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  • Il y a 34 ans, l’Etat de Palestine était né à Alger

    Il y a 34 ans, l’Etat de Palestine était né à Alger

    Tags : Palestine, Israël, Algérie, Yasser Arafat,

    À l’occasion du 34e anniversaire de la proclamation de la création de l’Etat de Palestine, le parlement arabe a réaffirmé son soutien « total » et « continu » aux droits du peuple palestinien dans sa juste cause pour restaurer ses droits nationaux légitimes et lui permettre d’établir son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.

    Le Parlement arabe a souligné hier à travers un communiqué « son rejet total de tout projet ou tentative portant atteinte aux droits légitimes du peuple palestinien », mettant en garde contre l’ « escalade continue des attaques par la puissance occupante contre les citoyens palestiniens ». Il a également renouvelé son soutien « ferme » et « permanent » à la cause palestinienne, étant la question centrale du peuple arabe, soulignant que le Parlement et poursuivra ses efforts à tous les niveaux et avec les Nations unies, les parlements régionaux et internationaux et les organisations de défense des droits humains afin que les Palestiniens puissent établir leur Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.

    Le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a tenu à rappeler que la proclamation il y a 34 ans, le 15 novembre 1988 par le défunt dirigeant Yasser Arafat à Alger, de la création de l’Etat de Palestine avec comme capitale El-Qods Al-Charif. A « constitué un tournant important dans l’histoire de la cause palestinienne » appelant à la reconnaissance des droits du peuple palestinien, dont le droit à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.

    A l’occasion du 34e anniversaire de la proclamation du défunt président Yasser Arafat devant le Conseil national palestinien Abbas a tenu à mettre en valeur l’importance de cette dernière dans l’histoire de la cause, car elle a ouvert la voie au début d’une nouvelle phase de lutte basée sur l’acceptation de décisions de légitimité internationale. Ajoutant que « le peuple palestinien célèbre aujourd’hui le 34e anniversaire de la Déclaration d’indépendance, adhérant fermement à ses principes nationaux malgré tous les crimes commis par l’occupation sioniste ». Et « Grâce à ces sacrifices consentis pour protéger nos droits légitimes et préserver la décision nationale indépendante, nous avons obtenu la reconnaissance de plus de 140 pays et l’Etat de Palestine a rejoint les dizaines d’organisations et d’institutions internationales », a tenu à rappeler Abbas. Il a, en outre, souligné que « notre reconnaissance de la légitimité internationale et l’adoption de ses résolutions comme référence, pour parvenir à une paix juste et globale exige de la communauté internationale, de faire pression sur l’occupation pour la forcer à accepter les résolutions de l’ONU et à rejeter la politique des deux poids deux mesures ».

    Le président palestinien a conclu « Nous n’accepterons pas la poursuite éternelle de l’occupation, et nous adopterons des positions sérieuses et fermes pour protéger les droits de notre peuple ». Pour rappeler c’était au Palais des Nations, à Club des Pins à Alger que le défunt dirigeant Yasser Arafat a proclamé dans son célèbre discours devant le Conseil national de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la création de l’Etat palestinien avec comme capitale El-Qods Al-Charif. « Le Conseil national palestinien, au nom d’Allah et au nom du peuple arabe palestinien, proclame l’établissement de l’Etat de Palestine sur notre terre palestinienne, avec pour capitale El-Qods » dit-il. Le document de la déclaration, connu sous le nom de la « Déclaration d’indépendance », appelait à poursuivre la lutte pour mettre fin à l’occupation sioniste et consolider la souveraineté et l’indépendance. La déclaration a également souligné que la Palestine « est un Etat épris de paix, attaché aux principes de coexistence pacifique. Il coopérera avec tous les Etats et les peuples du monde pour instaurer une paix durable et croit en la résolution pacifique des problèmes internationaux et régionaux ».

