Étiquette : Afrique du Sud

  • Conférence sur le nucléaire: La délégation du Maroc expulsée

    Conférence sur le nucléaire: La délégation du Maroc expulsée. Des séquences vidéos prises montrent le président de l’assemblée sommant la délégation marocaine de quitter la salle

    Les participants à la cérémonie d’ouverture de la 5ème édition de la conférence des États Parties au Traité de « Pélindaba » sur la zone libre d’armes nucléaires en Afrique, ont expulsé la délégation marocaine présidée par Youssef El Amrani de la manifestation, pour avoir enfreint les règlements et procédures de la réunion.

    Des séquences vidéos prises de l’intérieur du siège parlementaire d’Afrique du sud accueillant les travaux de l’assemblée, et relayées sur « Twitter », montrent le président de l’assemblée sommant la délégation marocaine de quitter la salle, pour assistance illégale à une séance tenue à huis-clos d’une organisation, dont elle n’est pas membre prenant, une scène où  » la présidence a donné l’ordre de quitter la salle, sans quoi la sécurité allait s’en charger ».
    Le comité marocain s’était, en effet, introduit illégalement à une conférence dont son pays n’est pas membre signataire, en piétinant tout les protocoles en application, et a pris place aux côtés des pays membres, dont le Sahara Occidental, et a tenté de semer la confusion en essayant de donner des leçons sur la légalité et le respect de la loi.

    L’ambassadeur El Amrani a, enfin, dû quitter les lieux en compagnie de sa délégation, devant la stupéfaction des membres prenant part à la manifestation, face au comportement offensant des diplomates marocains.

    Des agissements politiquement incorrects et mafieux, auxquels la diplomatie marocaine se complaît vraisemblablement, à l’image de ce qui s’est, récemment, produit à Maputo, Malabo, Dakar ainsi qu’à plusieurs autres reprises.

    Pour rappel, les participants à la conférence des États parties au traité de « Pélindaba » ont évoqué les objectifs principaux de ce traité, à savoir, la consolidation de la paix et de la sécurité dans la région, à travers la prohibition de l’arme nucléaire et sa diffusion en Afrique, ainsi que la promotion de l’utilisation pacifique des sciences et technologies nucléaires.

    Dans ce sens, le représentant de l’Afrique du Sud, Mr Disko a réitéré son invitation aux pays qui n’ont pas encore signés le traité, à se joindre à la commission sans plus de délais, pour avancer ensemble vers l’établissement d’une Afrique pacifiste et épanouie.

    Jusqu’ici 38 pays ont déjà signé le traité sur la zone libre d’armes nucléaires en Afrique, aussi connu sous l’appellation « Traité de Pélindaba » (portant le nom du centre de recherche principale en énergie nucléaire en Afrique du sud), établi en 1996, et qui est rentré en application le 15 juillet 2009.

    L’Algérie fait partie des premiers pays signataires du traité en 1997, aux côtés du Sahara Occidental, l’Afrique Du Sud, le Burundi, Le Bénin, Le Congo, la Côte d’ivoire, l’Éthiopie, le Gabon, ainsi que d’autres pays africains.

    El Khabar, 22/10/2021

  • L’Algérie, le Maroc et l’Afrique du Sud s’imposent !

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    L’Algérie poursuit sa folle série d’invincibilité avec un 31e match sans défaite avec une victoire sur le terrain du Niger 4 buts à 0. La différence s’est fait en première mi-temps où Riyad Mahrez a ouvert le score sur un service de Bounedjah (20’) avant que Slimani ne fasse le break (33’). Le Maroc, est également sorti vainqueur de son duel contre la Guinée sur le score de 4 buts à 1, avec notamment une réalisation de Boufal en fin de match (89’).

    Le Togo lui aussi s’est imposé ce soir contre le Congo 2 buts à 1. Ce sont les visiteurs qui ont ouvert le score avant la pause par Placca (43’) avant que les locaux n’égalisent (71’). Mais Denkey redonne finalement la victoire aux siens quelques minutes après (77.’).

    L’Afrique du Sud s’est défait de l’Ethiopie sur le score de 1 but à 0 grâce à un but contre son camp de Gibeto en début de match (11’).

    Plus tôt dans la journée, le Sénégal s’est imposé 3 – 1 contre la Namibie avec notamment 2 passes décisives de Sadio Mané. Tout comme le Ghana victorieux du Zimbabwe sur une réalisation de Partey (31’).

