Étiquette : Algérie

  • Dix intellectuels demandent la libération du journaliste algérien Ihsane El-Kadi

    Etiquettes : Algérie, Ihsane El Kadi, Noam Chomsky, Annie Ernaux, presse, journalistes,

    Le 2 avril, El-Kadi a été condamné à cinq ans de prison. Il est actuellement détenu à la prison d’El-Harrach à Alger, dans l’attente de son procès en appel fixé au 4 juin.

    Un groupe d’intellectuels, dont le linguiste américain Noam Chomsky et la lauréate du prix Nobel de littérature Annie Ernaux, appellent les autorités algériennes à libérer le célèbre journaliste algérien Ihsan El-Kadi.

    « Ihsane El-Kadi est accusé d’avoir trahi son pays, mais, vu des horizons lointains d’où nous regardons, il nous semble qu’il a, au contraire, rattaché l’amour de cette terre à son travail de journaliste, »  , lit-on dans la pétition publiée mardi dans le quotidien français Le Monde.

    Dix intellectuels ont signé la pétition, dont l’auteure indienne Suzanna Arundhati Roy, le réalisateur britannique Ken Loach et Joyce Blau, membre des réseaux de soutien au Front de libération nationale (FLN) pendant la guerre d’indépendance algérienne.

    En tant que directeur de la webradio Radio M et du journal d’information Maghreb Emergent, le journaliste vétéran de 64 ans a été arrêté en pleine nuit le 24 décembre 2022, par six militaires.

    Le lendemain, il a été emmené par les services de sécurité pour assister à la perquisition et à la fermeture du média qu’il luttait pour son indépendance. Ses collègues et amis ont assisté, en larmes, au spectacle du journaliste menotté conduit sur les lieux de son «crime».

    Le 2 avril, El-Kadi a été condamné à cinq ans de prison. Il est actuellement détenu à la prison d’El-Harrach à Alger, dans l’attente de son procès en appel fixé au 4 juin.

    El-Kadi est poursuivi en vertu de l’article 95 du Code pénal. 

    Selon l’article, « quiconque reçoit des fonds, un don ou un avantage… pour accomplir ou inciter à accomplir des actes susceptibles de porter atteinte à la sécurité de l’État, à la stabilité et au fonctionnement normal de ses institutions, à l’unité nationale, à l’intégrité territoriale, dans l’intérêt de l’Algérie », sera puni de cinq à sept ans de prison.

    Ce n’est pas la première fois qu’El-Kadi fait face à la justice algérienne. Depuis trois ans, le journaliste subit un harcèlement judiciaire sans relâche pour ses écrits.

    Nommé « le dernier samouraï du journalisme » dans le pays, Ihsane El-Kadi a refusé de se plier à la censure de l’État alors qu’une grande partie du reste des médias du pays a été maîtrisée. 

    Quatre ans après les manifestations pro-réformistes du Hirak, l’Algérie reste un endroit dangereux pour être journaliste. L’Algérie est classée 134e sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse 2022 de Reporters sans frontières (RSF). 

    Les autorités algériennes détiennent au moins 280 militants et des dizaines de journalistes en détention, pour la plupart sous l’inculpation de diffamation d’hommes politiques ou en raison de publications sur les réseaux sociaux.

    Après avoir renversé le régime de Bouteflika, qui a duré deux décennies en 2019, le chemin des Algériens vers la démocratie a rapidement été saboté par le régime naissant du président Tebboune.

    « Plus qu’un pays, l’Algérie est une idée. Une idée tenace de libération. Soixante ans après l’indépendance du pays, cette idée continue de faire rayonner l’espoir dans le cœur de ceux qui luttent encore contre l’oppression », conclut la pétition appelant à la libération. de tous les prisonniers d’opinion en Algérie.

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  • KFC s’installe pour la première fois en Algérie grâce à Azadea Group

    Etiquettes : KFC, Algérie, poulet frit, restauration, Azadea Group,

    Les premiers magasins Algérie KFC ouvriront à Alger

    KFC est sur le point de faire ses débuts en Algérie à la suite d’un partenariat avec le leader de la vente au détail de style de vie dans la région MENA, Azadea Group. Cette décision s’inscrit dans la stratégie d’expansion mondiale de KFC visant à proposer son poulet frit de renommée mondiale à des clients du monde entier.

    Les premiers magasins ouvriront dans la capitale algérienne d’Alger, avec des plans pour établir plusieurs points de vente à travers le pays au cours des cinq prochaines années. Parmi les emplacements initiaux, il y aura un magasin spacieux à Dély Ibrahim, couvrant environ 400 mètres carrés.

    Samir Menon, directeur général de KFC MENAPAKT et de l’Inde, a exprimé son enthousiasme pour l’introduction de la marque en Algérie. « Notre partenariat avec Azadea témoigne de notre engagement envers la qualité et la satisfaction de nos clients, et nous sommes impatients de travailler ensemble pour offrir la meilleure expérience à nos clients. Avec son entrée sur le marché algérien, nous sommes ravis d’apporter son mélange unique de saveurs et d’épices dans la région.

