Étiquette : Algérie

  • Algérie : Le ‘’tout militaire’’, une stratégie de lutte contre le terrorisme à questionner

    Tags : Algérie, armée, terrorisme,

    Malgré mes soixante-dix ans que je fêterais le 24 novembre prochain si Dieu le veut comme on dit, j’ai engagé comme qui dirait un ultime combat, celui d’œuvrer du mieux que je pourrais à la naissance et la construction du « Mouvement Deux Millions de signatures en faveur du Dialogue » en perspective de la recherche d’une alternative crédible de sortie de la crise sécuritaire, de reconstruction de notre vivre-ensemble, in fine de la Refondation de l’Etat.

    J’ai été conforté encore plus dans cet engagement par la lecture de l’Ouvrage du Colonel Sékou DOUMBIA « TERRORISME AU SAHEL. Le dialogue avec les jihadistes comme paradigme de sortie durable de crise au Mali » qui vient de paraitre aux éditions de l’Harmatan. Notre élite intellectuelle, politique et militaire devrait en prendre le temps de la lecture, de la réflexion et de l’action en faveur du Dialogue.

    Le « Tout Militaire » c’est comme l’explicite le Colonel Sékou DOUMBIA dans son ouvrage : « L’option militaire ou guerrière (qui) procède du triomphe du prima répressif dans la lutte contre l’insécurité. Elle est liée à l’histoire de la construction de l’État et de la résolution des conflits. Cette approche est marquée par la figure de la résolution hobbesienne des conflits qui, renvoie à la paix par la victoire et/ou la domination d’une des parties au conflit. Elle mentionne que « la façon la plus simple et la plus radicale de passer de la guerre à la paix, c’est la victoire ». Cette solution militaire des conflits instaure une paix imposée par l’une des parties. Elle est synonyme de soumission ou d’élimination de l’adversaire ».

    En cela l’histoire a montré qu’une victoire UNIQUEMENT militaire, ne serait que temporaire, car n’aurait pas permis de traiter les problèmes de fond qui ont favorisé l’incursion Djihadiste et alimentent la crise sécuritaire que traverse le pays.

    Rappelons ainsi que les groupes armées Djihadistes ont été défaits au Mali en 2013 grâce à l’opération Serval ; la suite on la connait.

    Je reviendrais très prochainement sur les fondements de mon approche de Dialogue, qui considère que, au regard des problèmes de fond sous-jacents à la crise sécuritaire, seul le génie politique de nos communautés villageoises en matière de gestion et de résolution des conflits est à même de relever le défi du dialogue pour une paix fondatrice.

    C’est sans doute dans une perspective du « Tout Militaire » que l’initiative 50.000 VDP est lancée sous l’impulsion des nouvelles autorités de la Transition.

    Nous avons à présent par devers nous, l’expérience récente des VDP et avant elle, celle des Koglweogo et celle plus ancienne encore des Dozos; on pourrait même ajouter celle des CDR; il ne serait pas intellectuellement, politiquement et militairement honnête de ne pas les scruter profondément et d’en tirer les enseignements les plus utiles au risque de ne pas atteindre les résultats escomptés et ainsi d’alimenter et d’élargir de manière soutenue, les violences intercommunautaires et au sein des communautés villageoises ainsi que la miliciarisation de la vie politique-pensons à l’appel de certains partis politiques à leurs militants à s’enrôler comme VDP et à d’autres encore qui pensent par ce biais organiser la « guerre révolutionnaire » pour la conquête du pouvoir d’Etat.

    Comme déjà indiqué dans ma dernière tribune relative à la récurrence des coups d’Etat dans notre pays, le « Mouvement deux Millions de signatures en faveur du Dialogue », est engagé dans la préparation d’une campagne de collecte de signatures à l’échelle nationale et tout particulièrement auprès des communautés villageoises et des PDI au travers d’une Pétition qui sera lancée bientôt.

    Cette campagne dont le lancement était programmé le 30 novembre 2022, sera différée d’un trimestre pour que tous ensemble, nous fassions notre expérience des nouvelles initiatives des nouvelles autorités de la Transition afin de mieux construire le paradigme du Dialogue et nous impliquer activement dans la construction d’une initiative populaire en faveur du Dialogue pour une sortie crédible de la crise sécuritaire au Sahel en en donnant l’élan au Burkina.

    Dans cette perspective, le « Mouvement deux Millions de signatures en faveur du Dialogue », poursuit la construction de la stratégie opérationnelle de la campagne pour laquelle un BLOG pour la co-construction de cette initiative à venir sera lancé au plus tard le 31 décembre 2022.

    Alors tous ensemble nous devons et pouvons engager et construire cette voie pacifique et durable de sortie de notre pays de la crise sécuritaire et de Refondation de l’Etat.

    Source

    #Algérie #Terrorisme #

  • Le Maroc vise l’opportunité de l’hydrogène en Méditerranée

    Le Maroc vise l’opportunité de l’hydrogène en Méditerranée

    Tags : Maroc, hydrogène, énergie, Europe, Espagne, Algérie,

    Par Arnes Biogradlija

    Avec ses ambitions ambitieuses de transporter l’hydrogène de l’Afrique du Nord vers l’Europe, le Maroc a une grande opportunité de rejoindre le projet méditerranéen de l’hydrogène via son voisin, l’Espagne.
    Les précédents plans européens visant à utiliser des infrastructures gazières sous-utilisées au Maroc et en Algérie pour expédier de l’hydrogène d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient vers l’Europe ont augmenté les chances du Maroc de participer à ce projet massif.

