Étiquette : Al Qods

  • Le Conseil de sécurité de l’ONU pourrait se réunir sur la confrontation palestino-israélienne le 14 mai – source

    « La décision sera prise dans un avenir proche par le président du Conseil de sécurité, ce mois-ci c’est la Chine », a déclaré une source.

    NATIONS UNIES, 13 mai. /TASS/. La Tunisie, la Norvège et la Chine ont soumis une demande pour la tenue d’une réunion ouverte du Conseil de sécurité de l’ONU dans un avenir proche pour discuter de l’escalade des tensions dans la zone du conflit israélo-palestinien, a déclaré mercredi à TASS une source au Conseil de sécurité.

    « La Chine, la Tunisie et la Norvège ont demandé une réunion ouverte vendredi sur la situation autour de la Palestine et d’Israël. La décision sera prise dans un avenir proche par le président du Conseil de sécurité, ce mois-ci c’est la Chine », a déclaré la source.

    Suite aux réunions qui se sont tenues lundi et mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas pu se mettre d’accord sur le texte d’une déclaration commune sur l’aggravation du conflit entre la Palestine et Israël. Des sources diplomatiques au Conseil de sécurité ont déclaré à l’agence TASS qu’il n’est pas possible de parvenir à un dénominateur commun en raison de la position des États-Unis.

    Un échange de frappes de missiles entre Israël et les radicaux palestiniens de la bande de Gaza a suivi une flambée de troubles près de la mosquée Al-Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem, début mai. Plus de 700 personnes ont été blessées lors des émeutes de ces derniers jours. Les affrontements entre les Palestiniens et la police israélienne ont été déclenchés par la décision d’un tribunal israélien de saisir les maisons d’habitation du quartier de Sheikh Jarrah aux familles arabes qui y vivent depuis plus de 50 ans, au profit de colons juifs qui auraient été propriétaires de ces bâtiments avant 1948.

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  • L’Égypte, la Tunisie et d’autres pays peuvent contribuer à la désescalade du conflit israélo-palestinien (Maison Blanche)

    WASHINGTON, 13 mai (Reuters) – L’Egypte, la Tunisie et d’autres pays de la région peuvent jouer un rôle à court terme dans la désescalade du conflit actuel entre les Israéliens et les Palestiniens, a déclaré jeudi le porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

    Reuters, 13 mai 2021

    Etiquettes : Israël, Palestine, Ghaza, Hamas, Jérusalem, Al Qods, Al Aqsa, Tunisie, Egypte, Etats-Unis,

  • Palestine-Israël/ Pot de terre contre pot de fer

    par madjid Khelassi

    Une histoire d’expropriation ( comme toujours) embrase Jérusalem-Est. Des colons israéliens, dont l’expansionnisme est sans pareil, sont venus déloger des habitants palestiniens- à l’heure de la rupture du jeûne- de ce quartier appelé vallée du Scheikh Jarrah.

    Et c’est tout de suite l’escalade…qui se prolonge jusqu’à la Mosquée d’El Aqsa.

    On dénombre déjà 20 morts dont 9 enfants et plus de 500 blessés. Comme toujours le pot de terre contre le pot de fer.

    Et que le monde civilisé observe depuis le 15 mai 1948…Date, que les juifs commémorent chaque année comme étant celle , de leur indépendance et que les palestiniens appellent la Nakba ( la catastrophe).

    Allusion dramatique à l’occupation israélienne, qui chassa les palestiniens de leurs villes et villages, subissant ainsi un déracinement qui persiste jusqu’à nos jours.

    En dehors du fait que toute la planète estime, que la création de l’état d’Israël est fondée sur une injustice, personne ne lève le petit doigt pour dénoncer cette injustice qui dure.

    On compte quelques 3 700 000 réfugiés palestiniens selon les registres des Nations- Unis, réfugiés lamentablement ignorés par la communauté internationale.

    Beaucoup de réfugiés, possèdent encore leurs titres de propriété et les clés de leurs maisons, (à Jaffa, Lod, Jérusalem) soigneusement gardés dans une boîte, sous une tente -d’un camp de toile- , offerte en compensation de l’injustice qui les tue à petit feu.

    Les grandes puissances appellent à la retenue…Quelle retenue ?

    Celle d’un peuple démuni de toute puissance économique militaire et médiatique ou celle d’un état- proxénète, qui fait fi du droit international et qui gaze, brule, assassine aux drones…des hères dont la seule arme est une pierre ou un caillou ?

    Le sionisme ne répète t-il pas depuis un siècle cette litanie perverse… « une terre sans peuple pour un peuple sans terre » ? Comme si le peuple palestinien n’a jamais existé.

    L’injustice faite aux palestiniens est une tragédie des temps modernes. Elle est une honte , une plaie qui suppure sur la gueule des dirigeants du monde civilisé, plus soucieux de la déforestation de l’Amazonie, que de la négation et du génocide d’un peuple qui vit en Palestine depuis le prophète Adam.

