Étiquette : Algérie

  • Un érudit islamique appelle au dialogue entre rivaux régionaux, l’Algérie et le Maroc

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Union internationale des savants musulmans, IUMS, Sahara Occidental, Front Polisario,

    Les relations algéro-marocaines tendues depuis des décennies sur la région contestée du Sahara occidental

    Le président de l’Union internationale des savants musulmans (IUMS), Ali al-Qaradaghi, a appelé au dialogue entre les rivaux régionaux, l’Algérie et le Maroc, pour apaiser leurs tensions.

    « Nous ressentons de la douleur à cause de la sédition entre l’Algérie et le Maroc », a déclaré al-Qaradaghi sur Twitter. « Cette sédition est destinée à éliminer ce qui reste de la force de la nation islamique et arabe. »

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    L’éminent érudit islamique a appelé les deux parties à ignorer les voix cherchant à alimenter le fossé entre les deux voisins.

    « Il n’y a pas besoin d’escalade. Nous sommes pour le dialogue et contre la rupture », a ajouté al-Qaradaghi.

    Les relations algéro-marocaines sont tendues depuis des décennies dans le contexte de la région contestée du Sahara occidental entre Rabat et le Front Polisario soutenu par l’Algérie.

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    En août 2021, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, accusant Rabat d’avoir des « tendances hostiles », une accusation démentie par les autorités marocaines.

    AA

    #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Polisario

  • Relations franco-algériennes : quel avenir ?

    Relations franco-algériennes : quel avenir ?

    Etiquettes : Algérie, France, relations bilatérales, Abdelmadjid Tebboune, Emmanuel Macron,

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune doit se rendre en France plus tard ce mois-ci. Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie, les relations entre les deux États continuent d’être assombries par le passé colonial.

    La date n’a pas encore été officiellement fixée, mais si le président algérien Abdelmadjid Tebboune se rend en France à la mi-juin comme annoncé, il aura une série de questions difficiles à discuter avec son homologue français, Emmanuel Macron.  Les deux hommes sont parfaitement conscients qu’une variété de questions bilatérales, certaines historiques, d’autres actuelles, restent non résolues.

    Cette année a déjà vu une crise majeure : en février, les autorités françaises ont aidé la journaliste et militante politique algéro-française Amira Bouraoui à échapper à l’extradition de Tunisie vers l’Algérie, où elle risquait une peine de prison, et à s’installer en France.

    Bouraoui a fondé le mouvement Barakat en 2014, en signe de protestation contre le président Abdelaziz Bouteflika, qui briguait un quatrième mandat.

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    Elle a ensuite lancé un autre mouvement de protestation en 2019, nommé Moutawana, qui a contribué à empêcher Bouteflika de briguer un cinquième mandat et a finalement conduit à sa démission.

    Bouraoui a été brièvement emprisonné en 2020, puis condamné à deux ans de prison pour « offense à l’islam » et insulte au président. Puis, plus tôt cette année, après s’être vu interdire de quitter le territoire algérien, elle s’est rendue en Tunisie, où elle a été détenue par les autorités.

    On craignait qu’elle ne soit extradée vers l’Algérie, mais la France a autorisé son entrée. L’Algérie considéra cela comme un affront, rappela son ambassadeur de Paris et cessa de délivrer des laissez-passer consulaires pour le rapatriement de ses ressortissants expulsés de France.

    Fin mars, Macron et Tebboune se sont entretenus par téléphone et se sont mis d’accord pour éviter à l’avenir de « malentendus regrettables », permettant à l’ambassadeur d’Algérie de reprendre ses fonctions.

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    « Les sujets sensibles ne manquent pas »

    Mais les relations bilatérales entre les deux pays restent difficiles. « Les sujets sensibles ne manquent pas », comme l’affirmait en mars le site d’information algérien TSA.

    L’un d’eux est l’emprisonnement du journaliste Ihsane El Kadi. Des intellectuels français de renom ont appelé à sa libération dans une lettre ouverte au président algérien, tout comme le Parlement européen, ce qui signifie que Macron ne pourra pas ignorer l’affaire s’il rencontre Tebboune.

    Une autre question qui a longtemps été une source de discorde est de savoir comment commémorer la domination coloniale française en Algérie de 1830 à 1962, qui a abouti à la guerre d’Algérie et à l’indépendance de l’Algérie. De nombreux Algériens continuent de s’indigner des remarques faites par Macron en octobre 2021 à l’approche du 60e anniversaire de l’indépendance, lorsque Macron a accusé le gouvernement algérien de réécrire l’histoire et a déclaré que la nouvelle histoire n’était « pas basée sur des vérités » mais « sur un discours de haine envers la France ».

    Ensuite, l’Algérie a réagi en retirant son ambassadeur en France pendant plusieurs mois et en interdisant aux avions militaires français l’accès à l’espace aérien algérien.

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    Essentiel pour aborder la mémoire coloniale

    Mais malgré tous ces désaccords, Zine Ghebouli, spécialiste de l’Algérie au Conseil européen des relations extérieures, pense qu’il est indispensable que les deux Etats abordent la « mémoire coloniale ».

    Il a remarqué que la jeune génération d’Algériens, qui « n’a pas vraiment été témoin de l’ère coloniale », voulait maintenant aussi explorer le colonialisme et ses conséquences. Cela pourrait « provoquer des tensions », a-t-il déclaré à DW. « Mais je pense que c’est une étape nécessaire, surtout du point de vue algérien », pour aller vers « des relations plus sereines avec la France ».

