Étiquette : Algérie

  • Algérie La FAF, le FLN et Ezzerga !

    par El-Houari Dilmi

    «Trois ne réussiront jamais en Algérie jus-qu’à la saint-glinglin : la Faf, le Fln et Ezzerga », cette terrible sentence d’un truculent personnage, fort connu sur la place de Tiaret, n’a jamais été démentie par le temps à la marche victorieuse. C’est que l’Algérie va encore affronter le pays du Nil pour la Coupe arabe de la Fifa, une répétition générale avant le Mondial 2022. En même temps, le football algérien a un nouveau patron en la personne de Charaf Eddine Amara.

    C’est dire si l’Algérien accepte volontiers de prendre des coups quand il s’agit du ballon rond. Pourtant, d’aucuns croient comme en la prunelle de leurs yeux exorbités qu’en football, seul le ballon n’est pas payé, et c’est pourtant lui qui prend le plus de coup !

    Coup N°1 : parce que tout autour du combat permanent pour la vie d’ici-bas, c’est avant tout (et tous !) une affaire de coups, quelle différence y a-t-il entre un coup donné dans la fourmilière de nos déveines tenaces et un coup de boule aussi massacrant que celui de Zizou, donné en plein dans la poitrine du colonialisme positif ? Parce que sous nos cieux particuliers, chaque maillon trop faible de la grande chaîne alimentaire s’échine à réussir son coup à lui seul en donnant le meilleur coup possible (et non imaginable) dans le dos troué de son prochain; un coup donné par derrière une épaule trop large vaut toujours mieux que deux coups reçus en pleine tête… de turc. Et comme tous les Algériens se remettent à se shooter jusqu’à l’ivresse avec cette drogue douce fabriquée avec juste un morceau de cuir engrossé de beaucoup de vent, les coups vont pleuvoir de partout. Ils seront si nombreux que ça partira du coup du sort pour les uns, jusqu’au coup de pot pour les autres, en passant par le coup de foudre mortel pour le reste. Suivra un crachin de coups d’épingle dardant, de coups de dés à la manière de la bouteille jetée à la mer, jusqu’au(x) coup(s) de Jarnac assassin(s).

    Coup N°2 : le football étant d’abord un gros coup de pied donné dans le dos de son quotidien délavé, cette autre harga virtuelle qu’est le football, c’est aussi un coup de crochet du gauche infligé à l’adversaire pour tenter de toujours rester dans le coup… en se tuant à mettre hors de coup celui qui veut nous couper notre organe le plus vital : le nez national. C’est que l’Algérie, d’Oum Theboul à Tidda, est prêt à se scalper juste pour voir onze hommes sur un terrain vert venger le destin castré d’un peuple toujours en combat (sur) épique contre ses rêves détournés et son destin castré.

    Et comme une histoire de coup finit forcément par un autre mauvais coup, rien ne vaut le coup… d’un coup de savate rageur donné dans le dos trop rond de ceux qui veulent nous couper le pif, en nous laissant juste nos bouches béantes pour ruer dans les brancards de ceux qui veulent nous couper les cheveux en autant de pipes cassées…

    Dernier coup : jouer au football, ce n’est pas simplement battre les autres équipes, mais surtout se battre contre l’idée de perdre… Encore et toujours !

    Etiquettes : Algérie, FAF, FLN, footbal, Coupe du Monde,

  • Algérie/Le présent oblige à des constats inquiétants

    par Malika Boussouf

    Une situation qui pèse lourd et dicte de regarder la réalité telle qu’elle est, lourde de sens, et non pas telle que l’on aimerait nous la décrire ! Pauvres et ça ne gêne même plus d’en parler en termes aussi crus et sans même sourciller ! En cas de double peine, maladie et pauvreté emporteront plus rapidement sans que cela dérange outre mesure. Même si la précarité avance de façon inquiétante et que de plus en plus de citoyens peinent à joindre les deux bouts. L’astuce passe par un discours définitivement inopérant.

    Des assurances auxquelles plus personne n’accorde de crédit. Quand on leur affirme que le problème est passager, ils s’en vont battre le pavé pour dire leur insatisfaction. Ils gonflent les rangs d’une opposition qui, sans être structurée, sait ce qu’elle veut et pourquoi elle est dans la rue. Une rue en colère qui sait combien les promesses ne coûtent rien à leurs auteurs qui reprennent à leur compte celles qu’on lui sert depuis des décennies.

