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  • L’Allemagne étend les opérations de la Bundeswehr au Sahel

    L’Allemagne étend les opérations de la Bundeswehr au Sahel

    L’Allemagne étend les opérations de la Bundeswehr au Sahel – Mali, Barkhane, France, Takuba, MINUSMA,

    Ces dernières semaines, Berlin a joué un rôle de plus en plus agressif dans la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie. Presque quotidiennement, la coalition des feux tricolores annonce de nouvelles sanctions contre Moscou et la livraison de plus d’armes lourdes à Kiev. Maintenant, elle dirige également l’offensive de l’impérialisme allemand en Afrique. Mercredi, le cabinet a décidé d’étendre massivement les opérations militaires allemandes au Mali et dans toute la région du Sahel.

    La motion du gouvernement fédéral, qui sera votée au Bundestag la semaine prochaine, prévoit une augmentation de 300 soldats de la participation allemande à la mission onusienne MINUSMA. Surtout, le personnel supplémentaire est destiné à prendre le relais des troupes combattantes françaises, qui devraient quitter le Mali dans les prochains mois et être relocalisées dans les pays voisins.

    Le WSWS a décrit le retrait annoncé par le président français Emmanuel Macron le 17 février comme « une réponse à la formidable opposition populaire à l’impérialisme français, en particulier après le retrait humiliant de l’OTAN d’Afghanistan l’année dernière et les massacres répétés des troupes françaises et locales. avec le soutien tacite de la France ».

    L’Allemagne réagit maintenant à la fin des fameuses missions « anti-terroristes » dirigées par la France « Barkhane » et « Tabuka » au Mali en renforçant sa propre présence dans ce pays géostratégiquement important et riche en ressources.

    « La limite supérieure des effectifs passera de 1 100 à 1 400 soldats afin de rendre justice à la contribution allemande prévue pour compenser les compétences précédemment reprises de la France », indique la demande du gouvernement fédéral. Il s’agit de services médicaux, de forces de soutien pour la poursuite de l’exploitation de l’aérodrome de Gao, ainsi que « d’une compagnie de sécurité supplémentaire pour la protection des biens » et « d’appui aux opérations de nos forces de reconnaissance au sol ».

    Il devient de plus en plus clair que le gouvernement prépare une opération de combat massive au Mali – et de plus en plus dans tout le Sahel – dans le dos du peuple, pour laquelle de plus en plus de soldats sont mobilisés. « Pour les phases du transfert ainsi que dans le cadre des changements de quotas et dans les situations d’urgence », « la limite supérieure des effectifs peut être temporairement dépassée », précise le texte du mandat.

    La MINUSMA est « autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, y compris le recours à la force militaire, pour exécuter la commande… ». La « participation allemande » a été un succès au Mali, mais pour le transport aérien, le ravitaillement en vol et le « soutien logistique et autre », la base militaire de Niamey au Niger faisait également « partie de la zone d’opérations ».

    Les missions de police européenne seront également étendues à l’ensemble de la région. « Un autre pilier de l’engagement allemand » est le « soutien au développement ultérieur » des « missions civiles du GSDP EUCAP Sahel Mali et EUCAP Sahel Niger ». L’Allemagne y participerait avec un total de 30 soldats et « compléterait ainsi l’implication de la police dans la MINUSMA ».

    En outre, la mission de l’UE EUTM se concentrera sur le Niger et d’autres pays du Sahel. Selon la demande gouvernementale correspondante, jusqu’à 300 soldats de la Bundeswehr doivent contribuer à améliorer les « capacités opérationnelles des forces de sécurité du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie et du Niger et de la force opérationnelle conjointe des pays du G5 Sahel ». Il s’agit de « conseils et de formation militaires, y compris la formation préalable au déploiement » et « d’accompagnement ».

    Officiellement, la délocalisation d’EUTM est basée sur les massacres perpétrés par le gouvernement putschiste malien en alliance avec les forces russes. « Les informations sur les violations des droits de l’homme par les troupes maliennes et russes, que nous lisons dans les journaux ici et bien sûr entendues localement, sont terribles », a déploré la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock au Bundestag. Il s’agit désormais de « travailler avec les populations locales pour s’opposer à ces forces qui ne donnent rien aux droits de l’homme, rien à la démocratie et rien à un ordre fondé sur des règles ».

