Étiquette : Algérie

  • Algérie La circoncision collective durant le Ramadan “interdite”

    Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a interdit la circoncision collective des enfants en milieu hospitalier durant le Ramadan en raison de la crise sanitaire et les risques de contaminations.

    Dans une circulaire datée du 29 avril 2021 adressée aux établissement de santé ainsi qu’aux walis, le ministère de la santé rappelle que les cérémonies collectives de circoncision des enfants, organisées par les familles ou les associations et comités de actions sociales des entreprises dans tous les secteurs sont interdites en raison des risques de propagations du coronavirus notamment au cours des fêtes de circoncisions durant lesquelles se rassemblent de nombreuses personnes.

    La circulaire autorise toutefois les opérations de circoncision individuelle en total respect des règles sanitaires consacrées pour la circonstance.

    La circoncision est effectuée, précise la circulaire, par le chirurgien désigné au sein des établissement de santé sur l’enfant avec interdiction qu’il soit accompagnée lors de la circoncisions par les parents ou des proches dans l’enceinte de l’établissement. Seules deux personnes sont autorisées à accompagner l’enfant pendant la circoncision.

    De nombreuses familles algériennes préfèrent circoncire leurs enfants pendant le mois sacré du Ramadhan, à partir de la nuit du 15 à celle du 27, où de nombreuses opérations de ce type sont fréquentes au niveau des hôpitaux et des cliniques privées, individuellement ou dans le cadre d’une campagne collective.

    La réglementation exige que cette opération se fasse en milieu hospitalier par un spécialiste en chirurgie et où sont réunies diverses conditions médicales notamment dans ces circonstances de pandémie.

    Le Jeune Indépendant, 02 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, circoncision, Ramadan,

  • Algérie / Représentativité et crédibilité (Edito de Horizons)

    Il ne reste plus que 12 jours pour connaître le verdict final de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie). A l’expiration du délai de grâce du dépôt des listes de candidature, intervenu le mardi 27 avril, cette date butoir lance le coup d’envoi d’une compétition ouverte aux bâtisseurs de l’Algérie nouvelle. A la faveur d’une ferveur significative d’un engagement de la classe politique, toutes tendances confondues, et de la société civile, il est attendu une confrontation d’idées et de programme qui reste le seul baromètre de la représentativité en rupture avec le système des quotas imposé par un régime corrupteur et corrompu.

    La mobilisation est, en effet, à hauteur des aspirations vers un changement pacifique que les partisans du chaos, inféodés aux puissances étrangères, veulent perturber. Jusque-là, l’Anie a enregistré le dépôt de 2.400 listes de candidature réparties entre les indépendants (1.220) et les partis politiques (1.180).

    La participation de la communauté algérienne établie à l’étranger (65 listes dont 61 pour les partis et 4 pour les indépendants) conforte le processus de renouvellement des institutions obsolètes et frappées de discrédit. Le temps de la crédibilité et de l’intégrité est la matrice d’un processus aux conditions de régularité et de transparence réaffirmées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, appelant à mettre tous les moyens matériels et financiers à la disposition de l’Anie pour lui permettre de mener à bien sa mission constitutionnelle d’organisation, de surveillance et de contrôle de l’opération électorale.

    Au cœur de ce processus, le peuple est l’unique arbitre de cette compétition engagée, par ailleurs, sous le regard scrutateur des citoyens. Cette démarche, initiée avec bonheur pendant la présidentielle du 12 décembre 2019, sera appliquée aux législatives confortées, faut-il le préciser, par la mise en place d’un fichier électronique national conçu par les ingénieurs de l’Anie. Un appel a été en ce sens lancé par l’Anie pour une inscription, à travers une plateforme électronique baptisée «Hofad Amana», des éventuels souscripteurs appelés à participer à l’encadrement de l’opération électorale. Le devoir de vote inaliénable et le droit de contrôle sont pleinement reconnus pour la consécration de la citoyenneté.

    Horizons, 01 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Représentativité, crédibilité, élections législatives, 12 juin, listes de candidature, ANIE,



  • Algérie/ Un terroriste capturé à Tamanrasset

    ALGER – Un terroriste activant au sein d’une organisation terroriste au Sahel a été capturé vendredi à Tamanrasset par les services de sécurité, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

    « Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, les services de sécurité relevant du ministère de la Défense nationale ont capturé, hier 30 avril 2021 à Tamanrasset (6ème Région militaire), un (1) terroriste qui activait au sein d’une organisation terroriste au Sahel. Il s’agit du dénommé A. Mellouki qui avait rallié les groupes terroristes en 2012 », précise le communiqué.

