Étiquette : Allemagne

  • Le Maroc ouvre une double crise diplomatique avec l’Allemagne et l’Espagne

    Dopé par le « deal de Trump » autour du Sahara occidental, Rabat s’offre le luxe de braver Madrid et Berlin dans l’espoir de faire évoluer la position de l’Union européenne.

    Un signe des temps. Le Maroc, qui cherche à projeter à l’extérieur l’image d’une assurance diplomatique décomplexée, s’offre le luxe de braver deux Etats européens : l’Espagne et l’Allemagne. Une double fâcherie assumée, orchestrée même, qui illustre une fierté nationale dopée par les récentes percées sur le dossier du Sahara occidental tout autant que l’inquiétude que ces acquis butent sur des limites.

    Autant l’épreuve de force avec Madrid s’inscrit dans une relation déjà tourmentée – proximité géographique oblige –, autant la crise avec Berlin est inédite et donc hautement révélatrice des nouvelles postures de Rabat. L’épilogue que connaîtra cette double bouderie pèsera, au-delà de la relation bilatérale avec ces deux capitales, sur la relation entre le Maroc et l’Union européenne (UE).

    Le chef du Polisario hospitalisé près de Saragosse

    Le conflit avec l’Espagne est directement lié à la question du Sahara occidental, source de friction récurrente entre les deux pays. Le 25 avril, Rabat a fait connaître à Madrid son « exaspération » à la suite de l’hospitalisation dans un établissement près de Saragosse, une semaine plus tôt, de Brahim Ghali, le secrétaire général du Front Polisario, le mouvement indépendantiste sahraoui en lutte contre « l’occupation marocaine ».

    Selon le quotidien espagnol El Pais, Madrid aurait accédé à une requête d’Alger, directement formulée par le ministre algérien des affaires étrangères, Sabri Boukadoum, demandant un accueil sur le sol espagnol pour traitement médical du dirigeant sahraoui, en « danger de mort » après avoir été contaminé par le Covid-19.

    Depuis la nouvelle éventée – vraisemblablement par les services marocains – de cette hospitalisation censée demeurer secrète, Brahim Ghali ayant été admis à l’hôpital sous un nom d’emprunt, Rabat n’a cessé de faire monter la pression sur Madrid. Rappelant que le chef sahraoui est visé par des plaintes – y compris en Espagne – pour « viol, torture et violations massives de droits humains », le ministère marocain des affaires étrangères a qualifié le 8 mai la décision espagnole d’« acte grave et contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage ».

    Le Maroc « en tirera toutes les conséquences », ajoute Rabat, qui enjoint Madrid à ne pas « minimiser l’impact » de l’incident, invoquant notamment la « sauvegarde des intérêts stratégiques des deux pays ». Si la rhétorique officielle reste allusive, certains organes de presse marocains proches du régime sont légèrement plus explicites sur la nature de ces « conséquences ». Apparaissent ainsi des allusions à des effets négatifs sur « la coopération sécuritaire », laquelle a permis de « déjouer plusieurs attentats terroristes en Espagne ».

    Lire la suite depuis la source : Le Monde

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Allemagne, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali,

  • Presse Allemande : « L’Allemagne et le Maroc surpris par une crise diplomatique »

    Berlin/Rabat (Agence de presse dts) – Une crise diplomatique entre le Maroc et le gouvernement allemand a conduit à un arrêt de la coopération entre les agences de sécurité des deux pays. L’absence d’échange d’informations est sensible, car les Marocains ont, par le passé, fourni des informations sur d’éventuels terroristes en Allemagne – comme le kamikaze du marché de Noël de Berlin.

    Il existe également des points d’achoppement entre Berlin et Rabat dans d’autres domaines, écrit Der Spiegel. Les futures expulsions vers le Maroc, qui sont actuellement suspendues en raison de la pandémie de Corona, ne peuvent être préparées. Il n’est pas possible d’obtenir les papiers de passeport nécessaires ou d’obtenir de l’aide pour clarifier l’identité des citoyens marocains, selon les documents internes des autorités. Le Maroc en ressent également les effets économiques, par exemple dans la coopération au développement.

    La banque publique KfW est actuellement dans l’incapacité de débourser les prêts d’aide à Corona d’un montant de 225 millions d’euros. Le prêt était destiné à assurer la « survie dans la crise » des petites et moyennes entreprises, qui représentent environ 90 % de l’économie marocaine. D’autres contrats de prêt d’un volume d’environ 12 millions d’euros ont également été affectés par ce report, a indiqué le ministère fédéral de la Coopération économique. L’une des raisons de cette crise est le différend concernant un activiste germano-marocain qui dénonce le royaume via YouTube depuis Duisbourg.