    La France a au moins fait quelques gestes symboliques : en 2020, les restes des combattants tués en résistant à la domination coloniale française ont été officiellement rapatriés en Algérie.

    Revoir le passé est également important pour la France sur le plan intérieur. En mai, le gouvernement français a annoncé son intention de faire davantage pour soutenir les Harkis – les quelque 200 000 Algériens qui ont combattu aux côtés de la France dans la guerre d’Algérie de 1954 à 1962 – et leurs descendants, et de leur offrir davantage de compensations financières.

    Les Harkis ont été tristement abandonnés par les Français à la fin de la guerre, et beaucoup ont été massacrés. Ceux qui ont réussi à s’échapper en France ont d’abord été internés dans des camps. En 2021, Macron a demandé « pardon » au nom de la France.

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    Tensions récurrentes autour de la migration

    La relation bilatérale a également été tendue par la décision de la France en septembre 2021 de réduire de moitié le nombre de visas délivrés aux ressortissants algériens. Le gouvernement français a justifié cette décision en affirmant qu’il s’agissait d’une réaction au refus de l’Algérie de reprendre ses ressortissants. La France a levé la restriction en décembre 2022, tandis que l’Algérie s’est engagée à faire plus pour freiner l’immigration clandestine.

    Mais ce problème risque de refaire surface. « Malheureusement, chaque fois qu’il y a des tensions depuis la France ou depuis l’Algérie, on a presque toujours recours à l’utilisation du dossier de la migration clandestine comme carte politique », a déclaré Ghebouli, alors que les deux sont essentiellement intéressés à trouver une solution à l’amiable.

    Les victimes de la discorde sont toujours les migrants eux-mêmes, a-t-il dit. « La seule façon de résoudre ce problème est que les deux pays travaillent ensemble. »

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    Focus commun sur la lutte contre l’islamisme militant, le gaz naturel

    Malgré toutes leurs différences, la France et l’Algérie partagent un intérêt dans la lutte contre l’islamisme militant, ou djihadisme, au Sahel, en particulier depuis la fin de l’opération anti-insurrectionnelle Barkhane dirigée par l’armée française en 2022.

    De plus, au lendemain de la guerre d’Ukraine, la France considère également l’Algérie, l’un des plus grands producteurs mondiaux de gaz naturel, comme un fournisseur d’énergie potentiellement important, même si l’infrastructure technique du secteur énergétique algérien a désespérément besoin d’une refonte.

    Mais la Russie, partenaire important de l’Algérie et son premier fournisseur d’armes, pourrait se révéler ici un problème. Il ne serait pas dans l’intérêt de Moscou que l’Algérie renforce sa coopération avec un grand État européen clairement partisan de l’Ukraine.

    Tout dépend de la visite de Tebboune en France, a déclaré Ghebouli. « Ce sera un voyage très important, très critique pour les relations bilatérales, et pourrait soit mettre la coopération sur une voie croissante, soit ouvrir une nouvelle page de tensions », a-t-il déclaré.

    #Algérie #France #Colonisation #Passé_colonial #Crimes_coloniaux

  • Un complot contre l’Algérie en gestation depuis Tel Aviv ? Quelle blague !

    Etiquettes : Algérie, Maroc, France, Israël, DGSE, complot,

    Par DJERRAD Amar

    Ces derniers jours, la presse algérienne a fait écho d’informations selon lesquelles des éléments travaillants pour les services français, marocains et israéliens se sont réunis à Tel Aviv pour ériger des plans de déstabilisation de l’Algérie et de la Tunisie. Comme s’ils pouvaient rééditer un « hirak-bis » violent ou une autre « décennie noire » ou une combinaison espérant cette fois un franc succès !

    Et voilà que la presse du makhzen aidée par les « opposants algériens à l’étranger » surgissent pour réfuter à l’unisson, cette information et ce projet, le considérant comme propagande du « pouvoir des généraux » en Algérie. Avouons que ce sont les « opposants algériens » qui ont fait plus dans le chahut et l’excès de zèle !

    Rappelons : il y a 8 ans, dans un article intitulé « Votre majesté, occupez-vous de vos oignons au Maroc, l’Algérie est une ligne rouge pour vous tous », nous expliquions les raisons de cette profonde animosité du Makhzen. Ce ressentiment s’était manifesté plus tard en, presque, une agression du makhzen, de concert avec des félons et revanchards locaux et des officines françaises hostiles, espérant, provoquer un « Printemps » en s’employant à dévier le Hirak (2019). Un Hirak magnifiquement lancé et intelligemment géré quand des millions d’Algériens qui avaient manifesté pacifiquement des mois durant refusant le 5ème mandat en exigeant le départ des dignitaires du régime puis, un peu plus tard, la poursuites des responsables impliqués dans des malversations. Aucun n’avait subi de répression, arrestation ou dommages corporels contrairement au mouvement « Gilets jaunes » ! Le peuple ayant pressenti le danger avait décidé de son destin en suivant les conseils et les promesses de son armée qu’elle avait tenues. Échec retentissant des comploteurs qui visaient à réduire l’Algérie en une république bananière !

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    Le Hirak, aidé par l’Armée, avait bien éliminé le système nuisible de gouvernance ! Il avait aussi fait apparaître à la surface, tels des poissons à la vue d’un projecteur, une faune de fripouilles, de cupides, de félons et de prédateurs opportunistes à prétentions néocolonialistes.

