Étiquette : Algérie

  • Hiver : Les Européens ont les yeux rivés sur le gaz algérien

    Hiver : Les Européens ont les yeux rivés sur le gaz algérien

    Topics : Algérie, hiver, Europe, gaz,

    A l’heure où les pays européens continuent d’affluer vers l’Algérie à la recherche de nouveaux deals pour l’approvisionnement en gaz et les ressources énergétiques, d’autres jettent leur dévolu sur des projets communs d’hydrocarbures et de partenariat dans le secteur de l’exploration et de l’exploration, avec la hausse continue du prix du pétrole et gaz sur le marché mondial, où un conseil d’affaires algérien devrait se réunir lundi en présence d’une délégation tchèque attendue, à Alger, l’un des interlocuteurs les plus importants, avec l’ouverture de pourparlers bilatéraux dans le domaine du pétrole et du gaz.

    Cela intervient quelques jours après la formation d’un conseil d’affaires algéro-polonais au niveau de la Chambre de commerce et d’industrie d’Alger, où les deux parties ont confirmé que l’un des secteurs les plus importants du partenariat entre les deux pays est l’énergie.

    A son tour, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu jeudi 17 novembre 2022, au siège de son département ministériel, une délégation du complexe pétrolier norvégien Equinor, conduite par le vice-président exécutif en charge de l’exploration et production mondiale, Al Cook, en présence de l’ambassadeur de Norvège en Algérie, pour renforcer la coopération.

    Dans le cadre du renforcement des relations commerciales et du développement de la coopération économique entre l’Algérie et la République tchèque, une délégation d’hommes d’affaires tchèques conduite par le ministre de l’Industrie et du Commerce de la République tchèque, Josef Sekila, se rendra à Alger les 21 et 22 novembre prochains. 2022.

    A cette occasion, un forum économique algéro-tchèque sera organisé les 21 et 22 novembre 2022 à l’hôtel El Djazair à Alger, en plus d’interventions et de présentations sur le climat des affaires, les opportunités d’investissement et de partenariat existant dans les deux pays. Au programme de la prochaine réunion, les domaines de l’énergie, du pétrole et du gaz, de la technologie et de la numérisation, des télécommunications, des industries du semi-transport et des systèmes photovoltaïques, de la représentation internationale, de l’aluminium et des produits connexes, du transport et de la logistique, de l’entreposage, des équipements hydrauliques et du plasma. -phérèse, une spécialité médicale.

    Il est prévu que les travaux du forum se poursuivront sur deux jours, le premier jour lundi soir et le deuxième mardi matin jusqu’à midi, où il est prévu de tenir des séances de travail communes.

  • L’accès aux archives de la guerre d’Algérie toujours « cadenassé »

    L’accès aux archives de la guerre d’Algérie toujours « cadenassé »

    Topics : Algérie, France, colonisation, archives, mémoire,

    Fraichement élu, à l’aube de son mandat présidentiel, le président français Emmanuel Macron prenait un engagement, de restituer les œuvres pillées à l’Afrique durant la colonisation. « Le patrimoine Africain doit pouvoir être exposé en Afrique » et « je ne peux pas accepter qu’une large part du patrimoine culturel de plusieurs pays africains soit en France », avait-il déclaré.

    Cinq ans plus tard, les processus de restitution font du surplace. Dommage. A l’heure du désengagement des États africains de l’influence française, Macron aurait gagné à repartir sur de bonnes bases avec les Africains. Concernant l’Algérie, hormis les « polémiques » crânes restitués récemment, il reste le « gros morceau » : les archives de la guerre, cadenassés par l’Élysée.

    Dans une tribune publiée par le quotidien « Le Monde », l’historien Marc André explique que par méconnaissance de la guerre d’Algérie et de la nature de ses archives, ces dernières sont trop souvent inaccessibles aux demandeurs. Emmanuel Macron s’était pourtant engagé à en faciliter la consultation.

    Huit mois après l’annonce de l’ouverture à tous « des archives publiques produites dans le cadre d’affaires relatives à des faits commis en relation avec la guerre d’Algérie » (décret du 22 décembre 2021), le président de la République, Emmanuel Macron, affirmait le 25 août la nécessité de donner aux historiens « un accès complet aux archives de la guerre d’Algérie ».