    Il accuse l’État de l’avoir emprisonné et torturé pendant des années sous de fausses accusations de terrorisme. Le Maroc a déposé des accusations criminelles contre lui en Allemagne et a remis plusieurs de ses postes à la police. Les autorités allemandes n’ont pu découvrir aucun contenu illégal. Le Maroc a considérablement réduit ses contacts avec l’Allemagne depuis le mois de mars.

    On ne voit pas comment mettre fin à la brouille diplomatique. Jeudi, le gouvernement de Rabat a rappelé son ambassadeur, selon les informations du « Spiegel », à la grande surprise du ministère allemand des affaires étrangères.

     Oldenburger onlinezeitung, 07 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, Sahara Occidental, Mohamed Hajib, Libye,

  • Presse Allemande : « Crise entre le Maroc et Berlin »

    Le Royaume a rappelé son ambassadeur pour des consultations. Rabat est en colère contre la position de l’Allemagne sur le conflit du Sahara Occidental, et le gouvernement allemand est étonné.

    Par Paul-Anton Krüger, Munich

    La crise diplomatique qui couve entre le Maroc et l’Allemagne a atteint un nouveau point culminant : jeudi, le royaume a rappelé son ambassadeur de Berlin pour des consultations. Dans une déclaration, le ministère des affaires étrangères a critiqué la position de l’Allemagne sur le conflit du Sahara occidental. En décembre, le président américain de l’époque, Donald Trump, avait reconnu unilatéralement la revendication du Maroc sur ce territoire en contrepartie de la décision du roi Mohammed VI de normaliser les relations du pays arabe avec Israël.

    L’Allemagne a alors saisi le Conseil de sécurité des Nations unies et a adopté la position, partagée par une majorité de l’ONU et de l’UE, selon laquelle le statut, au regard du droit international, du territoire largement annexé par le Maroc devait être clarifié par des négociations sous l’égide des Nations unies. L’organisation du Front Polisario, soutenue par l’Algérie, lutte pour un État indépendant et contrôle des pans entiers de terres dans le sud et l’est du territoire depuis le retrait de la puissance coloniale espagnole en 1975. Fin 2020, des combats ont éclaté près de la frontière sud avec la Mauritanie.

    Rabat a qualifié les actions de l’Allemagne d’ »acte hostile » qui porte atteinte aux intérêts supérieurs du Maroc. En mars, elle avait déjà interdit aux agences d’État de coopérer avec les missions allemandes au Maroc. Le Maroc a également critiqué le fait de ne pas avoir été invité à la conférence de Berlin sur la Libye et a accusé l’Allemagne de tenter de repousser l’influence du pays. Il a également déclaré que les autorités allemandes avaient transmis des informations des services de renseignement marocains à un résident allemand condamné pour terrorisme – une référence au militant Mohamed Hajib, qui vit à Duisburg. Il critique le roi et la situation politique au Maroc sur les médias sociaux.

    La porte-parole du ministère des affaires étrangères, Maria Adebahr, a déclaré vendredi à Berlin que le gouvernement allemand n’avait pas été informé du rappel de l’ambassadeur et avait demandé des explications au Maroc. Elle a déclaré que cette procédure était « plutôt inhabituelle et aussi pas une manière très appropriée de résoudre une crise diplomatique ». Les accusations et le choix des mots dans la déclaration de Rabat « ne reposent sur aucune base » et sont incompréhensibles. Il a ajouté que ce développement était regrettable, notamment parce que le gouvernement allemand avait fait des efforts ces dernières semaines pour engager le dialogue et résoudre la crise.

    Suddeutsche, 07 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, Libye, Mohamed Hajib, Sahara Occidental,

  • Basse-Saxe : La Cour autorise à nouveau le transport de 270 bovins vers le Maroc.

    Après l’ordre d’interdiction du ministère de l’agriculture de Basse-Saxe

    Vendredi (07.05.), le ministère de l’Agriculture de Basse-Saxe a interdit le transport de 270 bovins vivants dans le district d’Aurich. Entre-temps, le tribunal administratif d’Oldenburg a révoqué l’ordonnance.

    La ministre de l’agriculture de Basse-Saxe, Barbara Otte-Kinast (CDU), voit dans la décision du tribunal un besoin aigu d’agir : Comme son ministère craignait que l’exportation des 270 bovins vers le Maroc ne porte atteinte à la protection des animaux, il a envoyé un arrêté d’interdiction à l’autorité compétente du district d’Aurich. Certains des 270 animaux étaient pleins.

    Selon un communiqué de presse du ML, le tribunal administratif d’Oldenburg a décidé hier en début de soirée que l’apurement devait avoir lieu. Ainsi, le tribunal a fait droit à la plainte de la société de transport.

    Otte-Kinast : « Je regrette cette décision. »

    La ministre de l’agriculture de Basse-Saxe réitère son appel à l’interdiction des exportations de produits vivants vers les pays tiers qui violent le bien-être des animaux. « Je regrette cette décision. L’arrêt montre : Le gouvernement fédéral doit agir maintenant. Nous avons besoin d’une interdiction nationale du transport d’animaux vers des pays tiers où le respect du bien-être animal n’est pas garanti – le plus tôt sera le mieux », a déclaré l’homme politique de la CDU.

