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  • Sûreté et Sécurité Nucléaires. Position paper

    Tags : Maroc, sécurité nucléaire, sûreté, lutte contre le terrorisme, non-prolifération d’armes nucléaires, AIEA,

    Le Royaume du Maroc continuera, avec les autres membres de l’Organisation des Nations Unies, à apporter son soutien aux efforts internationaux et à la promotion de la coopération internationale, visant à renforcer la sûreté et la sécurité nucléaires et à promouvoir l’universalité du régime de non-prolifération.

    Ainsi le Maroc réaffirmera, lors de la 67ème session de l’Assemblée générale, son engagement constant en faveur d’une approche proactive et multidimensionnelle aux plans régional et international pour la promotion de la sécurité nucléaire et la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes.

    Il présentera également les progrès accomplis depuis le Sommet de Washington de 2010, sa doctrine en matière de non-prolifération et de sécurité nucléaires, sa vision sur l’interdépendance entre sûreté et sécurité nucléaire, ainsi que sa contribution aux efforts internationaux pour le renforcement du régime de la sécurité nucléaire.

    I- Le rôle central de l’AIEA en matière de sûreté et de sécurité Nucléaires :

    Le Maroc est convaincu que l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), dispose de l’expertise nécessaire et les outils appropriés lui permettant de jouer un rôle important dans la coordination de l’action internationale en matière de sûreté et de sécurité nucléaire.

    Il découle de la conviction du Maroc, que l’AIEA joue un rôle central et a une responsabilité fondamentale dans le renforcement du cadre international en matière de sécurité nucléaire, à travers le développement de normes internationales relatives à ce champ d’action et l’apport de l’aide aux États membres, dans l’établissement d’infrastructure de sécurité nucléaire.

    Le Maroc estime que la coordination et la coopération aux niveaux régional et bilatéral sont deux aspects très importants pour la mise en place d’une infrastructure de sûreté et de sécurité efficace. Ainsi, le Maroc, mettra l’accent sur l’impératif de soutenir la coopération sud-sud et à déployer plus d’efforts, pour consolider les programmes de coopération technique dans les pays en développement, en matière de transfert de technologies de pointe, pour la sécurité et la sûreté des activités et des installations nucléaires.

    Dans cette optique, le Maroc organisera, conjointement avec l’AIEA, en 2013, un Exercice Convex, sur la réponse en cas de situation d’urgence radiologique, le premier en son genre dans le monde arabe et africain. La préparation et l’évaluation de cet exercice Convex sera coordonné par le Groupe de Travail « IACANE » (Inter-Agency Committee on radiological and Nuclear Emergencies). Les objectifs de cet exercice sont de permettre aux États et organisations intergouvernementales compétentes, de tester leur réaction face à un événement radiologique, d’évaluer la coordination des interventions entre les autorités de sûreté et de sécurité nucléaire, au niveau national et international et d’évaluer l’efficacité d’échange d’informations dans de telles circonstances, aux niveaux national et international.

    II- Initiatives Internationales en matière de sécurité nucléaire :

    Au cours de cette session, le Royaume du Maroc soulignera que le soutien aux initiatives internationales sur la sécurité nucléaire, est un moyen efficace pour renforcer le régime international de sécurité nucléaire. A ce titre, et en tant que membre fondateur de l’Initiative Globale de lutte contre le Terrorisme Nucléaire (IGLTN), le Maroc contribue à cette initiative et fait état de sa contribution.

    Ainsi, à la veille de la tenue du Sommet de Séoul sur la Sécurité Nucléaire, le Maroc a organisé la 2ème réunion du Groupe d’Evaluation et de Mise en Œuvre (IAG), tenue à Marrakech. Cette conférence à connu, et pour la première fois, des documents de travail de deux groupes de travail de l’IAG, sur la Détection Nucléaire et la Criminalistique Nucléaire, présidés par les Pays-Bas et l’Australie, et un document des termes de références du troisième groupe de travail sur la Réponse et la Mitigation des Incidents Nucléaires et Radiologiques (RMWG), présidé par le Maroc. L’adoption finale de ce dernier est prévue en 2013, à Mexico, à l’occasion de la réunion plénière de l’IGLTN.

