Étiquette : agression

  • Nice: un prêtre et une sœur poignardés dans une église

    Nice: un prêtre et une sœur poignardés dans une église

    Nice: un prêtre et une sœur poignardés dans une église – Eglise Saint-Pierre d’Arène, Krzyzstof Rudzinski, Emmanuel Macron,

    AA / Paris / Ümit Dönmez

    Un prêtre et une religieuse ont été victimes d’une attaque au couteau, dimanche matin, dans une église de Nice, dans le sud de la France.

    Selon l’information partagée sur les réseaux sociaux par le ministre de l’Intérieur et confirmée par le parquet de Nice, les faits se sont déroulés dans l’église Saint-Pierre d’Arène, située dans le sud de la ville.

    La presse locale a indiqué que l’agression a eu lieu vers dix heures du matin, avant le début du service dominical et que le prêtre Krzyzstof Rudzinski, âgé de 57 ans et d’origine polonaise, a été la première victime de l’assaillant qui lui a asséné plusieurs coups de couteau avant de s’attaquer à une sœur âgée de 72 ans. Cette dernière a subi des blessures légères, selon des sources concordantes.

    Les deux victimes ont été rapidement prises en charge par les sapeurs-pompiers et leur pronostic vital ne serait pas engagé, selon une information de « Nice Matin », confirmée par le ministre de l’Intérieur.

    « Une agression a eu lieu ce matin dans une église à Nice. Le prêtre est blessé. Pas de pronostic vital engagé. Solidarité avec les paroissiens et merci aux forces de l’ordre qui ont interpellé rapidement l’auteur. Le Préfet est sur place », a précisé Gérald Darmanin, dans une publication sur Twitter.

    Le magazine Le Point a indiqué que l’agresseur aurait crié « Il faut tuer Macron », lorsqu’il est entré dans l’église dans le but de mener son attaque.

    Éric Ciotti, député Les Républicains (LR) des Alpes-Maritimes et ancien candidat à la primaire du parti de droite pour l’élection présidentielle en cours, s’est rendu sur place pour apporter son « soutien à la communauté catholique ».

    « Extraordinaire courage de la sœur Marie-Claude qui est intervenue alors que l’agresseur continuait de poignarder le père Christophe. Elle lui a arraché le couteau tout en étant blessée à l’avant-bras », a indiqué le législateur niçois, dans une publication sur Twitter.

    Anadolou Agency, 24/04/2022

  • Florence: Un marocain agresse un couple avec une hache

    Florence: Un marocain agresse un couple avec une hache. L’agresseur, âgé de 25 ans, a été arrêté pour tentative de meurtre

    L’auteur présumé a été identifié comme un homme de 25 ans. Le jeune homme, originaire du Maroc, aurait brisé les vitres de la voiture avec une hache et aurait ensuite tenté de blesser les petits amis avec la même arme.
    Il aurait brisé les vitres de la voiture dans laquelle ils se trouvaient avec une hache et aurait ensuite tenté de blesser un couple de 20 ans avec une hache. Pour cette raison, la police a identifié un homme de 25 ans originaire du Maroc qui a été arrêté pour suspicion de tentative de meurtre.

    L’attaque à la hache a eu lieu le 3 octobre dans la Via dell’Isolotto, près du parc Cascine. Les enquêtes qui ont conduit à l’identification de l’homme ont été menées par les digos, qui ont écarté la possibilité d’une matrice fondamentaliste derrière l’acte. Les deux petits amis qui ont été victimes de l’attaque sont sains et saufs.

    D’après ce qui a été expliqué, l’homme a brisé les vitres de la voiture avec une hache et a ensuite essayé de blesser les petits amis avec la même arme. Les deux personnes se sont sauvées en s’enfuyant dans le véhicule.

    Selon la reconstitution effectuée par Digos à partir d’images vidéo prises par des caméras dans la zone, peu avant, le jeune homme de 25 ans avait attaqué deux jeunes hommes sur un scooter, donnant des coups de pied au véhicule, puis un groupe de jeunes sur la voie piétonne sous le viaduc indien, leur jetant des pierres.

    Controradio, 27/10/2021

  • Kurzawa filme une agression raciste contre un Arabe en France

    Le joueur du PSG filme une agression raciste contre un Arabe en France

    Jeudi 1er juillet, le footballeur Layvin Kurzawa, défenseur du PSG, a mis en ligne une vidéo qui montre une agression raciste. “Une scène choquante et qui devient un peu trop courante de nos jours”, a déploré le joueur de 28 ans.