    En février, les États fédéraux avaient demandé au gouvernement d’interdire les transports de bétail vers des pays tiers où l’on peut supposer que les animaux ne sont pas soignés de manière adéquate.

    Le ministère souhaite une clarification juridique

    Le ministère a justifié le décret en estimant que la loi sur la protection des animaux serait violée en cas de transport. Le ministère a expliqué vendredi que les normes minimales d’abattage n’étaient pas garanties dans le pays de destination, le Maroc. Là-bas, l’abattage sans étourdissement est à l’ordre du jour. En Allemagne, par contre, l’abattage doit être justifié par un cas exceptionnel. En outre, les exigences relatives aux cas exceptionnels sont strictes et permettent d’éviter des douleurs et des souffrances considérables pour les animaux.

    En ce qui concerne la décision du tribunal, l’autorité fait remarquer qu’un recours immédiat auprès de l’instance supérieure suivante, le tribunal administratif supérieur de Basse-Saxe, n’aurait pas eu d’effet suspensif sur le transport.

    Dès qu’un exposé des motifs du tribunal sera disponible, le ministère évaluera la décision d’un point de vue juridique. Une décision sera demandée dans le cadre de la procédure principale, qui devrait en même temps aboutir à une clarification juridique définitive.

    Agrarheute, 11 mai 2021

    Etiquettes : Allemagne, Basse-Saxe, Maroc, transport de bovin, maltraitance,

  • Die Welt : « Pourquoi il est risqué pour l’Allemagne de se frotter au Maroc »

    Par Alfred Hackensberger

    Le Maroc a encore aggravé son différend avec l’Allemagne. En apparence, il s’agit d’espionnage, mais les véritables raisons sont plus profondes. Ce conflit pourrait avoir de lourdes conséquences. Après tout, le Maroc est le gardien de la frontière extérieure de l’Europe en Afrique.

    Les organisations étrangères allemandes sont en état d’urgence dans le royaume d’Afrique du Nord – et personne ne sait combien de temps cela va durer. L’élément déclencheur a été un ordre du ministère marocain des affaires étrangères, début mars, suspendant « tous les contacts et interactions avec l’ambassade d’Allemagne et les institutions qui lui sont associées ».

    La semaine dernière, le royaume a ordonné à son ambassadeur de quitter Berlin et a porté de graves accusations contre le gouvernement allemand. Dans un communiqué, Rabat a pour la première fois donné les raisons de la rupture :  » La multiplication des actions hostiles  » de l’Allemagne  » diamétralement opposées aux intérêts du Royaume.  » Sont énumérés l’espionnage, le dénigrement du Maroc et le torpillage délibéré de la politique du pays.

    Les relations germano-marocaines sont à un niveau historiquement bas

    Ce qui, à première vue, ressemble à un conflit bilatéral, pourrait toutefois avoir de lourdes conséquences. Après tout, le Maroc est le gardien de la frontière extérieure de l’Europe en Afrique et empêche des centaines de milliers de migrants de passer en Espagne. Le royaume est un allié fiable de l’Occident dans la lutte contre le terrorisme international. Rabat a, à plusieurs reprises, fourni des renseignements qui ont permis de déjouer des attentats en Europe.

    « Brusque et excessive », c’est ainsi que les milieux diplomatiques qualifient l’approche du Maroc envers l’Allemagne. Le ministère allemand des affaires étrangères s’est dit « surpris » et ne peut « comprendre les accusations du Maroc ». Alors, qu’est-ce qui pousse le royaume à se lancer dans une confrontation avec l’Allemagne, l’une des principales nations industrielles et un membre important de l’UE ? Un pays dont il vient de recevoir 1,4 milliard d’euros d’aide pendant la pandémie ?

    L’accusation d’espionnage n’est qu’un détail. Il s’agit du transfert présumé de données sensibles du Maroc à Mohamed Hajib. Ce germano-marocain s’agite depuis Duisburg sur Internet contre le Maroc, où il a été emprisonné pendant sept ans en tant qu’islamiste radical. La plainte selon laquelle l’Allemagne ignore le rôle important du Maroc dans le processus de paix libyen n’est pas différente. La chancellerie n’a pas invité le royaume à la conférence sur la Libye il y a un an, bien qu’elle ait été à l’origine de quelques cycles de discussions des représentants libyens au Maroc.

    La principale raison du comportement offensif de Rabat est la région désertique du Sahara occidental, riche en phosphate et en lieux de pêche le long de la côte atlantique. Le Maroc avait annexé la région après la fin de la période coloniale espagnole en 1975. Jusqu’à ce jour, le droit international n’a pas clarifié qui devrait gouverner le Sahara Occidental. Selon les résolutions de l’ONU, un référendum devrait décider : L’affiliation au Maroc ou un état indépendant du mouvement de libération sahraoui POLISARIO. Cependant, le vote n’a jamais eu lieu. Rabat a donc élaboré un plan d’autonomie pour la région – en tant que partie du territoire marocain.

