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  • Algérie : Le président Tebboune évoque la Cinquième colonne

    Algérie : Le président Tebboune évoque la Cinquième colonne

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, cinquième colonne, ONG, Palestine,

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé qu’ « une cinquième colonne existe ». Cette même cinquième colonne est composée de collaborateurs et de collaboratrices qui prêtent allégeances à des ambassades étrangères plus qu’à la patrie.

    L’expression « cinquième colonne » désigne généralement, un traître embusqué à l’intérieur d’un pays, prêt à se réveiller pour prendre à revers lors d’une attaque extérieure.

    Le président Tebboune a révélé que des tentatives de déstabiliser l’Algérie sont orchestrées chaque cinq années. « Et nous sommes toujours ciblés », a-t-il mis en garde.

    Le président de la République a accusé certaines parties de créer des ONG, gérées par des services de renseignement étrangers, qui tentent de créer des troubles en Algérie alors qu’en « Palestine des jeunes se font tuer de sang-froid », sans que ces mêmes Ong ne branchent le moins du monde.

    L’Express, 26/02/2023

    #Algérie #Tebboune #Cinquième_colonne

  • Patrick Bruel revient en Algérie après 60 ans d’absence

    Tags : Algérie, France, colonisation, mémoire, Patrick Bruel,

    Patrick Bruel revient en Algérie après soixante ans d’absence : le JDD l’a accompagné dans son voyage
    Soixante ans après avoir quitté le pays, Patrick Bruel est revenu durant cinq jours, avec sa mère, sur la terre qui l’a vu naître. Un voyage chargé d’émotion et à haute valeur symbolique.

    Ce retour sur les côtes algériennes, Patrick Bruel, l’enfant « berbère, parti de rien, parti d’une guerre », l’a d’abord imaginé en chanson. En juin 2022, dans Je reviens, il écrit ce couplet : « L’avion va bientôt atterrir/Tu caches tes larmes dans un sourire/J’avais quel âge ?/Trois ans à peine/Et nous voilà/Tous les deux à Tlemcen. » En ce début février 2023, tout juste avant que l’avion ne se pose à Alger, l’homme, né le 14 mai 1959 dans la vieille ville à l’architecture mauresque de Tlemcen, nous en détaille la genèse : « J’ai fait comme quand j’étais gamin lorsqu’une chose me travaillait : je l’ai couchée sur le papier pour la rendre réelle. »​

    Patrick Bruel a beau prétendre avoir écrit cette chanson pour clôturer son dixième album, paru à l’automne sous le titre Encore une fois, on est en droit de ne pas le croire : en réalité, cette chanson, il l’écrit depuis toujours. Depuis ce jour de juin 1962 où, deux semaines avant la proclamation de l’indépendance, l’enfant, arrimé à sa mère, a suivi le chemin de 150 000 autres Juifs d’Algérie et 500 000 pieds-noirs. Il a pris un train à Tlemcen, puis un taxi à Oran en direction de l’aéroport Es Senia. Vingt-cinq kilos de bagages seulement, pas le temps ni la place pour son vélo, ses jouets ou les photos, car les nationalistes s’étaient montrés très clairs à l’égard des Français : c’était « la valise ou le cercueil ». « Dans l’urgence, on n’a pas le temps de s’attarder sur ses sentiments ou même d’avoir des états d’âme, nous dit aujourd’hui sa mère, la douce et résistante Augusta. Peut-être que la responsabilité d’avoir un enfant vous donne alors une certaine force. »

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    #Algérie #Patrick_Bruel #Colonisation #Guerre_dalgerie #Mémoire

