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  • Maroc : Les voies du Makhzen sont impénétrables

    Maroc : Les voies du Makhzen sont impénétrables

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Israël, crise financière, tourisme sexuel, lobbying, France,

    Bien entendu on dit très souvent qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, d’autant plus que nous sommes en novembre, mais deux choses ont de quoi nous réjouir dans l’actualité internationale le mondial de foot 2022 au Qatar et bien sûr, l’info générale de la jungle médiatique du Makhzen Marocain centrée entièrement sur les Algériens et l’Algérie.

    Tout ce qu’il se passe au Maroc est fascinant, on est vraiment gâtés !!

    Amusante diatribe sauf qu’il y a une erreur dans cette histoire, le makhzen se trompe de cible par sa politique de hasbara ce qui ne fait pas avancer le schmilblick mais plus sûrement des propos de concierges.

    Tout au long de son histoire le Makhzen n’a pas vraiment changé de nature, il a toujours su créer et orchestrer ce type de campagnes qui tendent à discréditer le voisin algérien pour l’accuser de vouloir déstabiliser de facto le Maroc et se déclare comme un pays victime de l’ostracisme des autorités Algériennes afin de fabriquer l’Algérie comme l’Ennemi, nous avons même pu constater qu’un jour le consul général du Maroc à Oran avait osé qualifier l’Algérie de pays ennemi dans l’aveuglement de sa propre fonction symbolique. Quelle obsession !!!!

    Je crois que cette presse n’arrive pas à se rendre compte ni à admettre que le royaume du Maroc n’a jamais existé tel que la propagande du Makhzen l’a façonné à jamais dans les esprits marocains, ceci dans le but de vendre une image qui ne reflète ni la réalité historique ni l’honnêteté morale. Le Makhzen avec ses théories farfelues se perfectionne à vouloir créer un ennemi permanent afin de se régénérer et endoctriner le peuple. Totalement falsifiée par la propagande mensongère et stupide, l’histoire du Royaume du Maroc actuel demeure méconnue des Marocains, au point de devenir un ensemble de grandes énigmes et de nombreux évènements importants de l’histoire du Royaume du Maroc sont restés trop longtemps tabous par un régime du Makhzen féodal. C’est des historiens que le disent !!!!!

    Le Maroc est celui de tous les paradoxes et il est enlisé par une tension sociale extrême aujourd’hui avec un taux de chômage urbain de l’ordre de 40%, et que les maux des Marocains ont donc une seule source : des décennies d’absolutisme monarchique, avec un gouvernement qui ne gouverne pas ; il se contente d’exécuter les décisions prises au Palais via le cabinet royal, dominé par des hommes les plus influents du royaume, durant les absences intrigantes du monarque absolu de droit divin par le titre de commandeur des croyant et véritable visionnaire de l’exécutif, alors même que la situation du Maroc n’est guère reluisante, mais au royaume des aveugles, le monarque divin mène sa vie à Paris.

    C’est l’escroquerie intellectuelle insultante d’un régime qui avait promis une démocratie et plus de libertés, alors qu’il enregistre deux grands échecs de en matière de l’éducation et la santé, avec des injustices et d’inégalités qui ne cessent de se creuser. Selon des études économiques le Maroc reste un pays économiquement vulnérable avec des inégalités sociales dangereuses. On se souvient du soulèvement du Rif, en 2017, lorsqu’un jeune vendeur de poisson, Mouhcine Fikri (30 ans), a été broyé dans une benne à ordures alors qu’il tentait de récupérer sa marchandise confisquée par un fonctionnaire du port, à la suite plusieurs centaines de manifestants ont été condamnés, pour certains à vingt ans de prison ferme. Ainsi la mort atroce de Mohcine Fikri, a soudain réveillé la République du Rif, cependant les habitants de la commune d’Al-Hoceïma ne cessent de manifester pacifiquement contre, pêle-mêle, l’autoritarisme, la corruption, le chômage de masse, la pauvreté et contre la répression.

    Je peux à mon tour estime ce, vaillant peuple Rifain mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination »

    Contrairement au déversement de la propagande du Makhzen, j’aimerais bien faire un parallèle et un rapprochement entre les territoires occupés du Sahara et un rapprochement entre les territoires occupés du Sahara et la République du Rif occupée.

    Au regard des médias de sa majesté tout va bien au Maroc, ceci est le genre de discours absurde prôné par la presse du Makhzen et qu’on entend à longueur de journée, tout va mieux que bien, pas de censure, pas de répression, pas de torture, pas de morts, pas d’inégalités ni de corruption des baisé-main des officiers de sa majesté qui seront en fait bientôt formés par les sionistes et pourtant selon des documents Wikileaks Américains qui avaient fait la révélation: le souverain craignant d’être renversé et affolé par l’idée de se faire destituer a toujours peur de son armée car les forces armées marocaines restent minées par la corruption, l’inefficacité bureaucratique, les faibles niveaux d’éducation, certains de ses officiers risquent de tomber dans le radicalisme, ils sont politiquement marginalisés, chargées entre autres à gérer les plantations de la drogue et veiller à son acheminement et le gros de leurs troupes est déployé au Sahara occidental.