    Selon Hydrogen Central, Katharina Reich, présidente du Conseil national allemand de l’hydrogène, a préconisé d’utiliser 85 % des lignes de transport de gaz actuellement en service au Maroc et en Algérie et de les reconfigurer pour transporter l’hydrogène à l’avenir.

    Reich a également suggéré de construire un nouveau pipeline d’hydrogène qui irait de l’Italie à la Grèce, puis à travers la Méditerranée jusqu’à l’Égypte, et enfin aux pays du Moyen-Orient via Le Caire.

    En réponse à une requête de la plateforme spécialisée dans l’énergie demandant des commentaires sur le projet de ligne européenne hydrogène entre l’Espagne, la France et le Portugal et si Rabat pourrait y participer ou non, le site mondial du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable au Maroc N’a pas répondu.

    Entre le détroit de Gibraltar et la mer d’Alboran, le Maroc et l’Espagne partagent une frontière maritime aux îles Canaries. Au milieu des conflits sur l’intention de Madrid d’étendre son plateau continental à l’ouest des îles Canaries de 220 kilomètres carrés, les parties marocaine et espagnole négocient la démarcation de la frontière maritime depuis des années (qui sont toujours en cours).

    En collaboration avec l’Université polytechnique Mohammed VI, les sociétés britanniques Chariott et Oort, ainsi que le Maroc, mettent en place des projets pilotes de production d’hydrogène vert.

    Une stratégie de mise en place de réseaux intégrés capables d’exporter de l’hydrogène vers l’Europe a été dévoilée par le ministre marocain de la Transition énergétique en avril 2022.

    Avec des modifications techniques du cadre de l’infrastructure gazière, l’idée s’appuie sur des expériences européennes antérieures de transfert d’hydrogène via des gazoducs déjà en place.

    Energy News, 22 février 2023

    #Maroc #Energie #Hydrogène #Europe

  • Le Maroc, désavoué par l’UE et l’Union Africaine

    Tags : Union Africaine, Union Européenne, Maroc, UE, Algérie, Espagne, Sahara Occidental,

    L’Union européenne a doublement désavoué le régime du Makhzen en soulignant l’inexistence de preuves d’une prétendue relation du Polisario avec le terrorisme, et de détournement des aides humanitaires, sur lesquelles était bâtie la fausse propagande que Rabat a inventée et s’est employé à diffuser pendant des années à l’aide du réseau de désinformation sioniste.

    Le commissaire européen aux affaires étrangères et à la sécurité, Josep Borrell, a en effet réfuté les allégations du régime marocain selon lesquelles l’aide destinée aux réfugiés sahraouis en Algérie aurait été détournée et a nié les allégations selon lesquelles le Polisario serait lié à des groupes terroristes opérant au Sahel.

    En réponse à une question d’un membre du parlement européen sur les accusations du régime marocain sur les deux questions, Josep Borrell a d’abord affirmé :

    «L’Union européenne, à travers le HCR, finance l’aide humanitaire aux réfugiés sahraouis exclusivement par le biais d’agences de l’ONU et d’ONG internationales.»

    «Au cours des cinq dernières années, le HCR a mené six audits liés au travail humanitaire effectué dans les camps sahraouis», a-t-il ajouté.

    Le haut représentant de l’Union européenne a battu en brèche les allégations mensongères du régime marocain, au sujet de l’accusation de détournement de l’aide humanitaire fournie aux populations sahraouies, en indiquant que «le HCR organise régulièrement des visites de suivi dans les camps de réfugiés et ne finance que les projets pour lesquels il existe un système de suivi strict».

    Et de poursuivre : «Il exige également des organisations internationales recevant des fonds de l’UE qu’elles soumettent un rapport narratif et un rapport financier final pour prouver la fourniture de l’aide humanitaire.»

    Il a conclu : «Toute allégation d’irrégularité est sujette à une vérification approfondie. Dans ce contexte, la commission n’a jusqu’à présent trouvé aucune preuve de détournement d’aides.»

    D’autre part, M. Borrell a démenti une éventuelle coopération entre le Polisario et les groupes terroristes de la région, soutenant que «l’Union européenne reste fermement attachée au maintien de la stabilité et de la sécurité dans la région du Sahel et dans l’ensemble de la région».

    «Nous n’avons aucune information sur une éventuelle coopération entre le Polisario et les groupes terroristes de la région. L’UE continuera de suivre de près l’évolution de la situation», a souligné le commissaire européen aux affaires étrangères et à la sécurité.

    Le démenti par l’UE des fausses informations distillées par le régime marocain a lieu alors que les réseaux de corruption et de désinformation (Marocgate, story killers) sont tombés l’un après l’autre, faisant découvrir au monde des procédés illégaux sur lesquels s’appuyait le régime du Makhzen pour le maintien du statu quo au Sahara occidental.

    Revers du Maroc, d’Israël et de l’Espagne : Du nord au sud, l’Algérie gagne des points

    Jamais le royaume marocain et son appareil-système le Makhzen n’ont enregistré de si forts et retentissants camouflets diplomatiques en un temps aussi court.

    En effet, son activisme aveugle connaît des revers desquels il ne lui sera pas facile de se relever sans dégâts.

    Ses deux principaux alliés du moment, Israël et l’Espagne, sont logés à la même enseigne, eux qui se sont embarqués dans ses plans peu orthodoxes en matière de diplomatie.

    Le Maroc est allé trop loin dans son lobbying qu’il a transformé en machine à corrompre – le cas des élus du parlement européen – et à espionner tous azimuts, y compris des alliés qui l’ont protégé, à l’image du président français Emmanuel Macron.