    “Sale rebeu de merde”

    Au volant de sa voiture, alors qu’il sortait d’un entraînement du PSG, Layvin Kurzawa s’arrête pour filmer le moment où il offrait un maillot a un supporter : “J’ai voulu immortaliser ce moment”. C’est a ce moment-la qu’en fond, on entend l’altercation. On entend notamment un homme crier “sale rebeu de merde” ou encore “j’en ai rien a f… je suis gendarme. Vous voulez que j’appelle mes collègues qu’on rigole un peu. Je vous éclate tous les jours”.

    Sur Instagram, Kurzawa a assuré que l’agresseur était un gendarme en civil et que l’agression avait eu lieu “sans aucune raison”.

    Racisme a l’Euro

    L’Euro 2020, pour lequel n’a d’ailleurs pas été sélectionné Kurzawa, a aussi été le théâtre de plusieurs épisodes racistes, ces dernières semaines. Le 19 juin, Paul Pogba et N’Golo Kanté avaient ainsi été visés par des cris de singes a Budapest, lors du match entre la France et la Hongrie, selon L’équipe.

    Quelques jours plus tôt, l’Autrichien Marko Arnautovic avait été soupçonné d’insultes raciales lors d’un match contre la Macédoine du Nord, avant d’être finalement blanchi de cette accusation par l’UEFA, qui l’avait simplement suspendu pour mauvais comportement.

    Plus récemment, après la tonitruante défaite de la France contre la Suisse, plusieurs Bleus se sont vus attaqués sur Twitter pour leur couleur de peau. Hugo Lloris, Clément Lenglet et Olivier Giroud ont notamment été traités de «sale blanc» par plusieurs internautes.

    Echourouk online, 02/07/2021

    Etiquettes : France, racisme, arabophobie, islamophobie, agression, gendarmerie, Layvin Kurzawa,

  • Palestine : Ghaza sous les feux de Tel Aviv

    JERUSALEM (AP) – L’aviation israélienne a effectué une série de frappes aériennes sur des sites de militants dans la bande de Ghaza tôt mercredi, les premiers raids de ce type depuis qu’un cessez-le-feu fragile a mis fin à la guerre avec le Hamas le mois dernier.

    Les frappes aériennes ont visé des installations utilisées par les militants du Hamas pour se réunir et planifier des attaques, a déclaré l’armée israélienne, qui tient le groupe responsable de tout acte de violence émanant de Ghaza. Aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat.

    Mardi, des centaines d’ultranationalistes israéliens, dont certains scandaient « Mort aux Arabes », ont défilé dans l’est de Jérusalem dans une démonstration de force qui menaçait de déclencher de nouvelles violences. Les Palestiniens de Ghaza ont répondu en lançant des ballons incendiaires qui ont provoqué au moins 10 incendies dans le sud d’Israël.

    La marche a constitué un test pour le nouveau gouvernement israélien, fragile, ainsi que pour la trêve fragile qui a mis fin à la guerre de 11 jours entre Israël et le Hamas le mois dernier.

    Les Palestiniens considèrent cette marche, destinée à célébrer la prise de Jérusalem-Est par Israël en 1967, comme une provocation. Le Hamas a appelé les Palestiniens à « résister » à la parade, dont une version a contribué à déclencher la guerre de 11 jours à Ghaza le mois dernier.

    Avec de la musique à fond, des centaines de nationalistes juifs se sont rassemblés et se sont déplacés devant la Porte de Damas. La plupart semblaient être de jeunes hommes, et beaucoup tenaient des drapeaux israéliens bleus et blancs tandis qu’ils dansaient et chantaient des chants religieux.

    À un moment donné, plusieurs dizaines de jeunes, sautant et agitant leurs mains en l’air, ont scandé : « Mort aux Arabes ! » Dans un autre chant anti-arabe, ils ont crié : « Que votre village brûle. »

    Dans une condamnation cinglante sur Twitter, le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a déclaré que ceux qui criaient des slogans racistes étaient « une honte pour le peuple israélien », ajoutant : « Le fait qu’il existe des radicaux pour qui le drapeau israélien représente la haine et le racisme est abominable et impardonnable. »

    La foule, bien que turbulente, semblait être beaucoup moins nombreuse que lors du défilé du mois dernier. De la porte de Damas, ils ont fait le tour de la vieille ville jusqu’au Mur occidental, le lieu le plus sacré où les Juifs peuvent prier.

    Avant le défilé, la police israélienne a nettoyé la zone située devant la porte de Damas, fermé les routes à la circulation, ordonné la fermeture des magasins et renvoyé les jeunes manifestants palestiniens. La police a déclaré que des agents ont arrêté 17 personnes soupçonnées d’être impliquées dans les violences, dont certaines ont jeté des pierres et attaqué la police, et que deux policiers ont dû recevoir un traitement médical. Les Palestiniens ont déclaré que cinq personnes avaient été blessées lors d’affrontements avec la police.