    Par ailleurs les même documents précisent, bien que la frontière entre les deux pays soit fermée et les relations rompues, l’Algérie ne constitue pas une menace imminente pour le Maroc et que sur le plan diplomatique le Maroc déploie de grands efforts pour s’acquérir les soutiens, ou au moins la neutralité, de membres du Congrès américain, de certains pays éloignés de tout enjeu sahraoui mais disposant d’un vote-clé à l’ONU, et, nécessairement des médias. Cette diplomatie se fit souvent à coups de chèques, d’invitations, de cadeaux… Ainsi toute la presse internationale fait état des dépenses colossales en dollars par le régime Marocain pour entretenir les lobbys Européens et Américains c’est à dire comme on le dit très souvent une « diplomatie de couscous » des séjours tous frais payés à la Mamounia (prestigieux hôtel de Marrakech) à des politiciens et des journalistes amis de la monarchie en vue d’un soutien majeur sur la marocanité du Sahara occidental, dans cette optique les services du Makhzen sont chargés de séduire, de corrompre et de manipuler ces prestigieux invités. Sans oublier que ces mêmes documents avaient mis en évidence l’obsession algérienne chez le Makhzen et les responsables marocains.

    Dans ce sens on a même l’impression, que les médias drogués à la propagande leurs élites se farcissent le nez de hachish, ne parlent que de cette obsession tout le temps alors à trop les écouter ou les voir, ils finiraient par convaincre que personne ne peut plus être d’accord avec eux. C’est ridicule, cette rancune contre l’Algérie n’en finissant pas de noyer leurs neurones !

    Tout comme Israél en Palestine occupée, le Maroc reste l’agresseur, et le territoire du Sahara Occidental est une occupation, et les militants sahraouis sont incarcérés dans des prisons situées au Royaume et surtout privés de la visite de leurs familles. Cela ne fait aucun doute, mais ils vont finir par fatiguer les gens d’autant plus que toutes les informations et tous les commentaires en général donnés par des érudits d’instituts géopolitiques dont ils plaident pour un royaume à l’étroitesse d’esprit, à l’égoïsme et à des magouilles pour se maintenir, en effet tous ces commentateurs se révèlent forcément sujets ce qui requiert une obéissance et une loyauté confirmées au Makhzen et sans la moindre nuance ou la moindre contradiction, donc ils ne peuvent en aucun cas dire le contraire. La loi royale de la loyauté (« Allah, la Patrie et le Roi », cette formule ayant cours au Maroc, fait taire toute contestation, seule la théorie du complot et de l’ennemi extérieur a fait son retour.

    Faut-il savoir qu’une solution ne viendra pas d’un pouvoir corrompu et conçu comme tel. Visiblement, le bilan de la Monarchie n’est pas brillant (largement favorisée par la France pour fin du protectorat). Le problème c’est l’accaparement des richesses par une couronne de possédants. Le monarque visionnaire du Maroc (dont on peut exceptionnellement dire du mal) pris à la gorge par la faillite financière du pays n’avait d’autre choix que d’officialiser des relations que le Maroc avait toujours entretenu avec Israël avec la bénédiction de ses amis, et se fâche avec tous les pays qui n’expriment pas avec précision leur acceptation de l’intégration du Sahara occidental au territoire marocain, intégration, faut-il le rappeler, non reconnue par les Nations unies, l’Union européenne et l’Union africaine, et plus encore par Israél mais admise par certains, dont les Etats-Unis, l’Espagne…?

    Le monde occidental a fermé les yeux un moment et certains politiques n’hésitent nullement à soutenir que « le Maroc est une maîtresse avec qui ont couche toutes les nuits, mais dont on est pas spécialement amoureux, qu’il faut bien défendre » !!!!

    Bref le grand gagnant dans ce drôle d’histoire c’est Israël et l’Occident, le dindon de la farce semble bien être la monarchie marocaine à la couleur arc-en-ciel. Ce sont les israéliens eux même ainsi que le Mossad qui en ont fait la révélation. C’est le Grand Jeu !!!

    La mystification reste le lieu de rapprochement pour ces deux pays, le régime du Maroc a émergé de la tyrannie et d’un régime dictatorial fondé sur le mensonge, tandis qu’Israël s’immerge dans le sionisme, racisme soutenu et protégé par les mensonges, entre ces deux similitudes, il y a un peuple pris en otage de part et d’autre.

    Pour la presse de sa Majesté et les influenceurs pro-Maroc, aux Algériens le monopole des atrocités, selon certains auteurs d’articles avec un style proche de l’ironie et du sarcasme parlent de guerre économique, guerre diplomatique menée par l’Algérie, qui se traduit par une course aux armements et la fermeture des frontières et un soutien à la cause légitime de la lutte du peuple Sahraoui pour se défaire d’une occupation, donc toujours selon cette presse, l’Algérie garde le monopole de la désorganisation, de l’effondrement toujours imminent mais aux Marocains celui de l’humanisme, du courage, des victoires qui s’enchaînent, les tout va mieux que bien, dans l’espoir de rallier à leur cause une population frustrée par la dégradation des conditions de vie mais le petit peuple est heureux et trop content de ses amuse-gueule la marocanité du Sahara et la normalisation avec l’entité sioniste.

    Par ailleurs nous constatons chez des personnalités publiques écrivains, journalistes, des fameux d’intellectuels complaisants de sa Majesté qui prennent aussi part à la promotion du récit officiel et pourtant le plus souvent ils sont décris comme parmi la nouvelle égérie mondiale de la lutte pour les droits de l’homme et contre toutes les tyrannies, notamment dans le monde arabo-musulman. Toutes les tyrannies ? Enfin presque, seulement voila le parfum de la lutte s’estompe chez ces intellectuels dès qu’il est question du régime politique du Makhzen et plus particulièrement de la monarchie Marocaine.

