Étiquette : agriculture

  • La crise économique s’aggrave au Maroc

    La crise économique s’aggrave au Maroc – agriculture, tourisme, corruption, hydrocarbures, inflation,

    La hausse vertigineuse des prix du pétrole, la baisse de la production agricole et la corruption de l’entourage du régime marocain sont des éléments de crise qui viennent s’ajouter à la mauvaise gestion de la pandémie et ses retombées sur l’économie du royaume chérifien. L’envolée du déficit commercial au premier trimestre 2022 montre combien la situation économique du Maroc est critique.

    En effet, la hausse du déficit commercial du Maroc est de 42,9 % au titre du 1er trimestre 2022 par rapport à la même période en 2021, pour s’établir à environ -6,55 milliards de dollars, selon l’office des changes du Makhzen.

    Les importations dans la même période ont atteint 16,53 milliards de dollars, contre 12,33 milliards de dollars à fin mars 2021. Cette hausse s’explique par les prix des hydrocarbures sur le marché mondial dont le Maroc est un net importateur mais aussi par la baisse de la production locale impactée par les conséquences de la pandémie let a sécheresse qui frappe le pays. Cette dernière a particulièrement impactée la production agricole, un secteur exportateur au Maroc. La production agricole a d’ailleurs baissé de 103 % en 2021, selon plusieurs sources.

    Les exportations sont aussi en recul, selon les chiffres de l’office. Ils ont atteint 9,99 milliards de dollars ajoutant que le taux de couverture a perdu 2,4 points pour s’établir à 60,4% contre 62%.

    Les produits alimentaires et la facture énergétique

    Face à la baisse significative de la production nationale marocaine, la hausse des importations touche désormais « la quasi-totalité des groupes de produits », indique le même document. « Les importations des demi-produits ont réalisé une hausse de 52,4 %, due à l’accroissement des achats d’ammoniac qui ont plus que quadruplé, passant de 100 millions à 540 millions de dollars », rappelle la même source.

    L’autre hausse de la facture des importations du royaume concerne les produits énergétiques. Les coûts des approvisionnements énergétiques ont augmenté de 87,3 %, en raison principalement de la hausse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (+620 millions de dollars) due au rebond des prix de 77,4 %. Les quantités importées ont enregistré également une hausse de 5,3 %.

    Les importations de produits bruts ont évolué de 78,3 %, fait savoir l’Office. La même source note que cette augmentation est principalement liée à la hausse des achats des soufres bruts et non raffinés qui ont plus que triplé (+320 millions de dollars).

    Les produits céréaliers ont également pesé sur la facture des importations. La hausse des prix à l’international ont largement impacté la facture des importations alimentaires du Maroc. Ainsi, les importations des produits alimentaires ont grimpé de 24,3 %, une évolution essentiellement tributaire de la hausse importante des achats d’orge qui s’établissent à 140 millions de dollars à fin mars 2022 contre seulement 24,77 millions de dollars à fin mars 2021.

    Les approvisionnements en tourteaux et en blé ont affiché des hausses respectives de 43,7 % et 11,4 %.

    En dépit des tentatives du Makhzen de cacher la préoccupante situation économique du pays, les indicateurs économiques montre bien une crise qui pèse lourdement sur le niveau de vie des marocains et la stabilité financière du royaume.

    L’Algérie aujourd’hui, 06 mai 2022

    #Maroc #Economie

  • FMI: Turbulences économiques annoncées au Maroc

    FMI: Turbulences économiques annoncées au Maroc

    FMI: Turbulences économiques annoncées au Maroc – agriculture, tourisme, prix, matières premières, croissance,

    Le faible rendement de l’agriculture ainsi que les perturbations du tourisme auxquels s’ajoute la flambée des matières premières au niveau mondial, expliquent les difficultés annoncées dans ce pays.

    Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le Maroc en 2022, à 1,1% contre 3% selon les estimations précédentes.

