Étiquette : aïd El Adha

  • L’Égypte va importer 170 000 bovins et ovins pour l’Aïd al-Adha dans un contexte de prix de la viande en hausse

    L’Égypte va importer 170 000 bovins et ovins pour l’Aïd al-Adha dans un contexte de prix de la viande en hausse

    Etiquettes : Egypte, bovins, ovins, Aïd El Adha,

    LE CAIRE, 22 mai (Xinhua) — L’Egypte importera 170.000 bovins et ovins pour la prochaine fête islamique de l’Aïd al-Adha, a annoncé lundi le ministère égyptien de l’Agriculture.

    Les importations comprennent 150 000 veaux et 20 000 moutons, a indiqué le ministère, ajoutant que 45 000 seront abattus immédiatement et les 105 000 restants seront engraissés.

    La mesure vise à fournir suffisamment de viande à des prix raisonnables pour l’Aïd al-Adha, l’une des fêtes les plus importantes pour les musulmans, a déclaré le ministre égyptien de l’Agriculture Al-Said Al-Qusair dans le communiqué.

    Al-Qusair a ajouté que le gouvernement égyptien s’efforçait de libérer du fourrage pour le bétail et la volaille dans les ports afin de faire baisser leurs prix sur le marché.

    Alors que l’Aïd al-Adha est dans six semaines, l’Égypte connaît des prix record de la viande, le prix du bœuf atteignant 400 livres égyptiennes le kilogramme (environ 13 dollars américains) dans certains magasins.

    L’Aïd al-Adha de cette année devrait être célébré le 28 juin.

    #Egypte #Aïd #Bovins

  • Algérie. Les lourdes dépenses de l’année

    Algérie. Les lourdes dépenses de l’année

    Algérie, dépenses, Aïd El Adha, mouton, prix,

    Nous sommes à 48 heures de l’Aid El Adha. Les Algériens désespèrent de voir les prix de l’ovin baisser. Bien au contraire dans tous les espaces de vente improvisés du pays, les moutons vendent vraiment cher leur peau et les marchés de la Rahma n’ont rien pu faire. D’ailleurs les citoyens ne se sont pas fait d’illusion. Tout le monde savait que les tentatives des autorités qui consistaient à tirer les prix vers le bas n’allaient pas déboucher sur un résultat probant. Cela étant dit, et comme de tradition les maquignons ont régné et règnent toujours en maîtres sur un marché qui a toujours échappé au contrôle des services habilités en la matière.

    Il existe en effet une règle non écrite qui veut que la valeur du mouton augmente d’année en année. L’on n’a pas vu une seule fête du sacrifice où le bélier s’est négocié en baisse par rapport à la saison précédente. La bourse du cheptel est systématiquement à la hausse et la forte impression qu’aucun facteur n’est en mesure de l’infléchir est toujours de mise. La sécheresse de cette année aura été la raison invoquée par les professionnels. Il y a quelques années, c’était l’abondance des pâturages qui avait été invoquée pour expliquer la hausse des prix.

    En effet, l’Algérie a déjà connu des années pluvieuses où toutes les conditions étaient réunies pour espérer une chute de la valeur de l’ovin. En plus d’une abondance pluviométrique, il est arrivée de voir des saisons exemptes de maladies. Ajouter à cela le fait que les éleveurs aient bénéficié de l’aide directe et indirecte de l’Etat. Tous ces facteurs avaient, à l’époque, eu un impact très positif sur la progression appréciable de la population ovine du pays. Et de fait, le marché s’en est trouvé très bien alimenté. Mais au lieu d’assister à une stagnation des prix à défaut d’une baisse, c’était systématiquement le contraire qui se produisait.

    Les Algériens et les responsables en premier lieu avaient compté sans des intermédiaires. Ces derniers qui ont toujours défait les pronostics avaient tout simplement imposé leur loi, en mettant le peuple devant une situation tout à fait incongrue. Des centaines de milliers de pères de famille s’étaient retrouvés devant un véritable dilemme annuel : se passer d’un rite cher à notre religion ou s’endetter lourdement au point de déstabiliser le budget familial. Le même scénario se répète cette année sur fond de sécheresse qui prend des allures endémiques.