    La Nation, 11 mai 2021

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  • Al Qods occupé: l’Algérie dirige les efforts arabes pour convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité

    NEW YORK – L’Algérie dirige les efforts arabes pour tenir une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés, a-t-on appris vendredi auprès de la délégation algérienne à New York.

    Jeudi, l’ambassadeur d’Algérie à l’ONU, Sofiane Mimouni, en sa qualité de président du groupe arabe à New York, accompagné d’une délégation de ce groupe onusien, s’est réuni avec le président du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois courant, l’Ambassadeur Zhang Jun, représentant permanent de la Chine à l’ONU, afin de discuter des derniers développements dans les territoires palestiniens occupés et d’examiner la possibilité d’activer le rôle du Conseil de sécurité à cet égard.

    Au cours de cette réunion, l’Ambassadeur Sofiane Mimouni a, au nom du groupe arabe à New York, appelé le Conseil de sécurité à assumer pleinement sa responsabilité de garant de la paix et de la sécurité internationales et d’assurer le respect de la légalité internationale en condamnant les mesures prises par les autorités coloniales israéliennes contre les habitants de la ville sainte d’Al-Qods et l’usage excessif de la force par les autorités d’occupation, a-t-on ajouté de même source.

    Exprimant les regrets du groupe arabe face à l’impuissance du Conseil de sécurité à prendre position sur la récente escalade de la violence et les campagnes systématiques de répression des Palestiniens, faisant des centaines de victimes, y compris des enfants, le représentant permanent d’Algérie a appelé à la tenue d’une session d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de mettre tous les acteurs devant leur responsabilité et d’œuvrer pour la protection du peuple palestinien innocent à travers des actions concrètes sur le terrain.

    Par ailleurs, et en l’absence du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en voyage à Moscou, une délégation du Groupe Arabe dirigée par l’ambassadeur Mimouni, s’est réunie, jeudi, avec Mme Maria Luiza Ribeiro Viotti, Chef de Cabinet du SG de l’ONU, en vue de sensibiliser les responsables onusiens sur la gravité de la situation sur le terrain et les inciter à agir, sans délai, afin de parvenir à une trêve le plus rapidement possible et de s’engager résolument sur la voie d’un règlement définitif de la question palestinienne.

    Dans ce cadre, l’Ambassadeur Mimouni a plaidé en faveur de la réactivation des mécanismes existants, à l’instar du quartet et à une reprise immédiate et sans condition des négociations en vue d’arriver à un accord qui respecte les droits inaliénables du peuple palestinien.

    Il convient de signaler que ces démarches interviennent dans le cadre de la mise en œuvre de la décision du Conseil des ministres arabes du 11 mai courant, qui a chargé le groupe arabe à New York d’engager des consultations avec le président du Conseil de sécurité et celui de l’Assemblée générale, y compris l’examen de l’option de tenir une session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée Générale sur les actions illégales israéliennes à Al-Qods Est occupée et dans le reste des territoires palestiniens occupés.

    Aps, 13 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ONU, Conseil de Sécurité, groupe arabe à New York, Palestine, Al Qods, Hamas, Ghaza, Israël, Jérusalem,

  • Maroc / Mohammed VI : le roi de la trahison

    Président de la Fondation El Qods, il ne dit mot sur le massacre des Palestiniens

    Le Makhzen n’est pas à sa première infidélité envers la cause palestinienne. La débâcle des troupes arabes lors de la guerre des Six Jours en 1967 est due à la trahison du roi du Maroc Hassan II.

    Brahim TAKHEROUBT

    Qui ne dit pas mot, consent. Face à la féroce répression menée par les forces d’occupation israéliennes contre les Palestiniens, face aux bombardements et aux tueries d’enfants, de femmes et de personnes âgées que subissent les Palestiniens, le roi Mohammed VI se mure dans un silence complice. Au double plan moral et éthique, le devoir l’incite à réagir plus énergiquement et plus fortement que tout autre dirigeant politique musulman et arabe car c’est lui le président de la Fondation El Qods où se déroule la politique d’apartheid que fait subir l’entité sioniste aux Palestiniens.
    Que reste-t-il alors du leadership religieux proclamé par le monarque? Mohammed VI n’a même pas daigné dénoncer les agressions à l’intérieur même de la mosquée El-Aqsa. Cette série d’agressions dont la violence élevée crescendo, dure depuis le début du mois sacré du Ramadhan, en particulier après la prière des «tarawih», vient d’atteindre son apogée à la veille de l’Aïd El-Fitr avec des dizaines de morts dont des enfants.