    Reuters, 12/10/2021

  • New Frame: La faim cachée au Maroc

    New Frame: La faim cachée au Maroc

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    Alors que les statistiques officielles suggèrent que ce n’est pas un problème majeur dans ce pays d’Afrique du Nord, la faim est réelle sur le terrain et masquée par un manque de données fiables et la stigmatisation sociale. La faim est très présente dans l’imaginaire marocain, autant qu’elle existe dans la réalité. Tout au long de l’histoire, le peuple marocain a souffert de sécheresses cycliques, de marginalisation et d’exclusion, ainsi que du vol systémique de ses richesses et de ses récoltes par le Makhzen, le régime politique dirigé par la monarchie.

    Le secteur agricole du pays emploie 40% de la main-d’œuvre et contribue à 15% du PIB, rendant l’économie marocaine et la situation économique de sa population vulnérables aux changements du marché mondial ainsi qu’au changement climatique.

    En plus des défis présentés par la pandémie de Covid-19, le pays a souffert d’une grave sécheresse en 2019 et 2020. La capacité des barrages qui alimentent son vaste système d’irrigation dans le sud et l’est est tombée à 37% au niveau national en octobre 2020, tandis que le déficit des eaux de surface a atteint un niveau record de 94%, selon Abdelhamid Aslikh, qui dirige l’agence des réserves d’eau de la région d’Agadir. Cela a eu un grand impact sur la production de céréales dans le pays. La production céréalière en 2020 était de 39 % inférieure à celle de 2019 et les importations de blé ont augmenté de 46,3 %.

    La sécheresse la plus récente a eu un fort impact sur les zones rurales et le secteur agricole, qui souffrent depuis des décennies en raison de l’augmentation des sécheresses et des inégalités consacrées par le régime du Mahkzen. Cet impact est le plus clair dans la famine généralisée au Maroc. 

    Selon la carte de la faim des Nations Unies et l’indice mondial de la faim, la faim n’est pas une préoccupation majeure dans le pays. L’indice a classé le Maroc 44 sur 107 pays évalués en 2020, avec un indice de faim « faible », et l’ONU a également évalué qu’un petit pourcentage de la population souffre de malnutrition. 

    Mais les militants au Maroc qui voient la réalité sur le terrain ont peu confiance en ces chiffres officiels. Ils attribuent ce qu’ils appellent une sous-estimation substantielle au manque de volonté du gouvernement de rendre compte avec précision de la situation, rendue possible par le contrôle du système monarchique. De plus, les militants remarquent que l’immense stigmatisation sociale attachée à la faim dans le pays signifie que de nombreuses personnes n’admettront pas leur situation.

    Les chiffres sont particulièrement difficiles à croire étant donné que le taux national de pauvreté multidimensionnelle chez les enfants est de 39,7 % ; dans les zones rurales, il atteint 68,7 %. La pauvreté multidimensionnelle prend en compte des facteurs tels que l’accès à l’éducation, aux soins de santé, à l’eau, à l’hygiène, au logement, à l’alimentation et à la nutrition.

    Croissance retardée

    Mohammed, un jeune enfant du village d’Oulad Sghir dans la province de Settat, à quelques heures de Casablanca, est un visage humain de cette pauvreté multidimensionnelle. Le garçon qui court dans les champs, à la poursuite d’un chien et d’un troupeau de moutons, est sur le point d’avoir sept ans, mais son apparence suggère qu’il a trois ou quatre ans.

    Mohammed ne va pas à l’école malgré tous les programmes d’éducation de l’État. Son père en difficulté, qui travaille toute la journée à garder des moutons et des vaches pour une famille aisée, n’a jamais eu la chance de penser à l’éducation de son fils. Il a travaillé dur pendant des années sans salaire convenable. Il ne pouvait gérer que quelques logements de base pour sa famille car la promesse de 150 $ (environ R2 265) par mois en rémunération n’a jamais été tenue. 

    Mohammed aide son père à faire paître les moutons et sa mère à traire les vaches. Il n’a pas le temps de jouer avec d’autres enfants et s’est plutôt fait des amis avec des poupées cassées qu’il a trouvées abandonnées dans l’arrière-cour de la maison.

    New Frame, 30/09/2021

  • Sahara occidental : Soutien inconditionnel de Pretoria, Windhoek et du Lesotho au droit à l'autodétermination

