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  • Marruecos: Mohamed VI otra vez de vacaciones

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    Terremoto o no, el Rey de Marruecos no interrumpe sus vacaciones. Puede que Mohamed VI regresara de Francia cuando le informaron del seísmo que devastó la región del Alto Atlas el 8 de septiembre, pero menos de dos semanas después de la catástrofe, y sin que nada haya vuelto a funcionar en las zonas afectadas, el Rey ha vuelto a disfrutar.

    El diario español El Confidencial se hace eco de la noticia. El soberano marroquí reanudó sus vacaciones el jueves 21 de septiembre. Esta vez fue en M’diq, ciudad de la costa mediterránea marroquí, donde eligió continuar las vacaciones que inició a finales de junio.

    Según la publicación ibérica, Mohamed VI pasó dos largos meses en la costa mediterránea, en M’diq (antiguo Rincón) y Al Hoceïma, donde celebró su sexagésimo cumpleaños el 21 de agosto.

    Y aún hay más. Permanecerá allí casi cuatro semanas más, y no regresará a Rabat hasta el 13 de octubre para inaugurar la sesión parlamentaria de otoño.

    Según El Confidencial, Mohamed VI tiene una residencia real y un embarcadero en Rincón, cerca del enclave español de Ceuta. Desde allí embarca en un barco o en su yate de vela Badis 1 para navegar por el Mediterráneo occidental.

    Tras pasar dos meses en Rincón, Mohamed VI tenía previsto visitar Gabón, su otro destino favorito. Pero tuvo que cambiar de planes tras el derrocamiento de su amigo Alí Bongo a finales de agosto, y acabó en Francia, donde compró una suntuosa mansión cerca de los Campos Elíseos en 2020 por 83 millones de euros.

    Cuando la tierra tembló en Al-Haouz la noche del 8 de septiembre, se encontraba en su otra lujosa residencia francesa, un castillo de 70 hectáreas en la región de Oise, comprado por su difunto padre Hassan II.

    Marruecos: Mohamed VI vuelve a irse de vacaciones dos semanas después del terremoto

    Incluso cuando regresó a Marruecos, no mostró ninguna presencia real. Su primera aparición se produjo casi 24 horas después del terremoto, e incluso entonces fue a través de imágenes mudas difundidas por la agencia de prensa oficial, en las que aparecía presidiendo una reunión.

    Sus actividades sobre el terreno se limitaron a un viaje a Marrakech, donde visitó a los heridos en el hospital y donó sangre. Tanto en Marruecos como en el extranjero, Mohamed VI no visitó las zonas siniestradas. Tampoco lo hizo su príncipe heredero.

    Es probable que las críticas que se le hacen por esta actitud aumenten tras su decisión de reanudar sus vacaciones en un momento en que la situación es catastrófica en las regiones más afectadas.

    Su negativa a aceptar la ayuda de muchos países, a pesar de la evidente incapacidad del reino para hacer frente por sí solo a las secuelas del terremoto, también ha provocado protestas en el extranjero.

    Mohamed VI ha aprovechado el terremoto para ajustar cuentas con los países que no adoptan la postura que él desea sobre la cuestión del Sáhara Occidental.

    Sus relaciones con Francia, ya de por sí tensas por este asunto concreto, se han visto aún más dañadas por la actitud del Rey en la cuestión de la ayuda internacional y el arrebato de su prensa contra el presidente Emmanuel Macron.

    Según El Confidencial, esto explica por qué Mohamed VI, que suele pasar tiempo fuera de su reino, ha preferido no volver para continuar sus vacaciones en su castillo de Oise o en su residencia de París. También ha evitado su residencia de Pointe-au-Prince, en Gabón, debido a la nueva situación política tras el golpe de Estado del 30 de agosto.

    Así que si ha optado por prolongar sus vacaciones en su propio país, es a falta de algo mejor. Desde 2017, Mohamed VI pasa casi más tiempo en el extranjero que en su país. Según el diario francés l’Express, pasó el 45% de 2017 y el 50% de 2018 fuera de su reino. Esta cifra ascenderá a 200 días en 2022, según un estudio publicado el pasado mes de abril por el medio británico The Economist.

    #Mdiq #Alhceima #Marruecos #MohamedVI #Rincon #Vacaciones

  • 60 000 familles vivent du cannabis au Maroc (presse espagnole)

    Au moins 400 000 personnes appartenant à 60 000 familles pauvres vivent de la culture du cannabis, généralement dans de petites exploitations du nord du Maroc, un pays considéré comme le premier producteur mondial de cette plante.

    Selon une étude sur la situation de la culture de cette plante dans le pays, présentée aujourd’hui par le ministère de l’intérieur à une commission parlementaire de la Chambre des représentants (chambre basse), les exploitations de moins d’un hectare représentent 80% du total des terres cultivées, avec une moyenne de 1,25 hectare pour chaque famille.