    Cette insistance témoigne de l’instrumentalisation politique de la question des archives. Car malgré l’intention réitérée d’« ouvrir », « simplifier » ou « faciliter » l’accès aux documents liés à cette guerre, en pratique cela reste difficile tant pour les familles que pour les historiens.

    Entre les discours qui accompagnent l’action politique et les réalités du terrain, le décalage est tel que l’on se demande même si le décret dit de « dérogation générale » n’a pas été rédigé au croisement de deux méconnaissances : celle de la guerre d’Algérie et celle de ses archives. De multiples contradictions surgissent, à l’origine de pratiques administratives restrictives aux conséquences sociales, scientifiques et politiques contre-productives.

    L’Express, 21/11/2022

    #Algérie #France #Archives #Mémoire #Colonisation

  • Algérie : Rapport de fin de mission du FMI

    Algérie : Rapport de fin de mission du FMI

    Topics : Algérie, FMI, économie, finances,

    -Les perspectives à court terme de l’économie algérienne se sont sensiblement améliorées, essentiellement en raison de la hausse des prix des hydrocarbures.

    -L’accélération de l’inflation et la vulnérabilité à la volatilité des prix des hydrocarbures constituent des défis majeurs qui devraient être relevés pour préserver la stabilité macroéconomique.

    -Un rééquilibrage budgétaire est nécessaire pour préserver la soutenabilité des finances publiques à moyen terme. Un resserrement de la politique monétaire est nécessaire pour juguler l’inflation. La poursuite des réformes structurelles faciliterait la transition vers un modèle de croissance plus stable et diversifié et encouragerait la création d’emplois.

    Alger, Algérie : Une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M me Geneviève Verdier a visité Alger du 6 au 21 novembre pour les consultations de 2022 au titre de l’article IV avec l’Algérie. À l’issue de la mission Mme Verdier a fait la déclaration suivante :

    « La hausse des prix des hydrocarbures contribue à renforcer la reprise de l’économie algérienne suite au choc de la pandémie. Les recettes exceptionnelles provenant des hydrocarbures ont atténué les pressions sur les finances publiques et extérieures. En 2022, le solde des transactions courantes de la balance des paiements devrait afficher son premier excédent depuis 2013, et les réserves internationales ont augmenté à 53,5 milliards de dollars fin septembre contre 46,7 milliards de dollars fin 2021. Une hausse significative des exportations hors hydrocarbures a également contribué à cette amélioration. Un excédent budgétaire est attendu en 2022 grâce à la hausse des recettes et à des dépenses moins élevées que prévu. La reprise économique suite au choc de la pandémie se poursuit. La croissance du PIB hors hydrocarbures devrait s’accélérer pour atteindre 3,2 % en 2022, contre 2,1 % en 2021. Les pertes de production dues au choc de la pandémie seront ainsi en grande partie résorbées, même si des séquelles durables sur le marché du travail et la croissance à moyen terme constituent toujours un risque. La croissance du PIB est projetée à 2,9% en 2022.

    « Comme dans de nombreux autres pays, l’inflation s’est considérablement accélérée et constitue une préoccupation majeure. Le taux d’inflation annuel moyen s’est établi autour de 9,4% au cours des derniers mois, son niveau le plus élevé sur 25 ans. L’inflation sous-jacente est également en hausse. La banque centrale a pris des mesures pour contrôler les pressions inflationnistes, mais la politique monétaire est restée accommodante.

    « Les perspectives à court terme de l’économie algérienne sont favorables mais sont largement tributaires des prix des hydrocarbures. Le solde des transactions courantes devrait être excédentaire en 2023, grâce aux recettes élevées des hydrocarbures qui devraient contrebalancer la reprise des importations. La croissance devrait s’accélérer en 2023 et l’inflation devrait ralentir mais rester au-dessus de 8% en moyenne sur fond d’assouplissement de la politique budgétaire.

