Étiquette : Afrique

  • Macron refuse de demander pardon aux Africains

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    Le président français Emmanuel Macron a refusé de demander pardon pour les crimes coloniaux français commis dans ses anciennes colonies en Afrique.
    Lors d’un sommet Afrique-France tenu a Montpellier en présence de jeunes issus de plusieurs pays africains, Emmanuel Macron s’est opposé a toute idée d’excuse pour les crimes commis par l’occupant français sur le continent africain.
    Appelé par un blogueur sénégalais a demander pardon aux Africains, le locataire de l’Elysée s’est en effet refusé a demander pardon, privilégiant “un travail de vérité” et non de “honte de soi et de repentance” non sans reconnaître “la responsabilité immense de la France car elle a organisé le commerce triangulaire et la colonisation”, a rapporté le journal Le Point.
    Dans son discours liminaire, le président français avait toutefois loué “la part d’africanité de la France”.
    “Nous avons une dette envers l’Afrique”, “un continent qui fascine le monde entier, qui parfois en effraie d’autres”, a-t-il ajouté, allusion aux débats sur l’immigration qui marquent les débuts de la campagne présidentielle française, et qui ont été pointés a plusieurs reprises par les participants au sommet.
    Force est de rappeler que ce sommet auquel aucun chef d’Etat africain n’a pris part s’est tenu dans un contexte marqué par une crise ouverte entre la France et ses deux anciennes colonies, en l’occurrence l’Algérie et le Mali.
    Echourouk online, 09/10/2021
  • Aucun président africain au Sommet France-Afrique

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    Le président français Emmanuel Macron reconnaît le passé colonisateur de la France en Afrique, mais n’engage pas son pays dans un repentir sans équivoques envers les peuples autrefois colonisés.

    C’est en substance, le message qu’il a transmis via les ressortissants du continent noir invités au Sommet France-Afrique, qui se tient aujourd’hui dans la ville de Montpellier sans la participation d’un seul chef d’Etat d’un pays africain.

    « Je ne crois pas en une politique de pardon dans la relation entre la France et l’Afrique, je crois en une politique de reconnaissance » a-t-il répondu au bloguer et cyber activiste sénégalais Cheikh Fall, lequel lui a requis de « prendre ici et maintenant des décisions fortes pour demander pardon au continent africain ».

    Du début du XIXème siècle au milieu du XXème, la présence imposée de la France en Afrique était hégémonique.

    Elle couvrait le Niger, la Haute Volta (actuellement le Burkina Faso), le Dahomey (aujourd’hui le Bénin), le Togo, la Cote D’Ivoire, la Guinée, la Mauritanie, le Soudan, le Sénégal, le Cameroun, le Tchad, le Maroc, la Tunisie et bien entendu l’Algerie.

    C’est particulièrement contre le peuple algérien, qu’elle a colonisé pendant 132 ans, que la France a commis les pires crimes, provoquant des blessures pas tout à fait pansées et les rancœurs jamais totalement transcendées.

    Lors de sa campagne électorale pour la présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait pourtant, prôné une approche réconciliatrice sur la question du passé commun entre les deux nations.

    Lors d’un déplacement préélectoral à Alger, il est allé au-delà de ses prédécesseur en admettant clairement que « la colonisation est un crime contre l’humanité ».

    A mi-mandat, il a chargé Benjamin Stora de « dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ».

    L’historien lui a remis, il y a quelques mois, un rapport dans lequel il décline 20 propositions, à même d’apaiser les esprits de part et d’autre de la Méditerranée.

    Au lieu d’œuvrer à rapprocher les visions entre Alger et Paris sur le dossier mémoriel, le président français, en quête d’un second quinquennat à l’Elysée, a forcé sur le point d’achoppement : les harkis auxquels il a consenti son pardon, le 20 septembre dernier.

    Il y a quelques jours, il s’est carrément aux symboles de l’Algérie en tentant de déformer une part de son histoire.

    Soulef Biskri

  • Lazhar Maroc: « Priorité à la sécurité en Afrique »

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    El Moudjahid : L’Algérie célèbre le 8 octobre le 59e anniversaire de la Journée nationale de la diplomatie…

    M. Lazhar Maroc : Le 8 octobre 1962 est l’une des dates phare de notre histoire contemporaine. Elle correspond à l’adhésion de l’Algérie aux institutions internationales et son admission au sein de l’ONU. Historique, cet exploit, consacré au lendemain de l’indépendance arrachée de haute lutte, est le fruit de l’offensive algérienne menée durant le combat libérateur où l’internationalisation de la juste cause nationale était parmi les objectifs inscrits dans la Proclamation du 1er novembre 54, confortée deux années plus tard dans la plateforme du Congrès de la Soummam. La diplomatie algérienne a pleinement assumé ses missions durant la guerre de Libération pour accélérer l’avènement de l’indépendance et du recouvrement de la souveraineté nationale. A ce titre, citons la participation remarquée de l’Algérie à la Conférence afro-asiatique de Bandung (Indonésie) le 18 avril 1955.

    Le soutien de la communauté internationale, États et organisations, à la cause algérienne n’a cessé de croître depuis. Une autre date phare de la dynamique diplomatique durant la guerre de Libération : la célébration à travers le monde de la journée de Solidarité avec l’Algérie combattante, le 30 mars 1958, à un moment où, à l’intérieur du pays, le combat de l’ALN ébranlait l’édifice colonial. La création du GPRA, dont l’annonce officielle a été faite le mois de septembre de la même année, a d’ailleurs été très vite reconnue par plusieurs pays.

    Au lendemain de l’indépendance, la diplomatie algérienne a rayonné par ses actions de soutien aux mouvements de libération, au droit à l’autodétermination des peuples, à la souveraineté des États, au respect de l’égalité internationale, à la défense des causes justes, à la promotion des valeurs de la paix, de la stabilité et de la solidarité internationales, autant de principes adoptés en tant que positions constantes.

    Quels sont les défis de l’heure pour la diplomatie algérienne?

    La diplomatie algérienne devrait être redéfinie sur de nouvelles bases plus pragmatiques pour faire face aux mutations profondes survenues dans notre environnement régional et d’autres pays du Moyen-Orient et du Sahel.

    Quant aux menaces nées de ces mutations, elles sont essentiellement au nombre de trois. La première porte sur la persistance du plan de destruction de l’Etat-nation, objet de plusieurs scénarios exécutés dans d’autres pays comme en Irak ou en Syrie. La seconde, la prolifération des groupes terroristes dans la région du Sahel dans le but de susciter un climat de violence et d’insécurité devant servir de motif pour justifier le recours à l’ingérence étrangère, voire l’installation de bases militaires étrangères qui ont un impact négatif sur la souveraineté des États.

    La troisième menace concerne le potentiel de richesses naturelles dont dispose l’Algérie et d’autres pays du voisinage, qui sont l’objet de convoitise de parties étrangères qui n’hésiteront pas à recourir à des stratégies détournés et au complot pour s’en emparer. Pour mieux juguler toutes ces menaces, la contribution et l’appui de la diplomatie algérienne sont plus que jamais recommandés.

