Étiquette : Algérie

  • Gazoducs : «L’Algérie prendra en charge le tronçon nigérien»

    Tags : Algérie, Maroc, gazoduc, Nigeria, Niger, gaz,

    Par Abdellah B.

    L’Algérie s’est engagée sérieusement dans la bataille des gazoducs pour renforcer sa position d’acteur incontournable sur le marché gazier, européen en particulier.

    Après plusieurs années d’attente, le projet Galsi reliant l’Algérie à l’Italie, ressort des tiroirs et verrait prochainement le jour d’après le président Tebboune.

    Même cas également pour le projet du gazoduc transsaharien reliant l’Algérie au Nigeria en passant par le Niger qui a atteint un stade avancé.

    Les propos tenus par le président Tebboune, à l’occasion de son entrevue avec la presse, laissent comprendre que les parties algérienne et italienne ont déjà trouvé un accord pour la concrétisation de ce fameux projet de gazoduc Galsi d’une longueur de 270 km. Dans ce sens, M. Tebboune, affirme.

    «Nous avons des engagements à honorer avec la partie italienne pour la livraison d’une quantité de 30 à 35 milliards m3 de gaz, un volume qui dépasse les capacités de transport du gazoduc Transmed, pour cela il est question de la réalisation d’un autre gazoduc Galsi.»

    Ce projet, au sujet duquel le ministère de l’Energie avait affirmé récemment qu’il est «en phase d’étude», a pour objectif de renforcer les capacités de transport du gaz vers l’Europe dans une conjoncture marquée par une hausse importante de la demande sur ce combustible et l’Algérie qui compte doubler ses exportations prochainement.

    «J’ai donné des instructions à Sonatrach d’améliorer la production pour arriver à exporter près de 100 milliards m3 soit le double de ce qu’on exporte actuellement, environ 53 milliards m3», a affirmé le Président.

    Selon M. Tebboune, le gazoduc sera, en principe, utilisé pour exporter des quantités supplémentaires de gaz naturel vers l’Europe, que l’Algérie s’apprête à livrer au vieux continent, en attendant la mise en place d’un marché réel et concurrentiel de l’hydrogène vert.

    Tel qu’il est conçu dans le passé, le projet Galsi transportera 8 milliards m3 par an vers l’Italie, mais avec le besoin croissant en ce combustible sur le marché européen, sa capacité de transport pourrait être revue à la hausse pour deux raisons.

    Gazoduc Nigeria-Algérie, «il y a eu du parasitage»
    Dans le même volet, le président de la République a abordé pour la première fois l’état d’avancement du projet de réalisation du Nigal, le gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger.

    M. Tebboune affirme que l’étude de faisabilité du projet est «fin prête» et que des tronçons ont été également «réalisés».

    «Il reste la partie nigérienne. L’Algérie va prendre en charge la réalisation de cette partie du projet, soit de la frontière du Nigeria jusqu’à la frontière algérienne», révèle-t-il. M. Tebboune évoque les origines du retardement de la réalisation de ce projet en affirmant qu’il y «a eu du parasitage» de la part de certaines parties, sans donner plus de détails.

    Outre le gaz et la canalisation de combustible, l’Algérie vise également à l’exportation de l’électricité vers l’Europe via une interconnexion avec l’Italie qui est une porte d’entrée pour le gaz algérien vers l’Europe et pourrait également devenir de même pour l’électricité.

    M. Tebboune affirme également que les exportations algériennes en matière d’énergie ne se résument pas uniquement au gaz et au pétrole, «nous avons également un excédent de production d’électricité» qu’on «veut exporter vers l’Europe notamment dans les pays qui ne disposent pas de gazoducs et d’installations suffisantes en matière de production d’électricité.

    Nous avons abordé cette question avec des pays amis de l’Italie pour la réalisation d’une interconnexion électrique», explique-t-il.

    Enfin, avec les projets annoncés, l’Algérie compte non seulement jouer un rôle important sur le marché gazier européen, devenir un acteur incontournable en doublant ses parts du marché en Europe et cela ne serait possible que par le renforcement de l’infrastructure de transport de gaz et de l’électricité.