    La croissance du PIB réel marocain devrait passer de 7,2% en 2021 à 1,1% en 2022, selon le dernier rapport du FMI sur les Perspectives de l’économie mondiale, alors que le chef de mission du Fonds au Maroc, Reberto Cardarelli s’attendait lors d’une conférence virtuelle le 10 décembre dernier, à une croissance de 3% cette année.

    L’institution de Bretton Woods a révisé ainsi ses projections pour l’économie marocaine de 1,9 point, en raison notamment de la faiblesse persistante des secteurs du tourisme et agriculture.

    Pour ce qui est du taux de chômage, il devrait atteindre 11,7% en 2022, selon le même rapport.

    Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale (MOAC) du FMI, Jihad Azour, a indiqué dans un point de presse à l’issue des réunions de printemps du FMI, qui « se sont déroulées dans un climat d’incertitude », que plusieurs facteurs expliquent cette révision à la baisse de la croissance marocaine, évoquant notamment l’impact de la sécheresse sur le rendement agricole du pays, la hausse des prix des matières premières et du pétrole, ainsi que les retombées économiques des tensions géopolitiques sur les marchés partenaires du Maroc, en particulier le marché européen.

    Parallèlement, le taux de croissance économique dans la région MENA devrait augmenter de 0,9 point en 2022 par rapport aux prévisions du FMI d’octobre dernier, pour atteindre 5%, enregistrant de grandes disparités entre les pays de la région, selon M. Azour.

    « En effet, les pays exportateurs de pétrole bénéficient d’une révision à la hausse sous l’effet d’une augmentation des prix de l’énergie et de la production conformément à l’accord des pays de l’Opep+, tandis que les pays émergents, les pays à revenu intermédiaire — dont fait partie le Maroc — et les pays à faible revenu pâtissent pour la plupart d’une révision à la baisse », a précisé le même responsable.

    Dans un communiqué le mois de mars dernier, Bank Al-Maghrib (la banque centrale marocaine) a prévu une baisse sensible de la croissance économique pour l’année 2022 avec un taux qui ne devrait pas dépasser 0,7%.

    AB News, 01/05/2022

    #Maroc #FMI #Economie #Croissance #Agriculture #Tourisme

  • Maroc : La croissance devrait reculer plus que prévu

    Maroc : La croissance devrait reculer plus que prévu

    Maroc : La croissance devrait reculer plus que prévu – FMI, croissance du PIB, Perspectives de l’économie mondiale, économie marocaine, tourisme, agriculture, chômage,

    Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le Maroc en 2022, à 1,1% contre 3% selon les estimations précédentes.

    La croissance du PIB réel marocain devrait passer de 7,2% en 2021 à 1,1% en 2022, selon le dernier rapport du FMI sur les Perspectives de l’économie mondiale, alors que le chef de mission du Fonds au Maroc, Reberto Cardarelli s’attendait lors d’une conférence virtuelle le 10 décembre dernier, à une croissance de 3% cette année.

    L »institution de Bretton Woods a révisé ainsi ses projections pour l’économie marocaine de 1,9 point, en raisons notamment de la faiblesse persistante des secteurs du tourisme et agriculture.

    Pour ce qui est du taux de chômage, il devrait atteindre 11,7% en 2022, selon le même rapport.

  • Algérie. Remaniement: Ces ministres qui ont assuré leur place…

    Algérie. Remaniement: Ces ministres qui ont assuré leur place… – Abdelmadjid Tebboune, gouvernement, travail, emploi et affaires sociales, habitat, agriculture,

    Au minimum, trois ministres devraient être reconduits dans le prochain gouvernement.

    En effet, dans sa sortie ce samedi devant les médias le président Tebboune n’a pas caché sa satisfaction par rapport au rendement réalisé par certains ministres .

    Le chef de l’État a explicitement salué la réactivité de l’actuel ministre du travail , de l’emploi et des affaires sociales, notamment dans sa célérité à mettre en place « le système des indemnités dûes au titre de l’allocation chômage, deux semaines seulement après la décision prise en conseil des ministres».

    Une reconnaissance qui émane du président de la république et laquelle dans ce contexte peut signifier que le ministre du travail a d’ores et déjà gagné la confiance du décideur numéro du pays.