    Les présentations ainsi que les discutions des documents qui constitueront la base des délibérations du groupe de travail RMWG, présidé par le Maroc, se sont tenues en août 2012 et ce, en perspective de la réunion de travail de ce groupe de Travail, prévue en Italie, Ispra, début octobre 2012, pour finaliser le document de travail sur la « Réponse et Mitigation », qui sera par la suite présenté lors de la 8ème réunion plénière de l’IGLTN, qui aura lieu à Mexico, en 2013.

    S’agissant des Centre d’Excellence pour l’atténuation des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (NRBC), le Maroc mettra en exergue l’importance de ces Centres, étant entendue que les résolutions du Conseil de Sécurité 1540 (2004) et 1977 (2011), ainsi que les communiqués et le Plan d’Action des Sommets sur la Sécurité Nucléaire, sont mis en œuvre par le Maroc.

    Convaincu que l’établissement de ces Centres d’Excellence sera de nature à renforcer les capacités nationales et régionales et à créer les synergies entre les différents pays d’une même région dans les domaines de prévention et de gestion des risques NRBC, le Royaume du Maroc a pris la décision d’abriter un Centre d’Excellence Régional NRBC, à Rabat, représentant les pays Africains de la Façade Atlantique, notamment la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée Equatoriale et le Gabon. Le Maroc est également membre du Centre d’Excellence Régional pour l’Afrique du Nord, basé à Alger.

    Le Maroc a d’ores-et-déjà formé une Equipe d’Experts nationaux, appelée à coordonner les activités qui seront initiées dans le cadre de cette initiative et a désigné le Point Focal National qui assurera la fonction du Secrétariat. Sept projets de coopération sont en cours de mise en œuvre par l’UE / UNICRI.

  • Le Maroc et le renforcement de la sécurité et de la sûreté internationales

    Le Maroc et le renforcement de la sécurité et de la sûreté internationales

    Tags : Maroc, AIEA, TNP, armes nucléaires, CTBT,

    A- Cadre Juridique :

    Au Niveau International, le Maroc adhère à l’ensemble des traités multilatéraux qui forment le régime multilatéral de Désarmement et de Non-prolifération :

    -Le Traité sur la Non-prolifération des Armes Nucléaires (TNP),

    -L’Accord de garanties généralisées de l’AIEA,

    -Le Traité d’Interdiction Complète des Essais Nucléaires (CTBT),

    -La Convention sur la Protection Physique des matières nucléaires,

    -La Convention sur la Suppression des actes illicites de terrorisme nucléaire, qui a été adoptée sous la Présidence du Maroc de la 6ème Commission de l’Assemblée Générale de l’ONU en 2005.

    Au Niveau National :

    Le Conseil de gouvernement a adopté, le 16 mai 2013, le « 142-12 » loi, qui établira le cadre juridique cadre pour l’octroi de licences, la surveillance et l’inspection des installations et des activités nucléaires et radiologiques. La Loi a été soumise au Parlement pour adoption.

    Les autorités marocaines compétentes continuent de mettre à jour le registre national des sources radioactives, ainsi que la système matières nucléaires de la reddition de comptes.

    Le Maroc abrite un Secrétariat régionale CBRN pour les pays africains de la façade Atlantique et coordonne, en étroite collaboration avec l’UE, dans le cadre de la coopération tripartite / triangulaire, la mise en œuvre de plusieurs projets CBRN, notamment sur le renforcement des capacités pour les pays africains de l’Atlantique.

    Le Maroc continue de mener des consultations entre les membres du groupe de travail national, y compris représentants des départements ministériels, des institutions publiques, des centres de recherche et les universités, à élaborer un plan de travail CBRN nationale à partager avec les pays de l’Atlantique façade africaine.

    Le Maroc continue d’organiser et d’accueil, dans les locaux du Centre de soutien National Nuclear Security (CNSPM), des activités de formation sur la sécurité nucléaire pour diffuser l’information et promouvoir les normes internationales en matière de sécurité nucléaire pour les représentants de l’Afrique et la région MENA pays.


    Le Maroc a, au cours de la période de 2010 à 2013, 25 programmes de formation pour près de 1500 nationaux et participants étrangers en partenariat avec l’AIEA et US DoE. Le Centre national de l’énergie nucléaire, des sciences et techniques (CNESTEN) ont coordonné l’organisation de ces activités.