    Ces agressions inhumaines et racistes n’ont-elles pas vocation à être vigoureusement dénoncées? Faut-il taire la purification ethnique de l’entité sioniste contre le peuple palestinien? Le tableau chaotique et ensanglanté qu’offre au monde l’esplanade des Mosquées d’El Qods occupée ne concerne nullement le commandeur des croyants dont les préoccupations sont ailleurs. Il est plutôt rongé par le stress de connaître le verdict de l’American Israel Public Affairs Committee (Aipac), puissant lobby juif aux Etats-Unis. Pris dans le tourbillon d’un acharnement diplomatique sans précédent, Mohammed VI a dépêché le 6 mai dernier, à Washington, son ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita dans l’ultime espoir d’infléchir la position de l’administration Biden sur le dossier du Sahara occidental. Au moment où la propagande du Makhzen fanfaronnait autour d’une «victoire diplomatique historique du royaume», l’Oncle Sam lance un appel aux protagonistes à «éviter l’escalade» du conflit dans la région, à afficher «une attitude constructive sur le terrain avec la mission de la paix de l’ONU», la Minurso et à accélérer les démarches pour la nomination d’un nouvel émissaire onusien «afin de relancer dès que possible le processus politique bloqué». Terrible affront pour Rabat qui s’est aplati devant Tel-Aviv, une douche froide pour le régime de Mohammed VI, qui a appris que l’engagement précipité dans l’«accord du siècle a été une grave erreur».

    Au Makhzen, c’est l’affolement. On se cherche une porte de sortie avec le moins de dégâts possibles face à une opinion publique marocaine de plus en plus hostile. La normalisation avec Israël n’a ni séduit au plan international ni conduit à une victoire totale du royaume dans le conflit du Sahara occidental. La compromission a produit exactement le contraire de ce qu’espérait le roi: pour l’opinion interne, le Maroc se range désormais aux côtés des pays «traîtres» à la Palestine.

    Alors que Mohammed VI se débat, la nouvelle Intifada palestinienne est arrivée, comme une tornade, atteindre un royaume traumatisé par une mésaventure diplomatique dans l’«accord du siècle» qu’il a passé avec l’entité sioniste.
    Mais le Makhzen n’est pas à sa première trahison envers la cause palestinienne. La débâcle des troupes arabes lors de la guerre des Six Jours en 1967 est due à la trahison du roi du Maroc Hassan II. Ce dernier enregistrait le contenu de la réunion qui se tenait dans un hôtel de Casablanca avec ses «frères» arabes sur la stratégie à emprunter vis-à-vis d’Israël. Le journal The Times of Israel confirme que Hassan II n’a pas hésité un instant à remettre cet enregistrement au Mossad, ce qui permit aux forces militaires israéliennes d’anticiper sur les opérations qu’allaient mener les armées arabes.

    Autant dire que chez les rois, la trahison va de père en fils quant aux conséquences, elles risquent d’être catastrophiques.

    Cette situation risque d’exacerber le mécontentement déjà perceptible avec les nombreux problèmes socio-économiques que vit le pays depuis le début de la crise sanitaire désastreuse.

    L’Expression, 12 mai 2021

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  • L’expulsion de familles palestiniennes de Jérusalem-Est constituerait une violation du droit international (ONU)

    Les Nations Unies ont rappelé à Israël que l’expulsion de familles palestiniennes de leurs maisons situées à Jérusalem-Est constituerait une violation du droit international.

    Le Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a exprimé sa profonde préoccupation concernant les expulsions imminentes de familles palestiniennes de Jérusalem-Est qui fait partie du territoire palestinien occupé. Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et son Coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen- Orient, Tor Wennesland, avaient exhorté ces derniers jours Israël à mettre fin à ces expulsions.

    Dans un communiqué publié lundi, le Comité a réitéré ses appels à la « cessation de toutes les politiques et pratiques israéliennes illégales, y compris toutes les activités de colonisation, les démolitions de maisons, les expulsions et tout autre acte de punition collective contre la population civile palestinienne ».

    « Les expulsions, si elles étaient ordonnées et mises en œuvre, violeraient les obligations d’Israël en vertu du droit international », avait déclaré le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Rupert Colville, lors d’un point de presse vendredi à Genève.

    Les familles qui risquent d’être expulsées sont des réfugiés palestiniens qui ont perdu à la fois leurs maisons d’origine et leurs moyens de subsistance à la suite du conflit israélo-arabe de 1948. En 1956, ces familles de réfugiés ont emménagé dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est avec le soutien du gouvernement jordanien qui contrôlait la partie orientale de la ville et l’assistance matérielle de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) après plusieurs années de déplacement. « Elles ont résidé dans ces maisons pendant près de 70 ans. Elles risquent désormais d’être déplacées pour la deuxième fois de mémoire d’homme », a prévenu l’UNRWA dans un communiqué publié lundi.