  • Algérie : Le 24 février du sacrifice et de la souveraineté

    Tags : Pétrole, hydrocarbures, nationalisation, UGTA, Algérie, colonisation,

    Symbole du recouvrement de l’entièreté de la souveraineté économique du pays, la nationalisation des hydrocarbures, un certain 24 février 1971, fait écho à une autre date essentielle de la lutte pour l’indépendance du pays, celle qui a vu la création de l’Union générale des travailleurs algériens. Née dans la perspective du combat libérateur avec une ambition de redressement économique du pays après son indépendance, le 24 février 1956, l’UGTA a donc annoncé clairement les intentions profondes des Algériens. C’est dire que l’Algérie célébrera demain deux événements majeurs qui ont marqué l’histoire contemporaine de notre pays. Il est utile de souligner que les autorités du pays avaient délibérément choisi le 24 février pour annoncer l’acte de récupération par la nation du pouvoir de décision, entier et autonome, sur ses richesses nationales.

    La nationalisation des hydrocarbures a ainsi enclenché un processus de développement économique et social d’envergure ce qui a été une démonstration des capacités de mobilisation des travailleurs et des cadres algériens pour la prise en charge des installations pétrolières abandonnées par les compagnies étrangères. L’Algérie d’aujourd’hui doit beaucoup à cet acte historique et authentiquement révolutionnaire, comme l’a été la création de l’UGTA. Et pour cause, la mémoire de milliers de martyrs parmi les travailleurs, dont le premier président de la centrale syndicale, ne pouvait être honoré, en l’absence d’un recouvrement total de la souveraineté de l’Algérie sur l’ensemble de ses leviers économiques.

    Aujourd’hui, 52 ans après la nationalisation des hydrocarbures et 67 ans après la création de l’UGTA, l’heure est plus que jamais à la confirmation des promesses faites aux chouhadas pour hisser le pays au niveau de l’émergence. Ce n’est ni une partie facile, ni un challenge impossible. Les défis qui attendent les Algériens sont actuellement principalement économiques. La situation géopolitique qui a induit un état de fait énergétique sans précédent dans l’histoire de l’humanité, ouvre des perspectives prometteuses pour le pays.

    L’enjeu du moment est de réduire notre dépendance aux hydrocarbures. Le propos n’est pas de déclasser cette ressource qui a permis à l’Algérie d’être au premier rang de la sécurité alimentaire en Afrique, mais de la laisser aux générations futures. En 52 ans d’exploitation, le temps est venu pour les trois générations qui ont profité de la manne pétrolière de construire un avenir économique radieux pour le pays. C’est la promesse faite aux Chouhadas. Elle sera tenue, à travers l’application stricte de la nouvelle loi sur les investissements et la matérialisation de la volonté d’émergence que tous les Algériens partagent.

    Par Nabil G.

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    #Algérie #France #Colonisation #Hydrocarbures #Nationalisation

  • Italie : aide humanitaire d’un million d’euros pour les réfugiés sahraouis à Tindouf

    Tags : Sahara Occidental, Italie, PAM, réfugiés, Algérie, Tindouf, Maroc,

    L’Italie soutient les mères et les enfants réfugiés sahraouis en Algérie par le biais des programmes d’alimentation scolaire et de nutrition du PAM

    ALGER – Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a accueilli une contribution d’un million d’euros du gouvernement italien qui aidera à fournir des repas scolaires quotidiens aux enfants fréquentant les écoles et les crèches des camps de réfugiés de Tindouf.

    Les fonds aideront également le PAM à fournir des aliments nutritifs spéciaux pour traiter et prévenir la malnutrition aiguë modérée chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et allaitantes.

    « Cette contribution arrive au bon moment car elle couvrira les besoins urgents des réfugiés au cours des premiers mois de l’année », a déclaré Imed Khanfir, représentant du PAM et directeur de pays en Algérie. « Le PAM est reconnaissant au peuple et au gouvernement italiens pour leur soutien continu et pour avoir doublé le montant de la contribution par rapport à l’année dernière. Ce don des plus appréciés nous permet d’avoir un soutien ininterrompu dans les camps de réfugiés.