    B- La contribution du Maroc dans le cadre des Initiatives Internationales :

    Le Maroc soutient et apporte une contribution substantielle aux efforts consentis par la communauté internationale notamment dans le cadre des initiatives visant à renforcer la sécurité nucléaire et promouvoir l’universalité du régime de non-prolifération, en particulier :

    L’Initiative de Sécurité contre la Prolifération (ISP) à laquelle le Maroc a adhéré en mai 2008 ;

    Le Partenariat Global pour l’Energie nucléaire (GNEP) ;

    La coprésidence avec la France, depuis septembre 2009, de la Conférence sur la facilitation de l’entrée en vigueur du Traité sur l’interdiction complète des essais nucléaires ;

    Le rôle actif et dynamique dans le cadre de l’Initiative Globale de Lutte Contre le Terrorisme Nucléaire (IGLTN) dont le Maroc a abrité la première réunion en octobre 2006 à Rabat ;

    L’élection du Maroc pour présider le groupe de travail « réponse et gestion des incidents nucléaires ou radiologiques », lors de la réunion plénière de l’IGLTN en Corée du Sud en juin 2011 ;

    L’organisation d’un séminaire d’outreach pour les pays africains sur le plan d’action de Washington en novembre 2011 ;

    L’organisation à Marrakech en févier 2012 d’une réunion des 3 groupes de l’IGLTN présidé par le Maroc, la hollande, l’Australie) pour adopter un document en tant que contribution au Sommet de Séoul sur la sécurité nucléaire ;

    La reconduction du Maroc lors de la réunion de l’IGLTN à Mexico, en mai 2013, pour présider le groupe de travail« réponse et gestion des incidents nucléaires ou radiologiques » jusqu’à 2015 ; 

    L’organisation réussie, avec l’AIEA, à Rabat, les 20 et 21 novembre 2013 de l’exercice « ConvEx-3 », le premier de son genre dans les annales de l’AIEA ayant une double dimension sécurité et sureté nucléaire.

    C- La contribution du Maroc dans le cadre du processus du Sommet sur la Sécurité Nucléaire :

    Engagement politique a haut niveau

    Le processus du NSS s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle approche diplomatique de l’Administration Obama, qui a érigé la sécurisation des installations nucléaires et du trafic des matières nucléaires et radioactives dans le monde, en tant que priorité, afin de faire face aux menaces grandissantes que représente le terrorisme nucléaire

    Vision de Sa Majesté le Roi de maintenir un équilibre entre le droit a l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire aux fins de développement et les obligations internationales de transparence, de non-prolifération et de la sécurité et sureté internationales

    Engagement politique de haut niveau eu égard aux risques grandissants de l’utilisation des matières radioactives et nucléaires par les groupes terroristes à des fins malveillantes. Aussi le terrorisme nucléaire constitue-t-il la menace la plus immédiate et la plus urgente à la sécurité internationale.

    D- AIEA : Actions de coopération

    -A travers le CNESTEN, le Maroc a développé un partenariat important et actif avec l’AIEA dans divers domaines (Sureté, Sécurité, Hydrologie, Nutrition, Contrôles non Destructifs, etc.).

    -Le développement et la coordination du Plan Intégré en Sécurité Nucléaire,

    -Le développement du Centre de Formation et de Support en Sécurité Nucléaire assurant au niveau national et régional des formations en sécurité nucléaire,

    -La préparation et la conduite de l’exercice CONVEX «  Bab Al Maghrib » en Novembre 2013,

    -La conduite régulière de formations Post Universitaire en Radioprotection au niveau régional

    -Une trentaine de projets sont en cours de réalisation en collaboration avec l’AIEA (3 MOR, 5+21 RAF, 9 CRP).

    -Annuellement, le CNESTEN participe à la formation professionnelle et académique pour un millier de personnes, dont 20% d’étrangers. Dans ce cadre, le CNESTEN a, en 2012, accueilli 25 stagiaires de l’AIEA.

    -Le Maroc organise annuellement plusieurs manifestations scientifiques sur les plans national, régional et international : ateliers de formation professionnelle, échanges entre professionnels, en partenariat avec l’AIEA.

    -Le Maroc reçoit annuellement des experts t de l’AIEA. Réciproquement, le CNESTEN déploie de plus en plus son expertise à l’échelle régionale et internationale pour le compte de l’AIEA où une vingtaine d’expertise a été enregistrée en 2012, au profit des pays africains.

    -PGEC : Depuis 2000, le CNESTEN a assuré sept éditions de la formation PGEC pour 160 professionnels issus d’une vingtaine de pays d’Afrique francophone, contribuant ainsi au développement des infrastructures nationales en sûreté radiologique dans la région d’Afrique. Depuis 2012, cette formation est organisée dans le cadre du programme AFRA. L’Algérie, le Ghana et le Maroc sont les centres désignés à cet effet.