    En effet la réaction de ces intellectuels touche alors à tout: ils réagissent aux victoires diplomatiques du Maroc pour la marocanité du Sahara, se mêlent aux interminables débats virtuelles et surtout commentent la situation interne en Algérie. Ainsi par leur voix nous avons des cris de victoire de piètres stratèges politiques et journalistes du Palais qui semblent désormais s’aligner sur les thèses prêchées par une fantastique propagande du Makhzen en plein délire, complètement en déroute, leur timing est par ailleurs parfait pour générer un maximum d’intervention l’acceptation de la colonisation du Sahara Occidental ainsi que pour l’applaudissement à la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.

    La fabrique royale de la propagande, de la démagogie, du clientélisme et de la médiocrité a propulsé sur le devant de la scène une pléthore de journaleux qui se sont avérés, au fil des jours, de piètres valets du Palais royale, des gens sans scrupules, sans honneur et sans dignité, chargés de faire oublier la répression étatique au Maroc qualifiées d’atteintes aux libertés d’expression et qui avait censuré et pénalisé les opinions trop éloignées de la doxa makhzennien, ainsi que les campagnes de diffamation dont sont victimes les opposants tel que Mohamed Ziane l’influent ex-bâtonnier de Rabat et ancien ministre jugé à cause de ses opinions l’avocat principal du chef de file de la rébellion du Rif et de Taoufik Bouachrine!
    Taoufik Bouachrine , le directeur d’Akhbar Al Yaoum, quotidien d’opposition. Omar Radi, Journaliste d’investigation. Maati Monjib, universitaire fondateur de l’Association Marocaine pour le Journalisme d’Investigation (AMJI). Soulaiman Raissouni d’éditorialiste au quotidien Akhbar Al-Yaoum en remplacement de son fondateur, Tawfik Bouachrine, condamné également.

    Ce qui est assez ridicule, tous ces personnages, sont accusés de trafic d’êtres humains, abus de pouvoir à des fins sexuelles, viol et tentatives de viol. C’est en effet l’autorité du Makhzen qui a largement utilisé la vie privée des dissidents et des militants pour les discréditer en public, sur la base d’images de leur vie en privé.

    Bien d’autres détracteurs virulents du système monarchique marocain actuel, surtout des activistes et influenceurs sur les médias sociaux Chafik Omerani, Mustapha Semlali, Jamila Saadane, Ikram Nazih, Saida El-Alami et Rabie al-Ablaq, ainsi que le manifestant Noureddine Aouaj, ont été condamnés à des peines de prison fermes, simplement pour avoir critiqué pacifiquement des personnalités de l’autorité du Makhzen. La liste reste ouverte.

    Les fausses larmes de crocodile ne trompent personne, le Makhzen aux coups fourrés au jeu malsain et dangereux, il ne nous reste plus qu’à retenir notre souffle par ce genre de bourrage de crâne, comme celui ou on disait en Israél que les balles Israéliennes tirées par les snippers de l’Armée la plus morale du monde, ne sont pas destinées à tuer mais juste à anéantir le Palestinien un ennemi qui diffame Dieu.
    Nul besoin d’en chercher très loin la preuve de l’appétit ambitieux de l’institution monarchique du Maroc par sa diplomatie en dent de scie, elle s’est tirée malheureusement une balle dans le pied à chaque revers. Ce royaume n’est qu’un épiphénomène qui ne deviendra que l’ombre de lui-même.

    Un petit rappel pour les médias de sa majesté, c’est l’ensemble du peuple Algérien qui opte pour la fermeture permanente des frontières ainsi que la rupture des relations avec le régime du Makhzen Marocain. Donc pour l’Algérie, le Maroc n’est nullement un rival, un ennemi mais juste un voisin agaçant, troublant et surtout sionisé. L’Algérie appartient à ceux qui savent la défendre et le Maroc appartient à ceux qui savent le vendre !!!!!

    #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental

  • Tebboune-MBS: Les retrouvailles qui affolent la toile

    Tebboune-MBS: Les retrouvailles qui affolent la toile

    Topics : Algérie, Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane, MBS, Abdelmadjid Tebboune,

    Le Président Tebboune a rencontré le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde au Qatar. Ces retrouvailles ont fait réagir la toile.

    Une séquence de 4 secondes diffusée sur Bein Sports, puis une photo souvenir entre le président Tebboune et le prince héritier saoudien Mohamed Bin Salman, en marge de la Coupe du monde et publiées sur le site de la présidence de la République, ne sont pas passés inaperçues auprès de plusieurs médias, où chacun y est allé de son propre commentaire.

    Les plus avertis parmi les observateurs y ont sûrement trouvé matière à gloser sur les bonnes relations algéro-saoudiennes, notamment pour y trouver aussi un démenti aux fausses interprétations de l’absence – excusée – de MBS du sommet d’Alger, et dire qu’en dépit de tout ce qu’on a pu dire ici et là, la rencontre des deux dirigeants arabes prouverait aussi que cet épisode n’était qu’«un nuage d’été» et que plus rien ne sépare désormais les deux plus grandes puissances sunnites du monde.

    Après Tebboune-Ben salmane, Al-Sissi-Erdogan

    D’autres médias s’en sont saisi comme pour la rencontre Al-Sissi-Erdogan, pour faire remarquer «un rôle de médiation informelle intéressant» qu’a accompli Doha.

    Sur les réseaux sociaux aussi, la vidéo puis la photo souvenir ont affolé la toile. De quoi pourraient-ils parler ? L’analyse du gestuel des deux hommes a supplanté les paroles. Et comme par enchantement, les simples twittos se sont mus en experts de lecture labiale. Le langage corporel, gestes et postures sont passés au peigne fin pour pouvoir déceler le moindre indice sur le contenu de la discussion.