    En attendant une hypothétique concrétisation des engagements, l’Algérie d’en bas garde le cap de la contestation. Inutile donc de lui insinuer que si les moyens de la nourrir ou de la couvrir font présentement défaut, elle n’a qu’à se contenter de ce que le ciel réserve à chacun au quotidien. En réponse donc à la question que l’on se pose lorsque le désespoir nous noue l’estomac, l’administration, dans son ensemble, appellera d’une seule voix à patienter. En attendant que les choses rentrent dans l’ordre et parce qu’aucun responsable n’a expérimenté les effets d’une situation de précarité extrême, la crédibilité du discours officiel en prend un coup. Il y aurait fort à dire sur ce que l’on devient quand on a été privé de tout par des prédateurs, auparavant gestionnaires de nos manques et qui se sont empressés d’aller rouler carrosse ailleurs.

    Il n’y a pas que les mendiants qui tendent la main ou vous harcèlent en s’accrochant à votre bras pour vous faire céder. Il faut aussi parler des sans-abris. De celles et ceux qui dorment dehors parce qu’ils n’ont nulle part où aller, rien pour abriter leur dénuement et soustraire leur détresse au regard d’autrui !
    M. B.

    Le Soir d’Algérie, 29 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, pauvreté, mendiants, sans-abris,

  • Algérie/ Le Snmg à 20.000 DA entre enfin en vigueur -Publié au Journal officiel n° 28

    Il sera appliqué avec effet rétroactif à compter du 1er juin 2020.

    Très attendue par les travailleurs aux bas salaires (national), l’augmentation du Salaire minimum garanti à 20.000 DA vient enfin d’entrer officiellement en vigueur, après la publication du décret exécutif inhérent au Journal officiel n°28. Le décret présidentiel portant révision du Snmg a été publié le 7 avril dernier, soit une année après son annonce par le chef de l’Etat. À titre de rappel, le chef de l’Etat a annoncé cette révision au début du mois de mai dernier, à la suite d’une réunion en Conseil des ministres. La publication de ce décret intervient à la veille du 1er Mai et dans un contexte où le front social bouillonne. Il convient de souligner que l’effet escompté par cette mesure, sur le pouvoir d’achat, ne sera probablement pas atteint.

    L’inflation, qui reste non négligeable, risque d’atténuer les effets d’une telle mesure. De même, la dégringolade continue du dinar effacera, à coup sûr, les effets de l’augmentation du Snmg et la suppression de l’IRG pour les revenus inférieurs à 30.000 dinars. Sur un autre plan, en règle générale, le texte juridique entre en vigueur à partir de la date de sa publication au Journal officiel; cependant, le nouveau texte précise que le décret présidentiel entre en vigueur, avec effet rétroactif, à compter du 1er juin 2020. Par conséquent, le calcul, par exemple, du montant des indemnités journalières versées lors d’un accident de la circulation survenu à partir du 1er juin 2020, doit être calculé en se référant au nouveau Snmg (20 .00 DA). Cela peut amener ceux qui ont été indemnisés sur la base de l’ancien Snmg de demander la différence d’indemnisation en s’appuyant sur le nouveau salaire minimum. Le texte précise que le Salaire national minimum garanti correspondant à une durée légale hebdomadaire de travail de 40 heures, équivalent à 173,33 heures par mois, est fixé à 20.000 dinars par mois, soit un taux horaire de 115,38 dinars.

    Selon le décret, «toutes les dispositions contraires au présent décret sont abrogées, notamment le décret présidentiel n° 11-407 du 29 novembre 2011 fixant le Salaire national minimum garanti». D’après des experts, le salaire minimum a ses limites dans des pays à l’économie dominée par le commerce l’informel comme l’Algérie, où l’emploi informel représente une part importante de l’emploi total. Cela d’une part, de l’autre, l’augmentation profite généralement aux salaires élevés, qui sont indexés sur le Snmg.

    De l’avis unanime des syndicats, une augmentation de 2 000 dinars du Snmg est une revalorisation «insignifiante» qui profitera non pas aux bas salaires, mais beaucoup plus aux salaires des cadres. Tous sont unanimes à dire que ceux qui profiteront de cette revalorisation ne sont autres que les cadres des entreprises, à l’image des directeurs généraux(DG) et présidents-directeurs généraux (P-DG), les hauts fonctionnaires, les parlementaires, les ministres, les secrétaires généraux des ministères, les directeurs centraux, dont les salaires sont indexés sur le Snmg.