    « Cette opération réitère la vigilance et la détermination des forces de l’Armée nationale populaire à traquer ces criminels à travers l’ensemble du territoire national et à venir à bout de toute forme de soutien aux groupes terroristes », souligne la même source.

    APS

    Etiquettes : Algérie, djihadistes, terrorisme, Sahel, Mali,

  • La France crée un observatoire pour espionner l’Algérie et les pays du Sahel

    Par Houari A. – Le ministère français des Armées vient de lancer un avis public à la concurrence pour la création d’un organisme intitulé «Observatoire Sahel». La date limite de réponse a été fixée au 17 mai prochain. Dans son appel d’offres, le gouvernement français indique les missions assignées à cette entité dont on comprend aisément qu’elle sera chargée de scruter à la loupe tous les pays du Sahel et ceux du Maghreb, dont notamment l’Algérie.

    Ce qui intéresse l’armée française, ce sont «les évolutions structurelles à l’œuvre, notamment dans les domaines politique, démographique, climatique, économique, identitaire, religieux et judiciaire», «les interactions entre ces différents enjeux, notamment à un horizon de moyen terme (5-10 ans)» et «les facteurs [qui] pourraient accélérer ou altérer les tendances actuellement observées», est-il précisé. Etats ciblés : «l’ensemble de la zone – pays du G5 et pays frontaliers, notamment les pays côtiers du Golfe de Guinée (frange Sud) mais aussi l’Algérie, le Maroc et la Libye (frange Nord)», est-il encore indiqué dans l’avis du ministère français des Armées qui veut se servir des données récoltées comme base pour «l’élaboration de scenarios prospectifs à un horizon de dix ans et à la formulation par le prestataire de recommandations» au profit de l’armée française, mais aussi des ministères des Armées, de l’Intérieur et des Affaires étrangères, ainsi que de l’Agence française de développement (AFD), une institution financière publique.

    L’observatoire à créer est appelé, entre autres, à «mieux identifier» les types de menaces pouvant s’appliquer aux ressortissants français, aux forces armées et aux intérêts français «dans la zone Sahel et ses approches» et à «mener une évaluation des risques de débordement vers d’autres Etats, notamment ceux avec qui la France est liée par des traités d’amitié et de coopération, ainsi que des mesures prises par ces Etats et des aménagements à apporter afin qu’ils soient prêts à répondre efficacement à la menace».

    Le nouvel organisme, dont la mission s’étalera de 2021 à 2024, devra également «dresser une évaluation des mesures prises par les Etats du G5 Sahel en matière de retour de l’Etat et de fourniture des services publics, identifier les freins ayant prévalu à cette politique dans les différents Etats et les leviers pouvant être actionnés, [et] proposer des pistes d’accélération en la matière». Comme il aura à dresser un «bilan des expériences de dialogue avec les groupes armés terroristes (GAT) conduits au Sahel depuis dix ans». La demande du ministère français dans ce cas précis est claire : s’intéresser de près au «dialogue communautaire et religieux» et aux «leaders politiques, religieux et de la société civile».

    Bref, c’est clairement à une mission d’espionnage de l’observatoire que la France est en voie de fonder est destiné.

    H. A.

    Algérie Patriotique, 1 mai 2021

    Etiquettes : France, Algérie,

  • Contribution : Exécrable duperie des partis «démocrates» adeptes des «quotas d’élus»

    Par DJERRAD Amar

    Le comble est qu’ils se disent des « démocrates », pour des « élections libres et démocratiques », pour le « choix réel du peuple », pour la « liberté d’expression » ! Rien de tout cela n’existe, quand cela arrive, ni dans leurs faits et gestes, ni dans leur culture, ni même dans leur conscience !

    « C’est nous les ‘‘députés’’ ou nos proches »

    Leur credo caché pour les législatives « c’est toujours nous les ‘‘députés’’ ou personne ». « Nous » c’est « eux » les dirigeants de ces partis ou leurs proches et «personne» c’est leurs militants qu’ils manipulent, trompent, en se jouant d’eux à longueur d’année, voire de décennies, à qui ils ne laissent aucune chance d’atteindre ces postes de responsabilité bien rémunérés ! Ils laissent, alors, la candidature à la députation en « suspend » en attendant l’arrivée de leurs proches au lieu de leurs « militants » qui peuvent « avoir des ailes ».

    Il a fallu, paradoxalement, qu’une nouvelle loi électorale soit adoptée, dans le sens pourtant qu’ils souhaitent, annihilant toutes les vilenies, filouteries ou tricheries que comporte la/les précédentes pour que ces partis « démocrates », qui se prétendent les chantres de la démocratie et des libertés, montrent leur véritable visage, leur réelle croyance, leur cupidité et leurs objectifs !