    Il faut savoir qu’en plus de la dépense de l’Aïd El Adha, les Algériens ont déjà dû faire de la gymnastique pour gérer le ramadhan et l’Aïd El Fitr. La question que l’on se pose est de savoir s’il reste dans les foyers de la place pour un budget vacances. L’annonce de l’ouverture de la frontière algéro-tunisienne éclairera l’opinion sur les capacités des Algériens à bien négocier toutes les lourdes dépenses de l’année…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 07/07/2022

    #Algérie #Dépenses #Aid_el_Adha

  • Algérie: Hausse vertigineuse des prix à la veille de l’Aïd

    Comme chaque année à la veille de la fête de l’Aïd, les prix des fruits et légumes prennent des ailes. Sur l’ensemble des marchés les prix des denrées sont repartis à la hausse, comparativement à ceux pratiqués il y a encore quelques jours.

    En effet, certains légumes comme les tomates, les poivrons, la laitue et les oignons, ainsi que la courgette, les navets et les haricots verts, produits nécessaires pour la préparation des plats traditionnels cuisinés à l’occasion de la fête de l’Aïd el- Adha, enregistrent une forte flambée de leurs prix. Viandes, légumes, jouets, vêtements : produits, dont on ne peut se passer, maisc’est cher. Un simple tour au marché suffira pour voir comment à la veille de chaque événement vers les marchés religieux, les gens se précipitent pour les achats dont on ne peut se passer malgré la flambée des prix.

    Et comme chaque année, les commerçants ne laissent jamais passer une fête sans mettre leur grain de hausse sur les étals. La laitue est cédée à 150 DA le kilo, la tomate à 150, les poivrons à 140, les courgettes à 200, la carotte à 100, l’artichaut à 200, les navets à 200, la pomme de terre à 70, les oignons à 50 et l’ail, encore tout frais, est cédé entre 70 et 85 DA. Les prix des légumes, fruits, viandes et poissons ont battu tous les records. Le poulet vidé à plus de 400 DA le kilogramme la pomme de terre 80 DA, frôlant par endroit les 100 DA/kg et la viande rouge à partir de 1.200 DA/kg, les prix des fruits ne sont pas en reste. La banane est cédée entre 190 et 250 DA, les pommes entre 200 et 400 DA auront été l’illustration d’un Aïd éreintant pour les familles qui ont vu leur pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil. Face à ces conséquences du laisser-aller des départements du Commerce et de l’Agriculture, les Algériens vivent mal et voient leurs fêtes souvent gâchées par des frais supplémentaires et injustes.

    Le Midi Libre, 19/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Aïd El Adha, prix des moutons, hausse des prix,

  • Algérie : La fête de l’insouciance !

    Par SALIM KOUDIL

    Demain, c’est l’Aïd. Jour de regroupements familiaux, terminant une semaine effervescente de rassemblements dans les marchés de bétails et de queues devant les bureaux de poste. Un ensemble de paramètres qui fait craindre le pire pour ce qui va advenir après les fêtes. La peur concerne évidemment le risque de voir augmenter d’une façon sensible le nombre de personnes atteintes de la Covid-19. D’ailleurs, ce n’est plus une éventualité, mais plutôt une réalité à laquelle tout le monde s’attend. Ce qui reste inconnu, c’est les chiffres qui seront annoncés.

    Ainsi, pour cette période exceptionnelle, il n’a pas été question (à l’heure où nous mettions sous presse) de mesures exceptionnelles. Le gouvernement semble vouloir baser sa « riposte » anti-pandémie sur une campagne de sensibilisation multicéphale. Un pari décrié par certains et rendu compréhensible par d’autres.

    Faut-il croire à un éventuel sursaut général pour les deux jours de l’aïd? Difficile de répondre par un oui quand tout le monde aura remarqué l’ambiance d’avant. Le respect des mesures de distanciation était inexistant partout. Les bureaux de poste et les marchés de bétail ont déjà donné le ton. Pourtant, la situation sanitaire est des plus préoccupantes dans le pays.

    Pour ceux qui doutent encore de la propagation vertigineuse de la Covid-19, les statistiques sont là. Le nombre des contaminations annoncé par le ministère de la Santé a augmenté, en une semaine, de près de 30%. La barre des 1000 cas enregistrés est dépassée depuis plusieurs jours. Le record (depuis le début de la pandémie) a d’ailleurs été battu vendredi dernier avec 1197 contaminations. Des chiffres effarants et qui sont loin de refléter la réalité du terrain. La dernière intervention (sur les ondes de la Radio Chaine 3) de Lyes Merabet, Président du Syndicat National des Praticiens de la Santé Publique (SNPSP), est venue le confirmer. Il faut, selon lui, multiplier par cinq les statistiques publiées quotidiennement puisque, précise-t-il, ils sont basés sur les tests PCR de l’Institut Pasteur-Algérie.