    L’impact positif de KFC

    Cette incursion dans la région nord-africaine devrait avoir un impact positif sur la société algérienne en générant plus de 100 opportunités d’emploi en 2023. KFC prévoit d’augmenter la création d’emplois à 500 dans les années à venir, en contribuant à l’économie locale et en soutenant la main-d’œuvre.

    Charbel Chahoud , responsable des opérations de KFC Algérie à Azadea, a fait écho à l’effervescence suscitée par son expansion dans toute l’Algérie. « Nous sommes fiers de faire partie de cette expansion et d’offrir aux clients algériens l’expérience et la qualité de KFC. Il s’engage à offrir une expérience culinaire exceptionnelle qui ne manquera pas de ravir les clients à travers l’Algérie.

    Azadea Group a développé un vaste réseau de plus de 700 magasins de détail dans 13 pays. Représentant 40 marques internationales, le groupe propose une gamme diversifiée de produits, notamment des produits alimentaires et des boissons, des articles d’ameublement et du multimédia.

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  • Les lobbies français pro-marocains brouillent les relations avec l’Algérie

    Topics : Algérie, France, Maroc, lobby,

    Une campagne concentrée contre l’Algérie, menée par la droite et l’extrême droite à travers les médias français, n’a d’autre but que de contrecarrer la prochaine visite d’Etat du président Abdelmadjid Tebboune en France dans la seconde moitié du mois prochain.
    Et après la démission de l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, qui a appelé les autorités de son pays à faire pression sur l’Algérie pour qu’elle accepte la révision de l’accord de 1968, c’est au tour du chef des « Républicains », Eric Ciotti, qui représente la droite traditionnelle en France et dont les positions extrémistes sur les immigrés, notamment algériens, l’ont rapproché de l’extrême droite que de la droite traditionnelle.

    Dans une émission télévisée diffusée par la chaîne privée de droite « C8 », Ciotti a déclaré qu’il appelait à une révision de l’accord de 1968 car il « accorde des privilèges aux Algériens qui nous insultent chaque jour », comme il l’a dit, et a donné les raisons de cette position hostile, comme le refus des consulats algériens de coopérer avec les autorités françaises en refusant de délivrer des titres de transit aux immigrés algériens en France contre lesquels des arrêtés d’expulsion ont été pris.

    L’accord de 1968 entre l’Algérie et Paris, signé le 27 décembre 1968, accorde aux ressortissants algériens de grands privilèges en matière de circulation, de travail, d’études et d’activité commerciale sur le sol français, à l’exclusion des autres ressortissants tunisiens, marocains et mauritaniens, tous victimes de brutalités colonialisme français.
    Le chef du parti sous le nom duquel l’ancien président français Nicolas Sarkozy s’est présenté aux élections présidentielles de 2007, qu’il a remportées, s’était rendu il y a environ deux semaines au régime marocain du Makhzen, et de là, il a fait des déclarations provocatrices aux Algériens, affirmant que le Le Sahara Occidental occupé faisait partie de la poussière du royaume alaouite, et le président de son pays a appelé à construire des ponts de communication avec le régime conspirateur marocain du Makhzen, qu’il a décrit comme un allié, comme il le prétendait.

    L’Algérie rejette toute décision qui conduirait à une révision de la Convention de 1968, après deux révisions précédentes. Le parti français, lors de la révision des années 90 du siècle dernier, avait levé ses réserves sur cet accord d’une manière qui lésait grandement les intérêts algériens, à un moment où l’État était fragilisé par les événements tragiques qu’il vivait.

    Les « sorties récurrentes » de l’extrême droite et de la droite traditionnelle en France, prête pour l’Algérie, interviennent moins d’un mois avant la visite attendue du président Abdelmadjid Tebboune à Paris, selon des communiqués officiels, propos qui empoisonnent l’atmosphère avec dans le seul but de contrecarrer la visite prévue au début du mois. L’actuel, avant qu’il ne soit reporté en raison des manifestations en France, dans le contexte de la révision du système de retraite par le gouvernement Elizabeth Bourne, malgré le rejet de celui-ci par de larges secteurs politiques et sociaux en France.

    La droite française, tant dans ses sections extrémistes que traditionnelles, est considérée comme opposée au rapprochement algéro-français, et elle considère le régime marocain du Makhzen comme un allié traditionnel de son pays, et c’est sur cette base que l’actuel président français, Macron, a bondi en plaçant le régime marocain du Makhzen à la deuxième place en termes d’importance géopolitique dans la région du Maghreb, derrière son rival algérien. Cela a poussé le régime marocain et les lobbies qui le défendent dans une frénésie dans les rouages ​​de l’État français profond, qui contrôle les médias.