    Il est bon de rappeler le foudroyant livre du Dr Bensaada qui était venu à point nommé, tel un missile à têtes chercheuses mettre à nu, par des preuves incontestables, une partie des acteurs ; détaillant nommément les financements étrangers qu’ils avaient perçus de la NED américaine et de CFI du Quai d’Orsay ! Haro aussi sur le Dr Bensaada et son intelligence !

    Depuis, aucun de leurs projets funestes ne se sont réalisés. Bien mieux, l’Algérie s’est remise sur la scène internationale, s’est développée en devenant une puissance régionale et africaine, surtout militairement ! Le Makhzen, au lieu de renforcer sa position en tissant des liens de confiance et de fraternité avec l’Algérie, dans un partenariat économique et géostratégique, persiste dans ses travers en croyant obtenir son hégémonie par la provocation et la manipulation en instrumentalisant des « opposants » et malfaisants de tout bord : islamo-terroristes, berbéro-makistes, pseudo-journalistes, démocrates-opportunistes, européistes-corrompus, sionistes-dissimulés… Un roi qui nous semble « chercher du miel du…derrière des frelons ».

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    Il n’est donc pas faux et surprenant qu’une réunion de ce genre ait eu lieu à Tel Aviv ou ailleurs. Elle n’est ni la première ni la dernière. Les services algériens le savent, y sont habitués en les mettant toujours en échec ! D’où les attaques récurrentes contre l’Algérie et son Armée, quand ils constatent leurs « agents » chargés de la subversion mis en échec. Qu’ils soient des personnes mises en examen ou condamnées pour atteinte à la sécurité intérieure ou des associations interdites d’exercice pour financement étrangers illégaux et activités incompatibles avec leur objet ou encore leur Radio M qui propage la subversion.

    Nos citoyens et surtout nos compatriotes à l’étranger en particulier de France, abreuvés par des médias tendancieux dits « mainstream », doivent être avisés pour ne pas se laisser berner par leur propagande et la manipulation en liaison avec des félons algériens éperdus. Le Makhzen doit aussi évaluer les risques s’il se laisse emporter vers des provocations soutenues, et certainement dommageables ! Il doit méditer cette citation du Dalaï Lama « Ne confondez jamais mon silence avec l’ignorance, mon calme avec l’acceptation ou ma gentillesse avec la faiblesse. La compassion et la tolérance ne sont pas un signe de faiblesse, mais un signe de force ».

    Les médias ‘makhzenistes’ continuent toujours d’attaquer l’Algérie, à tour de bras, dans leurs journaux et sites ainsi que dans les médias français et israéliens, usant même du logiciel espion israélien Pegasus. Des attaques injustes faites de mensonges, de dénigrements et de contre-vérités appelant pratiquement les Algériens à se révolter contre leurs dirigeants. Comme s’ils en avaient le monopole et la capacité !

    Toutes leurs narrations ne sont qu’un tissu de mensonges et de contre-vérité. Nous avons lu, par exemple des titres, du genre « L’Algérie ; un dragon régional en papier », « La schizophrénie des généraux algériens envers le Maroc », « Le Maroc en mouvement et l’Algérie dans l’inertie totale » etc.

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    Pour mettre le lecteur au clair, il doit savoir que ce qui divise le Maroc et l’Algérie, c’est surtout le Sahara occidental que le Maroc occupe illégalement depuis 1975 et l’ouverture des frontières.

    La fermeture des frontières par l’Algérie est générée par l’attentat terroriste, en 1994, commis à l’hôtel Atlas Asni à Marrakech que le roi Hassan II avait vite imputé aux « services algériens » imposant, alors, le visa d’entrée pour les Algériens tout en durcissant leurs conditions de séjours. En réponse, l’Algérie a fermé carrément la frontière pour mieux les rassurer.

    Avec cette fermeture, ce sont plus de 2 milliards de dollars/an de perdus par le Maroc. À ce jour, ce sont au moins 60 milliards de dollars de manque à gagner ! Voilà les vraies causes et les vrais motifs qui poussent encore le makhzen à de tels comportements contre l’Algérie et ses dirigeants. Si l’on rajoute le manque à gagner suite à la non-reconduction du contrat du gazoduc, passant par le Maroc, par lequel 97% du gaz consommé par les Marocains provient de l’Algérie, on comprend cette obsession maladive, ce sentiment de frustration et cette envie de régler un compte à l’Algérie. Certains ont poussé l’indécence jusqu’à nous reprocher d’avoir trop d’argent en incitant, alors, les Algériens à se révolter pour réclamer leur part !

    Ce makhzen a accusé même l’Algérie de pratiquer « une course effrénée à l’armement pour intimider son voisin marocain ». Pour quelle raison ? C’est en principe le singe qui taquine le gorille qui le regarde avec indifférence. Le Makhzen n’a ni la puissance économique et politique, ni la puissance militaire, que possède l’Algérie pour que cette dernière s’en inquiète comme lui s’est effrayé au point de s’accoquiner avec Israël pour tempérer sa détresse sans fondement. Israël est loin d’être une menace pour l’Algérie sauf à tenter de fomenter des complots avec le Maroc depuis son territoire. 

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    Une guerre entre le Maroc et l’Algérie est bien l’objectif des sionistes inscrit dans le plan Yinon visant à affaiblir tout le Maghreb en le divisant que le makhzen ne semble pas percevoir, aveuglé dans sa ploutocratie que guide un despote déficient ! Le peuple est son dernier souci ! Un peuple marocain, pourtant brave, qui se voit, sur sa propre terre, comme étranger, sujet maniable au service et à la merci d’une caste cupide dénuée de sentiment patriotique.