    Le royaume obtient pour cela l’approbation de nombreux États, dont la France. Mais le jackpot est arrivé en décembre, lorsque les États-Unis ont reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Ceci en échange de l’établissement de relations diplomatiques avec Israël. Le royaume a été le quatrième pays arabe à bénéficier de l’ »accord d’Abraham », initié par le président de l’époque, Donald Trump. Le Maroc est un partenaire stratégique important en Afrique du Nord, avec lequel il est lié par une amitié vieille de 200 ans – le Maroc a été le premier pays à reconnaître l’indépendance des États-Unis. C’est également ce qu’a souligné le nouveau secrétaire d’État américain Antony Blinken lors d’une conversation téléphonique confidentielle avec son homologue marocain Nasser Bourita en avril. Washington ne songe pas à revenir sur la décision de l’administration Trump concernant le Sahara occidental.
    Les rapports selon lesquels la milice chiite du Hezbollah formait le POLISARIO aux armes iraniennes peuvent également avoir joué un rôle dans les délibérations américaines. Le Maroc est nécessaire en tant qu’allié contre une éventuelle nouvelle milice mandataire iranienne en Afrique. L’État maghrébin se sent en pleine ascension avec les États-Unis à ses côtés et veut enfin clore le dossier du Sahara occidental en sa faveur. Quiconque s’immisce, le Maroc l’affronte avec force.

    Le Maroc se voit en position de force car sans l’intervention marocaine en Méditerranée, des dizaines de milliers de migrants débarqueraient sur les côtes espagnoles mois après mois. Aux yeux du Maroc, le gouvernement allemand torpille délibérément sa politique du Sahara occidental. Car à peine les États-Unis ont-ils reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental que l’ambassadeur allemand à l’ONU, Christoph Heusgen, a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité. Lors de cette réunion, Heusgen a pris ses distances avec l’initiative américaine et a appelé à une solution dans le cadre de l’ONU.

    Le représentant du gouvernement allemand a explicitement reproché à Rabat l’échec de toutes les négociations précédentes depuis les années 1990. Heusgen a fait référence aux colons marocains envoyés au Sahara Occidental pour décider d’un éventuel référendum pour Rabat. C’était une performance malheureuse du diplomate allemand de l’ONU et un affront au Maroc. L’argument avec les colons est vieux de 30 ans. Ils vivent maintenant au Sahara Occidental en deuxième et troisième génération. Doivent-ils maintenant être déportés ? En outre, vous ne résolvez pas les conflits en attribuant des blâmes – surtout si vous vous concentrez seulement sur une partie du conflit.
    Heusgen n’a pas dit un mot sur l’Algérie, qui continue à soutenir et à instrumentaliser le POLISARIO à ce jour. Les Sahraouis font partie intégrante de la politique de confrontation de l’Algérie avec le Maroc depuis des décennies. L’Algérie ne veut pas d’une détente des relations avec l’Etat voisin et refuse même de rouvrir la frontière commune. Du point de vue de Rabat, une république indépendante au Sahara occidental serait un État satellite algérien et un risque pour la sécurité nationale du Maroc.

    Die Welt, 12 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, Sahara Occidental, Mohamed Hajib, Etats-Unis, Israël, normalisation,

  • Bourses d’études en Allemagne pour les Algériens, Marocains et Tunisiens

    Allemagne – De nouvelles bourses d’études destinées aux Africains, dont les Algériens, les Marocains et Tunisiens, qui concerneraient les domaines de la politique publique et de la gouvernance.
    – Advertisement –

    Il s’agit en fait du programme Helmut-Schmidt. C’est une initiative mise en place par la coordination de l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD). L’objectif consiste à soutenir les pays en développement dans leurs efforts de croissance. L’Allemagne propose donc aux Africains, parmi lesquels les Algériens, Marocains et Tunisiens, des bourses d’études en Allemagne pour 2022.

    Il est question de formations de Master et Doctorat. Elles sont disponibles dans des programmes spécialisés des universités allemandes. C’est ce que rapporte Algérie Eco, ce 12 mai 2021.Les domaines d’études concernerait les filières de la politique publique et de gouvernance. On parle ainsi des politiques publiques, développement et gouvernance, management à but non lucratif (gouvernance démocratique).

    On a aussi société civile, gouvernance et politique publiques. Puis encore, gestion publique et économie publique. Enfin, on clôture avec droit et politique. Les candidats doivent justifier une année d’expérience acquise durant leur parcours professionnel. Par ailleurs, la bourse est dédiée aux étudiants titulaires déjà d’une licence dans l’une des filières ciblées (déjà abordées plus haut).