    Engagé dans une action sensible qui retient toute l’attention de Tebboune en ce sens où elle s’adresse à une population de chômeurs, le ministre du travail semble avoir réussi son pari , dans les délais. Et cela pourrait certainement lui ouvrir la voie, soit à un redéploiement autrement plus important , sinon celui de garder son portefeuille avec bonne mention.

    Toujours de l’entretien qu’il a eu avec ces journalistes, on retiendra également que le président Tebboune s’est montré tout aussi confiant , voire satisfait de l’action que mène le ministre de l’habitat .

    Interrogé sur l’etat d’avancement des travaux de réalisation des infrastructures sportives en prévision des prochaines compétitions , Tebboune s’est montré assuré que le « ministère de l’habitat auquel a été confiée cette mission sera au rendez vous».

    Dans le lot de ces ministres qui semblent avoir gagné la confiance du président Tebboune , on peut citer celui de l’agriculture dont le président a souligné la formation et la spécialité qui correspondent à son domaine .

    En évoquant ce secteur qui revêt un caractère stratégique au coeur de sa feuille de route qu’il a maintes fois déclinée, Tebboune laisse entendre qu’il ne compte pas chambouler le travail engagé par ce département. D’autant qu’il s’agit selon lui de rester dans la logique de la continuité de la démarche avec l’ambition de booster la production agricole notamment celle des produits sensibles , telles les céréales ou les légumineuses. Un dossier ouvert dans l’ambition de parvenir à assurer les atouts internes pour une sécurité alimentaire devenue un point clé du programme des pouvoirs publics.

    Aussi et même si l’on ne connait pas les noms des ministres sortants, Tebboune qui s’est contenté juste de confirmer le remaniement attendu sans en donner de date , a néanmoins précisé que le « changement se fera sur la base d’une évaluation objective qui tiendra compte des réalisations et des échéances telles que discutées en conseils des ministres».

    Il dira que la réalité de la gestion ministérielle est une tâche difficile et rappelle que « nous avons même fait l’expérience en nommant des ministres qui activaient sur les plateaux télés et qui étalaient leurs théories. Mais une fois qu’ils ont été faits ministres et confrontés à la réalité, ils ont échoué».

    Ce passage rappelle bien l’aventure désastreuse d’un ex ministre de l’industrie qui crevait les écrans…

    ABN, 25/04/2022

    #Algérie #Tebboune #Gouvernement #Remaniement

  • Maroc: Taux d’intérêt de référence inchangé à 1,5%

    Maroc: Taux d’intérêt de référence inchangé à 1,5% – Banque centrale du Maroc, Bank Al-Maghrib, politique monétaire, économie, conflit Ukraine-Russie, prix des matières premières, agriculture,

    RABAT, 22 mars (Xinhua) — La Banque centrale du Maroc a décidé mardi de maintenir son taux d’intérêt de référence inchangé à 1,5% à l’issue de sa première réunion trimestrielle de 2022.

    Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir sa politique monétaire accommodante pour soutenir l’économie du pays et atténuer l’impact de l’environnement international défavorable, a indiqué la banque dans un communiqué.

    L’impact du conflit Ukraine-Russie sur les marchés financiers, les prix des matières premières, le commerce et l’activité économique affecterait négativement l’économie marocaine, qui est déjà troublée par un manque de précipitations, l’agriculture étant un pilier majeur, a-t-il déclaré.

    La grave sécheresse se reflétera dans la croissance économique du pays en 2022, qui devrait augmenter de 0,7%, contre 2,9% dans les prévisions précédentes et la croissance de 7,3% en 2021, a indiqué la banque.

    L’inflation au Maroc devrait grimper à 4,7% cette année, tandis que le déficit du compte courant devrait se creuser à 5,5% du PIB annuel, contre 2,6% en 2021, a ajouté la banque.