    «Le langage corporel… Il y a des signaux qui ne trompent pas gestes et posture», tout est commenté par les internautes qui notent «la super classe de Tebboune, affalé sur le sofa !». Il y en a même qui croient détenir le fil d’Ariane ! «La photo montre MBS s’excusant probablement d’avoir raté le sommet», estiment-ils.

    «Cette vidéo montre que c’est MBS qui est en train d’insister et de justifier son absence auprès de Tebboune assis allongé et à l’aise», dira un autre internaute. «Frères, malgré tout, c’est comme ça qu’on veut être», «ensemble pour toujours», disent quelques commentaires dont les auteurs ont cru bon célébrer à leur manière ces retrouvailles.

    Par Amar R.

    L’Algérie aujourd’hui, 23/11/2022

  • Une délégation d’élus français à Alger

    Une délégation d’élus français à Alger

    Topics : Algérie, France, Vénissieux,

    Une délégation d’élus locaux français de la commune de Vénissieux (Lyon) a entamé, mercredi, une visite culturelle de cinq jours en Algérie durant laquelle ses membres tiendront des rencontres avec des moudjahidine et se rendront à des sites historiques et culturels.

    Cette délégation est composée de députés du groupe communiste républicain et du parti communiste français.

    Cette délégation se rendra, lors de sa visite à Alger, à des sites historiques et culturels, dont la Casbah d’Alger et la prison Serkadji ainsi que le musée des beaux arts et celui de Bardo ainsi qu’au jardin d’essai.

  • Algérie. Réunion du gouvernement: Les dossiers à l’ordre du jour

    Algérie. Réunion du gouvernement: Les dossiers à l’ordre du jour

    Topics : Algérie, Gouvernement, justice, travail, énergie, pêche,

    Le Premier Ministre, Aïmene Benabderrahmane, a présidé, ce mercredi, une réunion du Gouvernement consacrée à l’examen et la présentation de dossiers relatifs aux secteurs de la Justice, du Travail, de l’Énergie et de la Pêche.

    Tenue au Palais du Gouvernement, la réunion a d’abord examiné trois avant-projets de lois relatives à la protection et à la préservation des terres de l’État, aux organisations syndicales et à l’exercice du droit syndical et à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail. Ces avant-projets de lois feront l’objet d’un examen lors d’un prochain Conseil des Ministres.

    En outre, le Gouvernement a entendu deux communications relatives à la feuille de route pour développement de la filière hydrogène en Algérie et à la feuille de route du secteur de la pêche et des productions halieutiques.

    Se déclinant en plusieurs axes constituant la stratégie nationale du développement de l’hydrogène, la feuille présentée par le ministre de l’Énergie et des Mines vise notamment la diversification de l’approvisionnement énergétique, le renforcement de la sécurité énergétique, l’accélération de la transition énergétique et la réduction de l’empreinte carbone du pays.

    L’exposé présenté par le ministre de la pêche et des productions halieutiques a énuméré les principales actions réalisées depuis 2020 et a présenté une prospective par rapport aux objectifs de 2023 et 2024, en mettant en exergue les actions stratégiques à atteindre.

    Ces actions concernent les différents domaines d’activités du secteur de la pêche, notamment des productions halieutiques, de la construction et la réparation navales et de l’amélioration des conditions socioéconomiques des professionnels de la pêche et de l’aquaculture.

    #Algérie

  • Algérie: Projet de loi de finances 2023: Le quitus de l’APN

    Algérie: Projet de loi de finances 2023: Le quitus de l’APN

    Topics : Algérie, PLF, Budget, loi de finances,

    Comme attendu, le Projet de loi de finances 2023 a été adopté hier par les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le MSP ? Créant la surprise, a voté contre le projet en question.

    Mais bien avant l’adoption du projet de loi, la séance plénière d’hier a été notamment marquée un fait qui a failli contrarier le gouvernement. Il s’agit en effet d’un amendement introduit par le député Farés Rahmani issu de l’émigration. Ce dernier a présenté un amendement de l’article 66 afin de permettre aux membres de la communauté nationale établie à l’étranger de pouvoir, à l’instar de tous les algériens, importer eux aussi des voitures de moins de 3 ans. Selon ce député, qui s’est longuement accroché à son amendement en plaidant notamment le droit des émigrés d’avoir les mêmes privilèges que les autres algériens. Il a aussi estimé que cela entre dans le cadre de l’égalité des algériens devant la loi. Mais le président de la commission des finances ne l’entendait pas de cette oreille en manifestant son opposition à cet amendement. Dans son intervention, il a défendu le point de vue de la commission qui a rejeté cet amendement. Selon lui, si on permettait cela risque d’être considéré une opération d’exportation.

    «De plus», a-t-il argué, «l’Algérie a signé la convention internationale d’Istanbul qui a été promulguée en 1998 par un décret présidentiel portant le numéro 03- 98.» Mais malgré ces arguments le député s’accrochait mordicus à son amendement et ne voulait point faire marche arrière. Le président de l’APN, Brahim Boughali, a trouvé la parade en proposant la levée de la séance pour consultations. Une interruption qui a duré presque trois quart d’heure durant lesquels les consultations ont permis d’aplanir les divergences puisque , à la reprise de la séance, le député a finalement retiré son amendement. Un couac qui a failli déteindre sur les travaux et c’est pourquoi le président de l’APN a proposé de régler cette question après l’adoption des autres amendements. Des amendements qui étaient au nombre de 32 présentés par les députés et acceptés par la commission des finances pour être soumis au vote lors de la séance plénière. La plupart de ces amendements ont été rejetés par les députés qui se sont finalement prononcés ; comme il est de coutume, derrière, la position de la commission des finances. Mais cela dit certains amendements ont eu l’aval des députés comme c’est le cas de l’article 25. Un amendement défendu et présenté par le député Zahir Farés affilé au mouvement islamiste El Bina.