    Qu’en est-il des priorités pour optimiser l’apport de la diplomatie dans la défense des intérêts suprêmes de la Nation ?

    La première priorité est de conforter davantage la présence de l’Algérie dans le continent africain et au sein de l’organisation de l’Union africaine. L’Afrique est le prolongement naturel de l’Algérie et pour des considérations sécuritaires et économiques, la diplomatie algérienne est appelée à être plus active, plus dynamique sur le continent africain pour la consécration des objectifs de paix, de stabilité et atteindre des niveaux de coopération qui sont à même d’impacter positivement sur le devenir des Etats africains. Poursuivre et approfondir la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme devrait être érigé au rang des priorités de notre diplomatie, non seulement pour mieux sécuriser nos frontières mais aussi pour asseoir une stabilité durable dans le Sahel.

    D’autre part, il est nécessaire d’affiner et de mieux consolider nos relations diplomatiques avec l’Union européenne, vu l’importance de la coopération économique et des échanges entre l’Algérie et les pays européens. Il est également attendu de la diplomatie algérienne de mieux valoriser la place de ses partenaires historiques, ceux de l’Amérique latine et de la Chine ou de la Russie, de rehausser le niveau de coopération avec les USA et d’œuvrer à conférer un meilleur avenir aux relations algéro-françaises dans le but de mieux défendre nos intérêts en tant qu’Etat et peuple souverains.

    Entretien réalisé par Karim Aoudia

    El Moudjahid, 07/10/2021

  • Rencontre ministérielle Italie-Afrique: Intense activité diplomatique de Lamamra à Rome

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    Depuis hier, à Rome, Italie, pour une durée de trois jours, en réponse à l’invitation de son homologue italien, Luigi di Maio, à prendre part à la 3me réunion ministérielle « Italie-Afrique », le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra aura des rencontres bilatérales avec ses homologues africains. 
    Aussi durant son séjour en Italie, le chef de la diplomatie algérienne aura des entretiens avec son homologue italien « sur les dossiers de coopération et de partenariat entre L’Algérie et l’Italie, et des consultations sur un nombre de questions régionales et euro-méditerranéennes » indique, hier, un communiqué du MAE.
    La 3e réunion ministérielle « Italie-Afrique » qui entame ses travaux de deux jours, aujourd’hui, se penche cette année, selon la même source, sur « l’examen des défis énergétiques et climatiques auxquels fait face l’Afrique » ainsi que leurs répercussions, sur le processus de développement dans les pays africains qui subissent de plein fouet les multiples impacts des changements climatiques causés par les pays riches. 
    La rencontre Italie-Afrique, sur le thème précité se tient et ce parallèlement, à la triptyque de la présidence actuelle de Rome, du G20 intitulée « Population, Terre et prospérité ». À Rome il sera question selon le communique du ministère de Lamamra de l’examen « des voies pour la mise en place d’une approche à long terme » visant la consolidation, poursuit-on « des capacités des pays, notamment en voie de développement, face aux défis de la préservation de l’environnement et du développement économique », situation qui s’est aggravée en raison des conséquences de la pandémie Covid-19. 
    Pour bon nombre d’experts et responsables politiques, dont africains, l’explosion des risques sanitaires et de ses conséquences ne doivent pas occulter l’urgence climatique, en raison non seulement des impacts néfastes et conséquences désastreuses des changements climatiques touchant gravement les pays de la sphère sud, mais à cause de la persistance des pays riches à ne pas assumer non seulement ses dégâts mais peinent à freiner le rythme de leurs émission de CO2. 
    Outre les interventions des ministres africains des affaires étrangères sur l’ordre du jour de la rencontre de Rome, prennent part au rendez-vous de Rome, des experts internationaux et régionaux, gouvernementaux et non-gouvernementaux et des patrons de sociétés internationales ainsi que des investisseurs privés. 
    Le chef de la diplomatie algérienne interviendra lors cette 3ème rencontre ministérielle Afrique-Italie, consacrée à « l’examen des défis énergétiques et climatiques » auxquels fait face l’Afrique, sur « la transition énergétique en Algérie » selon la même source, thème inscrit dans le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, comme « une nécessité impérieuse et choix stratégique pour l’Algérie » indique le communiqué du MAE. 
    Le chef de la diplomatie R.Lamamra, qui à New-York lors des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies a eu un marathon diplomatique soutenu, septembre dernier, avec ses homologues, notamment africains, a rejoint la capitale italienne, hier, au lendemain de son déplacement à des pays africains, l’Ethiopie et le Mali. 
    Seul pays d’Afrique du Nord sur à peine 12 pays africains invités par les hautes autorités éthiopiennes, à la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement éthiopien, à Addis Abeba ou il a assisté à cette cérémonie, en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Ramtane Lamamra a eu des entretiens avec le président du Nigeria Muhammadu Buhari, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Sénégal, Macky Sall, le président de la République Ougandaise, Yoweri Museveni, le président de la République du Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh et le président de la République de Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo. 
    Aussi le chef de la diplomatie algérienne s’est également entretenu avec le Haut représentant de l’Union africaine (UA), l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo, avec lequel il a examiné les derniers développements aux plans sécuritaire et politique dans la région de la Corne d’Afrique et les perspectives de résolution des crises dans le continent ». 
    Aussi M.Lamamra s’est entretenu, avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen, avec lequel il a évoqué les questions régionales et internationales d’intérêt commun. Le chef de la diplomatie algérienne a eu, également, un entretien avec le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), Workneh Gebeyeh. 
    S’agissant des relations bilatérales entre l’Algérie et l’Italie, les deux pays maintiennent un rythme de dialogue et d’échange de points de vus périodiques et soutenu, sur les questions de coopération entre les deux pays ainsi que sur les questions et dossiers de l’actualité régionale et internationale. 
    Il y a lieu de rappeler, l’appel téléphonique, entre R. Lamamra et son homologue italien, Luigi Di Maio, juillet dernier, lors duquel ils ont « discut des importantes échéances du partenariat bilatéral et de la situation dans la région Sahélo-saharienne et le Moyen-Orient » avait tweeté Lamamra. 
    Des discussions, « en vue du renforcement de la concertation et de la coordination, de même que nous avons également évoqué les perspectives du partenariat algéro-européen », a écrit dans un tweet M.Lamamra.
    Karima Bennour
  • Sécurité alimentaire: L’Algérie classée première en Afrique

    Sécurité alimentaire: L’Algérie classée première en Afrique

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    L’Algérie a été classée par le Programme d’alimentation mondial (PAM) des Nations unies, première en Afrique en matière de sécurité alimentaire. Dans sa dernière cartographie de la pauvreté, publiée récemment sur son site web, le PAM a classé l’Algérie dans la catégorie des pays dont le taux de personnes sous-alimentées est inférieur à 2,5% de la population totale, durant la période 2018-2020. Elle est le seul pays en Afrique à ne pas dépasser ce seuil.