    Des projets bénéfiques à la fois pour le pays et ses partenaires européens dont le plus important qui est l’Italie pour la réalisation de son objectif de devenir le nouveau hub gazier de l’Europe, suite à l’échec des projets espagnols de résoudre l’équation énergétique européenne.

    L’Algérie aujourd’hui

    #Algérie #Nigeria #Niger #Gazoduc #Transaharan_pipeline #Maroc

  • L’Algérie a récupéré 20 milliards de dollars des fonds détournés

    L’Algérie a récupéré 20 milliards de dollars des fonds détournés

    Tags : Algérie, fonds détournés, malversation, pillage,

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a révélé que 20 milliards de dollars de l’argent détourné dans des affaires de corruption ont été récupérés par l’État.

    « Nous avons récupéré environ 20 milliards de dollars et il existe des mécanismes pour récupérer l’argent stocké (fonds détournés, ndlr) ici et là », a-t-il expliqué.

    Concernant les affaires internationales, Tebboune a démenti toute médiation de quelque partie que ce soit entre l’Algérie et le Maroc. « S’il y a une médiation, le peuple a le droit de le savoir », a-t-il dit.

    #Algérie #Détournement

  • Tebboune: L’Algérie veut vendre des capacités d’électricité inutilisées à l’Europe

    Tebboune: L’Algérie veut vendre des capacités d’électricité inutilisées à l’Europe

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, électricité, Union Européenne, Gaz

    ALGER, 22 décembre (Reuters) – L’Algérie offre à l’Europe sa capacité électrique inutilisée et prévoit une conduite sous-marine de 270 km vers l’Italie, a déclaré jeudi à la presse le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    L’Algérie pousse également à doubler ses exportations de gaz pour atteindre 100 milliards de mètres cubes par an contre 56 milliards de mètres cubes par an en 2022, a ajouté Tebboune.

    #Algérie #UE #Europe #électricité #Gaz

  • L’Algérie prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe

    L’Algérie prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe

    Tags : Algérie, Union Européenne, UE, électricité, gaz,

    ALGER – Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Algérie était prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe dans le contexte de la crise énergétique que connaît ce continent.

    Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée jeudi soir sur les chaines de télévision et stations de radio nationales, le Président Tebboune a fait savoir que l’Algérie avait proposé d’exporter l’excédent de sa production d’électricité vers l’Europe, rappelant que certains pays européens coupaient l’alimentation en électricité à leurs populations à des tranches horaires définies, dans le cadre des mesures d’austérité énergétique, ce qui constitue une opportunité pour renforcer les exportations énergétiques algériennes.

    Il a fait état, dans le même contexte, d’une proposition faite à certains pays amis pour la réalisation d’un câble électrique reliant l’Algérie à l’Europe au point le plus proche de l’Italie, à 270 km, soit une distance « courte ».

    Dans ce cadre, le Président de la République a évoqué les capacités de l’Algérie dans le domaine de la production d’électricité, outre l’industrie locale des turbines à gaz.

    « Tous les moyens sont disponibles pour s’approvisionner en énergie depuis l’Algérie. Même les pays qui n’ont pas de gazoduc peuvent s’approvisionner directement en électricité », a-t-il soutenu.

    Concernant le gaz, le Président Tebboune a relevé la nécessité de multiplier les découvertes dans ce domaine afin de porter le volume des exportations d’environ 53 Mds M3 actuellement à près de 100 Mds M3.

    Il a jugé plus que nécessaire la réalisation de nouvelles découvertes de gaz, à la lumière de la hausse du niveau de consommation interne, en ce sens que l’Algérie est devenue, à la faveur du développement qu’elle a atteint, un des plus grands pays africains consommateurs de gaz.

    Rappelant, dans le même contexte, que l’Algérie s’était engagée avec le partenaire italien à hisser le volume des exportations de gaz naturel à 30/35 Mds M3, le président de la République a fait part d’un projet de réalisation d’un deuxième gazoduc, étant donné que le gazoduc reliant les deux pays « a quasiment atteint sa capacité maximale ».