    #Maroc #Sécurité #Sûreté #AIEA

  • El Othmani sur les relations avec l’Autriche

    El Othmani sur les relations avec l’Autriche

    Maroc, Saadeddine El Othmani, conférence internationale sur la sécurité et la sûreté nucléaire, AIEA, Autriche,

    Monsieur Saaddine El Othmani, ministre des affaires étrangères et de la coopération, en visite de travail en Autriche, nous reçoit à la résidence de l’ambassadeur du Maroc. M. Ali Elmhamdi.

    L’homme est chaleureux autant que direct dans le propos. La visite qu’il fait à ce pays n’est pas la première. Cette fois les enjeux sont  de deux niveaux:

    – Participation à la conférence internationale sur la sécurité et la sûreté nucléaire organisée par l’AIEA.

    – Le  renforcement des relations entre le Maroc et l’Autriche constitue le volet bilatéral de cette visite de haut niveau. Nous y reviendrons.

    Quelle parole apporte le Maroc au débats sur la sécurité nucléaire?

    Monsieur Othmani, se réfère d’abord aux accords et conventions internationales ratifiées par le Maroc et respectées par notre pays.

    « Cette réunion, nous précise le Ministre, rassemble 34 ministres et autour de 130 délégations représentant autant de pays. C’est dire l’importance que revêt la question de la sécurité nucléaire aux yeux de la communauté internationale eu égard aux risques d’accidents, comme cela s’est passé récemment à Fukushima et ailleurs auparavant, de mauvaise utilisation ainsi que d’autres aspects touchant tous à la sécurité collective, tels que le trafic des matières nucléaires par exemple. »


    Par ailleurs pour lui, la question est plus large et déborde celle de l’énergie nucléaire au sens où on l’entend généralement.

    Elle touche, notamment  notre pays, comme tous les autres, quand il s’agit des rayons et matières radioactives utilisées quotidiennement en médecine par exemple (rayons x) mais aussi dans les domaines les plus divers et bien plus quotidiens que les centrales nucléaires, comme la recherche médicale et scientifique, ainsi que certaines industries.
    Bien entendu, ces applications peuvent entrainer des risques pour les individus, les sociétés et l’environnement qu’il convient de connaitre et dont il faut évaluer les effets nocifs afin de les prévenir et de les maîtriser.

    « Pour cela nous préconisons un cadre juridique précis et, au plan national, le développement des expertises appropriées afin que les questions de manipulation et de provenance soient encadrées et ainsi être   à même de nous permettre d’éviter tout dérapage et d’avoir un personnel qualifié capable de parer à toute éventualité. « 


    Pour ce qui est des trafics, les risques de contrebande se sont accru à la faveur des changements politiques qui ont touché certains pays, notamment de l’ex-bloc soviétique. Ces trafics et pas toujours de matières atomiques à finalité pacifique, coexistent avec les autres trafics, comme les drogues, les armes, les êtres humains mais également des déchets nucléaires généralement pour les ensevelir dans des pays tiers.  

    « Ces problèmes sont d’une grande gravité et nous sommes là pour affirmer qu’il faut éviter de les minimiser ou de les banaliser. »

    « Le Maroc s’inscrit dans la dynamique de la communauté internationale pour prévenir toute utilisation non conforme , non réglementée des matériels comme des matières radioactifs. Le Maroc s’est pour sa part doté du matériel législatif ad hoc. C’est ainsi qu’une loi spécifique a été votée il y a quelque temps déjà, qui stipule la création d’un centre national de formation ainsi que la prise de mesures pour prévenir tout dérapage, tout trafic ou toute utilisation non conforme des matières radioactives en vue de sécuriser notre pays et de prévenir tout risque pour les citoyens et l’environnement. »

    « Le Maroc participe à un programme de formation des cadres marocains et africains concernés, en collaboration avec l’Espagne et l’AIEA. Ces formations et ces stages sont centrés autour de la gestion, de la prévention des risques en la matière tant pour le citoyens que pour les professionnels eux- mêmes quand ils sont appelés à manipuler, réparer ou transporter ce type de matériel. »

    Relations austro-marocaines

    Les relations Maroco- autrichiennes sont historiques et anciennes.  Plus de deux siècles « .Cependant, les relations économiques ne sont pas encore à la hauteur des relations politiques qui existent entre nos deux pays. »

    Des efforts, notamment au niveau diplomatique en vue de renforcer ces relations, se manifestent depuis quelque temps. C’est ainsi que le Maroc a reçu la visite de M. Spinndeleger , Ministre des affaires étrangères et vice-chancelier puis plus récemment, celle de M. Mayer President du Sénat accompagné d’une forte délégation parlementaire.