    M. Seghilani

    Le Courrier d’Algérie, 17/11/2022

    #Algérie #Palestine

  • Souveraineté

    Souveraineté

    Tags : Sahel, terrorisme, ONU, Algérie, Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, Mahamadou Issoufou,

    La notion du Sahel s’impose dans le débat à propos de la lutte contre le terrorisme et contre la pauvreté. Les Nations Unies et l’Union Africaine se préoccupent de ces situations et cherchent à les enrayer par des réponses adéquates. L’expertise de l’Algérie est sollicitée dans ce cadre ce qui explique la visite président du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, Mahamadou Issoufou qui est reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. L’exigence impose de réfléchir à des réponses collectives en matière de sécurité et de développement.

    La coopération sécuritaire est déjà effective à travers des initiatives des commandements miliaires avec plusieurs pays et où l’échange d’informations revêt une importance particulière pour prévenir les attaques.

    Le partage de la prospérité est aussi perçu comme un levier pour éloigner les individus de toute tentation de l’adhésion à des groupes terroristes qui constituent une menace aux frontières. De plus en plus se dégage le concept prônant l’importance de concevoir des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique. L’Armée nationale populaire œuvre sans relâche à la sécurisation des frontières et à la préservation de la souveraineté territoriale au vu du contexte géopolitique régional. La mobilisation de tous les moyens humains et matériels est mise à profit pour réunir toutes les conditions pour le renforcement des capacités du système national de défense.

    La lutte contre le terrorisme et le crime organisé, sous toutes ses formes, conduit à la multiplication des opérations dynamiques pour contrer la contrebande et le trafic de drogue ainsi que la migration clandestine, outre la protection des sites névralgiques. Les partenaires dans la bande sahélienne conjuguent leurs efforts pour assumer leur rôle en matière de prévention et de résolution des crises politico-sécuritaires. D’autres défis qui peuvent conduire à la dégradation de la situation sécuritaire sont pris en compte à l’exemple des défis climatique, démographique et de développement économique et social.

    La problématique de la sécurité aux frontières est illustrée par la crise libyenne mais d’autres pays limitrophes connaissent aussi des crises qui ne sont sans impact sur cette donne. Une connexion entre terrorisme, crime organisé et immigration clandestine est établie. L’activité terroriste et le trafic de drogue transnationaux sont des éléments créant un contexte d’instabilité. La gestion des frontières dans le contexte de la lutte antiterroriste conduit à une stratégie établie pour répondre à ces menaces. Des trafiquants et des éléments terroristes sont arrêtés ce qui est suivi par des saisies des marchandises de contrebande et des armes. En toute logique, le rôle de l’Algérie dans la région est apprécié et elle a acquis une longue expérience en tant que médiateur de référence pour les différents protagonistes pour faire aboutir un processus de coopération. Tout en respectant le principe de non-intervention dans les affaires intérieures des États.

    El Moudjahid, 16/11/2022

    #Algérie #Sahel #UnionAfricaine

  • Concessionnaire de véhicules neufs: Les nouvelles conditions d’exercice de l’activité fixées

    Concessionnaire de véhicules neufs: Les nouvelles conditions d’exercice de l’activité fixées

    Tags : Algérie, concessionnaires, véhicules, voitures, importation,

    Le décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, ainsi que le cahier des charges y afférent ont été publiés, jeudi, au journal officiel N 76.

    Il s’agit du décret exécutif N 22-383 du 17 novembre 2022, fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, signé par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane.

    Ce texte définit l’activité de concessionnaire par “toute activité consistant en l’importation pour la revente en l’état de véhicules neufs, sur la base d’un contrat de concession liant le concessionnaire au constructeur concédant”, précisant que “l’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, est ouvert aux sociétés de droit algérien, créées conformément à la législation et à la réglementation en vigueur”.

    L’exercice de cette activité, souligne le texte, est assujetti à “la conclusion d’un contrat de concession liant le concessionnaire à un seul constructeur concédant”, précisant que l’exercice de l’activité est subordonné au “respect des dispositions du présent décret et à la souscription au cahier des charges, joint en annexe”.