    Étudier en Allemagne : Quelles sont les exigences pour ces bourses ?
    L’âge pour pouvoir prétendre à ces bourses n’est pas défini. Toutes les différentes tranches d’âge peuvent alors postuler. Il est à noter, néanmoins, que le diplôme obtenu antérieurement en licence ne devrait pas dépasser les six (6) ans. C’est ce qu’a précisé la même source.

    Aussi, il est obligatoire pour les étudiants, qui souhaiteraient intégrer ce type de bourses, de bien maitriser la langue anglaise. La maitrise de la langue allemande est un atout pour ces mêmes candidats qui s’ajoute à leur dossier. Il est aussi demandé aux postulants de prouver leurs motivations dans leurs candidatures.

    Les bourses couvrent les frais de couvertures d’assurance maladie, d’accident, les frais de logement une fois en Allemagne et une allocation mensuelle. Le dernier délai pour postuler sa candidature est fixé pour le 31 juillet prochain.

    Dzair Daily, 12 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Tunisie, bourse d’études, Allemagne,

  • Les Allemands en quête de vaccins deviennent agressifs, selon les médecins

    Les Allemands qui cherchent désespérément à se faire vacciner contre le coronavirus deviennent de plus en plus agressifs, ont déclaré des médecins mercredi, alors que la frustration monte après six mois de blocage, même si les taux d’infection sont désormais en baisse.

    « La pression sur les centres de vaccination et les cabinets médicaux est de plus en plus forte. Les personnes qui font pression pour la vaccination deviennent plus exigeantes », a déclaré Anke Richter-Scheer, directrice adjointe de l’association allemande des médecins de famille, au groupe de médias Funke.

    Comme l’Allemagne étend la priorité des vaccins à un plus grand nombre de groupes, il devient de moins en moins compréhensible pour beaucoup de gens de devoir attendre derrière les autres, a déclaré Mme Richter-Scheer.

    Les gens se présentent chez les médecins et essaient de se faire vacciner même si ce n’est pas leur tour, l’humeur devenant de plus en plus agressive, a-t-elle ajouté.

    Certaines personnes réclament également leur deuxième injection plus tôt pour pouvoir partir en vacances ou profiter d’avantages tels que le shopping sans avoir besoin d’un test COVID-19.

    Les patients plus âgés qui ont été assignés à AstraZeneca réclament également un vaccin différent.

    Après des débuts timides, l’Allemagne a intensifié sa campagne de vaccination et a maintenant administré une première dose à un tiers de la population, dont environ 10 % sont complètement vaccinés.

    Elle a commencé par vacciner ses citoyens les plus âgés et a progressivement étendu les injections aux groupes plus jeunes et à d’autres professions prioritaires telles que les enseignants, les journalistes et les personnes travaillant dans des infrastructures critiques.

    Plusieurs États allemands, dont la capitale Berlin, ont annoncé mardi qu’ils prévoyaient d’assouplir les restrictions liées au coronavirus dans les jours à venir, le nombre de nouvelles infections continuant de baisser à l’échelle nationale. en savoir plus

    Mercredi, 14 909 nouveaux cas supplémentaires ont été signalés, portant le total à 3 548 285, tandis que le nombre de décès a augmenté de 268 pour atteindre 85 380. Toutefois, l’incidence sur sept jours pour 100 000 personnes est tombée à 108 contre 115 mardi.

    Le gouvernement devrait donner aux citoyens des directives claires pour savoir si et où ils peuvent partir en vacances d’ici la fin mai, a déclaré le ministre des finances Olaf Scholz au journal Rheinische Post.

    Les vacances devraient être possibles en Allemagne et dans certains autres pays en raison de la hausse des vaccinations et de la baisse des infections, a-t-il ajouté. L’État septentrional de Mecklembourg-Poméranie occidentale, très prisé des vacanciers, ouvrira son secteur touristique à partir du 14 juin.

    Toutefois, le comité allemand des vaccins, connu sous le nom de STIKO, a tempéré les espoirs d’une approbation rapide de la vaccination des enfants et des adolescents.

    Reuters, 12 mai 2021

    Etiquettes : Allemagne, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, vaccination, vacances, tourisme,

  • Maroc : pourquoi le royaume dénonce des « actes hostiles » de l’Allemagne

    Le Maroc a annoncé le rappel de son ambassadeur à Berlin pour consultation, en dénonçant dans un communiqué officiel les « actes hostiles » de l’Allemagne, notamment sur le dossier du Sahara occidental.

    « La République Fédérale d’Allemagne a multiplié les actes hostiles et les actions attentatoires à l’égard des intérêts supérieurs du royaume », affirme le communiqué publié par le ministère marocain des Affaires étrangères.

    Le texte dénonce notamment l’ »activisme antagonique » de Berlin après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur ce territoire disputé par les indépendantistes du Front Polisario.