    Il appartient au peuple marocain, seul, de prendre en mains son destin en faisant le nécessaire pour instaurer le mode de gouvernance qui lui sied et ne pas espérer une aide extérieure, encore moins militaire, pour évincer le régime qui le tourmente ! Le peuple Algérien l’a bien fait pacifiquement lors du Hirak, pourquoi pas les Marocains !

    La doctrine et les principes de l’Algérie limitent l’action militaire à la défense exclusive de son territoire et de sa souveraineté tout en permettant le soutien politique, voire financier, des causes justes, légitimes et humaines !

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    Même soutenu par la France, la fraction corrompue de l’UE, quelques états apparentés ou par Israël, le Makhzen ne récoltera qu’échec et humiliation. Avec sa politique malveillante et ses ‘‘tactiques’’ mesquines et puériles, antinomiques avec la politique algérienne, les choses ne seront jamais prêtes d’évoluer vers l’issue souhaitée par les dirigeants actuels marocains.

    Djerrad Amar

    #Algérie #Maroc #Israël #France #DGSE

  • Diplomates et journalistes dénoncent l’attitude hostile de la junte algérienne envers le Maroc

    Etiquettes : Maroc, Algérie, Taieb Dekkar, El Guergarate, Hirak,

    Rabat – Des diplomates et des journalistes ont dénoncé, jeudi, l’attitude hostile de la junte au pouvoir en Algérie envers le Maroc, arguant que le véritable ennemi du peuple algérien est l’Algérie elle-même, notamment son armée.

    La déclaration des diplomates est intervenue lors d’une conférence organisée à l’occasion de la publication d’un livre intitulé « Algérie : l’instabilité politique éternise la rupture avec le Maroc » et de la version arabe de « Maroc-Algérie : la méfiance réciproque » de Taieb Dekkar, journaliste et auteur.

    À cette occasion, les diplomates, dont d’anciens ambassadeurs, ont affirmé que l’hostilité du régime algérien envers le Maroc est « ancienne, constante, persistante et implacable », et se manifeste dans les déclarations des dirigeants politiques et des médias de tous bords.

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    Ils ont souligné que le régime algérien est « désorienté » depuis l’épisode d’El Guergarate, notant qu’il « accumule les échecs, pris au piège dans le schéma immuable et rétrograde qu’il s’est fixé en 1975 et dont il n’a pas été en mesure de s’écarter, incapable de faire des choix déchirants et de répondre à la main tendue du Maroc. »

    « Il faut mettre fin aux abus et à la fabrication de fausses accusations visant à perpétuer la haine contre le Maroc », ont déclaré les participants à cette conférence organisée par le Club diplomatique et la Bibliothèque nationale du Royaume, regrettant que la presse algérienne soit « si unanime dans sa haine envers le Maroc. »

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    S’exprimant lors de l’événement, Dekkar, ancien correspondant de l’Agence de presse marocaine (MAP) à Alger, a expliqué que « la rupture entre l’Algérie et le Maroc a été décidée par l’armée algérienne, qui continue d’antagoniser le Royaume dans sa cause nationale et ailleurs. »

    « La solution, selon moi, réside dans la démocratisation de l’Algérie », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il faut « une véritable démocratie qui redonne la voix au peuple algérien, une démocratie à laquelle aspirent le Hirak et d’autres. »

    MAP

    #Maroc #Algérie #Taieb_Dekkar #Guergarate

  • La société Castanhas Ouro Verde de Rondônia vend en Algérie

    Etiquettes : Algérie, Brésil, Castanhas Ouro Verde de Rondônia, noix,

    La société Castanhas Ouro Verde de Rondônia, basée à Jaru, industrialise des noix du Brésil et vend environ 70% de sa production sur le marché intérieur. Les exportations ont commencé maintenant, et des conteneurs ont été expédiés en Algérie, en France et aux États-Unis.

    São Paulo – La société Castanhas Ouro Verde de Rondônia est basée à Jaru, au sud de Porto Velho, entre Ariquemes et Ji-Paraná. Cette entreprise, qui a quatre ans d’existence, effectue l’extraction, l’industrialisation et la mise en condition des noix du Brésil à Rondônia, et les vend en paquets de 20 kg avec une durée de conservation de 24 mois.

    Le marché intérieur représente 70% des ventes, et les exportations ont commencé l’année dernière, avec des clients en Algérie, en France et aux États-Unis. « Notre principal client est actuellement l’Algérie, un importateur qui achète chez nous et distribue dans la région », a déclaré le PDG Ítalo Toneto à ANBA lors du Salon International de l’Agriculture de Rondônia qui s’est tenu à Ji-Paraná.

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    Toneto et le responsable qualité de l’entreprise, Geremias Oliveira, ont participé à ce salon multisectoriel avec leur propre stand. Le PDG a déclaré qu’il souhaite stimuler les exportations. Sur la photo, Oliveira (L) et Toneto (R).

    « Nous avons commencé à vendre des noix en 2021, et en 2022 les exportations ont commencé. Nous avons déjà expédié quatre conteneurs en Algérie, soit 1 300 caisses de 20 kg, pour un total de 104 tonnes cette année seulement », a-t-il déclaré.

    Mais Toneto a déclaré que si Castanhas Ouro Verde a quelque chose à dire à ce sujet, ces chiffres diminueront bientôt face à la concurrence. « Nous voulons que les noix restent au Brésil et soient industrialisées ici, qu’elles soient exportées d’ici avec une valeur ajoutée plus élevée », a-t-il déclaré.