    Le décret stipule, par ailleurs, que l’investisseur postulant est soumis à l’obtention d’une autorisation préalable, dont la durée de validité est fixée à 12 mois, lui permettant d’accomplir les démarches pour la réalisation de son investissement, ajoutant également que l’exercice effectif de l’activité est conditionné par “l’obtention de l’agrément”.

    Cet agrément, délivré par le ministre chargé de l’industrie, est valable pour une durée de cinq (5) années renouvelable, note ce texte .

    S’agissant des modalités d’exercice de l’activité, le texte note que le concessionnaire agréé doit disposer d’infrastructures appropriées pour l’exposition, le service après-vente et le stockage, ainsi que d’un personnel ayant les qualifications requises ou une expérience professionnelle suffisante dans le domaine.

    Il a indiqué aussi qu’au au terme de la première année de l’obtention de l’agrément, le concessionnaire agréé “doit s’implanter au niveau de vingt-huit (28) wilayas, au moins, réparties sur le territoire national”.

    Le concessionnaire agréé doit également, selon le texte, disposer d’un stock suffisant de pièces de rechange et d’accessoires d’origine ou de qualité homologuée par le constructeur concédant pour la prise en charge des clauses de la garantie et du service après-vente des véhicules.

    Concernant le type de véhicules neufs commercialisés, le décret exécutif stipule que “ne sont autorisés à l’importation par les concessionnaires de véhicules neufs, dans la catégorie de véhicules de tourisme, que ceux équipés d’un moteur essence, électrique, hydrogène, hybride, essence/électrique, essence/hydrogène, ou GPL / GNC ou en être prédisposé”.

    Concernant le paiement pour l’acquisition de véhicule, le texte explique qu’il doit s’effectuer par un moyen de paiement scriptural à travers les circuits bancaires et financiers.

    Le cahier des charges, annexé à ce décret exécutif, a indiqué, quant à lui, qu’au cas où un acompte est exigé par le concessionnaire agréé lors de la passation de la commande, son montant ne doit, en aucun cas, excéder dix pour cent (10 %) du prix de vente, toutes taxes comprises, ajoutant que le délai de livraison du véhicule neuf commandé ne peut dépasser une durée de quarante-cinq (45) jours à partir de la date de la commande.

    En cas de paiement de la totalité du prix du véhicule, le concessionnaire est tenu de livrer le véhicule au plus tard dans les sept (7) jours qui suivent, précise le document.

    S’agissant des équipements, les véhicules neufs importés doivent être équipés, au moins, d’un système anti blocage des roues (ABS), un dispositif limiteur de vitesse ou régulateur de vitesse, pour les véhicules d’une cylindrée supérieure à 1200 cm3, de deux (2) airbags frontaux (conducteur et passager), appui-tête pour les sièges avant et arrière, dispositifs de dégivrage et de désembuage du pare-brise et de la lunette arrière, ainsi que système de retenue de siège pour enfant (ISOFIX).

    Pour la garantie du véhicule que le concessionnaire doit assurée au client, elle doit porter, dans la limite des soixante (60) mois, sur une distance égale ou supérieure à 80.000 km pour les véhicules industriels, à l’exception des remorques, des semi-remorques et des véhicules à usages spéciaux, et 100.000 km, pour les véhicules de tourisme et utilitaires légers.

    Echouroukonline, 18/11/2022

    #Algérie #Voitures_neuves #Véhicules_neufs #Concessionnaires

  • Assises nationales: Ce que préconise la société civile

    Assises nationales: Ce que préconise la société civile

    Tags : Algérie, assises nationales, société civile, développement,

    Les travaux des Assises nationales de la société civile se sont poursuivis hier à Alger, pour la deuxième et dernière journée, par la présentation de communications sur le rôle de la société civile face aux défis internationaux et sa contribution à la réalisation des objectifs du développement national.

