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  • Réserves d’or : l’Algérie domine le classement africain

    Tags : Algérie, or, finances, Afrique,

    Parmi les plus importants pays détenteurs d’or dans le monde figure l’Algérie, c’est en tout cas ce que nous pouvons constater en jetant un coup d’œil sur le dernier rapport du conseil mondial de l’or (World Gold Council).

    En effet, cette organisation a dévoilé le tableau des nations ayant les plus grandes réserves de cette matière et notre pays arrive en première position sur le plan continental.

    S’élevant actuellement à 173,6 t de ce précieux métal dont les prix ne cessent d’augmenter en raison des difficultés que subit l’économie mondiale provoquée par la pandémie de Covid-19, cette quantité importante permet à l’Algérie de dominer le classement africain.

    L’Afrique du Sud avec 125,3 t occupe la deuxième place et c’est à la Libye avec ses 116,6 t que la troisième place revient. L’Egypte arrive au pied du podium avec 80 t tandis que le Maroc est cinquième avec 22,1 t.

    Le Nigeria (21,3 t), l’île Maurice (12,4 t), le Ghana (8,7 t), la Tunisie (6,8 t) et le Mozambique (3,9 t) complètent le top ten africain.

    Dans le monde arabe, l’Algérie est troisième dans le tableau, puisque l’Arabie Saoudite (323,1 t) et le Liban (286,8 t) la devancent.

    Il est nécessaire de souligner que le stock d’or de l’Algérie est resté le même depuis quelques années déjà, puisque c’est la même quantité parue dans les rapports publiés par le WGC en 2020 et 2021.

    #Algérie #Or #Finances

  • Crise politique et économique entre Alger et Madrid : Un revirement qui coûte cher à l’Espagne

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental,

    Les exportations de l’Espagne vers l’Algérie ont connu une chute libre suite à la rupture, en juin dernier, du traité d’amitié et de coopération entre Alger et Madrid suite au revirement radical du gouvernement Sanchez sur la question du Sahara occidental. Un retournement qu’il paie cash !

    Le coût de cette suspension suite à la crise diplomatique entre les deux pays semble important, à se fier au quotidien espagnol « El Mundo » qui a révélé que Madrid a perdu 3,5 milliards d’euros.

    Pour le même titre, la balance commerciale de l’Espagne a enregistré un déficit en raison de la suspension des échanges avec l’Algérie dans lesquels seul l’approvisionnement en gaz a été maintenu.

    Autrement dit, la crise diplomatique coûte cher économiquement pour le gouvernement ibérique, puisque la même parution estime la perte à 3,5 milliards d’euros contre un « gain » d’environ 960 millions d’euros d’exportation espagnole vers le Maroc.

    Pour El Mundo, la balance commerciale des affaires suite au revirement sur la question du Sahara occidental est ruineuse : 902 millions de plus avec le Maroc et 3 592 de moins avec l’Algérie alors que l’amélioration de 49% du surplus avec Rabat ne compense pas la baisse de 143% avec Alger.

    C’est la raison pour laquelle le média hispanophone n’hésite pas a expliqué la chute des exportations espagnoles par la suspension du traité d’amitié et de coopération entre Alger et Madrid.

    Il y a deux jours, « El Pais », autre média espagnol de notoriété, notait que les exportations de l’Algérie vers l’Espagne, constituées essentiellement de gaz, ont enregistré « une hausse très significative » en 2022, tandis que les importations algériennes en provenance de ce pays ont « fortement baissé » durant le même exercice, en se référant à des données officielles du commerce extérieur en Espagne pour 2022.

    La même parution a souligné que la valeur globale des ventes de l’Algérie vers le marché espagnol est passée d’un peu plus de 3,8 milliards de dollars en 2019 à 7,105 milliards de dollars en 2022, précisant que cette percée a été boostée par la hausse des prix du gaz.

    Ainsi, les exportations algériennes vers l’Espagne, dont la valeur totale se situait autour de 2,7 milliards de dollars en 2020 et 3,8 milliards de dollars en 2021, ont marqué l’année dernière un bond significatif de l’ordre de 84,4%, sous l’effet notamment de la réévaluation du prix du gaz en 2022, selon la même source.

    Selon « El Pais », les livraisons de gaz algérien vers l’Espagne n’ont pas été interrompues, mais «leur prix a grimpé en flèche» et la facture pour l’Espagne est passé de 3,63 milliards en 2019 à 6,69 milliards de dollars l’an dernier, soit une augmentation de près de 80%», sachant que les hydrocarbures représentent plus de 94% des importations espagnoles en provenance de l’Algérie.

    Dans ce cas et en plus de la hausse des prix du gaz qui a sensiblement tiré les exportations algériennes vers le haut et fait pencher, par conséquent, la balance du commerce extérieur bilatéral en faveur de l’Algérie, les ventes espagnoles vers le marché algérien ont également chuté de 65,2% au cours des deux dernières années, selon « El Pais ».
    Ce dernier a relevé que l’Espagne exportait ces dernières années vers l’Algérie pour une valeur de 2,9 milliards de dollars.

    Or, en 2022, ce chiffre a reculé de plus d’un tiers pour n’être plus que d’un peu plus d’un milliard de dollars, selon la même source, laquelle a fait observer qu’avec la baisse de 65,2% de ses exportations et la hausse de 84% de ses importations, l’Espagne a vu se multiplier son déficit commercial avec l’Algérie, en passant de 945 millions en 2019 à plus de 6 milliards en 2022.

    Autre indicateur de la mauvaise posture du gouvernement Sanchez : les exportations espagnoles vers l’Algérie ne couvrent plus que 14,2% de ces importations, contre un taux de 75,4% il y a deux ans, alors qu’une analyse mois par mois des ventes espagnoles vers le marché algérien fait ressortir qu’après une forte augmentation de 51,1% en janvier 2022, celles-ci « se sont effondrées à partir de juin, avec des baisses tout au long de l’année ».

    « El Pais » suggère ainsi de mesurer à quel point « la situation politique a affecté les flux commerciaux entre les deux pays», constatant que de nombreuses entreprises espagnoles, activant dans nombreux secteurs d’activité, tels que l’agroalimentaire, la chimie, le textile, le BTP et la céramique, subissent en effet de plein fouet la détérioration de la situation du commerce extérieur de l’Espagne avec l’Algérie.

    Ces indicateurs sont ainsi mis en avant par les opérateurs espagnols de divers secteurs d’activité pour pousser le gouvernement Sanchez à revoir ses positions sur la scène diplomatique.

    A rappeler qu’après la décision de l’Algérie de suspendre le traité d’amitié et de coopération avec l’Espagne suite à son revirement dans sa position sur la question du Sahara occidental, le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a sollicité l’intervention de l’Union européenne.

    Il estimait que Bruxelles dispose des compétences commerciales exclusives, selon les termes du traité, et que c’est l’UE qui est chargée d’assurer l’accord entre les 27 et l’Algérie.

    La tentative d’Albares ne semble pas avoir le résultat escompté, plus de six mois depuis la crise diplomatique, c’est Madrid qui continue de payer le coût économique.

    #Maroc #Algérie #Espagne #Sahara_Occidental

  • France, Maghreb et politique gazière

    France, Maghreb et politique gazière

    Tags : Maroc, Algérie, France, Europe, Gaz,

    La France abandonne le Maroc au profit de l’Algérie
    L’Europe a besoin de gaz

    Les rôles se sont inversés. Il y a un peu plus d’un an, le président français, Emmanuel Macron, a qualifié l’Algérie, l’ancienne colonie française en difficulté, de régime usé et a réduit le nombre de visas délivrés à ses citoyens. L’Algérie a rappelé son ambassadeur et a interdit à l’armée de l’air française de voler dans son ciel. Depuis lors, la France s’est empressée de chercher un rapprochement. Le 23 janvier, M. Macron a reçu le général Saïd Chengriha, le plus haut gradé d’Algérie, l’homme le plus puissant du pays. Une importante délégation française l’a suivi en Algérie. Il y a « une dynamique exceptionnelle », dit un diplomate qui a participé à son organisation.

    Alors que les relations de la France avec l’Algérie s’épanouissent, celles avec le Maroc, son ancien protégé et un adversaire acharné de l’Algérie, pourraient se faner. La dernière visite de M. Macron au Maroc remonte à 2018 et il a depuis effectué un voyage en Algérie. Le roi du Maroc, Mohammed VI, a passé au moins quatre mois à Paris l’année dernière mais n’a jamais rencontré le président français.

    Le 19 janvier, le parti de M. Macron, Renaissance, a contribué à faire adopter par le Parlement européen une résolution qui condamne les violations des droits de l’homme commises par le Maroc sans s’en prendre simultanément à l’Algérie, dont le bilan est au moins aussi lamentable. « Les Marocains pensaient qu’ils tournaient autour de l’Algérie en Europe et aux États-Unis », explique Geoff Porter, un expert américain de l’Algérie. « Tout d’un coup, l’Algérie est plus importante et moins problématique ».

    À la lumière de la guerre en Ukraine, l’abondance de gaz en Algérie est la cause première du rapprochement avec la France et l’Europe. La première ministre italienne, Giorgia Meloni, était récemment en Algérie et en Libye pour discuter des investissements dans l’énergie. L’Italie dépend désormais de l’Algérie pour 40 % de son gaz, contre 30 % avant la guerre d’Ukraine. La part du gaz russe en Italie est passée de 40 % à 10 %. Le Maroc, en revanche, n’a presque pas d’hydrocarbures à offrir. La Russie est depuis des années le premier fournisseur d’armes de l’Algérie, il est donc frappant que le général Chengriha ait discuté de ventes d’armes avec des entreprises françaises lors de son voyage. À la grande joie des Européens, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a suspendu indéfiniment une visite prévue à Moscou.