    Le défilé a constitué un premier défi pour le nouveau Premier ministre israélien, Naftali Bennett, un nationaliste israélien pur et dur qui a promis une approche pragmatique alors qu’il préside un gouvernement de coalition délicat et diversifié.

    Bien que l’on ait craint que la marche ne fasse monter la tension, son annulation aurait exposé Bennett et d’autres membres de droite de la coalition à des critiques intenses de la part de ceux qui y verraient une capitulation devant le Hamas. La coalition a prêté serment dimanche et comprend des partis de tout l’éventail politique, y compris un petit parti arabe.

    Mansour Abbas, dont le parti Raam est la première faction arabe à rejoindre une coalition israélienne, a déclaré que la marche était « une tentative de mettre le feu à la région à des fins politiques », avec l’intention de saper le nouveau gouvernement.

    M. Abbas a déclaré que la police et le ministre de la sécurité publique auraient dû annuler l’événement. « J’appelle toutes les parties à ne pas se laisser entraîner dans une escalade et à faire preuve d’un maximum de retenue », a-t-il déclaré.

    Les années précédentes, la marche passait par la porte de Damas et entrait au cœur du quartier musulman, un quartier palestinien surpeuplé aux rues et ruelles étroites. Mais la police a modifié l’itinéraire mardi pour éviter le quartier musulman.

    Au lieu de cela, l’itinéraire contourne les anciens murs de la vieille ville et passe par la porte de Jaffa, une artère principale pour les touristes, en direction du quartier juif et du Mur occidental, le site le plus sacré où les Juifs peuvent prier.

    La porte de Damas est un point central de la vie palestinienne à Jérusalem-Est. En avril et en mai, des manifestants palestiniens ont affronté à plusieurs reprises la police israélienne en raison des restrictions imposées aux rassemblements publics pendant le mois sacré musulman du ramadan.

    Ces affrontements se sont étendus à l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa, un site sacré pour les juifs et les musulmans. À l’époque, les tensions ont été alimentées par des protestations contre la menace d’expulsion de dizaines de familles palestiniennes par des colons juifs, également à Jérusalem.

    Au plus fort des tensions, le 10 mai, les ultranationalistes israéliens ont organisé leur défilé annuel de drapeaux. Bien qu’il ait été détourné de la porte de Damas à la dernière minute, il a été perçu par les Palestiniens comme une célébration malvenue du contrôle israélien sur ce qu’ils considèrent comme leur capitale.

    Au nom de la défense de la ville sainte, le Hamas a tiré des roquettes à longue portée sur Jérusalem, perturbant la marche et déclenchant la guerre de Ghaza, qui a coûté la vie à plus de 250 Palestiniens et tué 13 personnes en Israël.

    Après avoir pris Jérusalem-Est en 1967, Israël l’a annexée, ce qui n’est pas reconnu par la majorité de la communauté internationale. Il considère la ville entière comme sa capitale, tandis que les Palestiniens veulent que Jérusalem-Est soit la capitale de leur futur État. Les revendications concurrentes sur Jérusalem-Est, qui abrite des lieux saints juifs, chrétiens et musulmans, sont au cœur du conflit et ont déclenché de nombreux épisodes de violence.

    Le Hamas avait appelé les Palestiniens à faire preuve d’une « résistance courageuse » à la marche. Il a exhorté les gens à se rassembler dans la vieille ville et à la mosquée Al-Aqsa pour « se lever face à l’occupant et lui résister par tous les moyens pour mettre fin à ses crimes et à son arrogance ».

    Dans l’après-midi, des Palestiniens liés au Hamas ont lancé quelques ballons incendiaires depuis Ghaza, déclenchant au moins 10 incendies dans le sud d’Israël, selon le service national des pompiers israélien.

    Abu Malek, l’un des jeunes hommes ayant lancé les ballons, a qualifié ce geste de « réponse initiale » à la marche.

    Le Premier ministre Mohammad Shtayyeh, de l’Autorité palestinienne de Cisjordanie, soutenue par la communauté internationale, a qualifié la marche d’ »agression contre notre peuple ». En Jordanie voisine, le ministère des Affaires étrangères a publié une déclaration condamnant la marche comme « inacceptable », affirmant qu’elle sapait les efforts visant à réduire les frictions entre Israël et les Palestiniens.

    Les médias israéliens ont indiqué que l’armée était en état d’alerte maximale en Cisjordanie occupée et le long de la frontière de Ghaza. Des batteries du système israélien de défense contre les roquettes Iron Dome ont été vues déployées près de la ville de Netivot, dans le sud du pays, près de la frontière de Ghaza, par mesure de précaution.