    Des enseignants et experts participant aux assises nationales de la société civile ont appelé mercredi à Alger à mobiliser la diplomatie de la société civile pour défendre les positions nationales en appui à diplomatie officielle. Présentant une communication intitulée «Le rôle de la société civile face aux défis internationaux», les intervenants ont insisté sur la nécessité pour la société civile d’être suffisamment consciente de l’importance de l’impact des défis géostratégiques internationaux et régionaux et d’appuyer les efforts officiels de la diplomatie algérienne. Le rôle de la société civile, selon M. Bouzid Boumediene, est de «propager la culture du plaidoyer en faveur des positions de l’Algérie concernant les questions internationales et régionales et à en expliquer le background», soulignant, à cet effet, «la possibilité de tirer profit des expériences internationales pour développer la société civile.»

    De son côté, l’expert des affaires politiques et sécuritaires, Mohand Barkouk, a souligné «l’importance de permettre à la société civile de présenter ses propositions et initiatives relatives aux défis actuels, de manière à lui assurer un espace pour s’acquitter pleinement de son rôle de partenaire dans la gestion des crises aux côtés des Pouvoirs publics.» Il a évoqué «le rôle majeur de la communauté nationale à l’étranger dans la promotion de l’image de l’Algérie à l’extérieur du pays outre sa contribution au développement national.»

    Pour sa part, M. Lazhar Abdelaziz, a mis l’accent sur le rôle primordial de la communauté algérienne à l’étranger dans le développement économique en tant que «force économique capable de booster l’investissement et d’assurer un climat favorable aux investissements.»

    S’exprimant sur la relation médias-société civile, le journaliste Abdelkader Arrada a souligné l’importance de l’accompagnement de la société civile par les médias afin de faire entendre sa voix, ajoutant que «les acteurs de la société civile sont appelés à recourir aux réseaux sociaux pour communiquer avec les citoyens notamment les jeunes.»

    La dynamisation du rôle de la communauté à l’étranger

    Les représentants de la communauté nationale à l’étranger participant aux assises nationales de la société civile ont salué les démarches du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune visant à rétablir la place de la communauté et à dynamiser son rôle sur la scène nationale. Des participants à ces assises, qui se tiennent sous le thème «La société civile, socle de l’édification de l’Algérie nouvelle», ont salué les mesures prises par le Président Tebboune visant l’intégration nationale des membres de la communauté, notamment à travers l’élargissement de leur représentation au niveau des assemblées élues et des conseils consultatifs, à l’instar de l’Observatoire national de la société civile (ONSC).

    Les représentants de la communauté ont salué également les rencontres tenues par le président de la République avec les représentants de la communauté nationale à l’étranger en marge de ses visites à l’étranger, «en reconnaissance de leur rôle central sur la scène nationale», de même qu’elles leur offrent l’opportunité de faire part de leurs préoccupations et de leurs ambitions. Dans ce cadre, le représentant de «Algerian general union aboard», Benrekia Said a appelé à élargir la représentation des membres de la communauté nationale à l’étranger au sein de l’ONSC, pour permettre aux membres de la communauté de contribuer «activement » à la gestion des affaires associatives, en formulant des propositions et en échangeant les expériences pour ériger l’observatoire en force de proposition au service de l’intérêt général.

    Pour sa part, Mehadjri Ziane, président de l’Organisation européenne des centres islamique (OECI), dont le siège se trouve à Genève, a souligné la nécessité de renforcer le rôle de la société civile algérienne sur la scène internationale, en veillant à ce que des associations nationales obtiennent le statut «consultatif» au niveau de l’ONU, à l’instar de plusieurs associations, ce qui est à même de promouvoir la performance de la société civile et d’appuyer la diplomatie. Les travaux des assises nationales de la société civile se poursuivront, mercredi, par l’organisation d’ateliers et de conférences- débat axées sur la démocratie participative, les voies de promotion de la performance de la société civile, le bénévolat et la moralisation de l’action de la société civile

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 18/11/2022

    #Algérie #Assises_nationales

  • Pourquoi l’Algérie en est la pierre angulaire

    Pourquoi l’Algérie en est la pierre angulaire

    Tags : Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, Algérie, Sahel, Union Africaine

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a reçu, hier, à Alger, le président du Panel de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, ancien président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou.