    En fait, seuls les fonctionnaires qui ont leur salaire indexé sur le Snmg, vont bénéficier réellement de cette augmentation, car la nouvelle réglementation a établi que le Snmg est composé du salaire de base plus les primes. L’actuelle hausse du Snmg représente 11% soit 2.000 dinars de plus, passant de 18.000 dinars à 20.000 dinars.
    À titre d’exemple, si un cadre supérieur dont le revenu est égal à 20 fois le Snmg, avait un salaire de 300.000 DA, avec cette revalorisation de 11,11%, il atteindra les 336 000 DA. Certains observateurs estiment qu’une augmentation de 2.000 dinars est très loin de l’ indispensable revalorisation des salaires, en raison d’abord de l’érosion du pouvoir d’achat qui a chuté de plus de 60%. De manière générale, la majorité des salaires ne seraient pas concernés.

    L’Expression, 29 avr 2021

    Etiquettes: Algérie, salaire, SNMG, travail, rémunération,

  • Algérie/ Karim Tabbou : L’extrémisme sous sa forme la plus vile

    L’incident qui s’est déroulé, dans le cimetière de Ben Aknoun, au cours des funérailles de Ali Yahia Abdennour, continue de faire l’objet de débat dans la société. Aujourd’hui, les avis des uns et des autres divergent, mais tous s’accordent à dire qu’un seuil dangereux de l’intolérance a été franchi. Karim Tabbou, le leader politique a cédé devant Karim tabbou le populiste prêt à instrumentaliser, sans aucun remord, n’importe quel événement pour occuper les devants de la scène. En s’attaquant à Lazhari Bouzid, le président du Conseil national des droits de l’Homme, d’une manière virulente et à la limite voyou, Karim tabbou a dévoilé le côté sombre du personnage politique qu’il a joué durant des années. Certes, il compte des années d’expérience dans la chose politique, mais l’incident qu’il a provoqué l’a montré dans sa véritable nature d’opportuniste prêt à pactiser aussi bien avec Rachad qu’avec le Mak ou tout autre mouvement subversif porteur de graves dangers pour le pays.

    Karim Tabbou et malgré les explications qu’il a tenté d’apporter pour justifier sa réaction a altéré le capital sympathie qu’il avait auprès de larges franges de la société, notamment des jeunes. Les commentaires puisés de sa page laissent supposer que l’incident de Ben Aknoun a été la mise à nu d’un aventurier politique prêt à tout tenter pour se construire un destin national. Le danger pour le pays réside dans ce genre d’individus qui, sous le masque d’un démocrate convaincu se cache en réalité un populiste, un intolérant et un extrémiste. En se livrant à une scène des plus désolantes dans un lieu où devraient s’effacer toutes les différences, ethniques sociales, ou politiques, il a versé dans une grave dérive et ouvert la voie toute grande devant l’inconnu. Lazhari Bouzid a affirmé qu’il ne passera pas l’éponge sur l’incident et qu’il compte recourir à une plainte au niveau de la justice contre le président de l’UDS.

    Mais force est de reconnaitre qu’en versant dans un populisme portant de graves dangers pour le pays et la société, Karim Tabbou fait finalement le jeu du MAK et de Rachad qui sont des organisations financées pour justement porter atteinte à la stabilité et l’intégrité du pays. En leur empruntant leur extrémisme, il n’a fait que leur lancer un appel du pied, ce qui est grave pour une personnalité politique qui avait pourtant toutes les prédispositions pour un destin national, mais qui s’est finalement « sabordé » en s‘attaquant, à la manière des voyous, à un représentant d’une institution de la République.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, Karim Tabbou, cimetière de Ben Aknoun, Ali Yahia Abdennour,

  • Algérie : « Nous avons été victimes de complots en Kabylie » (Abderrazak Makri)

    ABDERRAZAK MAKRI, PRÉSIDENT DU MSP : « Nous avons été victimes de complots en Kabylie »

    Le président du mouvement de la société pour la paix, Abderrazak Makri, a déclaré que son parti a réussi à collecter plus de 95 500 signatures dans 56 wilayas dans le pays et 4 régions à l’étranger, aussi il a déposé 80 000 formulaires de candidature ce qui fait de lui à la tête des participants aux prochaines législatives. Également et dans ce cadre, Makri a appelé la classe politique, notamment les boycotteurs, à respecter le choix des participants.