    Le Maroc est en partie responsable de sa chute dans l’estime de la France. Le roi Mohammed est souvent absent et la politique étrangère du Maroc semble à la dérive. La demande incessante du pays pour que l’Europe accepte sa revendication de souveraineté sur le territoire contesté du Sahara occidental reste sans réponse. Ses représentants auraient été récemment pris en flagrant délit de lobbying auprès de députés européens avec des pots-de-vin (le Maroc a nié toute implication dans un scandale de corruption et a rejeté les allégations selon lesquelles il aurait cherché à influencer le statut contesté du Sahara occidental). Il a également été accusé d’utiliser des logiciels espions israéliens pour mettre sur écoute les téléphones de ses anciens alliés, dont M. Macron. Dans tous les cas, le Maroc semble tourner le dos à ce qu’il appelle la « vieille Europe ». Au lieu de cela, il se tourne de plus en plus vers Israël et l’Amérique pour sa défense.

    Le Maroc a été décrit par un observateur chevronné de Rabat, la capitale du royaume, comme « une maîtresse délaissée, furieuse que son partenaire soit retourné auprès de son véritable amour ». Après l’adoption par le Parlement européen d’une résolution condamnant le Maroc pour son bilan en matière de droits de l’homme, le parlement de Rabat a voté à l’unanimité la révision des liens avec son homologue de l’UE. Les politiciens marocains fustigent les Européens, en particulier les Français, pour leur ingérence coloniale.

    Pendant ce temps, l’amitié du Maroc avec Israël s’épanouit. Le ministre israélien des affaires étrangères, ainsi que ses homologues des États-Unis et des Émirats arabes unis, devraient être accueillis par le Maroc pour célébrer le deuxième anniversaire des accords d’Abraham qui ont normalisé les relations avec l’État juif. Le rassemblement devrait avoir lieu à Dakhla, un port du Sahara occidental.

    Pendant ce temps, la tension le long de la frontière algéro-marocaine augmente à nouveau dangereusement. Les relations entre les deux pays, qui ont connu des affrontements meurtriers pour la dernière fois en 1963, sont depuis longtemps tendues. Le Maroc craint que l’Algérie ne fournisse des drones au Polisario, le mouvement qui revendique depuis longtemps l’indépendance du Sahara occidental. De son côté, l’Algérie craint qu’Israël n’aide le Maroc à planifier une cyberattaque contre ses champs pétrolifères. Quand la France laisse tomber une maîtresse pour un nouvel amant, les étincelles dans le désert peuvent voler.

    Source, 02/02/2023

    #France #Maroc #Algérie #Europe #Gaz #Macron

  • Contribution : LADDH : Ligue des droits de l’Homme en Algérie ? Elle défend qui ? Qui la défend ?

    Tags : Algérie, droits de l’homme, LADDH,

    Par Amar Djerrad

    À l’attention de quelques commentateurs abrutis par la propagande de quelques officines françaises surtout ou des islamo-démocrates qu’ils suivent comme des moutons, encore aujourd’hui, alors que la vérité incontestable a surgi depuis des années.

    Le propre des idiots est que même lorsque le manipulateur leur avoue qu’il les a manipulés, ils ne le croient pas ! Il n’est pas normal que certains ne comprennent pas encore qu’un ennemi s’introduit toujours par le biais des siens, sans se poser de sérieuses questions sur leur probité, leurs intentions et leurs liens ! Ces ONG (NED, Canvas, Open Society, Open House, OPTOR, CFI) ne financent jamais des associations sans contrepartie, sans retour sur investissement. Il n’existe pas « d’aides » sans céder une partie de sa souveraineté !

    Les implications de ces ONG dont Canal France international, lié au Quai d’Orsay, ne sont pas une vue de l’esprit ! C’est une réalité prouvée. Des personnalités, des journalistes et des organisations algériennes ont bien bénéficié de formation et de financements étrangers. Le Dr Ahmed Bensaada, par exemple, dans son livre-enquête a bien cité les noms et les montants en dollars avec date. Il donne tout en détail avec des preuves documentaires ! À ce jour, aucune des personnes citées ne lui a apporté la contradiction et les contre preuves. Il serait fastidieux d’énumérer les bourdes commises avant et après l’apparition de son livre « Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ? ») dénonçant explicitement les accointances d’Algériens avec des organismes étrangers, initiateurs des « printemps », desquelles ils ont reçu des dizaines de milliers de dollars dans le but de les aider à faire changer le régime de leur pays.

    Ces bougres, dont les algériens connaissent les actions de sape et leurs magouilles, qui jugent en se substituant à la justice, ne se rendent même pas compte qu’en soutenant, avec leurs façons arrogantes et insolentes, ces associations-là et ces « journalistes », ils se présentent comme témoins à charges confirmant les accusations dont – elles font l’objet. Ce qui est curieux, c’est que la plupart se déclarent « journalistes » ! Oui « Journaliste. D’abord, il lèche, puis il lâche et il lynche » dit un proverbe anonyme. Il est vrai donc que les idiots, les lâches, les canailles et les traitres le resteront jusqu’au bout !

    En fait, ont-ils vraiment besoin de faire pression sur les institutions de leur pays en faisant appel à ce genre de « pseudo-justiciers », mal inspirés, pour contrer la force de la loi ? Ces lobbys de pression qui les instrumentalisent sont des fossoyeurs qui accablent plus qu’ils n’assistent avec leurs façons effrontées et pernicieuses ! Ils agissent ainsi pour justement les faire condamner en faisant en sorte que leur malheur, dont ils vivent aux dépens, dure le plus longtemps possible ! Quand on constate, de surcroit, des médias israéliens les relayer (eux qui tuent les journalistes), on a là la quintessence de l’argumentation à charge ! Ont-ils vraiment conscience de ce qu’ils font en suivant ce côté obscur?

    RAJ-Algérie (rassemblement-actions-jeunesse), Radio M et Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH, une Ligue parallèle), sont les premières « ONG » à subir la rigueur de la loi, par leur fermeture pour financement étranger illégal et activisme non conforme à leurs objectifs (Radio M, par exemple, n’a même pas d’agrément.)

    Rappelons encore les révélations du Dr Ahmed Bensaada* :

    Le Collectif des Familles de Disparus en Algérie (CFDA) a bénéficié de la NED de la somme de 462 900 $ (entre 2001 et 2014); cela fait en monnaie locale plus de 6 millions de Dinars algériens (DA) !

    Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) n’explique pas, à ce jour, les montants qu’elle a perçus. Elle a bénéficié d’un financement de 117 000 $ de la NED entre 2002 et 2010 (sauf en 2004). Soit plus de 15 millions de DA.

    Le RAJ-Algérie (rassemblement-actions-jeunesse) a bénéficié de la NED d’un financement de 427 000 $ entre 1997 et 2019. Soit plus de 56 millions de DA.

    Radio M a été financée par « Canal France International (CFI) » qui dépend du Quai d’Orsay. Entre 20 000 et 80 000 € (soit entre 3 millions et 10 millions de DA). Pour cette radio, la somme est plus proche de 80 000 (selon Bensaada).

    Prenons l’exemple de Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH). La LADDH fait presque exclusivement dans la politique (et la propagande) en relayant les thèmes de partis opposants et/ou en instrumentalisant des personnes condamnées pour infraction à la loi en les présentant comme « victimes de l’arbitraire »… et ce, uniquement dans l’objectif d’affaiblir le « pouvoir » pour celui d’un clan ou d’un milieu funeste. Ses rares actions pseudo-humanistes ne le sont que pour dissimuler la tromperie. Lors des manifestations populaires contre le 5ème mandat, la LADDH a été très active, mais pour imposer une « phase de transition » antidémocratique et anticonstitutionnelle suggérée depuis la France ! Me Bouchachi, un des autoproclamés (ex député et ex Président de la LADDH) a déclaré, en ces moments, « il n’y aura pas d’élections présidentielles le 4 juillet, le peuple a dit non! ».

    Il y a environ 7 ans la LADDH s’est permis une bourde dont on s’est demandé pour quel objectif et au profit de quelle officine !

    Elle a osé illégalement, avec culot, se convertir, pour un moment, en organisme de sondage et d’enquête qui a dû exiger un sérieux financement. Comment a-t-elle fait et avec quel argent si tant est qu’elle a réalisé cette enquête vraiment et honnêtement !

    Cette LADDH a dit avoir mené une enquête (ayant touché 4.500 ménages) sur « la pauvreté en Algérie » par laquelle elle a déduit que « 14 millions d’Algériens (1.932.000 familles) vivaient sous le seuil de la pauvreté », soit 35 % de la population algérienne estimée, en ces temps, à 40 millions.

    Il fallait donc pour les pouvoirs publics, coûte que coûte, assainir ce paysage associatif qui sombre, de plus en plus, vers de graves déviances, voire vers la traitrise !

    Que doit bien faire un État indépendant et souverain, face à des associations dites « ONG indépendantes » qui activent, par des financements étrangers, à déstabiliser cet État en fomentant des révoltes pour instaurer des gouvernements liges, assujettis à une puissance étrangère; dans le cas de l’Algérie, à la France ?

    La fermeture légale de ces associations, avec interdiction d’activer, est la moindre des réponses pour assurer la sécurité ! Quels pays, comme les USA et la France, ne l’ont pas fait ? À tort ou à raison, mais ils l’ont fait « pour des raisons sécuritaires » disent-ils.