    Ce n’est rien d’autre qu’une propagande absurde. En réalité, Berlin est de connivence avec le putsch malien contre le « peuple local » qui s’oppose à l’occupation par les puissances impérialistes. Ils veulent « d’une part faire pression sur le gouvernement de transition malien, mais en même temps garder ouvertes les voies de dialogue et offrir un soutien dans un esprit de partenariat », indique le texte de mandat du gouvernement fédéral.

    Les massacres sur place sont commis par les forces mêmes que la Bundeswehr a formées pendant de nombreuses années. Les auteurs étaient « des troupes maliennes – il faut le dire ici – qui ont été entraînées par des officiers allemands bien intentionnés et qui assassinent maintenant avec les troupes russes », même la députée Katja Leikert, qui représente le groupe parlementaire CDU/CSU au Bundestag, a dû admettre que la commission des affaires étrangères du Bundestag siège.

    Et ce n’est pas toute la vérité non plus. En fait, les puissances impérialistes et leurs troupes sur le terrain n’ont pas de « bonnes intentions » mais sont les premiers responsables de la terreur et des massacres de civils.

    Le Mali en est un tragique exemple. Le pays a été plongé dans l’abîme par les bombardements de l’OTAN sur la Libye en 2011. Après un afflux d’armes et de milices au Mali à la suite de la destruction de la Libye, les combattants touaregs et les forces islamistes ont entamé un soulèvement dans le nord du pays contre le gouvernement central à Bamako au début de 2012.

    Alors que l’armée malienne officielle était sur le point de s’effondrer après de violents combats et un coup d’État militaire en mars 2012, l’ancienne puissance coloniale française est intervenue début 2013 pour sécuriser le nord du pays, particulièrement riche en ressources naturelles. La mission a été annoncée comme une « lutte contre le terrorisme ». En réalité, cela faisait partie d’une nouvelle ruée vers l’Afrique par les puissances impérialistes .

    L’ Allemagne a été impliquée dès le début et a soutenu l’intervention française – d’abord avec la logistique et le personnel. Fin avril 2013, la Bundeswehr a commencé à former les premiers soldats sur place. Depuis lors, les mandats ont été prolongés et élargis encore et encore – et avec eux la brutalité de la guerre.

    La colère populaire s’est intensifiée après les crimes impérialistes – comme la frappe aérienne française sur une fête de mariage à Bounty début 2021, qui a fait 22 morts – et les nombreux massacres qui ont eu lieu sous les yeux des forces d’occupation. En mai 2021, l’armée a organisé un autre coup d’État, bien après que les syndicats maliens ont annulé une grève générale prévue dans la capitale, Bamako.

    Un objectif de guerre déclaré des puissances impérialistes est l’oppression des masses appauvries de la région et les empêche de fuir vers l’Europe. Le gouvernement prévient dans son texte de mandat que le Sahel est caractérisé par « un degré élevé d’instabilité… combiné à une augmentation massive des fuites et des migrations, qui peuvent également affecter l’Europe ».

    En même temps, il s’agit de poursuivre des intérêts économiques et géopolitiques et de repousser l’influence d’autres puissances – avant tout la Russie. « Si la MINUSMA devait se retirer du Mali, le vide serait encore plus rempli par d’autres forces », a averti Baerbock au Bundestag. Cela vaut « pour les combattants islamistes », mais « aussi pour les forces russes ».

    Comme dans la guerre de l’OTAN contre la Russie, la présence de la Bundeswehr en Afrique fait partie du retour de l’impérialisme allemand sur la scène mondiale. On ne se concentre pas seulement « sur ce qui se passe à notre porte », mais « on continue à prendre au sérieux notre responsabilité dans le monde », a annoncé Baerbock au nom de toute la classe dirigeante. C’est aussi « le message que nous envoyons avec le soutien de ce mandat de la MINUSMA ». L’Allemagne est « le plus grand fournisseur occidental de troupes au Mali » et « ne se retire pas du monde ».