    Les observateurs estiment que la tentative d’empoisonner l’atmosphère entre l’Algérie et Paris en vue de la prochaine visite d’Etat du président Tebboune en France n’atteindra pas ses objectifs, car le président Macron est pleinement convaincu que les intérêts de son pays avec l’Algérie sont bien plus importants qu’avec le régime marocain du makhzen.
    En effet, le président Macron est convaincu que les intérêts de son pays avec l’Algérie sont bien plus importants qu’avec le régime marocain du makhzen, dont le pays manque des éléments d’un État pouvant rivaliser avec le rôle pivot de l’Algérie dans la région du Maghreb, ainsi qu’avec la transformation du régime au pouvoir à Rabat en une puissance voyou qui ne se soucie pas des principes de bon voisinage, osant insulter la fierté d’une superpuissance comme la France en espionnant sans vergogne ses hauts fonctionnaires à travers le logiciel sioniste « Pegasus ».

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  • Une famille québécoise demande la libération de leur proche détenu en Algérie

    Etiquettes : Algérie, Québec, Raouf Farrah,

    Une famille de la région de Montréal supplie le gouvernement algérien de libérer leur proche, Raouf Farrah, qui y est détenu depuis 100 jours.

    Farrah s’est vu refuser la mise en liberté sous caution à deux reprises et n’est autorisé à voir sa famille que pendant 20 courtes minutes tous les 15 jours. 

    « Raouf nous manque énormément et son absence nous affecte énormément », a déclaré la famille dans un communiqué.

    « Raouf est un mari, un père, un fils et un frère exemplaire. Nous sommes très fiers de lui et tenons à souligner notre soutien inconditionnel. »

    La famille de Farrah affirme qu’il est accusé de diffusion d’informations et de documents classés secrets et du crime de recevoir des fonds dans le but de commettre des actes susceptibles de troubler la paix publique.

    Cependant, ses partisans sont convaincus qu’il sera innocenté s’il bénéficie d’un procès équitable.

    « C’est complètement choquant », a déclaré Frédéric Mérand, directeur du département de science politique de l’Université de Montréal (UdM), qui a connu Farrah lorsqu’elle était étudiante.

    « Il n’a absolument pas sa place en prison. C’est un chercheur. »

    Baccalauréat et maîtrise obtenus au Canada

    Farrah, 37 ans, est venu au Canada avec sa famille en 2005 à l’âge de 18 ans. Il a complété un baccalauréat en mathématiques à l’UdM, concentration en actuariat, mais a ensuite obtenu un baccalauréat en philosophie et en science politique également. .

    Farrah, polyglotte, a poursuivi ses études à l’étranger avant d’obtenir une maîtrise en mondialisation et développement international à l’Université d’Ottawa.

    Rita Abrahamsen était son professeur là-bas, lui enseignant dans deux classes, puis supervisant sa thèse à la fin du programme de deux ans. 

    « C’était vraiment un travail superbe. L’un des meilleurs mémoires de maîtrise que j’aie lus », a déclaré Abrahamsen, faisant l’éloge d’un homme qu’elle a décrit comme l’un des étudiants les plus intelligents et les plus engagés qu’elle ait enseignés en 20 ans.

    Il était déterminé à poursuivre ses études sur la sécurité africaine, le terrorisme et le trafic d’êtres humains, en se concentrant sur le sud de l’Algérie, a-t-elle déclaré. 

    « Ce qui est clair, s’il bénéficie d’un procès équitable, il pourra prouver son innocence », a déclaré Abrahamsen, et c’est pourquoi ses partisans exigent qu’il soit libéré sous caution et qu’il ait la possibilité de se défendre devant le tribunal.

    Aucune date de procès fixée

    Les parents de Farrah vivent toujours à Terrebonne, au Québec, juste au nord de Montréal, selon un ami de la famille. Ses deux frères et sœurs vivent également dans la région. Il a la double nationalité avec le Canada et l’Algérie.

    Farrah s’est marié dans les Cantons-de-l’Est en 2016, a eu une fille en 2019 et a déménagé en Tunisie en 2020 pour se rapprocher de son domaine d’expertise, a précisé la famille dans un communiqué.

    Il a travaillé à l’ Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée et la traite en tant qu’analyste principal dans l’équipe Afrique du Nord-Sahel. Ses analyses portent sur la migration, les questions de sécurité, les marchés criminels et les conflits libyen et malien, précise la famille.

    Abrahamsen, qui a été en contact étroit avec la famille, a déclaré que la femme de Farrah lui avait rendu visite dimanche. 

    « Elle a dit qu’il allait bien. Il est fort. Il est résilient. Il est d’humeur assez positive dans la mesure du possible », a déclaré Abrahamsen, mais il est détenu dans de mauvaises conditions et a perdu beaucoup de poids.

    « Mais il essaie d’être optimiste, et tout le monde espère le meilleur. »

    Il n’y a pas encore de date fixée pour le procès de Farrah et c’est « très préoccupant », a-t-elle dit, car il n’est pas courant de garder les gens détenus aussi longtemps en attendant leur procès.