    L’alimentation scolaire est essentielle pour garantir que les enfants réfugiés, déplacés ou dans d’autres contextes vulnérables reçoivent une éducation. Un repas scolaire quotidien est une incitation pour les parents et les enfants à s’inscrire à l’école et à suivre régulièrement les cours. Le PAM utilisera des fonds de l’Italie pour fournir à chaque enfant une collation nutritive en milieu de matinée qui comprend du porridge à base de Gofio, du lait écrémé en poudre, de l’huile enrichie en vitamines et du sucre, ainsi qu’un paquet de biscuits à haute teneur énergétique pour conjurer la faim. qui affecte la capacité des enfants à se concentrer pendant une longue journée d’école.

    « Le gouvernement italien suit avec une grande attention la situation humanitaire dans les camps sahraouis », a déclaré l’ambassadeur d’Italie en Algérie Giovanni Pugliese. « Au cours des dernières années, nous avons assuré un soutien continu au Programme alimentaire mondial, car nous sommes convaincus que l’accès à des aliments nutritifs et la sécurité alimentaire doivent être garantis à tous. C’est pourquoi nous avons décidé de doubler notre contribution au PAM, en la portant à 1 million d’euros.

    L’Italie a été un partenaire important du PAM en Algérie, fournissant depuis 2002 un total de près de 12,5 millions de dollars.

    Depuis plus de 40 ans, les réfugiés sahraouis vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans le désert du Sahara, au sud-ouest de l’Algérie. Hébergées dans cinq camps de réfugiés près de la ville algérienne de Tindouf, les familles de réfugiés dépendent principalement de l’aide du PAM pour leurs besoins alimentaires car les opportunités d’emploi et de moyens de subsistance sont limitées.

    Le PAM soutient les réfugiés du Sahara Occidental en Algérie depuis 1986. Les opérations du PAM en Algérie sont menées et suivies en collaboration avec des organisations nationales et internationales pour s’assurer que l’aide alimentaire parvient aux personnes auxquelles elle est destinée.

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    #Italie #HCR #Sahara_Occidental #Maroc #PAM #Algérie

  • La RATP devient 100% algérienne

    Tags : Algérie, RATP, SETRAM, tramway,

    La Setram , société chargée de l’exploitation des tramways en Algérie devient à 100% algérienne. Le partenaire français, la RATP (Régie autonome des transports parisiens) cède ses parts au groupe Transtev en charge du transport terrestre en Algérie.

    Selon nos informations, une réunion du conseil d’administration a eu lieu le mois dernier pour l’étude des modalités du transfert des actions de la RATP dont les parts vont être reprises par Transtev, le groupe en charge du transport terrestre en Algérie.

    Le montant global qui s’élève à 22 milliards de dinars sera supporté par deux banques publiques, à savoir la BEA et la BDL sous forme de crédit.

    La Setram exploite actuellement les tramways d’Alger, Oran, Constantine, Sidi Bel Abbes, Ouargla, Sétif et Mostaganem dont le lancement a été supervisé par le ministre des transport, Kamel Beldjoud, le 18 février courant.

    Créée en 2012 d’une joint-venture entre l’Entreprise du Métro d’Alger (EMA), le groupe Transtev du Groupe RATP (Régie autonome des transports parisiens) riche d’un savoir-faire hérité dont l’expertise a été reconnue en France et à l’international dans de nombreux pays du monde.

    Les raisons du retrait de la RATP ne sont pas encore connues mais selon nos sources, il serait question de l’impact négatif du à la pandémie du COVID et du retard observé dans le versement des subventions pour le soutien du prix du billet (ticket) dont l’état supporte une grande partie.

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    #Algérie #RATP #SETRAM #Tramway

  • Tebboune opère un important mouvement diplomatique et consulaire

    Tebboune opère un important mouvement diplomatique et consulaire

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, diplomatie, ambassades, consulats,

    Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a opéré un important mouvement diplomatique et consulaire, a indiqué jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

    “Dans le cadre du redéploiement diplomatique, Monsieur le Président de la République a opéré un important mouvement diplomatique et consulaire”, précise le texte du ministère, relevant que “ce mouvement concerne 24 ambassadeurs, 15 consuls généraux et 09 consuls”.