    Le parlement européen, après les preuves apportées par l’enquête belge, qui n’est pas encore terminée, les aveux de quatre mis en cause, dont un député européen belge écroué, a décrété le Maroc persona non grata dans ses «territoires».

    Par ses méfaits avérés, Rabat se place déjà au ban de l’UE qui avait, par le passé, fermé les yeux sur ses exactions et dérapages et adopté des positions par trop compréhensives, notamment lorsqu’il s’est agi de ses velléités expansionnistes.

    Elle paye aujourd’hui le prix de sa mansuétude vis-à-vis d’un Maroc qui ne s’encombre désormais d’aucun protocole pour aller pêcher dans le propre fief de ses alliés et protecteurs.

    Il est devenu indésirable et est renvoyé du parlement européen.

    Ses visées sur l’Afrique viennent également de connaître le même sort et il vient de voir son nouvel ami, Israël, auquel il voulait ouvrir le chemin de l’Union africaine en prenant le relais du président de la commission de l’union, Moussa Faki, qui avait décidé d’offrir un siège d’observateur à l’entité sioniste, avant d’être ramené à la raison.

    Mais le Maroc, qui a normalisé contre l’avis de son peuple, n’a pas tenu compte de l’opposition de nombreux pays membres de l’UA et a poursuivi sa politique de mauvais partenaire qui se soucie trop peu des conséquences de ses actes inamicaux et franchement hostiles.

    Après ses complots européens révélés par la justice belge, le Maroc avait placé un autre fer au feu, dans le mauvais sens du terme, en jouant les intermédiaires cachés en faveur d’Israël à Addis-Abeba, au siège de l’UA.

    En effet, le Maroc a donné des badges pour la délégation israélienne pour accéder au siège de l’UA où se tenait un sommet. La délégation a été chassée. Israël a accusé l’Algérie et l’Afrique du Sud d’être derrière ce geste.

    De son côté, M. Faki s’en est lavé les mains en précisant qu’il n’a pas donné de badges aux Israéliens. Le Maroc encaisse ainsi sa seconde défaite diplomatique en un court laps de temps.

    Surtout que ces défaites sont assorties de scandales dont sa diplomatie ne risque pas de se relever de sitôt.

    Il y a enfin le nouvel allié du royaume, l’Espagne, qui a vu mettre un genou à terre son premier ministre Sanchez, que l’Union européenne, dont il est membre, replace dans sa véritable dimension.

    En effet, le royaume ibérique ne bénéficie plus de la solidarité sans condition et exclusive de l’UE le renvoyant régler ses litiges au niveau bilatéral.

    Même le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, ressortissant espagnol, socialiste de surcroît, qui n’est pas connu pour sa sympathie pour l’Algérie, s’est démarqué du gouvernement Sanchez.

    En définitive, si le Maroc a gagné deux alliés, Israël et l’Espagne, il a perdu en contrepartie l’UE et l’UA en raison de ses jeux politiques malsains qui ont éclaboussé sa diplomatie et son image.

    Il y a un pas que l’on peut franchir, sans faire dans l’égocentrisme primaire, pour dire que l’Algérie avait raison dès le départ, dès le début de la tension avec le voisin de l’ouest.

    Il s’agit bel et bien d’une victoire politique à mettre à l’actif de l’Algérie à qui l’on reconnaît indirectement la justesse de ses réactions vis-à-vis des attaques marocaines.

    Source

    #Algérie #Maroc #Espagne #UE #Sahara_Occidental #Union_Africaine

  • Algérie: Des mesures pour renforcer la coopération avec Riyad

    Tags : Arabie Saoudite, Algérie, liens économique, relations bilatérales, échange,

    RIYADH : L’Algérie tient à renforcer les liens économiques avec l’Arabie saoudite, a déclaré l’ambassadeur d’Algérie au Royaume, Mohamed Ali Boughazi, cité par Asharq Al-Awsat.

    « Pour notre part, nous nous efforcerons de tout mettre en œuvre pour élever les relations de coopération entre nos deux pays au plus haut niveau », a affirmé Boughazi.

    Le haut diplomate a déclaré au journal que les deux pays partageaient des points de vue similaires sur de nombreuses questions politiques et économiques, ce qui, selon lui, ressortait de la coordination entre les deux pays dans des forums internationaux tels que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et l’OPEP+.

    L’ambassadeur a également exprimé le soutien de son pays à la candidature du Royaume pour organiser l’Expo 2030. « Le nombre d’accords signés entre les deux pays a dépassé 30 », a déclaré Boughazi.

    Il a déclaré que les accords couvrent plusieurs secteurs économiques et incluent la création d’une société d’investissement et d’un conseil d’entreprise conjoint.

    « Nous chercherons à porter la coopération économique au plus haut niveau », a-t-il déclaré.

    « Notre priorité est maintenant de travailler à l’intensification des visites mutuelles entre investisseurs et hommes d’affaires des deux pays », a-t-il ajouté.

    Parlant du volume actuel des échanges entre les deux pays, le diplomate a déclaré qu’il ne reflétait pas le véritable potentiel.

    « Une nouvelle loi sur l’investissement a été promulguée qui offre de nombreux avantages et offre de nombreuses facilités aux investisseurs résidents et non-résidents », a révélé Boughazi, ajoutant que les conditions sont très favorables aux hommes d’affaires saoudiens pour investir en Algérie. « Nous travaillerons avec les Saoudiens pour surmonter les difficultés et mettre en œuvre des projets d’investissement matures », a-t-il déclaré.

    Boughazi a souligné la volonté de son pays de coopérer avec les nouvelles initiatives saoudiennes dans les domaines de l’économie verte et de l’énergie propre.