    Les paquets de 20 kg sont vendus sur le marché intérieur à des distributeurs qui les revendent ensuite à l’industrie alimentaire et aux supermarchés.

    Castanhas Ouro Verde prévoit de lancer des emballages plus petits de 70 grammes, 130 grammes, 250 grammes et 500 grammes, pour accéder au marché direct.

    « Notre produit phare est actuellement le paquet de noix de 20 kg. La ligne de petits emballages devrait être lancée au second semestre de l’année, et notre objectif est d’atteindre les magasins de produits naturels dans tout le Brésil », a déclaré Oliveira.

    La production quotidienne de l’usine est de 1 500 à 1 800 kilos de noix sans coquille. La fabrication d’1 kilo de noix du Brésil nécessite 3 à 4 kilos de noix avec coquille. Les coquilles et autres déchets sont utilisés comme biocarburant pour la production de vapeur, et l’électricité de l’usine provient d’une mini-centrale solaire. « Nous sommes une usine autosuffisante », a déclaré Oliveira.

    L’entreprise possède déjà des certifications de durabilité, de production biologique et de commerce équitable, et elle cherche à redonner aux familles des récoltants en fournissant une formation, en construisant des écoles et en achetant à un prix équitable.

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    #Algérie #Brésil #Castanhas_Ouro_Verde_de_Rondônia #Noix

  • Ouverture de la « Semaine de la Cuisine Turque » en Algérie

    Etiquettes : Algérie, Turquie, semaine de la cuisine turque,

    La deuxième édition de la « Semaine de la Cuisine Turque » a été inaugurée à Alger dans le but de faire découvrir les plats et repas turcs.

    Cet événement a été marqué par la présentation de nombreux plats caractéristiques de la région de Hatay, dans le sud lointain de la Turquie, l’une des zones touchées par les séismes qui ont frappé la Turquie il y a quelques mois et qui ont fait de nombreuses victimes.

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    Lors de l’ouverture de l’événement, l’ambassadrice de Turquie en Algérie, Mahienour Ozdemir, a exprimé ses « remerciements à l’État algérien et au peuple algérien, qui ont exprimé leur amitié et leurs sentiments fraternels depuis les premiers jours du séisme. »

    L’événement a été marqué par la présence de plusieurs ambassadeurs étrangers accrédités en Algérie, ainsi que de journalistes, d’artistes et d’autres invités.

    La première édition de la « Semaine de la Cuisine Turque » a été organisée l’année dernière à Alger, et elle a célébré la cuisine d’Istanbul.

    La « Semaine de la Cuisine Turque », parrainée par la Présidence de la République de Turquie, est organisée du 21 au 27 mai en Turquie et dans de nombreux pays du monde.

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    #Algérie #Turquie #Cuine

  • Comment l’Algérie a augmenté ses exportations de GNL à 2,8 millions de tonnes au premier trimestre 2023

    Etiquettes : Algérie, GNL, exportations, Sonatrach, ENI, Russie, Europe, UE,

    • L’Algérie a augmenté ses volumes d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) à 2,8 millions de tonnes au premier trimestre 2023.
    • Les pays européens diversifient leurs approvisionnements en GNL russe et se tournent vers les producteurs de gaz africains.
    • Le pays s’est engagé à augmenter encore ces volumes en assurant le développement des infrastructures et en élaborant des plans.

    L’Algérie a récemment annoncé avoir exporté 2,8 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) vers les pays européens au premier trimestre 2023.

    L’augmentation des exportations de GNL du pays est due aux pays européens qui cherchent à se diversifier loin des approvisionnements en GNL de la Russie.

    Les exportations algériennes de GNL devraient encore augmenter. Il convient de noter que les exportations algériennes de gaz naturel liquéfié ont diminué de 25% au premier trimestre 2022 pour s’établir à environ 2,4 millions de tonnes, contre 3,2 millions de tonnes au cours de la même période en 2021.

    En fait, Eni s’est prononcé sur le fait de s’appuyer sur les pays africains pour l’approvisionnement en GNL. En 2022, Claudio Descalzi, le PDG d’Eni, a déclaré que la société avait finalisé des accords et des activités pour remplacer entièrement le gaz russe d’ici 2025.

    Ils tirent parti de leurs solides relations avec les États producteurs et d’une approche de développement accélérée pour augmenter les volumes en provenance d’Algérie, d’Égypte, du Mozambique, du Congo et du Qatar.

    Comment l’Algérie a augmenté ses volumes d’exportation de GNL

    Selon l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), les 2,8 millions de tonnes de l’Algérie représentent le taux de croissance le plus élevé parmi les exportateurs arabes au premier trimestre 2023. Le pays accorde une attention particulière au développement et à la maintenance des infrastructures.

    En conséquence, l’Algérie entretient des relations stratégiques avec ses clients et dispose d’une grande fiabilité dans l’approvisionnement en gaz par le biais de pipelines, d’infrastructures d’exportation et de stations de liquéfaction de gaz.

    L’Algérie agrandit actuellement son port pétrolier de Skikda. Le port connaît également la construction d’un nouveau quai de gaz liquéfié, visant à accueillir des méthaniers d’une capacité allant jusqu’à 220 000 mètres cubes. De plus, un quai pour le chargement et le déchargement des matériaux transportés dans des conteneurs est en cours de construction.

    L’Algérie prend également des mesures pour utiliser ses actifs de gaz naturel pour lancer un marché de l’hydrogène lorsque le besoin s’en fait sentir.