    En réponse à une question sur le projet de gazoduc transsaharien reliant l’Algérie, le Niger et le Nigeria, M. Tebboune a confirmé que la phase d’étude était presque terminée, et que certaines parties de projet étaient même réalisées.

    Il a également indiqué que l’Algérie a convenu avec le Niger pour prendre en charge la réalisation du tronçon du gazoduc qui relie le Nigeria à la frontière algérienne, soulignant que ce projet d’envergure « fait face à du parasitage ».

    APS

    #Algérie #UE #Electricité #Gaz

  • Mourad Preure: Le plafonnement des prix du gaz est « une illusion »

    Tags : Algérie, gaz, prix, plafonnement, Union Européenne, UE,

    L’expert en énergie, Mourad Preure a qualifié, ce mercredi, le plafonnement des prix du gaz à partir de 180 euros/MWH, décidé par les ministres de l’énergie des Etats de l’union européenne, UE, à compter du 15 février prochain, d’ »illusion » et même d’une « grossière plaisanterie ».

    Pour cause, a t-il expliqué sur les ondes de la radio nationale, « le marché est un marché d’offreurs mais pas un marché de demandeurs ».

    « Ce ne sont pas les demandeurs qui définissent les règles du marché », a t-il soutenu estimant que « la décision de l’UE n’apportera pas les résultats escomptés ».

    Ceci, a t-il souligné, « car la Russie est en train de se tourner vers des marchés alternatifs notamment vers l’Asie », et que « l’Europe est largement dépendante des marchés extérieurs et n’est approvisionnée qu’à 10% seulement de sources gazières communautaires ».

    « La Russie est en train de se réorienter vers les marchés asiatiques afin d’atténuer l’impact de l’arrêt progressif de ses exportations vers les marchés européens, et la Turquie qui saisit l’occasion et se propose de devenir le hub gazier. Le gazoduc South Stream qui devait rejoindre la Bulgarie a été refusé par l’UE et orienté vers la Turquie mais avec des capacités de seulement 63 md M3 », a-t-il ajouté.

    Dans ce contexte, relève-t-il, l’Algérie en tant que « fournisseur énergétique fiable et sûr », est devant une opportunité pour développer ses capacités avec les compagnies européennes dans les énergies fossiles mais aussi dans sa transition énergétique.

    « Aujourd’hui, les énergéticiens européens doivent venir investir avec nous pour développer les capacités qui répondront à leurs besoins, non seulement dans l’exploration et production, mais aussi dans l’énergie verte », a plaidé cet expert.

    Pour M Preure, il est important de mettre en place un partenariat stratégique entre l’Algérie et l’Europe, qui « doit engager l’industrie nationale, les universités et les compagnies énergétiques ».

    L’Algérie aujourd’hui, 21/12/2022

    #Algérie #UE #Gaz #Plafonnement_des_prix

  • Marché énergétique: Une opportunité à saisir pour l’Algérie

    Tags : Algérie, gaz, énergie, Union Européenne,

    Pour l’expert et consultant international dans les questions énergétiques, Mourad Preure, «l’Algérie a aujourd’hui une opportunité qui ne se représentera jamais», notamment dans ce contexte de reconfiguration mondiale et de crises économique et énergétique, estime-t-il, appelant à la nécessité d’adopter une stratégie permettant de s’imposer sur le marché mondial de l’énergie et de capter les investissements en quête de stabilité et de ressources.

    Invité, hier, à la radio nationale Chaîne 3, Mourad Preure affirme que «toutes les étoiles sont alignées en faveur de l’Algérie et son pouvoir de négociation n’a jamais été aussi fort». Décrivant la situation en Europe, un des principaux clients de l’Algérie, en matière de gaz naturel, l’intervenant estime que cette région est dans «une situation extrêmement délicate, avec une inflation de près de 10% en moyenne, et de 22% pour les pays du nord de l’Europe». A cela s’ajoute «l’inflation sur les coûts de production, qui annonce l’inflation future, autour de 60%, ce qui est exceptionnel» et une «croissance ralentie». «On annonce une récession en Allemagne. La Banque de France s’attend entre 0% et 0,5% de croissance, avec un endettement de 3.000 milliards d’euros, soit 120% du PIB. Donc c’est une situation extrême», dit-il. En fait, selon M. Preure, «la crise ukrainienne est un choc exogène pour l’économie européenne qui était convalescente depuis la crise du Covid-19. En fait, depuis 2008, on est sur les mêmes lignes de fonctionnement ; c’est-à dire le recours à la planche à billets, et la baisse des taux d’intérêt. L’inflation a surpris tout le monde, s’en suit une hausse des taux d’intérêts à 2,5%. Tout cela renchérit la dette européenne (5%, contre 7% en Italie)».