    Xinhua, 22/03/2022

    #Maroc #taux_intérêt #change

  • Algérie. Des mots sur les maux

    Algérie. Des mots sur les maux

    Algérie. Des mots sur les maux – banques, investissement, agriculture, importations,

    Le Conseil des ministres, qui se tient chaque dimanche sous la présidence de Tebboune, est censé apporter à chaque séance un souffle nouveau dans le monde des finances et de l’économie.
    Plusieurs anciennes règles et lois ont été mises sous le boisseau pour être remplacées par d’autres plus pertinentes, plus performantes et qui collent mieux à la réalité des terrains.

    Le secteur bancaire a été maintes fois secoué pour ôter la poussière qui s’est accumulée sur les us et coutumes qui prônent une prudence caractérielle, trop en retard sur les développements des finances dans le monde. Des banques qui ronronnent, n’accordant pas de prêts, ne prenant aucun risque, et c’est tout le secteur des investissements directs qui continue son agonie qui dure et perdure. Le secteur agricole, par exemple, est l’illustration parfaite de l’absence d’écho favorable des ordonnances et décrets dans la réalité dont il illustre la parfaite déliquescence des décisions étatiques avant même leur mise en application. Il suffit de suivre les « recommandations » du ministre du Commerce qui sont concrétisées sur le terrain par une augmentation déraisonnable des prix, justement quand ce dernier essaie de dresser des garde-fous.

    Il y a quand même eu des décisions prises au Conseil des ministres qui ont eu un effet immédiat sur la balance commerciale algérienne, comme la restriction des importations, qui a fait que notre matelas de devises n’est plus sollicité pour importer des cure-dents ou de la nourriture pour chiens.

    Malheureusement, de telles décisions qui paraissent dialectiques englobent un tas de cibles qui se confondent et mettent à mal des secteurs stratégiques. Il en est ainsi de plusieurs matières premières ou intrants qui sont absents dans un giron économique où ils sont, encore, indispensables. La poudre de lait en est le parfait exemple ; une matière première dont l’importance n’est plus à démontrer et dont la réduction à l’importation, ou l’arrêt, promet des lendemains ravageurs au sein de la filière lait et ses dérivés.

    La réalité du terrain bureaucratique bloque encore toutes les tentatives d’entrepreneurs téméraires pour imposer un meilleur climat des affaires. Il suffit de faire un tour aux Douanes, aux banques, à d’autres institutions financières, pour mesurer le gouffre qui sépare la réalité du terrain des décisions prises au sein du Conseil des ministres. D’ailleurs, lors du dernier en date, le président Tebboune a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Des mots sur les maux.

    Par Hamid Bellagha

    Reporters, 21/12/2021

    #Algérie #Banques #Investissement #Importations #Balance_commerciale

  • Maroc : La BAD débourse 114 millions d’euros

    Maroc : La BAD débourse 114 millions d’euros pour soutenir une agriculture plus résiliente et plus inclusive

    Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi à Abidjan, un prêt de plus de 114 millions d’euros en faveur du Maroc pour financer le Programme d’appui au développement inclusif et durable des zones agricoles et rurales (PADIDZAR).

    Ce nouveau projet d’adaptation climatique, qui constitue le premier financement axé sur les résultats dans le secteur agricole en Afrique du Nord, contribuera à renforcer la résilience de l’agriculture marocaine face aux effets du changement climatique afin d’améliorer les conditions de vie des populations rurales.

    Le programme déploiera une approche de développement plus durable et plus inclusive et favorisera l’émergence d’une classe moyenne, notamment par la création d’emplois en milieu rural et l’appui aux jeunes et femmes entrepreneurs agricoles.

    Afin de renforcer la résilience climatique de l’agriculture marocaine, en particulier pour les petits producteurs, le programme soutiendra une utilisation plus efficiente des ressources en eau avec une meilleure valorisation de l’eau d’irrigation et introduira de nouvelles techniques de conversion du sol. Il permettra également de renforcer les capacités des acteurs, notamment les associations des usagers des eaux agricoles et les coopératives agricoles.