    Lors d’une conférence de presse tenue hier au siège de son parti à EL Mouradia, le président du MSP a adressé un message aux personnes « non convaincues par les élections » et le processus du changement, qu’« il est impératif que le discours de la peur et de trahison entre les Algériens s’arrête », indiquant que « les citoyens sont libres de choisir de participer ou non aux élections et que leurs positions doivent être respectées comme on respecte celle des boycotteurs ». Affirmant dans ce cadre que l’avenir de la politique en Algérie est basé sur le pouvoir de l’État de construire des partis démocratiques qui respectent les uns et les autres.

    Précisant à ce sujet que lors de l’opération de la collecte des signatures, des difficultés ont été rencontrées par les adhérents du parti notamment dans la région de la Kabylie où aucune signature n’a été collectée. C’est le « même cas à Aïn Guezzam », signale-t-il. Dans ce sillage, Makri a déclaré que la wilaya de Tizi-Ouzou vit une étape non démocratique à cause des pratiques de l’ancien régime. « Ce qui a fait du MSP une victime. Nous avons été victimes des complots entre les services de sécurité et des forces politiques dans cette région à plusieurs occasions électorales, la dernière en 2017, nous avons collecté7 000 signatures à Béjaïa sans obtenir des sièges », a dénoncé Makri, une « atteinte au droit du MSP dans la région de la Kabylie». Revenant au sujet des listes de candidatures, le président du MSP a indiqué que 92% de ces candidats sont des universitaires et intellectuels, ajoutant que grâce à la parité, 460 jeunes adhérents dans le parti ont réussi à déposer leurs candidatures, précisant par ailleurs, que le choix des candidats était étudié selon le caractère de la compétitivité loin de l’utilisation de l’argent sale. Concernant la représentation féminine, Makri a fait savoir que le MSP croit toujours en la femme et lui a toujours consacré 30% des sièges.

    « Le MAK, une organisation terroriste, raciste et séparatiste »

    Abderrazak Makri a qualifié hier le Mouvement séparatiste MAK d’organisation « terroriste, raciste » et « agent de la France ». Pire encore, « ce mouvement plus que terroriste dicte ses lois sur la Kabylie et menace ses habitants. Il sème le chaos dans la région et personne ne l’arrête, notamment à Tizi-Ouzou », dénonce le chef du MSP.

    Situation sociale en ébullition

    Outre la conjoncture politique dans le pays, Makri a abordé, à la même occasion la situation sociale qui se caractérise, selon lui, par l’ébullition chez les travailleurs dans plusieurs secteurs à l’instar de l’Éducation, la poste, les impôts, le commerce, choisissant ce mois du Ramadhan pour mener des grèves afin de faire subir de la pression au pouvoir sans prendre en compte le simple citoyen, estime Makri.

    Pour lui, les causes de cet état de fait sont la dégradation du pouvoir d’achat et la non prise en considération des revendications soulevées, par les autorités. Pour le même politicien, il a appelé les responsables algériens à ouvrir un vrai dialogue qui sera « inclusif » avec le partenaire social pour étudier sérieusement les réclamations et répondre favorablement.

    Sarah Oubraham

    Le Courrier d’Algérie, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, MAK, Kabylie, séparatisme, racisme, terrorisme,


  • Le chiffre d’affaires annuel de l’aéroport d’Alger a diminué de 60 % en 2020


    Le chiffre d’affaires annuel de l’aéroport d’Alger a diminué de 60% en 2020, par rapport à l’année précédente en raison de la pandémie Covid-19, au moment où il a perdu des recettes d’une valeur de 5,7 milliards de dinars, par rapport à 2019.

    Le directeur général de la Société d’administration et de gestion des installations de l’aéroport d’Alger, Taher Allache, a indiqué à l’APS que le chiffre d’affaires annuel de l’aéroport s’est stabilisé dans la fourchette de 3,7 milliards de dinars, contre 9,4 milliards de dinars durant l’année 2019, soit une différence de 5,7 milliards de dinars.

    Le directeur général de l’aéroport d’Alger estime que cet effondrement est dû à la décision d’arrêter les vols réguliers depuis le 17 mars 2020, décision approuvée par le gouvernement dans le cadre de la prévention de la pandémie Covid-19, et les vols intérieurs ont repris progressivement, à partir de début décembre 2020, à travers tous les aéroports du pays.