    « La mission estime que la persistance d’une forte dépendance à l’égard des recettes tirées des hydrocarbures et l’augmentation considérable des dépenses prévues en 2023 sont sources de risques importants pour les perspectives des finances publiques dans un contexte de forte volatilité des prix des matières premières et d’incertitude mondiale exceptionnelle. De l’avis de la mission, un ajustement budgétaire équilibré est nécessaire pour freiner les pressions inflationnistes, rétablir une marge de manœuvre pour les politiques économiques et stabiliser la dette publique. Un cadre budgétaire de moyen terme pourrait guider les efforts d’ajustement, réduire la procyclicité des politiques et protéger les dépenses prioritaires. Des mesures bien ciblées devraient être mises en œuvre tel que nécessaire pour soutenir les ménages à faible revenu.

    « La mission salue les progrès réalisés en matière de réformes budgétaires, en particulier dans les domaines de la fiscalité et de la gestion des finances publiques. Elle recommande également une intégration plus étroite entre les plans de dépenses et la stratégie de financement de l’État dans le cadre du processus d’élaboration du budget, ainsi qu’une diversification des sources de financement pour permettre une mise en œuvre graduelle du rééquilibrage budgétaire.

    « En parallèle, un resserrement de la politique monétaire est nécessaire pour maîtriser l’inflation. Les risques d’enracinement d’une inflation élevée appellent à une normalisation progressive de la politique monétaire. La révision prochaine de la loi sur la monnaie et le crédit constitue une opportunité pour renforcer le cadre de gouvernance de la Banque d’Algérie et son indépendance. À cet égard, la mission salue l’engagement du gouvernement à ne pas recourir au financement monétaire.

    « Le système bancaire a résisté aux chocs répétés de ces dernières années, mais sa santé financière mérite l’attention. Le resserrement des liens entre les bilans de l’État, des entreprises publiques et des banques publiques pourrait faire peser des risques sur la stabilité financière et la viabilité de la dette. Ceci requiert de vastes réformes du secteur financier afin de renforcer la gouvernance et les modèles économiques des banques publiques, améliorer les capacités de surveillance, catalyser la provision de prêts au secteur privé et favoriser l’inclusion financière. La mission salue l’arrivée à échéance des mesures d’assouplissement réglementaire prises au début de la pandémie.

    « La mission convient avec les autorités que la poursuite des efforts de réforme du climat des affaires contribuera à favoriser la transition vers un modèle de croissance plus inclusif et diversifié et à stimuler la création d’emplois. La nouvelle loi sur l’investissement et les décrets associés pourraient créer un environnement plus favorable à l’investissement privé. Le déploiement envisagé d’un nouveau cadre législatif pour l’investissement dans les énergies renouvelables pourrait également faciliter la transition vers une économie à faible émission de carbone. La mission salue les mesures prévues par les autorités pour améliorer la qualité et la disponibilité des données statistiques et appelle à accorder la priorité aux actions dans ce domaine afin de mieux informer les politiques et les décisions du secteur privé.

    « La mission a rencontré M. Taleb, gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Kessali, ministre des Finances, M. Arkab, ministre de l’Energie et des Mines, M. Henni, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M. Rakhroukh, ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, M. Rezig, ministre du Commerce et M. Zeghdar, ministre de l’Industrie. L’équipe s’est également entretenue avec d’autres hauts responsables du gouvernement et de la banque centrale, des membres de la commission parlementaire des finances et du budget et des représentants des secteurs économique et financier.

    « La mission tient à exprimer sa reconnaissance aux autorités et à ses autres interlocuteurs pour les échanges constructifs et leur accueil cordial ».

    Source : FMI, 21/11/2022

    #Algérie #FMI #Economie #Finances

  • Algérie: Le débit d’Internet a triplé en deux ans

    Algérie: Le débit d’Internet a triplé en deux ans

    Topics : Algérie, Internet, débit,

    M.Bibi Triki a mis en exergue l’instruction du président de la République en rapport avec la nécessité d’ajouter d’autres câbles sous-marins pour le réseau Internet ainsi que de rénover ceux usagés.

    Figurant sur la liste des chantiers les plus urgents du gouvernement, l’amélioration du débit Internet est en passe de se stabiliser durablement. Le défi que se lance le ministère de la Poste et des télécommunication consiste à mettre ce formidable outil technologique au service des citoyens et des opérateurs économiques. Cette perspective est désormais à portée de main, au regard du triplement du débit extérieur de la bande passante qui se situe désormais « à 7.8 terabites/secondes au lieu de 2.8 terabites/secondes en 2021 et 1.5 terabites/seconde en 2020», comme le signale le ministre des PTIC, M. Triki.