    Les premiers à être abusés sont leurs militants à qui l’on a fait croire qu’ils jouent un rôle utile et constructif pour une Algérie qui doit être, par eux, au diapason des nations modernes démocratiques ! Rien de cela n’est vrai ! Ils bossent en fait pour leur confort et celui de leurs proches et aussi pour celui de leur clan en tant que dirigeants d’un rassemblement politique, qu’ils nomment « parti ». Leurs « militants », ne sont que serviteurs, à leur service exclusivement ! Un faire-valoir !

    Vote « Nominatif » contre « Quotas d’élus »

    Voici les raisons les plus visibles que les citoyens et leurs « militants » connaissent :

    · Parce que la nouvelle loi banni les « quotas d’élus », qui favorise les « têtes de listes » où ils sont les premiers à se positionner, remplacée par le vote « nominatif », qu’ils refusent d’engager leur parti dans les élections. Ainsi, ils ne laissent aucune chance et possibilité à leurs militants d’évoluer, d’être candidats pour ce niveau de responsabilité : les « législatives » et donc d’être députés ! « La députation c’est pour nous ou pour personne ! ». Nous parions, en revanche, qu’ils engageront leur parti pour les élections locales et de wilayas, sans aucun doute, pour ne pas se retrouver seuls dans leur direction (en représentant d’eux-mêmes) !

    · Parce que la nouvelle loi exclue, par le bannissement des « quotas » et des « têtes de listes », toute possibilité de marchandage des premières places qui se « vendaient » à coup de milliards de centimes, que certains de ces partis, coupés d’une « source » importante d’enrichissement, trouvent non rentable et donc inutile d’engager leur parti.

    · Parce que la nouvelle loi exclue de la candidature ceux qui ont cumulés deux mandats, c’est-à-dire toujours « eux » les dirigeants, dont la plupart, pourtant, jouissent d’une confortable retraite en tant qu’ex député de l’APN, qu’ils refusent, par cupidité, à leurs militants de les remplacer ou de reprendre le « flambeau », comme ils le rabâchent dans leur propagande. Un « flambeau » jamais concédé !

    · Parce que, leur projet d’une « phase de transition » – incongrue, anti-démocratique, sans vote du peuple, en contradiction avec la Constitution et les règles universelles – a échoué, avec de surcroît, une lamentable et honteuse mise à nu de leurs faux principes, qu’ils s’évertuent, dans la peine et l’humiliation, de cacher leur incompétence, leur tare et leur échec, en bombant le torse dès qu’une élection est en vue, pour la refuser comme expression et gage d’une force encore influente dans la société !

    · Parce que la nouvelle loi électorale, plus libre et démocratique, risque fort de confirmer leur encrage réel dans le paysage politique et associatif, représentation faussée depuis des années – avec leur assentiment pour les « quotas de sièges » qu’ils accaparent pour eux – qu’ils négligent leurs principes ! Principes trompeurs, altérés, «rabâchés » des années durant aux citoyens, et surtout à leurs militants qui s’avèrent n’être qu’une matière malléable, au mieux des pions au service de leurs propres intérêts !

    · Parce que la nouvelle loi, par le choix « nominatif », risque de montrer que ces « leaders » de partis, qui se mettent en tête de liste, n’ont pas de crédibilité auprès du peuple !

    Clan des dupeurs et « nouvelles générations »

    Il y a bien sûr des partis et des groupes de citoyens indépendants et patriotes, ayant compris les enjeux stratégiques, la manipulation des clans hostiles qui cherchent leurs intérêts, sinon par la déstabilisation, qui ont trouvé dans les nouvelles élections, sous les nouvelles règles réellement démocratiques, une occasion inespérée, depuis l’indépendance, pour les nouvelles générations (souvent exclues), de changer fondamentalement le mode de gouvernance en prenant les rênes du pouvoir suivant les règles universellement admises. Ce sont eux qui pourront mettre un terme à une gouvernance obsolète, menée par des acteurs, cupides, fumistes, fourbes et désuets ! En plus du vote nominatif, observons ce petit détail : même en cas d’égalité des voix, la nouvelle loi valide (ou confirme) le « plus jeune » et non le « plus vieux » !

    Notre génération est en retraite depuis au moins huit ans et nous constatons que certains, toujours les mêmes avec aussi quelques « aînés », continuent à « tripatouiller » dans les coulisses et arcanes du pouvoir, de l’administration, des entreprises et des partis, sans respect aux « jeunes » (même de… 40 ans) souvent plus diplômés qu’eux à qui ils ne laissent aucun espoir pour évoluer !

    A ces « jeunes » (de 30 à 50 ans), l’occasion leur ait donnée de façon légale et légitime, de décider pour leur pays en prenant le pouvoir, grâce à ces nouvelles règles qu’imposent les nouvelles lois de la République ! Qu’ils n’attendent pas ! Que ce soit pour les législatives, les APW ou les APC !