    Appeler à éviter les regroupements, accélérer la campagne de vaccination, en parallèle aux mesures de confinement partiel au niveau de 14 wilayas, sont, pour le moment, les seules armes « dégainées » par les pouvoirs publics.
    Il faudra attendre le post-Aid pour pouvoir juger l’attitude de tout le monde.

    Reporters, 18/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Aïd El Adha, coronavirus, covid 19, contaminations,

  • Algérie : La difficile équation

    Une semaine seulement nous sépare de l’Aid el Adha et déjà la fièvre acheteuse s’est emparée des Algériens dont les discussions tournent de plus en plus autour ce sujet avec les deux fameuses questions « il coûte combien ? » et « as-tu acheté ? ». Des questions avec quasiment les mêmes réponses « il est cher » et « non ».

    Et oui il est vrai que se payer cette année un mouton relève quelque peu de l’exploit, tellement les prix sont chers. Pêle-mêle, on parle d’une augmentation qui varie entre 10000 et 15000 dinars par rapport aux prix pratiqués la saison dernière. Pour tout dire c’est une autre saignée qui attend les citoyens encore une fois. Après le très éprouvant ramadhan de cette année où les prix ont pris l’ascenseur et mis beaucoup de ménages dans des situations insupportables, voila que ce nouveau sacrifice de l’Aïd vient presque trop vite et appelle à une autre dépense bien conséquente.

    Avoir un mouton moyen devra en effet coûter en 4 et 6 millions de centimes. Ce qui est très cher, surtout quand on sait l’abondance des têtes. Mais les commerçants, éleveurs, maquignons et autres se soucient très peu de cette disponibilité, ils n’ont qu’une seule idée : faire les meilleures affaires possibles, car cette période de l’Aïd reste la période la plus importante pour leur business. Donc, il n’est pas question de laisser passer cette opportunité, et pour ce, il faut frapper vite et le plus haut possible.

    Et bien sur comme à chaque fois, c’est le pauvre citoyen qui doit payer toutes les incohérences et tous les dépassements d’un marché loin d’être maîtrisé et laissé à la seule logique des spéculateurs qui dictent leur loi et ont mis le secteur du commerce, sous toutes ses facettes, dans leur étau pour en faire ce qu’ils veulent.

    Face à cela, l’Etat tente de réagir et pour cela, le ministère de l’Agriculture a ouvert 665 points de vente à travers tout le territoire national pour peser un tant soit peu sur les prix, qui dans ces lieux coûtent entre 30 à 60.000 dinars le mouton. Une initiative salutaire, certes, mais qui ne peut à seule changer le cours des choses, surtout quand on sait que le nombre est insuffisant, d’une part, et que d’autre part, la plupart des Algériens achètent des fermes et des marchés à bestiaux, où là une seule chanson est répétée à l’envie pour expliquer la cherté du mouton cette année « l’aliment du bétail est de plus en plus cher, et cela se répercute sur les prix des moutons ».

    La finalité de la chose, c’est qu’encore une fois le citoyen doit faire le douloureux choix d’observer le rituel du sacrifice, ou s’en passer pour ne pas se retrouver endetté pour plusieurs mois. Une bien difficile équation pour les petites bourses.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 14/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Aïd El Adha, prix du mouton,

  • Algérie: Quel agenda pour nos députés ?

    Nos députés n’auront pas le temps de se fatiguer. Sitôt installés dans leurs nouvelles fonction de gardiens de la démocratie, ils devront, c’est la loi qui l’exige, sortir en vacances. Ils ne l’ont certainement pas demandé. Beaucoup voudraient, dés cet été, avoir leur baptême de feu. Mais ils devront patienter deux longs mois avant de rejoindre leurs pupitres à l’Assemblée nationale populaire. Mais disons-le clairement, et cela s’adresse à l’opinion publique, c’est à dire aux Algériens et donc aux électeurs. Ce congé vaut pour leur présence au sein de l’Hémicycle. Les députés, les plus engagés d’entre eux, doivent profiter de ce repos forcé pour revenir à leurs circonscriptions et se reconnecter au peuple.