    Source : Arab News, 19 fév 2023

  • Algérie : « Les pressions de l’Espagne ne nous impressionnent pas »

    Tags : Algérie, Espagne, Union Européenne, UE, Sahara Occidental, Maroc,

    Bruxelles espère que l’Espagne et l’Algérie résoudront la crise commerciale mais prévient qu’elle agira si nécessaire

    Elle rappelle que le commerce est une compétence de l’UE et prévient qu’elle ne tolérera pas de mesures contre les États membres.

    MADRID/BRUXELLES, 17 fév (EUROPA PRESS) – La Commission européenne a déclaré vendredi qu’elle avait bon espoir que l’Espagne et l’Algérie parviendraient à résoudre la crise commerciale résultant de la suspension du traité d’amitié par Alger en juin dernier, mais a précisé que, la politique commerciale étant dévolue à Bruxelles, elle suit de près la question et agira si nécessaire.

    Le gouvernement algérien a décidé de suspendre le traité d’amitié en juin dernier, décision suivie d’un ordre de gel des transactions bancaires, qui a ensuite été annulé. Ces deux décisions ont affecté le commerce de l’Espagne avec le pays du Maghreb, et l’Espagne a demandé à Bruxelles d’intervenir.

    Selon la porte-parole de la Commission en charge du commerce, Miriam García Ferrer, Bruxelles a depuis lors « régulièrement fait part de ses préoccupations concernant les implications commerciales » de la décision d’Alger, « en particulier les exportations bloquées depuis l’Espagne ».

    Dans une interview accordée à Europa Press, le ministre des affaires étrangères, José Manuel Albares, a reconnu début janvier que des problèmes subsistaient dans certaines opérations commerciales et que, lorsque cela se produisait, le gouvernement le notifiait à la Commission européenne, seul organe habilité à agir sur cette question.

    Ces notifications ont à leur tour été transmises par la délégation de l’UE à Alger aux autorités algériennes, et la question a également été abordée lors d’une réunion technique tenue fin novembre, ainsi que lors d’une réunion du sous-comité commercial UE-Algérie tenue le 8 décembre, selon des sources de l’UE, qui ont précisé que le gouvernement algérien s’est engagé à traiter les expéditions bloquées au cas par cas.

    UNE SOLUTION DANS LES MEILLEURS DÉLAIS

    « L’Algérie est un partenaire important de l’UE au sud de la Méditerranée et un acteur clé de la stabilité régionale », a reconnu la porte-parole de la Commission. Bruxelles espère donc qu’ »au nom de notre amitié forte et de longue date, une solution sera trouvée dès que possible pour le rétablissement complet de relations commerciales et d’investissement sans restriction ».

    « Le dialogue devrait aboutir à des résultats concrets », a insisté la porte-parole du Commerce, qui a précisé que Bruxelles continuera à se coordonner avec le gouvernement espagnol sur cette question et « évaluera les implications » des restrictions commerciales qui pourraient être contraires à l’accord d’association UE-Algérie.

    À cet égard, la Commission européenne a rappelé que « la politique commerciale est une compétence exclusive de l’UE » et que, par conséquent, Bruxelles « est prête à s’opposer à tout type de mesure appliquée contre un État membre ».

    « Nous continuerons également à analyser tous les moyens possibles, y compris au niveau politique, pour s’attaquer aux barrières commerciales algériennes », a prévenu le porte-parole dans des déclarations à Europa Press.

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    Bruxelles est confiante dans le fait que l’Espagne et l’Algérie vont résoudre la crise commerciale mais prévient qu’elle agira si nécessaire.

    Elle rappelle que le commerce est une compétence de l’UE et prévient qu’elle ne tolérera pas de mesures à l’encontre des États membres.

    MADRID/BRUXELLES, 17 fév (EUROPA PRESS) – La Commission européenne s’est déclarée vendredi confiante dans la capacité de l’Espagne et de l’Algérie à résoudre la crise commerciale résultant de la suspension du traité d’amitié par Alger en juin dernier, mais a précisé que, la politique commerciale étant dévolue à Bruxelles, elle suit de près la question et agira si nécessaire.

    Le gouvernement algérien a décidé de suspendre le traité d’amitié en juin dernier, décision suivie d’un ordre de gel des transactions bancaires, qui a ensuite été annulé. Ces deux décisions ont affecté le commerce de l’Espagne avec le pays du Maghreb, et l’Espagne a demandé à Bruxelles d’intervenir.

    Selon la porte-parole de la Commission en charge du commerce, Miriam García Ferrer, Bruxelles a depuis lors « régulièrement fait part de ses préoccupations concernant les implications commerciales » de la décision d’Alger, « en particulier les expéditions bloquées depuis l’Espagne ».

    Dans une interview accordée à Europa Press, le ministre des affaires étrangères, José Manuel Albares, a reconnu début janvier que des problèmes subsistaient dans certaines opérations commerciales et que, lorsque cela se produisait, le gouvernement le notifiait à la Commission européenne, seul organe habilité à agir sur cette question.

    Ces notifications ont à leur tour été transmises par la délégation de l’UE à Alger aux autorités algériennes, et la question a également été abordée lors d’une réunion technique tenue fin novembre, ainsi que lors d’une réunion du sous-comité commercial UE-Algérie tenue le 8 décembre, selon des sources de l’UE, qui ont précisé que le gouvernement algérien s’est engagé à traiter les expéditions bloquées au cas par cas.

    UNE SOLUTION DANS LES PLUS BREFS DÉLAIS

    « L’Algérie est un partenaire important de l’UE au sud de la Méditerranée et un acteur clé de la stabilité régionale », a reconnu le porte-parole de la Commission. Bruxelles espère donc qu’ »au nom de notre amitié forte et de longue date, une solution sera trouvée dès que possible pour le rétablissement complet de relations commerciales et d’investissement sans restriction ».