    Des coalisés «démocrates» pour «phase de transition» sans vote

    Ces « jeunes » doivent savoir que ces milieux obscurs, hypocrites et cupides ne cherchent que leurs intérêts et celui de leur clan ! Pour cela, ils utilisent tous les moyens de propagande et de désinformation pour tromper le peuple en particulier les jeunes. Le plus usité est celui de faire croire que sans eux tout est illégitime ! Le Président est « illégitime », car « mal élu ». La même rengaine pour la nouvelle Constitution ! Ce clan « coalisé » a appelé aux boycotts et devant son échec, il a décidé de lancer la propagande qui consiste à considérer que tout est « illégitime ». Il se hasarde à justifier cela par le nombre « d’abstentions » en comparaison avec le nombre de votants ! Comme si les non-votants sont des voix qui lui appartienne, lui permettant le culot de décider ce qui est « légitime » ou pas ; un comportement analogue à celui des islamistes de l’ex Fis avec leur « licite et illicite » ! Les « non-votants » ne sont pas des voix ‘comptabilisables’. C’est mesquin et absurde d’en suggérer la paternité ! C’est ainsi dans tous les pays démocratiques du monde ! Ce clan « coalisé » doit se considérer connaitre mieux que quiconque les lois et règles, dont internationales, en matière électorale ! C’est parce son souhait d’une « phase de transition », illégale et anticonstitutionnelle, en plus sans vote du peuple – qu’il veut diriger par un trio (dont certains emmargent à la NED) qui « tombe du ciel » – n’a pas abouti, qu’il a décidé que tout est « illégitime ». Pour ces gredins, cette « phase » doit être plus « légitime » et plus « légale » qu’un Président élu démocratiquement, librement, en conformité avec la Constitution ! A la limite, même si cette voie est validée, ils seront les premiers à fustiger le « pouvoir » en cas d’échec ! Il se trouve que c’est ce camp, par hypocrisie, incompétence et paresse, qui refuse toute participation, qui sonne les trompettes du malheur !

    Des voyous attentent aux libertés de voter et de choisir en Kabylie !

    Il y a, cependant des événements sérieux que ces « démocrates » de pacotilles évitent et cachent, mais que le monde connait (les vidéos le prouvent). C’est les actes de violences, surtout en Kabylie, contre la population qui veut voter ! Cette population a été forcée – comme dans leurs crasses habitudes, par la violence – à ne pas aller voter en l’obligeant à les suivre, sans discussion, dans leurs voies « démocratiques ». Les ont-ils empêchés d’attenter aux libertés de voter et de choisir ? Du moins ont-ils condamné ces actes de voyous ? Ne fallait-il pas, pour garder l’honneur de « démocrate », leur dire simplement de boycotter, de voter « non » ou « nul » au lieu de guetter le résultat des menaces pour « s’approprier » les non-votants comme « voix » ? Bien-sûr que non ! Tant que cela arrange leurs objectifs ! Est-ce des valeurs de « bons démocrates » ou de l’aliénation ? On comprend parfaitement leur réticence, voire refus, de toute élection (en particulier législatives) surtout après que le Président Tebboune ait annoncé le bannissement des «quotas d’élus » !

    Drôles de « hirak » contre l’Armée et ses « services » !

    A notre sens, le train des changements est bien parti sans eux qui continuent à cogner pied-nu contre un mur ! Leur choix de la pression par des pseudos-hirak sans envergure est non seulement sans aucun effet, mais en plus propagateur du virus Covid 19 que les meneurs et leurs proches évitent tout en envoyant des abrutis, par leur propagande, au danger ! On les a vus ‘‘débarquer’’ en marge, avec leur « escorte », pour 10 mn le temps d’une vidéo et quelques cris puis disparaître ! Leurs « négativisme et oppositionnisme » – refusant systématiquement tout dans une apparence théâtrale – ne sont que slogans politiques abrutissants qui mènent toujours à l’impasse, voire à la disparition !

    Parce qu’ils se ressemblent qu’ils s’assemblent pour le même objectif. La plupart des voyous rémunérés à chaque sortie ou des meneurs payés à la semaine. Tous jouent la grosse gueule. Il n’est pas évident que leurs manipulateurs poussent la provocation aux limites rouges sans un financement fort et motivant de milieux et d’organisation encourageant la « printanisation ». Mais tout finit par se découvrir ! Les slogans de ces pseudos-hirak sortent du «pacifisme» et «civisme» du hirak originel ! Contrairement au véritable des débuts, ceux-là, à l’opposé, s’attaquent carrément à l’Armée Nationale et ses services de sécurité.