    Rabat avait décidé début mars de « suspendre tout contact » avec l’ambassade d’Allemagne au Maroc, en raison de « malentendus profonds » avec Berlin sur différents dossiers, dont la question du Sahara occidental. A l’époque, Berlin avait tenté de clarifier les choses mais toutes les activités bilatérales sont restées au point mort depuis.

    Le communiqué publié évoque aussi « l’acharnement continu (de l’Allemagne) à combattre le rôle régional du Maroc, notamment sur le dossier libyen ». Rabat n’avait pas été invité à participer aux négociations sur l’avenir de la Libye menées à Berlin en janvier 2020.

    Le Maroc accuse enfin les autorités allemandes de « complicité à l’égard d’un ex-condamné pour des actes terroristes, notamment en lui divulguant des renseignements sensibles communiqués par les services de sécurité marocains ».

    Le communiqué officiel ne cite pas de nom mais il s’agit vraisemblablement de Mohamed Hajib, un Germano-Marocain condamné en 2010 au Maroc à 10 ans de réclusion pour « terrorisme », une sentence ramenée à cinq ans début 2012. De retour en Allemagne, ce quadragénaire publie régulièrement des attaques critiques sur son pays natal sur les réseaux sociaux.

    Fin 2020, Berlin a débloqué une enveloppe de 1,387 milliard d’euros d’appui financier, dont 202,6 millions d’euros sous forme de dons, le reste sous forme de prêts bonifiés, en soutien aux réformes du système financier marocain et en aide d’urgence pour la lutte contre le Covid-19.

    L’Allemagne est un des premiers partenaires commerciaux du Maroc, avec 1,9 milliard d’euros d’exportations et 1,3 milliard d’euros d’importation en 2020, en baisse comparé à 2019 en raison de la pandémie de covid-19, selon les chiffres officiels.

    TV5 Monde, 06 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, Sahara Occidental, Mohamed Hajib, Libye,

  • Sahara Occidental : Ce que le Maroc veut, ce qu’il obtient et ce qu’il doit faire

    Depuis le 13 novembre 2020, l’expansion et l’occupation du Royaume du Maroc vit dans un brouhaha diplomatique, politique et militaire sans précédent après qu’il se soit assuré de son échec total à continuer de parier sur le fait accompli au Sahara Occidental comme statut final et de sa certitude et conviction que l’erreur de Guerguerat était fatale à tous points de vue le conduisant à un destin inconnu et au bord de l’effondrement total.

    Le discours de M. Guterres le vendredi 7 mai devant les représentants des Etats membres de l’Assemblée générale des Nations Unies n’était pas du tout innocent. Le fait qu’il ait dit qu’il avait soumis 12 candidats pour le poste d’envoyé personnel depuis la démission de M. Kohler, et qu’il ait admis qu’il n’y avait pas d’envoyé personnel jusqu’à présent, est une tentative misérable de M. Guterres pour couvrir le rejet par le Maroc de sa dernière proposition, l’Italien M. De Mistura, mais M. Dujarric l’a dit d’une autre manière lorsqu’il a confirmé que « Guterres continuera à proposer d’autres noms pour le poste de l’ONU. »

    Ce rejet s’inscrit pleinement dans la politique de confusion et de perte de repères que mène aujourd’hui le Maroc.

    – L’adhésion à l’Union africaine s’est transformée en malédiction après la récente décision du Conseil africain de paix et de sécurité et l’échec de toutes les tentatives d’influencer la réalité sahraouie.

    – L’erreur de Guerguerat en août 2016 a été fatale à tous points de vue, et la guerre qu’il n’avait pas du tout voulue et à laquelle il n’était pas prêt a repris le 13 novembre 2020.

    – L’ouverture de consulats dans les villes occupées du Sahara occidental et la dilapidation de l’argent des contribuables marocains au profit de fonctionnaires corrompus n’ont rien arrangé, ni même empêché la tenue du sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine…

    – La décision de Trump a transformé une malédiction et a donné à la question sahraouie une nouvelle dimension et plus de visibilité qui n’aurait pas eu lieu sans la politique de marchandage sur laquelle le Maroc a parié.

    Tout a échoué, et tout a basculé à 180 degrés sans avertissement préalable.
    Le Maroc ne sait plus ni ce qu’il veut ni de qui il peut obtenir quoi.

    – Le Maroc a attaqué l’État du Kenya pendant sa présidence de la réunion prévue du Conseil africain de paix et de sécurité, après ses tentatives infructueuses pour l’empêcher d’avoir lieu.

    – Le Maroc a réprimandé la Mauritanie en la tenant pour responsable d’avoir reçu l’envoyé du président sahraoui, M. Al-Bashir Mustafa Al-Sayed, sans son autorisation préalable.