    Cette progression dans la puissance de la bande passante place l’Algérie dans le milieu du tableau mondial et dans le peloton de tête en Afrique. Grâce à cette notable évolution, Algérie télécoms peut «offrir des conditions adéquates pour la concrétisation du plan sectoriel dans son volet qui concerne les fibres optiques», révèle le ministre, non sans préciser que cette prouesse permet «d’anticiper sur la forte demande de l’internet en offrant des débits supérieurs selon les offres disponibles». Cela revient à dire que des opérateurs économiques, dont l’activité exige du très haut débit, supérieur à 100 méga bite /seconde seront en mesure d’être alimentés en Internet. Un aspect essentiel qui couplé à la généralisation de la fibre optique finalisera l’infrastructure technologique permettant au pays de faire un bond dans le domaine de l’économie numérique.

    Ce saut attendu de la sphère d’affaires, pourrait-on dire, n’aura de sens que si une majorité d’Algériens accèdent facilement à l’Internet. A ce propos, M. Karim Bibi Triki affirme que dans son département, «nous aspirons à raccorder 6 millions de familles algériennes à l’Internet fin 2024». En effet, l’augmentation de la bande passante internationale de l’Internet permet, selon le ministre de la Poste et des Télécommunications, «de couvrir les besoins croissants des citoyens, établissements et individus, et de raccorder les 2/3 des foyers à l’Internet fixe, ce qui équivaut à six millions de familles, d’ici à fin 2024». Une échéance très rapprochée, mais qui reste dans les moyens d’Algérie Télécoms, en tenant compte de l’état d’avancement du chantier relatif à la généralisation de la fibre optique.

    Sur un autre plan, tout aussi stratégique, le ministre a indiqué que «parmi les axes du programme gouvernemental est de consolider les capacités du réseau international de communication afin de réaliser deux objectifs». Il précisera qu’il s’agit de «la sécurisation du réseau de par la diversification des circuits et des câbles sous-marins qui nous lient avec le reste du monde» et de «l’augmentation de la fréquence internationale afin de répondre aux besoins croissants des citoyens». M.Bibi Triki a mis en exergue l’instruction du président de la République en rapport avec la nécessité d’ajouter d’autres câbles sous-marins pour le réseau Internet ainsi que de rénover ceux usagés. Il convient de rappeler que l’Algérie est connectée au réseau Internet international par le biais de 4 câbles sous-marins et une liaison terrestre via la Tunisie.

    Nadera Belkacemi

    Ouest tribune, 20/11/2022

    #Algérie #Internet #Débit

  • Délivrance de visas Schengen : Macron campe sur ses positions

    Délivrance de visas Schengen : Macron campe sur ses positions

    Topics : France, Emmanuel Macron, visa, Algérie, Maroc, Tunisie,

    En marge du sommet sur la francophonie, accueilli cette année par la Tunisie, le président français a soutenu que la « politique de fermeté » en matière d’octroi des visas durera tant que les pays concernés par la mesure n’auront pas autorisé le retour sur leur territoire de leurs ressortissants expulsés de France.

    Malgré le réchauffement des relations algéro-françaises, Paris compte maintenir sa politique de fermeté en matière d’octroi de visas pour les Algériens. La dimension humaine entre les deux pays, liés entre autres par une très forte communauté algérienne établie en France, est pourtant l’un des six « piliers » de la Déclaration d’Alger, signée lors de la dernière visite de M. Macron. « L’Algérie et la France conviennent de favoriser le plus largement possible la mobilité entre les deux pays », y est-il écrit.

    Dans une déclaration faite samedi soir en marge du sommet sur la francophonie, accueilli cette année par la Tunisie, le président français a ainsi soutenu que cette politique de fermeté durera tant que les pays concernés par la mesure n’auront pas autorisé le retour sur leur territoire de leurs ressortissants expulsés de France. « Le refus de reprendre des ressortissants expulsés n’est pas acceptable. La susceptibilité est des deux côtés. La France a le droit d’être susceptible aussi», a-t-il insisté.