    Sahara Occidental, Maroc, Afrique du Sud, Lesotho, Namibie, #SaharaOccidental,

    Le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a réaffirmé, jeudi à New York, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux décisions pertinentes de l’UA et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
    «Nous réaffirmons notre position sur le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, conformément aux décisions pertinentes de l’Union africaine (UA) et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU», a déclaré Cyril Ramaphosa, au cours de son discours devant la tribune de l’ONU. Outre la question sahraouie, Cyril Ramaphosa a mis l’accent sur le droit du peuple palestinien à l’autodétermination. 
    «Le droit du peuple palestinien à l’autodétermination a été évoqué dans cette Assemblée générale depuis presque aussi longtemps que cet organe existe. Nous le soulevons à nouveau aujourd’hui, non pas parce que la pratique nous y oblige, mais parce que nous croyons fermement qu’il n’y aura pas de paix et de justice tant que le peuple palestinien n’aura pas été libéré de l’occupation et n’aura pas exercé les droits que les Nations unies défendent», a-t-il affirmé. 
    «Nous avons la responsabilité, en tant que nations du monde, de ne ménager aucun effort pour trouver une solution juste, durable et pacifique fondée sur des paramètres convenus à l’échelle internationale et inscrits dans les résolutions pertinentes de l’ONU», a-t-il ajouté.
    Le président de l’Afrique du Sud a, en outre, déclaré que son pays poursuit ses efforts pour contribuer à la paix et à la sécurité internationales en tant que membre de la Commission de consolidation de la paix et à travers son engagement continu dans les missions de maintien de la paix de l’ONU. 
    Pour sa part, le président de la Namibie, Hage G. Geingob, a plaidé également à New York pour le droit inaliénable du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance, saluant la nomination d’Alexander Ivanko, nouveau représentant spécial du SG de l’ONU au Sahara occidental. 
    «Cela fait maintenant près de 50 ans que le peuple du Sahara occidental attend toujours d’exercer son droit inaliénable à la liberté et à l’indépendance», a déploré le Président namibien, lors de son discours devant la tribune de l’ONU.
    Il a déclaré «espérer» que le nouveau représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara occidental consacre toute son attention à la question, pour permettre au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit à l’autodétermination. 
    Évoquant la Palestine, le chef de l’État namibien s’est indigné du fait que «cette question, qui en est à sa 73e année après la Nakba, n’est toujours pas résolue», appelant à la reprise du dialogue et à la solution à deux États. 
    «Sur cette question cruciale, la Namibie souhaite amplifier la déclaration du Secrétaire général (de l’ONU) Antonio Guterres, qui a explicitement indiqué que les dirigeants des deux parties devraient reprendre un dialogue significatif, reconnaissant la solution à deux États comme seule voie vers une paix juste et globale», a souligné le Président Geingob.
    Droit inaliénable
    Le Lesotho a regretté, jeudi, que le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ne soit toujours pas garanti. 
    «Il est regrettable que le (problème du) déni persistant du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ne soit toujours pas résolu», a indiqué, jeudi, le Premier ministre du Lesotho, Moeketsi Majoro, lors de la 76e session de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU. 
    «Le peuple du Sahara occidental aspire à la paix, à la liberté et à l’obtention du droit de déterminer son propre destin», a-t-il ajouté.
    «Depuis de nombreuses années, les efforts de l’ONU pour faciliter la transition vers l’indépendance (du Sahara occidental) n’ont donné aucun résultat concret», a-t-il déploré.
    Il a rappelé, en outre, que le Lesotho attend «avec intérêt la conclusion du processus au Sahara occidental, afin que le peuple de ce pays puisse librement déterminer son propre avenir».
     
  • Pegasus secouent certains gouvernements africains

    Les révélations sur l’espionnage international de Pegasus ébranlent les gouvernements africains

    Des retombées diplomatiques sont attendues après qu’il est apparu que le Rwanda aurait espionné certains pays et individus africains dans le cadre d’un rapport d’espionnage international.

    Les révélations du rapport du projet Pegasus montrent que le Rwanda aurait répertorié, en vue d’une surveillance potentielle, les numéros de téléphone portable du président sud-africain Ramaphosa, du Premier ministre burundais Alain-Guillaume Bunyoni ainsi que de certaines personnalités politiques et militaires ougandaises de haut rang, dont le Premier ministre de l’époque, aujourd’hui conseiller présidentiel, Ruhakana Rugunda.

    D’éminents hommes politiques de la République démocratique du Congo, Jean Bamanisa Saidi, Albert Yuma et Lambert Mende, ont également été désignés comme cibles.

    Un porte-parole du gouvernement rwandais a nié avoir utilisé le logiciel malveillant Pegasus, déclarant à une publication britannique que le pays « n’utilise pas ce système logiciel et ne possède pas cette capacité technique sous quelque forme que ce soit. »

    Le projet Pegasus est une initiative d’enquête internationale menée par un consortium de plus de 80 journalistes de 17 organisations médiatiques, dont le Guardian. Les enquêtes identifient Kigali comme l’un des gouvernements, y compris certains régimes africains autoritaires, qui sont clients de la société israélienne de logiciels espions, le groupe NSO.

    Kigali aurait passé un contrat avec le NSO Group et sélectionné des milliers d’activistes politiques, de journalistes, de politiciens étrangers et de diplomates comme candidats pour infecter leurs téléphones portables avec un logiciel espion nommé Pegasus.