    Pour apprécier une des pratiques incongrues de cette « Ligue des droits de l’Homme en Algérie » nous avons jugé opportun de republier cet article intitulé : « La LADDH (Algérie) : Ligue des droits de l’Homme ou organe de propagande ? »

    * https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=475:2019-04-04-22-50-13&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119

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    La LADDH (Algérie) : Ligue des droits de l’Homme ou organe de propagande ?
    (par Djerrad Amar)
    La Ligue Algérienne des droits de l’Homme (LADDH) que l’on croyait organisme au service des droits de l’Homme, exclusivement, ne diffère pas en pratique des ONG occidentales, devenues au fil du temps, des officines de propagande au service des lobbies qui s’ingèrent dans les affaires des états pour influencer leurs politiques. La LADDH ne semble pas avoir échappé à l’instrumentalisation par ces milieux !

    Le dernier des Algériens connait ses objectifs et ses moyens. Elle est semblable à la « Ligue Arabe ». Elle ne fait que dans politique en se servant de faits divers, des « révoltes » fomentées, des thèmes de partis politiques opposants, des personnes condamnées ou en examen, en les présentant victimes de l’arbitraire etc. et ce uniquement dans l’objectif d’affaiblir le « pouvoir » pour celui d’un clan, d’un parti favori ou d’un milieu obscur ; jamais plus pour des objectifs humanistes comme elle se targue être. Voilà qu’elle devient, aujourd’hui, organisme de sondage et d’enquête dont-on se demande comment elle les finance si tant est qu’elle les fait réellement et honnêtement !

    A la question posée par le site « Algérie Patriotique » (1): « Y a-t-il, parmi ces ONG citées plus haut, celles qui activent en Algérie ? » à Ahmed Bensaada (docteur en physique de l’université de Montréal) suite à son livre, celui-ci répond : « Comme je l’ai précisé précédemment, il est indéniable que ces organismes œuvrent dans tous les pays arabes, plus ou moins discrètement. Ce qu’il y a d’intéressant avec la NED, c’est qu’elle publie, chaque année, la liste des subventions octroyées aux ONG locales. Ainsi, en ce qui concerne l’Algérie, la NED a subventionné la LADDH (Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme) en 2002, 2003, 2005, 2006 et 2010. Elle a aussi financé le Collectif des familles de disparus en Algérie sans interruption de 2005 à 2011, sauf en 2008. Je cite ces deux ONG à titre d’exemple, car elles ne sont pas les seules à avoir reçu des subsides. Étrangement, l’Algérie et l’Égypte ont disparu de la liste 2012 des subventions accordées par la NED aux pays arabes. Peut-être est-ce pour dissimuler les ONG algériennes et égyptiennes qu’elle finance ? »….

    Réponse, à une question, de Noureddine Benissad, Président de la Ligue algérienne des droits de l’Homme, LADDH : « Nous ne recevons ni de financements ni d’aides, ni de l’extérieur ni de l’intérieur. Nous travaillons sur des projets avec des partenaires dans des ONG sur des thématiques comme le font toutes les associations. Ce groupe qui pose la question des fonds et des bailleurs de fonds a choisi d’aller sur des logiques infamantes pour discréditer la ligue relayant certaines voix qui font le procès de certaines associations indépendantes ».

    Réponse, à la question « quels sont les bailleurs de fonds de la LADDH ? », de Kaddour Chouicha, Président du bureau d’Oran et « coordonnateur » de la LAADH : « (Rires). Je le jure que je ne les connais pas. C’est grave et je le sais, pourtant, je fais partie du bureau directeur de l’organisation. Mais vous pensez que c’est en vain que nous avons pris cette décision de bousculer le statu quo et de demander des comptes ? La réponse est non. Les choses vont de plus en plus mal et il nous était impossible de continuer ainsi. Justement, les portes nous ont été toutes fermées depuis que nous avons tenté de comprendre et d’en apprendre un peu plus. Sur ce sujet, Moumen Khelil avait tenté une fois de nous étaler un bilan par dictée et nous avons refusé, car nous voulions qu’il soit écrit pour que nous puissions le vérifier et garder une copie pour l’archiver. Je me rappelle que la somme dépassait largement les deux milliards. Pour la copie, nous ne l’avons pas eue jusqu’à aujourd’hui ».

    Cette LADDH dit avoir mené une enquête (ayant touché 4.500 ménages) sur « la pauvreté en Algérie » (2) par laquelle elle détermine que « 14 millions d’Algériens (1.932.000 familles) vivent sous le seuil de la pauvreté », soit 35 % de la population algérienne estimée à 40 millions. Comparant cela avec le Maroc !

    Observons ceci :

    Selon un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), « Près de 05 millions de Marocains vivent sous le seuil de pauvreté, avec à peine un peu plus de 12 DH par jour…situés essentiellement en milieu rural »

    Donc, selon notre LADDH et son « enquête », les marocains sont beaucoup mieux lotis voir plus riches que les algériens qui, pourtant, disposent du pétrole que les marocains n’ont pas ! :

    – Maroc : 5 millions de pauvres avec 34 millions d’habitants (soit 14,7%)

    – Algérie : 14 millions de pauvres avec 40 millions d’habitants (soit 35%)

    Selon l’enquête de notre LADDH, il y a eu 5 millions de pauvres, en plus, pour la seule année 2015 ; c’est à dire plus que tous les pauvres du Maroc ! (car on avait, selon elle, 9 millions en 2014 )

    Il y a mieux ! Selon le récent rapport de la Banque Mondiale (3), le nombre de pauvres en Afrique sub-saharienne a augmenté de 100 millions sur 25 ans, soit 4 millions par an en moyenne.

    Donc d’après l’enquête de la LADDH, l’Algérie a eu une augmentation en 2015 (soit en 01 an) plus de pauvres que la moyenne (sur 25 ans) de toute l’Afrique sub-saharienne qui est composée de 38 pays regroupant près d’un milliard d’habitants !!

    Que dire de plus sur notre LADDH ?

    (1) https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=242:ahmed-bensaada-a-algerie-patriotique&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119

    (2) https://www.lematindz.net/news/22055-un-algerien-sur-trois-vit-en-dessous-du-seuil-de-pauvrete.html

    (3) https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2015/10/16/africa-gains-in-health-education-but-numbers-of-poor-grow

    P.S.: Les opinions exprimées ici n’engagent que leur auteur

    #Algérie #LADDH

  • Fonds détournés: Les pas franchis par l’Algérie font taire tous les sceptiques

    Tags : Algérie, récupération des fonds détournés, confiscation des biens pillés,

    Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a salué mardi les pas gigantesques franchis par l’Algérie dans la récupération des fonds détournés et la confiscation des biens pillés, soulignant qu’ils étaient à même de faire taire tous les sceptiques.

    Intervenant à l’issue du vote du projet de loi sur la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, au siège de l’APN, M. Boughali a salué « les pas gigantesques franchis par l’Algérie dans la récupération des fonds détournés et la confiscation des biens pillés », soulignant que « les chiffres faramineux annoncés récemment par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à ce sujet, sont à même de faire taire tous les sceptiques ».

    Le président de l’APN a fustigé ces sceptiques qui, a-t-il dit, « sortent la même rengaine pour décrédibiliser l’État et mettre en doute sa volonté de lutter contre la corruption et poursuivre les corrupteurs, et qui, dans le même temps, passent sous silence la corruption qui ronge des institutions qui prétendent construire et exporter la démocratie et taisent les crimes barbares dont sont victimes les militants des causes justes qui défendent les droits de leurs peuples à la vie et à la liberté ».

    Boughali a, dans ce cadre, rappelé l’affaire de la militante sahraouie SultanaKhaya, qui, selon des médias, a été victime d’un scandale de corruption au Parlement européen impliquant le Maroc l’ayant évincée du Prix Sakharov pour la liberté de pensée.

    Cette affaire « met à nu cette connivence flagrante et vient s’ajouter aux épisodes de l’implication dans des affaires de corruption et d’achat des consciences », a-t-il soutenu.

    Le changement qui s’opère en Algérie pour édifier un Etat de droit est « global et intégré », et ce dans le cadre de « la stratégie engagée par l’Algérie depuis l’accession au pouvoir de M. Abdelmadjid Tebboune, et qui a instauré un système législatif avec pour principal objectif l’institution d’un Etat de droit où les Algériens sont égaux en matière de droits et devoirs ».

    L’Algérie nouvelle « commence à remédier à toutes les situations à travers l’application de la loi, chose que le président Tebboune n’a eu de cesse de souligner », a-t-il ajouté, précisant que « cette mission a été confiée au pouvoir judiciaire ».

    L’adoption d’un projet de loi traitant des principaux aspects de la corruption « témoigne de la poursuite des démarches visant à réaliser le changement escompté », a-t-il dit.

    Depuis le début de la législature, le parlement a entamé « l’actualisation des lois ainsi que leur adaptation à la Constitution amendée », a-t-il fait savoir, précisant que « parmi les premières lois figure celle relative à la lutte contre toutes les formes de corruption ».

    L’Algérie, a-t-il poursuivi, a « franchi de grands pas dans ce sens et redressé la situation dans un délai ne dépassant pas trois ans ».

    Par ailleurs, M. Boughali a salué la revalorisation des salaires, des pensions de retraite et de l’allocation chômage décidée par le président de la République lors du dernier Conseil des ministres, soulignant qu’elles « servent toutes l’intérêt du citoyen, pour garantir une vie décente et honorer les engagements du président de la République envers le peuple algérien ».

    Médias

    Boughali insiste sur l’élaboration de lois claires et transparentes

    Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, a mis l’accent, mercredi à Alger, sur la nécessité d’élaborer des lois claires et transparentes pour permettre aux médias de jouer leur rôle, à savoir informer la société.