    Le ministre de la Défense, Benny Gantz, a rencontré le chef d’état-major militaire, le commissaire de police et d’autres hauts responsables de la sécurité. Il a « souligné la nécessité d’éviter les frictions et de protéger la sécurité personnelle de … Juifs et Arabes », a déclaré son bureau.

    Associated Press, 16 juin 2021

    Etiquettes : Israël, Ghaza, Palestine, Cisjordanie, agression, attaque, bombardement,

  • Barbarie on live

    par Madjid Khelassi

    La marche funèbre israélienne sur les territoires palestiniens est d’un rythme endiablé.

    Chaque jour, la caméra nous montre le direct de l’horreur sioniste et le différé de l’indifférence planétaire .

    Les temporalités sanguinaires juives, bravent comme jamais les lois internationales, sans en encourir les foudres.

    Comme si la grandeur sioniste ne doit trouver son accomplissement que dans le crime d’Etat.

    Gaza, Naplouse, Ramallah, célèbrent chaque soir les noces rouges de la chair humaine palestinienne et du métal israélien.

    Sous prétexte de combattre les terroristes du Hamas, Israël s’arroge le droit d’exterminer des civils sans défense.

    les terroristes du Hamas? Mais personne n’est plus terroriste qu’Israël.

    Cet Etat, né d’un mouvement terroriste, l’Irgoun, devenu une structure militaire barbare, n’est-il pas l’inventeur du terrorisme ? Et sa règle d’airain n’est-elle pas que violence ? Barbarie ? Et massacres à grande échelle ?

    Des habitants palestiniens ont réagi à une tentative d’expulsion de chez eux. Petite circonstance et grande tuerie !

    Dans le parking d’un hôpital de gaza, on assiste chaque soir à un spectacle cauchemardesque d’humains, tripes à l’air, et massacrés par un monstre pilotant un avion-bombardier .

    Mais que l’on ne se trompe pas. Les massacres des populations sous les yeux du monde civilisé ne datent pas d’aujourd’hui.

    Les massacres de Deir-Yassine en 1948, de Kafr-Kassem en 1955 et de Sabra et Chatila en 1982 ne sont que des modèles récurrents de l’histoire… de la légitime défense israélienne !

    Et dans cette boucherie on live, les Etats arabes, un petit chouïa gênés mais nullement éprouvés ,assistent passivement à l’extermination progressive des palestiniens.

    A ce rythme-là, la marche funèbre sur les territoires palestiniens ne peut que se poursuivre.

    Israël et les Arabes, c’est presque jack l’éventreur chez les monarques et ensemble ils liraient le journal du soir, rubrique : « Incidents au Proche-Orient ».

    Il est vrai que cela fait longtemps que les régimes arabes ont sacrifié la révolte des humiliés à leur injustifiable passivité .

    Ainsi, le grand Israël puisera toujours, ses pulsions criminelles et son hystérie exterminatrice , dans nos reniements des causes justes, comme celle des palestiniens, ces damnés sur leur propre terre.

    La Nation, 20 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Ghaza, Israël, bombardement, agression, violence,

  • Israël et l’effet boomerang

    Par Salim METREF

    Le projet diabolique de l’entité sioniste de vouloir en finir une fois pour toutes avec la question de Jérusalem Est et celle de la mosquée El Aqsa en expropriant d’authentiques propriétaires palestiniens de leurs habitations et en utilisant comme bouclier et chair à canon une foule de colons hystériques décidée à profaner encore une fois l’un des lieux les plus sacrés de l’Islam a provoqué l’effet contraire à celui escompté et induit une véritable onde de choc à travers le monde musulman. La légitime riposte palestinienne qui a été immédiate et d’une ampleur jamais imaginée ne sera en tous les cas par éclipsée par les dizaines de morts de civils et enfants palestiniens à Gaza ni par les destructions des immeubles et habitations de cette ville. Cette riposte a permis de révéler à la face du monde le véritable potentiel de défense dont est détentrice l’entité sioniste.

    Beaucoup d’observateurs pensent aujourd’hui et sans oser encore le dire publiquement qu’Israël ne vaincra pas la résistance palestinienne combative, motivée par la justesse de son combat et adossée à tous ceux qui voudront laver l’affront des trahisons de 1967 et de 1973. Ils pensent aussi qu’Israël ne survivra pas à un nouveau conflit avec un monde musulman élargi cette fois-ci dans sa dimension géographique à tous les autres acteurs non arabes qui d’une manière ou d’une autre se sentent aujourd’hui et plus que jamais prêts à agir y compris militairement pour mettre fin à cette longue impunité dont a toujours bénéficiée l’entité sioniste dans l’accomplissement de ses crimes les plus odieux (assassinats de civils, expropriations, assassinats à l’étranger de responsables palestiniens, d’intellectuels et amis de la cause palestinienne, emprisonnements massifs, déportation,..). L’armée israélienne est dans une déconfiture qui ne dit pas encore son nom et la volte-face effectuée quant à son intervention terrestre ou pas dans la bande de Gaza ne signifie aux yeux de nombreux observateurs qu’une seule chose, le refus de Tsahal d’aller au corps à corps et la certitude d’être vaincue face à l’ardeur au combat de la résistance palestinienne.