    « Dans ce contexte, plus de 418.000 passagers ont transité par l’aéroport d’Alger depuis le début de 2021, dont 94.000 sur les vols internationaux, « exclusivement dans le cadre des évacuations », alors que le nombre total de passagers de l’aéroport d’Alger a atteint 418.259 passagers de janvier à ce jour, répartis sur 320.456 passagers sur les vols locaux, soit 76,5% du trafic de l’aéroport d’Alger, et 94.976 sur les vols internationaux, ce qui représente 22,5% du trafic », a-t-il ajouté.

    « Les vols internationaux ont eu lieu exclusivement dans le cadre de l’évacuation des ressortissants étrangers de l’Algérie vers d’autres pays car les vols internationaux réguliers ont été suspendus depuis le 17 mars ».

    Concernant les compagnies qui assurent les vols d’évacuation, M. Allache a cité Air France qui assure un vol quotidien vers la France, et la compagnie aérienne française « ASL », qui assure également des vols vers la France, et Turkish Airlines qui assure des vols vers Istanbul, en plus de Lufthansa, Qatar Airways et Royal Air Maroc.

    Le responsable a expliqué que la fréquence de ces vols varie de mois en mois en fonction de la demande des compagnies et selon un programme adopté par les autorités algériennes.

    Echourouk Online, 27 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, aéroport d’Alger, coronavirus, covid 19, pandémie, fermeture des frontières,

  • Djamila Bouhired hospitalisée à Alger

    La moudjahida, icône de la Révolution algérienne, Djamila Bouhired a été hospitalisée au Centre hospitalo-universitaire de Mustapha Pacha.

    Elle serait contaminée par le coronavirus, selon le journaliste et éditeur Arezki Aït Larbi sur son profil Facebook.

    Agée de 85 ans, Djamila Bouhired est également « diabétique et hypertendue », a-t-il indiqué.

    Selon lui, la moudjahida « n’a pas été vaccinée ». « Très affaiblie, s’exprimant avec difficultés, l’icone de la révolution algérienne tient toutefois à saluer tous les jeunes résistants du Hirak, honneur et avenir de ce pays », conclut-il.

    Djamila Bouhired était une militante du Front de libération nationale (FLN), collaboratrice de Yacef Saâdi, chef de la Zone autonome d’Alger durant la Guerre d’Algérie.

    Cette icône de la Révolution fait partie des six femmes « condamnées à mort pour des actes terroristes » pendant la guerre de Libération.

    Elle a exprimé son soutien au Hirak dès le debut des manifestations en février 2019.

    34hDZ, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, Djamila Bouhired, Hirak,

  • Un groupe de marocains et d’israéliens observent un sit-in “provocateur” à Oujda

    Un groupe de promoteurs du tourisme israéliens en compagnie d’individus marocains, ont observé jeudi un sit-in à Oujda (nord-est du Maroc) prés de la frontière algérienne, selon le journaliste marocain, Ali Lmrabet qui évoque “une provocation” envers les deux peuples (algérien et marocain).

    Le journaliste considère, dans un autre tweet, que lorsqu’”un groupe de personnes vont, sous la protection de l’État marocain, dans un lieu précis et symbolique de la frontière” (algéro-marocaine), pour exhiber les symboles de l’entité sioniste, c’est une manifestation politique”.

    Vidéo à l’appui, le journaliste marocain et ancien diplomate, Ali Lmrabet, dénonce, dans un tweet, le fait que les autorités marocaines aient autorisé cette “exhibition” alors que la veille, mercredi, elles interdisaient un sit-in de soutien au peuple palestinien devant le parlement à Rabat. Après l’annonce en décembre dernier par l’ex-président américain, Donald Trump, de la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste, plusieurs manifestations de protestation contre cette décision du régime marocain ont été organisées dans plusieurs villes du royaume.

    Début février, le Groupe d’action national pour la Palestine au Maroc a appelé à une mobilisation continue des Marocains, et à des rassemblements populaires d’envergure contre l’accord de normalisation, qui menace la stabilité de toute la région, dénonçant “la politique du chantage et de diabolisation menée par le régime contre les Marocains libres qui rejettent toute relation avec l’entité sioniste”.

    En mars, une quinzaine d’associations, de groupes politiques et syndicaux au Maroc ont décidé de faire front commun contre la normalisation des relations entre le royaume et l’entité sioniste, qualifiée par le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Wihmane, de “désastre”.