    Ainsi, l’Algérie est répertoriée dans la même catégorie que la majorité des pays européens, des Etats-Unis, du Canada, de la Chine, de la Russie, du Brésil et de l’Australie, entre autres.

    En Afrique, le Maroc est classé dans la deuxième catégorie qui regroupe les pays dont le taux de la population touchée par la sous-alimentation varie entre 2,5 et 4,9%.

    Parmi les pays les plus impactés par le phénomène de la sous-alimentation, le PAM dénombre la République centrafricaine, le Congo, la République démocratique du Congo, la Somalie et le Madagascar avec un pourcentage supérieur à 35% de leur population.

    Le PAM a souligné dans son étude que plus de 811 millions de personnes sont touchées par la sous-alimentation, soit 1 sur 10 de la population mondiale.

    En 2015, la communauté mondiale a adopté les 17 Objectifs mondiaux de développement durable (ODD), dont l’objectif numéro 2 est d’arriver à la “Faim Zéro” en éradiquant la faim, assurant la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable, d’ici à 2030.

    Seybouse Times, 04/10/2021

  • Pour l’abolition de la loi glorifiant l’impérialisme Français

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    Là est le nerf de la guerre, la bataille de toutes les batailles : Si les algériens, maghrébins et africains du « sahel » regagnent leur souveraineté et leurs droits légitimes, l’empire « France-Afrique » disparaîtra quasiment instantanément, faute de la base solide sur laquelle s’appuyer : le territoire et ses ressources, source de toutes les convoitises.

    Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui n’est que la résultante de la domination et de l’oppression exercées par l’occident de la chrétienté et vues par son oligarchie dirigeante comme « porteuses de lumière ». Cette doctrine date des empires grecs et romains, Rome ayant passé le relais à l’église de Rome qui devint le Vatican au IVème siècle après que l’empereur Constantin eût cédé l’empire romain à l’église romaine.
    Depuis lors, la France s’est livrée au pillage, à la rapine, au meurtre organisé, au vol, à l’occupation et au génocide d’abord sur le continent européen, puis dès le XIème siècle en Afrique du nord, Moyen-Orient avec les croisades, puis durant « l’ère de la découverte » et de la prise de possession des continents africain et américain au XVème siècle jusqu’à aujourd’hui, sans discontinuer.

    Vouloir lutter efficacement aujourd’hui contre l’empire colonial, c’est lutter contre le fondement même de l’impérialisme qui repose sur le pilier de la « glorification » de la colonisation et un pilier de pouvoir idéologique étroitement impliqué l’un avec l’autre.

    Attaquer ces deux piliers porteurs aura pour résultat à terme, d’effondrer la glorification coloniale française notamment. Pour se faire, couper en cela l’herbe sous les pieds de l’empire français et œuvrer ensemble pour un changement radical de paradigme politique et économique.

    L’empire français est entré dans sa dernière phase, celle du capitalisme monopoliste hideux, qui ne peut, pour sa survie, qu’implanter une dictature sur toute l’Afrique. Jacques Chirac ne confiait-il pas lui-même, hors micro, en 1999 : « Il faut bien que les dictateurs gagnent les élections » ?

    Comment ? Par la prise de conscience et le boycott physique et idéologique tout en amenant des solutions efficaces de remplacement aux dogmes ploutocratiques unipartite, vieux de plusieurs siècles qui nous ont été imposées depuis plus de cinquante années.

    La France Afrique « Un univers pourri jusqu’à la moelle »

    La politique franco-africaine, autrement appelée Françafrique, est extrêmement nocive. Après la proclamation de l’indépendance des anciennes colonies françaises d’Afrique, des réseaux politiciens ont assuré la continuité du pillage du continent noir au profit notamment des hommes de pouvoir en France en plaçant des dictateurs corrompus à la tête des États nouvellement indépendants.

    Depuis plus de quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. La corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C’est le plus long scandale de la France, soi-disant patrie des droits de l’homme, soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais.

    La France Afrique, c’est autre chose, le pré carré de toutes les compromissions et de tous les coups tordus, un espace protégé où l’impunité est assurée aux puissants.

    En 1994, et en moins de trois mois, 800 000 Tutsis sont massacrés au Rwanda sous les yeux impassibles de la France. Dans le même temps, de véritables armées privées sont recrutées et entraînées dans l’hexagone par le biais d’organismes tels que le DPS « Département protection sécurité » du Front national. Ainsi, alors que l’on croyait en avoir fini avec le paternalisme français et ses rapports incestueux avec un certain nombre d’autocrates africains.

    Des années durant après le drame, le président du Rwanda Paul Kagamé, les médias, les associations « humanitaires », une grande partie de la classe politique et les réseaux sociaux continuent d’accuser la France d’avoir participé au génocide rwandais.

    Pour la pensée unique, les « Tutsis » sont les victimes de crimes contre l’humanité commis par les Hutus pro-français, jamais leur part de culpabilité n’est mise en évidence, jamais on n’explique les raisons sordides qui se cachent derrière ce massacre !

    Jamais n’est mentionné le rôle néfaste de la présence française en Afrique ayant eu intérêt à provoquer la catastrophe. Il est temps de reprendre l’affaire à zéro et oser dire, preuves à l’appui, que votre histoire officielle a été truquée.

    Les années quatre-vingt-dix demeurèrent celles d’une collusion entre intérêts français et pratiques illégales sur le continent Africain.

    Rappelons, c’est important, que le niveau de vie du peuple français doit beaucoup à la rapine et à la vampirisation de l’Afrique : pétrole, gaz, or, diamants, uranium, cacao… Rappelons également que ces crimes sont de la responsabilité totale de la franc-maçonnerie criminelle qui dirige l’Afrique depuis la colonisation de ses mains ensanglantées.

    Des dizaines, voire centaines, de livres existent sur ces affaires, rien de secret, rien d’occulte, juste des archives déclassifiées. Du coup, quand on entend Macron, Sarkozy, Hollande, Valls, Eric Zemmour ou Marine nous parler de « valeurs occidentales », on se demande bien lesquelles ?

    L’éternelle histoire de ces assistants criminels ? Sauf les noms et les appellations qui changent le mode opératoire demeure le même ! Juste pour mieux comprendre ce processus mafieux d’hier et d’aujourd’hui !
    D’où il est nécessaire, de jeter la lumière sur cette affaire de corruption de la France en Afrique, au Maghreb et au Sahel et la relier directement avec Le terrorisme manipulé et les guerres secrètes à des fins géopolitiques des organismes de financement.

    Nous sommes tous des colonisés aux yeux de la France !