    Ce que veut le Maroc

    – Le Maroc veut que l’Union africaine reste à l’écart de la question sahraouie, et en même temps il veut que l’UA exclue la république sahraouie qui est un membre et un État fondateur de l’UA, violant ainsi l’acte constitutif et la charte de l’UA.

    – Le Maroc veut que les États-Unis d’Amérique s’en tiennent à la décision de Trump et impose même sa volonté à l’administration Biden en affirmant que la déclaration présidentielle est juridiquement contraignante, et que son administration doit légitimer l’occupation marocaine du Sahara occidental pour maintenir ses relations avec Israël. En outre, le Maroc veut forcer la nouvelle administration américaine à accepter que l’Iran est dans la région soutenant le Polisario et que la Chine est dans la région, et aussi la Russie, le Hezbollah, les Houthis, et, …. comme si les États-Unis ont besoin du Maroc pour savoir ce qui se passe dans le monde.

    Le Maroc veut que les Nations Unies nomment un envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies au Sahara Occidental, soit du Maroc, du Sénégal ou du Burkina Faso, et la seule solution viable pour être sur la table des négociations est l’autonomie, et pour la Minurso de ne pas surveiller les droits de l’homme, les ressources naturelles, ou quoi que ce soit mais de surveiller exclusivement le cessez-le-feu. Quant à la mission des Nations Unies, le Maroc souhaite qu’elle soit une antenne du ministère de l’Intérieur marocain.

    – Le Maroc veut que l’Espagne obtienne son accord pour recevoir le président sahraoui Ibrahim Ghali pour un traitement médical et donner à Rabat le droit d’administrer les tribunaux et le système judiciaire espagnols et de juger n’importe qui par n’importe quelle sentence selon les mesures du roi marocain. En outre, le Maroc veut être celui qui détermine les relations extérieures de l’Espagne et ses relations internationales, décidant ainsi avec qui l’Espagne doit traiter et avec qui elle ne doit pas, exactement comme la France le fait avec le Maroc lui-même, sur la base du traité d’Aix-les-Bains.

    – Le Maroc veut que l’Espagne aborde les droits de l’homme exactement comme il le fait. Le Maroc a une histoire complètement sombre dans le domaine des droits de l’homme, et parle d’oppression, d’arrestation et de viol comme s’il s’agissait de la Suède ou de la Norvège.

    – Le Maroc veut que l’Allemagne bénisse la décision de Donald Trump, que l’Amérique elle-même n’a pas béni, et qu’elle reconnaisse la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. En outre, il demande à l’Allemagne d’inclure le Maroc dans les réunions sur la sécurité et la paix qui concernent des régions avec lesquelles le Maroc n’a pas de frontières, et que l’Allemagne ne prenne aucune décision concernant ses affaires intérieures ou extérieures, ni aucune position, sauf après l’avoir consulté ; la diplomatie marocaine qui est dotée de sagesse et de droiture absolue alors que le Maroc lui-même reçoit ses ordres de la France.

    – Le Maroc veut que l’Union européenne légitime son occupation du Sahara occidental, soutienne ses positions, pousse l’UE à piétiner ses décisions, ses institutions et les positions de ses pays, et dise que le front Polisario vole l’aide humanitaire, qu’il recrute des enfants pour la guerre et viole les droits de l’homme, sinon quel est le sens du partenariat si de telles allégations sans fondement ne sont pas adoptées par cette organisation continentale.

    – Le Maroc veut que la Grande-Bretagne n’adopte pas une position qui soutient le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et piétine les décisions de justice et permette le pillage illégal des ressources naturelles du peuple sahraoui.

    – Le Maroc veut qu’Amnesty International accuse le journaliste marocain emprisonné Omar Radi de servir des parties étrangères et d’espionnage.

    – Le Maroc veut que Human Rights Watch reconnaisse que les autres journalistes éminents, Raissouni et Bouachrine, sont des délinquants sexuels, des violeurs et des trafiquants d’êtres humains.

    – Le Maroc veut que The Front Line dise que le penseur marocain et défenseur des droits de l’homme Muaati Monjib est un voleur qui a volé des fonds publics et a été arrêté pour corruption.

    – Le Maroc veut que Reporters sans frontières dise que la liberté de la presse est meilleure au Maroc qu’en Suède, en Norvège et au Danemark.
    Et pour le chantage, et alors que la corde se resserre sur son occupation militaire brutale du Sahara Occidental, le Maroc tire chaque fois une carte et la jette sur la table en menaçant le monde de l’apocalypse à venir ; les cartes du terrorisme, de l’immigration illégale, du trafic humain et de la drogue.

    Ce que le Maroc obtient

    Alors, qu’est-ce que le Maroc a gagné de cette tension omniprésente, si ce n’est un échec ?
    Le régime de Rabat doit maintenant récolter les fruits de son arrogance

    – Le ministre espagnol des affaires étrangères dit au Maroc, en langage diplomatique, que la politique intérieure espagnole ne concerne en rien le Maroc, et que le partenariat ne signifie pas le traité colonial d’Aix-Les-Bains.