    Les menaces d’expulsions dans le quartier de Sheikh Jarrah ne sont pas un incident isolé. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), près d’un millier de Palestiniens, dont près de la moitié sont des enfants, risquent d’être expulsés de force de Jérusalem-Est. Dans de nombreux cas, l’expulsion forcée de Palestiniens se produit dans le contexte de la construction et de l’expansion de colonies israéliennes, illégales au regard du droit international humanitaire. Certaines d’entre elles sont fondées sur des revendications antérieures à 1948, tandis que les réfugiés palestiniens sont interdits de manière discriminatoire de récupérer leurs propriétés et maisons perdues à Jérusalem-Ouest en 1948.

    Des expulsions reposant sur des lois israéliennes de 1950 et 1970 considérées comme discriminatoires
    Les partisans des expulsions de familles palestiniennes de leurs maisons à Jérusalem-Est fondent leur argumentation sur deux lois israéliennes : celle sur la propriété des absents de 1950 et celle portant sur les questions juridiques et administratives de 1970. La loi de 1950 interdit aux Palestiniens de récupérer leurs propriétés perdues lors de la guerre de 1948, tandis que la loi de 1970 permet aux Juifs israéliens de revendiquer à nouveau les propriétés perdues au cours de la même guerre.

    « La loi sur la propriété des absents et la loi sur les questions juridiques et administratives sont appliquées de manière intrinsèquement discriminatoire, uniquement sur la base de la nationalité ou de l’origine du propriétaire », a déclaré M. Colville. Le porte-parole du HCDH a rappelé que « les expulsions de familles palestiniennes en vertu de ces lois se sont répétées à plusieurs reprises au fil des ans, suscitant de profondes inquiétudes quant à l’impunité et au manque de responsabilité ».

    « Ces lois sont intrinsèquement discriminatoires, à la fois dans leur intention et dans leur application », ont, pour leur part, précisé le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé depuis 1967, Michael Lynk, et le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à un logement convenable, Balakrishnan Rajagopa, dans un communiqué conjoint publié mardi *. Ces deux experts indépendants de l’ONU ont ajouté que ces deux lois israéliennes « violent les principes fondamentaux du droit international humanitaire et du droit international relatif aux droits de l’homme ».

    Une puissance occupante ne peut confisquer la propriété privée en territoire occupé
    Compte tenu des « scènes troublantes » à Sheikh Jarrah ces derniers jours, le HCDH a tenu à rappeler que Jérusalem-Est fait toujours partie du territoire palestinien occupé, dans lequel s’applique le droit international humanitaire.

    Le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné à plusieurs reprises l’annexion de parties du territoire palestinien occupé et les colonies, qu’il considère comme nulles et non avenues au regard du droit international, et a exigé d’Israël qu’il annule ses actes illégaux, ont rappelé le HCDH et les deux experts indépendants.

    Pour le HCDH et les deux Rapporteurs spéciaux, Israël, en tant que « puissance occupante » doit respecter et ne peut pas confisquer la propriété privée en territoire occupé et doit respecter l’ensemble des lois existantes qui régissaient le territoire, sauf si il en est absolument empêché. « Cela signifie qu’Israël ne peut pas imposer son propre ensemble de lois dans les territoires occupés, y compris à Jérusalem-Est, pour expulser les Palestiniens de leurs foyers », a précisé M. Colville.

    « De plus, ces expulsions violent le droit à un logement convenable – un droit humain fondamental en droit international », ont souligné M.M. Lynk et Rajagopa.

    Dans le territoire palestinien occupé, des obligations strictes s’appliquent en ce qui concerne l’interdiction des transferts forcés et des expulsions forcées en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, a rappelé l’UNRWA. « Les expulsions forcées sont l’un des principaux facteurs contribuant à la création d’un environnement coercitif qui ne peut laisser d’autre choix aux individus ou aux communautés que de partir, contrairement à l’interdiction du transfert forcé », a ajouté l’agence onusienne.

    « Le transfert forcé de la population sous occupation est une grave violation de la quatrième Convention de Genève, qui contribue à l’environnement coercitif qui règne actuellement à Jérusalem-Est », ont, pour leur part, rappelé M.M. Lynk et Rajagopa.

    Les deux experts indépendants de l’ONU estiment que les actions menées par les organisations de colons israéliens, dont le but déclaré est de transformer les quartiers palestiniens de la ville en quartiers juifs, sont la « source immédiate » des tensions actuelles à Jérusalem-Est. Selon les deux Rapporteurs spéciaux, cette « ingénierie démographique » a été encouragée par la municipalité de Jérusalem, dont les plans directeurs d’urbanisme ont explicitement fixé l’objectif de limiter la population palestinienne de la ville à 30%. « L’établissement d’objectifs démographiques officiels comme celui-ci renforce les schémas de domination ethnique enracinés, qui n’ont pas leur place dans le monde moderne », ont-ils souligné.

    Pour le Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, une « action collective et responsable » est impérative afin de désamorcer et garantir la responsabilité nécessaire pour les violations du droit international, y compris du droit humanitaire et des droits de l’homme, « perpétrées par Israël depuis bien trop longtemps dans le territoire palestinien occupé, y compris à Jérusalem-Est ».