    “Ces nouvelles nominations visent à redynamiser l’appareil diplomatique du pays pour le mettre au diapason des exigences de l’heure en vue d’une prise en charge efficace des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger, ainsi que les intérêts de l’Algérie sur les plans bilatéral, régional et international”, conclut le communiqué.

    Le communiqué ne fournit pas les noms des diplomates concernés par ce mouvement et les pays dans lesquels ils ont été nommés.

    Récemment les consuls généraux de Paris (France) et de Tripoli (Libye) ont été rappelés de leurs postes.

    Source

    #Algérie #Diplomatie

  • La fabrique de la démocratie

    Tags : Algérie, Maroc, France, Sahara Occidental,Tindouf, Béchar,

    par Nadir Marouf


    Un souvenir me revient inopinément, me ramenant à la pièce d’Antigone, non celle de Sophocle, mais dans sa version moderne de Jean Anouilh (1946) qui, critiques d’alors, plaidait pour le Maréchal Pètain qui, tout comme le roi Créon, selon ses critiques d’alors, en faisant exécuter Etéocle et Polynice, frères d’Antigone et fils adultérins de d’Oedipe, n’agissait que pour mettre de l’ordre dans la Cité. Ainsi Petain aurait été mû par le souci de préserver la France de la destruction fatale. Vingt ans plus tard, dans le contexte embrouillé de mai 1968, une certaine presse, proche de la droite, prêtait au général de Gaulle la même vertu réparatrice, versus conservatrice, pour la préserver de l’anomie. Curieusement, si cette pièce surgit aujourd’hui dans la mémoire, C’est parce que, entamant mes études supérieures à Strasbourg ( 1961-62 ), je tenais le rôle de Créon, me vieillissant pour la circonstance avec les cheveux enfarinés.

    Dans une des répliques animées du roi s’adressant à sa nièce Antigone, pour l’avoir défié, il explosa : « Mais essaie de comprendre une minute toi aussi, petite idiote. J’ai bien essayé de te comprendre, moi! Il y en a pourtant qui mènent la barque. Cela prend l’eau de toutes parts .Et le gouvernail est là qui ballotte, l’équipage ne veut plus rien faire .Il ne pense qu’à piller la Calle, et toutes ces brutes vont s’entredéchirer pour ne penser qu’à leur peau et à leurs petites affaires…Crois-tu alors qu’on a le temps de faire le raffiné, de se demander s’il faut dire oui ou non, ou de se demander s’il faut payer trop cher un jour ou être un homme après… ». Mes camarades, tous de gauche, considéraient à juste titre en ce mois de mai 1962, que le thème de la pièce était d’actualité, face à l’ambiance de désordre qui régnait tant en Algérie que dans l’ex-métropole. À tort ou à raison, cette ambiance de désordre, je la ressens aujourd’hui, à la faveur des voix dissonantes que nous livre la presse, notamment étrangère et, plus généralement, les coups-bas « extérieurs » contre notre pays se manifestant à géométrie variable, et prenant prétexte de nos maladresses politiques supposées à l’égard de nos voisins, voire de nos manquements aux règles éthiques des droits droits humains, précisément des droits associatifs, en vertu de quoi notre pays serait de plus en plus boudé. Sans vouloir tomber dans le piège du conformisme béat, je voudrais m’arrêter un instant sur le concept le plus revendiqué et en même temps le moins évident dans le monde que nous vivons, celui de « démocratie ».

    LA DÉMOCRATIE EN QUESTION

    Sans vouloir m’engouffrer dans un débat œcuménique sur un concept qui fait aujourd’hui inflation, je m’en tiendrai aux problématiques les plus partagées, qu’elle que soit leur provenance géographique, en me limitant aux questions de l’heure. Concernant le drame qui divise la planète en ce 21e siècle, celui du conflit entre l’Occident et le monde slno-slave, des voix divergentes se font entendre sur les tenants et aboutissants de la guerre en Ukraine.