    Jean Stern

    WSWS, 14 mai 2022

    #Allemagne #Armée #Bundeswehr #Mali #Sahel #MINUSMA #Barkhane #Takuba

  • On ne parle pas de l’armée allemande opérant au Sahel

    On ne parle pas de l’armée allemande opérant au Sahel

    On ne parle pas de l’armée allemande opérant au Sahel – Bundeswehr, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad,

    Pratiquement aucun reportage sur la mission de la Bundeswehr au Sahel

    Les médias rapportent peu et beaucoup trop superficiellement le déploiement de la Bundeswehr dans la région du Sahel, critique le journaliste Afrique Lutz Mükke sur Dlf. Ils portent une grande responsabilité, en particulier lorsqu’il s’agit d’opérations de guerre. Après tout, la formation de l’opinion publique influence les décisions politiques.

    L’Allemagne soutient la région du Sahel en Afrique du Nord depuis des années. La Bundeswehr y est active dans les pays du G5 : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad. En mai, le Bundestag veut décider si le déploiement de la Bundeswehr dans la zone sahélienne doit être poursuivi ou non.
    Cependant, beaucoup de gens dans ce pays sont à peine conscients de l’importance et de la portée de cette décision. L’Afrique en tant que sujet est à peine évoquée dans les médias. Et pas seulement à cause de l’impact des reportages depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Même avant cela, le soi-disant mandat Sahel de la Bundeswehr n’était apparemment que rarement adapté à de longs rapports.
    Raison pour le journaliste Afrique Lutz Mükke d’ examiner de plus près les reportages médiatiques sur les missions de la Bundeswehr au Sahel . Au nom de la Fondation Otto Brenner, affiliée au syndicat, Mükke examine les éditions en ligne de quatre médias : « Zeit », FAZ, « Bild » et Tagesschau. Sa conclusion : Des recherches approfondies ou des rapports d’investigation – aucun. Les correspondants rapportent depuis des endroits éloignés, les experts africains ont à peine la chance de parler. Mükke parle même de « négligence dans les reportages sur les conflits du Sahel ».

    Correspondants à des milliers de kilomètres

    Un groupe d’experts du Niger, du Mali et d’Allemagne a analysé 41 articles liés au vote du Bundestag sur la mission au Sahel en 2021, explique Mükke dans l’interview du Dlf. Le résultat qui donne à réfléchir : pas de recherche sur place au Sahel, pas de rapports de fond ou de recherche d’investigation. Les correspondants des reportages étaient pour la plupart basés à des milliers de kilomètres de la zone sahélienne. « Cela frise l’imposture », dit Mükke.

    Les sources d’information utilisées sont également discutables : surtout, les correspondants se seraient appuyés sur des déclarations de hauts responsables gouvernementaux allemands et français, de l’armée et d’organisations internationales. Les scientifiques africains, les hommes d’affaires ou les représentants religieux, en revanche, n’ont jamais été mentionnés comme des sources importantes.

    Pourquoi l’Afrique est-elle négligée dans les médias ?

    Il y a plusieurs raisons à cette « superficialité », dit Mükke, qui a lui-même fait des reportages depuis le continent pendant de nombreuses années : la réduction des budgets des maisons de presse, par exemple, a aminci les réseaux de correspondants. Mükke voit un autre problème dans le fait que les postes de correspondants dans les pays africains sont souvent considérés comme le point de départ idéal pour les jeunes collègues inexpérimentés. « Cela contraste avec la complexité de ce qui se passe sur ce continent. »
    Après tout, des milliards d’argent des contribuables affluent dans des opérations de la Bundeswehr comme celle au Mali. « Cela oblige en fait les médias à faire des reportages en profondeur », critique Mükke. Les opérations militaires en particulier devraient donc avoir « la valeur d’information la plus élevée ». Au lieu de cela, « un multiple serait investi à chaque jour de match de Bundesliga ».