    Père détenu 58 jours

    Le père de Farrah, Sebti Farrah, 67 ans, était en visite en Algérie avec son fils et a été arrêté au même moment. Il est accusé d’avoir reçu des fonds d’institutions étrangères ou nationales dans le but de commettre des actes susceptibles de troubler l’ordre public, a déclaré la famille dans le communiqué.

    Sebti Farrah a été libéré sous caution le 13 avril, après 58 jours de détention, au cours desquels « sa santé s’est considérablement détériorée », a indiqué la famille.

    « Nous appelons à un procès juste et équitable dans un délai raisonnable, au cours duquel Raouf et Sebti pourront prouver leur innocence », a déclaré la famille.

    « Nous vivons actuellement dans un état d’anxiété constant provoqué par la douleur de cette séparation brutale. »

    CBC News a contacté le gouvernement algérien et n’a pas eu de réponse.

    Charlotte MacLeod, porte-parole d’Affaires mondiales Canada, a déclaré que l’agence savait qu’un citoyen canadien était détenu en Algérie.

    «Les responsables canadiens recueillent de plus amples informations et fournissent une assistance consulaire au besoin», a-t-elle déclaré dans un communiqué, mais a refusé de commenter davantage en raison de considérations de confidentialité.

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  • Les succès du Maroc causent de la perte économique de l’Espagne en Algérie

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Algérie, Sahara Occidental,

    La décision de l’Espagne de reconnaître le « plan d’autonomie » du Maroc pour le Sahara occidental a provoqué des tensions et une guerre commerciale avec l’Algérie. L’Espagne cherche à renforcer ses liens avec le Maroc tout en maintenant de bonnes relations avec l’Algérie, ce qui est un exercice d’équilibre délicat.

    Les échanges commerciaux entre l’Espagne et l’Algérie sont sérieusement menacés depuis juin 2022. Cela s’est produit parce que l’Algérie a suspendu un traité d’amitié et de coopération de 20 ans avec l’Espagne. Cette suspension est venue en réponse à la décision de l’Espagne de reconnaître officiellement le « plan d’autonomie » du Maroc pour le Sahara occidental.

    Quelle est l’histoire du Sahara Occidental?

    Le Sahara occidental est une étendue de territoire désertique le long de la côte atlantique. Il borde le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie. De 1884 à 1976, l’Espagne était le dirigeant colonial du Sahara occidental, qui était alors connu sous le nom de Sahara espagnol. Au cours de la grande vague de décolonisation de la seconde moitié du 20e siècle, le Front Polisario – un mouvement de libération nationaliste sahraoui – a mené une guérilla contre l’Espagne.

    Suite à la campagne de pression lancée par l’ONU, le Maroc et le Front Polisario contre l’Espagne à la fin des années 1960, Madrid a envisagé de se retirer de la région, étant donné qu’elle n’anticipait plus d’avenir dans la région. Par la suite, en 1974, l’Espagne a signalé son retrait en annonçant des plans pour un référendum dans lequel le peuple sahraoui pourrait déterminer l’avenir du territoire, s’il ferait partie du Maroc ou de la Mauritanie ou d’obtenir son indépendance. Le Maroc et la Mauritanie se sont félicités de la décision de l’Espagne. Cependant, le Secrétaire général de l’ONU a adopté la résolution 3292 suspendant le référendum jusqu’à ce qu’un processus formel puisse être déterminé à cet effet.

    Voir l’article

    Le 16 octobre 1975, la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye a conclu que, s’il existait des liens juridiques d’allégeance entre le sultan du Maroc et certaines tribus du Sahara occidental à l’époque de la colonisation espagnole et qu’il existait des droits liant l’entité mauritanienne au territoire du Sahara occidental, il n’y avait aucune preuve d’un lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume du Maroc ou le Royaume du Maroc ou le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Labrador. l’entité mauritanienne. En réponse à la décision, en 1975, le roi Hassan II du Maroc a appelé à une manifestation de masse pacifique sous la forme d’une marche vers le Sahara occidental. Le roi a cherché à réaffirmer la revendication de souveraineté du Maroc sur le territoire et a appelé le peuple marocain à participer à la marche. Il a souligné que la marche était le seul moyen de reprendre le contrôle du Sahara occidental.

    Le Sahara occidental est important pour le Maroc non seulement pour des raisons de souveraineté, mais aussi pour des raisons économiques. Il est riche en phosphate naturel, un engrais précieux qui assure l’approvisionnement alimentaire mondial. Ce minerai est la troisième exportation du Maroc et a rapporté au pays 850 millions de dollars en 2021. En tant que région le long de la côte atlantique, le Sahara occidental est important pour la pêche, fournissant 75% des captures du Maroc. De toute évidence, cette région est d’une importance capitale pour Rabat.

    Que se passe-t-il maintenant avec l’Espagne, le Maroc et l’Algérie ?