    De surcroît, la terrible défaite qui lui a été infligée par le Hizbollah libanais et qui a contraint l’armée israélienne à battre en retraite et a quitté le pays du cèdre est encore présente dans tous les esprits. Sur quels leviers pourra pouvoir encore compter Israël pour manipuler à nouveau l’opinion internationale et faire croire encore une fois que ses nombreux crimes de guerre ne sont que légitime défense et que l’agresseur est toujours le peuple palestinien ? Ils ne sont plus très nombreux. Excepté peut-être le soutien enragé du complexe politico-médiatique français, puisque l’islamophobie semble être en ce moment plutôt dans l’air du temps dans l’hexagone, la réalité est toute autre et est plutôt amère. La diaspora juive pour une partie d’entre elle en a assez des crimes et exactions commis par l’entité sioniste et fournit moins d’argent qu’avant. L’image d’un peuple pourtant victime d’une incontestable tentative de liquidation physique de masse est sérieusement écornée puisque depuis 1948 un autre peuple est soumis aux mêmes exactions.

    Exproprié par la force de ses terres, blessé, assassiné, condamné à la prison et à l’errance et pour ceux qui sont restés chez eux soumis depuis des décennies à un criminel blocus y compris alimentaire. La question des droits légitimes du peuple palestinien interpelle aujourd’hui et plus que jamais la conscience humaine. Elle fait basculer une partie de l’opinion internationale qui se solidarise avec elle et réussit à faire cesser le grand mensonge de la désinformation. Ce nouvel embrasement pourrait s’inscrire dans la durée et s’étendre à plus vaste aire géographique. L’utilisation par Israël de son potentiel nucléaire militaire ne fera pas évoluer, selon de nombreux observateurs, les rapports de force qui ne seront plus ce qu’ils étaient auparavant. La supposée suprématie militaire d’Israël dans la région pourrait vite n’être qu’un souvenir du passé que le soutien entêté des Etats-Unis, eux-mêmes en pleine crise existentielle, ne pourra raviver. Et le barrage systématique à la restitution des droits légitimes du peuple palestinien ne fera qu’accélérer le désordre mondial dont il faudra bien assumer les conséquences.

    Tout n’est cependant pas définitivement perdu. Cette nouvelle guerre pourrait durer encore très longtemps et pourrait ne pas être circonscrite à cette région. Elle pourrait aussi s’estomper si le droit international est enfin et une fois pour toutes imposé à l’entité sioniste qui devra malgré son arrogance s’assoir à une table et reconnaitre les droits légitimes du peuple palestinien et de ses millions de réfugiés. En attendant de déférer ses responsables politiques et militaires devant la cour pénale internationale.

    S’agissant, enfin, des états arabes qui ont parié sur une normalisation avec Israël sur l’autel du sacrifice des droits légitimes du peuple palestinien, ils découvriront un jour qu’ils auront été les véritables dindons de la farce et pourront entendre cette phrase du criminel de guerre Ariel Sharon qu’il serait peut-être opportun de leur citer, s’il faut négocier un jour, je le ferai avec les durs, avec le Hamas et le Djihad Islamique, car seuls ces derniers ont une parole et honoreront leurs engagements ! A suivre.

    Le Quotidien d’Algérie, 17 mai 2021

    Etiquettes : Israël, Palestine, Ghaza, Hamas, bombardement, agression, violence, crimes de guerre,

  • Ceuta: l’Espagne accuse le Maroc «d’agression» et de «chantage»

    Madrid | Le gouvernement espagnol a encore haussé le ton jeudi contre le Maroc, accusé d’«agression» et de «chantage» par la ministre de la Défense après l’arrivée de plus de 8000 migrants depuis lundi dans l’enclave espagnole de Ceuta.

    L’afflux de ces migrants en provenance du Maroc voisin «est une agression à l’égard des frontières espagnoles mais aussi des frontières de l’Union européenne», a dénoncé Margarita Robles sur la radio publique, en dénonçant un «chantage» de Rabat qu’elle a accusé d’«utiliser des mineurs».