    « Le dialogue devrait aboutir à des résultats concrets », a insisté le porte-parole du Commerce, qui a précisé que Bruxelles continuera à se coordonner avec le gouvernement espagnol sur cette question et « évaluera les implications » des restrictions commerciales qui pourraient être contraires à l’accord d’association UE-Algérie.

    À cet égard, la Commission européenne a rappelé que « la politique commerciale est la compétence exclusive de l’UE » et que, par conséquent, Bruxelles « est prête à prendre position contre tout type de mesure appliquée contre un État membre ».

    « Nous continuerons également à analyser tous les moyens possibles, y compris au niveau politique, pour nous attaquer aux barrières commerciales algériennes », a prévenu la porte-parole dans des déclarations à Europa Press.

    CRITIQUES DE L’ALGERIE A L’ENCONTRE DE L’ESPAGNE

    Jeudi, un haut fonctionnaire du ministère algérien des affaires étrangères a critiqué l’Espagne à la suite des déclarations faites lors d’une visite à Castellón par Denis Redonnet, directeur général adjoint et chef de la mise en œuvre de la politique commerciale de l’UE, qui a reconnu que cette crise était une cause de « grande préoccupation pour l’UE » et que Bruxelles suivait de près la question.

    Le responsable algérien a reproché au chef de la Commission européenne de ne rien dire « de l’attitude obstructionniste du gouvernement espagnol, qui bloque l’adoption des priorités de partenariat, négociées et conclues il y a des mois dans le cadre de la politique de voisinage de l’UE ».

    Il lui a également reproché de « garder le silence sur l’attitude irresponsable » de l’Espagne, « qui utilise abusivement la règle du consensus pour bloquer la convocation du Conseil d’association », l’organe qui, selon l’accord d’association entre l’UE et l’Algérie, doit traiter « toutes les questions politiques, économiques et commerciales ».

    Il a précisé que « ces gestes et pressions de l’Espagne sont contre-productifs et ne nous impressionnent pas », dans une nouvelle escalade de la crise qui a débuté en mars dernier suite au soutien exprimé par le président du gouvernement, Pedro Sánchez, au plan marocain d’autonomie pour le Sahara, et qui a conduit Alger à rappeler son ambassadeur à Madrid pour consultations, qui n’est toujours pas rentré.

    Source : Europa Press

    #Espagne #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Union_Européenne #UE

  • Sahara : La création de la Troïka et son effet sur d’autres crises

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Union Africaine, Troïka, Algérie, CPS, CUA, ONU,

    Lors de son 31e sommet à Nouakchott, en Mauritanie, l’Union africaine (UA) a décidé de limiter ses propres efforts de paix au Sahara occidental afin de soutenir le processus mené par les Nations unies (ONU). Ce soutien se fera par l’intermédiaire d’une troïka de chefs d’État, en collaboration avec le président de la Commission de l’UA (CUA). Cette décision est une grande victoire pour le Maroc, qui estime que les efforts menés par l’UA sont biaisés. Cependant, cela pourrait créer un précédent pour d’autres États membres de l’UA qui désapprouvent les interventions de l’UA.

    Le retour du Maroc à l’UA et l’élection subséquente au Conseil de paix et de sécurité (CPS) en janvier 2018 ont apporté une nouvelle dimension à l’approche de l’UA face à la crise au Sahara occidental. Dans le passé, l’UA décrivait généralement cela comme une question de « décolonisation » et acceptait la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en tant que membre. Cette adhésion est toujours considérée par le Maroc comme la preuve que l’organisation n’est pas impartiale.

    Le Maroc s’est souvent opposé à la manière dont le CPS – au niveau des ambassadeurs à Addis-Abeba – continue d’appeler à l’indépendance du territoire.

    La décision de l’UA en juillet 2018 de soutenir pleinement le processus de l’ONU afin de résoudre les tensions entre les États membres pourrait donc être considérée comme une victoire pour le Maroc. L’assemblée a appelé les parties au conflit « à reprendre d’urgence les négociations sans conditions préalables et de bonne foi sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, dont le Conseil de sécurité est saisi de la question ».

    Cette décision est également conforme au résultat de la réunion de l’ONU d’avril 2018 qui a exhorté les États membres à soutenir le processus de paix de l’ONU, qui implique des négociations entre les parties.

    Certains considèrent la décision du 31e sommet sur le Sahara occidental comme un compromis pour empêcher la détérioration des relations entre les alliés du Maroc et les fervents partisans du Sahara occidental tels que l’Algérie, l’Afrique du Sud et d’autres pays d’Afrique australe. Garder les discussions hors du CPS pourrait être un moyen d’éviter la confrontation.

    Cependant, la décision a de graves implications pour le CPS, en raison du précédent qu’elle crée pour les autres États membres.

    Annulation des décisions antérieures de l’UA

    La dernière décision d’apporter un soutien décisif au processus de l’ONU est un renversement de la décision de l’UA de janvier 2018, qui appelait à « des pourparlers conjoints facilités par l’UA et l’ONU pour un référendum libre et équitable pour le peuple du Sahara occidental ».

    La nouvelle décision stipule également que l’UA abordera la question principalement au niveau de la troïka nouvellement établie, qui est composée des présidents sortant, actuel et entrant de l’UA et du président de la CUA. La troïka apportera son soutien au processus de l’ONU et rendra compte directement à l’Assemblée de l’UA et, le cas échéant, au CPS, mais uniquement au niveau des chefs d’État.