    Engager les médias locaux africains

    Sa demande aux médias : les rédacteurs spécialisés doivent s’occuper des régions en crise, faire beaucoup plus de recherches sur place – également en coopération avec les médias locaux africains. Les déclarations officielles devraient être remises en question de manière plus critique. Les correspondants doivent être en permanence dans les zones opérationnelles.

    La Bundeswehr décrit Mükke comme une « armée parlementaire » – ce qui signifie que les médias ont une « obligation démocratique » de donner aux habitants de ce pays une image techniquement compétente de ce qui se passe au Mali et dans la zone sahélienne. On en est loin pour le moment.

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    Quel est le mandat de la Bundeswehr au Sahel ?

    Au Mali, la Bundeswehr était auparavant impliquée dans la mission de formation de l’UE EUTM (European Union Training Mission Mali), qui a été active à partir de là dans les cinq pays du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad. Avec la mission de stabilisation dirigée par l’ONU MINUSMA (Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali), la force opérationnelle conjointe des pays du G5 a également reçu des conseils et une formation militaires. À l’été 2021, environ 1 100 soldats allemands ont été déployés au Mali pour cette seule mission. La Bundeswehr forme également des forces spéciales au Niger.

    Le 11 avril 2022, l’UE a décidé de mettre fin temporairement à la mission de formation de l’UE au Mali après qu’il est apparu que les troupes maliennes, ainsi que les forces russes, pourraient avoir commis des violations massives des droits de l’homme. Cependant, la ministre fédérale de la Défense Christine Lambrecht prône la poursuite de la mission dans la région sous certaines conditions. En mai, le Bundestag doit clarifier si l’Allemagne continuera à être impliquée dans la MINUSMA et l’EUTM.

    Pourquoi la région a-t-elle besoin d’une aide militaire ?

    Attaques terroristes, changement climatique, pauvreté : dans les cinq États de la zone sahélienne, la violence jihadiste se mêle aux conflits ethniques et au crime organisé. Les forces de sécurité locales sont débordées, les structures étatiques ne fonctionnent pas correctement. Les climatologues supposent que la région sera particulièrement touchée par le changement climatique. Selon le Programme alimentaire mondial des Nations unies, plus de 10,5 millions de personnes au Sahel souffrent actuellement de la faim, aggravée par des années de sécheresse.

    Quels sont les objectifs de la Bundeswehr au Sahel ?

    Selon ses propres déclarations, la Bundeswehr veut d’une part conseiller et mieux former les militaires régionaux, et d’autre part renforcer la société civile : administration, police et justice, services de base à la population et systèmes d’éducation et de santé.

    Cependant, le déploiement de la Bundeswehr sert aussi des intérêts nationaux : la région du Sahel est considérée comme importante pour la stabilité de l’Afrique de l’Ouest. Il faut éviter qu’un refuge sûr pour les terroristes ne soit créé ici – ce qui pousse la population à migrer vers l’Europe.

    Deutschlandfunk, 03/05/2022

    #Allemagne #Bundeswehr #Armée #Barkhane #Takuba #Sahel #Mali #BurkinaFaso #Mauritanie #Niger #Tchad

  • L’Allemagne prévoit de recourir au gaz algérien à partir de 2024

    L’Allemagne prévoit de recourir au gaz algérien à partir de 2024

    L’Allemagne prévoit de recourir au gaz algérien à partir de 2024 – stations de regazéification, Union européenne, GNL,

    L’Allemagne entend importer du gaz algérien à partir de 2024 lorsqu’elle aura terminé l’installation des stations de liquéfactions du gaz naturel, lui permettant, à long terme, de se démarquer du gaz russe, a déclaré lundi soir, 2 mai 2022, le ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck lors d’une rencontre avec les industriels locaux.

    Pour le ministre allemand, “la fin proposée des importations énergétiques russes conduira à une augmentation permanente des prix du gaz pour les consommateurs et l’industrie allemande”.