    «Nous ne parlons pas de jeunes de 16, 17 ans», le Maroc a laissé passer des «enfants de 7 ou 8 ans, d’après ce que nous ont rapporté les ONG (…) en faisant fi du droit international», a vilipendé la ministre.

    L’image d’un bébé sauvé de la noyade par un agent de la garde civile espagnole a notamment fait le tour du monde, suscitant l’effroi sur les réseaux sociaux.

    À travers ces déclarations de la ministre de la Défense, le gouvernement espagnol hausse encore le ton contre le Maroc, dont il avait convoqué l’ambassadrice en Espagne mardi pour exprimer son «mécontentement».

    Le premier ministre Pedro Sanchez avait lui accusé mercredi Rabat «de manque de respect».

    Depuis lundi, une marée humaine de plus de 8000 candidats à l’exil, en très grande majorité des Marocains, a rejoint sans entrave le petit port espagnol à la faveur d’un relâchement des contrôles frontaliers de la part du Maroc.

    Parmi eux, un nombre impressionnant de jeunes partis seuls ou d’enfants en bas âge, emmenés par leur famille.

    Cette vague migratoire inédite a pour toile de fond la crise diplomatique majeure entre Madrid et Rabat, qui ne décolère pas depuis l’arrivée le mois dernier en Espagne, pour y être soigné, du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, ennemi juré du Maroc.

    Plusieurs ONG espagnoles et marocaines ont dénoncé le fait que ces mineurs se retrouvent victimes de la brouille entre les deux pays et s’inquiètent de les voir expulsés vers le Maroc.

    Sur les plus de 8000 migrants, 5600 ont déjà été expulsés vers le Maroc, selon des chiffres donnés mercredi par les autorités espagnoles.

    Durcissant le ton également contre Rabat, Bruxelles a assuré mercredi, par la voix du vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas, que «personne ne peut intimider ou faire chanter l’Union européenne (…) sur le thème migratoire».

    Journal de Montréal, 20 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali, chantage, agression,

  • Palestine-Israël/ Malheur aux vaincus

    Le sang des innocents Palestiniens continue de couler et ce serait un miracle si les Israéliens arrêtaient la tuerie dans un avenir très proche.

    Ils sont assurés d’une protection américaine qui ne faiblit pas. Washington a été jusqu’à accuser le président Tayyip Erdogan d’antisémitisme parce qu’il a déclaré qu’Israël «se nourrit de sang» mais n’a pas pipé mot lorsque le président israélien, Reuven Rivlin, a affirmé que «les Arabes sont assoiffés de sang» après les affrontements qui ont eu lieu à Rod entre les juifs et les Palestiniens.

    En outre, et à plusieurs reprises, le gouvernement américain a empêché le Conseil de sécurité, et il était le seul, d’adopter une résolution imposant le cessez-le-feu entre les deux belligérants. Il n’en faut pas plus à Benyamin Netanyahu pour bomber le torse et déclarer qu’il cessera le massacre au «moment approprié».

    Il a un intérêt personnel dans la poursuite de cette guerre contre un malheureux peuple qui vit dans l’horreur depuis 1948. Il a en effet manœuvré pour que la «justice» décide l’expulsion de plusieurs résidents palestiniens (500) de leurs appartements qu’ils occupent depuis la création d’Israël à Jérusalem-Est et les remplacer par des colons juifs.

    Une décision qui, immanquablement, allait mettre le feu aux poudres. Et c’est ce qui est arrivé. Les Palestiniens en avaient marre de vivre dans l’injustice permanente. Il vaut mieux, dans ce cas-là, mourir digne. La provocation du Premier ministre israélien a fonctionné. Cette guerre lui permet de gagner du temps et de rester au pouvoir.

    Il n’a pas remporté les récentes élections législatives, et dans ce cas-là, il pouvait perdre le pouvoir, et du coup, son immunité. Empêtré dans des tas d’affaires de corruption, c’est la prison qui l’attend. De par ses orientations politiques, Netanyahu est un raciste.

    A ses yeux, le Palestinien est un non-être dont la place ne peut être qu’au cimetière. Outre sauver sa peau, c’est pour lui l’occasion de montrer son arrogance et sa cruauté même si, pour l’occasion, il met en danger également les civils juifs. Il n’a pas hésité à perpétrer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Sur 300 Palestiniens tués, 63 étaient des enfants, contre 12 Israéliens. C’est-à-dire, pour un Israélien tué, environ 25 Palestiniens ont laissé leur vie. Sans parler des destructions d’immeubles et de toutes ces familles qui vivent désormais dans la rue parce que leurs habitations ont été rasées. Ghaza, cette fois-ci, a été comparée à Dresde, cette ville allemande totalement détruite par les Alliés durant la Seconde Guerre mondiale.