    Algérie54, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Israël, frontières, Oujda,

  • L’Algérie au beau milieu des forces d’intervention internationales assaillantes

    Par Tarek Benaldjia

    En novembre 2019, Macron a déclaré que l’OTAN avait subi une mort cérébrale et qu’il y avait un manque de coordination entre les États-Unis et les alliés de l’OTAN. En novembre 2018, Macron a proposé la création de l’armée de l’UE et, d’une certaine manière, suggéré l’abandon de l’OTAN et a exigé la création d’une armée internationale avec la France comme puissance active. Cette situation doit être évaluée en lien avec la volonté de Macron de faire de la France un État assaillant dans les relations internationales.

    Les développements vécus ces dernières mois en Algérie, ont permis de mettre plus clairement en évidence le branle bas de combat relative à la lutte géopolitique dans le bassin ouest-méditerranéen, comprenant l’Afrique du nord. Il n’y a aucun doute que cette région que l’on peut qualifier de zone de lutte super géopolitique, sera dans la période à venir, la région où sera vécue très intensément la concurrence à multiple acteurs.

    La Guerre d’influence dans l’Afrique du nord et la région du Maghreb

    Pour qu’un pays soit en position de leader, il doit être déterminant dans les événements qui se déroulent dans sa sphère d’influence. Sur ce point, en Afrique du nord , les intérêts de l’Algérie et de la France s’affrontent.

    Les développements vécus dans le continent Africain continueront comme le prolongement de la concurrence vécue au Moyen-Orient. La France et les Émirats Arabes Unis et l’entité sioniste ont rejoint la concurrence au Maghreb en tant qu’alliés du Maroc dans la région maghrébine. L’objectif principal de ce front, est d’encercler et de restreindre l’Algérie. Ils n’hésiteraient pas d’ailleurs à diviser la population en prenant part pour une partie pour dénigrer l’autre.

    Mais les récents changements géopolitiques ayant entraîné une intensification de la concurrence en Afrique du nord mèneront la région vers des conflits inévitables. D’où est nécessaire de comprendre les nouvelles luttes géopolitiques en méditerranée occidentale et le jeu auquel se livrent les forces d’intervention assaillantes contre l’Algérie.

    À ce niveau de traitrise, les deux pays ayant formé une nouvelle alliance,[ l’entité sioniste le Maroc et des Émirats arabes unis], le comble de l’hypocrisie pour eux, ils partagent le même idéal géopolitique d’agression, nous pouvons citer comme actions de leurs politiques: L’implantation de chancelleries au Sahara occidentale, la normalisation avec l’Etat sioniste. Tout cela au détriment des droits des peuples palestiniens et sahraouis. Nécessairement du droit international. Qui d’ailleurs ont été perçues avec colère par l’ONU et la communauté internationale.

    L’objectif principal de ce bloc, est d’encercler et de limiter l’Algérie. L’encerclement consiste à faire en sorte que ce bloc géopolitique anti-Algérie mette en place des politiques qui restreindront le champ de manœuvre de l’Algérie. Quant à la limitation, elle consiste à minimiser l’impact militaire de l’Algérie en égalisant sa force militaire.

    Il est donc important de voir, comment la cartographie d’assiégement de l’Algérie et qui décrit les contours d’une région, au risque de s’embraser dans le chaos. Ce dont nous sommes tous conscients.

    Aux niveaux des quatre point cardinaux :

    Nord méditerranéen, nous avons l’OTAN représenté par la France et des pays occidentaux ;
    Au sud ouest : Des groupes djihadistes installés en Libye ajouter à cela, les unités opérationnelles du général mercenaire Khalifa Haftar, embusqués à l’effet d’exécuter les plans et les cartes d’intervention susceptibles de remodeler les cartes géopolitique de toute la région ;
    A l’ouest : La liaison dangereuse entre Le Maroc, l’entité sioniste et les Émirats arabes unis. Engagés dans une coalition à réaliser les objectifs établis par les forces assaillantes dirigées contre l’Algérie et s’emparer du Sahara occidentale ;
    Au sud : On a également relevé depuis quelques années un intérêt certain de l’AQMI pour le Sahel (G5) qui est devenu un des principaux bassins de recrutement de l’organisation terroriste. Il a été relevé également la présence des éléments du MAK (Algérie) et des groupes djihadistes des régions du G5. Le tout sous la supervision de la France.
    L’encerclement et la limitation de l’Algérie reste pour le moment un projet politique. La mise en application du projet affecterait en particulier l’Europe. Dans ce contexte, l’Afrique du nord est devenue un des plus importants domaines de test. Désormais la elle deviendra régulièrement la scène de tension géopolitique, géoéconomique et militaire. Celui qui restera déterminé et patient, sera le grand gagnant de la tension.