    Présidant l’ouverture d’une journée d’étude sur « les règles du service public dans la législation médiatique en Algérie » organisée au siège de l’APN, M. Boughali a expliqué que « la nouvelle vision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à reconstruire des systèmes intégrés adhérant tous au processus d’édification d’une société moderne au sein de laquelle les médias jouent un rôle majeur, en tant que l’un des plus importants moyens d’éclaircissement et de progrès sociétal, nécessite des lois claires et transparentes pour l’exercice de la profession, permettant à ses acteurs d’être à la hauteur des aspirations de la société ».

    Boughali a indiqué que « les nouveaux textes régissant les médias proposent l’élaboration d’un statut particulier définissant les conditions d’exercice de la profession, ainsi que ses droits et devoirs ».

    Il s’agit aussi de la « mise en place d’un Conseil d’éthique et de déontologie de la profession de journaliste qui prendra en charge l’élaboration d’une charte protégeant, à la fois, le journaliste et la société, du risque des médias tendancieux, du discours de discrimination et de haine, et de la diffusion d’idées contraires aux constantes et à la morale », a-t-il ajouté.

    Ces textes interviennent dans un contexte où « l’espace médiatique regorge désormais de supports médiatiques permettant à tout un chacun d’être journaliste rapporteur d’informations », a fait observer, M. Boughali qui a mis l’accent sur la nécessité « d’examiner minutieusement cette matière médiatique qui souffre de crédibilité, en la traitant à travers le cahier des charges du secteur de l’audiovisuel qui devrait mettre fin à l’anarchie numérique dans le domaine médiatique ».

    Le président de l’APN a également réaffirmé « le rôle des médias dans la défense de l’Algérie, de ses acquis et de ses intérêts, de l’unité de ses composantes, la préservation des principes et des constantes de la nation, la consécration des courants de la pensée et la mise en valeur de la diversité culturelle », soulignant l’importance pour ce secteur (médias) d’avoir des « ressources financières durables afin de pouvoir poursuivre son rôle dans l’orientation et la formation de l’opinion publique nationale ».

    Boughali a salué le rôle des sommités médiatiques algériennes qui ont pu, a-t-il dit, « atteindre l’excellence durant le mouvement national et pendant la glorieuse guerre de libération, et dont les contributions se sont poursuivies durant la bataille d’édification et de construction ».

    Aujourd’hui l’entreprise, 01/01/2022

    #Algérie #fonds_détournés

  • Algérie: Présence en 2022 au sein des organisations internationales

    Tags : Algérie, organisations internationales, diplomatie, Conseil de Sécurité

    L’intense activité diplomatique que connait l’Algérie depuis l’accession au pouvoir du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lui a permis de consolider sa présence en 2022 au sein des plus importantes organisations internationales et régionales et instances continentales, constituant ainsi une reconnaissance par la communauté internationale de son rôle éminent en tant que puissance agissante en faveur de l’instauration de la sécurité et la stabilité dans le monde, mais aussi le renforcement des droits de l’homme.

    Dans ce cadre, l’Algérie a été brillamment élue en tant que membre du Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies pour la période 2023-2025, en reconnaissance à son rôle de pays pivot dans sa région, soucieux de promouvoir les principes et valeurs des droits de l’Homme dans le monde.

    L’accession de l’Algérie au CDH, à partir du 1er janvier 2023 pour la 3e fois depuis la création de cet organe en 2006, lui permettra non seulement d’œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’Homme à travers le monde, mais aussi de confirmer la place qui est sienne au concert des nations.

    Le candidat algérien, l’ambassadeur Larbi Djacta, a été, lui aussi, brillamment réélu à la présidence de la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) de l’ONU contre le candidat du Maroc, El Hassane Zahid, en obtenant un score de 121point contre 64 pour le candidat marocain.

    Parmi les fruits du retour en force de la diplomatie algérienne, l’élection de l’Algérie, par acclamation, et pour un mandat de quatre ans à compter du 1er janvier 2023, au Comité chargé des Organisations Non Gouvernementales et à la Commission de la Science et de la Technique au Service du Développement de l’ECOSOC de l’ONU.

    L’Algérie, en la personne de sa représentante permanente auprès de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Salima Abdelhak, a été élue en tant que vice-présidente de la 27e session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC) qui s’est déroulée à La Haye du 28 novembre au 2 décembre 2022.

    L’Algérie a été élue, en 2022, membre du Conseil d’administration de l’Union internationale des télécommunications.

    Au niveau continental et régional, et sur proposition du président de la République, le candidat de l’Algérie Dr. Cherif Rahmani a été élu à l’unanimité en qualité de membre du Panel des éminentes personnalités du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).

    L’élection de Dr. Rahmani assurera à l´Algérie une présence continue dans cet organe de l’UA chargé d’évaluer les réalisations des Etats membres du MAEP en matière de bonne gouvernance.

    Pour sa part, le membre du Conseil de la nation, Abdelmadjid Azzedine a été élu président du Groupe géopolitique de l’Afrique du Nord au Parlement panafricain (PAP), alors que le sénateur, Abdelkrim Koreichi a été plébiscité président de la Commission des affaires étrangères et politiques et de la sécurité nationale au Parlement arabe.

    Par ailleurs, l’Algérie a été élue à l’unanimité à la présidence du Comité de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) pour les années 2023 et 2024.

    Cette élection est intervenue en reconnaissance aux efforts de l’Algérie dans lutte contre le criquet migrateur.

    Dans le même ordre d’idées, le secrétaire général de l’Assemblée populaire nationale (APN), Azzedine Khennouf a été élu membre du comité exécutif de l’Association des secrétaires généraux des parlements arabes.

    L’Algérie avance résolument sur la voie de l’adhésion au Conseil de sécurité et aux BRICS

    Après avoir réussi, grâce à sa diplomatie efficace, à être un élément actif au sein de la communauté internationale, l’Algérie avance aujourd’hui résolument et en toute confiance vers le renforcement de son influence et œuvre pour l’obtention de la qualité de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, et à adhérer aux BRICS grâce à ses acquis politiques et économiques, obtenus depuis l’élection du président Tebboune à la tête du pays.

    En 2022, l’Algérie a présenté sa candidature à un siège non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025 lors des élections qui se tiendront dans le cadre de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations unies en juin 2023, et mène une campagne basée sur les directives de M. Tebboune relatives à la politique étrangère, ainsi qu’aux principales haltes de l’histoire de la diplomatie algérienne.

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a souligné, dans ce sens, que l’obtention d’un mandat au Conseil de sécurité « constituera une occasion renouvelée pour l’Algérie de réaffirmer ses principes et de partager sa vision concernant les questions figurant à l’ordre du jour de Conseil de sécurité en matière de paix et de sécurité internationales ».

    Ce sera également l’occasion pour faire entendre la voix africaine au sein de cette instance internationale et renforcer la coopération en vue de relever les défis auxquels fait face le continent, en sus de continuer à jouer son rôle de force active pour instaurer la paix et la stabilité dans la région, et d’apporter son plein appui à la mise en œuvre de solutions africaines aux problèmes africains.

    Dans le domaine économique, l’Algérie s’emploie à intensifier ses activités à travers une stratégie globale d’orientation de la coopération internationale, selon la logique de l’équilibre des intérêts, et ce, dans le souci de la concrétisation des objectifs du programme ambitieux de développement à travers lequel l’Algérie vise une place digne au rang des pays émergents.

    Suite à sa participation à la session de dialogue de haut niveau du groupe « BRICS », tenue en juin dernier, le Président de la République a annoncé, dans ce sens, que l’Algérie cherche à relever le produit intérieur de manière à lui permettre de rejoindre ce groupe qui compte les pays dont la croissance économique est la plus rapide au monde (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

    Après avoir affirmé que « le groupe BRICS intéresse l’Algérie, étant donné qu’il s’agit d’une puissance économique et politique », le Président Tebboune a estimé que « l’adhésion à ce groupe protègera l’Algérie, pionnière du principe de non-alignement, des frictions entre les deux pôles », soulignant la capacité de l’Algérie à apporter une valeur ajoutée à ce bloc.

    Les efforts de l’Algérie pour rejoindre ce bloc économique ont été salués par la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud.

    APS, 31/12/2022

    #Algérie #Diplomatie #Organisations_internationales

  • Les quatre principes des « journaleux » : barbouzerie, hypocrisie, opportunisme et félonie.

    Tags : Algérie, presse, journalisme, Radio M,

    Ces « journaleux » existent en effet dans tous les pays. Selon leur degré d’allégeance et de l’«aide» reçue, un ou plusieurs de ces principes les caractérisent. « Celui qui finance votre poche prend les décisions pour vous. » (T. Gatabazi)

    Les citoyens du monde ont le choix entre la presse (écrite, télévision ou radio) dites « mainstream » qui reflète la pensée et la politique de la doxa dominante en l’imposant à un grand nombre de personnes, une presse dites « libre » mais financée par des groupes d’intérêts et une presse dites « Alternatives » qui cherche à être la plus fiable possible sans influence idéologique ou financière.

    Notre propos, ici, concerne un média algérien que certains milieux, internes et externes, tentent d’en faire un exemple de presse ‘libre’ et ‘alternative’ victime d’une injustice d’un « pouvoir autoritaire ». Il s’agit de « Radio M » qui émet déjà depuis quelques années sans que le « pouvoir » n’y prête une attention particulière. Il y a cependant des limites.

    Voyons cela:
    Pour El Kadi Ihsan d’Algérie dans son émission Radio M du 16 mars 2021, le Dr Bensaada, résidant au Canada, serait un « barbouze » c’est-à-dire un agent secret, non officiel, des services algériens, chargé des coups bas ! Comment qualifie-t-on celui qui fait partie de cette faune chargée par la ruse, comme à Troie, de déverser sur la ‘flore’ « hirakiste » la toxine « printaniste » pour semer le chaos et la désolation dans son pays ? De quel côté active l’un et l’autre ? Qui est patriote et qui est félon ?
    On le saura à travers, les faits et gestes de chacun.