    Par ailleurs, M. Preure estime que le plafonnement des prix du gaz naturel russe par les pays de l’Union européenne «est une illusion». Selon lui, la Russie «est déjà sur un autre modèle d’exportation». «Le Barycentre pour la Russie, entre ses gisements sibériens, que ce soit l’Europe ou l’Asie, c’est quasiment la même chose. Elle est justement en train de se réorienter vers l’Asie.

    En plus, la Turquie qui saisit l’occasion pour se proposer comme hub gazier, donc le fameux gazoduc South Stream, qui devait rejoindre la Bulgarie, ayant été refusé par l’UE, s’est tourné vers la Turquie. Selon lui, l’Europe «agit dans le désordre» alors qu’en face «la Russie a une capacité de résilience qui a été sous-estimée».

    Pour toutes ces raisons, Mourad Preure recommande aux dirigeants de l’Algérie de saisir cette opportunité en adoptant une «démarche agressive» non pas en tant que simple exportateur, mais en qualité de pays transformateur des produits énergétiques et de terre attractive pour les investissements étrangers, particulièrement européens.

    «Le gaz est un levier sur la base duquel on peut avoir des ambitions stratégiques. Il faut saisir cette opportunité pour renforcer sa position concurrentielle», insiste-t-il.

    L’expert note également que tous les pays ont compris que l’Algérie a honoré ses contrats gaziers même en temps de la guerre civile, ce qui fait d’elle un partenaire fiable, crédible et incontournable.

    Le Quotidien d’Oran, 22/12/2022

    #Algérie #Energie #Gaz #Pétrole #UE

  • Algérie. Le paradigme économique a changé

    Tags : Algérie, OMC, commerce, exportation, importation,

    Sujet récurrent qui revient comme un serpent de mer dans les débats économiques, l’adhésion de l’Algérie à l’OMC inspire en général une grande crainte aux producteurs nationaux et un immense espoir aux importateurs. Il n’y a pas si longtemps, ce sentiment contradictoire animait la scène nationale. Les producteurs avaient, en effet, légitimement raison de craindre pour leur survie. Pour des raisons historiques et structuration même de l’appareil de production, on n’imaginait pas un produit algérien franchir les frontières et se vendre à l’étranger. Les capacités de production, la qualité des produits, l’énorme poids de la bureaucratie et le caractère rentier de l’économie nationale, rendaient illusoire un quelconque bénéfice que les producteurs tireraient d’une adhésion à l’OMC. A contrario les importateurs qui évoluaient dans un environnement parfait, grâce à la rente qui a construit des ports à leur service, ont inondé le pays de produits achetés en Chine, en Europe et ailleurs. Une entrée du pays dans l’OMC allait décupler leurs bénéfices.

    Cet état de fait est en train d’évoluer doucement et sûrement à l’avantage des producteurs. Ces derniers regardent désormais en direction de l’Afrique, de l’Europe et ailleurs. Les produits algériens investissent les marchés étrangers et chaque mois apporte sa bonne nouvelle pour telle ou telle autre entreprise exportatrice. On en veut pour preuve une nette progression du nombre d’exportateurs et une baisse du nombre d’importateurs.

    Même s’il est encore tôt pour crier victoire, il est clair que le paradigme a changé en matière d’économie nationale. L’esprit rentier recule et l’attrait pour les importations suit le même mouvement grâce à une volonté politique orientée vers la régression des importations et un favoritisme assumé en direction des exportations.