    Le sinistre spectacle n’émeut qu’en apparence les puissants de ce monde. Le génocide du peuple palestinien peut continuer. Jamais des sanctions politiques et économiques ne seront décidées contre Israël par la communauté internationale, alors que des régimes qui ont commis nettement moins de crimes et n’ont pas violé la légalité internationale ont connu et connaissent, à juste titre, les foudres de l’ONU, de l’UE et d’autres organismes internationaux. On ne prête qu’aux riches et aux puissants. Le peuple palestinien n’en fait pas partie. Même les frères arabes l’ont abandonné. C’est la loi de la jungle.

    El Watan, 20 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Ghaza, Israël, Hamas, bombardement, agression, violence, crimes de guerre,

  • Le plan de paix absurde de Kushner a échoué.

    Par Michelle Goldberg

    « Nous assistons aux derniers vestiges de ce qu’on a appelé le conflit israélo-arabe », se vantait Jared Kushner dans le Wall Street Journal il y a deux mois.

    Il sondait les résultats des accords d’Abraham, l’ersatz de plan de paix au Moyen-Orient qu’il a aidé à négocier sous Donald Trump. Au cœur de sa suprême assurance, et des accords eux-mêmes, se trouvait la fiction mortelle selon laquelle les Palestiniens étaient si abjects et vaincus qu’Israël pouvait simplement ignorer leurs demandes.

    « L’une des raisons pour lesquelles le conflit israélo-arabe a persisté si longtemps était le mythe selon lequel il ne pouvait être résolu qu’après qu’Israël et les Palestiniens aient réglé leurs différends », écrit Kushner. « Cela n’a jamais été vrai. Les accords d’Abraham ont révélé que le conflit n’était rien de plus qu’un différend immobilier entre Israéliens et Palestiniens qui n’avait pas besoin de retarder les relations d’Israël avec le monde arabe au sens large. »

    Pour contourner ce différend, les États-Unis ont entrepris de soudoyer d’autres pays arabes et musulmans pour qu’ils normalisent leurs relations avec Israël. Les Émirats arabes unis ont obtenu un énorme contrat d’armement. Le Maroc a obtenu de Trump qu’il soutienne son annexion du Sahara occidental. Le Soudan a été retiré de la liste américaine des États soutenant le terrorisme.

    Mais l’explosion des combats en Israël et en Palestine ces derniers jours met en évidence une chose qui n’aurait jamais dû faire de doute : la justice pour les Palestiniens est une condition préalable à la paix. Et l’une des raisons pour lesquelles il y a eu si peu de justice pour les Palestiniens est la politique étrangère des États-Unis.

    « Je ne pense pas que cette occupation et ce processus d’annexion rampant auraient pu atteindre leur stade actuel si les États-Unis avaient dit non », a déclaré Jeremy Ben-Ami, président du groupe sioniste libéral J-Street.

    On peut condamner le Hamas et ses roquettes tout en reconnaissant que la conflagration actuelle a commencé par un excès israélien né d’un sentiment d’impunité. La campagne menée par les colons israéliens pour expulser des familles palestiniennes de leurs maisons dans le quartier de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, a constitué un point de tension majeur. Il y a également eu un raid de la police israélienne sur la mosquée Al Aqsa la première nuit du Ramadan, non pas pour prévenir la violence, mais pour couper ses haut-parleurs afin que les prières ne couvrent pas un discours du président israélien.

    Les Palestiniens craignent, non sans raison, qu’Israël ne cherche à les chasser de Jérusalem. Cela a permis au Hamas de se positionner comme le protecteur de Jérusalem. Et Israël semble considérer que son droit de se défendre contre le Hamas justifie le nombre obscène de victimes civiles qu’il provoque.

    Un statu quo insoutenable
    Tant d’horreur est née de l’illusion, tant de la droite israélienne que de la droite américaine, qu’en ce qui concerne les Palestiniens, le statu quo est durable.

    Pour être juste, ce n’est pas quelque chose qui a commencé avec Trump : L’Amérique a permis l’occupation et le projet de colonisation d’Israël pendant des décennies. Tareq Baconi, un analyste principal basé à Ramallah pour l’International Crisis Group, a fait valoir qu’à certains égards, l’administration Trump était simplement plus honnête que ses prédécesseurs quant à son mépris pour les Palestiniens.

    Néanmoins, a-t-il ajouté, la politique étrangère de Trump a permis « à la droite israélienne de comprendre qu’elle pouvait s’en tirer avec ses politiques les plus extrêmes. »

    Avant Trump, il était courant de dire que l’occupation finirait par forcer Israël à choisir entre être un État juif et un État démocratique. Pendant les années Trump, le choix d’Israël est devenu indéniable.