    Le docteur en physique, écrivain, essayiste, professeur et pédagogue émérite ou bien le journaliste et animateur d’une Radio baptisée « M » (sans autre précision), certains spéculent sur « Mystère, Maroc, Makhzen, Manipulation voire M…de). Une Radio qui n’invite que les siens c’est-à-dire les anti – tout ce qui se fait en Algérie ?

    Radio M, selon l’article documenté de A Bensaada, est financée par Canal France International qui dépend du Quai d’Orsay. Une radio où exerce Drareni la mascotte de RSF. Ce n’est pas un hasard si le 1er organisme qui l’a défendu (tout comme Drareni avant) est reporter sans frontière RSF – financé aussi par des organismes étrangers en particulier américains et sionistes – dont le fondateur n’est autre que Robert Ménard, Pied noir, maire de Béziers, un fervent partisan de l’Algérie française auteur du livre « Vive l’Algérie française ».

    Nous aurions aimé que ses ‘’soutiens’’ nous disent les raisons pour lesquelles il a été interpellé (ou arrêté) au lieu de faire diversion sur des futilités en jouant sur les sentiments et les faux principes.

    Sa radio M n’a rien à voir avec la liberté d’expression ! Elle n’exprime que ce que les milieux hostiles à l’Algérie lui dictent ! Le but : semer la confusion et le désordre après l’échec du « hirak » bis frelaté et dévié par ces mêmes milieux appuyés par les islamistes de Rachad et les pseudos gauchistes ! Cette radio n’est donc que le porte-voix de ceux qui la financent c’est à dire le Quai d’Orsay par le biais de Canal France International ! On ne finance pas gratuitement. Il y a toujours des fourbes disposés à monnayer leurs perfidies tout en se déclarant « patriote ». « L’argent qu’on possède est celui de la liberté ; celui qu’on pourchasse est celui de la servitude ». (Jean-Jacques Rousseau)

    Les lois américaines désignent ce genre – la presse américaine et ONG que financent des étrangers – par « Agents étrangers » ; passibles de lourdes peines !

    Puisque certains de nos « éclairés » se disant journalistes (ou ex journalistes) qui activent depuis l’étranger surtout, certains politicards de pacotilles et autres prédateurs opportunistes, sont prompt à dégainer hypocritement et à pic pour charger le « pouvoir » et les services de sécurité, soutenir leur « amis » et leur « Radio » au nom de la liberté d’expression (Ils l’ont fait dès les 1ère minutes sans même attendre les explications officielles)….que pensent-ils de ces informations : du journal ‘‘France-Soir’’ menacé de suspension après la décision de la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) de ne pas lui renouveler le statut de site d’information politique et générale ; de la censure de « Russia Today France » et de « Sputnik France » ?

    Nos défenseurs de la liberté d’expression ont eux aussi le droit et la liberté de dénoncer et de condamner le « pouvoir français » en lui « exigeant » d’arrêter ses provocations et d’annuler ses décisions incompatibles avec la liberté de penser ! Une certaine presse et certains milieux français (y compris au sein du pouvoir), certaines « ONG », ne cessent de le faire contre le « pouvoir algérien », les services de sécurité et la justice !!

    Ah ! Ils ne pourront pas ! Ils n’oseront jamais ! Ils craignent quoi ? Nous avons une notre petite idée ! La « liberté d’expression » de ces bougres-là est celle qui consiste à offenser, dénigrer, manipuler et mentir sur leur pays, ses institutions et ses gouvernants, mais elle s’arrête là où commence le financement étranger qui les entretiens, bien-sûr !

    Voici l’article du Dr A. Bensaada (publié sur son blog le mois d’avril 2021 qui redevient d’actualité). Il donne plus d’éclairage sur cette « Radio M » qui fonctionne – par défi aux lois algériennes – sans agrément en Algérie !

    Pour comprendre, lire l’article d’Ahmed Bensaada : « Hirak : la barbouzerie de Radio M« 

    https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=555:hirak-la-barbouzerie-de-radio-m&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119

    — 

    Interview Romain Nadal – Porte-parole du Quai d’Orsay (En 2016) https://www.youtube.com/watch?v=UbydO84SrgA

    Interview du porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal, pour le #4MParis par les élèves de l’EFJ (École du nouveau journalisme http://www.efj.fr/ ). Rencontres 4M Paris 2016 – 200 acteurs des médias en ligne de 38 pays réunis à Paris les 20 & 21 avril 2016. En savoir plus : https://cfi.fr/fr/actualites/rencontres-4m-paris-2016

    A. Djerrad

    #Algérie

  • APRÈS LE QATARGATE MOROCCOGATE ?

    Le magazine Spiegel donne une nouvelle dimension au scandale de corruption qui a secoué Bruxelles. “Le scandale du Parlement européen qui a commencé comme “Qatargate”, pourrait se transformer en “Moroccogate“, puisque le pays semble avoir joué un rôle plus important dans l’affaire que le Qatar”, résume le chroniqueur allemand. Plus précisément, selon les informations du site Internet du magazine allemand, le Maroc aurait exercé une influence légale et illégale sur Bruxelles de manière encore plus intensive et plus longue que le Qatar.”

    Le personnage clé est le Marocain Abderrahim Atmoun
    “L’agence de renseignement marocaine DGED aurait recruté dès 2019 un groupe avec les Italiens Panzeri, Giorgi et l’eurodéputé Coccolino, pour influencer le groupe social-démocrate au Parlement européen”, tandis que d’autres se sont ensuite ajoutés à la liste, comme Eva Kaili. Abderrahim Atmoun, actuel ambassadeur du Maroc en Pologne, est présenté comme celui qui a financé et guidé l’action de ce qui précède. “Atmoun entretenait des relations étroites avec l’UE et notamment avec la France. En 2011, le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, avait fait d’Atmoun chevalier de la Légion d’honneur”, une première pour un homme politique marocain. À Varsovie, à partir de 2019, il a rencontré le trio italien Panzeri, Giorgi et Coccolino – comme il le faisait à chaque voyage à Bruxelles. En revanche, l’implication du directeur général de la DGED lui-même, Mohamed Mansouri, n’est pas exclue, car il est prouvé que “les services secrets marocains ont souvent réservé des billets d’avion coûteux pour Pancheri, afin de rencontrer Mansouri”.

    En effet, “en octobre 2021, Pancheri avait demandé une réunion avec un ordre du jour de “stratégies pour le Parlement européen”. On ne sait pas encore si cela a eu lieu”. Mansouri et le gouvernement marocain ont évité toute déclaration. Les médias allemands rapportent également que “les services de renseignement marocains jouent un rôle actif à Bruxelles”, notamment pour l’issue des questions concernant les droits de pêche et le conflit avec le Sahara occidental, dont le Maroc détient une grande partie depuis des décennies. Malgré cela, “les eurodéputés ont approuvé à une écrasante majorité une résolution condamnant fermement le Qatar pour influence illégale – mais pas le Maroc”.

    Le groupe Archirodon
    Lorsque des amendements ont été proposés en septembre qui aggraveraient les relations diplomatiques du Maroc avec l’UE, “la commission des affaires étrangères du Parlement a reçu une lettre de Denis Karapiperis, directeur général du groupe Archirodon”, comme l’article le mentionne nommément, “qui traite des installations portuaires , de l’énergie et des infrastructures de transport ». Selon Spiegel, “Karapiperis a écrit que les deux amendements visent à” remettre en cause l’intégrité territoriale du Maroc “et à le dénoncer comme un pays qui” viole les droits de l’homme et maintient l’UE. otage”, […] arguant en outre que l’expérience de la construction de deux ports au Maroc l’a amené à conclure que le gouvernement marocain travaille non seulement dur pour le développement économique de son pays, mais joue également un “rôle positif” en Méditerranée et en Afrique. Au final, les deux amendements ne sont pas apparus dans le texte final”, (SS le vote a eu lieu le 14.09.22). Karapiperis mentionne dans la même lettre avoir voulu soulever la question suite à sa communication avec Mohamed Sbihi, le Marocain ambassadeur à Athènes.

    QATARGATE : NOUVELLES RÉVÉLATIONS SUR PANCHERI – GIORGI

    Le scandale du “Qatar-Gate” continue de préoccuper l’Italie. Avec des photos publiées aujourd’hui par le journal La Repubblica, une référence directe est faite à une rencontre qu’Antonio Panzeri et Fradesco Giorgi auraient eue dans un hôtel de luxe à Bruxelles le 10 octobre avec le ministre du Travail du Qatar, Al Ben Shamik Al Marri.

    Sur les photos des caméras de sécurité d’un grand hôtel bruxellois, on distingue Pancheri un sac à la main, un homme poussant une valise à roulettes dans un couloir et trois autres marchant, probablement vers une suite de l’hôtel. Comme l’écrit La Repubblica et que le journal II Fatto Quotidiano l’avait déjà rapporté, Francesco Giorgi se serait rendu à cette rencontre avec sa jeune fille en poussette. Et le sac de Panzeri, toujours selon le journal de Rome, à sa sortie était nettement plus gonflé qu’à son arrivée.

    Une nouvelle avalanche de révélations suivra-t-elle ?
    Le journal italien fait référence à la logique des procureurs, selon laquelle tout cela est une preuve supplémentaire du “do ut des”, c’est-à-dire du “donner et recevoir” qui a caractérisé les relations du peuple Pancheri avec les représentants du Qatar. On dit que c’est encore une autre preuve tangible du stratagème de corruption. Tout cela s’est passé le 10 octobre. Douze jours plus tard, écrit La Repubblica, Panzeri accompagné du président de la Fédération syndicale internationale Luca Vizentini quittait Paris pour le Qatar. Les billets “semblent avoir été émis par une agence de voyage située à Doha”.