    Les thèses soutenues par François Asselineau, comme par Emmanuel Todd, appartenant chacun à des obédiences philosophiques différentes, remettent en cause le bien-fondé de l’argument moral au nom duquel l’Ukraine doit être défendue contre la Russie.

    Si cette dernière est accusée de se prévaloir de ses scories impériales, peut-on fermer les yeux sur une geopolotique euro-américaine qui tient à sauvegarder son hégémonie sur le reste du monde, n’ayant rien d’autre à démontrer que son attachement pour la liberté individuelle. L’OTAN a été inventée pour protéger l’Occident de toute intrusion à l’intérieur de ses limites géographiques. Mais quid de l’invasion en Libye, en Irak, en Afghanistan, pour ne pas citer la Françafrique. La Chine étant loin de toute culture expansionniste, le danger qu’elle suscite auprès de l’Occident, et des USA en particulier, vient de ce qu’elle réussit dans la pédagogie d’une rationalité économique inventée par l’Occident lui-même.

    AU PLUS PRES DE NOS RÉGIONS

    Une bonne partie de l’Afrique entend se libérer du joug neocolonial qui a miné ses richesses, avec la complicité d’oligarchies internes de plus en plus désavouées aujourd’hui par leurs peuples.

    L’Algerie se reveille d’une longue saga faite de prédations multiples au cours des décennies passées, en nouant de nouvelles alliances, ce qui n’est pas toujours du goût de ses voisins.

    Elle se bat becs et ongles contre un Makhzen qui fait feu de tout bois pour lui barrer le chemin, soit en sabordant ses projets de développement, s’agissant par exemple du projet de gazoduc Trans-Saharien, soit en nouant des accords, y compris militaires, avec Israël, récemment avec l’Espagne qui entend se rapprocher aujourd’hui de la Mauritanie pour y extraire son gaz. Le fait que l’Algerie s’engage à ouvrir un accès aux confins sud-ouest pour accéder au marché du Sahel devient un casus belli aux yeux du Maroc, bientôt à celui de l’Espagne.

    La stratégie pacifique choisie par notre pays, tant pour sauvegarder son patrimoine que pour se défendre contre toute ingérence extérieure, se heurte de plus en plus à des remises en cause internes, cette fois, provenant de milieux contestataires, dont la volonté affichée est celle de la liberté d’expression, le plus souvent animée par des velléités séparatistes encouragées et soutenues par le Maroc et Israël, et dans une certaine mesure la France.

    Bien sûr, la démocratie chez nous est loin d’être acquise. Le chemin pour y parvenir est rude et requiert le temps long.

    Inutile de s’attarder ici sur les apories d’un système de gouvernance qui, pour se concrétiser, doit tenir compte des difficultés multiples à réaliser le vivre-ensemble, l’apprentissage de la citoyenneté au quotidien.

    Mais ce pays ne peut lutter sur tous les fronts à la fois. D’où le sens à ma citation en exergue de ce papier, celle de Créon s’adressant à Antigone qui « veut tout tout de suite ».

    La multiplicité endémique des chaînes d’information implantées à l’étranger, notamment au Maroc en France, comme celle toute récente de Canal 22, constitue une guerre à outrance menée tambour battant par certains compatriotes, avec la bénédiction, voire le financement de ceux qui, de toute évidence, n’aiment pas l’Algerie.

    Pour finir avec ce sombre tableau, il arrive que parmi nos concitoyens qui vivent dans leur pays, il en est qui ne comprennent pas le bras de fer qui nous oppose au Makhzen, désireux sans doute de visiter le Maroc pour y faire leur marché ou tout simplement s’y rendre pour des motifs touristiques. Ces personnes semblent sourdes à la réalité du conflit principal qui menace notre frontière .