    Nous pensons que la quasi-majorité des citoyens, ont saisi leurs jeux exécrables de manipulation et de tromperie et qu’il leur appartient, en dernière instance, de décider eux-mêmes dans la confiance et la compétence ce qui est dans leur intérêt et celui de leur pays, loin des tambourinements annonçant le malheur ou du chant des sirènes !

    A. D.

    Les opinions exprimées dans cette thèse n’engagent que leur auteur

    Etiquettes : Algérie, Hirak, partis politiques,

  • Algérie: appel contre « la criminalisation » du Hirak

    (Belga) Près de 300 personnalités, militants et ONG ont lancé samedi un appel unitaire pour que cesse « la guerre déclarée contre le peuple algérien » par le régime, dans une déclaration diffusée par des sites proches du mouvement de protestation du Hirak.


    Cette déclaration dénonce « l’offensive sécuritaire et judiciaire » du pouvoir qui est « en train de prendre les allures d’une guerre ouverte contre le peuple algérien ». Les signataires réclament la libération des prisonniers politiques, l’arrêt des poursuites judiciaires contre les opposants politiques et les militants du Hirak, ainsi que le rétablissement des « libertés constitutionnelles ». « La torture se banalise à nouveau. Les violences policières se généralisent. Rien ne peut justifier qu’un gouvernement traite avec une telle brutalité les citoyens de son pays », accusent-ils.

    Parmi les soutiens de l’appel, figurent des ONG comme la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) et le Collectif algérien contre la torture et les conditions carcérales (CACTCCI), des partis politiques, des universitaires, des avocats, des journalistes, des acteurs du monde associatif, des intellectuels, de simples citoyens ainsi que des membres de la diaspora. Intitulée « Halte à la guerre déclarée contre le peuple algérien », la pétition –« née dans l’urgence »– interpelle « l’opinion nationale et internationale » sur les conséquences « funestes » que pourrait engendrer « l’escalade de la répression engagée en ce mois d’avril ». Elle met en garde contre « la criminalisation du Hirak » qui « risque de conduire sur une pente vers les crimes d’Etat ».

    A l’approche des élections législatives convoquées en juin prochain, la répression s’accroît en Algérie, selon les organisations de défense des droits humains. Vendredi, la police a dispersé sans ménagement la marche hebdomadaire du Hirak à Alger et procédé à de nombreuses interpellations. Le régime apparaît déterminé à poursuivre sa « feuille de route » électorale sans tenir compte des revendications de la rue — Etat de droit, transition démocratique, justice indépendante — et de la non-participation des principaux partis d’opposition.

    Dans son message du 1er mai, le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué « un enjeu vital que relèvera le peuple algérien » dans « un climat de tranquillité et de confiance en l’avenir ». Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), plus de 70 personnes sont actuellement incarcérées, poursuivies pour des faits en lien avec le Hirak et/ou les libertés individuelles. Né en février 2019 du rejet massif d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, impotent et reclus, le Hirak réclame un changement radical du « système » politique en place depuis l’indépendance du pays en 1962. (Belga)

    RTL Info, 1 mai 2021

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  • RFI : Algérie: de nouvelles marches du «Hirak» encore marquées par des arrestations

    En Algérie, malgré la répression, plusieurs milliers de manifestants du « Hirak » ont marché vendredi 30 avril dans tout le pays. Ce mouvement de contestation, né en 2019 du rejet d’un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, avait été suspendu pendant un an, en raison de l’épidémie de Covid-19. Les manifestations ont repris fin février.

    Alger, Annaba, Constantine, Mila, Béjaïa, Tizi Ouzou… Dans toutes ces villes, des milliers de manifestants sont descendus dans la rue pour protester contre le pouvoir en place.

    Dans la capitale, la marche a été violemment dispersée par la police en fin d’après-midi, selon différents médias. Des images d’arrestations musclées, à Alger comme dans les autres villes du pays, circulaient également sur les réseaux sociaux. « Halte à la répression » a tweeté Saïd Salhi, le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme.

    Sur son compte Twitter, Reporter sans frontières a dénoncé « une escalade de violences policières contre les journalistes qui couvrent les marches du vendredi ».

    Plusieurs interpellations ont eu lieu en fin de journée, notamment dans la capitale. La plupart des manifestants arrêtés ont été libérés dans la soirée. Une méthode « d’intimidation » que dénonce la Ligue des droits de l’homme. Selon le Comité national pour la libération des détenus, plus de 70 personnes sont actuellement incarcérées, poursuivies pour des faits en lien avec le Hirak.