    Le seul moyen d’en sortir est pour nous, les Hommes politiques, parlementaires, historiens des deux côtés (colonisateurs – colonisés) doivent s’organiser et s’impliquer davantage autour des thèmes fondés sur les principes de réciprocités et d’universalité, de démocratisation des processus décisionnels et de politiques gouvernementales. Il s’agirait notamment de mieux préciser les rôles, responsabilités/obligations, attentes et réciprocités entre l’Algérie et ses partenaires, ainsi que d’un pays à l’autre, en vue de reconnaître ouvertement le mal perpétré, œuvrer pour une véritable restitution des droits volées et ressources usurpées ainsi que pour une réconciliation réelle avec les peuples colonisés d’hier et d’aujourd’hui, car nous avons besoin les uns des autres pour bâtir une véritable société juste qui soit toujours plus à la hauteur de la dignité humaine, émancipée et libre.

    Il n’y a pas d’autre alternative, ni aucune solution au sein du système oligarchique coercitif, oppressif et totalement mortifère qu’on nous a imposé en nous bourrant le crâne avec la pseudo-inéluctabilité de l’affaire par une science tronquée, biaisée et falsifiée à bien des niveaux.

    Tout cela est bien au-delà de toute rédemption et nous devons définitivement lâcher-prise d’avec cette ignominie colonialiste à la française, qui est le pire fléau que la terre ait porté depuis des milliers d’années.
    Ainsi nous voyons pour la mission actuelle l’unique issue de ce dilemme est : L’abolition des lois, glorifiant l’impérialisme Français !

    Véritable pilier de soutien entre les peuples, qui verra la libération des peuples des deux rives, de la doctrine colonialiste euro-centrique et l’ensemble des peuples s’auto-déterminés en adoptant et adaptant les modes de gouvernance de sociétés libres et indépendants à pouvoir non coercitif ; ceci rendant les conflits impossibles par concept.

    Ceci ne pourra s’effectuer après qu’une véritable reconnaissance des droits légitimes du peuple algériens volés ait été faite durant la colonisation soit au total 132 ans.

    Pour tous ceux qui désirent lutter efficacement contre le colonialisme français qui est le cœur même de l’impérialisme d’hier, d’aujourd’hui et de demain si rien ne change, il faut œuvrer à détruire les piliers porteurs de l’empire, qui aujourd’hui se situe plus que jamais en Afrique du Nord.

    Là est l’enjeu, là est le talon d’Achille de l’oligarchie coloniale impérialiste et c’est là qu’il faut frapper, à la réconciliation sinon, frapper là où cela fait mal, aux portefeuilles et aux ressources, c’est la seule solution réaliste et viable.

    La méthode doit consister à condamner et à rejeter la glorification de la « doctrine visant à légitimer l’occupation, la domination politique et l’exploitation économique de territoires par certains États » et par la même en forcer les entités de droit international à reconnaître la nullité de cette loi, forcer une rétractation de laquelle dépend l’effondrement du système juridique soutenant cette escroquerie.

    Le système colonial français est fait pour se protéger lui-même, par des lois oligarchiques de protection vous avez pour ça la Loi française du 23 février « glorifiant le rôle positif de la présence française en Afrique du Nord »
    C’est pourquoi il faut une énorme pression populaire pour forcer l’abolition définitive de cette ignominie devenue dogme fondateur de la société coloniale occidentale d’aujourd’hui ? Nous devons à cet égard, agir de concert avec nos frères maghrébins, des pays du Sahel et surtout les occidentaux débarrassés de l’idéologie colonialiste, avec les peuples colonisés des continents qu’ils ont colonisés. Cette union verra la chute inéluctable de tout empire et de toute hégémonie idéologique, économique et politique, car la base raciste sur laquelle repose tout le système n’existera simplement plus.

    Les oligarques colonisateurs ont peur, très peur, car ils savent que leur paradigme ne tient qu’à la division et qu’au contraire, l’union des peuples est leur angoisse existentielle. Comment mieux diviser les peuples que par la guerre ? Ce qui en plus leur fait gagner des sommes fabuleuses qui renforcent leur monopole capitaliste.
    Voilà pourquoi, nous insistons de plus en plus sur cet aspect de la lutte, qui à notre sens est devenu vital et offre une solution lumineuse pour se débarrasser avant toute chose de l’empire oppresseur français, condition sine qua non d’un changement de paradigme pour le bien–être de tous…

    Cela peut ne pas paraître évident mais néanmoins, il me semble pertinent de mettre en avant un fait. En effet La conquête de l’Algérie est-elle justifiée seulement par le désir de venger l’affront fait à un diplomate ? Non, répond Pierre Péan, auteur de du livre « Main basse sur Alger », un livre qui retrace les dessous de l’entreprise française.

    Cette conquête avait été menée dans le but de faire main basse sur les immenses trésors de la régence d’Alger (plus de 500 millions de francs de l’époque, soit 4 milliards d’euros) afin de constituer les fonds secrets du « Roi Charles X » pour corrompre et retourner le corps électoral français ?!

    Qu’est-il advenu de cette immense fortune ?

    Une partie a été versé dans les caisses de l’état, d’autres millions sont revenus au corps expéditionnaire. Le reste ? La plus grande partie du trésor et des pillages opérés dans la Casbah, dans la ville et dans les environs d’Alger a abouti dans les poches des militaires ,de fonctionnaires des finances , de négociants et d’ aventuriers mais aussi dans celles du roi des français , indique Pierre Péan.

    En résumer l’expédition militaire contre l’Algérie fut donc un « Grand hold-up financier » jamais admis. A cela s’ajoute les génocides jamais révélés !

    D’après des historiens la période d’occupation a fait plus de 5 millions de morts, dont un million et demi, seulement lors de la révolution de libération entre 1954 et 1962.

    La colonisation française a aussi fait des milliers de disparus et de blessés, des villages entiers ont été détruits, sans parler des ravages des rayonnements causés par les essais nucléaires français menés dans le désert algérien.

    La colonisation française de l’Algérie a duré entre 1830 et 1962, les autorités et les historiens algériens affirment que cette période a été marquée par des meurtres de près de cinq millions de personnes, ainsi que des campagnes de déplacement et de pillage des richesses, et du vol de milliers de documents et de pièces archéologiques, dont certaines dateraient de l’époque ottomane (1515-1830).

    Les responsables français ont répété à plusieurs reprises la nécessité pour l’Algérie de tourner la page de son passé colonial, mais l’Algérie n’a cessé de réclamer à plusieurs occasions la reconnaissance officielle de Paris de ses crimes coloniaux.

    Ce qui est évident et sûr, c’est que nos martyrs morts pour une juste cause demeureront immortels, pour l’éternité.

    La moindre défaite, pour eux était une victoire gagnée sur l’ennemi.

    Que Faut-il ajouter d’autre. Hommage à tous les morts pour l’Algérie indépendante.

    Tarek Benaldjia

    L’Espoir libéré, 04/10/2021

  • L’Algérie et le Maroc portent un nouveau coup à la ZLECAF

    L’Algérie et le Maroc portent un nouveau coup à la ZLECAF

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    L’UA et le secrétariat de la ZLECAf devraient faciliter les pourparlers sur la coopération économique entre les deux pays d’Afrique du Nord.