    Au même moment, le même journal écrit que Pancheri, sa femme, sa fille et son gendre songeaient à faire le réveillon à Marrakech aux frais couverts par le Maroc. “Antonio Panzeri a pu tirer les ficelles de plusieurs eurodéputés, notamment italiens”, écrit La Repubblica, citant des documents du parquet belge. Il ajoute, enfin, que « si l’autorisation correspondante est donnée par le Parlement européen, les noms de ces eurodéputés seront dévoilés, provoquant une nouvelle avalanche de révélations ».

    LA REPUBBLICA SUR QATARGATE : DOCUMENTAIRE SUR CEUX QUI SONT IMPLIQUÉS AVEC DES VALISES D’ARGENT

    Des images des caméras de sécurité de l’hôtel Steigenberger Wiltcher sont publiées aujourd’hui par la Rebubblica qui montre une rencontre le 9 octobre entre Pancheri, Giorgi et une délégation conduite par le ministre de l’Emploi du Qatar.

    En effet, après cette rencontre, le journal italien rapporte que “Pierre Antonio Panzeri tient une valise, une sorte de mallette très fine. Francesco Giorgi, en revanche, pousse un landau : à l’intérieur on peut voir qu’il y a un enfant , probablement sa fille , enfant de son amour avec Eva Kaili”.

    Concernant la rencontre de début octobre, le journal italien écrit, selon ERT :

    Le 9 octobre 2022, peu après le déjeuner, un petit cortège arrive devant l’hôtel composé de deux Mercedes noires aux vitres teintées. Ils s’arrêtent sur la place de l’hôtel et trois personnes en sortent. Ils sont dirigés par Ali Ben Samih al Marri, le ministre du travail du Qatar : la suite du quatrième étage est réservée à son nom. Il reste 40 jours avant le coup d’envoi de la Coupe du monde dans le pays du Golfe et un peu plus d’un mois avant une audition du ministre devant la sous-commission des droits de l’homme du Parlement européen. Le haut responsable du gouvernement de Doha a dû répondre à des questions sur un sujet très délicat : le respect des droits de l’homme au Qatar dans le cadre de la Coupe du monde de football.

    Ces vidéos montrent ce qui, pour les chercheurs, s’avérera être une rencontre séminale. En effet, en regardant les images, force est de constater que certains membres de la délégation qatarienne connaissent déjà les deux Italiens. Une personne en particulier montre une certaine familiarité avec Georgie. Des procès-verbaux ultérieurs enregistrent les allées et venues entre les pièces du quatrième étage, et les enquêteurs font un rapport détaillé. Le groupe dans le hall est rejoint à un moment donné par un membre de la délégation qatarie en pantalon blanc. Les quatre montent dans l’ascenseur. Il est 6 heures de l’après-midi et les caméras se focalisent sur l’étage où séjournent les Qataris : un autre homme apparaît dans le couloir qui faisait partie de la délégation de Doha en poussant une sorte de gros chariot.

    Une demi-heure plus tard, vers 18h30, Giorgi quitte la pièce en poussant le landau. Il réapparaît ensuite dans le hall, où il salue quelqu’un de loin. C’est un visage que les chercheurs définissent comme “familier” à Giorgi, car il “montre du doigt la petite fille de loin”. C’est à propos de qui? Ce qui est certain, c’est qu’après quelques minutes Giorgi retourne au quatrième étage et cette fois il est seul. Près d’une heure plus tard, les deux Italiens et l’homme au pantalon blanc sortent de la suite. Les enquêteurs notent que le sac de Pancheri “semble plus épais qu’à son arrivée”. Devant l’ascenseur, l’homme vu sur les images précédentes avec une valise embrasse Giorgi avant de regagner la suite.

    Mais que s’est-il passé pendant cette heure et demie à l’hôtel ? Qu’ont dit Pancheri, Giorgi et la délégation du Qatar ? Les Italiens ont-ils rencontré directement le ministre du Travail de Doha ? Oui, ils ont. Giorgi lui-même le confirmera aux enquêteurs, la première fois qu’il sera interrogé après son arrestation. “Nous avons rencontré Pancheri, Algerino et le ministre du Travail”, raconte-t-il.

    Dès le premier instant, il était prêt à coopérer et a admis sa pleine implication dans l’affaire. Il dit n’avoir qu’un seul souci : que sa femme Eva Kaili soit libérée, pour rentrer chez elle avec leur fille.

    Bref, Giorgi commence à parler. Et elle révèle entre autres qui est le soi-disant « Algérien », c’est-à-dire l’homme qui dans le mandat d’arrêt émis par les enquêteurs belges est mentionné comme un mystérieux personnage au service du ministre de l’Emploi du Qatar : il s’agit de Bettahar Boudjellal, un Qatari expert des droits de l’homme et membre du gouvernement de Doha.

    Pourquoi ces gens se réunissent-ils à l’hôtel de Bruxelles ? « Compte tenu de la tension internationale qui s’était installée avec la Coupe du monde et les réformes opérées par le Qatar, Pancheri les a rencontrés pour leur expliquer comment ils devaient se positionner. Il leur a proposé de tenir des réunions et d’organiser une audition au Parlement européen le 14 novembre. du face-à-face était de “préparer le ministre à cette audition”, aurait souligné Giorgi.

    La réunion du 10 octobre a servi à préparer la réunion du 14 novembre de la sous-commission des droits de l’homme du Parlement européen. Et elle n’était pas la seule : Giorgi parle d’au moins deux autres conversations qui auraient lieu chez Panzeri et en présence du ministre du travail du Qatar lui-même. Il était toujours là, affirme l’ancien assistant parlementaire, pour « faire la traduction » : malgré les 18 années qu’il a passées à Bruxelles, Panzeri ne parle pas vraiment anglais.


  • Ce qui sème les troubles entre la France et l’Algérie

    Tags : Algérie, Maroc, France, Islam, mosquée de Paris, Mohamed Moussaoui, espionnage, Harkis, mémoire,

    Il est temps de nous poser la question. Depuis la proclamation de l’indépendance de l’Algérie le 05 juillet 1962, de part et d’autre de la Méditerranée, des personnalités de bonne foi ont œuvré pour un vrai rapprochement entre les deux pays, malgré le passé colonial douloureux et la guerre meurtrière d’indépendance algérienne (1954-1962). Pourquoi ont-elles échoué ?

    Une Contribution du Docteur Ahmed Hamdane Bensellam
    Ces tentatives sont restées vaines en raison du positionnement du parti unique de l’époque le Front de libération nationale (FLN) et I’ Armée nationale populaire (ANP) qui tiraient leur légitimité des faits héroïques de la guerre d’indépendance contre la France.

    Mais, la présence d’une communauté algérienne ou d’origine algérienne en France remet en cause régulièrement la « politique nihiliste d’un pouvoir en quête de rassemblement populaire autour du rejet de la France et des français ».

    Si actuellement les relations algéro-françaises ne sont guère reluisantes à cause des propos dégradants du Président Macron envers le peuple algérien et ses institutions, la faute incombe également aux ambassadeurs des deux Pays que sont François Gouyette pour la France et Mohamed Antar Daoud pour l’Algérie.

    Ni l’un ni l’autre n’ont jamais su instaurer un dialogue apaisé et dirigé vers l’avenir des deux peuples. Ce qui n’est pas pour rassurer celui de notre communauté installée dans l’Hexagone.

    Ils ont été incapables de bloquer ces forces occultes tapies dans l’ombre, quand ils ne les auraient pas aidés à trouver un terrain favorable pour mener des actions à l’intérieur même de cette communauté algérienne de France, en y introduisant des perturbateurs déguisés en nationalistes, pour briser les élans des Algériens et franco-Algériens de France.

    Nous sommes en mesure de désigner certains de ces personnages douteux, agissant en France en ayant l’oreille des dirigeants des deux pays, dans le but de distiller vicieusement leurs pensées.

    Commençons par le groupe le plus dangereux d’entre ces semeurs de discorde :

    Premier groupe : Les fils et filles de harkis : François-Aïssa Touazi, Louisa Mammeri, Jeanette bougrab

    En parcourant le livre de Marc Endeweld intitulé « le Grand Manipulateur », il est facile de constater que le président Emmanuel Macron, aidé par le marocain Alexandre Benalla et le fils de harki François Aïssa Touazi, s’était rapproché de deux oligarques algériens, Ali Haddad aujourd’hui en prison et lssad Rebrab récemment sorti de prison.

    Ces deux personnages sont des amis personnels de Touazi, qui les représente en France, comme détaillé dans le livre d’Endeweld, non sans amasser des sommes coquettes pour services rendus.

    Notons que le groupe Cevital de Rebrab a confié plusieurs prestations rondement rémunérées au sulfureux Alexandre Benalla, propriétaire depuis le Maroc de la société de sécurité « Velours ».

    Dans cette entreprise de déstabilisation, Touazi est secondé par Malika Benlarbi, une algérienne associée du diplomate sulfureux Boris Boillon dans une société commerciale. Ce dernier, qui a occupé comme dernier poste prestigieux celui d’ambassadeur de France à Tunis, a fait l’objet en 2017 d’un procès pour « faux et usage de faux », « abus de biens sociaux », « blanchiment de fraude fiscale » et « manquement à l’obligation déclarative de transfert de capitaux »…

    Pour rappel, Boris Boillon a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour ces deux derniers chefs d’accusation, le 2 juillet 2021, il est exclu de l’ordre de la légion d’honneur.