    Dans de nombreux articles de presse ( Quotidien d’Oran, Débat 6/9/21 – 28/5/22 entre autres ), j’ai essayé de montrer que toute adhésion par mon pays au principe de la marocanité du Sahara occidental entraine ipso facto – pour les memes raisons historiques – la cession au Makhzen de l’erg occidental allant de Bechar à Reggane, incluant au passage les zones de Timimoun, Adrar et Aîn-Salah, soit la superficie de 700.000 km2. Cette revendication est permanente depuis la déclaration de Allal El Fassi en 1956 ! Qu’on se le rappelle.

    Ce fait est indépendant des appréciations de nos citoyens à l’égard de la politique intérieure de notre pays.

    Source

    #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental

  • Algérie: Le gouvernement en sursis suite aux critiques de Tebboune?

    Algérie: Le gouvernement en sursis suite aux critiques de Tebboune?

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, gouvernement, remaniement,

    S’il est une chose à dire sur le mécontentement de Tebboune exprimé lors du dernier conseil des ministres, c’est qu’il n’augure rien de bon pour le gouvernement.

    En effet, comment désavouer l’action d’un staff ministériel avec autant de vigueur si ce n’est que Tebboune a fait le constat d’échec de certains départements à gérer les secteurs dont ils ont la responsabilité ? Lui d’habitude si pondéré, compréhensif, quant au fait que la réussite des réformes doit prendre son temps ? Force est de constater que certains ont pris tout leur temps sans réelle efficacité, tandis que d’autres se sont précipités pour prendre des décisions qui n’ont été bénéfiques à personnes, et c’est là où le bât blesse.

    En effet, la dépêche de l’APS qui a relevé que «le Président est réellement en colère, il n’est pas du tout content de la cadence de traitement de nombreux dossiers par le gouvernement» est on ne peut plus explicite que le fait certains ministres commencent à compter les dernières heures qui leur restent au sein du gouvernement.

    Il faut dire que l’appréciation de l’agence officielle est argumentée par des critiques sur «des échéances très élastiques, des chiffres approximatifs, des décisions qui perturbent le quotidien des citoyens et celui des opérateurs économiques». Tous ces manquements et inefficacité des membres de l’Exécutif «ont fait sortir le Président de ses gonds», rapporte la dépêche. Aussi, la critique dirigée contre certains responsables ne souffre d’aucune ambiguïté derrière laquelle on peut se cacher.

    «Quand le Président parle de l’autorité de l’État, certains comprennent «autoritarisme», quand il insiste sur la protection de la production nationale, certains comprennent «protectionnisme»», souligne-t-on, tout en notant que «le Président n’a, à aucun moment, «ordonné» la destruction de constructions illicites». Un grave reproche qui met en évidence la défaillance de certains responsables plus enclins à voir la main qui désigne le but, que le but lui- même.

    Force est de reconnaitre que pour certains la fin de mission est plus qu’évidente, surtout après un constat d’échec aussi flagrant que celui de la maitrise du marché national et de ses rouages, ce qui a fait dire au rédacteur de la dépêche que «le Président œuvre pour une Algérie ouverte sur le monde, non pas pour un pays fermé».

    Le chef de l’État «n’a, à aucun moment, interdit les importations, ‘’l’autosuffisance n’existe dans aucun pays au monde », les importations sont nécessaires» est t’il souligné. Et d’ajouter : «Il a plutôt exigé la fin de l’anarchie. Comprendre : pas d’importations de produits dont le citoyen n’a aucun besoin. Il a exigé d’assainir le secteur pour mettre fin aux surfacturations, source de transferts illégaux d’importantes sommes en devises, qui se chiffrent en milliards de dollars.»

    Reste que pour le citoyen lambda, un bon coup de balai dans les rangs serait salutaire pour que le gouvernement puisse repartir d’un bon pied.