    En somme, il est clairement constaté que les agresseurs géopolitiques poursuivent une politique hostile relativement importante vis-à-vis de l’Algérie qu’elle voit comme un concurrent sérieux en Afrique et dans le bassin méditerranéen. Il n’est pas du tout rationnel d’essayer, comme les institutions européennes et parties influentes corrompues d’algérien, de maquiller cette hostilité sous la forme d’une opposition au gouvernement au pouvoir parce que la vérité est évidente.

    Si une guerre éclate en Afrique du nord et conséquemment sur la méditerranée occidentale, elle aura un effet sur tout les pays qui la borde jusqu’à la mer orientale, et aucun pays ne pourra éviter ces effets. Cette crise va également réveiller des effets très forts qui s’étendent de la mer noire à la mer Baltique et de la mer Égée à la Pologne, qui seront ressentis par tous les points d’intersection de la carte d’influence ouest-russe.

    Le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste

    L’arrestation des « Dahdah et les groupes séparatistes-makistes de Tizi-Ouzou » Ainsi que, les lots d’armes récupérés par les services de renseignements algérien montrent sans l’ombre d’un doute, que s’il y avait une intervention de l’extérieur, ils détruiraient l’Algérie de l’intérieur, ouvriraient les portes de la forteresse et remettraient la clé du pays au front assaillant.

    Une fois de plus, le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste, a adopté une position ouverte en faveur des fronts d’interventions internationales, du terrorisme, de l’encerclement de la forteresse de l’extérieur et mener conjointement leur sale boulot à la destruction du pays à l’intérieur. Sinon quelle raison pourrait expliquer une telle alliance contre nature ? Sinon la liquidation géographique, historique de cette région. Ils n’ont été initiés que pour ce projet !

    Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politico- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Ce projet, qu’ils promeuvent sous la forme d’une opposition politique pour «faire tomber l’Algérie» et de la recherche d’une alternative politique interne, est en fait un grand projet visant à ramener notre pays dans le giron des puissants et le soumettre sous sa tutelle.

    Nous assisterons à cette lutte géostratégique tout au long du siècle actuel.

    Les déclarations hostiles de la France envers l’Algérie s’expliquent par sa crainte de la voir remplacer ou même devancer la France dans des régions stratégiques du monde. La considérant comme une rivale redoutable, la France ne veut pas d’une Algérie forte et indépendante capable de la défier sur d’importantes questions internationales. Au fond, ce qu’elle essai de dissimuler, c’est son propre échec d’avoir perdu l’Algérie.

    La France est un pays qui a perdu ses compétences dans tous les domaines, perdu son rôle de centre mondial, perdant rapidement du terrain face aux puissances montantes du 21e siècle, et est en contradiction avec les pays émergents et de ses anciennes colonies. Elle n’a aucun crédit, aucune crédibilité. Elle n’a pas de réputation. Cela ne se reproduira plus. Nous l’avons vu avec les vingt (20) généraux signataires de la tribune, mettant en garde le président Emmanuel Macron contre un « délitement ».

    Le pire, c’est que nous avons tous vu que les rôles les plus importants dans ce jeu étaient attribués ces jours-ci aux «clans bloquants et islamistes», et que l’organisation « séparatiste » du MAK n’était pas la seule entité dans laquelle ils ont investi (les assaillants), mais dans d’autres alliances, dans les camps de tous ceux que nous connaissons depuis des années se présentant comme patriotes, conservateurs et démocrates.

    Se faisant, certains se lancent dans l’arène publique et s’exposent, dans l’acceptation démocratique la plus pure qui soit, à la critique, même exagérée, de ceux qui ne partagent pas leur perspective politique et économique. (Voir les cas des intellectuels de gauche versés dans le camp des ennemis de l’Algérie) Au-dessus de tout soupçon dans un bloc combiné, sous un même toit et autour d’un concept commun pour un grand projet.