    *NOTE :
    Les Rapporteurs spéciaux font partie de ce qu’on appelle les Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme. Les procédures spéciales, le plus grand organe d’experts indépendants du système des droits de l’homme des Nations Unies, est le nom général des mécanismes indépendants d’enquête et de suivi du Conseil qui traitent soit de situations nationales spécifiques, soit de questions thématiques dans toutes les régions du monde. Les experts des procédures spéciales travaillent sur une base volontaire ; ils ne font pas partie du personnel de l’ONU et ne reçoivent pas de salaire. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et servent à titre individuel.

    ONU info, 11 mai 2021

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  • La Turquie appelle les musulmans à adopter une position claire sur Gaza

    Les pays musulmans doivent adopter une position unie et claire sur le conflit qui oppose Israël au mouvement islamiste Hamas à Gaza, a déclaré jeudi le vice-président de la Turquie, Fuat Oktay, critiquant les puissances mondiales qui condamnent la violence sans agir.

    « Ce que nous souhaitons, c’est que des mesures actives soient prises », a déclaré Oktay aux journalistes après les prières matinales marquant la fin du mois de jeûne musulman du Ramadan.

    « Il y a des décisions prises à plusieurs reprises aux Nations unies, il y a des condamnations. Mais malheureusement aucun résultat n’a été obtenu, parce qu’une position claire n’est pas affichée. »

    En plusieurs jours de conflit, le Hamas a tiré des volées de roquettes en direction de villes israéliennes et Israël a lancé des frappes aériennes contre la faction islamiste dans la bande de Gaza. en savoir plus

    Au moins 67 personnes ont été tuées à Gaza depuis l’escalade des violences lundi, selon le ministère de la santé de l’enclave. Sept personnes ont été tuées en Israël, selon les responsables médicaux.

    Le conflit commençant à ressembler à la guerre de Gaza de 2014, les puissances mondiales ont exigé une désescalade et les États-Unis ont déclaré qu’ils prévoyaient d’envoyer un émissaire pour des discussions avec Israël et les Palestiniens.

    Le président turc, Tayyip Erdogan, qui a condamné à plusieurs reprises l’occupation de la Cisjordanie par Israël et son traitement des Palestiniens, a déclaré samedi qu’Israël était un « État terroriste » après que la police israélienne a tiré des balles en caoutchouc et des grenades assourdissantes sur des manifestants palestiniens à la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem.

    Oktay a déclaré que les musulmans avaient la responsabilité d’agir.

    « Tous ceux qui n’affichent pas une position claire contre cela sont partie prenante de ce tourment », a déclaré Oktay. « Malheureusement, lorsque nous regardons les pays musulmans qui n’affichent pas cette unité et cette convivialité, tous ceux qui n’affichent pas une position claire sont partie prenante de ce tourment. »

    Reuters, 13 mai 2021

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  • Le Hamas frappe dans les profondeurs d’Israël, qui promet de continuer à frapper Ghaza

    Le Hamas a lancé des roquettes sur Tel Aviv et en direction de Jérusalem tôt jeudi et Israël a promis de continuer à frapper la faction islamiste de Gaza, malgré la prédiction du président américain Joe Biden selon laquelle les hostilités les plus violentes depuis des années pourraient bientôt prendre fin.

    Il n’y a pas eu de nouvelles immédiates des victimes de la salve d’avant l’aube, qui a déclenché des sirènes jusqu’au nord de Nahalal, à 100 km de Gaza, poussant des milliers d’Israéliens à se mettre à l’abri.

    Au moins 67 personnes ont été tuées à Gaza depuis l’escalade de la violence lundi, selon le ministère de la santé de l’enclave. Sept personnes ont été tuées en Israël, selon des responsables médicaux.

    Les puissances mondiales exigeant une désescalade d’un conflit qui commence à rappeler la guerre de Gaza de 2014, Washington a prévu d’envoyer un émissaire, Hady Amr, pour des discussions avec Israël et les Palestiniens.

    « Mon attente et mon espoir sont que cela sera fermé plus tôt que tard, mais Israël a le droit de se défendre », a déclaré Biden mercredi après avoir parlé à Netanyahu.

    M. Biden n’a pas expliqué les raisons de son optimisme. Le bureau de M. Netanyahu a déclaré qu’il avait dit au président américain qu’Israël « continuerait à agir pour frapper les capacités militaires du Hamas et des autres groupes terroristes actifs dans la bande de Gaza ».

    Mercredi, les forces israéliennes ont tué un commandant supérieur du Hamas et bombardé plusieurs bâtiments, dont des tours et une banque, qui, selon Israël, étaient liés aux activités de la faction.

    Le Hamas a affiché sa défiance, son chef, Ismail Haniyeh, déclarant : « La confrontation avec l’ennemi est sans fin ».