    “C’est la réalité amère et dure”, à laquelle est convié son pays, ajoutant que l’ère de l’énergie bon marché sera désormais révolue, en référence au gaz russe. L’Allemagne subit une forte pression de la part des Etats-Unis pour cesser ses importations de gaz d’Allemagne tandis que les industriels allemands refusent cette option qui va conduire à une crise économique sans précèdent depuis la première guerre mondiale.

    Le prochain paquet de sanctions proposées par l’Union européenne contre la Russie devrait, à la demande des Etats-Unis, prévoir un arrêt des importations de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés russes d’ici la fin de l’année, ont laissé entendre plusieurs responsables européens.

    Selon M. Habeck, il faudra attendre l’année 2024 pour que l’Allemagne puisse importer de grandes quantités de gaz naturel d’autres fournisseurs tels qu’Algérie, les États-Unis et le Qatar.

    Ces importations qui se présentent sous la forme de gaz naturel liquéfié sont congelées et transportées via des navires spéciaux alors que l’Allemagne ne dispose pas pour le moment de stations de regazéification pour recevoir de telles approvisionnements. Le gouvernement affirme affirme qu’il faudra une moyenne de trois ans pour construire l’infrastructure nécessaire sur la côte allemande de la mer du Nord pour recevoir en premier le gaz algérien.

    L’Allemagne peut devenir totalement indépendante du pétrole russe en quelques semaines, tandis que l’abandon complet du gaz naturel russe prendra plus de temps, ont déclaré des responsables.

    L’ensemble des industriels et de l’économie allemande devront partager le fardeau des conséquences la coupure de l’approvisionnement énergétique russe si les nouveaux sanctions sont imposées, a indiqué M. Habeck. “Il n’y a pas d’autre moyen de s’en sortir”, a-t-il dit.

    La Russie exporte du gaz naturel vers l’Allemagne et l’UE via un réseau de gazoducs qui a permis aux européens d’acheter du gaz bon marché. L’importation du gaz américain coutera trois plus cher que son prix sur le marché mondial, ce qui poussera, le cas échéant, les allemands à privilégier le gaz algérien et qatari, selon des responsables énergétiques européens qui ont fait savoir que des pourparlers entre responsables algériens et allemands seront engagés avant la fin du mois de mai 2022.

    Outre l’Allemagne, l’Italie a aussi décidé de renforcer ses importations de gaz naturel algérien dans l’espoir de combler le déficit prévu suite à l’interruption des approvisionnements tel qu’exigé par Washington.

    Le Premier ministre italien Mario Draghi a effectué le lundi 11 avril une visite officielle en Algérie durant laquelle un accord a été signé entre le groupe Sonatrach et l’Italien ENI portant sur l’augmentation des importations de l’Italie en gaz algérien d’environ 12% de sa demande précédente.

    En visite au Japon, le chancelier allemand Olaf Scholz a ainsi estimé que « spéculer » sur les éventuelles prochaines cibles de représailles énergétiques du Kremlin faisait « peu de sens » l’Allemand car le pays doit d’abord construire des terminaux méthaniers pour accueillir et transformer du gaz naturel liquéfié (GNL) livré par bateaux.

    Cela signifie-t-il que l’Allemagne ne votera pas en faveur d’un embargo énergétique total sur le gaz russe, réclamé par l’administration de Joe Biden.

    Par ailleurs, les ministres de l’Énergie de l’Union européenne se sont réunis lundi pour discuter de la menace russe de couper le robinet du gaz pour les pays qui ne payent pas leurs approvisionnements en roubles. Cette menace est intervenue au lendemain de la rupture des approvisionnement de gaz pour Pologne et de la Bulgarie décidée la compagnie russe Gazprom .

    Refusant de payer en rouble, la Pologne et la Bulgarie, dépendantes respectivement à 45 % et à 77 % du gaz russe, la sanction a été immédiate, robinet coupé. Ce qui va paralyser les économies de ces deux pays et conduira à des pénuries et des hausses des produits énergétiques. Un scenario qui pris de panique les bourses européennes en chute ces derniers jours à l’image de l’Euro qui a perdu de sa valeur deux semaines de suite face au Dollar américain.