    En décembre 2022, le gouvernement algérien a annoncé que le pays examinerait la faisabilité de la construction du gazoduc Algérie-Sardaigne GALSI. On s’attend initialement à ce que le gazoduc proposé transporte le surplus de gaz et s’oriente vers davantage d’exportations d’hydrogène et d’ammoniac à mesure que le marché arrive à maturité.

    Ce que vous devriez savoir

    Malgré ses propres lacunes dans le sous-secteur du gaz naturel, le gouvernement algérien s’est engagé à investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026. Cet investissement comprend environ 30 milliards de dollars pour maintenir les niveaux de production de pétrole et de gaz en accédant à de nouvelles réserves et environ 10 milliards de dollars pour le raffinage. , pétrochimie et projets de liquéfaction de gaz.

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  • Algérie : le gouvernement veut développer l’assurance paramétrique

    Etiquettes : Algérie, assurance paramétrique, CCR, OAA, PNUD,

    L’Algérie a entamé des travaux sur le lancement d’une assurance paramétrique pour couvrir les cultures contre certaines catastrophes naturelles (sécheresse, incendies de forêt, etc.), a déclaré M. Benseidi Abdallah, PDG du réassureur, la Compagnie centrale de réassurance (CCR).

    « Ce projet est toujours en cours », a-t-il révélé dans une interview publiée dans la dernière édition d’ Africa Insurance Pulse qui porte sur le thème principal « Sécurité alimentaire et assurance agricole ». Le Pulse est publié par l’Organisation Africaine des Assurances (OAA) et préparé par Faber Consulting.

    Le projet d’assurance paramétrique est en cours d’élaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a-t-il indiqué en décrivant les innovations en matière d’assurance agricole en Algérie.

    Le gouvernement algérien a déjà mis en place une solution innovante appelée « Crop Yield Index Insurance », développée en partenariat avec la Banque mondiale pour protéger les agriculteurs contre les pertes dues aux faibles rendements des cultures causées par les risques liés aux conditions météorologiques.

    M. Abdallah a également indiqué que la principale compagnie en charge de l’assurance agricole en Algérie est la Caisse Nationale de la Mutualité Agricole (CNMA). Cette compagnie domine le marché algérien de l’assurance agricole (avec un chiffre d’affaires de 2 385 millions de DZD (17,4 millions de dollars) en 2021, soit 55 % du marché.

    « Cependant, son efficacité ne peut être quantifiée car le faible taux de pénétration de ce type de couverture s’explique par d’autres facteurs, pas seulement par la disponibilité des produits d’assurance », a-t-il déclaré.

    En ce qui concerne la contribution du secteur privé, certaines sociétés privées proposent une couverture d’assurance agricole, principalement une couverture traditionnelle. Cependant, leur part reste marginale.

    Cadre réglementaire

    M. Abdallah a déclaré que le cadre réglementaire actuel est considéré comme adéquat pour le développement rapide et financièrement durable du marché algérien de l’assurance agricole. « Cependant, le passage à l’assurance paramétrique nécessiterait l’adaptation et le renforcement de ce cadre réglementaire afin de mieux accompagner le développement de l’assurance agricole », a-t-il ajouté.

    La position du CCR sur l’assurance agricole

    M. Abdallah a déclaré que CCR développe l’assurance agricole et en a fait une priorité stratégique pour l’entreprise. Il a ajouté : « Il s’agit d’un projet à moyen et long terme car, en Algérie, le secteur agricole se développe de plus en plus avec l’implication de grands investisseurs qui créent de la valeur ajoutée dans ce secteur. Le CCR soutient toutes les actions initiées, qu’il s’agisse par des organismes tels que le PNUD ou par des compagnies d’assurance locales souhaitant lancer de nouveaux produits d’assurance agricole sur le marché.

    « L’aquaculture en est un bon exemple puisque la CCR a, ces dernières années, pris les devants en mettant en place la colonne vertébrale d’un produit d’assurance qui ouvrira la porte aux investisseurs désireux de développer de telles fermes. Telle une locomotive, la CCR est mettre tout en œuvre pour que le secteur des assurances en général contribue activement à la protection de la richesse créée par tous les secteurs économiques, en particulier le segment agricole revêt une importance stratégique car il constitue un maillon fort dans la préservation de la sécurité alimentaire en Algérie. « 

    Selon les données de la Banque mondiale, la production agricole intérieure brute de l’Algérie est passée de 5,4 milliards de dollars en 1999 à 11,2 milliards de dollars en 2008 et à plus de 20 milliards de dollars en 2020. En pourcentage du PIB, le secteur s’est amélioré presque continuellement depuis 2011, passant de 8,11 % en 2011 à 15,47 %. % en 2021 et 14,70% en 2022. La légère baisse enregistrée ces deux dernières années s’explique par l’amélioration des recettes pétrolières. Cette évolution positive est le résultat de la politique des pouvoirs publics visant à promouvoir ce secteur, afin d’assurer la sécurité alimentaire tant attendue, a déclaré M. Abdallah.

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  • Rétablir les liens avec l’Algérie, les priorités des prochains gouvernements espagnols

    Etiquettes : Algérie, Espagne, Alberto Feijoo, Pedro Sanchez, PSOE, PP, Maroc, Sahara Occidental,

    Le premier homme du Parti populaire espagnol (PP)-Partido Popular-, Alberto Nunez Feijoo, a été interrogé après sa victoire aux élections locales et régionales qui ont eu lieu dimanche dernier, sur l’avenir des relations algéro-espagnoles s’il sera nommé Premier ministre, et il a répondu que le rétablissement des liens avec l’Algérie était l’une des priorités de son prochain gouvernement.