    Israël a lancé son offensive après que le Hamas a tiré des roquettes sur Jérusalem et Tel Aviv en représailles aux affrontements entre la police israélienne et les Palestiniens près de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem-Est pendant le mois de jeûne du Ramadan.

    Ces affrontements se sont intensifiés à l’approche d’une audience judiciaire – désormais reportée – qui pourrait conduire à l’expulsion de familles palestiniennes de maisons de Jérusalem-Est revendiquées par des colons juifs.

    Pour Israël, le ciblage des deux grandes villes a constitué un nouveau défi dans la confrontation avec le Hamas, considéré comme un groupe terroriste par Israël et les États-Unis.

    Une source palestinienne a déclaré que les efforts de trêve déployés par l’Égypte, le Qatar et les Nations unies n’avaient pas permis de mettre fin à la violence.

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a téléphoné au président palestinien Mahmoud Abbas et a déclaré que Washington « déployait des efforts avec toutes les parties concernées pour parvenir au calme », a indiqué l’agence de presse officielle palestinienne WAFA. Abbas est un rival du Hamas dont l’autorité est limitée à la Cisjordanie occupée par Israël.

    CONFLIT AU SEIN D’ISRAEL

    Les combats ont provoqué des dissensions en Israël, où certains membres de la minorité arabe ont organisé de violentes manifestations pro-palestiniennes. Les médias ont fait état de la multiplication des attaques de rue par des Juifs contre des passants arabes dans des zones ethniquement mixtes mercredi.

    À Gaza, deux immeubles résidentiels à plusieurs étages et une tour abritant des médias, dont un lié au Hamas, se sont effondrés après qu’Israël a exhorté les occupants à évacuer avant ses frappes aériennes, et une autre structure a été fortement endommagée.

    « Israël est devenu fou », a déclaré un homme dans une rue de Gaza, où les gens sont sortis en courant de leurs maisons alors que des explosions secouaient les bâtiments.

    En Israël, de nombreuses personnes se sont également terrées dans des abris alors que des vagues de roquettes frappaient le cœur du pays, certaines ayant été soufflées par les intercepteurs du Dôme de fer.

    « Tout Israël est attaqué. C’est une situation très effrayante », a déclaré Margo Aronovic, une étudiante de 26 ans, à Tel Aviv.

    Parmi les victimes en Israël figurent un soldat tué alors qu’il patrouillait à la frontière de Gaza et cinq six civils, dont deux enfants et un travailleur indien, selon les autorités médicales.

    La société énergétique américaine Chevron a déclaré qu’elle avait fermé la plateforme de gaz naturel Tamar, au large des côtes israéliennes, par mesure de précaution. Israël a déclaré que ses besoins en énergie continueraient d’être satisfaits.

    Au moins deux compagnies aériennes américaines ont annulé des vols entre les États-Unis et Tel Aviv mercredi et jeudi.

    Israël, dont l’aéroport Ben Gurion a brièvement suspendu ses activités lundi après un tir de roquettes sur Tel Aviv, a déclaré que la compagnie aérienne nationale El Al était prête à assurer des vols supplémentaires.

    Le tir de barrage de jeudi sur Tel Aviv a incité Israël à réacheminer un vol El Al en provenance de Bruxelles de Ben Gurion, sa destination prévue, vers l’aéroport de Ramon dans le sud. Il semble que ce soit la première fois qu’Israël utilise Ramon comme alternative à Ben Gurion en temps de guerre. Un vol avait déjà été détourné de cet aéroport en raison du mauvais temps, selon Avi Scharf, spécialiste du suivi de l’aviation.

    Le conflit a entraîné le gel des pourparlers menés par les adversaires de M. Netanyahu en vue de former une coalition gouvernementale pour le renverser après les élections non concluantes du 23 mars en Israël.

    Le ministère de la santé de Gaza a déclaré que 17 des personnes tuées dans l’enclave étaient des enfants et six des femmes. L’armée israélienne a déclaré jeudi que quelque 350 des 1 500 roquettes tirées par les factions de Gaza n’avaient pas atteint leur cible, ce qui a pu faire quelques victimes civiles palestiniennes.

    Bien que les derniers problèmes à Jérusalem aient été le déclencheur immédiat des hostilités, les Palestiniens ont été frustrés car leurs aspirations à un État indépendant ont subi des revers ces dernières années.

    Il s’agit notamment de la reconnaissance par Washington de la ville contestée de Jérusalem comme capitale d’Israël, d’un plan américain pour mettre fin au conflit qu’ils considèrent comme favorable à Israël, et de la poursuite de la construction de colonies.