    Amira Mey

    Fil d’Algérie, 22/02/2023

    #Algérie #Tebboune #Gouvernement

  • Union Africaine-Israël : A qui la faute ?

    Tags : Union Africaine, Israël, Algérie, Afrique du Sud, Sahara Occidental, Maroc,

    par Houria Hanem*


    A l’instar de tous les justes sur terre, j’avoue que j’ai partagé ce sentiment de fierté suite à la décision de l’UA d’inviter la délégation israélienne à quitter la scène africaine. Oui, contrairement à ce que les officines propagandistes étrangères insinuent, ce ne fut pas un diktat des seuls Algérie et Afrique du Sud, mais bel et bien une décision majoritaire fondée sur le légal.

    En effet, techniquement, toute participation à des conférences internationales et encore davantage à des Assemblées et Sommets de regroupements régionaux est tributaire d’une invitation officielle par le Secrétariat qui gère ces réunions. Faute d’une invitation en bonne et due forme mais faute aussi d’une réaction de l’invité, en bonne et due forme, il n’y a aucun droit à participer quand bien même il y aurait une qualité d’état membre ou d’état observateur. Oui, même les États membres doivent répondre à l’invitation en adressant au secrétariat la liste des membres de leur délégation.

    Je ne suis pas au fait des détails de la situation concernant la représentante d’Israël, mais manifestement celle-ci n’était pas en règle avec ces conditions. D’autant plus, qu’à ma connaissance, le statut d’observateur de l’Etat sioniste était précisément suspendu à une décision du Sommet.

    Dès lors, la question qui se pose est pourquoi ce énième outrage aux règles diplomatiques de la part d’Israël ?

    J’ai suivi le journal télévisé d’I24 le samedi 18 février et évidemment, il a ouvert par cet «incident diplomatique» dont la directrice adjointe au département Afrique au MAE israélien à été « victime» du fait de l’Algérie et de l’Afrique du Sud. Tout de suite on fait appel à l’ex ambassadeur en France Avi Pazner qui explique qu’Israël a une bonne trentaine d’amis en Afrique. Que le MAE israélien venait d’effectuer une visite réussie à Khartoum et que le Tchad avait ouvert une ambassade à Tel Aviv. Toute honte bue, tous les canaux pro sionistes se sont immédiatement mobilisés pour répéter à l’envi la même antienne : ce sont des attitudes haineuses à l’encontre des juifs. C’est de l’antisémitisme. Et surtout l’Algérie est l’alliée de l’Iran, qui souhaite l’anéantissement de l’état hébreu.

    Ce narratif nous rappelle celui déjà utilisé contre Saddam Hussein et Kadhafi. Cette sémantique est une récurrence d’attaques portées contre les pays et les Hommes qui défendent le Droit International et qui demandent l’application des principes.

    Oui, l’Algérie, gouvernants et gouvernés, est contre le sionisme. Non, elle n’est pas antisémite, pour la simple et bonne raison que les algériens sont des sémites. D’ailleurs, scientifiquement parlant, les maghrébins sont plus sémites que les ashkénazes d’Europe de l’Est.

    Je crois qu’il est nécessaire de remettre les pendules à l’heure. L’Algérie soutient les causes justes car c’est son ADN. Nous algériens, avons été victimes de la hogra de la France colonialiste, c’est pourquoi nous sommes tenus de demeurer debout aux côtés des palestiniens et des sahraouis dans leur lutte pour l’indépendance et le recouvrement de leur pleine souveraineté. D’ailleurs, notre position en faveur d’un référendum au Sahara Occidental est réitérée dans tous les fora, alors même que l’occupant est le Maroc, pays maghrébin et musulman. Ce n’est donc ni une question d’ethnie, ni une question religieuse.

    Accuser l’Algérie de racisme, d’antisémitisme et autres synonymes de haine est tout simplement une agression, un acte d’hostilité, un acte raciste.