    La culture du cannabis se concentre principalement dans les provinces du nord du pays (Al Hoceima, Chaouen, Ouazzane, Taunat, Larache et Tétouan), précise l’étude, qui souligne que les surfaces cultivées sont passées de 130 000 hectares en 2000 à moins de 50 000 ces dernières années.

    La même source a mis en évidence un écart dans le niveau de revenu selon le type de terre et la productivité de la plante ; par exemple, le revenu net annuel par hectare varie de 16 000 dirhams (1 490 euros) pour les terres pluviales les moins fertiles, à 75 000 dirhams (6 990 euros) pour les terres irriguées les plus fertiles ; un revenu qui, selon le rapport, a diminué ces dernières années.

    Selon le rapport, la légalisation de l’usage médical et récréatif du cannabis en Europe et ailleurs menace de faire disparaître le marché d’exportation du cannabis marocain illégal dans les années à venir. Les prémisses de cette lente disparition se traduisent, selon l’étude, par la baisse du prix et de la quantité vendue du produit marocain, qui aboutit désormais entièrement sur le marché illégal du cannabis transformé en haschisch.

    La culture illégale du cannabis au Maroc nuit à l’environnement, en asséchant les nappes phréatiques et en provoquant la déforestation, une situation qui a été aggravée par l’introduction, ces dernières années, d’une espèce hybride de la plante, plus gourmande en eau.

    Le rapport détaille également la précarité et la pauvreté dont souffrent les petits cultivateurs de cannabis exploités par les trafiquants de drogue, qui vivent dans « une semi-clandestinité qui les empêche de s’intégrer à la vie sociale » par crainte de poursuites judiciaires.

    Par ailleurs, l’étude souligne que le marché mondial du cannabis représente un volume de 13,8 milliards de dollars (11,4 milliards d’euros).

    L’étude a émis des hypothèses sur les destinations possibles du cannabis marocain s’il entre dans le circuit légalisé, notant que l’Europe pourrait être le principal marché pour le cannabis légalisé, plus précisément l’Espagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne, avec une projection de 25 milliards de dollars (20,8 milliards d’euros) d’ici 2028.
    Le Parlement marocain étudie actuellement l’approbation d’un projet de loi historique qui légalise pour la première fois certains usages thérapeutiques et industriels du cannabis, mais qui sanctionne les usages récréatifs, après avoir été approuvé le 11 mars par le gouvernement.

    Avec des informations de l’Agencia EFE

    Pothead Media, 06 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, cannabis, haschich, Kif, drogue, légalisation, Al Hoceima, Chaouen, Ouazzane, Taunat, Larache, Tétouan,

  • Banque Chaabi du Maroc : police belge enquête sur blanchiment à Nador, Al Hoceima et Tanger

    Selon le site Kawaliss Arrif, des enquêteurs de la police fédérale belge arriveront prochainement au Maroc dans le cadre d’une investigation concernant des opérations de blanchiment d’argent tiré du trafic de cocaïne moyennant des virements ou ou activités commerciales illégales.

    La police belge, en coordination avec ses homologues marocains, enquête sur les dossiers de blanchiment d’argent, car les recherches menées par la police fédérale ont révélé l’implication de 68 personnes, dont certaines avaient des comptes bancaires à la Banque Chaabi en Belgique avec des actifs financiers importants issus du trafic de cocaïne, indique la même source.

    Malgré les tentatives de la Banque Populaire de dissimuler les opérations de blanchiment d’argent, l’intervention des autorités supérieures de sécurité l’a empêchée en raison de l’existence d’un accord de coopération sécuritaire entre le Maroc et la Belgique, ajoute-t-on.

    L’enquête a révélé l’existence d’opérations de blanchiment d’argent à grande échelle qui concernaient de grands projets, notamment des cafés, des restaurants, l’acquisition de biens immobiliers, des commerces et des boîtes de nuit à Tanger, des parcelles de terrain à Rabat, Tanger, Tétouan, Nador et Agadir, et de grands projets touristiques dans le sud de l’Espagne.

    Kawaliss Arrif signale qu’on s’attend à ce que la recherche révèle des surprises qui feront tomber de grosses têtes, notamment des responsables de collectivités locales dans les régions de Nador et Al Hoceima, des parlementaires et des grands commerçants qui feront l’objet d’une enquête.
    Toutes les succursales de la Banque Chaabi en Belgique sont visées par cette enquête, à savoir:

    Agence du Midi: 20 agents fédéraux.

    Agence Molenbeek-Saint-Jean: 7 agents fédéraux

    Agence d’Anvers: 10 agents fédéraux

    Selon les témoins qui ont lu la lettre de l’enquête, les accusations sont:

    Blanchiment d’argent,

    Fraude économique,

    Pratique d’activités illégales.

    Utilisation abusive des chèques.

    Des directeurs des agences Banque Chaabi ont été entendus, des ordinateurs saisis et des dossiers ont été mis sous scellés.

    Tags : Rif, Hirak, Maroc, blanchiment, trafic, drogue, cocaïne, cannabis, haschich, Banque Chaabi du Maroc, Nador, Al Hoceima, Tanger,