    L’annonce par le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, le 24 août, d’une nouvelle rupture des relations diplomatiques avec le Maroc est un nouveau revers pour le libre-échange et la libre circulation sur le continent. Le fossé entre les deux pays s’est creusé la semaine dernière avec l’ interdiction par l’Algérie des avions civils et militaires marocains de survoler son territoire.

    Ces développements font échouer les plans de l’Union africaine (UA) de voir une communauté économique régionale (CER) établie en Afrique du Nord après que le Maroc a rejoint l’organisation en 2017. À l’époque, le roi du Maroc Mohammed VI s’était engagé à jouer un rôle constructif au sein de l’UA et a fait valoir pour la relance de l’Union du Maghreb arabe en difficulté en Afrique du Nord.

    L’UA est restée silencieuse sur les tensions renouvelées. Lamamra, un ancien commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité, pourrait utiliser de nombreuses structures de médiation pour amener ses homologues à la table des négociations. Cependant, les divisions de longue date entre les deux pays – liées à des rivalités territoriales, politiques et économiques – seraient difficiles à démêler pour l’UA.

    Néanmoins, mettre l’accent sur les avantages commerciaux régionaux de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pourrait convaincre les dirigeants respectifs de coopérer. L’UA pourrait s’appuyer sur des voix influentes au Maroc et en Algérie qui soutiennent que les défis de développement substantiels des pays ne peuvent être résolus sans une plus grande coopération régionale.

    La rupture actuelle des relations diplomatiques et commerciales fait suite à une lettre envoyée par l’ambassadeur du Maroc aux Nations Unies (ONU) montrant le soutien du pays aux mouvements indépendantistes dans la région algérienne de Kabylie. Le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie est accusé d’avoir perpétré les incendies dévastateurs en Kabylie à partir du 9 août qui ont fait au moins 69 morts.

    Cela a coïncidé avec le soi-disant scandale Pégase dans lequel 6 000 documents divulgués ont montré comment le Maroc espionnait l’Algérie. Ce dernier a également été contrarié par la décision du Maroc de raviver les relations avec Israël après que l’ancien président américain Donald Trump a reconnu sa revendication sur le Sahara occidental. L’Algérie est un farouche opposant aux liens avec Israël.

    Certains interprètent la situation actuelle comme une tentative de Lamamra de montrer que « l’Algérie est de retour » sur la scène internationale après une période relativement dormante, notamment sous l’ancien président Abdelaziz Bouteflika. Pendant ce temps, le Maroc accuse l’Algérie de soutenir les manifestants anti-monarchie dans le royaume.

    Une grande partie de la tension actuelle se déroule dans un contexte de revendications d’indépendance non résolues du Sahara occidental, qui se trouve à l’intérieur des frontières du Maroc. L’Algérie soutient le Front Polisario, un mouvement représentant le Sahara occidental et assurant la direction de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) du territoire. La RASD est membre de l’UA.

    Au cours de l’année écoulée, des incidents sporadiques ont éclaté entre le Maroc et des combattants indépendantistes sahraouis dans les zones tampons désignées par le cessez-le-feu de 1991 négocié par l’ONU.

    Le Maroc insiste sur la mise en œuvre de son plan d’autonomie significative pour le Sahara occidental, mais l’Algérie et ses alliés l’ont rejeté. L’ONU définit le Sahara occidental comme un territoire non autonome.

    Depuis le retour du Maroc à l’UA, les appels à résoudre le différend et à en discuter dans les cadres du Conseil de paix et de sécurité de l’UA sont tombés dans l’oreille d’un sourd. Le Maroc insiste sur le fait qu’il devrait être traité par le Conseil de sécurité de l’ONU, où peu de progrès ont été réalisés depuis des années.

    L’affrontement entre les deux pays a plongé les relations économiques et commerciales à un nouveau creux. Au cours des dernières décennies, les tensions ont causé plusieurs perturbations et ont fait chuter les niveaux commerciaux bien en deçà des attentes pour des économies de leur taille. Les exportations du Maroc vers l’Algérie, par exemple, représentent 0,48% de ses exportations totales. Le Maroc importe la plupart de son pétrole et de son gaz d’Algérie, mais cela ne représente que 0,79% de ses importations.

    Les pertes économiques potentielles sont énormes, notamment parce que le Maroc dispose d’amples réserves de phosphate qu’il pourrait exporter vers l’Algérie, l’un des principaux producteurs de gaz d’Afrique. Ensemble, ils pourraient produire des engrais indispensables pour stimuler l’agriculture sur le continent et « transformer les économies des pays africains », selon un initié cité par Jeune Afrique .

    Les frontières terrestres entre les deux pays ont été fermées entre 1976 et 1988, puis rouvertes après des tentatives d’apaisement de leurs dirigeants. Ils ont été refermés en 1994 lorsque le Maroc a accusé l’Algérie d’être à l’origine des attentats de Marrakech. Aucune route maritime directe ne relie les pays, ce qui rend le transport aérien vital. Les intermédiaires utilisent ces tensions et profitent des réseaux étendus pour acheminer les marchandises entre les pays.

    C’est là que les avantages d’un commerce intra-africain accru devraient être soulignés. Le potentiel de la ZLECAf est énorme pour les marchés les plus sophistiqués de l’Afrique, tels que l’Afrique du Nord, qui bénéficieront d’exportations en franchise de droits plus importantes vers le reste du continent.

    Le secrétaire général de la ZLECAf, Wamkele Mene, estime que des millions d’Africains peuvent sortir de la pauvreté si l’accord est correctement mis en œuvre. L’Afrique du Nord n’était pas présente à la réunion que Mene a tenue avec les CER sur la question fin septembre. Sur les 39 ratifications à ce jour, l’Algérie et la Tunisie sont les deux seules d’Afrique du Nord.

    Le Maroc est un investisseur majeur en Afrique de l’Ouest francophone et en Afrique centrale, notamment dans la banque et la finance, les télécommunications, le transport aérien et les produits agricoles. Avec le Nigeria et l’Afrique du Sud, il fait partie des plus gros investisseurs africains du continent, mais le Maroc n’a pas adhéré à la ZLECAf, craignant la concurrence d’autres États de son économie. Les efforts du Maroc pour rejoindre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont également échoué.

    Pour l’instant, les arguments sur les avantages économiques de l’intégration régionale n’ont pas dépassé les divisions profondes entre le Maroc et l’Algérie. Il existe cependant une nouvelle opportunité pour la société civile et les organisations régionales de souligner la nécessité de pourparlers et d’un leadership visionnaire des deux côtés. Une lettre signée par 140 intellectuels des deux pays et de la région nord-africaine appelle à une médiation pour rétablir les liens.

    Sans une CER fonctionnelle pour l’Afrique du Nord, l’UA et le secrétariat de la ZLECAf doivent jouer ce rôle. Amener le Maroc et l’Algérie autour de la table pour discuter de la coopération économique – sinon des liens diplomatiques et politiques – sera un pas de géant pour le continent et l’intégration économique régionale.