    – Le ministère allemand des affaires étrangères, de son côté, confirme que sa position sur la question sahraouie est fixe et ne s’écarte pas de la solution de l’autodétermination.

    – Le ministre britannique des Affaires étrangères réaffirme la position de la Grande-Bretagne en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et souligne la nécessité de respecter les décisions de justice concernant le dossier des ressources naturelles.

    – De hauts responsables politiques des États-Unis d’Amérique qui sont considérés comme des références de leur politique étrangère, de Baker à Ross en passant par John Kerry et John Bolton affirment que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance est inaliénable et ils parlent pour la première fois du modèle d’État du Sahara Occidental et de sa viabilité.

    – La nouvelle administration américaine reconnaît l’existence d’une guerre entre l’armée de libération du Polisario et le Maroc et exprime une position qui n’a rien à voir avec Trump lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité.

    – Ce même département d’État américain a explicitement et instantanément démenti ce que le ministre marocain des Affaires étrangères avait déclaré par le biais du correspondant du site d’information Exion, Barak Rafid, affirmant que l’administration Biden ne reviendra pas sur la décision de Trump concernant le Sahara occidental et le Maroc.

    – Le Maroc s’est bousculé auprès de l’American Israeli Public Affairs Committee appelé AIPAC pour obtenir le soutien de l’organisation à la décision de Trump, ou au moins obtenir des garanties que la décision de Trump au niveau des États-Unis d’Amérique restera en vie, même pour un petit moment, mais le Maroc n’a obtenu ni cela ni le premier.

    – L’Iran condamne la tentative du Maroc de l’impliquer dans des problèmes qu’il n’a pas réussi à résoudre.

    – La Libye se dirige vers une véritable solution sans le Maroc, et le Mali progresse vers la stabilité sans le Maroc.

    – L’Union européenne renouvelle ses positions et dément la propagande du Maroc sur l’enrôlement d’enfants dans la guerre par le Polisario et réfute les affirmations du Maroc sur la question de l’aide humanitaire.

    – Depuis Genève, les Nations Unies mettent en garde le Maroc : « torture et persécution judiciaire, menaces et surveillance constante, une grave agression contre les défenseurs des droits de l’homme au Sahara Occidental. Les deux rapporteurs spéciaux de l’ONU sur les défenseurs des droits de l’homme et la liberté d’expression ont exprimé leur préoccupation quant à l’absence de sécurité et l’existence d’un environnement hostile pour les défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental et au Maroc.

    – Enfin, la Croix-Rouge internationale exprime ses regrets de ne pas être en mesure de mener à bien sa mission dans les villes sahraouies occupées.

    – Et sur le terrain, les bombardements de l’armée sahraouie se poursuivent et s’intensifient de manière disproportionnée, et les ramifications destructrices de la guerre contre les troupes d’occupation marocaines ne peuvent être occultées par personne aujourd’hui.

    Ce que le Maroc doit faire

    Par conséquent, devant ces portes hermétiquement fermées, vers quelle direction l’occupation marocaine se dirige-t-elle aujourd’hui ?

    Pourtant, une seule porte est ouverte pour le Maroc ; le respect du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance à travers un référendum équitable et démocratique pour mettre fin au chapitre du colonialisme non seulement au Sahara Occidental occupé mais aussi en Afrique.

    Mohamed Salem Ahmed Labeid

    Sumoudsh, 9 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Sahara Occidental, Espagne, Allemagne, Front Polisario, Etats-Unis,

  • Bloomberg : Le Maroc risque de se brouiller avec la deuxième puissance européenne alors que l’Espagne accueille son ennemi

    Le premier ministre marocain a condamné l’Espagne pour avoir accueilli le chef d’un mouvement qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental contesté, signalant une possible deuxième querelle entre le royaume et un partenaire européen majeur.

    Le gouvernement prévoit une « réponse appropriée » à la présence du chef du Front Polisario en Espagne, a déclaré le premier ministre Saad Eddine El Othmani aux législateurs dans la capitale marocaine, Rabat, lundi. La nation nord-africaine est déjà embourbée dans un conflit avec l’Allemagne, qu’elle accuse d’avoir une « attitude négative » concernant le Sahara occidental.

    Un responsable du Polisario a été cité par l’agence de presse algérienne la semaine dernière comme ayant déclaré que son leader Brahim Ghali était traité pour le coronavirus en Espagne, l’un des principaux partenaires commerciaux et d’investissement du Maroc. Les porte-parole du gouvernement espagnol n’ont pas été en mesure de commenter immédiatement.

    Le Maroc a rappelé son ambassadeur d’Allemagne la semaine dernière pour consultations, après avoir suspendu au moins certains contacts diplomatiques en mars.

    Bloomberg, 10 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Allemagne, Sahara Occidental, front Polisario, Brahim Ghali,