    Par S. Ould Brahim

    Le Jeune Indépendant, 03/05/2022

    #Algérie #Allemagne #Gaz #Italie #UE #Russie #EtatsUnis #embargo

  • Allemagne: 40 pays réunis pour soutenir Kiev militairement

    Allemagne: 40 pays réunis pour soutenir Kiev militairement

    Allemagne: 40 pays réunis pour soutenir Kiev militairementRamstein, Ukraine, Russie, Etats-Unis, OTAN,

    Une quarantaine de pays sont réunis sur la base de Ramstein, en Allemagne, à l’invitation des États-Unis, pour discuter du soutien à apporter à Kiev.

    Monde, 26 avr 2022 (ATB Digital) – Des représentants d’une quarantaine de pays se sont réunis mardi à la base aérienne américaine de Ramstein, en Allemagne, à l’invitation du secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin. Les consultations portent sur l’aide à l’Ukraine et impliquent des pays non membres de l’OTAN.

    Selon le portail Breaking Defense, qui a eu accès à la liste des invités et aux documents relatifs à la planification de l’événement, 43 pays au total ont été invités à participer, dont 14 États qui ne sont pas membres de l’Alliance atlantique. Il s’agit du Japon, de la Corée du Sud, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Kenya, d’Israël, du Maroc, de la Tunisie, du Liberia, du Qatar, de la Jordanie, de la Suède, de la Finlande et de l’Ukraine elle-même.

    Lors d’une conférence de presse à la base, M. Austin a déclaré que les alliés de l’Ukraine « continueront à remuer ciel et terre » pour répondre aux besoins de Kiev en matière de défense, alors que les combats avec la Russie entrent dans une nouvelle phase.

    « Nous savons, et vous devriez savoir, que nous sommes tous derrière vous, et c’est pourquoi nous sommes ici aujourd’hui, pour renforcer l’arsenal de la démocratie ukrainienne », a déclaré le chef du Pentagone.

    L’Allemagne va livrer des chars de défense aérienne Gepard à l’Ukraine, a annoncé sa ministre de la défense, Christine Lambrecht. Selon le Sueddeutsche Zeitung, le pays européen est prêt à envoyer quelque 50 chars.

    Pour sa part, la Russie a critiqué à plusieurs reprises les livraisons d’armes à l’Ukraine, affirmant que la militarisation du pays augmente le risque que des armes « tombent entre de mauvaises mains » et provoquent une escalade du conflit armé.

    RT

    ATB Digital, 26/04/2022

    #Russie #OTAN #EtatsUnis #Occidental #Ukraine

  • Europe: un embargo sur le gaz russe coûterait cher à l’Allemagne

    Europe: un embargo sur le gaz russe coûterait cher à l’Allemagne

    Europe: un embargo sur le gaz russe coûterait cher à l’Allemagne – Bundesbank, Russie, Ukraine, inflation, GNL,

    Un embargo européen immédiat sur le gaz russe pourrait coûter à l’Allemagne, fortement dépendante de cette ressource, jusqu’à 5% de son PIB cette année, selon une estimation publiée par la banque centrale allemande ce vendredi.

    « Le PIB réel de l’Allemagne pourrait être jusqu’à 5% inférieur aux prévisions » en cas d’arrêt, volontaire ou subi, des importations de gaz russe, a détaillé la Bundesbank dans son rapport économique mensuel d’avril.

    Cela équivaudrait à un manque à gagner de « 180 milliards d’euros » pour la production nationale, a-t-elle ajouté.

    Dans un tel scénario, l’économie allemande pourrait enregistrer une récession de 2% cette année, estime l’étude.

    L’inflation, déjà galopante dans le pays, pourrait gagner « 1,5 point en 2022 », et « 2 points en 2023 », par rapport à un scénario sans embargo, selon l’institution.

    Un embargo sur le gaz russe fait l’objet d’âpres discussions entre les États membres de l’UE, depuis l’invasion fin février de l’Ukraine par Moscou, qui tire l’essentiel de ses ressources des ventes d’hydrocarbures.

    Le gouvernement allemand d’Olaf Scholz est l’un des principaux opposants à un arrêt immédiat des importations, estimant qu’il en va de la paix économique et sociale dans le pays, avec des conséquences sur les autres économies de l’UE.