    Rapport du CPS , ISS Addis-Abeba

    ISS Africa

  • Industrie pharmaceutique : Saidal nourrit des ambitions africaines

    Algérie, Industrie pharmaceutique, Saidal, Afrique, vaccin, coronavac,

    On attendait Spoutnik V, le russe, en septembre, mais c’est finalement le CoronaVac, le chinois, qui s’est imposé. Le démarrage de la production dès demain nourrit les ambitions du secteur qui se voit déjà en puissance régionale en matière de vaccination.

    L’Algérie rejoint les pays africains qui ont décidé d’assurer leur « souveraineté pharmaceutique et médicale » en annonçant la fabrication, localement et dès demain, de son vaccin anti-covid-19 en partenariat avec le Chinois Sinovac.

    C’est Le groupe public Saidal qui se chargera de produire le CoronaVac, nom commercial du remède, dont il espère devenir un fournisseur régional.

    Dans un premier temps, la société algérienne se limitera au fill and finish (répartition aseptique) du bulk dans des flacons ». Autrement dit, le remplissage et la finition des flacons de vaccin ainsi que l’emballage du médicament et sa distribution. Le « full process (production complète du vaccin) » n’interviendra que des mois plus tard. Il faut d’abord passer par l’étape des « lots de validation », des quantités qui seront contrôlés sur la totalité des paramètres et se verront attribuer une durée de validité et d’étude de stabilité plafonnée à trois mois, avant l’obtention du quitus de mise sur le marché, selon les explications du Dr. Bouabdallah.

    Saidal aura ainsi le privilège d’être l’un des premiers fabricants de vaccins anti-covid sur le continent. Elle sera, cela dit, en concurrence avec, notamment, l’Egyptian Holding Company for Biological Products and Vaccines (Vacsera) qui l’a devancé sur ce terrain en signant avec Sinovac en décembre 2020 et en commençant sa production en juin dernier.

    Cette compétition n’a, cependant, pas entamé l’enthousiasme du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed.

    Celui-ci a affirmé, hier, sur les ondes de la radio nationale que l’Algérie « va se projeter dans l’exportation du CoronaVac dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac » en vue de répondre aux besoins des pays africains »

    Plateforme africaine de fil and finish

    Il a précisé que son secteur a » les possibilités d’être une plateforme africaine de fil and finish avec une capacité de production de 200 millions de doses par an ». Il a avancé que « le groupe Saidal est le seul producteur africain à avoir obtenu la licence de production du CoronaVac ».

    « Il ne s’agit pas d’un générique, a-t-il tenu à souligner. La société chinoise Sinovac a donné son nom au groupe Saidal pour l’utiliser. L’Algérie fait partie désormais du club des pays producteurs du vaccin anti-Covid. C’est une première, sachant que ce vaccin n’a qu’une année d’existence ».

    Benbahmed a indiqué que la seule ligne de fabrication dont dispose Saidal au niveau de l’usine de Constantine est en mesure d’assurer les besoins du pays et de répondre à ceux des pays africains.

    Lui qui avait prévu en avril le lancement, ce mois de septembre, de la fabrication, sous licence russe, du Spoutnik V a assuré que les négociations sont « toujours en cours » et que que « le projet n’est pas abandonné ».

    Pourquoi le vaccin chinois ?

    Selon Nadia Bouabdallah, le choix du CoronaVac a été motivé par le fait qu’il s’agit d’un « vaccin classique avec un virus inactivé » ; une technologie que les Algériens connaissent et « dont l’efficacité est connue, reconnue et prouvée ».

    Quant à la réticence de certains citoyens par rapport à son efficacité et sa non homologation par l’Agence européenne de médicament, la responsable a prédit que le sérum « sera certainement homologué en Europe, pour des considérations touristiques et politiques qui imposent son acceptation ».

    Neuf pays de l’Union européenne l’ont agréé pour l’instant, y compris la France qui a publié, la semaine dernière, un décret autorisant son utilisation sur son territoire.

    Mourad Fergad

    La Nation

  • Alger et Moscou sur la même longueur d’onde

    Algérie, Russie, Afrique, #Algérie, #Russie, #Afrique,

    Chaleureuse rencontre entre Lamamra et Lavrov à New York : Alger et Moscou sur la même longueur d’onde
    En resserrant ses liens avec l’Algérie, la Russie plante son carré sur le continent noir et trouve en l’Algérie un allié stratégique.

    Retrouvailles. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a rencontré,hier, à New York, son homologue russe, Sergueï Lavrov, en marge de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU. « Il y a une réelle volonté affichée pour consacrer le caractère stratégique de nos relations bilatérales», a indiqué Lamamra sur son compte twitter au terme de cette rencontre exprimant sa satisfaction sur «la convergence de vues sur les questions régionales et internationales».

    Il ne s’agit pas d’un sourire éphémère affiché pour les besoins des caméras de télévision, ni d’une rencontre fortuite ave le puissant chef de la diplomatie russe. Le couple Lamamra – Lavrov est une vieille connaissance. Cette rencontre tombe, en effet, à point nommé vu le contexte régional, notamment au Sahel, en Libye et surtout les derniers développements intervenus dans les relations avec le Maroc depuis que l’Algérie a décidé de fermer son espace aérien aux avions marocains.

    L’on comprend bien alors pourquoi Lamamra a insisté dans son tweet sur la «convergence de vues et la poursuite d’une concertation régulière sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun». C’est pour dire que l’alliance stratégique entre Alger et Moscou n’a jamais été démentie. Et comme le hasard fait souvent bien les choses, la rencontre des deux chefs de la diplomatie intervient à quelques semaines de la dixième réunion de la Commission gouvernementale mixte algéro-russe.

    L’Algérie et la Russie préparent avec un grand intérêt ce rendez-vous durant lequel au moins 10 accords de coopération seront signés. Selon l’ambassadeur russe à Alger, Igor Beliaev, ces accords portent, notamment sur la communication de masse, la sécurité des moyens de communication, les ressources en eau, l’environnement ainsi que sur les technologies spatiales.

    À cette dixième rencontre gouvernementale, s’ajoutera un autre rendez-vous: l’Algérie et la Russie célébreront,en mars, le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques algéro-russes. Il y a un frémissement des relations économiques et commerciales entre les deux pays jusque-là figées par la pandémie de Covid-19. Elles reprennent des couleurs avec la relative amélioration de la situation épidémiologique.

    En resserrant ses liens avec l’Algérie, la Russie veut s’offrir une porte qui la mènera vers l’Afrique. Dans la guerre économique que se livrent les puissances occidentales sur le continent noir, Moscou plante son carré et trouve en l’Algérie un allié stratégique. Elle adopte, d’ailleurs, une stratégie plus agressive qui va au-delà du conflit apparent du marché algérien des céréales qu’elle veut ravir à la France.

    Moscou se positionne sur des sujets de pointe comme la cybersécurité, la télémédecine ou encore la fabrication des vaccins. Lamamra a poursuivi son marathon diplomatique en multipliant rencontres et communication en marge de la semaine de haut niveau de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

    «Les défis universels ont besoin de solutions universelles. Toutes les voix doivent être entendues – pas seulement celles des plus puissants», a-t-il affirmé, dans une allocution intitulée «Alliance pour le multilatéralisme, façonner notre agenda commun».