    De même, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, s’est entretenu mardi à Alger avec Mahamadou Issoufou, qui effectue une visite de travail en Algérie.

    L’entretien a porté essentiellement sur la mise en œuvre du mandat confié par les Nations Unies et l’Union Africaine au président Issoufou, en vue d’évaluer les défis auxquels sont confrontés les pays de l’espace géostratégique du Sahel et de recommander des réponses collectives adéquates notamment en matière de sécurité et de développement.

    L’Algérie a été l’acteur majeur de la triple région maghrébo-saharo-sahélienne avant le duo franco-atlantiste ne vienne y mettre un chaos qui dure depuis 2011. On s’en souvient, l’intervention militaire contre Kadhafi, avec mission de s’en débarrasser, quoi qu’il en coûte, a provoquer le retour de près de 1 000 soldats maliens, garde prétorienne du Guide, au Nord-Mali, puis il y a eu l’effet domino qu’on connait : MNLA, déclaration de la partition de l’Azawad, chute de Tripoli entre les mains des salafistes et de l’inquiétant Haftar, éviction d’ATT, prolifération des groupes armés, attaque du consulat d’Algérie et rapt de sept diplomates, Serval, puis Barkhane, etc.

    Toutefois, le Plan d’Alger, en 2015, a permis de faire tasser un peu les choses, et la Confédération des mouvements de l’Azawad s’est plié au jeu de la négociation. Aujourd’hui, les « accords d’Alger » avancent, quoi que laborieusement, mais donnent l’espoir d’une paix possible.

    Le départ de Barkhane et des multiples mécanismes militaires, aussi dangereux que curieux, tels que Tabuka, G5-Sahel, etc. vont laisser une place au Plan d’Alger.

    Le rôle de l’Algérie est qu’elle partage pratiquement des frontières terrestres avec ses sept pays voisins, le Sahara occidental, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger et la Tunisie pour un total de 6 734 km.

    Dans le détail, c’est 982 km avec la Libye, 1 329 avec le Mali, 461 avec la Mauritanie, 1 739 avec la Maroc, 951 avec le Niger, 1 010 avec la Tunisie, et 39 avec le Sahara occidental. C’est-à-dire qu’elle embrasse pratiquement les principaux pays saharo-sahéliens.

    Au plan économique, « les efforts consentis par l’Algérie dans le cadre de la coopération sécuritaire interafricaine pour la lutte contre les menaces terroristes ainsi que ses initiatives visant à promouvoir l’intégration économique dans la sous-région à travers de grands projets structurants tendant à favoriser une prospérité partagée à travers la zone africaine de libre échange (ZLECAF) ».

    D’ailleurs, Issoufou a souligné « le rôle important de l’Algérie pour la stabilisation et le développement de la région du Sahel » , tout en se félicitant du soutien apporté par notre pays pour le succès de sa mission ainsi que des actions envisagées par les Nations Unies et l’Union Africaine pour l’avènement d’une ère nouvelle dans la région ».

    L’Express, 17/11/2022

    #Algérie #Sahel

  • Les exercices militaires en Algérie mettent l’accent sur les liens avec la Russie

    Les exercices militaires en Algérie mettent l’accent sur les liens avec la Russie

    Tags : Algérie, Russie, Europe, gaz, Ukraine, pétrole,

    L’Algérie et la Russie ont entamé mercredi leurs premiers exercices militaires conjoints sur le sol algérien, alors que les Occidentaux s’inquiètent de l’approfondissement des liens entre Moscou et ce pays d’Afrique du Nord, fournisseur clé d’énergie pour l’Europe.