    « Chaque rencontre est l’occasion d’échanges d’idées et de points de vue sur le plan politique. Nous avons par exemple invité nos homologues autrichiens à la réunion des amis du peuple syrien qui s’est tenue le 12 décembre 2012 à Marrakech. Nous-nous sommes vus et beaucoup échangé affirmant de part et d’autre une même volonté politique de donner un élan à nos relations économiques et culturelles.
    Le niveau des échanges économique est très bas, c’est pour cela qu’un effort est fait du côté marocain pour intéresser les entreprises et investisseurs autrichiens sur les opportunités que peut offrir le Maroc.
    Nous allons essayer de mettre en place des programmes à l’attention des entrepreneurs autrichiens afin de les mettre en contact avec des hommes d’affaires marocains. »

    « Nous essayons aussi d’expliquer à la partie autrichienne les développements qui se sont opérés au Maroc, les refontes politiques, le rôle de SM le Roi dans ces reformes politiques importantes, la singularité de l’exemple marocain dans la région, la question du Sahara marocain et aussi la capacité du Maroc de mettre au service de nos relation son expertise auprès des pays africains. Nous pouvons en effet aider à l’établissement de relations avec les pays africains. Nous essayons d’être un relais pour certains pays qui ne sont pas très présents en Afrique. »

    « Sur le plan culturel et touristique, nous-nous proposons d’élaborer des programmes de sensibilisation réciproque des deux pays. »

    M. El Othmani évoque l’exemple d’une semaine culturelle du Maroc en Autriche. Inciter les acteurs culturels marocains à venir en Autriche pour faire connaitre  notre pays au peuple autrichien.


    « Enfin, pour que les relations économiques puissent se développer, il nous appartient de créer et de développer un cadre juridique adéquat qui en assure la fluidité la meilleure »

    « Une idée à creuser! » répond M.El Othmani à ma suggestion de célébrer dans une rencontre ou un colloque au Maroc le centenaire de la loi autrichienne instaurant l’islam comme religion d’état (1912-2012).

    Une rencontre entre deux pays connus pour leur ouverture d’esprit et leur tolérance.


  • Nucléaire iranien : Restaurer l’accord nucléaire de 2015?

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    Nucléaire iranien : L’AIEA menace de prendre une résolution sur fond d’impasse pour restaurer l’accord nucléaire de 2015

    Les Européens et les Etats-Unis comptent faire monter la pression sur l’Iran cette semaine avec le possible vote d’une résolution à l’AIEA, sur fond d’impasse des négociations pour restaurer l’accord nucléaire de 2015.

    Le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique a débuté lundi 06 juin, dans un climat fébrile: en cas d’adoption dans les prochains jours, il s’agirait du premier texte critique depuis juin 2020, signe de l’impatience grandissante des Occidentaux.

    Car la République islamique s’affranchit chaque jour un peu plus de ses engagements nucléaires, tout en restreignant sa collaboration avec l’instance onusienne, chargée de s’assurer du caractère pacifique de son programme.

    Le texte élaboré par les Etats-Unis et l’E3 (Royaume-Uni, France et Allemagne) exhorte Téhéran à « coopérer pleinement » avec l’AIEA.

    Dans une déclaration en ouverture de la réunion, le directeur général de l’instance onusienne Rafael Grossi a déploré l’absence de réponses « techniquement crédibles » de l’Iran concernant des traces d’uranium enrichi retrouvées sur trois sites non déclarés dans le pays.

    Ce dossier empoisonne de longue date les relations entre Téhéran et l’AIEA.

    « J’espère qu’à l’issue des délibérations du Conseil cette semaine, nous nous engagerons à résoudre le problème une fois pour toutes », a souligné le responsable devant la presse. « Nous devons poursuivre le travail jusqu’à ce que nous parvenions à une clarification, je ne vois pas d’autre solution ».

    AFP.

    Réveil D’Algérie, 07/06/2022

    #Iran #AIEA #Nucléaire