    Le chef des services de renseignement ougandais Joseph Ocwet, le Dr Ruhakana Rugunda et Sam Kutesa, qui étaient respectivement Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du pays jusqu’à récemment, auraient également été mis sur écoute par le Rwanda.

    L’ancien chef des forces de défense ougandaises, le général David Muhoozi, qui est aujourd’hui ministre d’État aux affaires intérieures, ainsi que Fred Nyanzi Ssentamu, figure de proue de l’opposition, ont également été touchés.

    « Si c’est vrai, alors c’est absolument mauvais et inacceptable ; un pays voisin qui espionne ses voisins dans la région et en Afrique », a déclaré Henry Okello-Oryem, ministre d’État ougandais aux relations internationales, au Daily Monitor.

    Le rapport indique que le Rwanda a placé M. Ramaphosa comme une personne d’intérêt pour une éventuelle surveillance en 2019 de la part de NSO Group, qui fournit des équipements d’espionnage de téléphones portables.

    Le gouvernement sud-africain a refusé de commenter s’ils ont effectué une analyse médico-légale pour établir la preuve de toute attaque. « Nous sommes conscients de la discussion publique, mais le président n’a aucun commentaire à faire », a déclaré le porte-parole présidentiel par intérim Tyrone Seale à Nation.

    Le ministre par intérim de la présidence, Khumbudzo Ntshavheni, a déclaré : « Bien sûr, nous ne serons pas heureux d’avoir été ciblés parce que nous pensons que cela ne porte pas seulement atteinte à la vie privée du président, mais aussi à la souveraineté de ce pays de prendre ses propres décisions sans que d’autres pays essaient de préempter ces décisions et de les influencer et aussi d’essayer de saper ces décisions. »

    Daily Monitor, 24/07/2021

    Etiquettes : Rwanda, Ouganda, Afrique du Sud, Espionnage, Espionnage, NSO Group, Logiciels Espions, Pegasus, Israël,

  • Les pays des BRICS défendront le multilatéralisme, déclare le chef de la diplomatie russe

    MOSCOU, 1er juin (Xinhua) — Les pays des BRICS défendront et renforceront le multilatéralisme en dépit des tentatives occidentales visant à imposer un « ordre mondial fondé sur des règles », a indiqué mardi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse tenue par liaison vidéo à l’issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS.

    « Tous les pays des BRICS ont souligné la nécessité de renforcer le multilatéralisme, non pas dans un format abstrait, mais à travers un format universel adossé au cadre de la Charte des Nations Unies », a dit M. Lavrov.

    « L’ONU est la plus grande incarnation possible du multilatéralisme dans notre monde, et nous défendrons exactement cette approche, en particulier à la lumière des tentatives de nos collègues occidentaux visant à promouvoir un autre concept, qu’ils appellent un ‘ordre mondial fondé sur des règles’ », a-t-il ajouté.

    A travers ce concept, l’Occident tente d’imposer ses propres valeurs, qui ne sont pas partagées par les autres pays, a fait remarquer le ministre russe.

    De telles idées divisent les pays du monde au lieu de les unir et c’est pourquoi la déclaration des ministres des Affaires étrangères des BRICS « en faveur du renforcement du multilatéralisme » dans sa forme universelle est particulièrement importante à ce stade, a conclu M. Lavrov.

    Etiquettes : BRICS, Russie, Brésil, Afrique du Sud, Chine, multilatéralisme, ONU, Charte des Nations Unies, ordre mondial, Occident,

  • L’Afrique du Sud met en garde contre un « apartheid vaccinal » si les pays riches s’accaparent les vaccins

    Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que si les pays riches s’accaparaient les vaccins COVID-19 alors que des millions de personnes dans les pays pauvres mourraient en les attendant, cela équivaudrait à un « apartheid vaccinal ».

    L’Afrique du Sud et l’Inde ont fait pression pour obtenir une dérogation à certains droits de propriété intellectuelle (PI) pour les vaccins et les médicaments auprès de l’Organisation mondiale du commerce.

    Le président américain Joe Biden a soutenu la proposition la semaine dernière, mais il faudra peut-être encore des mois pour parvenir à un accord. en savoir plus

    Dans un bulletin d’information hebdomadaire, M. Ramaphosa a appelé les Sud-Africains à soutenir la dérogation, affirmant que les vaccins devraient être « un bien public mondial ».

    « Il s’agit d’affirmer notre engagement en faveur de l’avancement de l’égalité et des droits de l’homme, non seulement dans notre pays mais dans le monde entier », a-t-il écrit.