    Par conséquent, les relations maroco-espagnoles sont devenues glaciales lorsque l’Espagne a admis le chef du Polisario Brahim Ghali en avril 2021 pour un traitement médical sans en informer officiellement Rabat. En 2022, Madrid a accepté de soutenir le plan d’autonomie de Rabat pour le Sahara occidental, mettant fin à une crise diplomatique d’un an.

    Le changement de politique de l’Espagne a amélioré les liens avec le Maroc après une querelle diplomatique d’un an. Cependant, cette décision a rendu furieux l’Algérie, qui a imposé un blocus économique à l’Espagne en juin 2022. Cela a entraîné des pertes importantes estimées à environ 1 milliard de dollars (930 millions d’euros) au cours des sept mois suivants. La secrétaire d’État espagnole au Commerce, Xiana Méndez Bértolo, a récemment annoncé qu’entre juin et novembre 2022, les exportations espagnoles n’étaient que de 189,1 millions de dollars (176,2 millions d’euros) vers l’Algérie. En décembre 2022, les exportations espagnoles vers l’Algérie s’élevaient à 11,81 millions de dollars (10,8 millions d’euros), soit une baisse de 84%. La position de l’Espagne en tant qu’exportateur vers l’Algérie est passée de la deuxième place en 2021 à la neuvième en 2022.

    Cela a nui aux entreprises espagnoles et aux entreprises exportant vers l’Algérie, en particulier à Valence et en Catalogne. Ces régions représentent plus de 50% des exportations espagnoles vers l’Algérie. En termes de secteurs, les fabricants d’émailleurs et de machines céramiques sont confrontés à des impacts négatifs importants. La douleur économique de ce blocus a conduit le ministère espagnol du Commerce à demander le soutien de la Commission européenne. Elle a élaboré un plan financier pour soutenir les entreprises espagnoles qui souffrent du blocus. Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, s’est rendu en Algérie en mars pour résoudre cette crise, mais la visite a été infructueuse.

    L’Algérie continue de fournir du gaz à l’Espagne

    L’Espagne dépend de l’Algérie pour le gaz. Par conséquent, il est important que Madrid maintienne de bonnes relations avec Alger. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a déclaré que « parmi toutes les déclarations algériennes, ce qui importe à l’Etat espagnol, c’est la pleine garantie de l’approvisionnement de l’Espagne en gaz algérien et le strict respect des contrats internationaux ». L’Algérie a assuré à l’Espagne qu’elle continuerait à fournir du gaz en toutes circonstances.

    L’Espagne obtient une grande partie de son gaz par le gazoduc Medgaz depuis l’Algérie. Selon les rapports espagnols, Madrid s’est récemment tourné vers les États-Unis pour le gaz. De nombreux analystes spéculent que l’Espagne pourrait s’éloigner du gaz algérien. Par conséquent, l’Algérie a décidé de ne pas escalader les choses avec l’Espagne en ce qui concerne l’approvisionnement en gaz. Perdre un marché d’exportation lucratif ne serait pas dans l’intérêt économique de l’Algérie.

    Des tensions entre l’Espagne et l’Algérie ont eu lieu dans le passé, mais les deux pays ont toujours été en mesure de parvenir à un compromis. Cette fois, les choses sont différentes. Le changement de politique de l’Espagne a touché une corde sensible et seul un changement de gouvernement pourrait conduire à l’apaisement des eaux.

    L’Algérie renforce ses liens avec d’autres pays

    Alors que les exportations espagnoles vers l’Algérie se sont effondrées, d’autres pays comme le Portugal et l’Italie sont intervenus. En 2021, les exportations du Portugal vers l’Algérie ont totalisé 241 millions de dollars. Les principaux produits étaient le papier non couché, les machines de chauffage et les hydrocarbures acryliques. Entre février 2022 et février 2023, les exportations du Portugal ont augmenté de 384,6 millions de dollars. Les principales exportations vers l’Algérie en février 2023 étaient les légumes, la pâte de bois, les produits du papier, les plastiques et les articles en plastique, les machines, les appareils mécaniques et les pièces.

    Avant la rupture des relations, l’Algérie privilégiait les produits espagnols. Sociedad Española Automóviles de Turismo (SEAT), un constructeur automobile espagnol était actif en Algérie. En 2018, SEAT a étendu ses opérations stratégiques en Algérie. Maintenant, le constructeur automobile italien FIAT semble remplacer SEAT. En mars 2023, six lignes FIAT ont été lancées en Algérie. En revanche, la croissance de SEAT en a souffert.

    L’Italie et l’Algérie ont des accords de bon voisinage. Ils approfondissent maintenant leur partenariat stratégique. En janvier 2023, la Première ministre italienne Giorgia Meloni s’est rendue en Algérie pour lancer sa nouvelle politique méditerranéenne à Alger. Il est bien connu que l’Italie veut devenir une plaque tournante de l’énergie entre l’Europe et le sud de la Méditerranée. La guerre russo-ukrainienne provoque une crise énergétique en Europe, qui cherche des sources alternatives. Cela offre une grande opportunité économique pour l’Italie et l’Algérie.