    Le président français s’est redit en revanche favorable «à la mobilité des étudiantes et étudiants, à la mobilité économique, académique, politique».

    A l’automne 2021, la France avait décidé de restreindre la délivrance de visas en Algérie, Maroc et Tunisie. Il s’agissait de les inciter à améliorer l’accueil de leurs ressortissants sous le coup d’une expulsion de France. Le taux de refus avait atteint 30 % en Tunisie et 50 % pour le Maroc et l’Algérie. Ce durcissement a déclenché des vagues d’indignation au Maghreb. Il avait été qualifié de « punition collective » injuste.

    Malgré cela, le chef de l’Etat français a défendu sa décision. Pour lui, cette politique de fermeté a même porté ses fruits puisque certains pays maghrébins ont commencé à faciliter les retours. «On voit que les retours (des migrants expulsés) sont facilités. Je pense qu’au moins on a eu un débat en vérité ces derniers mois sur le sujet des visas», expliquant que les personnes en situation irrégulière étaient le fruit de «trafics organisés».

    Emmanuel Macron parlait évidemment de la Tunisie qui a décidé d’assouplir les conditions de retour de ses ressortissants. Les ministres de l’intérieur français et tunisien ont d’ailleurs annoncé le 31 août dernier, dans un communiqué commun, la normalisation par la France de la délivrance de visas en Tunisie. Il était prévu que le dispositif de réduction du nombre de visas délivrés par la France aux ressortissants de ces pays pouvait être revu en fonction des « efforts » accomplis.

    Alger favorable à la relance du dialogue avec Paris

    Dans le cas de l’Algérie, il à prévoir aussi que la situation s’améliore durant les prochains mois. Lors de la tenue, le 9 octobre dernier, de la 5ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) algéro-français, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane s’était dit, devant son homologue française Elisabeth Borne, ouvert à la discussion sur ce dossier. « Le partenariat d’exception auquel nous aspirons ne doit pas buter sur des difficultés faciles à dépasser, comme la question de la délivrance des visas et celle de la carte sécuritaire établie par les autorités françaises et qui ne reflète pas la réalité de l’Algérie d’aujourd’hui », a déclaré le Premier ministre algérien, indiquant qu’il faut «relancer le dialogue» sur les questions des visas, de l’émigration et des reconduites aux frontières.

    Le Premier ministre a clairement insisté sur l’extension à d’autres franges des facilités accordées à certaines catégories, afin « de faciliter le contact entre les familles » établies de part et d’autre de la Méditerranée. « Malgré la crise sanitaire, l’Algérie n’a pas cessé de montrer sa réelle volonté de combattre le phénomène de la migration clandestine », a soutenu par ailleurs M. Benabderrahmane.

    Depuis, certaines sources affirment que les ministères algérien et français de l’Intérieur ont entrepris des contacts dans l’optique de commencer à travailler sur le dossier sensible. Il faut savoir que la France n’est pas la seule à poser des conditions. L’Algérie en a aussi un certain nombre. Pour Alger, il n’est par exemple pas question d’accueillir des binationaux (ou des Français d’origine algérienne), des Français déchus de leur nationalité pour cause de terrorisme ou encore des Algériens n’ayant pas rallié la France à partir d’Alger. Les autorités algériennes ne comprennent pas également pourquoi la France ne joue pas le jeu lorsqu’il s’agit d’extrader des citoyens algériens demandés par la justice algérienne. Pour nos sources, ce n’est qu’une fois que toutes ces problématiques auront trouvé des réponses satisfaisantes que la situation se normalisera.

    Khider Larbi

    La Sentinelle, 20/11/2022

    #France #Visa #Algérie #Maroc #Tunisie

  • La langue française en Algérie, en Tunisie et au Maroc

    Topics : Algérie, Tunisie, Maroc, Francophonie, Mauritanie, langue française,

    Selon les dernières statistiques pour 2022 publiées par l’Organisation internationale de la francophonie, la langue française est de moins en moins adoptée en Algérie. D’après la même source, il a été constaté que l’influence de la langue française en Algérie est moindre par rapport à ses voisins, et confirmé que plus de la moitié des Tunisiens parlent la langue française. Plus précisément 52%, ce qui équivaut à six millions et 321 mille, d’une population totale dans le pays de Bourguiba.