    Cet amendement porte sur l’augmentation de la taxe sur les alcools. Mais malgré l’opposition de la commission des finances, qui a exprimé son rejet, l’amendement a été voté par la séance plénière. Des députés d’autres groupes parlementaires, à l’exemple de ceux du MSP, ont soutenu l’amendement. Un autre amendement a provoqué le débat. Il s’agit d’un amendement sur l’article 65 qui propose l’approbation d’importer le matériel agricole de moins de 7 ans . Le député auteur de l’amendement, Abderazak Beziou, a eu gain de cause alors que le projet initial évoquait la période de 5 ans seulement. Mais il n’a pas eu le soutien s’agissant du matériel relatif aux travaux publics. Le ministre des Finances, s’est félicité de cette adoption de même que le président de l’APN.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 23/11/2022

    #Algérie #Budget #PLF #Finances

  • Du rêve américain au cauchemar planétaire

    Du rêve américain au cauchemar planétaire

    Topics : Etats-Unis, Pétrole, capitalisme, dollar, Algérie, Arabie Saoudite,

    par A. Boumezrag*

    « Ils sont en train de détruire la planète… La bonne nouvelle, c’est que comme toute créature vivante, la terre possède également un système immunitaire et que tôt ou tard elle se mettra à rejeter les agents porteurs de maladie, telle l’industrie pétrolière. Et avant, espérons-le qu’on finisse comme l’Atlantide et la Lémurie » (Thomas Pinchon)

    L’extrême concentration du pouvoir politique dans le bloc socialiste a suscité le déclin du communisme. L’extrême concentration des richesses à l’intérieur de l’Occident va provoquer la chute du capitalisme. L’industrie pétrolière a joué un rôle majeur dans la décomposition des empires coloniaux européens et dans l’émergence de nouveaux empires (les USA et l’URSS) qui vont se rivaliser dans une folle course aux armements. Cette guerre froide va se solder par la victoire des Etats-Unis et l’effondrement de l’empire soviétique. La suprématie des Etats-Unis est assurée par le pétrole et le dollar. Il faut se rappeler qu’en 1973, le président Nixon demanda au roi Faysal d’Arabie Saoudite de n’accepter les paiements des ventes de pétrole qu’en dollars us et de placer les profits excédentaires dans les bons du Trésor américain et en retour, Nixon s’engage à garantir une protection des champs pétroliers saoudiens et cette offre fût étendue à l’ensemble des pays producteurs de pétrole dans le monde. En 1975, tous les membres de l’OPEP ont accepté de ne vendre le pétrole qu’en dollars américains.

    C’est contre ce papier que tous les biens et services du monde entier sont évalués et échangés en provenance ou à destination des Etats-Unis. La seule nation qui a l’exclusivité d’imprimer une monnaie internationale en fonction de ses propres besoins. Avec le dollar comme monnaie internationale, Internet comme moyen de communication et l’anglais comme langue internationale, les Etats-Unis dominent le monde. Les Américains représentent 6% de la population mondiale consomment 40% des ressources de la planète. La machine à imprimer des dollars s’affole. Le monde est stupéfait. Depuis sa création, le dollar a perdu 98% de sa valeur. Les Etats-Unis vivent à crédit, un crédit gratuit de surcroît. C’est dans ce contexte qu’est né le pétrodollar venu à la rescousse d’un dollar chancelant. L’étalon pétrole est venu à la rescousse de l’étalon dollar. L’OPEP maintient la stabilité du prix du pétrole, en fixant des quotas de production pour chacun des pays membres.

    Le pétrole fut la clé du renouveau européen après la Seconde Guerre mondiale, « les trente glorieuses » et a été un coup d’accélérateur dans la décadence des sociétés arabes et musulmanes. Il a pérennisé les régimes politiques monarchiques et dictatoriaux. Il a assuré la prospérité et la puissance de l’Occident et a desservi les intérêts des peuples. Il sera l’enjeu des guerres fratricides postcoloniales et des manipulations de masse en Afrique et au Moyen-Orient. « Faites-vous miel et les mouches vous mangeront ». Un Américain aurait dit : « Les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas d’ennemis éternels ou des amis éternels, ils n’ont que des intérêts éternels ». Ce qui est bon pour les Etats-Unis est bon pour l’humanité toute entière. L’Amérique s’était juré de façonner le monde à son image. Les Etats-Unis consomment 40% des ressources planétaires rares non renouvelables pour réaliser le rêve des Américains qui ne représentent que 06% de la population mondiale.

    Ce rêve américain n’est qu’un délire pour le reste du monde. Rêve suscité et entretenu par les médias occidentaux à des fins mercantiles. Là où s’installent des bases militaires américaines, c’est que le pétrole n’est pas très loin. Les guerres nourrissent les ambitions des pays occidentaux. Grâce au pétrole arabe, ils sont sortis victorieux du nazisme, du communisme et du terrorisme. Ils ont compris le rôle considérable joué par le pétrole dans les relations internationales…

    Le pétrole provoque des guerres et l’Occident en tire profit tant en amont qu’en aval. Au lieu de créer les conditions de la paix, il réunit les conditions de la guerre. Le renseignement est au cœur de la guerre du pétrole. Il est le dieu de la civilisation moderne et l’argent en est sa manifestation. L’Occident est esclave du pétrole, l’Algérie de son prix, et l’Arabie saoudite des quantités mises sur le marché.