    La décision annule le comité ad hoc des chefs d’État sur le Sahara occidental qui a été créé en 1978, au cours des premières années des affrontements violents. La décision de Nouakchott ne fait également aucune mention du haut représentant de l’UA pour le Sahara occidental, actuellement l’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano.

    Un précédent pour d’autres États membres

    Cette dernière décision concernant le Sahara Occidental est cruciale pour l’UA et le CPS car, pour la première fois, l’UA a pris une décision formelle pour limiter l’implication du CPS dans une crise en Afrique. Depuis la relance de l’organisme continental en tant qu’UA en 2002 et l’opérationnalisation du CPS en 2004, le CPS s’est considéré comme un acteur majeur dans toutes les questions de sécurité sur le continent.

    Conformément au Protocole du CPS, les situations de conflit sur le continent sont discutées par les 15 membres du CPS à tous les niveaux. La plupart du temps, c’est au niveau des représentants permanents basés à Addis-Abeba, qui se réunissent régulièrement sur les questions de sécurité, que les processus de paix soient menés ou non par d’autres organisations intergouvernementales.

    Par exemple, le CPS s’est engagé sur plusieurs questions, notamment les situations en Libye, en République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud, où l’ONU et les acteurs sous-régionaux jouent un rôle dominant. Bien que l’UA puisse jouer un rôle minime dans un processus de paix, les discussions du CPS complètent les processus traditionnels, permettant ainsi à l’UA de remplir son rôle quotidien de gestion des conflits.

    Alors que le CPS a hésité à discuter de certaines menaces sécuritaires émergentes telles que le Cameroun et le Zimbabwe en raison de la pression politique des États membres, aucune décision formelle n’a jamais été prise à cet égard. En conséquence, rien n’empêche le CPS de l’inscrire à l’avenir à l’ordre du jour de ses délibérations au niveau des ambassadeurs.

    Impact sur les méthodes de travail du COPS

    La décision de l’assemblée de limiter le rôle du CPS au Sahara Occidental aux chefs d’État pourrait avoir un impact négatif sur les méthodes de travail du conseil. Les sommets du COPS au niveau des chefs d’État n’ont lieu qu’une ou deux fois par an et sont généralement programmés pour discuter d’une situation de crise brûlante. Les derniers sommets depuis 2016 ont été consacrés à la situation au Soudan du Sud.

    Cela signifie que la question du Sahara occidental pourrait ne pas se rendre aux sommets du CPS et, même si c’est le cas, il se peut qu’il n’y ait pas de décisions contraignantes, étant donné que l’UA est censée soutenir le processus de l’ONU.

    Les implications pour d’autres questions sont évidentes. À l’avenir, les États membres qui ne sont pas d’accord avec l’implication du CPS pourraient insister sur un processus de l’ONU avec le soutien des chefs d’État. Cela affecte non seulement les méthodes de travail du CPS, mais pourrait également nuire à sa pertinence pour faire face à certaines menaces à la sécurité sur le continent.

    Limites de la troïka de l’UA

    L’expérience montre également que les comités de chefs d’État manquent souvent de volonté politique pour faire face aux crises. En outre, la troïka des anciens, actuels et futurs présidents de l’UA est une notion qui n’est pas inscrite dans l’Acte constitutif de l’UA et qui n’a pas de pouvoirs réels en dehors de l’Assemblée de l’UA. Des comités de haut niveau similaires ont été mis en place dans le passé pour régler les conflits en Libye, au Burundi et au Soudan du Sud, mais n’ont enregistré aucune étape majeure dans la définition de l’agenda pour la paix ou la résolution efficace des crises dans ces pays.

    À l’avenir, le président de la CUA a la responsabilité d’inscrire la question du Sahara occidental à l’ordre du jour de l’Assemblée de l’UA et des sommets des chefs d’État du CPS. Cela comprend l’élaboration d’une feuille de route pour que la troïka de l’UA se réunisse régulièrement pour exhorter l’ONU à accélérer les efforts pour résoudre l’une des crises de longue date en Afrique.

    Source

    #Sahara_Occidental #Maroc #Union_Africaine #CUA #CPS #Algérie

  • Un diplomate israélien expulsé du sommet de l’Union Africaine

    Tags : Union Africaine, Ethiopie, Israël, Algérie, Afrique du Sud,

    ADDIS ABABA, 18 février (Reuters) – Un haut diplomate israélien a été expulsé samedi du sommet annuel de l’Union africaine en Ethiopie, alors que le différend sur l’accréditation d’Israël auprès de l’organisation s’intensifie.

    Des images publiées en ligne montrent le personnel de sécurité de l’UA confrontant la diplomate lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, avant qu’elle ne quitte l’auditorium.

    « Israël voit d’un mauvais œil l’incident au cours duquel la directrice adjointe pour l’Afrique, l’ambassadrice Sharon Bar-Li, a été expulsée de la salle de l’Union africaine malgré son statut d’observatrice accréditée munie de badges d’entrée », a déclaré le ministère des affaires étrangères.

    Ebba Kalondo, le porte-parole du président de la commission de l’Union africaine, a déclaré que la diplomate avait été expulsée parce qu’elle n’était pas l’ambassadrice israélienne dûment accréditée en Éthiopie, le fonctionnaire qui était attendu.

    Mais Israël a imputé l’incident à l’Afrique du Sud et à l’Algérie, deux nations clés du bloc de 55 pays, affirmant qu’elles tenaient l’UA en otage et étaient animées par la « haine ».

    Le ministère israélien des affaires étrangères a déclaré que le chargé d’affaires de l’ambassade d’Afrique du Sud serait convoqué pour recevoir une réprimande.