    Le Maroc détient le plus grand score : avec 36% du total des Marocains, soit 13 millions et 454 mille personnes sur un total de 37,7 millions d’habitants, puis l’Algérie avec 33%, soit l’équivalent de 14 millions et 904 mille personnes, d’une population totale de 45,3 millions.

    La Mauritanie occupe la quatrième place avec 13% de la population, ce qui équivaut à 656 mille francophones, sur un total de 4,9 millions de personnes, qui composent la population de ce pays situé sur le flanc ouest de la région du Maghreb.

    Malgré qu’elle n’est pas membre de l’OIF, l’Algérie participe aux sommets de la Francophonie en tant qu’invité spécial, ce qui semble déplaire un grand nombre de français.

    Dernièrement, l’apparition d’un billet de banque algérien de 2000 DZD, qui comportait une phrase en anglais, a déclenché un débat politique et médiatique en France, regrettant le déclin continu de la langue française sur la scène algérienne qui laisse place à l’anglais devenu matière d’enseignement dans les écoles primaires en Algérie.

    #France #Francophonie #Algérie #Maroc #Tunisie

  • Le Mondial qatari aurait pu être inoubliable pour l’Algérie : Verts amers

    Le Mondial qatari aurait pu être inoubliable pour l’Algérie : Verts amers

    Tags : Algérie, Qatar 2022, Mondial, Coupe du Monde,

    On l’a vu sur les réseaux sociaux. Les Algériens mettent de l’ambiance au Qatar avec le drapeau du pays. Pourtant, l’équipe nationale ne sera pas de la partie lors de la Coupe du Monde 2022. Quand on se rappelle de la campagne mémorable, ponctuée par un triomphe de l’EN A’ à la Coupe Arabe FIFA 2021 sur les mêmes lieux, les regrets sont décuplés.

    Par Mohamed Touileb

    Tout s’est joué en 10 secondes. Le 29 mars dernier, les «Fennecs» s’imaginaient certainement déjà au Mondial alors qu’il ne restait qu’une vingtaine de secondes à disputer face au Cameroun lors du «barrage» retour du Mondial-2022. La suite, c’était un calvaire. Si depuis les Algériens ont plus ou moins digéré cette désillusion, le début du tournoi planétaire réveille de nouveau le sentiment d’amertume et rouvre quelque peu la plaie.

    Surtout quand on sait que les «Verts» avaient des arguments à faire valoir s’ils avaient pris part à cette compétition. Et il n’y a pas que les Algériens qui pensent cela. «À part le Sénégal, la meilleure nation africaine n’est pas en Coupe du monde : c’est l’Algérie. Elle a progressé à pleins de niveaux grâce à Belmadi. S’ils avaient été là, ils auraient contrarié certaines équipes», a estimé l’ancien international français Jérôme Rothen dans l’émission Rothen S’enflamme sur la radio RMC.

    Quelle aventure ça aurait été…

    Avec le soutien de nombreux supporters au Qatar, «El-Khadra» aurait pu signer une campagne mémorable. Malheureusement, on ne saura pas de quoi aurait été faite l’aventure de Riyad Mahrez & cie lors du Mondial. «J’ai hâte que le mondial commence, et surtout qu’il finisse. Qu’on laisse ça derrière nous», avait déclaré Belmadi dimanche dernier en conférence de presse. On sent clairement que l’escale qatarie lui tenait à cœur sachant le rapport entre lui et ce pays, où il réside depuis qu’il a terminé sa carrière, et la nation mère dont il est sélectionneur de son équipe nationale.

    Ça sera donc 4 semaines d’un sentiment mitigé entre la souffrance et le plaisir que procure ce prestigieux évènement duquel «El-Khadra» sera malheureusement absente. L’Afrique sera représentée par le quintet Sénégal, Tunisie, Maroc, Ghana et Cameroun. «Je souhaite bonne chance à l’EN du Maroc, de Tunisie, et à toutes les équipes africaines pour la Coupe du Monde. Nous avons été soutenus en 2019 par le peuple marocain et le peuple tunisien, alors nous les supporterons nous aussi», Belmadi a choisi son camp et le penchant sera probablement le même pour la plupart des Dz.