    Il est un intérêt stratégique des Etats-Unis de contrôler la production mondiale des hydrocarbures. Ils ont fait de l’augmentation des importations du pétrole africain une question de «sécurité nationale» mobilisant leur diplomatie pour encourager la production dans les pays africains sans considération pour le caractère non démocratique des régimes en place et leur respect des droits humains ». Il suffit de se rappeler la fameuse phrase de Kissinger « le pétrole est une chose trop importante pour le laisser entre les mains des arabes ». Il en a résulté un épuisement des ressources non renouvelables, une restriction des libertés publiques, une corruption généralisée, une démographie galopante, une dépravation des mœurs, une absence d’alternative économique ou d’alternance politique.

    Les espoirs que les économistes avaient fondé sur ce modèle de développement ne se sont jamais réalisés d’où un écart entre les programmes politiques et leurs résultats concrets : une politique médiocre et une économie désastreuse. Avec 98% de ses exportations issues du pétrole et du gaz, l’Algérie fait partie des pays les plus dépendants de l’or noir. Un pays « chômé et payé » qui se retrouve sans revenu et sans emploi du jour au lendemain. C’est un coup de masse redoutable aux conséquences imprévisibles. Passer d’une économie rentière à une économie vivrière n’est pas une sinécure.

    Il s’agit de prendre conscience de l’échec d’une tentative de développement et de modernisation et d’en tirer les conclusions au plus tôt. C’est pour avoir nié cette évidence que beaucoup de sociétés en cours de modernisation sont devenues vulnérables aux idéologies totalitaires lorsqu’elles cherchaient à se développer, à se moderniser. Car le développement crée l’inégalité, la modernisation l’accentue. Nous sommes théoriquement, politiquement, économiquement et socialement mal préparés aux contradictions et aux incertitudes de la vie sociale moderne.

    Avec le temps, les pays marginaux comme l’Algérie contrôleront de moins en moins leurs ressources et leur espace sur la carte géopolitique qui se dessinent dans les états-majors des pays occidentaux. Sur cette carte, les nations faibles n’ont plus de place. La famine sera le critère de sélection biologique dominant. En politique, les gouvernants ne devraient pas être imprévoyants, les hommes politiques ne devraient pas abuser de leur pouvoir. Ils devraient respecter leurs fonctions et être capables d’écouter, d’observer et de comprendre les ressorts de la société qu’ils dirigent. En un mot comme en mille, avoir une vision globale et lointaine eu égard aux enjeux qui se profilent.

    La tâche principale d’un gouvernement est d’empêcher qu’une population qui a goûté à la sécurité, au confort et à la facilité de sombrer dans la peur, la famine et le chaos. Car un faible niveau de développement et ou de modernisation n’apporterait qu’amertume et désespoir. La mort certaine du dollar à court ou moyen terme comme monnaie de paiement international annonce peut-être, nous l’espérons, la naissance d’un nouveau monde fait de solidarité et de spiritualité, de bien-être matériel et de confort moral. Une civilisation qui fera passer l’être avant l’avoir, le primat du spirituel sur le matériel. Depuis un siècle, nous brûlons chaque année ce que la terre a mis un million d’années à fabriquer. En fin de parcours, le pétrole n’aura été qu’un mirage dans le désert arabique. Sans pétrole et sans gaz, c’est l’effondrement de la civilisation moderne. C’est la fin du productivisme et du consumérisme. On chasse le naturel, il revient au galop. «Les villes seront détruites et les déserts seront construits», une prophétie de la tradition musulmane.

    *Dr

    Le Quotidien d’Oran, 22/11/2022



  • Le fléau du trafic de drogue toujours en progression

    Le fléau du trafic de drogue toujours en progression

    Topics : Maroc, Algérie, trafic de drogue, cannabis, haschich, kif,

    Oran, bien plus que d’autres villes du pays, reste confrontée au fléau du trafic de drogue venant du pays producteur voisin. Un produit prohibé et nuisible pour la santé, qui est déversé sur le territoire algérien par des réseaux de narcotrafiquants usant de tous les moyens et de toutes les pratiques imaginables pour fructifier leur activité mafieuse. Malgré les grands moyens et les efforts au quotidien menés par les forces de sécurité tous corps confondus, le kif traité venant du Maroc ne cesse de ravager toutes les agglomérations de l’ouest algérien. Une simple étude des statistiques annuelle des saisies de drogue, du nombre de narcotrafiquants interpellés, et des réseaux démantelés annuellement montre bien que le fléau reste en constante progression.

    Chaque année des milliers d’individus sont arrêtés par les services de sécurité, police et gendarmerie, pour des affaires liées au trafic de drogue et de psychotropes. Il suffit de consulter les archives de la presse locale pour constater que presque chaque jour on fait état d’une opération de police ou de gendarmerie ayant permis l’arrestation de dealers et de trafiquants ainsi que la saisie de quantité de kif traité ou de comprimés, parfois jusqu’à battre des records effrayants.

    Les opérations qui reflètent, certes, l’engagement des services de police dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité, mais qui placent tristement la ville d’Oran et sa région au premier rang national des wilayates affectées par ce fléau. Les enquêtes et les arrestations qui se multiplient ne semblent malheureusement pas stopper le nombre croissant de jeunes et moins jeunes algériens qui s’inscrivent aux rangs des « petits vendeurs » ou des fidèles consommateurs, d’un produit interdit dangereux pour l’individu et pour la société.