    « Une agriculture plus durable, plus résiliente et plus inclusive, c’est notre priorité avec cette opération, qui soutient la nouvelle vision stratégique du secteur agricole « Génération Green 2020-2030 », a affirmé Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord. Notre appui consolide les précédentes réalisations qui, sur plus d’une décennie, ont permis de passer d’une logique de production à une logique de transformation avec une plus grande valeur ajoutée, au bénéfice des populations rurales. »

    Le programme appuiera ainsi le développement de systèmes de production plus efficients, plus résilients et plus durables. Il œuvrera à l’amélioration des chaînes de valeur toujours plus inclusives, plus performantes et plus pérennes. Il soutiendra également le renforcement des capacités institutionnelles pour faciliter la mise en œuvre des réformes et l’exécution des investissements.

    « Premier financement axé sur les résultats dans le secteur agricole en Afrique du Nord, il porte en lui l’exigence, encore plus forte, d’inclusion, de performance et de durabilité, a souligné Achraf Hassan Tarsim, le responsable-pays de la Banque pour le Maroc. L’amélioration de l’efficience et de la résilience climatique des périmètres irrigués, la promotion des femmes, l’appui aux jeunes entrepreneurs et la formation des producteurs ouvriront, entre autres, le champ des possibles dans ce secteur, en particulier pour les petites et moyennes exploitations. Nous aiderons ainsi à créer de nouveaux emplois pour améliorer durablement les conditions de vie des populations rurales. »

    Le programme est aligné sur les cinq priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 » en particulier la réalisation des objectifs « nourrir l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations africaines ». Il soutient également la nouvelle stratégie agricole du Royaume du Maroc, intitulée « Génération Green 2020-2030 », et le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.

    L’engagement de la Banque africaine de développement au Maroc, depuis un demi-siècle, s’élève à plus de dix milliards d’euros. Les financements couvrent les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

    BAD, 27/10/2021

  • « L’intelligence artificielle a aidé l’agriculture marocaine »

    Maroc, agriculture, intelligence artificielle, #Maroc, #Agriculture, #Intelligence_artificielle,

    Le représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Omar Hilale, a souligné le rôle important que joue l’IA pour aider à produire plus de nourriture avec moins d’eau et d’énergie. « Aujourd’hui, ces sciences et technologies contribuent à augmenter la production des petits et moyens agriculteurs « , a déclaré Hilale lors d’une réunion de haut niveau. Le Plan Vert du Maroc a atteint un objectif de renforcement de l’irrigation localisée, l’une des trois composantes majeures de sa Stratégie d’irrigation.

    Il a ajouté que le plan a fait de l’agriculture le principal moteur de l’économie marocaine, créant des opportunités d’emploi et réduisant la pauvreté. « L’objectif stratégique du Maroc dans le domaine agricole a été de garantir l’autosuffisance alimentaire nationale et l’ouverture de la possibilité d’ exporter des produits agricoles de qualité », a déclaré l’ambassadeur.

    Il a également souligné que l’amélioration de l’efficacité et de l’utilisation de l’apport du sol repose sur une nouvelle technologie d’engrais basée sur l’intelligence artificielle. « L’irrigation joue un rôle économique et social essentiel dans les zones de stress hydrique, contribuant à stimuler la productivité agricole et les revenus ruraux. Le Maroc, selon Hilale, a investi de l’argent pour fournir les bons nutriments au sol », a ajouté Hilale.

    La réunion, co-organisée par les missions permanentes du Maroc et du Nigéria auprès de l’ONU, a souligné la nécessité d’une coopération dans des secteurs tels que l’agriculture durable, les technologies de l’information, le changement climatique, la gestion de l’eau et les énergies renouvelables.

    African farming, 06/10/2021

  • Maroc-Europe: Le scandale des engrais phosphatés

    Maroc-Europe: Le scandale des engrais phosphatés

    Maroc, phosphates, engrais, agriculture, cadmium, #Maroc,

    Le scandale des engrais phosphatés – Vert de rage : Engrais maudits – France 5 par Martin Boudot

    Les engrais phosphatés sont indispensables à l’agriculture moderne, notamment pour la culture de la pomme de terre, un des aliments préférés des Français.