    Reporters, 20/11/2022

    #Algérie #Qatar2022 #Mondial2022 #Coupe_du_Monde

  • La langue française en déclin en Afrique du Nord, selon Macron

    La langue française en déclin en Afrique du Nord, selon Macron

    Tags : France, Français, Algérie, Mauritanie, Maroc, Tunisie,

    L’usage du français est en déclin en Afrique du Nord, a reconnu le président français lors d’un sommet des nations francophones en Tunisie.

    « L’anglais est une nouvelle langue commune que les gens ont acceptée », a déclaré Emmanuel Macron lors de la réunion de la Francophonie. Mais il a ajouté que le français reste « la langue universelle du continent africain ».

    Le groupe francophonie – composé principalement d’anciennes colonies françaises – a été critiqué pour ne pas avoir joué un rôle plus important dans la diplomatie et la résolution des crises, tandis que les hôtes actuels, la Tunisie, ont reçu une condamnation internationale pour la récente prise de pouvoir du président .

    Vendredi, la police tunisienne a tiré des gaz lacrymogènes sur des manifestants qui tentaient de rejoindre l’île de Djerba où se déroule le sommet.

    Une trentaine de dirigeants – dont ceux de Côte d’Ivoire, du Gabon, du Rwanda et du Canada – participeraient aux pourparlers de ce week-end axés sur la coopération économique ainsi que sur les réponses à la crise ukrainienne.

    Selon l’agence de presse AFP, M. Macron a déclaré à son collègue que la Francophonie devait être « un espace de résistance et de reconquête » et l’a appelé à reprendre son rôle.

    #France #Français #Afrique #Maroc #Algérie #Tunisie #Mauritanie

  • L’Algérie appelle à renforcer la place de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité

    L’Algérie appelle à renforcer la place de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité

    Tags : Algérie, Afrique, Conseil de Sécurité, ONU,

    Le Représentant Permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, l’Ambassadeur Nadir Larbaoui, a appelé ce jeudi l’Assemblée générale des Nations-Unies à remédier à l’injustice historique qui frappe l’Afrique  »en raison du déséquilibre dans la composition actuelle du Conseil de sécurité et de l’absence totale du continent dans le processus de prise de décisions sur les questions relatives à la paix et la sécurité internationale, ainsi que sur les questions liées à la région africaine ».

    Selon Nadir Larbaoui, « le moment est venu afin que la communauté internationale puisse remédier à cette injustice persistante qui se manifeste particulièrement lorsqu’il s’agit de l’attribution de sièges permanents et non permanents aux pays africains au sein du Conseil de sécurité élargi. La présence et la représentation de l’Afrique doit être augmentée comme établi par le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte adoptés par l’Union Africaine en 2005 et cela devrait être reflété dans les prochaines négociations intergouvernementales ».  »Conformément aux principes et objectifs des Nations Unies, en particulier le principe de l’égalité souveraine entre tous les États Membres, l’Algérie attache une grande importance à la question de la réforme et de la représentation équitable au Conseil de sécurité », ajoute-t-il,  » car il s’agit de l’un des principaux piliers du processus de réforme globale des Nations-Unies ».

    Dans son allocution, Nadir Larbaoui rappelle aussi que  »l’Algérie est l’un des premiers pays ayant appelé et encouragé le processus d’élargissement de la composition du Conseil de sécurité et d’amélioration de ses méthodes de travail , tout en participant activement aux premières réunions du Groupe de travail à composition non limitée sur la réforme du Conseil de sécurité ».

     » En sa qualité de membre du Comité des dix (C10) de l’Union Africaine sur la réforme du Conseil de sécurité, l’Algérie considère toujours les négociations intergouvernementales comme la seule plate-forme pour discuter du processus de réforme, conformément à la résolution 62/557 adoptée par l’Assemblée générale le 15 septembre 2008, qui stipule que les positions et propositions des États Membres doivent être prises comme base de négociation, et souligne l’importance et la nécessité de tenir compte de l’équilibre entre les cinq principales questions du processus de réforme du Conseil de sécurité, au moment de commencer à s’engager dans la conduite des prochaines négociations » poursuit-il.