    Comme on le constate, les réseaux de François Aissa Touazi sont tentaculaires. C’est à lui que son ami diplomate Xavier Driencourt a été désigné en poste à Alger par deux fois dans sa carrière, de 2007 à 2012 et de 2017 jusqu’au printemps 2021.

    Touazi, qui est parent avec le patron du site TSA, Lounès Guemache, est celui qui nourrit le plus la France Algérie. A ce titre, il a souvent accompagné Emmanuel Macron lors de ses voyages à Alger.

    Cet ancien « conseiller pour le Maghreb » de l’ex Ministre des affaires étrangères françaises Douste-Blazy, est aujourd’hui un des pivots centraux de la « Macronie », cette planète autour de laquelle gravitent agents d’influence et membres de l’équipe Macron.

    D’autre part François Aïssa Touazi, est entre autres l’ami intime de l’ancien président de l’assemblée nationale Amar Saidani. Ce dernier est réfugié au Maroc grâce aux réseaux marocains de François Touazi et de Bariza Khiari.

    Louisa Mameri. Elle est celle qui haranguait le Président Macron lors de la célébration du 11 novembre dernier : « Merci Monsieur le Président pour tout ce que vous avez fait pour les harkis ».

    Louisa Mameri s’est malicieusement rapprochée de l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar-Daoud, usant d’atouts auxquels I‘Ambassadeur n’était pas insensible. Louisa Mammeri, qu’accompagne souvent sa fille Dorra, espère jouer un rôle de premier plan dans les relations entre les deux pays, tout comme elle compte vendre avec son mari le siège du nouveau consulat Algérien de Rouen et se servir d’une belle commission…

    Jeanette Bougrab est la fille de Lakhdar Bougrab, harki, caporal-chef de l’armée française décoré de la Légion d’honneur à titre militaire et de Zohra, elle-même fille de harki.

    Dans une séquence vidéo, Jeanette Bougrab s’insurge contre le FLN qui a « égorgé son grand père » et qui a mis une balle dans la tête de son oncle » alors qu’ils ne le méritaient pas dira-t-elle…

    Deuxième groupe : Les hommes d’affaires

    Dans cette nébuleuse on notera les discrètes interventions d’un opportun de renom, Farid Belkacemi qui aida énormément lssad Rebrab dans ses investissements en France.

    De même Kacem Aït Yala, né au Maroc à la fin des années 50, qui a placé la plupart de ses investissements au Maroc, avant de devenir Président de la CACI France. Lui également est très lié à Bariza Khiari qu’il avait introduit dans le conseil d’administration de la CACI France.

    Ces deux intermédiaires, auxquels on pourra associer Prosper Amouyal, Milliardaire issu d’une famille juive d’origine berbère marocaine installée à Béchar, tentent depuis des lustres d’influer sur les relations entre Alger et Paris à travers leurs réseaux, dans le seul intérêt des responsables politico-industriels français et leurs alliés étrangers !

    Le troisième groupe : La société civile

    Bariza Khiari

    L’ex-sénatrice franco-algérienne de Paris dans le groupe socialiste, Bariza Khiari, roule ouvertement pour le Makhzen. Membre du groupe sénatorial d’amitié France-Maroc, elle se sert d’une fondation qu’elle a créée fin 2017 avec le lobbyiste pro-marocain Gilles Pargneaux pour « influencer l’Union européenne ». Cette fondation est partenaire de l’OCP Policy Center, le think-tank d’OCP, l’Office chérifien des phosphates ! Elle est par ailleurs l’amie d’Alain Berger, « ex-lobbyiste de Rabat pour l’accord de pêche Maroc-UE au sein de Hill & Knowlton, avec pour associés les marocains Mohamed Cheikh Biadillah, et l’ancienne ministre marocaine Mbarka Bouaïda…

    Bariza Khiari a rejoint le conseil d’administration de la Fondation de l’islam de France. Cette fondation présidée par Victor Bencheikh est devenue un nid d’espions marocains et saoudiens.

    En effet, Victor Bencheikh et son acolyte Sadek Sellam travaillent pour la ligue islamique mondiale, organisation Intimement liée au régime wahabite de la maison des Saoud. Bencheikh est d’ailleurs né en Arabie Saoudite et est de nationalité Saoudienne…

    Notons que Victor a créé le 02/01/2014 une société commerciale, dont le N° de SIRET est : 799 349 469 00038, aux fins de percevoir, entre autres, des financements d’Arabie Saoudite, mais cela ne l’empêche nullement d’en redemander… Durant son dernier séjour en Jordanie du 23 au 29 octobre dernier, Victor n’a cessé de solliciter de l’argent pour ses dépenses personnelles à ses hôtes.

    Franc-maçon, Victor Benchikh participe régulièrement à des rencontres dans les loges maçonniques à l’étranger. Il avait accompagné au Maroc le Grand Maître de la Grande Loge de France, Alain-Noël DU BART, dès son accession à la tête d la Fondation de l’Islam de France, Ie 08 décembre 2018…

    Mohammed Moussaoui

    Président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, originaire de la région du Figuig dans l’extrême-est du Maroc, tente de marocaniser la France en y recourant à travers le culte musulman.

    Le portefeuille relationnel de Moussaoui est étoffé principalement par Bariza Khiari et son mari, Saad Khiari ainsi que de l’inénarrable Victor Ghaleb Bencheikh.

    Faut-il encore rappeler qu’il se fit interpeller en direct, il y a quelques années sur un plateau de télévision par un jeune responsable associatif musulman, qui avait affirmé qu’il « n’était qu’un vulgaire agent des services spéciaux marocains ».

    Comme on le voit, les relations entre Paris et Alger ne pourront évoluer vers plus de confiance et de sérénité, dès lors qu’elles ont été confisquées par des milieux hostiles à l’Algérie.

    Le Président Abdelmadjid Tebboune vient d’ailleurs de le confirmer. S’exprimant vendredi soir lors d’une rencontre avec des journalistes diffusée sur la chaîne de télévision publique il a soutenu que « Les relations entre les deux pays doivent désormais obéir à un traitement d’égal à égal (…) L’Algérie ne tolérera aucun diktat. L’établissement de relations avec la France ne sera pas synonyme de placement sous sa tutelle ».

    Les points de vue exprimés dans les contributions sont strictement ceux de l’auteur et ils ne reflètent pas forcément ceux de notre rédaction.

    Alger-Paris, les semeurs de discorde ne désarment pas ! 2ème partie

    Lorsque nous avions il y a quelques jours dénoncé le rôle d’agent des services secrets du Maroc, Mohammed Moussaoui et des alliés Algériens, de nombreux lecteurs auraient pu peut-être considérer que nos révélations étaient fantaisistes.

    Une Contribution du Docteur Ahmed Hamdane Bensellam

    Il a fallu que le N° 2573 de l’hebdomadaire Le Point, édité le jeudi 2 décembre 2021 en parle pour nous conforter dans nos écrits.

    Sous le titre de « L’offensive des services secrets marocains sur l’islam de France », l’hebdomadaire français publie une longue enquête sur comment un espion du royaume chérifien a été chargé d’infiltrer le Conseil français du culte musulman !

    Nous apprenons ainsi que Mohamed B, né en juin 1964 au Maroc, était détenteur d’une carte de résident français depuis octobre 2010. Fiché par la Police, un mandat d’arrêt aurait été lancé contre lui le 13 février 2018, affirme le Point, après des poursuites pour corruption d’agents publics en France.

    Connu comme espion des services secrets marocains de la Direction générale des études et de la documentation (DGED) sous le nom de code : M118, il serait également soupçonné, selon les informations de l’hebdomadaire français, d’avoir cherché à exercer une emprise sur l’islam de France en « tamponnant le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. »

    Mohammed B. serait en fait l’agent traitant du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), le Franco-Marocain Mohammed Moussaoui. A ce titre il est affirmé avoir « été derrière tous les grands projets de ces dernières années pour asseoir l’influence du Maroc sur de nombreuses mosquées françaises et contrer ainsi les intérêts du rival algérien, n’hésitant pas à faire pression sur tel ou tel représentant du culte local pour permettre l’ascension de son poulain, Mohammed Moussaoui. »

    Depuis plus de dix ans que tout le monde savait que Moussaoui était à la solde des services marocains.

    D’après les informations du Point, les liens entre le président du CFCM et le Maroc sont aujourd’hui si forts que les quittances de loyer de l’appartement parisien occupé par Mohammed Moussaoui sont directement adressées à un certain Samir X., numéro 3 de la DGED à Paris. Ce dernier, qui agit sous couvert diplomatique – il est officiellement considéré comme attaché à l’ambassade du royaume du Maroc en France –, règle ainsi une note de plusieurs milliers d’euros par an !

    Or Moussaoui compte parmi ses proches amis de nombreux Algériens, ou franco-algériens dont Bariza Khiari, ancienne sénatrice de Paris, Victor Ghaleb Bencheikh, le président de la Fondation de l’islam de France et l’islamologue Sadek Sellam…

    Comme nous l’affirmions dans notre précédente publication, ces trois individus ont choisi clairement d’être aux côtés de Mohammed Moussaoui dans sa conquête des mosquées de France. Et hormis les problèmes de papiers de Sadek Sellam qui ne lui permettraient pas de quitter le territoire français, Bariza Khiari et son époux Saad ainsi que Victor Bencheikh sont très souvent en visite ‘’d’affaires’’ au Maroc et certains pays du Golf, pays connus pour leur hostilité envers l’Algérie.

    Il est également temps de parler de l’ambassadeur d’Algérie en France, Antar-Daoud, qui dès sa nomination a entamé la surprenante démarche de fréquentation des milieux harkis et autres mouvements hostiles à l’Algérie.