    L’entraînement antiterroriste « Bouclier du désert » a débuté dans la province de Bechar, peu peuplée, près de la frontière entre l’Algérie et le Maroc, son rival de longue date, a rapporté le service d’information russe Sputnik.

    Membre de l’OPEP sur la Méditerranée, l’Algérie a été propulsée sous les feux de la rampe de la diplomatie internationale cette année, alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie pousse l’Europe à rechercher dans la région du gaz naturel et du pétrole de remplacement. Les dirigeants français, espagnols et italiens se sont rendus à Alger à plusieurs reprises cette année afin d’assurer ou de renforcer les expéditions.

    Cependant, en renforçant ses liens avec l’Europe, l’Algérie intensifie également sa coopération avec la Russie. Environ 80 soldats de chaque pays participent aux exercices qui doivent durer jusqu’au 28 novembre. Ces exercices font suite à des formations similaires organisées en Russie l’année dernière et interviennent un mois après des manœuvres navales conjointes en Méditerranée.

    L’Algérie vend la majeure partie de son pétrole et de son gaz à l’Europe et était, avant la guerre, son plus grand fournisseur après la Russie et la Norvège. Dans le même temps, la Russie est le plus grand fournisseur d’armes de l’Algérie, avec des liens de défense qui remontent à l’époque de l’Union soviétique.

    La nation arabe importe près de 80 % de ses armes de Russie et est le troisième plus gros acheteur d’armes de ce type après l’Inde et la Chine, selon le Centre d’analyse des stratégies et des technologies, basé à Moscou, qui mène des recherches sur l’industrie de la défense.

    L’Algérie envisage de signer un nouveau contrat d’armement à long terme avec la Russie, d’une valeur de 17 milliards de dollars, pour l’achat de sous-marins, de chasseurs furtifs Su-57 et d’autres avions de guerre, ainsi que de systèmes avancés de défense aérienne, dont le S-400, a rapporté la chaîne d’État russe RT le 31 octobre.

    Le contrat de 10 ans pourrait être finalisé lors d’une visite à Moscou le mois prochain du président algérien Abdelmadjid Tebboune, a-t-il ajouté, citant Africa Intelligence, un bulletin d’information publié depuis Paris.

    Les tensions actuelles « ne font que nous pousser à nous rapprocher », a déclaré Elena Suponina, experte du Moyen-Orient basée à Moscou, en faisant référence à l’Algérie et à la Russie. « L’Algérie refuse d’adopter une position anti-russe ».

    Bloomberg, 17/11/2022

    #Algérie #Russie #Europe #Gaz #Pétrole #Ukraine

  • Le Maroc et le 4ème Sommet Europe-Union Africaine

    Tags : Union Européenne, Union Africaine, 4ème Sommet UE-UA, Maroc, RASD, Sahara Occidental, Algérie,

    Dans le cadre de ses contacts avec les responsables du Service d’Action Extérieure (SEAE) de la Commission de l’Union Européenne, M. l’Ambassadeur, Représentant permanant du Maroc auprès de l’UE, a appris que les adversaires de notre pays s’activent pour assurer une présence physique des éléments de la pseudo-RASD, par le moyen de leur dilution dans la composition de la délégation de l’Union Africaine qui prendra part au 4ème Sommet du Partenariat Afrique-UE.

    Les interlocuteurs de M. l’Ambassadeur ont reconnu par la même leur « impuissance » pour réagir par rapport a une situation qui demeure sinon surannée et inédite, du moins empreinte d’absurdité et de non-conformité par rapport aux fondamentaux dudit partenariat.

    En effet, d’un coté, l’UA utilise délibérément l’ambiguïté et l’opacité de ses procédures pour faire valoir des comites propres à son organigramme et les imposer dans la procédure de suivi et de préparation, en l’occurrence, les travaux de rédaction des documents et de pilotage.