    En réponse à la question d’un journaliste, le politicien espagnol de l’opposition a déclaré; « … Je l’ai déjà dit, si nous arrivons au pouvoir. En premier lieu, nous essaierons de rétablir les relations avec l’Algérie. C’est un héritage que nous ont laissé tous les chefs de gouvernement précédents. Ils avaient tous de bonnes relations avec l’Algérie et le Portugal, dont Felipe Gonzalez, José Maria Aznar… C’est un pays avec lequel nous avons fait un traité d’amitié.

    Dimanche dernier, le parti d’opposition de droite, le Parti populaire, a réussi à vaincre le Parti socialiste, le parti de l’actuel Premier ministre, Pedro Sanchez, aux élections locales et régionales, qui était à l’origine de la décision du chef de la direction du parti au pouvoir, représenté par Pedro Sanchez, de convoquer par anticipation des élections législatives le 23 juillet, au lieu de la date précédemment fixée, qui est le 10 décembre 2023.

    On sait que l’actuel gouvernement espagnol, dirigé par Pedro Sanchez, est responsable de l’effondrement des relations entre l’Algérie et Madrid, en raison de la déviation soudaine de la position espagnole sur la question du Sahara occidental, en s’engageant à soutenir le schéma d’autonomie présenté par le régime marocain du Makhzen en 2007, que l’Algérie considérait, comme le président Abdelmadjid Tebboune l’a également déclaré, comme une position « inamicale », car ne respectant pas le droit international, et une trahison du traité d’amitié et de bon voisinage signé entre les deux pays en 2002.

    Du point de vue du chef du parti qui a remporté les élections locales et régionales cette semaine, et qui est un candidat solide pour diriger le prochain gouvernement espagnol, ce qui a été fait par Pedro Sanchez est considéré comme une trahison d’une voie politique tracée par ses prédécesseurs. au « palais de la Moncloa », en termes de relations avec l’Algérie, qu’il a qualifiées de « bonnes », comme l’indique le communiqué précité.

    Quant à la classe politique en Espagne, la sortie attendue du pouvoir du chef du gouvernement de Madrid n’était pas surprenante, car l’homme a accumulé de nombreuses erreurs difficiles à réparer ou à surmonter, en décidant unilatéralement de changer la politique étrangère de l’Espagne et de violer les résolutions des Nations Unies en adoptant le cas de l’un des opposants au conflit maroco-sahraoui, dans un scénario resté flou, alors que les Espagnols accusent aujourd’hui Sanchez d’être l’otage du régime marocain du Makhzen, et de causer des pertes à l’économie espagnole estimées à quatre milliards de dollars, en raison de la décision de l’Algérie d’imposer des sanctions économiques douloureuses à la partie espagnole, suite à la suspension des dispositions du traité d’amitié et de bon voisinage.

    Le Premier ministre espagnol n’a pas été le seul à en faire les frais le mois prochain à cause de sa position. Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, sera le deuxième responsable du côté espagnol qui a nui aux relations avec l’Algérie, et qui a déjà été accusé par des politiciens espagnols de ne pas avoir rempli sa mission de gestionnaire de l’appareil diplomatique de son pays. , qui a causé des problèmes à Madrid, qui ont pris des dimensions économiques (pertes pour les entreprises espagnoles) et énergétiques (l’Algérie a réduit ses exportations de gaz tout en augmentant les prix).

    En ce qui concerne le successeur du ministre espagnol des Affaires étrangères, précédemment qualifié par le ministère algérien des Affaires étrangères de « clown et diplomate amateur », les médias font circuler le nom d’une personne très proche de l’Algérie, responsable des relations extérieures de l’Algérie. Candidat du Parti populaire pour remporter la prochaine législation, Esteban Gonzalez Pins, en raison de sa position dans le plus grand parti d’opposition, qui est sur le point de monter sur le trône de « Moncloa ».

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    #Algérie #Espagne #PedroSanchez #AlbertoFeijoo #PSOE #PP #SaharaOccidental #Maroc

  • Le paysage des IDE en Algérie en 2023

    Etiquettes : Algérie, IDE, investissement, code d’investissement, règle 51/49,

    Ces dernières années, l’Algérie a souffert d’une baisse massive des projets d’IDE après un pic de 28 en 2019, et n’a pas encore complètement récupéré.

    L’Algérie est le dixième plus grand pays du monde par sa taille et le plus grand d’Afrique, avec une superficie de 2,4 millions de kilomètres carrés et une population d’un peu moins de 30 millions d’habitants. Le pays a obtenu son indépendance de la France après un conflit à la fin des années 1950 et au début des années 1960, qui a coûté la vie à des milliers de personnes, mais le pays a été libéré de la domination coloniale en 1962.

    Cependant, la vie n’a pas été simple pour le pays depuis lors. Après la guerre, le Front de libération nationale (NLF) a dirigé l’Algérie sans opposition jusqu’à ce que d’autres partis soient légalisés en 1989. Cependant, les élections de 1991 dans le pays ont ensuite été interrompues par l’armée par crainte qu’un gouvernement « extrémiste » ne prenne le pouvoir. Les troubles qui ont suivi ont vu des manifestations de masse et une guerre civile, entraînant environ 100 000 morts, le NLF conservant le pouvoir. Au tournant du siècle, le président Abdelaziz Bouteflika a supervisé une période de stabilité relative, utilisant les revenus du pétrole et du gaz pour calmer l’économie locale. Cependant, les critiques sur la corruption et la hausse du chômage ont entraîné le printemps arabe en Algérie en 2011, et encore de nouveaux troubles. Finalement, les protestations entourant les tentatives de Bouteflika de briguer un cinquième mandat en tant que président ont abouti à sa démission en 2019.

