plus que l’appellation de « Sahara occidental » demeure consacrée dans les résolutions internationales, tandis que le Maroc n’est toujours pas parvenu à réaliser des acquis aux dépens de cette cause juste, en attendant le sort de ce conflit qui perdure.

    Le Maghreb.dz, 14/11/2021

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