    RFI, 01 mai 2021

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  • Les conseils du marocain Tahar Ben Jelloun au président Macron sur l’armée algérienne

    Par Kamel M. – Le Franco-Marocain Tahar Ben Jelloun s’est fendu d’une tribune pleine de haine à l’égard de l’armée algérienne. Dans son pamphlet publié dans les médias marocains mais destiné au président français, il agonise ce dernier de sottises. Qu’est-ce que le plumitif du Makhzen inspire-t-il donc à Emmanuel Macron ? Que la France «découvre avec stupeur ce dont sont capables les généraux qui tirent les ficelles du pouvoir derrière M. Tebboune». Et qu’est-ce qui lui fait dire cela ? La lettre signée par des généraux à la retraite au pensionnaire de l’Elysée, dans laquelle ils lancent une alerte sur la situation générale qui prévaut en France.

    «Elle [la France, ndlr] a une petite idée de ce que le Maroc subit depuis presque un demi-siècle, tout en gardant son calme», lâche-t-il, en accusant Macron d’être «naïf» en découvrant qu’«il n’y aura jamais de paix entre la France et l’Algérie» à cause des «généraux d’Alger». Tahar Ben Jelloun reprend, en fait, implicitement, le slogan des islamistes algériens incarnés par le mouvement Rachad, qui appellent à dépourvoir l’Algérie de sa colonne vertébrale, l’Armée nationale populaire (ANP) qui empêche la réalisation des plans ourdis contre le pays pour la faire se soumettre à la vague de normalisation avec I’entité sioniste. Normalisation qui s’inscrit dans le plan de reconfiguration du Grand Moyen-Orient, incluant le Maghreb, et qui passe forcément par la destruction de tous les régimes arabes non monarchiques qui constituaient un bouclier contre l’expansionnisme israélien et portaient aide et assistance au peuple palestinien. De tous ces Etats – Irak, Syrie, Yémen, Libye –, seule l’Algérie est encore debout. Tahar Ben Jelloun s’en mord les doigts.

    «Rancœur et haine sont à l’œuvre au sein de l’armée [algérienne]», lance-t-il, en rappelant à Macron ce que le Maroc «subit […] tout en gardant son calme». «Rien n’est possible avec ces généraux. Ni la diplomatie ni les intérêts financiers», renchérit-il, en produisant un extrait de naissance des généraux algériens, «très majoritairement âgés entre 75 et 90 ans». Bien lire «90 ans» !

    «Le Maroc, se plaint-il au président français, pourrait raconter à la France toutes les diverses manigances que ce pouvoir haï par le peuple entreprend sur la scène internationale afin d’empêcher la consolidation de son intégrité territoriale. Aucune négociation n’a été possible. Aucune main tendue n’a été accueillie. Aucune volonté d’ouvrir les frontières n’a été acceptée. Refus systématique. Insultes et diffamations en tous genres contre le Maroc et son peuple.»

    «Tous les compromis avancés par le Maroc pour une solution politique et juste dans l’affaire du Sahara n’ont pu aboutir. Le lobby pro-algérien est dynamique. Il a essayé, en vain, de faire annuler par le nouveau président américain, Joe Biden, les accords d’Abraham où l’Amérique reconnaît la marocanité du Sahara. Des préparatifs à la guerre sont connus», geint le romancier, en conseillant à la France, entre deux sanglots, de «réaliser que l’Algérie s’érigera toujours en ennemi de sa politique».

    Et Tahar Ben Jelloun d’arriver à l’essentiel : «Le mieux à faire [pour la France, ndlr] est qu’elle suive l’exemple américain et reconnaisse la marocanité du Sahara», puisque le «pouvoir militaire» à Alger «a besoin d’un ennemi traditionnel et éternel – un véritable fonds de commerce – pour masquer ses magouilles que le courageux peuple algérien ne cesse de dénoncer dans des manifestations dignes et disciplinées, depuis plus de deux ans».

    Et que dit Tahar Ben Jelloun sur les «manifestations dignes d’un peuple courageux» dans son propre pays ? Sur les enseignants réprimés à Casablanca ? Sur les femmes mulets à Ceuta ? Sur ses concitoyens qui crèvent de faim à Fnideq et qui menacent d’entrer en Algérie pour y retrouver un minimum de dignité ? Sur les généraux baisemain de son roi Mohammed VI ? Face à ces terribles vérités, le prosateur devient borgne, bègue et dur d’oreille.

    Algérie Patriotique, 30 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, France, Tahar Benjelloun, Emmanuel Macron,

  • Les mensonges marocains sur l’économie algérienne

    La guerre marocaine contre l’Algérie se poursuit, et rien n’arrête le Makhzen dans sa sale besogne de saper l’opinion publique algérienne en distillant des fakenews et des mensonges quant à la réelle situation socioéconomique et politique, malheureusement digérées facilement par certains algériens naïfs, ou totalement au service de sa Majesté.