    Ce refus suscite l’irritation de Kiev et de plusieurs gouvernements européens.

    L’Allemagne, et particulièrement son industrie, est particulièrement dépendant de cette ressource, qui représentait, avant le conflit, 55% du total de ses importations de gaz.

    « Je ne vois pas du tout comment un embargo sur le gaz peut mettre fin à la guerre », a répété vendredi le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d’une interview à l’hebdomadaire Der Spiegel.

    « Nous voulons éviter une crise économique dramatique, la perte de millions d’emplois et d’usines qui ne seraient plus jamais ouvertes », a-t-il ajouté.

    L’Allemagne a cependant déjà réduit ses importations russes, au premier trimestre 2022, à 40% du total, en multipliant les démarches pour trouver d’autres fournisseurs, comme le Qatar ou les États-Unis.

    Le pays a par ailleurs débloqué récemment une enveloppe de trois milliards d’euros pour se doter de terminaux flottants d’importants de gaz naturel liquéfié (GNL), ce dont il ne dispose pas pour le moment.

    L’Allemagne n’envisage toutefois pas pouvoir se passer de gaz russe avant mi-2024, selon le gouvernement.

    L’actualité éco, 22/04/2022

    #Allemagne #Russie #Ukraine #Gaz #Embargo

  • Berlin, Madrid et Lisbonne appellent a voter Macron

    Berlin, Madrid et Lisbonne appellent a voter Macron

    Berlin, Madrid et Lisbonne appellent a voter Macron – António Costa, Pedro Sanchez, Olaf Scholz, Jean-Luc Mëlenchon, Portugal, Espagne, Allemagne,

    Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde, António Costa, Pedro Sanchez et Olaf Scholz, respectivement chefs de gouvernement du Portugal, de l’Espagne et de l’Allemagne, appellent implicitement les Français a voter pour Emmanuel Macron le 24 avril.

    Les trois dirigeants européens mettent d’abord en garde contre les risques que ferait peser une présidente de la République française issue des rangs de l’extrême droite, selon BFMTV citant Le Monde.

    L’élection du 24 avril est “le choix entre un candidat démocrate, (…) et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie”, proclament-ils.

    Puis évoquant implicitement la candidature d’Emmanuel Macron, ils indiquent en conclusion: “nous espérons que les citoyens de la République française la choisiront”.

    Mélenchon agacé: “Macron ne sait pas tenir sa langue”

    Jean-Luc Mélenchon est furieux contre Emmanuel Macron après ses propos tenus récemment et qui laissent entendre que le premier aurait négocié avec lui.

    Il aura été le troisième homme de l’élection présidentielle française en récoltant 21,95% des voix lors du premier tour qui s’est tenu le 10 avril dernier.

    Alors que le second tour se tiendra ce dimanche 24 avril, Jean-Luc Mélenchon a accordé une interview a BFM TV ce mardi 19 avril. Lors de cet entretien, il a notamment évoqué les élections législatives a venir, où il espère voir l’Union Populaire obtenir d’excellents résultats. Un scénario qui selon lui obligerait le Chef de l’Etat a compter sur lui dans son gouvernement: “Je demande aux Français de m’élire Premier ministre. (…) J’appelle tous ceux qui veulent rejoindre l’Union populaire a nous rejoindre pour cette belle bataille”, a-t-il lancé.

    Lors de cette interview, Jean-Luc Mélenchon a également tenu a faire une mise au point suite aux propos d’Emmanuel Macron a son égard. Au lendemain du premier tour, l’actuel président de la République avait affirmé avoir des échanges avec le candidat de l’Union Populaire. Une sortie médiatique qui n’a visiblement pas plu au principal intéressé.