    Ce diplomate algérien s’affiche sans vergogne avec Louisa Mameri, fille de harki, tout en recevant à l’ambassade et dans sa résidence à Neuilly des pseudo Algériens qui roulent pour des puissances étrangères qui complotent contre l’Algérie !

    C’est sous leur influence qu’il a induit en erreur ses responsables, en faisant croire que le Président Macron et l’actuel gouvernement n’appréciaient guère les dirigeants Algériens. Il n’a eu cesse de de critiquer la France, de se réunir avec les associations algériennes pour leur demander de dénoncer l’influence des juifs en France, créant personnellement les tensions ayant abouti à une détérioration des relations entre nos deux Pays…

    Rappelons qu’Antar Daoud avait tenu des propos considérés comme indécents par la presse française. Au forum organisé par le journal El Moudjahid, le diplomate avait déclaré : » Il est inadmissible que l’Algérie, qui possède la plus grande communauté étrangère en France avec 18 consulats, ne puisse pas constituer un levier de commande pour intervenir non seulement dans la politique algérienne, mais (aussi) au niveau de la politique française « . Une inacceptable ingérence !

    Ce genre de propos irréfléchis et dangereux par leurs sournoiseries font bien évidemment le jeu de l’extrême droite française. Plusieurs ténors du Parti d’extrême droite le Rassemblement National se sont alors emparés des propos de Mohamed Antar Daoud, s’attaquant de nouveau à la diaspora algérienne dans un contexte électoral dominé par des débats sans fin sur l’immigration et l’islam en France…

    Plus grave encore, le premier représentant des algériens qui recevait Bariza Khiari, Victor Bencheikh et son amie Louisa Mameri, n’a jugé à aucun moment utile de réagir à leurs discours lui détaillant comment il fallait dompter la communauté algérienne de France ! Incompréhensible…

    De l’autre côté, l’ambassadeur de France Alger, François Gouyette, a mis de l’huile sur le feu par son comportement méprisant.

    Pour rappel, le diplomate français avait été au cœur d’une polémique au mois de novembre 2020, lorsqu’il avait, en l’absence du chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune (atteint du Covid et hospitalisé en Allemagne), engagé des discussions avec des partisans de l’instauration d’une période de transition, et de surfer, comme l’affirmaient Amira Slim (ex-RND) et Kamel Belarbi (FLN), « sur un dangereux scénario imaginaire de la vacance du pouvoir ».

    François Gouyette avait rencontré de hauts responsables d’Etat et des politiques, entre autres le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT).

    Finalement, ces deux ambassadeurs n’ont pas sur protéger les intérêts communs, ni su bâtir cette confiance qui constitue une assise pour le développement des relations entre les gouvernements, lesquelles peuvent être, à leur tour, fructueuses pour nos peuples respectifs.

    A ce titre ils devraient voir leur mission écourtée, pour le bien de tous !

    Source : Maghreb TV

    #Maroc #Algérie #France #Lobbying #Mohamed_Moussaoui #Islam

  • Tebboune :  » Le dossier de la Mémoire ne sera point occulté « 

    Tags : Algérie, France, mémoire, colonisation, Guerre d’Algérie,

    L’Algérie traite avec la France d’égal à égal, sans renoncer au dossier de la Mémoire, ni oublier ce qu’avait commis la France coloniale à l’encontre du peuple algérien, a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    Dans son entrevue périodique avec des représentants des médias nationaux, diffusée jeudi soir sur les chaînes de télévision et stations de radio nationales, le président Tebboune a évoqué les relations algéro-françaises, soulignant que le « dossier de la Mémoire ne sera point occulté ». Il a, cependant, rappelé que les autres aspects de ces relations étaient « positifs », d’autant que « plus de 5 millions d’Algériens vivent en France », ajoutant qu’ « il ne les abandonnera pas ». « Nous faisons en sorte d’entretenir la relation solide qui les lie à leur mère-patrie », a-t-il ajouté.

    Du point de vue stratégique, le président Tebboune a affirmé que l’Algérie, puissance africaine, et la France, puissance européenne, sont appelées à travailler de concert pour consolider leurs relations. « Cela ne veut pas dire que l’on oublie les massacres, ni les enfumades perpétrés par la France contre le peuple algérien durant la période coloniale », a-t-il poursuivi.

    L’occasion était pour le chef de l’Etat de préciser que la coopération sécuritaire, qui lie les deux Etats au plus haut niveau, a franchi « un grand pas ».

    L’évocation de ces relations bilatérales ne doit plus se limiter au « cadre restreint de la question des visas », a souligné le président Tebboune. L’attention, qui doit être accordée à l’histoire de la mémoire collective, est une nécessité  » incontournable car elle est liée à la démarche spécifique de la poursuite et la préservation du Message de Novembre 1954 et des fondements de la République, visant à débarrasser le passé des facteurs de déformation, d’altération et de falsification introduits par les historiens de l’école coloniale et les nostalgique de  » l’Algérie française « . D’où cette nécessité impérieuse de la préservation de la mémoire nationale en tant que reconnaissance aux artisans de l’Histoire de la Nation, la protection du patrimoine historique et culturel relatif à la résistance populaire, au mouvement national et à la glorieuse Révolution de Novembre 1954.

    Au mois de novembre dernier, le général d’Armée, Saïd Chengriha, Chef d’état-major de l’ANP lors de l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux du colloque intitulé :  » L’information et la préservation de la Mémoire ; engagement de la responsabilité pour la consolidation de la défense nationale « , qui a coïncidé avec les festivités commémoratives du 6Oe anniversaire du recouvrement de l’indépendance nationale et du 68e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, ayant connu l’organisation d’un grand défilé militaire et du 31e Sommet de la Ligue tenue à Alger, le 1er novembre 2O22, a souligné qu’  » inspiré par cette glorieuse histoire.

     » Inspiré par cette glorieuse histoire, à l’ère de l’Algérie nouvelle, dont les contours ont été tracés par le président de la République, Chef Suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, notre pays a marqué cette soixantième année d’indépendance par l’organisation d’un important défilé militaire. Tout comme il a remémoré la symbolique du lieu et de la date, en abritant à l’occasion de la célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de Libération, un grand événement arabe, à savoir les travaux du 31e Sommet de la Ligue Arabe, un Sommet mémorable à plus d’un titre, aussi bien sur le plan de la représentativité que sur le plan des décisions historiques qu’il a adoptées, reflétant ainsi notre attachement indéfectible à notre illustre histoire », a-t-il souligné.

    Il a rappelé, à ce propos, que l’un des plus grands défis auxquels l’Algérie fait face aujourd’hui, « se rapporte aux tentatives visant à briser l’attachement de notre peuple à sa mémoire et l’amener à rompre avec les principes et les valeurs que ses aînés ont portés et défendus avec tout ce qu’ils avaient de plus cher », ajoute le communiqué.

    Il a souligné que l’Algérie est « parfaitement consciente et œuvre à combattre cette pensée toxique et à annihiler son effet en accordant une importance majeure au dossier de la mémoire en tant que pilier intrinsèque de l’édification de l’Algérie nouvelle, notamment à travers l’ensemble des décisions qui témoignent de nos valeurs authentiques et de notre attachement à notre identité et notre illustre histoire », poursuit la même source.

    « Notre pays en est parfaitement conscient et œuvre à combattre cette pensée toxique et à annihiler son effet », a précisé le général d’Armée, relevant dans ce contexte, que « le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale accorde une importance majeure au dossier de la mémoire en tant que pilier intrinsèque de l’édification de l’Algérie nouvelle, notamment à l’aune des intentions malsaines ciblant la mémoire nationale de la Nation algérienne ».

    Dans ce sens, a-t-il indiqué « le président de la République, réitère, à chaque occasion, le devoir de la préserver et de lui accorder l’attention et l’intérêt qui lui sont dus, à l’image des efforts visant à rapatrier les dépouilles des Chouhada des résistances populaires du Musée de l’Homme de Paris et les enterrer dans la terre pour laquelle ils se sont tombés en martyrs, institutionnaliser le 08 Mai de chaque année Journée nationale de la Mémoire et décréter une minute de silence commémorant les Massacres du 17 octobre 1961 sans omettre le lancement de la chaîne E-dhakira, tout en accordant un intérêt particulier aux événements nationaux ». »Toutes ces actions reflètent la plus noble image de loyauté et de fidélité envers le sacrifice de millions de Chouhada et témoignent de nos valeurs authentiques et de notre attachement à notre identité ainsi que notre illustre histoire », a affirmé le Général d’Armée Chanegriha.

    De tout ce qui précède, l’heure est donc à l’extensification des efforts en vue de recouvrer et d’éditer l’ensemble du patrimoine historique national, en mettant en exergue les hauts faits de la Révolution, les hommes illustres de cette grande histoire, afin de pérenniser leurs actes révolutionnaires, fixer leur biographie et les porter à la connaissance des générations montantes pour qu’elles s’en imprègnent et que ça leur serve de modèle et de référence. L’approche méthodologique et thématique doit englober toutes les épisodes de cette histoire du peuple algérien, sans négliger aucune des étapes. Une telle approche globale permettra de mettre en valeur les faits mémorables et tirer les enseignements qui guident la nation dans la définition de ses attitudes présentes et futures. Il est important d’accorder une attention particulière à la résistance populaire et à la guerre de libération nationale qui était un long combat, qui a fait jaillir des potentialités populaires grandioses et marqué l’histoire par des actes d’héroïsme, autant d’épopées qu’il est nécessaire de mettre en page et dont il faut souligner la grande dimension. Les générations futures pourront s’en inspirer de ce qui demeure une base indispensable à la bataille du renouveau national.

    B. C.

    Lemaghrebdz.com

    #Algérie #France #Colonisation #Mémoire