    Cette tendance rend plus attractive une adhésion de l’Algérie à l’OMC. Il est entendu que l’Organisation mondiale du Commerce profite aux pays exportateurs. D’où l’évolution du débat à l’interne. Dans un avenir proche, ce seront les producteurs qui vont demander aux pouvoirs publics de hâter les négociations pour l’adhésion, en ce sens que le produit algérien sera compétitif sur les marchés internationaux.

    Cela pour dire qu’à travers la promotion des exportations, la vision des choses change du tout au tout. Car, à bien lire les règles qui régissent le fonctionnement du temple de la mondialisation et du capitalisme triomphant, on peut y voir un brin d’espérance pour l’économie du pays.

    Par Nabil G.

    Ouest tribune, 22/12/2022

    #Algérie #OMC #Commerce #Importation #Exportation

  • Algérie : Des filiales des banques à l’étranger faciliteront l’exportation

    Tags : Algérie, succursales des banques, exportation, Mauritanie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Bamako,

    La création de filiales des banques algériennes à l’étranger est une démarche qui permettra aux entreprises algériennes d’exporter leurs produits notamment vers les pays africains.

    C’est ce qu’a affirmé, hier, le président de la Confédération des Industriels et des Producteurs Algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani, lors de son passage sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. Il a fait savoir que plusieurs capitales de pays africains abriteront les sièges de succursales des banques algériennes. Il s’agit, selon l’invité de la chaine III, de Nouakchott (Mauritanie), Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d’Ivoire) et bientôt Bamako (Mali). En Europe, les filiales seront ouvertes à Londres, à Paris ainsi qu’en Allemagne.

    M. Ziani a indiqué que les opérateurs algériens et les autorités ont tracé plusieurs objectifs à mettre en œuvre au cours de l’année 2023. Il s’agit de produire, développer, exporter et promouvoir davantage le made in Algeria. Il a expliqué que le rapatriement de devises sera facilité grâce à la création de filiales des banques algériennes à l’étranger. « L’ouverture de guichets de nos banques au niveau de ces pays nous aidera à rapatrier le devise plus rapidement. Reste le grand chantier de la loi sur la monnaie et le crédit pour permettre aux entreprises d’ouvrir ses représentations dans tous les pays où elles exportent », a détaillé l’intervenant.

    Outre l’annonce de l’ouverture en cours de filiales, le président du CIPA a appelé aussi à mettre en place des banques dédiées exclusivement aux entreprises nationales. « Mettre en place des banques spécialisées avec des prêts attractifs permet aussi de faciliter l’exportation », a-t-il expliqué.

    Évoquant les engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au profit des opérateurs économiques, M. Ziani a indiqué qu’un signal fort a été donné par le chef de l’Etat en se déplaçant sur le terrain lors de sa visite de la Foire de la production algérienne. « Il a salué toutes les entreprises qui ont été installées au niveau du Salon ; il s’agit d’un signal fort pour dire que je suis à vos côtés et en train de mettre en œuvre les réformes qu’il faut pour les entreprises algériennes », s’est réjoui l’invité de la Radio nationale. Il a estimé aussi qu’il s’agit d’un retour de la confiance qui a été donné par le président de la République envers les opérateurs. « Ces derniers ont de l’enthousiasme pour réussir le challenge de l’année 2023, l’année de la production nationale, de l’export et celle de toutes les entreprises TPE, PEM et grandes entreprises », a-t-il ajouté.

    Pour M. Ziani, il faut travailler plus et donner à l’Algérie plus et faire connaitre notre pays à l’extérieur et à l’intérieur. « C’est une nouvelle ère qui s’ouvre à travers la conquête à la réussite, la conquête à faire de l’argent et tout le monde doit contribuer et relever le niveau de l’Algérie en tant qu’industriels, consommateurs e distributeurs », a-t-il plaidé.

    Mohand S.

    Ouest Tribune, 21/12/2022

  • L’Algérie réagit au plafonnement du prix du gaz

    Tags : Algérie, Union Européenne, UE, gaz, plafonnent du prix du gaz,

    Le ministre de l’énergie, M. Mohamed Arkab, a réagi hier selon le site d’information L’Algérie aujourd’hui à la décision des pays membres de l’Union européenne (UE) pour le plafonnement des prix du gaz.