    « Une situation dans laquelle les populations des pays riches et avancés sont inoculées en toute sécurité alors que des millions de personnes dans les pays plus pauvres meurent dans la file d’attente équivaudrait à un apartheid vaccinal. »

    De toutes les régions, l’Afrique subsaharienne est celle qui a administré le moins de vaccins par rapport à sa population, avec environ 8 doses pour 1 000 personnes contre 150 doses pour 1 000 personnes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.

    M. Ramaphosa a rappelé qu’il y a vingt ans, l’Afrique du Sud s’est opposée aux « grandes entreprises pharmaceutiques » dans le but d’importer et de fabriquer des médicaments antirétroviraux génériques abordables pour traiter les personnes atteintes du VIH/sida.

    « Des années plus tard, le monde est en proie à une autre pandémie mortelle sous la forme du COVID-19. Et une fois encore, l’Afrique du Sud mène une lutte qui met à l’épreuve la solidarité mondiale », a-t-il déclaré.

    M. Ramaphosa a déclaré que l’Afrique du Sud était l’un des cinq seuls pays du continent africain capables de fabriquer des vaccins et qu’il était nécessaire de construire de nouvelles capacités.

    L’Afrique du Sud a commandé suffisamment de vaccins COVID-19 pour 46 millions de ses 60 millions d’habitants via des accords bilatéraux avec Johnson & Johnson (J&J) (JNJ.N) et Pfizer (PFE.N). Les vaccins de J&J seront fabriqués localement par Aspen Pharmacare (APNJ.J).

    Reuters, 10 mai 2021

    Etiquettes : Afrique du Sud, coronavirus, covid 19, pandémie, contaminations, vaccin, vaccination, pays riches, pays pauvres,

  • L’Afrique compte 22 milliardaires et 125 000 millionnaires. Ces cinq pays africains abritent les plus riches.

    -Au cours des dix dernières années, des milliers de super-riches ont quitté l’Afrique. Pourtant, le continent compte encore 125 000 millionnaires et 22 milliardaires.
    -La plupart d’entre eux vivent en Afrique du Sud, en Égypte, au Nigeria, au Maroc et au Kenya.
    -L’AfrAsia Bank prévoit que la richesse privée totale en Afrique augmentera de 30 % au cours de la prochaine décennie.

    À la fin de l’année dernière, l’Afrique comptait 125 000 millionnaires et 22 milliardaires. La crise coronaire a entraîné une baisse de 9 % de la richesse privée totale du continent, qui s’élève désormais à 2 000 milliards de dollars. C’est ce que révèle l’Africa Wealth Report de la Banque AfrAsia.

    L’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigeria, le Maroc et le Kenya représentent plus de la moitié de la richesse privée africaine. Mais l’île de Maurice est le pays le plus riche du continent, avec une richesse moyenne de plus de 30 000 dollars par habitant.

    L’Afrique du Sud compte plus de deux fois plus de millionnaires (personnes dites très fortunées) que tout autre pays d’Afrique : 36 500. Johannesburg et Le Cap sont également les villes les plus riches d’Afrique. L’Égypte et le Nigeria suivent en deuxième et troisième position.

    La plupart des milliardaires vivent en Égypte. Selon l’Africa Wealth Report, ce pays à l’histoire riche compte six milliardaires. L’Afrique du Sud en compte cinq, le Nigeria quatre et le Maroc trois milliardaires.

    Nombre de super-riches en Afrique

    La richesse privée totale de l’Afrique n’a pas seulement diminué pendant la crise coronaire, mais tout au long de la dernière décennie. Cela s’explique principalement par le fait que l’Afrique du Sud (-25 %), l’Égypte (-30 %) et le Nigeria (-33 %) ont enregistré de mauvais résultats entre 2010 et 2020, notamment parce que de nombreux millionnaires et milliardaires ont quitté ces pays pour s’installer en Europe, aux États-Unis ou en Australie.

    Quelque 4 200 millionnaires ont quitté l’Afrique du Sud au cours de la dernière décennie. En Égypte, en particulier, on a assisté à une migration des super-riches immédiatement après le printemps arabe au début de la dernière décennie.

    Le nombre total de millionnaires en Afrique a diminué, passant de 150 000 en 2010 à 125 000 en 2020.

    Pourtant, AfrAsia Bank prévoit que la richesse privée totale en Afrique augmentera de 30 % pour atteindre 2 600 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie.

    Actuellement, la richesse privée totale en Afrique est de 2 000 milliards de dollars. Une forte croissance est notamment attendue en Éthiopie, à Maurice, au Rwanda, au Kenya et en Ouganda.