    Au Maroc, le pays qui détient les plus grandes réserves de phosphate, des habitants se plaignent des impacts de la production d’engrais sur leur environnement et leur santé. Pour les aider à rassembler des données scientifiques, le journaliste Martin Boudot et son équipe, en collaboration avec des biologistes, partent à la recherche des preuves de cette contamination, au Maroc, mais aussi en France.

    Malgré les refus et les pressions, Martin Boudot et l’équipe de Vert de rage, en collaboration avec des biologistes de l’hôpital public français, partent à la recherche des preuves de la contamination au Maroc mais aussi en France.

    Avec près de 150 prélèvements, ils mettent au point une étude scientifique inédite sur un poison caché dans ces engrais et qui contamine nos pommes de terre. Ce poison, c’est le cadmium, un métal lourd cancérigène. On le retrouve dans notre assiette et en bout de course, dans notre corps.

    Les révélations de l’enquête feront l’actualité, contribueront à faire changer la loi française sur les engrais phosphatés et les pratiques de certains agriculteurs.

    Au Maroc, des citoyens s’emparent des résultats de l’équipe de Vert de rage pour exiger la fin de la pollution de l’eau par l’industrie du phosphate.

    Réalisé par Martin Boudot
    Diffusé le dim. 19.09.21 à 21h

    Source, 21/09/2021

  • Algérie : Le mariage du fellah et de la ménagère

    Algérie : Le mariage du fellah et de la ménagère

    Algérie, agriculture, commerce, #Algérie,

    par Madjid Khelassi

    Le ministre du commerce autorise les agriculteurs à vendre leurs produits en dehors du circuit des mandataires…une décision qui soulève le tollé aussi bien chez les mandataires, que chez l’Association nationale des commerçants et artisans algériens.

    D’aucuns jugent cette mesure illégale…qui fera proliférer de facto les réseaux informels.

    Pour le président de l’ANCA, la place des agriculteurs est dans les champs, et non pas au bout de la chaîne de distribution, car se demande-t-il, «qui sèmera, qui labourera, et qui cueillera» si le monde agricole devenait commerçant?

    Mesure populiste ou désarroi? Pomme de terre à 100 dinars, salade verte à 220, haricots verts à 300, tomate à 150, poivrons à 300…Jamais de mémoire de panier de la ménagère, on aura vu une si «haute» flambée des prix des légumes, et ce dans tous les marchés du pays.

    Le ministre, juste après avoir vanté les mérites du troc à Tindouf, donne cette fois-ci le blanc-seing, aux agriculteurs pour copiner avec les consommateurs.

    Solution de facilité qui ne réglera rien, disent les experts en métiers de bouche.

    Qu’est qui fait courir le ministre du commerce vers des mesures non expérimentées?

    Kamel Rezig, via cette décision, semble préférer l’aval à l’amont, le camelot au commerçant, le flibustier au légaliste.

    «Là où passe Rezig, le produit alimentaire (en mode pénurie) ne pousse plus», dit une blague du café du commerce.

    Entre produits raréfiés et produits en hausse vertigineuse, beaucoup ont «disparu» de la liste de la ménagère.

    Lait, fromage, yaourt , pommes , dattes, viande blanche, rouge, poisson…Rayez les produits jadis essentiels, devenus inaccessibles.

    Avec l’actuel panier du consommateur, on peut faire du Dickens à l’aise…tant la claque est mémorable.

    Dans cette frénésie du ministre pour les mesures sans effets, il y’a comme un coté « scènes » inutiles voire vaines, comme si il voulait chasser le bison spéculateur avec des fléchettes. Et la mafia du lait avec le pot de Pierrette.

    Le lait mafieux, les dattes à l’origine détournée , le troc comme innovation commerciale majeure et maintenant le mariage du fellah et de la ménagère…Kamel Rezig dit l’inextricable pagaille de son secteur…totalement inadapté à l’organisation de toute activité commerciale.

    Et si on supprimait Wizarate Etidjara ?

    La Nation, 09/09/2021