    Pour M. Arkab, «la décision adoptée avant-hier par les 27 pays membres de l’UE concernant le plafonnement des prix du gaz, est une décision unilatérale» « Cette décision unilatérale peut perturber le marché mondial de l’énergie…Le marché nécessite une gestion ouverte et transparente » a-t-il déclaré en marge de sa participation, ce mardi, à la quatrième édition de la journée de l’énergie algéroallemande.

    Une déclaration rapportée par nos confrères de Sabqpress Arkab dira également que : « le développement des investissements dans le domaine de l’énergie, nécessite la mise en place de cadres réglementaires transparents et non discriminatoires, en plus de politiques énergétiques, financières et environnementales claires, au niveau des pays consommateurs et des pays du passage », ajoute la même source. L’Union européenne a annoncé hier lundi, le plafonnement du prix du gaz à 180€/MWh. Le cours actuel de 115 euros mais au plus fort de la crise, cet été, il avait atteint 350€/MWh. Longueur gazoducs en service: l’Algérie en tête du classement africain.

    «L’Algérie possède le plus long réseau de gazoducs en service avec une longueur de 13 630 km, sur environ 31 555 km détenus par le continent africain,» selon un rapport publié par le « Global Energy Monitor » durant ce mois de décembre. De plus, le site Web « Energy Platform », spécialisé dans les marchés de l’énergie, a cité le rapport disant : « Bien que l’Afrique compte au total 23 932 km d’infrastructures de gazoducs en cours de développement, une grande partie n’a pas encore été construite, la plupart des projets dans le pipeline » au stade de la proposition et seuls 1.872 kilomètres sont actuellement en construction.

    Ce même rapport indique que l’Algérie possède le plus long réseau de gazoducs en service avec une longueur de 13 630 km, suivie de la Libye avec 6 243 km. Les cinq premiers pays dotés des réseaux de gazoducs les plus longs sont situés en Afrique du Nord, à l’exception du Nigeria. Le Global Energy Monitor a déclaré dans son rapport que les principaux projets de gazoducs en cours comprennent le gazoduc Trans-Nigeria, qui, une fois achevé, ira de la station Akwa Ibom à la stationKano au Nigeria, et sera ensuite connecté au gazoduc, Projet de gazoduc transsaharien, qui vise à exporter du gaz naturel vers l’Europe. Vers l’augmentation des exportations de gaz vers l’Europe ? Dans ce contexte, l’Algérie, le Nigeria et le Niger ont relancé les pourparlers sur le développement du gazoduc transsaharien, qui est l’un des éléments du plus long réseau de gazoducs d’Afrique.

    En juin dernier, les trois pays ont formé un groupe de travail pour le projet et nommé une entité pour mener une étude de faisabilité. Le rapport indique que l’Algérie, le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Niger figurent parmi les cinq premiers pays en termes de longueur du gazoduc proposé. Il desservira près des deux tiers des exportations de gaz naturel vers l’Europe, le reste pour les besoins domestiques ou, dans certains cas, le raffinage et la fabrication pétrochimique qui peuvent également approvisionner les exportations. Pour référence, la longueur du gazoduc à travers la mer Méditerranée (Transmed) est de 2 475 kilomètres, et il transporte du gaz de l’Algérie vers l’Italie via la Tunisie et la Sicile, il est donc considéré comme l’un des plus grands oléoducs et gazoducs d’Afrique. Il a une capacité de 110 millions de mètres cubes par jour, mais il transporte 60 millions de mètres cubes.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 21/12/2022

    #Algérie #UE #Gaz

  • Le nouveau plan de Sanchez pour se rapprocher d’Alger

    Le nouveau plan de Sanchez pour se rapprocher d’Alger

    Tags : Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental,

    L’Espagne présidera l’Union européenne pendant le deuxième semestre 2023. Elle compte en profiter pour organiser un sommet UE-rive sud méditerranéenne et tenter un rapprochement avec Alger à cette occasion.