    L’instabilité politique a affecté les IDE de l’Algérie

    Bouteflika a été blâmé par de nombreux Algériens pour les troubles que le pays avait connus, ainsi que les niveaux élevés de corruption. En 2019, un de ses associés, Abdelmadjid Tebboune, le remplace à la présidence.

    Tebboune a promis des réformes du système politique lors de son élection, mais malgré un référendum sur la réforme des lois électorales, peu de choses ont changé dans le pays. Étant donné que la stabilité politique est un moteur clé de l’investissement direct étranger (IDE) , comment ce contexte a-t-il affecté la façon dont les investisseurs perçoivent l’Algérie ?

    Ces dernières années, l’Algérie a souffert d’une baisse massive des projets d’IDE après un pic de 28 en 2019, et n’a pas encore complètement récupéré, avec seulement cinq projets entrant dans le pays en 2020 et 12 en 2022. Alors que la plupart pays ont subi une baisse du nombre de projets pendant la pandémie, la plupart –⁠ développés et en développement –⁠ ont fait un retour en 2022 en particulier. L’Algérie, cependant, est encore loin de ses sommets d’avant Covid.

    La nouvelle loi aidera-t-elle à attirer des IDE en Algérie ?

    La lutte de l’Algérie pour attirer les IDE peut en partie expliquer la décision de Tebboune d’abolir une loi exigeant que toutes les nouvelles entreprises du pays soient détenues à au moins 51 % par des intérêts locaux, ce qui signifie que les investisseurs étrangers devraient rechercher des partenaires et des investisseurs locaux. Alors que la suppression de cette loi facilitera l’entrée des investisseurs étrangers en Algérie, cette restriction « 51/49 » demeure pour certains des secteurs clés du pays, notamment l’industrie dominante des hydrocarbures, ainsi que l’exploitation minière, la défense, la production pharmaceutique et l’importation de biens destinés à la revente en Algérie. Cela rend moins probable une surabondance d’investissements dans certains des secteurs les plus lucratifs du pays.

    Cela dit, les énergies renouvelables et alternatives représentaient 25% des projets d’IDE en Algérie en 2022, grâce à la prévalence des ressources en hydrocarbures dans le pays, tandis que les produits chimiques et le charbon, le pétrole et le gaz représentaient environ un sixième chacun. Ces chiffres montrent que bien qu’il existe toujours une législation en place pour maintenir les industries les plus prospères d’Algérie entre des mains majoritairement locales, les investisseurs étrangers trouvent toujours des moyens d’y accéder, ce qui pourrait recevoir un nouvel élan alors que de nombreux pays dans le monde se tournent vers des sources d’énergie alternatives. en raison des sanctions imposées à la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.

    Une nouvelle loi favorisant la flexibilité des contrats autour des hydrocarbures est également considérée comme une tentative d’attirer davantage d’investisseurs internationaux en Algérie, et elle a abouti à la signature de protocoles d’accord par des sociétés pétrolières internationales telles qu’Equinor et Cespa, ainsi que la société nationale algérienne d’ hydrocarbures Sonatrach .

    Un paysage mondial en mutation profitera-t-il à l’Algérie ?

    L’évolution du paysage des IDE au cours des deux dernières décennies a vu les nationalités des investisseurs venant en Algérie changer. Sa relation historique avec la France a dérivé, remplacée par l’intérêt de la Chine et de la Turquie, les liens de la première remontant au soutien de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie dans les années 1960.

    La Chine a tenu à affirmer sa relation avec l’Algérie à travers des actions telles qu’un don de 40 millions de dollars à l’Opéra d’Alger en 2010 et un don de 28,8 millions de dollars pour la coopération économique et technique en 2018. Les relations étroites entre la Turquie et l’Algérie ont également été soulignées par la visite du président Recep Tayyip Erdoğan dans le pays en 2018, la même année qu’un forum d’affaires turco-algérien.

    Ce pivotement de l’Ouest vers l’Est pourrait expliquer la baisse des projets d’IDE entrant en Algérie, qui s’enlisent depuis 2011 et le printemps arabe. Construire de nouveaux partenariats prend du temps, et l’Algérie espère sans doute que sa relation florissante avec la Chine en particulier portera plus de fruits dans les années à venir. Ce besoin de découvrir des secteurs plus rentables dans le pays pourrait expliquer la gamme d’autres projets d’IDE en Algérie en 2022, ce qui montre un pays essayant apparemment de diversifier son portefeuille d’IDE . Ces projets concernaient le tourisme, l’automobile, l’électronique, les services commerciaux et professionnels et les dispositifs médicaux, chacun de ces secteurs attirant un projet d’IDE en 2022.

    Au niveau continental, l’Algérie est toujours à la traîne par rapport à de grands acteurs tels que l’Égypte, qui possède la plus grande économie d’Afrique du Nord . Cependant, les efforts de l’Algérie pour diversifier ses intérêts en matière d’IDE au-delà des seuls hydrocarbures, et les encouragements fournis par le gouvernement aux investisseurs étrangers, signalent que le plus grand pays africain par superficie terrestre pourrait également chercher à s’établir comme l’un des géants des IDE du continent d’ici la fin de la décennie.

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