    Les deux pays ont également signé des accords relatifs aux secteurs aérospatial et pharmaceutique. Ces accords ne concernaient pas seulement l’économie, mais aussi la géopolitique. L’Italie considère l’Algérie comme un acteur vital dans la région méditerranéenne qui peut soutenir la stabilité régionale. Les voisins de l’Algérie sont confrontés à des troubles. La Libye traverse une guerre civile. Al Jazeera a qualifié la Tunisie de « bombe à retardement ». La situation instable en Afrique du Nord rend l’Algérie d’une importance cruciale non seulement pour l’Italie mais aussi pour l’Union européenne.

    Le Maroc est-il un tremplin pour l’Espagne vers l’Afrique ?

    L’Espagne s’intéresse de plus en plus au marché marocain. En 2022, les exportations espagnoles vers le Maroc se sont élevées à 12,9 milliards de dollars (11,748 milliards d’euros), tandis que les importations marocaines vers l’Espagne se sont élevées à 9,4 millions de dollars (8,6 millions d’euros). Le Maroc se trouve juste de l’autre côté du détroit de Gibraltar, au sud de l’Espagne. C’est le voisin le plus proche de l’Espagne en Afrique du Nord. Le Maroc est un partenaire commercial naturel où la demande de biens et services espagnols augmente. Par conséquent, il est logique que l’Espagne investisse dans des relations plus étroites avec son voisin du sud.

    Le président espagnol Pedro Sánchez s’est rendu au Maroc en février. Les deux gouvernements sont parvenus à des accords sur la migration, le tourisme, le commerce et l’investissement. Tout comme l’Italie développe une relation stratégique avec l’Algérie, l’Espagne parie sur le Maroc. Les entreprises espagnoles cherchent à se développer en Afrique du Nord. Le Maroc pourrait être une bonne base d’opérations pour l’Espagne. Étant donné que les relations de l’Espagne avec l’Algérie ont pris un coup et que d’autres rivaux européens interviennent, il est logique que Madrid cultive Rabat. Une relation plus étroite avec le Maroc a un sens à la fois économique et géopolitique pour l’Espagne.

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  • L’Algérie devient un acteur mondial pertinent du gaz naturel

    Etiquettes : Algérie, gaz, Europe, gaz naturel, GNL, exportations,

    L’Algérie , pays africain, connaît sa période la plus prospère de production de gaz naturel , grâce aux récentes améliorations de la capacité des infrastructures.

    Cela le place en position de force pour entrer sur le marché européen en tant que fournisseur de cet hydrocarbure.

    Début 2023, les réserves prouvées de gaz naturel de l’Algérie étaient estimées à 159 billions de pieds cubes. Le pays produit du pétrole brut, du gaz naturel sec et du gaz naturel liquéfié (GNL), tous gérés par la compagnie nationale d’énergie Sonatrach.

    En 2021, le pays a établi un record en produisant 9,9 milliards de pieds cubes par jour (Gpi3/j) de gaz naturel sec, soit 23,4 % de plus qu’en 2011, lorsqu’il produisait 8,0 Gpi3/j.

    Ces données ont été rapportées dans le résumé d’analyse par pays récemment mis à jour : Algérie par l’Energy Information Administration (EIA) . Le rapport indique également que 53 % de la production de 2021 ont été exportés, contre 60 % en 2011. Malgré le pourcentage plus faible d’exportations, la quantité totale exportée était plus élevée en 2021.

    L’Algérie exporte du gaz naturel par gazoduc et sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL), l’Europe étant son principal client. En 2021, la Turquie était le plus grand destinataire de cet hydrocarbure.

    Actuellement, l’Algérie possède et exploite quatre terminaux GNL. Le terminal de Skikda, l’un de ces quatre, a rouvert en juillet 2021, près d’un an après sa fermeture en raison d’une défaillance du mécanisme de commande de la turbine.

    Par ailleurs, l’Algérie dispose de trois grands gazoducs intercontinentaux qui exportent du gaz naturel vers l’Europe. Ceux-ci sont:

    1. Le gazoduc Enrico Mattei (Transmed), qui va de l’Algérie à l’Italie continentale en passant par la Tunisie.
    2. Le gazoduc Medgaz, de l’Algérie à Almeria, en Espagne, via un gazoduc sous-marin sous la mer Méditerranée.
    3. Le gazoduc Maghreb-Europe (MEG), de l’Algérie à Cordoue, en Espagne, en passant par le Maroc.