    Le fléau touche notamment une jeunesse désœuvrée, rongée par des colères refoulées. Des haines qu’ils espèrent atténuer à doses de « Rivotril », de « Subutex » ou de kif traité. Avec la course effrénée à l’argent sale et à l’enrichissement illicite, Oran a gagné malgré elle la réputation d’être un terrain de prédilection pour une faune d’énergumènes venus de tous les horizons pour se lancer dans les malversations et les trafics en tout genre. Et les » affaires scandaleuses » qui se succèdent depuis des années, alimentent l’angoisse des uns, et les fantasmes des autres, sur un fond d’indifférence et de marasme partagé.

    Par S.Benali

    Ouest Tribune, 23/11/2022

  • Le «nouvel espéranto»

    Le «nouvel espéranto»

    Topics : Francophonie, langue française, anglais, Algérie,

    par El-Houari Dilmi

    «La langue française est en déclin en Afrique du Nord, l’anglais est une nouvelle langue commune que les gens ont acceptée», a reconnu le président français Emmanuel Macron, lors du XVIIIe Sommet de la Francophonie à Djerba en Tunisie. Le «projet pour la francophonie est celui de la reconquête», a déclaré, sans trop d’optimisme, le locataire de l’Elysée pour lequel dans les pays du Maghreb, on parle moins français qu’il y a 20 ou 30 ans; «c’est une réalité», a-t-il confié. En Algérie, le français est en perte de vitesse et depuis un bon bout de temps déjà.

    Si la langue de Molière n’a pas été définitivement bannie au pays de Moufdi Zakaria, son remplacement par l’anglais est une question de temps. Au niveau officiel, l’anglais est déjà usité par nombre d’administrations et institutions publiques, sonnant la fin de la langue française dans le deuxième pays francophone après la France.

    Les langues nationales et communautaires pour ne pas dire les ultranationalismes sont en vogue dans beaucoup de pays. Dans les milieux de la francophonie, l’on reconnaît volontiers que l’anglais est le «nouvel espéranto», principalement grâce à sa facilité d’apprentissage et son rôle prépondérant dans la communication universelle, mais aussi de facteurs politiques. Ce qui a fait dire au président français que la «résistance anticolonialiste contre la France dans les pays du Maghreb a fait que la langue de Shakespeare détient désormais une place prépondérante en tant que première langue étrangère». Le «butin de guerre» sera-t-il pour autant rangé au musée de l’histoire ?

    En Algérie, la langue de Molière peine à se démarquer d’un contexte en relation constante avec un lourd passé colonial. «Le français ne mène nulle part», avait un jour déclaré un ancien ministre algérien. L’anglais, comme langue étrangère dominante dans le système éducatif algérien, est la volonté proclamée des autorités algériennes, mais aussi de la majorité de la société politique, civile et universitaire.

    Trop présente dans l’humus social algérien, la langue française peut-elle pour autant être «dégagée» du jour au lendemain ? Seul l’avenir nous le dira.

    Le Quotidien d’Oran, 22/11/2022

    #Francophonie #Français #Algérie #Langue_française

  • Éviter le gonflage des pneus

    Éviter le gonflage des pneus

    Topics : Algérie, véhicules, voitures, importation, montage,

    Pour de nombreux algériens « agressés » par une multitude d’informations mais surtout de désinformation, le processus d’importation et de montage des véhicules neufs est une question de semaine voire de jours ! Et pourtant ! Oui, l’affaire est loin d’être conclue et l’attente risque d’être nettement plus longue que prévu. En effet, la publication enfin des fameux cahiers de charges n’est qu’un premier jalons d’un processus devant aboutir , si tout va bien, à sélectionner des constructeurs automobiles devant être autorisés à exporter leurs véhicules vers l’Algérie et de lancer des usines de montage localement.

    En d’autres termes, il ne s’agit pas à proprement parler du lancement de l’opération importation encore moins de montage de ces véhicules. Le ministre de l’industrie, Ahmed Zaghdar a d’ailleurs utilement mis fin hier à la polémique sur la date exacte de la commercialisation des fameuses voitures neuves en précisant que l’entrée du premier véhicule sur le marché national dépend du « degré d’engagement des concessionnaires à appliquer les dispositions du nouveau cahier des charges ».

    Et d’expliquer que ce n’est qu’une fois les dossiers d’importation déposés et leur conformité au cahier des charges approuvée que la « première » approbation sera accordée. Tout ce cheminement et les délais sont du reste bien précisés dans le document portant cahier des charges. C’est dire que l’on est qu’au démarrage « juridique » de l’opération en attendant que les constructeurs et les concessionnaires intéressés manifestent leur volonté et déposent leur dossier. Mais au risque de doucher l’optimisme béat de certains, on n’en est pas encore là, loin s’en faut. Sans doute que la majorité de ces hommes d’affaires sont en train de lire et relire les dispositions contenues dans le cahier des charges pour voir l’opportunité économique et la rentabilité avant de se lancer dans l’aventure. Et rien ne dit qu’ils seront nombreux à se bousculer au portail du gouvernement.

    Les premiers échos font état d’un accueil plutôt tiède des concernés compte tenu des clauses introduites par le gouvernement pour éviter que l’opération ne se transforme en une exportation en bonne et due forme de la devise comme ce fut le cas sous le règne des Bouteflika et les affairistes qui rôdaient autour d’eux à savoir les Tahkout, Mazouz, Oulmi, et autre Haddad.