    Défendre la démocratie, c’est être proche du peuple. Hasard du calendrier, les élus de la nation disposent d’une fenêtre de tir très intéressante pour tâter le pouls de la société et faire remonter ses problèmes. Mais ne nous égarons pas. La mission du député est aussi législative. Et cet intermède estival, avant d’enclencher le travail parlementaire, est peut-être une occasion rêvée pour expliquer aux Algériens la mission du député.

    Dans l’agenda du député en matière de mission justement, il y a l’interpellation de l’exécutif. Il faut savoir expliquer à l’opinion nationale, l’intérêt, mais aussi les limites de la mission de contrôle. Il faut également que le député et les citoyens laissent à l’exécutif le bénéfice du doute.

    Savoir bien écouter avant de juger est une qualité essentielle chez le représentant du peuple. Il est important de dire les choses telle qu’elles sont. Il faut avoir le courage de dire que comparativement à des sociétés de même niveau de développement que la notre, les Algériens se débrouillent pas mal et certains autres chiffres le confirment aisément.

    L’année dernière plus de 3 millions de moutons ont été sacrifiés lors de l’Aid El Adha, malgré la pandémie. Il n y’ a pas de raison que «l’exploit» ne se renouvelle pas cette année. Il y a aussi ce formidable engouement et cette attente fébrile de voir l’Etat libérer les importations de véhicules neufs. La taille du marché algérien dépasse les 400 milles véhicules par an.

    Ces exemples parmi d’autres, témoignent de vigueur de la dépense, même en situation économique et sociale problématique. Le député doit donc savoir faire montre de responsabilité politique. Le rôle de l’élu est de savoir défendre les intérêts du peuple sans faire dans le populisme stérile.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 08/07/2021

    Etiquettes : Algérie, APN, députés, parlement, agenda, importations de véhicules, Aïd El Adha,

  • Le dilemme des Algériens

    Les médias n’en parlent toujours pas, mais les Algériens s’en préoccupent déjà. A quelques deux mois de l’Aid El Adha, les Algériens appréhendent fortement une inflation des prix de l’ovin. Il n’y a visiblement que peu de titres de presse ou de reportages télévisuels ou encore des vidéos sur les réseaux sociaux qui interpellent le gouvernement sur ce qu’il adviendra dans très peu de temps s’il ne prend pas les devants, mais il est certain que les maquignons se préparent à imposer leur loi au vu et su de tous. Laquelle loi a acté l’irréversibilité de la hausse systématique de la valeur du mouton d’année en année. L’on n’a pas vu une seule fois depuis plusieurs décennies le mouton se vendre moins cher. La courbe est ascendante et aucun facteur ne semble agir sur le marché à bestiaux. La sécheresse, l’abondance des pâturages, la chute des prix des aliments sur le marché international, une abstinence forcée des consommateurs, et même toute la volonté de tous les gouvernements qui se sont succédé aux affaires, de réguler le marché en important des ovins, n’ont absolument eu aucun effet sur le prix du mouton de l’Aïd qui n’en finit pas d’augmenter. «A ce rythme, il sera plus difficile de sacrifier un mouton que d’aller au Hadj», ironise un vieil homme, très habitué à l’inflation galopante, et bien entendu permanente, qui touche ce produit.

    Pour cette année, il ne faut pas s’attendre à une quelconque baisse des prix. Toutes les conditions sont réunies pour assister à une augmentation significative des prix. La pluviométrie n’a pas été au rendez-vous et la hausse des prix des aliments de bétail en hausse sur les marchés mondiaux, permettront aux maquignons et à leurs intermédiaires de jouer sur du velours qui, en plus des conditions climatiques et économiques y ajouteront leur appétit vorace, en prenant le contrôle de toute la filière ovine. Ils agiront à leur guise. Il ont d’ailleurs l’habitude de faire et défaire les pronostics pour mettre le peuple devant une situation tout à fait incongrue.

    Des centaines de milliers de pères de familles appréhendent dés maintenant un véritable dilemme annuel : se passer d’un rite cher à notre religion ou s’endetter lourdement au point de déstabiliser le budget familial. Car en plus de la dépense de l’Aïd El Adha, les Algériens font face à celle du ramadhan, de l’Aïd El Fitr en l’espace de trois mois seulement.

    Les agissements de cette faune de spéculateurs a toujours eu des incidences encore plus importantes sur l’image des gouvernements qui donnent l’impression d’être incapables de contrôler un marché sur lequel l’Etat intervient en amont via des subventions et autres aides…

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 20 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, hausse des prix, viande de mouton, Aid El Adha, fêtes religieuses, fête du mouton,