    #Algérie #Gaz #Europe #GNL

  • Les juifs sépharades et leur diaspora : Algérie

    Etiquettes : juifs sépharades, Algérie, Kabylie, berbères, documents liturgiques, Haggadah pascale,

    La présence des Juifs en Algérie s’étend de la période pré-romaine au début des années 1960, lorsque l’Algérie est devenue indépendante. Avant que l’Empire romain ne s’empare de ces côtes reculées de l’Afrique du Nord, des descendants de Juifs qui avaient fui la Palestine après la destruction des premier et deuxième temples de Jérusalem s’étaient installés parmi les tribus berbères du Maghreb central, dont certaines s’étaient converties au judaïsme pendant plusieurs années. des siècles. Les Juifs parlaient la langue berbère, notamment dans la partie orientale de l’Algérie, en terres kabyles, et priaient même en berbère, comme en témoignent certaines versions berbères de documents liturgiques comme la Haggadah pascale.

    Lors de la conquête arabe de l’Afrique au VIIe siècle, Berbères et Juifs se sont battus ensemble contre les envahisseurs, un épisode longuement relaté par l’historien médiéval musulman Ibn-Khaldun. Selon cet auteur, une « reine » juive berbère, nommée Kahina (« la prêtresse »), dirigeait à la fin du VIIe siècle les armées autochtones qui résistaient farouchement à l’arabisation du Maghreb. La plupart des Berbères se sont convertis à l’islam quelques décennies plus tard, et les Juifs d’Algérie ont commencé leur assimilation culturelle et linguistique au monde arabe. Ils ont rapidement commencé à se familiariser avec la littérature, la grammaire et la science arabes; dans certaines régions, les communautés juives parlaient le judéo-arabelangage quotidien. 

    Malgré cette profonde pénétration de la culture arabe dans les habitudes juives, les Juifs d’Algérie sont restés attachés à leur tradition religieuse, et certains de leurs rabbins sont devenus largement connus pour leurs commentaires talmudiques et les contacts qu’ils ont eus avec des sages palestiniens et babyloniens. Dans l’est de l’Algérie, le dogme karaïte (une secte juive ne reconnaissant que la Bible comme canon religieux) s’était également développé, et avait prospéré jusqu’au début du XXe siècle. L’autre percée majeure dans l’histoire juive algérienne s’est produite après 1391 lorsque des réfugiés fuyant l’Espagne catholique sont arrivés en masse dans le refuge nord-africain. Ils ont apporté leurs connaissances théologiques, leurs sages et une tradition juive plus européanisée. Ils ont été rapidement intégrés à la direction juive locale. Enfin, plus de Juifs européens ont immigré en Algérie aux XVIIe et XVIIIe siècles, en provenance d’Italie. Les langues parlées par les Juifs en Algérie à cette époque étaient – ​​et sont toujours – le berbère, l’arabe, l’espagnol (ou le ladino, une langue judéo-espagnole), l’italien et l’hébreu. La plupart de ces communautés étaient soumises au statut de question imposée par les Turcs au XVIesiècle sur tous les groupes non musulmans vivant sous domination musulmane. Quant aux juifs, ce statut comprenait des restrictions telles que la ségrégation résidentielle, les stigmates vestimentaires obligatoires et les interdictions de posture : les juifs ne pouvaient pas monter à cheval, porter des armes ou être dans une posture physiquement supérieure aux musulmans. 

    La colonisation de l’Algérie par les Français, qui débuta en 1830, mit fin à cette position d’infériorité. Lorsqu’en 1870, les Juifs obtiennent la citoyenneté française, ils commencent leur intégration progressive à la langue, à la culture et aux valeurs sociales françaises, principalement par leur entrée dans le système scolaire français. Ce processus s’est achevé lorsque la plupart des Juifs algériens, ne trouvant pas leur place dans la nation algérienne nouvellement indépendante, sont partis pour la France, à partir de 1961. Un petit nombre d’entre eux sont allés en Israël, en Amérique du Nord et du Sud. Environ 150, 000 juifs algériens sont arrivés en France au début des années 1960. Cette vague d’immigration a apporté des changements importants à la communauté juive française.

    Source : Countries and their Cultures

    #Juifs #Sépharades #Algérie

  • La Mauritanie et l’Algérie désormais liées par un accord d’extradition

    La Mauritanie et l’Algérie désormais liées par un accord d’extradition

    Etiquettes : Mauritanie, Algérie, accord d’extradition,

    Le gouvernement mauritanien a adopté mercredi un projet de loi autorisant la ratification de la convention relative à l’extradition entre lui et le gouvernement algérien signée le 14 septembre 2014 entre les deux parties souligne le gouvernement mauritanien à l’issue de sa réunion hebdomadaire.

    L’accord d’extradition établit le cadre juridique de coopération judiciaire entre les deux pays « par lequel chaque pays s’engage à remettre à l’autre, sur demande, et conformément aux dispositions du présent accord, les personnes recherchées se trouvant sur son territoire, ainsi que ceux à l’encontre desquels une mesure privative de liberté a été prononcée par l’autorité judiciaire dans le cadre d’une poursuite pénale ou d’un jugement définitif de condamnation ».