    La Direction Afrique du SEAE, de l’autre coté, aborde la thématique du Partenariat Afrique-UE et la problématique, qui se profile à quelques semaines de la tenue du 4ème sommet, selon une perspective étriquée qui fait abstraction des engagements de l’UE en termes d’accords d’associations, de politique de voisinage et des principes de la primauté du droit pour prendre le risque d’inviter l’UE dans les inconvenances des nouvelles menaces de déstabilisation et de crises en gestation sur le continent africain.

    Cette situation, si elle perdure et se confirme, sera nuisible pour les intérêts de notre pays et compromettrait sérieusement sa participation audit sommet.

    Aussi, êtes-vous instamment instruit pour entamer d’urgence, des démarches auprès des autorités compétentes de votre pays d’accréditation pour leur exposer, en vous appuyant sur l’argumentaire et le compte-rendu de la Mission permanente du Maroc auprès de l’UE, les conditions de préparation du 4ème sommet, empreintes de détournement délibéré des possibilités statutaires offertes à la Commission de l’Union africaine pour servir les desseins personnels de sa présidente et les agendas velléitaires des Etats de « l’axe Alger-Abuja-Pretoria » et leurs acolytes.

    Les 28 pays de l’UE et les hautes autorités de celle-ci doivent être amplement briefées sur l’amplitude de cette situation saugrenue et invitées à réagir dans le sens de préserver les fondamentaux qui ont donné naissance à ce partenariat et les intérêts d’un pays membre fondateur de ce partenariat, certes non-membre de l’UA mais lié a l’UE et à sa politique de voisinage.

    Youssef Alamrani

    Secrétaire Général

    MAED

    #Maroc #Union_Africaine #Union_Européenne #RASD #Sahara_Occidental

  • Eni et Sonatrach unissent leurs forces pour développer le solaire en Algérie

    Tags : Algérie, Italie, Sonatrach, ENI, Gaz, énergie solaire,

    Le groupe énergétique italien Eni (ENI.MI) et la Sonatrach algérienne se lancent dans des projets communs d’énergie solaire en Algérie, a annoncé jeudi Eni.

    Les deux entreprises ont inauguré un laboratoire de test de panneaux photovoltaïques et posé la première pierre d’une centrale photovoltaïque (PV) de 10 mégawatts dans le complexe de production de Bir Rebaa Nord, dans le bassin de Berkine.

    Les groupes, qui ont conclu cette année des accords pour augmenter l’approvisionnement en gaz de l’Algérie vers l’Italie, travaillent déjà ensemble sur plusieurs champs pétroliers et gaziers de la région, dans le sud-est algérien.

    La centrale photovoltaïque, la deuxième de l’installation de Bir Rebaa Nord, doublera l’énergie renouvelable disponible pour alimenter les processus en amont, a déclaré Eni dans un communiqué, qui n’a pas divulgué de détails financiers.

    Elle sera suivie d’une autre installation photovoltaïque, également dans le bassin de Berkine, dont la construction devrait commencer en 2023.

    #Algérie #Italie #ENI #Sonatrach #Gaz #Electricité

  • Quelles sont les perspectives de la candidature de l’Algérie au BRICS ?

    Quelles sont les perspectives de la candidature de l’Algérie au BRICS ?

    Tags : Algérie, BRICS,

    Benteboula Mohamed-Salah

    L’Algérie a transmis sa demande d’adhésion aux BRICS le 7 novembre 2022. Cette demande reflète la réalité politique actuelle. Une situation caractérisée par les défis auxquels l’Algérie est confrontée : intégration africaine et sécurité internationale.

    En 2006, les ministres des Affaires étrangères du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine se sont réunis pour la première fois en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, marquant le lancement de la coopération BRIC. BRIC est l’acronyme de quatre pays membres. En 2011, l’Afrique du Sud a rejoint le groupe BRICS. Le BRIC a été élargi au BRICS. Parmi les pays membres des BRICS, la Chine et la Russie sont deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies.