    L’État est dans son bon droit de préserver ses intérêts et ceux des citoyens « consommateurs » qui souhaitent acquérir des véhicules neufs à des prix raisonnables et un minimum d’équipements de sécurité. Il est donc salutaire que le ministre ait remis le cursus à l’endroit et décliné la conduite à tenir aux concessionnaires pour éviter de vendre du rêve à des citoyens aux yeux de qui l’acquisition d’un véhicule est hélas redevenu un luxe à cause de la politique désastreuse des ministres de Bouteflika qui ont fait le bonheur des grands constructeurs étrangers au détriment de l’industrie nationale réduite à une vulgaire opération de gonflage des pneus.

    Par Imane B.

    L’Est Républicain, 20/11/2022

    #Algérie #Véhicules #Voitures #Concessionnaires

  • PLF 2023: Le plus gros budget historique de l’Algérie

    PLF 2023: Le plus gros budget historique de l’Algérie

    Topics : Algérie, budget, finances, PLF,

    Le Projet de loi des Finances (PLF) pour l’année 2023 est le plus important de l’histoire de l’Algérie, avec un montant de 13,918,40 milliards de dinars, soit une augmentation de 20 % par rapport au PLF 2022.

    La hausse du budget de l’État pour l’année prochaine s’inscrit dans le cadre d’un ensemble de mesures, dont le nouveau dynamisme adopté par le président de la République dans le cadre d’un nouveau modèle de gouvernance et la gestion optimale des ressources de l’État ainsi que la rationalisation des dépenses pour rétablir les équilibres financiers, a expliqué Boubekeur Sellami, expert en Finances et fiscalité.

    L’autre objectif, a ajouté l’économiste dans des déclarations à des médias, est de redonner confiance aux Algériens, entreprises économiques et investisseurs afin de faire stimuler les investissements producteurs de richesse et de valeur ajoutée dans un climat de transparence, numérisation, égalité des chances et protection des droits.

    Les efforts de l’État visant à relancer les secteurs prioritaires tels que l’industrie, l’agriculture, les services, et autres…, nécessitent la création de nouveaux organes de gestion et de contrôle et de nouvelles wilayas, avec ce que cela nécessite en terme de structures de base, de recrutement de personnels, construction de routes, électricité, eau, téléphone, a-t-il souligné.

    D’après le même interlocuteur, les secteurs importants du pays bénéficieront de tous les équipements et services qui offrent un climat propice à l’investissement, et permettent de contrôler les capacités de chaque secteur et le niveau des dépenses, en établissant un plan de gestion conforme à l’orientation générale du plan de l’État a mesuré a commencé à atteindre des résultats dès le moyen terme.

    Le projet très ambitieux de la numérisation des administrations, notamment celles liées aux secteurs économiques et bancaires, nécessite de gros efforts budgétaires pour rattraper l’énorme retard et suivre le rythme de relance économique.

    En parallèle, il y a les dépenses d’accompagnement des toutes petites entreprises (TPE) et start-up sur lesquelles l’Algérie mise pour construire un réseau de base et un tissu entrepreneurial fort pour soutenir les petites, moyennes et grandes entreprises, notamment dans le domaine de la sous-traitance, de l’économie numérique et de l’informatique.

    À cela s’ajoute aussi les dépenses des charges sociales qui représentent une part importante des dépenses de l’État en attendant le passage progressif d’un mode de soutien généralisé à un mode ciblé.

    Pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens et notamment les travailleurs et ménages précaires, le PLF 2023 a renforcé l’aspect social de l’État en apportant des attributions budgétaires pour l’augmentation des salaires, pensions de retraite et des ayants droit et allocations chômage ainsi que la subvention des produits alimentaires de large consommation.

    En ce qui concerne les ressources nécessaires pour couvrir la forte augmentation des dépenses publiques, l’économiste a expliqué que l’Algérie bénéficiera de la hausse des prix des hydrocarbures, qui génèrent une grande partie des recettes fiscales pour le Trésor public et soutiendra les réserves de change pour couvrir les besoins en importations.

    Toutefois, il a souligné que cette ressource est sujette aux fluctuations des cours à tout moment, précisant que l’Algérie élabore un plan pour relever le niveau des exportations hors hydrocarbures d’année en année, pour rendre l’économie algérienne, y compris les revenus, diversifiée, pour la sortie progressive de la nature rentière des revenus de l’Algérie à une nature diversifiée.

    Il a souligné que tous les efforts déployés par l’État conduiront à une augmentation des revenus de l’Algérie en devises fortes en diversifiant et en renforçant les exportations et en augmentant les recettes fiscales grâce à une poussée rapide et forte de l’investissement, surtout après avoir resserré la vis sur la corruption et les mauvaises pratiques commerciales telles que que la spéculation, le transfert de privilèges, l’évasion fiscale et la bureaucratie.

    Pour rappel, le Projet de loi de finances (PLF-2023) prévoyait de nouvelles mesures juridiques, notamment en matière d’investissement, de mobilisation des ressources, d’inclusion fiscale, de facilitation procédurale et de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.

    Il s’agit notamment d’alléger la procédure contraignant les investisseurs à réinvestir 30% des montants correspondants aux exonérations au titre de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), octroyés dans le cadre des dispositifs d’aide, tout en ouvrant la possibilité aux investisseurs d’exploiter des fonds dans des start-up ou des incubateurs.

    Hamid M.

    Lemaghreb.dz, 22/11/2022

    #Algérie #Budget #Finances