    Reuters, 13 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Hamas, Ghaza, AL Qods, Israël, roquettes,

  • Biden a parlé à Netanyahu, il pense que le conflit prendra bientôt fin

    Le président Joe Biden a déclaré mercredi qu’il espérait que le cycle de violence entre Israéliens et Palestiniens prendrait bientôt fin, après une conversation téléphonique qu’il a eue avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

    « Mon attente et mon espoir sont que cela se termine plus tôt que tard, mais Israël a le droit de se défendre », a déclaré Joe Biden aux journalistes à la Maison Blanche.

    M. Biden n’a pas expliqué les raisons de son optimisme. Il a indiqué que son équipe de sécurité nationale avait été en contact fréquent avec ses homologues en Israël, en Égypte, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis pour tenter de parvenir à une résolution du conflit.

    La violence a éclaté vendredi dernier à la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, dans un contexte de colère croissante face à l’expulsion potentielle de Palestiniens de leurs maisons situées sur des terres revendiquées par des colons juifs. Les affrontements se sont intensifiés lundi. lire la suite

    Dans un communiqué de la Maison Blanche sur les entretiens Biden-Netanyahu, M. Biden a condamné les tirs de roquettes du Hamas et d’autres groupes contre des cibles en Israël et « a fait part de son soutien indéfectible à la sécurité d’Israël et au droit légitime d’Israël de se défendre et de défendre son peuple, tout en protégeant les civils ».

    « Il a également transmis l’encouragement des États-Unis à une voie vers le rétablissement d’un calme durable. Il a partagé sa conviction que Jérusalem, une ville d’une telle importance pour les personnes de foi du monde entier, doit être un lieu de paix », indique le communiqué.

    Les deux dirigeants ont convenu de rester en contact personnellement dans les jours à venir et de maintenir une consultation étroite entre leurs équipes, précise le communiqué.

    Reuters, 12 mai 2021

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  • Les États-Unis envoient un émissaire alors que les barrages entre Israël et Gaza s’intensifient et qu’un commandant du Hamas est tué.

    Israël a tué un commandant du Hamas et a promis de ne pas relâcher ses barrages sur Gaza mercredi, alors que les militants palestiniens font pleuvoir des roquettes de l’autre côté de la frontière et que Washington envoie un émissaire pour tenter de calmer les hostilités les plus intenses depuis des années.

    Au moins 65 personnes ont été tuées à Gaza depuis l’escalade de la violence lundi, selon le ministère de la santé de l’enclave. Six personnes ont été tuées en Israël, selon des responsables médicaux.

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que le commandant de la brigade de la ville de Gaza et 15 autres membres du groupe militant islamiste ont été tués dans des frappes aériennes.

    « Ce n’est que le début. Nous allons les frapper comme ils n’ont jamais rêvé de le faire », a-t-il déclaré.

    Après l’annonce, d’autres salves de roquettes ont été tirées sur la région de Tel Aviv et les villes d’Ashdod, Ashkelon et Sderot.

    Le Hamas a confirmé la mort du commandant et d’ »autres dirigeants et guerriers saints » dans un communiqué. Son chef Ismail Haniyeh a ajouté : « La confrontation avec l’ennemi est sans fin ».

    Israël a lancé son action militaire après que le Hamas a tiré des roquettes en représailles à des affrontements entre la police israélienne et des Palestiniens à Jérusalem-Est, notamment sur un lieu saint pendant le mois de jeûne du Ramadan. Une source palestinienne a déclaré que les efforts de trêve déployés par l’Égypte, le Qatar et les Nations unies n’avaient pas permis de mettre fin à la violence.

    Les combats transfrontaliers ont déclenché des dissensions en Israël, où certains membres de la minorité arabe ont organisé de violentes manifestations pro-palestiniennes. Les médias ont fait état d’attaques de rue répétées par des Juifs contre des passants arabes dans des zones ethniquement mixtes mercredi.

    Décrivant les scènes de destruction comme « déchirantes », le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré qu’un collaborateur de haut rang, Hady Amr, serait envoyé pour exhorter Israéliens et Palestiniens à rechercher le calme.

    Israël s’est engagé à continuer de frapper le Hamas.

    Une « trêve » ne fait pas partie du jargon sur nos lèvres, certainement pas dans les prochains jours ou les deux prochains jours », a déclaré le porte-parole militaire, le brigadier-général Hidai Zilberman, au radiodiffuseur public Kan.

    L’armée a déclaré que ses frappes visaient les sites de lancement de roquettes, les bureaux du Hamas et les maisons des dirigeants du Hamas.

    « Israël est devenu fou », a déclaré un homme dans une rue de Gaza, où les gens sont sortis en courant de leurs maisons alors que des explosions secouaient les bâtiments.

    Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a réaffirmé « un soutien sans faille au droit légitime d’Israël à se défendre ».

    Les combats sont les plus intenses depuis une guerre de 2014 dans l’enclave dirigée par le Hamas, et l’inquiétude grandit de voir la situation devenir incontrôlable.