    Selon le gouvernement mauritanien, l’accord « renforcera la coopération entre les deux pays afin de réprimer la criminalité dans le respect mutuel de la souveraineté, de l’égalité et du bénéfice mutuel ».

    #Mauritanie #Algérie #Extradition

  • En 2021, l’Algérie a produit des quantités record de gaz naturel

    En 2021, l’Algérie a produit des quantités record de gaz naturel

    Etiquettes : Algérie, gaz naturel, production, GNL, énergie,

    En 2021, plus de gaz naturel a été produit en Algérie qu’au cours de n’importe quelle année depuis le début de la tenue des registres en 1980, selon les données de notre synthèse d’analyse par pays récemment mise à jour : Algérie. L’Algérie a produit 9,9 milliards de pieds cubes par jour (Gpi3/j) de gaz naturel sec en 2021, soit une augmentation de 23,4 % par rapport aux 8,0 Gpi3/j produits par le pays en 2011. Sur le gaz naturel produit en 2021, 53 % ont été exportés. Bien que le volume global des exportations ait été supérieur en 2021 par rapport à 2011, le pourcentage exporté en 2021 était inférieur à celui de 2011, lorsque 60 % du gaz naturel algérien était exporté. La consommation intérieure a augmenté au cours de la dernière décennie, mais les récentes mises à niveau de la capacité des infrastructures d’exportation donnent à l’Algérie la possibilité d’exporter davantage de son gaz naturel.

    production annuelle de gaz naturel sec par disposition

    L’Algérie est un important producteur de pétrole brut et de gaz naturel en Afrique. Début 2023, l’Algérie détenait environ 159 000 milliards de pieds cubes de réserves prouvées de gaz naturel. L’Algérie exporte du gaz naturel à la fois par gazoduc et sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL). La plupart des exportations de gaz naturel du pays sont destinées à l’Europe.

    L’Algérie possède et exploite actuellement ses quatre terminaux GNL par l’intermédiaire de la société énergétique nationale, Sonatrach. Le terminal de Skikda LNG a rouvert en juillet 2021, près d’un an après l’arrêt du terminal en raison d’une défaillance du mécanisme de commande de la turbine. En février 2022, Sonatrach a annoncé son intention de moderniser les installations du terminal GNL de Skikda en ajoutant une nouvelle capacité de stockage de GNL et en modernisant ses installations de chargement à l’exportation pour accueillir des navires plus grands.

    Exportations de gaz naturel liquéfié de l'Algérie par pays de destination

    La Turquie était le plus grand destinataire du GNL algérien en 2021, recevant plus de 38% des exportations algériennes, selon l’examen statistique 2022 de BP sur l’énergie mondiale. Collectivement, les pays de l’Union européenne (UE) ont reçu plus de la moitié des exportations de GNL de l’Algérie.

    L’Algérie dispose également de trois grands gazoducs intercontinentaux qui exportent du gaz naturel vers l’Europe :

    Le gazoduc Enrico Mattei (Transmed) (de l’Algérie à l’Italie continentale via la Tunisie)
    Le gazoduc Medgaz (de l’Algérie à Almeria, en Espagne, via un gazoduc sous-marin sous la mer Méditerranée)
    Le gazoduc Maghreb-Europe (MEG) (de l’Algérie à Cordoue en passant par le Maroc) , Espagne)
    La capacité du gazoduc Medgaz, qui achemine du gaz naturel vers l’Espagne, est passée de 283 milliards de pieds cubes par an (Gpi3/an) à 378 Gpi3/an fin 2021 après la mise en service d’un troisième turbocompresseur. Les tensions politiques ont affecté le commerce du gaz naturel de l’Algérie avec l’Europe. L’Algérie a suspendu la livraison des exportations de gaz naturel via le gazoduc MEG, qui traverse le Maroc, vers l’Espagne en octobre 2021 en raison des tensions politiques accrues entre l’Algérie et le Maroc.
    Source : EIE

    #Algérie #Gaz_naturel #

  • Le virage pro-marocain de Sanchez change l’immigration : la moitié vient désormais d’Algérie

    Le virage pro-marocain de Sanchez change l’immigration : la moitié vient désormais d’Algérie

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Algérie, Sahara Occidental, migration,

    Le virage de Sánchez vers le Maroc a eu un impact évident sur les mouvements migratoires de l’Afrique vers l’Espagne. Car non seulement le nombre d’immigrants arrivant dans notre pays a été pratiquement divisé par deux (41 % précisément), mais aussi la voie d’entrée a changé : alors qu’avant le Maroc était le point d’origine « préféré » et les îles Canaries la destination idéale, désormais la principale voie d’entrée passe par l’Algérie vers la péninsule. C’est ce que montre le dernier bilan de l’immigration irrégulière du ministère de l’Intérieur. 

    Entre le 1er janvier et le 15…

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    #Espagne #Maroc #Algérie #SaharaOccidental #Iles Canaries #Baléares #Migration