    Business Insider, 22 avr 2021

    Etiquettes : Afrique, milliardaires, millionnaires, riches, AfrAsia Bank, Afrique du Sud, Égypte, Nigéria, Maroc, Kenya, 

  • Phosphore épuisé en 300 ans : Des idées de solutions pour l’avenir

    Consommation trop élevée
    Les stocks mondiaux de phosphore s’amenuisent et les prix sont susceptibles d’augmenter. Il existe toutefois des moyens de récupérer ce nutriment à partir des boues d’épuration, du lisier ou du digestat.
    Une partie du phosphore nécessaire à la fertilisation est appliquée sur les terres par le biais du fumier agricole, tandis que le reste est acheté par les agriculteurs qui utilisent du phosphore produit synthétiquement ou des engrais complexes.
    L’Institut fédéral de l’agriculture (BLE) nous informe que la majeure partie du phosphate brut provient de gisements situés hors d’Europe, qui sont exploités dans des mines à ciel ouvert. Dans le monde, seuls cinq pays possèdent 85 % des réserves de phosphate connues : il s’agit du Maroc, y compris le Sahara occidental, de la Chine, de l’Algérie, de la Syrie, du Brésil et de l’Afrique du Sud.
    Le Maroc possède de loin les stocks les plus importants, avec près des trois quarts des réserves mondiales. Cependant, les réserves de phosphate dans ces gisements sont limitées. Selon diverses estimations, les réserves mondiales dureront encore environ 300 ans, si nous continuons à consommer autant de phosphate qu’aujourd’hui.
    Les prix sont susceptibles d’augmenter
    Selon le BLE, la raréfaction des réserves de phosphate aura pour conséquence que le phosphate restant deviendra de plus en plus cher à moyen et long terme. Le phosphore figure depuis plusieurs années sur la liste des matières premières critiques.
    Il est donc urgent de conserver les réserves de phosphate existantes, c’est-à-dire d’utiliser le phosphore avec plus de parcimonie, indique le rapport. En outre, il est important de fermer les cycles des nutriments et de récupérer le phosphore inutilisé des déchets et des sous-produits. Il existe aujourd’hui de nombreuses approches intéressantes à cet égard. Certains en sont encore à leurs débuts, d’autres ont déjà atteint la maturité du marché.
    Selon l’Agence fédérale pour l’environnement, les concentrations de phosphore sont trop élevées dans près de deux tiers des eaux libres en Allemagne. Un excès de phosphore déséquilibre les écosystèmes aquatiques et entraîne une eutrophisation. Les conséquences sont une croissance néfaste des algues et des plantes aquatiques, une diminution de la biodiversité, un manque d’oxygène, voire la mortalité des poissons.
    Récupération du phosphore à partir des boues d’épuration
    Depuis de nombreuses années, l’utilisation des boues d’épuration est une approche permettant de restituer aux terres agricoles les nutriments inutilisés provenant des eaux usées municipales. Toutefois, on n’a pas suffisamment tenu compte du fait que les boues d’épuration contiennent des quantités considérables de polluants tels que des métaux lourds, des résidus pharmaceutiques et des résidus de plastique, qui se retrouvent ainsi dans le sol, explique encore le BLE.
    C’est pourquoi, il y a quelques années, l’utilisation des boues d’épuration comme engrais en Allemagne a été fortement réduite. En 2019, environ un quart des boues d’épuration produites étaient encore utilisées comme matériau, 17% comme engrais dans l’agriculture. Dans les grandes stations d’épuration (> 50 000 habitants), cela doit prendre fin au plus tard en 2032. Le recyclage des boues d’épuration ne sera alors autorisé que dans les petites installations (< 50 000 habitants), c’est-à-dire principalement dans les régions rurales.
    Pour que les précieux éléments nutritifs contenus dans les boues d’épuration soient néanmoins conservés dans le cycle, les boues d’épuration contenant plus de 20 grammes de phosphore par kilogramme de matière sèche et les cendres d’incinération des boues d’épuration devront à l’avenir être soumises à une récupération du phosphore. C’est ce que stipule l’ordonnance sur les boues d’épuration, qui a été modifiée en 2017.
    Depuis de nombreuses années, de nombreux essais sont en cours pour tester des techniques adaptées à la récupération du phosphore dans les eaux usées municipales. Un procédé prometteur, qui est maintenant également utilisé dans la pratique à l’échelle industrielle, consiste à récupérer le phosphore des eaux de boues ou des boues digérées sous la forme de struvite (phosphate d’ammonium et de magnésium). Il peut être utilisé comme engrais.