    L’Espagne n’en finit pas de compter ses pertes, occasionnées par la détérioration de sa relation avec l’Algérie, provoquée par le revirement de Sanchez sur le Sahara occidental. Cette détérioration des relations entre les deux pays impacte particulièrement les opérateurs économiques de certaines filières ibériques qui montent régulièrement au créneau pour dénoncer la position de leur chef du gouvernement sur la question sahraouie qui les a plongés dans les bras de la banqueroute. C’est le cas notamment des céramistes et des vendeurs de viande rouge dont le marché algérien constituait le gros de leur chiffre d’affaires.

    Aussi, l’Espagne de Sanchez nourrit l’espoir d’un réchauffement de ce lien brutalement rompu avec l’Algérie. Selon le media ibérique ABC qui cite des sources diplomatiques, Madrid compte mettre à profit la présidence de l’Union européenne qu’elle assumera durant le deuxième semestre 2023 pour tenter un rapprochement avec Alger. Cela se ferait, selon la même source, à l’occasion d’un sommet entre l’UE et les pays de la rive sud méditerranéenne que l’Espagne voudrait organiser pendant les six mois où elle présidera l’Europe. Le chef de la diplomatie espagnole Manuel Albares en a fait la proposition une première fois pendant le 7e Forum de l’Union pour la Méditerranée qui s’est tenu à Barcelone. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a ensuite pris le relais et a soumis une nouvelle fois l’idée à ses pairs lors d’une réunion européenne cette semaine à Alicante.

    Cette rencontre UE – rive sud Méditerranée devrait, telle que formulée par Madrid, se pencher sur les questions migratoires mais, selon ABC, le but recherché est surtout d’avoir une occasion de se rapprocher des dirigeants algériens. La même source ajoute que la démarche de Madrid a déjà reçu l’appui du chef de la diplomatie européenne, l’Espagnol Josep Borrell.

    La date du sommet n’a pas encore été proposée, mais selon les diplomates cités, si elle venait à se tenir, cette rencontre aura sûrement lieu à Bruxelles, et sûrement pas en Espagne, car Madrid veut éviter que l’Algérie refuse d’y prendre part s’il se tient sur les terres ibériques.

    Toujours selon les mêmes sources diplomatiques espagnoles, même « si techniquement il y aurait du temps pour organiser une rencontre de ce type, les préparatifs ou les programmes n’ont pas encore commencé, car il reste à définir la portée et l’objectif de la rencontre».

    L’Espagne de Sanchez veut mettre la question euro-méditerranéenne au centre de l’agenda de sa présidence pour « vendre » son sommet à ses partenaires européens, mais elle risque de se heurter aux répercussions de sa prise de position. Comme l’a noté le journal ABC, Sanchez a mis fin à la tradition de tous les gouvernements qui l’ont devancé. « C’est pourtant la première fois qu’un déséquilibre aussi brutal se produit avec les deux principaux acteurs de la rive sud de la Méditerranée que sont l’Algérie et le Maroc », écrit le média espagnol. Enfonçant le clou, il ajoute que « depuis que Pedro Sanchez a pris unilatéralement la décision de rallier les positions marocaines sur le Sahara occidental, les relations algériennes avec l’Espagne ont traversé l’un des pires moments de leur histoire».

    Ainsi, comme l’écrit ABC, l’Espagne va donc « essayer de lisser les bords » de sa relation tendue avec Alger. En vérité, Sanchez cherche surtout à sauver sa tête, mesurant l’étendue des dégâts occasionnés par son ralliement aux thèses marocaines, condamné autant par ses opposants qu’au sein même de la coalition qui lui permet de gouverner. Sanchez et son parti, le PSOE, tentent de revenir dans les grâces des Espagnols et remonter dans les sondages pour se présenter dans une meilleure posture aux législatives de décembre 2023. Des législatives qui se tiendront donc pendant le semestre où l’Espagne présidera l’UE, et c’est là que Sanchez pourrait buter sur un autre obstacle. En effet, selon les diplomates espagnols, l’Algérie pourrait demander à ce que le sommet UE-rive sud méditerranéenne soir repoussé à l’après-législatives espagnoles, autrement dit avec le gouvernement qui sortira de ces élections.

    D.B