    « La tentative d’annuler le statut d’observateur d’Israël n’a aucun fondement dans les lois de l’organisation », a déclaré le ministère.

    L’Afrique du Sud a rejeté cette revendication, affirmant que la demande de statut d’observateur d’Israël auprès de l’UA n’a pas fait l’objet d’une décision de la part du bloc.

    « Tant que l’UA n’a pas pris de décision sur l’octroi du statut d’observateur à Israël, le pays ne peut pas s’asseoir et observer », a déclaré à Reuters Clayson Monyela, responsable de la diplomatie publique au sein du département des relations internationales de l’Afrique du Sud.

    « Donc, il ne s’agit pas de l’Afrique du Sud ou de l’Algérie, c’est une question de principe ».

    Le parti au pouvoir en Afrique du Sud a historiquement été un fervent partisan de la cause palestinienne.

    La délégation algérienne au sommet n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire.

    Reuters

  • Algérie-UE : Mise au point d’Alger au sujet de l’Espagne

    Tags : Algérie, Union Européenne, Espagne, Sahara Occidental,

    Un haut responsable au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a indiqué jeudi que le directeur général adjoint de la Direction générale pour le commerce à la Commission européenne, en faisant part de la «préoccupation» de l’Union européenne et en se référant à de prétendues «mesures coercitives» prises par le gouvernement algérien à l’encontre de l’Espagne» entretient sciemment la confusion entre les dimensions politique et commercia-le».

    Ajoutant que «bien entendu, ce responsable ne dit mot sur l’attitude obstructionniste du gouvernement espagnol qui bloque l’adoption des priorités du partenariat, négociées et finalisées depuis de nombreux mois, dans le cadre de la politique européenne de voisinage. Tout comme il reste muet sur l’attitude irresponsable de ce même pays, l’Espagne, qui instrumentalise de manière abusive, la règle du consensus pour bloquer la convocation du Conseil d’association, organe politique statutaire chargé d’évoquer toutes les questions, tant politiques, économiques que commerciales». Non sans assurer que «ces gesticulations et pressions de l’Espagne sont contre-productives et ne nous impressionnent guère».

    Par ailleurs, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger Amar Belani a reçu, mercredi au siège du ministère, l’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne à Alger, Thomas Eckert, avec lequel il a passé en revue «les prochaines échéances prévues dans le cadre de l’agenda des relations bilatérales et nombre de questions internationales et régionales d’intérêt commun». Sur le plan bilatéral, M. Belani a affirmé à son interlocuteur que «l’Algérie nouvelle, sous l’égide du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est déterminée et soucieuse d’établir avec l’Union européenne un partenariat fructueux et mutuellement bénéfique, un partenariat basé sur un traitement d’égal à égal, au mieux des intérêts communs», a indiqué un communiqué du ministère.

    Quant au volet international, «les deux parties ont procédé à un échange de vues concernant la crise russo-ukrainienne et ses défis majeurs imposés à la paix et à la stabilité du monde».

    Source: Le Quotidien d’Oran.

    #Algérie #UE #Union_Européenne #Espagne #Sahara_Occidental

  • Pour les Etats-Unis le gazoduc Trans-Med est un point sensible

    Tags : Etats-Unis, Wikileaks, Gaz, Algérie, Italie, Trans-Med, terrorisme,

    WikiLeaks : Une liste de sites que les Etats-Unis veulent protéger
    Le pipeline Trans-Med de l’acheminement du gaz algérien vers l’Europe un site sensible

    Suite des révélations de Wikileaks : dans la nuit de dimanche à lundi, le site de Julien Assange a publié une liste de sites que les Etats-Unis veulent protéger à tout prix. Selon le département d’Etat en effet, leur perte « affecterait de manière significative » la sécurité américaine.
    Parmi les centaines de site révélés, le site cite le pipeline Trans-Med de l’acheminement du gaz algérien vers l’italie et l’Europe .

    Le site WikiLeaks a publié une liste secrète de sites industriels et d’infrastructures sensibles de par le monde que les Etats-Unis veulent protéger d’attaques terroristes, car leur perte, selon le département d’Etat, «affecterait de manière significative» la sécurité US. Contenant des centaines de sites et infrastructures sensibles, la liste publiée, dans la nuit de dimanche à lundi, couvre tous les continents.

    Outre des infrastructures stratégiques, elle recense entre autres le canal de Panama, une mine de cobalt au Congo, d’autres mines en Afrique du Sud et Amérique latine ainsi que des entreprises pharmaceutiques produisant des vaccins au Danemark, en Italie, en Allemagne en Australie et en France. Le câble du département d’Etat datant de février 2009 demande aux représentations diplomatiques américaines de recenser les «infrastructures sensibles et ressources clés» à l’étranger «dont la perte affecterait de manière significative la santé publique, la sécurité économique et / ou la sécurité nationale des Etats-Unis».

    La mise à jour de cette liste visait à «prévenir, dissuader et neutraliser ou atténuer les effets d’actes terroristes visant à détruire, bloquer ou exploiter» ces infrastructures, rapporte le même site. Dans cette liste figurent aussi des câbles sous-marins de télécommunications, des ports, des barrages, des oléoducs et gazoducs, des mines et des entreprises fabriquant notamment des produits pharmaceutiques importants pour la santé publique. Cette révélation n’a pas laissé indifférent certains diplomates qui ont vite critiqué WikiLeaks.