    Une autre possibilité de récupération du phosphore, qui peut également être mise en œuvre à grande échelle, est l’incinération des boues d’épuration en cendres. Comme les cendres pures ne peuvent pas être utilisées directement comme engrais en raison de leur faible disponibilité en nutriments et de leur forte teneur en polluants, elles sont traitées ultérieurement par divers procédés.
    Le phosphore recyclé est-il déjà disponible sur le marché ?
    Selon la plate-forme allemande sur le phosphore, les engrais phosphorés recyclés sont déjà disponibles, mais pas encore en grandes quantités. Toutefois, à mesure que la mise en œuvre de la récupération du phosphore progresse, on peut s’attendre à ce que l’offre de phosphore recyclé augmente dans un avenir prévisible.
    Récupération du phosphore par le traitement du lisier et des résidus de fermentation
    Le traitement des boues, tel que le procédé BioEcoSIM mis au point par l’Institut Fraunhofer d’ingénierie interfaciale et de biotechnologie (IGB), serait également intéressant. Dans ce procédé, le lisier et les résidus de fermentation sont traités de manière à obtenir des produits facilement utilisables tels que des sels de phosphore, des engrais azotés (solution de sulfate d’ammonium) et des matières organiques pauvres en nutriments. Ce dernier peut être utilisé comme un additif de sol neutre pour l’accumulation d’humus, explique l’Institut fédéral.
    Dans les installations d’essai de l’Institut Fraunhofer, il a été possible d’obtenir 7 kg de sels de phosphate, 21 kg de sulfate d’ammonium et 83 kg de solides organiques à partir de 1,2 t de fumier liquide. Cela signifie que 90 % du phosphore et de l’azote contenus dans le lisier sont recyclés.
    Le potentiel d’économie des engrais de synthèse est important : selon l’Institut Fraunhofer, 14 000 t de sels de phosphate pourraient être récupérées à partir du traitement de 2 millions de t de lisier. Cela représenterait 9 % du phosphore minéral importé en Allemagne chaque année.
    La licence du procédé BioEcoSIM a été acquise par une entreprise allemande d’élimination des déchets, qui construit actuellement des installations à grande échelle dans des régions où le bétail est nombreux.
    Augmenter l’efficacité du phosphore
    Le vrai dilemme du phosphore dans les sols est qu’il est chimiquement très fortement lié et n’est donc pas disponible pour les plantes. C’est pourquoi les cultures arables doivent être fertilisées avec de si grandes quantités de phosphore.
    Afin de mieux utiliser le phosphore qui est fertilisé et celui qui est présent dans le sol sous forme liée, il existe différentes mesures de culture et de fertilisation des plantes qui sont déjà appliquées aujourd’hui. Il s’agit par exemple d’un chaulage régulier pour atteindre une valeur de pH optimale du sol, d’un meilleur apport d’humus ou de la culture de plantes cultivées et de cultures dérobées avec un système racinaire intensif et profond.
    La fertilisation placée des engrais minéraux phosphorés est également une méthode possible pour augmenter l’efficacité. C’est déjà une pratique courante pour le maïs – sous forme de fertilisation sous le pied – mais elle est encore peu utilisée pour les autres cultures.
    Comme pour le recyclage du phosphore, de nombreuses recherches sont actuellement menées dans le domaine de l’amélioration de l’efficacité du phosphore. Il existe également un potentiel dans la sélection de variétés qui présentent une meilleure acquisition, absorption et utilisation du phosphore.
    Fertilisation au silicium et économie d’engrais phosphorés
    Une équipe interdisciplinaire de chercheurs de l’université de Bayreuth et de l’université de Copenhague a découvert que le phosphore qui est solidement fixé dans le sol peut être rendu à nouveau disponible par une fertilisation ciblée en silicium. Le silicium mobilise le phosphore lié au fer afin qu’il puisse être absorbé par les racines des plantes.
    Selon les scientifiques, si les agriculteurs ajoutent des quantités précisément dosées de silicium à leurs sols, ils pourraient se passer d’engrais contenant du phosphore pendant un certain temps – peut-être même pendant plusieurs années – sans aucune perte de récolte.
    Les composés de silicium peuvent également stocker d’énormes quantités d’eau dans le sol.
    Important : le silicium doit être dosé très précisément, car une trop grande quantité de silicium peut libérer de grandes quantités de nutriments en peu de temps. Dans le pire des cas, les nutriments sont alors emportés par les eaux et se retrouvent dans les eaux de surface.
    TopAgrar, 22 avr 2021
    Etiquettes : phosphore, phosphates, fertilisants, Maroc, Sahara Occidental, Chine, Algérie, Syrie, Brésil, Afrique du Sud, stock, engrais, 