    La « loi sur l’État-nation » d’Israël de 2018 a consacré « la colonisation juive comme une valeur nationale » et a sapé l’égalité juridique des citoyens arabes d’Israël. Alors que les colonies s’étendaient, une solution à deux États est passée d’un rêve lointain à un fantasme.

    La réalité d’un seul État
    La mort d’un cadre à deux États, a déclaré Baconi, a renforcé le sentiment d’une communauté de destin entre les Palestiniens des territoires occupés et les Arabes israéliens, ou, comme beaucoup se désignent eux-mêmes, les citoyens palestiniens d’Israël. « Plus nous verrons Israël-Palestine comme une réalité à un seul État, où les Juifs ont tous les droits et les Palestiniens ont différents niveaux de droits, plus les Palestiniens comprendront que leur lutte est une lutte partagée.

    Les affrontements intercommunautaires entre Juifs et Palestiniens au sein même d’Israël constituent un aspect unique et déchirant de la violence qui secoue actuellement la région. À Lod, au moins quatre synagogues et une école religieuse ont été incendiées. « Des foules juives ont été vues errant dans les rues de Tibériade et de Haïfa à la recherche d’Arabes à agresser », rapporte le Times of Israel.

    « Je vis ici depuis longtemps ; je n’ai jamais vu la situation aussi grave », m’a dit par téléphone depuis Haïfa Diana Buttu, ancienne avocate de l’Organisation de libération de la Palestine.

    Tout ce chaos est surdéterminé ; presque chaque iniquité dans la région a une préhistoire incroyablement compliquée. Mais les États-Unis ont soutenu à la fois l’asservissement des Palestiniens et le pouvoir croissant de l’ethnonationalisme juif. Il ne suffit pas à Joe Biden d’être un peu meilleur que Trump ou d’essayer de relancer un « processus de paix » spectral. Si Israël ne peut plus se permettre d’ignorer les demandes des Palestiniens, nous ne le pouvons pas non plus.

    Michelle Goldberg est chroniqueuse au New York Times.

    The Berkshire Eagle, 18 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Israël, Hamas, Ghaza, bombardements, agression, roquettes,

  • Gaza…est à nouveau gazée

    par Madjid Khelassi

    Longtemps angle mort du système politique mondial, la Palestine (ou du moins le morceau qu’il en reste) renoue avec l’actualité .

    Israël pilonne le Hamas, disent les médias mondiaux, comme si le peuple palestinien n’existait pas.

    L’état sioniste tue et l’Autorité Palestinienne en appelle aux américains… et au monde.

    Autorité Palestinienne? Quels mots étranges dans le sillage de la scandaleuse nécessité d’amputer un peuple de son pays

    Et quel récit tronçonné pour ces masses palestiniennes, devenues leurs propres chimères depuis 1948.

    La Palestine, matrice du monde et terre du 3éme des lieux saints de l’islam, croule sous une sémantique occidentale hypocrite. Merkel apporte son soutien à Nethanyahou pour le bruit des roquettes du Hamas, voyez donc !

    Quand un bombardement démolit une maison palestinienne, le vertige du panorama, crée un violent hiatus, entre une réalité aussi claire que l’eau du Jourdain, aujourd’hui détournée au profit d’Israël ,et un coté oraculaire qui assène qu’Israël ne fait que se défendre .

    Elle est belle la légitime défense, quand un missile aéroporté, fait disparaître un immeuble à Gaza, avec tous ses occupants !

    Et dans ce désert de gravats et de ruines – de ce que furent une maison, une chambre, un patio, un rêve -, la solitude des victimes muettes, éclabousse le nimbe des légendes arabes très « solidaires » du peuple palestinien .

    Arafat, signataire des accords d’Oslo décéda en fin d’année 2004. Mais comme un bouchon flottant sur une mer de tempête, il n’avait pas les moyens pour obliger Israël à faire la paix après la signature des accords d’Oslo .

    Israël ne le voulait pas aussi, et assassina le seul amoureux de la paix en Palestine : Itzhak Rabin, co-signataire des accords d’Oslo.

    Nul n’ignore qu’Israël, fille de l’imagination « Balfourienne » et les palestiniens sont deux peuples pour une seule terre . Mais de cela, l’entité sioniste ne veut pas entendre parler.

    Mai 2021…Gaza est à nouveau gazée. On reparle d’une solution à deux états.

    Solution où le plus mince des rêves, renvoie à la plus mince des chances , de voir un état palestinien émerger sur un territoire qu’Israël appelle depuis 1967, la Judée-Samarie, c’est-à-dire le Grand Israël. Tout est dit…et presque consommé !

    La Nation, 18 mai 2021

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