    Dernièrement le site du Makhzen Afrik.com, établi à Dakar au Sénégal, à l’origine de la fakenews et du mensonge du « décès » du président Tabboune,en novembre 2020, lors de son hospitalisation en Allemagne, récidive via un autre mensonge portant le titre « PIB : le Maroc bientôt plus riche que l’Algérie, selon le FMI » , malheureusement relayé par le média russe Sputnik , via l’article publié le 28 avril 2021 (Sans vision stratégique, l’Algérie n’aura aucune chance : pour le FMI, le Maroc prendra le dessus en 2006)

    En consultant les notes du FMI, la Banque Mondiale et la Banque Africaine du Développement, il s’avérait que les conclusions du site Afrik.com, relayé par Sputniknews.com, sont totalement erronées.

    Le site propagandiste du Makhzen indique que l’Algérie et le Maroc sont respectivement les 4ème et 5ème économies africaines en termes de l’importance de leur produit intérieur brut (PIB), un classement qui sera inversé en 2025.
    Pour en savoir plus sur ces données, Algérie54.com, interrogera l’expert international en bourse et Énergie, Nouredine Leghliel, établi en Suède, et qui soulignera sans ambages que les conclusions avancées sont erronées, et ne sont nullement d’une institution financière internationale comme le Fonds Monétaire International FMI.

    Pour Nouredine Legheliel, « c’est difficile à prévoir. Primo pour que le Maroc arrive à avoir un Pib de 160 milliards de dollars il faut qu’il atteindra une croissance économique d’au moins 5 % par an jusqu’ en 2026. Chose qui n’est pas à sa portée quant à la crise sanitaire qui prévaut actuellement et qui affecte l’économie mondiale. Secundo, la vision pessimiste des conclusions du FMI sur l’économie algérienne, avancées par le site Afrik.com, n’est pas logique et la prévision est erronée. Pourquoi ? L’Algérie a déjà un Pib de 152 milliards de dollars. Mathématiquement parlant, pour que le PIB du Maroc arrive à dépasser celui de l’Algérie il faut que le PIB de l’Algérie reste inchangé durant ces 6 ans qui nous séparent de 2026. Chose qui est improbable ».

    Il ajoutera en substance » Ensuite le PIB du Maroc est une énigme car les exportations marocaines sont les exportations des entreprises étrangères établies au Maroc. C’est un jeu d’écriture comptable. L’argent de ces entreprises n’ira pas aux marocains, tous les investissements Directs dont se vante le Maroc, ne génèrent que 900 millions de dollars à la monarchie. Tout ce qui brille n’est pas encore or. L’économie algérienne est rentière, elle est dépendante des revenus des hydrocarbures qui iront à l’opposé du Maroc, au Trésor Public Algérien.

    Pour en savoir plus, nous avons consulté les notes du FMI, et qui indiquent ceci « l’économie algérienne est principalement tirée par les hydrocarbures et l’investissement public. Les hydrocarbures représentent 98% des exportations, 60% des recettes fiscales et 19% du PIB. De tous les produits énumérés, le pétrole est le plus touché par Covid-19. Avant même l’arrivée du virus en Algérie, l’affaiblissement de la croissance du PIB s’expliquait par la tendance négative de la production et des prix des hydrocarbures,

    ainsi que par la faible diversification de l’économie algérienne. Un ralentissement de la croissance a également été enregistré dans les secteurs de la construction, des travaux publics et du logement, de l’agriculture et du commerce. Du côté de la demande, la croissance de la consommation privée a chuté de plus de moitié entre 2012 et 2019 car elle a été fortement impactée par la volatilité des prix du pétrole, le ralentissement des importations qui en résulte et l’incertitude politique. Selon les prévisions mises à jour d’avril 2021 du FMI, en raison de l’épidémie de COVID-19, la croissance du PIB est tombée à -6 % en 2020, mais elle devrait remonter à 2,9 % en 2021 et se stabiliser à 2,8 % en 2022, sous réserve de la reprise économique mondiale post-pandémie.

    La croissance du PIB algérien devrait augmenter cette année pour atteindre 2,9%, contre une forte baisse en 2020, estimée à -6%, a indiqué le Fonds monétaire international dans son dernier rapport sur les Perspectives économiques mondiales. Toutefois, la croissance du PIB algérien devrait légèrement baisser à 2,7% en 2022, selon les estimations du FMI.

    Le déficit du compte courant, qui a atteint 10,5% du PIB en 2020, devrait baisser en 2021 à 7,7% du PIB et à 8,7% du PIB en 2022, a indiqué le rapport de l’institution de Bretton Woods.