    Nous sommes confrontés à des faits et à des menaces bien plus graves que de retrouver sa «liberté d’expression» Cette menace sérieuse est représentée dans la volonté de « Rachad » et du « MAK » qui se sont séparés des courants nationaux au profit des idéologiques marginaux et organisations terroristes, tous se préparant à un changement de régime par l’utilisation des forces selon un calendrier approuvé par leur maîtres.

    La pérennité et la résistance en Algérie commencent dans nos esprits et se répandent ensuite sur le pays. C’est ce qui s’est passé et se passe et se produira toujours. Cela a toujours été une évidence. La mentalité qui a façonnée l’Algérie au rang des nations libre et indépendants et gouverné le continent Africain surmontera cette épisode tout comme elle a surmonté au fil des siècles des crises majeures et des trahisons dangereuses.

    Alors donnez du sens à votre existence, à votre identité, à votre communauté, à votre géographie, à vos idées préconçues politiques face à cette vague qui survient soixante ans plus tard. Soyez la voix, le souffle, la puissance et l’arme de l’Algérie.

    Ne les laissez pas arrêter l’Algérie. Battez vous et indignez-vous contre ces envahisseurs coloniaux et leurs sbires. L’Algérie à besoins de ceux qui se sacrifient pour elle.

    Mais ne pas s’y préparé, c’est laisser la possibilité à d’autres acteurs d’avancer leurs pions dans notre géographie stratégique et les candidats ne manquent pas : Français, marocains, israéliens, Émiratis sans oublier les groupes terroristes… Très compliqué, vraiment !

    Je peux me tromper, mais je crois vraiment que l’Algérie a gagné la première bataille d’une partie qui est la constitutionnalité de ses interventions militaires dans ses domaines de compétences. Assume ses missions constitutionnelles avec un enga gement exemplaire ainsi qu’une disponibilité héroïque au sacrifice, chaque fois que le devoir national le requiert.

    Pour aller plus loin sur ces thèmes, cf, ces liens :

    Il est intéressant selon moi – et j’espère que cet avis est partagé – que nous publiions dans l’intervalle ci-dessous, des vidéo dans lesquelles Abelhamid Al Aouini , un spécialiste reconnu pour les questions de défense et de renseignements , nous décrive comment l’Algérie est au beau milieu des forces d’intervention internationales assaillantes, mais de façon parfaite sans que ses détracteurs ne trouvent rien à redire à leurs projets maléfiques mis à nus aujourd’hui devant le monde entier. Vous trouverez également dans ces vidéos quelques exemples, de questions et d’idées pouvant servir de point de départ ou de contribution.

    Algérie54, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, France, Maroc, Sahel, MAK, Kabylie, berbères, Israël,

  • France : une « brillante » lycéenne algérienne menacée d’expulsion

    En Seine-Maritime, un département située en région Normandie, le réseau Education Sans Frontières est mobilisé pour sauver une vingtaine de lycéens menacés d’expulsion. Selon France Bleu, ils remplissent les conditions d’une régularisation.

    Au total ils sont 17 élèves qui devront passer, la boule au ventre, le bac ou leurs examens de fin d’année dans quelques semaines. Ouardia, une Algérienne en terminale au lycée Ferdinand Buisson d’Elbeuf (une commune de Normandie), figure parmi eux.

    Agée de 19 ans, cette élève, qualifiée de brillante, vit depuis trois ans chez sa sœur. La mobilisation de ses camarades autour d’elle s’est soldée par une réaction du préfet de la Seine-Maritime. Ce dernier a prolongé son récépissé de demande de titre de séjour jusqu’au 31 juillet,

    Faute d’une régularisation définitive, c’est toujours l’incertitude pour Ouardia qui « a bien du mal à gérer l’angoisse ». « Je ferai tout mon possible pour avoir mon bac, parce que le bac c’est la clé, mais qu’est ce qui m’attend le 31 juillet ? » demande la jeune fille citée par France Bleu.

    Au mois de janvier, un élan de solidarité avec Kenza Sahed, une lycéenne algérienne scolarisée au lycée des Bruyères à Sotteville-lès-Rouen, a été payant. Le préfet de la Seine-Maritime lui a, en effet, accordé un titre de séjour.

    Skander Boutaiba

    La Patrie News, 29 avr 2021

    Etiquettes : France, lycéenne algérienne, Algérie, expulsion, Seine-Maritime, Ouardia, lycée Ferdinand Buisson d’Elbeuf, migration,