    Au nom de la liberté chèrement reprise, nous autres algériens, défendrons toujours les principes de justice et d’égalité.

    Et nous l’avons démontré à de multiples reprises. Nos amis juifs le savent et c’est pourquoi ils viennent paisiblement en Algérie où ils sont reçus avec tout le respect et les égards dus aux invités. Si nous étions haineux envers les juifs, Roger HANIN aurait il demandé à être enterré en terre Algérienne ?

    Je suis heureuse que les africains, oui les africains, tous les africains, amis ou ennemis d’Israël, ont clairement dit stop à l’impunité.

    Si l’Afrique a décidé de tout simplement faire respecter les règles de procédure pour participer à son sommet chez elle dans sa capitale continentale, c’est pour signifier que l’illégalité n’a plus place en Afrique.

    Si je suis légitimement fière de ce positionnement respectueux du Droit, je dénonce la posture israélienne qui fait porter la répudiation de son envoyée à la seule Algérie. A qui la faute, vraiment ? Aux africains qui ont décidé de se faire respecter ? Ou à l’Etat sioniste qui a tenté de s’imposer par effraction?

    Est- ce qu’Israël se serait permis de violer les règles de procédures européennes?

    Au final, n’est ce pas du racisme que de croire que l’Afrique accepterait voire ne s’apercevrait pas de la supercherie ?

    Comme d’habitude au lieu de plates excuses, Israël se presse d’accuser l’Algérie et d’autres d’acte haineux.

    *Diplomate retraitée

    Source, 22/02/2023

    #Union_Africaine #Algérie #Afrique_du_sud #Israël

  • Deux Algériens assassinés à la Mecque : Les détails d’un drame sur les lieux-saints

    Tags : Algérie, Arabie Saoudite, La Mecque, Pèlerinage,

    «Deux pèlerins algériens ont été assassinés ce lundi 20 février dans leur hôtel à la Mecque. Le suspect est un autre pèlerin algérien», selon les autorités saoudiennes.

    Les autorités saoudiennes ont annoncé l’arrestation d’un « ressortissant algérien ayant mortellement agressé deux de ses compatriotes à l’arme blanche dans un des hôtels avant de prendre la fuite.» « L’individu a été arrêté puis présenté devant le parquet », indique un communiqué de la principauté de la Mecque sur Twitter. Selon le récit d’un autre pèlerin algérien, à travers une vidéo reprise par le média Al Quds Al Arabi, les deux victimes sont originaires de la ville de Constantine. Sur des images sur la toile, on peut voir une forte présence policière devant un hôtel abritant des pèlerins. L’union nationale des agences de voyage a donné, par le biais de déclaration de son secrétaire général Salah Eddine Toumi pour le journal El Khabar, quelques détails sur les victimes ainsi que sur le coupable présumé.

    «Les victimes sont arrivées à la Mecque par un voyage organisé par une grande agence, basée à l’est de l’Algérie, spécialisée dans l’organisation de la Omra, indique El Khabar. Le drame s’est produit précisément à l’hôtel Seridji. L’auteur présumé des coups de couteaux mortels, âgé de 40 ans, suivait un traitement pour des troubles psychiatriques en Algérie au niveau de l’hôpital de Oued El Athmania dans la wilaya de Mila», selon Salah Eddine Toumi, d’après la même source.

    Ce lundi matin, l’assassin présumé a eu un comportement anormal des « suites de pressions psychologiques » qui l’ont mis dans une situation de nervosité anormale et l’ont fait sortir de son état normal, selon El Khabar. «Les victimes sont K. B et B. K. Leurs photos ont fait le tour des réseaux sociaux en Algérie ce lundi. Ils étaient arrivés à Médine le 14 février dernier avant de rejoindre la Mecque trois jours après, ajoute El Khabar.» Leur retour en Algérie était prévu pour le 1er mars.

    Le Midi Libre, 22/02/2023

    #Algérie #Arabie_Saoudite #La_Mecque #Pèlerinage