    Pour la Banque Africaine du Développement, la croissance de l’économie algérienne devrait rebondir en 2021 pour atteindre 3,4%, après le recul de son PIB l’année dernière en raison de la pandémie de Covid-19.

    “La croissance pourrait revenir dès 2021 à partir du moment où les vaccins permettraient un contrôle mondial de la pandémie, ce qui redynamiserait l’économie mondiale. Dans ce cas de figure, il se produirait un rebond important de la croissance réelle estimée à 3,4 % du PIB en 2021”, a précisé la BAD dans son nouveau rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique 2021, publié dernièrement. Pour l’année 2022, la BAD table sur une croissance du PIB algérien de 2,9%.

    La même institution prévoit un retour à un niveau élevé de croissance permettrait à l’Algérie une réduction “importante” de son déficit budgétaire global qui passerait de 13,6% du PIB à 10,3% en 2021 et à 8,7% en 2022.

    La tendance serait similaire pour le déficit de la balance courante, qui serait ramené de 14,8% du PIB à 13,8 % en 2021 et 11,1 % en 2022, ajoute la même source.

    La Banque Mondiale (BM) abonde dans le même sens, en prévoyant dans sa dernière note de conjoncture sur l’Algérie, une croissance économique de 3,8% en 2021 contre une décroissance en 2020 induite par le coronavirus et ses conséquences sur l’économie et l’emploi.

    En conclusion, il faut souligner que certaines plûmes prêtées et scribouillards s’emploient à noircir tout sur l’Algérie, même en révélant des mensonges qu’on attribue à des institutions objectives et respectables, comme c’est le cas avec ce faux classement de PIB, attribué pernicieusement par les larbins du Makhzen au FMI

    Algérie54, 30 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, FMI, économie, croissance, développement,



  • Meilleurs systèmes de santé au monde : l’Algérie devance le Maroc et l’Egypte

    Par Farida O. – L’Algérie occupe la 68e place dans le classement des meilleurs systèmes de santé dans le monde, réalisé par CEO World Magazine. Notre pays devance le Maroc et l’Egypte, classés respectivement aux 83e et 84e rangs, loin derrière les Emirats (20e) et le Qatar (33e). La Jordanie est 43e, suivie de l’Arabie Saoudite (55e) et de la Tunisie (59e). Le Koweït occupe la 71e place, tandis que l’Irak, qui était considéré comme un des meilleurs systèmes de santé au monde sous Saddam Hussein et où un incendie dans un hôpital à Bagdad vient de faire 82 morts et 110 blessés, ferme le classement (87e).

    Contrairement à ce que pense un grand nombre d’Algériens, les Etats-Unis ne sont pas un «Eldorado» en matière de santé, puisque la première puissance mondiale se retrouve au 30e rang. De même, la Turquie n’est que 65e, soit à 3 points à peine de l’Algérie. Dans ce classement du CEO World Health Care Index pour l’année 2021, qui classe 89 pays en fonction de facteurs qui contribuent à la santé globale, c’est la Corée du Sud qui caracole en tête car possédant le meilleur système de soins de santé.

    Deux autres pays asiatiques figurent dans le top 10 de l’année en cours : Taïwan (2e) et le Japon (5e). Quant aux pays européens, ils occupent six des dix premières places du classement de cette année : le Danemark (3e), l’Autriche (4e), la France (7e), l’Espagne (8e), la Belgique (9e) et le Royaume-Uni (10e). «Sur les 89 pays étudiés, les soins de santé de la Corée du Sud arrivent en première place sur la liste avec un score de 78,72 sur 100 dans l’indice des soins de santé. A l’opposé du spectre, avec un score de 33,42, le Venezuela arrive en tête de la liste des pays dotés des pires systèmes de soins de santé pour 2021», explique le magazine.

    L’indice des soins de santé est une analyse statistique de la qualité globale du système de soins de santé, dont l’infrastructure, les compétences des professionnels de la santé – médecins, personnel infirmier et autres agents de santé –, le coût, la disponibilité de médicaments de qualité et l’état de préparation du gouvernement. Le classement prend également en considération d’autres facteurs, notamment l’environnement, l’accès à l’eau potable, l’assainissement, la volonté du gouvernement d’imposer des sanctions sur les risques, tels que le tabagisme et l’obésité.

    «Le classement examine 89 pays à travers le monde sur 5 variables de santé différentes», précise, en outre, le magazine «destiné aux dirigeants d’entreprise influents qui contrôlent collectivement des milliards de milliards de dollars de dépenses annuelles dans le monde» et «couvrant des sujets allant du leadership et de l’innovation à la santé, au bien-être et aux voyages qui changent la vie».

    Algérie Patriotique, 29 avr 2021

    Etiquettes : Santé, Maghreb, Algérie, Maroc, Egypte, CEO World Magazine,