    Lamamra a regretté les comportements «nationalistes égoïstes au détriment de la solidarité internationale», dès l’apparition de la pandémie de Covid-19, ajoutant que «l’accès inégal aux vaccins entre les pays développés et les pays en développement a confirmé cette tendance regrettable».

    Entre les pays développés et les moins nantis, dont ceux d’Afrique, le fossé est abyssal: à eux seuls, les États-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni, le Canada et le Japon se font fait livrer près de 2,5 milliards de doses depuis le début de la pandémie.

    En revanche, 92 pays pauvres n’ont pu recevoir que 178 millions de vaccins dans le cadre du mécanisme de mutualisation Covax. Une situation qui a fait réagir le chef de la diplomatie algérienne pour appeler la communauté internationale à «jeter les bases d’un nouveau multilatéralisme fondé sur une gouvernance mondiale concertée et inclusive», et faire ainsi face à la pandémie de Covid-19.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 25/09/2021

  • Algérie-Nouvel Ordre Mondial: le lion et les hyènes -partie1-

    Algérie-Nouvel Ordre Mondial: le lion et les hyènes -partie1-

    Algérie, Afrique, France, Françafrique, impérialisme,

    L’Algérie futur lion du continent africain : Cible des hyènes du Nouvel Ordre Mondial(1ère partie)

    Par Djamal Yalaoui Avocat au barreau de Paris

    Correspondant associé au barreau d’Oran

    La planète est devenue un immense chaos, au sein duquel, tous les repères s’effondrent les uns après les autres, comme si la théorie des dominos fût transposée, brutalement, dans la vie réelle de plus de 7 milliards d’êtres humains.

    Le doute s’est distillé au tréfonds des méandres des plus solides certitudes.

    Les crises sont devenues des séismes économiques, sociales, culturelles, spirituelles…Et comme lors de tremblement de terre, en fonction de leur degré sur l’échelle de Richter, elles engendrent, plus ou moins, de dégâts et leur multiplication fissure toujours, un peu plus, davantage les édifices que les pays, les nations ont édifié sur des décennies au prix de sacrifices.

    Depuis l’effondrement de l’U.R.S.S, sous les coups de boutoirs des occidentaux et la chute du mur de Berlin, le monde est entré dans une spirale sans fin de destructions que, même, une troisième guerre mondiale n’auraient pas permis :

    Le 11 septembre 2001 c’est l’anéantissement des tours jumelles de New York ;
    Au seuil du 21ème siècle c’est la détonation de la bulle internet ;
    En 2008 c’est l’effondrement des marchés financiers suite à l’explosion de la bulle des subprimes ;
    Depuis 40 ans c’est le nombre exponentiel de guerres créées de toutes pièces, aux quatre points cardinaux de la planète (ex-Yougoslavie, Géorgie, Ukraine…Afghanistan, Irak, Libye, Syrie…) pour des considérations de mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial (NOM) par on ne sait quels grands architectes maléfiques !
    Ce tableau désastreux, digne d’un extrait de film d’horreur, est porté à son paroxysme par une nouvelle forme de séisme : le tsunamis sanitaire de la pandémie du Covid-19.

    Depuis cette année, 2020, l’histoire de l’humanité, dans sa globalité, subit et ressens le fer rouge de la douleur et de la tragédie.

    Après la mondialisation, la globalisation semble annoncer un monde menaçant, fluctuant, flou, énigmatique et malsain !

    La principale conséquence de ce constat, morbide, est que chaque pays comme chaque individu sera dans la nécessité de bâtir des fondations solides, au quotidien, échafauder sa propre résilience, charpenter solidement sa résistance aux répliques qui ont lieu après chaque séisme ou tsunami : les répliques peuvent faire plus de dégâts que le cataclysme, lui même.

    Le nouveau Président algérien, Abdelmajid Tebboune, semble s’inscrire dans cette stratégie pour anticiper les secousses telluriques économiques à venir et préparer le citoyen algérien à faire face aux risques auxquels la Nation algérienne va être confrontée.

    Gouverner, c’est, avant tout, prévoir !

    C’est toute la noblesse de l’engagement, de la volonté d’un dirigeant pour défendre les intérêts de son peuple…

    Pour certains dirigeants politiques : Gouverner c’est mentir !

    N’est-ce pas monsieur Macron, vous qui êtes toujours, prompt, a donné des leçons aux « roturiers africains », sans jamais vous les appliquer : « Faites ce que je dis pas ce que je fais ! »!

    C’est dans cet esprit, que lors de son rendez vous avec les responsables des médias algériens, le jeudi 30 avril 2020 au soir et diffusé le 1er mai, Le président Tebboune a révélé qu’il avait décliné pour ne pas dire balayer (mais nous sommes diplomates et donc respectueux de la forme) la proposition des institutions financières internationales, c’est à dire, le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale (BM), d’accorder à l’Algérie des « facilités de crédits » à hauteur de 130 millions de dollars.

    Monsieur Tebboune a précisé « nous préférons emprunter auprès de nos citoyens plutôt qu’auprès du FMI ou de la Banque Mondiale ».

    Il a relevé que la masse monétaire qui circule hors du système financier officiel et conventionnel représentait « entre 6.000 milliards de dinars (42,57 milliards) et 10.000 milliards de dinars (près de 71 milliards d’euros) ». Le Président algérien a tenu a rassurer les détenteurs de ces fonds en en stipulant qu’ils auraient « toutes les garanties et les facilitations (…) pour contribuer à l’économie nationale ».

    Le Président Abdelmajid Tebboune a, de surcroît, déclaré « je préfère emprunter auprès des algériens que d’aller vers le FMI ou d’autres banques étrangères » car « lorsque nous empruntons auprès de banques étrangères, on ne peut parler ni de Palestine ni du Sahara Occidentale ».

    La Palestine et le Sahara Occidentale sont deux constantes, intangibles, de la politique étrangère de l’Algérie et cette dernière est une des clés de voûte de la souveraineté nationale.

    Le premier magistrat de l’Algérie, indépendante, a parfait son allocution sur ce sujet en proclamant « face à la crise du coronavirus, notre point fort est que nous ne sommes pas endettés ».

    Face à cette attitude ferme et sereine, digne d’un feu Houari Boumediene, d’une part, alors que l’Algérie est le seul pays africain qui freine du pied et de la main, d’autre part ; les réactions d’indignation, flirtant avec presque l’injure, des « capots médiatiques de la finance internationale » ne se sont pas fait attendre !

    Certains esprits avisés me rétorqueront, avec raison, qu’il n’y a « rien de nouveau sous le soleil de Satan » et que l’Algérie est sous la protection de la lune de Allah le très haut, en ce mois sacré du saint Ramadan!