    À Gaza, deux immeubles résidentiels à plusieurs étages et une tour abritant des médias, dont un lié au Hamas, se sont effondrés après qu’Israël a averti à l’avance les occupants d’évacuer, et une autre structure a été fortement endommagée par les frappes aériennes.

    Vingt-quatre personnes ont été tuées dans les frappes aériennes israéliennes sur Gaza mercredi, selon le ministère de la Santé de Gaza. De nombreux Israéliens ont également passé une nuit blanche alors que des vagues de roquettes ont frappé leur cœur, certaines ayant été soufflées du ciel par les intercepteurs du Dôme de fer.

    « Les enfants ont échappé au coronavirus, et maintenant un nouveau traumatisme », a déclaré une Israélienne de la ville côtière d’Ashkelon à la chaîne de télévision Channel 11.

    Des Israéliens ont couru vers des abris ou se sont allongés sur les trottoirs dans certaines communautés éloignées de Gaza.

    « Tout Israël est attaqué. C’est une situation très effrayante », a déclaré Margo Aronovic, une étudiante de 26 ans, à Tel Aviv.

    Le long de la frontière de Gaza, un soldat israélien a été tué par un missile anti-char, a indiqué l’armée. Deux personnes ont été tuées par une roquette à Lod, une ville mixte arabe-juive près de Tel Aviv.

    UN RABBIN APPELLE AU CALME ALORS QUE LES ÉMEUTES SE PROPAGENT

    Après l’incendie d’une synagogue à Lod, la police a déployé des renforts paramilitaires et annoncé un couvre-feu. lire la suite Dans le nord d’Acre, un automobiliste juif a été battu par des résidents arabes, et à Bat Yam, une banlieue de Tel Aviv, des jeunes juifs ont saccagé des magasins et battu un Arabe, ont rapporté les médias israéliens.

    « Nous ne devons pas être entraînés dans des provocations et infliger des dommages aux personnes ou aux biens », a déclaré le grand rabbin Yitzhak Yosef dans un rare appel public. « La Torah d’Israël n’accorde aucune licence pour prendre la loi entre ses mains et agir violemment ».

    Pour Israël, le ciblage de Tel Aviv, sa capitale commerciale, a posé un nouveau défi dans la confrontation avec le Hamas, considéré comme un groupe terroriste par Israël et les États-Unis.

    La société énergétique américaine Chevron a déclaré avoir fermé la plate-forme de gaz naturel Tamar, au large des côtes israéliennes, sur instruction du ministère de l’Énergie. Israël a déclaré que ses besoins énergétiques continueraient d’être satisfaits. en savoir plus

    Au moins deux compagnies aériennes américaines ont annulé des vols entre les États-Unis et Tel Aviv mercredi et jeudi. lire la suite Israël, dont l’aéroport Ben Gourion a brièvement suspendu ses activités lundi après un tir de roquettes sur Tel Aviv, a déclaré que la compagnie aérienne nationale El Al était prête à assurer des vols supplémentaires.

    Ces violences font suite à des semaines de tension pendant le Ramadan, avec des affrontements entre la police israélienne et des manifestants palestiniens près de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est.

    Les tensions se sont intensifiées à l’approche d’une audience du tribunal – désormais reportée – qui pourrait conduire à l’expulsion de familles palestiniennes de maisons de Jérusalem-Est revendiquées par des colons juifs.

    Le conflit a entraîné le gel des pourparlers menés par les adversaires de M. Netanyahou en vue de former une coalition gouvernementale pour le renverser à l’issue des élections israéliennes du 23 mars, qui n’ont pas été concluantes.

    La violence a également éclaté en Cisjordanie occupée. Selon des sources médicales, un Palestinien de 16 ans a été tué lors d’affrontements avec les forces israéliennes mercredi.

    Le ministère de la santé de Gaza a déclaré que 16 des personnes tuées dans l’enclave étaient des enfants. L’armée israélienne a déclaré que 200 des plus de 1 000 roquettes tirées par les factions de Gaza n’avaient pas atteint leur cible, ce qui a pu faire des victimes parmi les civils palestiniens.

    Cinq des personnes tuées en Israël étaient des civils, dont un enfant et un travailleur indien, selon des responsables médicaux.

    Israël a envoyé de l’infanterie et des blindés pour renforcer les chars déjà rassemblés à la frontière, évoquant le souvenir de sa dernière incursion terrestre à Gaza pour mettre fin aux tirs de roquettes en 2014.

    Bien que les derniers problèmes à Jérusalem aient été le déclencheur immédiat des hostilités, les Palestiniens ont été frustrés alors que leurs aspirations à un État indépendant ont subi des revers ces dernières années.

    Il s’agit notamment de la reconnaissance par Washington de Jérusalem contestée comme capitale d’Israël, d’un plan américain pour mettre fin au conflit qu’ils considèrent comme favorable à Israël, et de la poursuite de la construction de colonies.

    Reuters, 12 mai 2021

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