  • De nouvelles découvertes changent radicalement le tableau de l’évolution humaine en Afrique


    (CNN)On pensait que l’histoire des origines de l’humanité s’était en grande partie déroulée dans une grotte avec vue sur la mer.

    Les premières preuves suggérant que l’homme moderne était capable d’une pensée symbolique et d’un comportement complexe – l’utilisation de peintures aux pigments ocre et d’objets décoratifs – proviennent de sites côtiers d’Afrique datant d’environ 70 000 à 125 000 ans. Ces types d’objets nous donnent un aperçu de l’esprit humain car ils suggèrent une identité partagée.
    Les archéologues avaient supposé que bon nombre des innovations et des compétences qui rendent l’Homo sapiens unique avaient évolué dans des groupes vivant sur la côte avant de se répandre dans les terres. Les ressources marines prévisibles, comme les coquillages, et un climat plus clément ont peut-être permis aux premiers humains de ces régions de prospérer. De plus, un régime alimentaire riche en fruits de mer, qui contient des acides gras oméga-3 importants pour la croissance du cerveau, pourrait également avoir joué un rôle dans l’évolution du cerveau et du comportement humain.
    Cependant, de nouvelles découvertes faites à 600 kilomètres à l’intérieur des terres, dans le sud du désert du Kalahari, contredisent ce point de vue, et une nouvelle étude suggère que les premiers humains modernes vivant dans cette région n’étaient pas en retard sur leurs homologues vivant sur la côte.

    Quelque 22 cristaux de calcite et fragments de coquille d’autruche – trouvés dans l’abri rocheux de Ga-Mohana Hill North en Afrique du Sud et datés d’environ 105 000 ans – auraient été délibérément collectés et apportés sur le site. Les cristaux n’ont pas de fonction évidente, et les chercheurs ont suggéré que les coquilles d’autruche auraient pu être utilisées comme bouteille d’eau.
    « Ils sont vraiment bien formés, blancs et visuellement frappants et charmants. Dans le monde entier, les cristaux sont très importants pour des raisons spirituelles et rituelles à différentes époques et dans différents endroits », a déclaré Jayne Wilkins, paléoarchéologue au Centre australien de recherche sur l’évolution humaine de l’université Griffith, à Brisbane, en Australie, et auteur principal de l’étude publiée mercredi dans la revue Nature.

    « Nous avons vraiment essayé de savoir si les processus naturels pouvaient expliquer comment ils se sont retrouvés dans les dépôts archéologiques, mais il n’y a pas d’explication. Des personnes ont dû les apporter sur le site ».
    Wilkins a déclaré qu’à la lumière de ces résultats, les idées liant l’émergence d’Homo sapiens et les environnements côtiers « devaient être repensées. » Elle a suggéré que l’histoire d’origine des humains était plus complexe, impliquant différents lieux et environnements en Afrique et différents groupes de personnes primitives interagissant les uns avec les autres et contribuant à l’émergence de notre espèce.
    « Avant cela, le Kalahari n’était pas considéré comme une région importante pour comprendre les origines des comportements complexes de l’Homo sapiens, mais notre travail montre qu’il l’est. En fin de compte, cela signifie que les modèles qui se concentrent sur un seul centre d’origine, comme la côte de l’Afrique du Sud, sont trop simplistes », a-t-elle déclaré à CNN dans un courriel.
    Pamela Willoughby, professeur au département d’anthropologie de l’Université d’Alberta à Edmonton, au Canada, qui n’a pas participé à la recherche, est d’accord avec cette évaluation.

    « Les objets qu’ils ont trouvés suggèrent qu’il est temps de réviser la pensée actuelle sur l’émergence d’innovations culturelles parmi les premières populations humaines », a-t-elle déclaré dans un commentaire publié en parallèle de l’étude.
    Le climat du Kalahari, il y a 100 000 ans, aurait été bien différent de l’endroit aride qu’il est aujourd’hui.

    Les artefacts récemment découverts auraient été entre les mains de l’homme à une époque où les précipitations étaient plus abondantes. Les chercheurs ont déclaré que la plus grande disponibilité de l’eau pourrait avoir conduit à une plus grande densité de population, ce qui pourrait avoir influencé l’origine et la propagation de comportements innovants.
    Mme Willoughby a déclaré qu’une partie du problème pour démêler l’histoire complexe des origines de l’homme est que seules quelques régions africaines ont été étudiées en détail.
    Selon elle, les archives fossiles en Afrique « indiquent maintenant qu’il ne semble pas y avoir de modèle unique de développement technologique et social au fil du temps ». Le lancement d’enquêtes et de fouilles dans des régions moins connues contribuera à clarifier ce qui a fait de nos ancêtres immédiats des êtres véritablement modernes, tant sur le plan biologique que culturel. »

    CNN, 31 mars 2021

    Etiquettes : Afrique, évolution humaine, origine de l’homme, pigments ocres, objets décoratifs, Homo sapiens, Kalahari, cristaux de calcite, fragments de coquille d’autruche, Ga-Mohana Hill North Rockshelter, Afrique du Sud, homme primitif,