    Cependant, compte tenu que la pandémie du coronavirus qui n’est pas une crise de plus, mais le symptôme d’un bouleversement majeur des sociétés du monde entier, le mépris des titres de la presse affidée aux FMI et à la Banque Mondiale sont très révélateurs.

    Dans les faits, et les faits sont têtus, les campagnes de dénigrement durent depuis des années :

    L’hebdomadaire français « Le Point » de septembre 2019 titrait avec fracas « L’Algérie au bord de la cessation de paiement ». Les « journalopes » du Point prennent leur rêve pour une réalité palpable !!
    Dès octobre 2019, la directrice générale du FMI Christine Lagarde ancienne avocate de la place de Paris ainsi que le président du groupe de la Banque Mondiale avaient exhiber « la disponibilité de leurs institutions à accompagner l’Algérie dans ses efforts, de développement ».

    Dans ce monde où les muselières ne sont plus faites pour les chiens mais pour les nations souveraines, « ces gens là » ont pris l’Algérie pour « un blaireau masochiste ».

    En effet, cette « disponibilité à accompagner » l’Algérie est une invitation à se mettre à table avec le diable : le FMI accorde des prêts sous condition de la mise en place d’une tutelle qui oblige l’emprunteur à des politiques d’austérité drastiques. Rien n’échappe à leurs fourches caudines : en matière sociale, bancaire, budgétaire, import-export…Et même les affaires étrangères n’y échappent pas, comme l’a justement rappelé le Président Tebboune.

    Je ne suis pas ici pour accuser le FMI et la BM, encore moins faire leur procès : ils profitent à raison des faiblesses et de l’attitude de victimes consentantes, et elles sont nombreuses en ce bas monde.

    Le quotidien français le Figaro de février 2019 annonçait dans son titre « Algérie : une économie à bout de souffle malgré des ressources abondantes », tel un Nostradamus de comptoir du café du commerce. Le pilier de bar remettait une dose dans son hebdomadaire le Figaro International de décembre 2019 qui titrait « L’ombre funeste du FMI plane sur l’Algérie » et en sous titre « La chute brutale du prix du pétrole laisse entrevoir une crise imminente ».

    Ces « merdias » et leur code de la haine qui a remplacé leur code de déontologie, à l’égard de l’Algérie, ne prennent aucune réserve dans leur commentaire fumeux (et non fameux !) : « Les autorités algériennes craignent par dessus tout l’ingérence des puissances étrangères. Mais il y en a une à laquelle, selon les économistes, elles n’échapperont pas, c’est celle du FMI, au mieux en 2022. A cette échéance, les réserves de change, 200 milliards de dollars en 2014, seront complètement épuisées et l’Algérie se retrouvera en cessation de paiement. ».

    Depuis quand l’économie est une science exacte au même titre que des mathématiques ???

    Même la médecine du 21ème siècle, déposée sur un piédestal telle une divinité a démontré de manière, manifeste, avec la crise du Covid-19 combien elle était une science inexacte !!

    Quant aux économistes et aux prétendus experts, de tout bord, ils n’ont jamais été capables de prévoir l’explosion d’une quelque conque bulle ou crise financière !

    Le média Jeune Afrique de mars 2020, qui n’a de jeune et d’africain que son nom, titrait « Coronavirus : l’Algérie enregistrera le pire déficit budgétaire de la région, prévient le FMI » et d’enfoncer le clou de la bêtise en sous titrant « la situation est pire que durant la crise financière de 2008 ».

    Ils ont juste oublié, ces idiots utiles du système dont ils sont les affidés, qu’en février 2020 Jean François Dauphin, chef de la division Moyen-Orient Asie Centrale du FMI, avait constaté une « vraie volonté de changement » de la situation de l’économie algérienne. Il soutenait que l’Algérie disposait « d’un potentiel énorme » en la matière et d’une population « jeune et instruite ».

    Il ajoutait, en sa qualité de donneur de leçon néocolonialiste du siècle dernier, que « les marges de manœuvre sont relativement réduites », en citant notamment la baisse des niveaux de réserves de change de l’Algérie depuis « le choc » pétrolier de 2014 !

    Monsieur Dauphin, qui a l’habitude de nager en eau trouble et dont la visibilité est réduite à l’égard de certains pays, s’est senti obligé de mettre en exergue la nécessité de transformer et de diversifier l’économie algérienne de manière à mettre en valeur tous les gisements de croissance qui existaient pour la création d’emploi.

    Cela s’appelle « enfoncer des portes ouvertes » avec en supplément une morne condescendance : comme si l’Algérie avait attendu monsieur Dauphin telle un messie, qui vient déclamer sa parole magique, aux ignorants que nous sommes !!

    Que « ces gens là » aillent balayer, d’abord devant leur porte !

    Les pays de la zone de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) c’est à dire les pays occidentaux vont connaître une récession de l’ordre de -6% à -10%, en 2020, quand l’Algérie va connaître une croissance de 0,7% à 1%.

    C’est vraiment « l’hôpital qui se moque de la charité », mais nous sommes musulmans et au surplus en période de Ramadan et donc on ne va pas jouer les snipers sur des ambulances, nous ne sommes pas dans la bande de Ghaza et nous respectons nos opposants!

    Le Monde Afrique du 2 mai 2020 titrait avec des relents de regrets « Le président algérien exclut le recours au FMI malgré la chute du pétrole » et
    Le Financial Afrik du 3 mai 2020 lui emboitait un pas claudiquant en titrant « L’Algérie refuse le prêt du FMI : idéologie et rationalisme ». A défaut de se taire on préfère continuer à ergoter : « ces gens là » devraient avoir pour dogme accroché à leur boutonnière, « quand ton silence est plus beau que tes mots, alors tais toi ! » il gagnerait en humilité, donc en intelligence et par conséquent en crédibilité !
    « Ces gens là » qui ont, décidément, une mémoire a géométrie variable négligent d’évoquer que l’Algérie détiens 5 milliards de dollars, sous forme de titre, sur le FMI : l’Algérie est le créancier du FMI !

    « Ces gens là » occultes que l’ancien Ministre des Finances Mohamed Loukal avait annoncé que l’endettement extérieur de l’Algérie se fera uniquement auprès des banques de développement dont elle est membre, comme la Banque Africaine de Développement et la Banque Islamique, notamment.

    Si le FMI est « un véritable mamamouchi mamamouchant », il n’a pas tord quand il dit que l’Algérie a une religion politique gravée dans les veines de son histoire : sa souveraineté érigée en identité !

    « Ces gens là » ne peuvent pas comprendre que l’identité ne se perd pas,, elle s’acquiert aux forceps. L’algérien préfère manger un seul repas, par jour, plutôt que devenir le serviteur soumis et méprisé du Nouvel Ordre Mondial : dignité et liberté sont indissociables !

    C’est pourquoi, les lions ne pactisent pas les hyènes, et l’Algérie n’a pas fini de contrarier la feuille de route ou l’agenda de « ces gens là ».

    L’Algérie continue a dérangé l’histoire de la vieille France tel un jeune adulte plein d’énergie et d’avenir.

    Algérie54, 8 mai 2020