    Le représentant de l’Algérie auprès des Nations-Unies a mis en garde contre ,  » toute initiative pressée obligeant les États membres à lancer des négociations sur la base de textes non consensuels n’exprimant que l’opinion des deux Co-présidents, ce qui pourrait conduire à des résultats contre-productifs et contraires aux objectifs de ces négociations et que, par conséquent, les États campent sur leurs positions tout en exacerbant leurs différences ».

    C’est pourquoi le délégué de l’Algérie a appelé à accorder une grande importance aux négociations intergouvernementales internationales , sans imposer des initiatives ou des textes qui ne recueillent pas l’accord de tous les États Membres, ou fixer un calendrier inadapté ou adopter une approche fragmentée et sélective non conforme à l’esprit de réforme globale et ne répond pas aux souhaits et aux aspirations de tous les Etats.

    Larbaoui a conclu son intervention en soulignant que les réalités géopolitiques actuelles sur la scène internationale imposent à la communauté internationale une réforme globale du Conseil de sécurité de manière consensuelle, dans le cadre des prochaines négociations intergouvernementales et de parvenir véritablement à une représentation juste et équilibrée au sein du Conseil de sécurité, afin d’appuyer son rôle dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

    A.C

    Le Soir d’Algérie, 18/11/2022

    #Algérie #Afrique #ONU #Conseil_de_sécurité

  • L’Algérie, sa mue et le contexte international

    L’Algérie, sa mue et le contexte international

    Tags : Algérie, Qatar, Turquie,

    Les relations entre l’Algérie et certains pays, à l’image du Qatar ou de la Turquie, sont au beau fixe. Des investissements colossaux sont consentis par ces pays. L’on s’attend à ce que d’autres se joignent à un élan économique que les Algériens espèrent le plus important possible. Il faut dire que globalement, les échanges politiques entre l’Algérie et le reste du monde sont bonnes et, particulièrement avec Doha, avec lequel Alger ne laisse pas passer une occasion pour montrer l’excellence d’un partenariat qui s’inscrit sur le long terme et donne la nette impression que les deux pays ont convenu d’un agenda politique et économique qui ne colle pas aux enjeux actuels. On retiendra pour illustrer cet état de fait les fréquentes visites de l’Émir du Qatar en Algérie.

    Force est de constater, en effet, qu’il n’existe pas entre ces deux pays une quelconque mésentente. D’ailleurs avec la crise actuelle où tous les producteurs de gaz sont sollicités, il n’est même pas question d’une prétendue guerre du gaz entre Alger et Doha. On retiendra, pour s’en convaincre, les deux gros contrats signés à Alger, en rapport avec l’extension du projet Bellara et la réalisation d’un gigantesque hôpital à Sidi Abdellah. En fait la qualité exceptionnelle des relations algéro-qatari peut être citée en exemple, mais cela n’empêche pas l’Algérie de nouer des partenariats tout aussi fructueux avec d’autres nations de part le monde.

    Même si sur le plan politique, le positionnement sans nuances de l’Algérie par rapport à la cause palestinienne fait ressortir quelques divergences de vue dans l’approche que font certains pays amis avec l’Algérie, le densité des relations et la volonté politique de trouver des terrain d’entente n’ont jamais manqué dans la démarche de la diplomatie algérienne. Il faut souligner à ce propos qu’au moment où l’Algérie plaide la non ingérence dans les affaires internes des pays, d’autres, bien que partenaires de l’Algérie ont poussé à la guerre civile dans des pays arabes notamment et sont allés jusqu’à financer des campagnes militaires et afficher ouvertement leur soutien à des rébellions suspectes.

    Mais, sans que l’Algérie ne cède rien sur ses principes, ses rapports avec le reste du monde sont restés cordiales et pourraient même être cités en exemple de non ingérence dans les affaires internes des pays. L’Algérie n’a jamais toléré le « droit d’ingérence » et tout le monde respecte la position d’Alger. Il faut savoir que l’excellence de ces relations vient principalement du respect que voue la communauté internationale à l’Algérie.

    En un mot comme en mille, la doctrine algérienne en matière de politique internationale n’a pas changé. Elle a été affinée pour une meilleure rentabilisation économique.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 17/11/2022

    #Algérie #Qatar #Turquie