    Pour Malcolm Rifkind, ancien ministre britannique des Affaires étrangères et de la Défense, l’attitude de WikiLeaks est «irresponsable» dans la mesure où cette liste peut aider des groupes terroristes : «C’est une preuve de plus qu’ils (WikiLeaks) ont un comportement irresponsable, presque criminel. C’est le genre d’informations qui intéressent les terroristes», a-t-il expliqué. Les fuites ont provoqué l’émoi dans de nombreux pays, dont les Etats-Unis qui les ont qualifiées de «criminelles» et étudient la possibilité de poursuites contre le créateur de ce site, Julian Assange.

    Dans une autre note diplomatique mise en ligne par WikiLeaks, l’ancien Premier ministre australien, Kevin Rudd, avait qualifié les dirigeants chinois de «paranoïaques» et demandé aux Etats-Unis de se tenir prêts à recourir à la force en Chine si les choses tournaient mal. Autant de révélations qui devraient mettre Washington encore plus dans l’embarras.

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    #Wikileaks #Gaz #Trans_Med #Algérie #Italie #Points_sensibles

  • L’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU : Tebboune s’engage

    Tags : Afrique, Conseil de Sécurité, ONU, Algérie,

    Par Amar R.

    Le président Tebboune a souligné son attachement à la revendication africaine portant sur l’octroi au continent de deux sièges permanents au conseil de sécurité de l’ONU, réitérant son engagement à mettre à profit la présence de l’Algérie à partir de 2024 au sein de cette institution internationale pour réparer l’injustice historique faite à l’Afrique.

    Dans une allocution lors des travaux de la réunion ministérielle du comité des dix de l’Union africaine (UA) sur la réforme du conseil de sécurité des Nations unies tenue à l’occasion du 36e commet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, lue en son nom hier à Addis-Abeba par le premier ministre, le président Tebboune a rappelé la nécessité de permettre au continent d’obtenir deux sièges permanents au sein de l’instance onusienne et d’accroître son quota de représentativité au niveau des sièges non permanents, de trois à cinq sièges, conformément à la teneur du « consensus d’Ezulwini » et de « la déclaration de Syrte ».

    «Pour l’Algérie, la question de la réforme du conseil de sécurité est impérative pour parvenir à un ordre mondial plus représentatif, plus juste et plus équilibré», a indiqué le président Tebboune dans son allocution.

    Et ce, en arguant par un contexte international délicat marqué par une succession de crises et leurs retombées porteuses de prémices de nouveaux changements dans les rapports de forces sur la scène internationale».

    Mais aussi par les «menaces multiformes et multidimensionnelles qui entament la paix et la sécurité de l’Afrique, tels que le phénomène du terrorisme, les guerres, les changements climatiques, les crises alimentaires, énergétiques et sanitaires accentuées par la pandémie de Covid-19 et le conflit russo-ukrainien ».

    «Maintenir cet élan de soutien international»

    Face à cette situation délétère, le président Tebboune a souligné l’engagement de l’Algérie à mettre à profit son rôle pivot et ses atouts tant stratégiques que diplomatiques, en faveur du droit légitime de l’Afrique pour accéder au conseil de sécurité tel que stipulé dans la déclaration de Syrte et du consensus d’Ezulwini.

    « Nous allons continuer à œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix de l’Afrique et ses revendications légitimes et réparer l’injustice historique faite à notre continent », a-t-il rassuré.

    Il a, dans ce sens, réitéré « l’engagement de l’Algérie à œuvrer de concert avec les pays membres du comité à l’effet de maintenir cet élan de soutien international, important et de plus en plus croissant en faveur de la position africaine », et ce, dans l’objectif de « réaliser un progrès dans les pourparlers concernant la réforme du conseil de sécurité ».

    Position africaine unifiée

    Toutefois, l’obtention par le continent africain de la qualité de membre permanent au Conseil de sécurité est tributaire de la réussite des négociations intergouvernementales dans le cadre de l’assemblée générale de l’ONU, a fait observer Abdelmadjid Tebboune.

    Il a souligné, dans ce contexte, l’impératif d’unification des rangs des pays africains, et leur parole sur la scène internationale et de s’engager au respect des décisions de l’UA (…) pour «parler d’une seule voix africaine» jusqu’à «satisfaction des exigences de la position africaine unifiée».

    Crise libyenne : l’optimisme est de mise

    S’agissant enfin de la crise libyenne, le président Tebboune a salué « la nouvelle dynamique lancée récemment pour activer le processus de dialogue inter-libyen et lancer les initiatives de dialogue entre les frères libyens visant à rapprocher les vues, établir la confiance mutuelle et élargir les consensus ».

    En citant pour exemple le retour du comité militaire mixte 5+5 aux réunions pour le suivi de l’application des décisions convenues concernant le retrait des mercenaires et des combattants étrangers, le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers, le président Tebboune a réitéré l’appel de l’Algérie pour le retrait des parties étrangères.

    « L’Algérie ne ménagera aucun effort, dans le cadre du groupe des pays voisins de la Libye, en collaboration avec les organisations régionales et internationales concernées, afin de préserver la sécurité et la stabilité des pays du voisinage, directement impactés par la situation dans ce pays », a-t-il ajouté.

    Aussi, l’Algérie insiste sur « l’impératif traitement des défis en suspens à travers l’unification des institutions militaires et financières en Libye », tout en affichant « sa disponibilité à contribuer à l’aboutissement du processus de réconciliation nationale libyenne, en collaboration avec l’UA, pour parvenir à un terrain d’entente renforçant l’unité nationale interne, à même de permettre à la Libye de recouvrer la place qui lui sied sur la scène internationale », a-t-il en outre insisté.

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    #Algérie #Afrique #ONU #Conseil_de_Sécurité