    Le concept des BRICS a été créé par Goldman Sachs en 2001 dans un document intitulé  »Building Better Global Economic BRICs ». Selon le gouvernement brésilien, il est devenu une catégorie analytique dans les milieux économiques, financiers, commerciaux, universitaires et médiatiques.

    Les atouts de l’Algérie dans le processus d’adhésion aux BRICS sont nombreux. L’adhésion de l’Algérie à l’initiative chinoise de la nouvelle route de la soie peut apporter un nouvel élan au partenariat algéro-chinois. Par ailleurs, le développement du projet de l’Autoroute Transsaharienne, projet phare de l’Agenda de l’Union Africaine pour 2063, qui, d’une part reliera Alger à Lagos (Nigéria) sur un linéaire de plus de 4000 km et, d’autre part peut contribuer à la consolidation de l’unité africaine, avec la participation de l’Afrique du Sud dans le cadre de l’application de l’Agenda 2063.

    Cependant, l’enjeu principal est de transformer l’organisation économique BRICS en une organisation politique. Il est important de rappeler le désaccord apparu entre les cinq membres des BRICS, lors de l’adoption de deux résolutions sur la situation en Libye en 2011 :

    Les cinq membres des BRICS ont été réunis au Conseil de sécurité en 2011. Même si la résolution 1970 sur l’établissement d’un comité du Conseil de sécurité chargé de surveiller l’application de l’embargo sur les armes contre la Libye a été adoptée à l’unanimité le 26 février 2011, la résolution 1973 sur l’instauration d’une interdiction des vols en Libye a été adoptée en mars 2011 avec quatre abstentions (Brésil, Chine, Inde et la Russie). L’Afrique du Sud a voté en faveur de cette résolution.

    Par sa capacité diplomatique à négocier et son rôle au sein du Joint Operational Staff Committee (organisation de sécurité régionale), l’Algérie peut élaborer un consensus politique entre tous les membres des BRICS, lors de l’adoption des résolutions du Conseil de sécurité concernant l’Afrique notamment. La complémentarité économique entre les pays membres des BRICS peut conduire à une politique étrangère africaine commune fondée sur deux piliers : la politique de défense et la diplomatie.

    Echouroukonline, 17/11/2022

    #Algérie #BRICS

  • L’Algérie va aider Cuba face à la pénurie d’énergie

    L’Algérie va aider Cuba face à la pénurie d’énergie

    Tags : Algérie, Cuba, énergie,

    L’annonce a été faite alors que le président cubain Miguel Diaz-Canel visitait le plus grand exportateur de gaz d’Afrique, la première étape d’une tournée qui comprendra également la Russie, la Turquie et la Chine.

    Alger, Algérie : L’Algérie a annoncé jeudi qu’elle relancerait l’approvisionnement en énergie de Cuba et ferait don d’une centrale solaire pour aider l’île à faire face aux coupures de courant chroniques.

    L’annonce a été faite alors que le président cubain Miguel Diaz-Canel visitait le plus grand exportateur de gaz d’Afrique, la première étape d’une tournée qui comprendra également la Russie, la Turquie et la Chine.

    L’Algérie « accordera à Cuba une centrale solaire et reprendra l’approvisionnement en carburant pour permettre à Cuba de redémarrer les centrales électriques et d’arrêter les coupures de courant », a déclaré à la presse le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    Il a également promis d’annuler les paiements d’intérêts sur la dette cubaine, sans préciser de chiffres.

    Diaz-Canel a déclaré qu’il s’agissait d’une manifestation « importante » de soutien.

    Depuis mai, Cuba fait face à la fois à de fréquentes coupures d’électricité et à des pénuries de carburant.

    L’Algérie et Cuba entretiennent des relations amicales depuis des décennies, les premiers médecins cubains ayant été envoyés dans ce pays d’Afrique du Nord en 1963, un an seulement après son indépendance de la France.

    Diaz-Canel a déclaré que lui et Tebboune avaient une « convergence de vues sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun ».

    Zawya, 18/11/2022

    #Algérie #Cuba