    “Si on a eu un échange par SMS, c’est entre lui et moi. J’aimerais bien savoir pourquoi il me fait la leçon… Moi, je ne raconte pas ma vie. Oui, j’ai été en contact avec Emmanuel Macron pour essayer de tirer d’affaire quelqu’un qui court un très grand danger de mort a l’étranger. Et j’ai reçu de sa part les meilleures réponses. Et le travail a été fait (…) Pour le reste, je crois qu’il m’a appelé l’autre jour pour me dire: ‘Si vous voulez parler’. Non, je ne veux pas parler puisqu’il ne sait pas tenir sa langue. Il va faire croire a tout le monde que je suis en train de négocier. Je ne négocie rien avec monsieur Macron. Je n’en ai rien a faire, je ne veux pas parler avec lui”, a-t-il laché, très agacé.

    Accusé d’évasion fiscale, Macron soutenu par Rotschild & Co

    Accusé de cacher de l’argent dans un paradis fiscal, Emmanuel Macron vient d’obtenir le soutien public de la banque Rotschild & Co, qui dément les allégations.

    Dans un communiqué publié jeudi 31 mars, Rothschild and Co a “démenti formellement” que “les banquiers en France seraient rémunérés a l’étranger”. Ces déclarations répondent a l’enquête du site Off Investigation sur le patrimoine d’Emmanuel Macron, affirmant que les associés gérants seraient partiellement payés dans des paradis fiscaux, a rapporté Le Point. “Les banquiers en France sont rémunérés en France”, a insisté la banque d’affaires, qui a eu comme associé-gérant le chef de l’Etat.

    Un proche du président candidat avait dénoncé mercredi des “boules puantes” de fin de campagne, visant notamment une enquête du site Off Investigation publiée mardi soir qui s’interroge sur le patrimoine d’Emmanuel Macron. Dans cette enquête, une “personnalité” présentée comme “proche” de la banque Rothschild assure sous le couvert de l’anonymat que ses associés gérants sont payés partiellement dans des paradis fiscaux.

    “Il n’existe aucun rescrit fiscal [accord entre l’administration et une entreprise, NDLR] entre Bercy et la banque Rothschild pour défiscaliser hors de France les honoraires des associés gérants”, a lui aussi affirmé a l’AFP le ministère de l’Economie et des Finances. “Pas de fraude, pas de faits, pas de preuve”, a, elle, réagi l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron.

    Ukraine: Macron prend ses distances de Biden

    Le président français Emmanuel Macron a mis en garde dimanche contre une “escalade des mots et des actions en Ukraine”, après les propos du président américain Joe Biden, qui a traité le président russe Vladimir Poutine de “boucher”.

    “Je n’utiliserais pas ce genre de propos parce que je continue de discuter avec le président Poutine”, a déclaré le candidat président sur France 3.

    Il était interrogé sur les fortes déclarations de Joe Biden la veille a Varsovie, qui a traité M. Poutine de “boucher” pour les crimes commis selon lui par l’armée russe en Ukraine, et qui a qualifié la guerre dans ce pays d’”échec stratégique pour la Russie”.

    “Nous voulons arrêter la guerre que la Russie a lancée en Ukraine sans faire la guerre. C’est l’objectif” et “si on veut faire cela, il ne faut pas être dans l’escalade ni des mots ni des actions”, a estimé Emmanuel Macron, selon France 24.

    “Nous ne devons pas, nous Européens, céder a quelque escalade. Nous ne devons pas, nous Européens, oublier notre géographie et notre histoire. Nous ne sommes pas en guerre avec le peuple russe”, a-t-il insisté, en soulignant que l’Europe n’était plus dans le contexte de “la Guerre froide” entre Moscou et Washington.

    Le candidat président a par ailleurs indiqué qu’il parlerait au président russe “demain (lundi) ou après-demain (mardi)” pour organiser une opération d’évacuation d’habitants de la ville de Marioupol, dans l’est de l’Ukraine, soumis a un siège et a des bombardements depuis des semaines.

    Mettant en garde contre “le cynisme de la partie russe” sur le sujet, Emmanuel Macron a souligné qu’il y avait “un droit humanitaire international”, que “nous entendons faire respecter”. “Cela ne doit pas être une opération humanitaire a la main de la Russie”, a-t-il averti.

    Présidentielle française: l’état de santé de Macron inquiète!

    Avec un agenda politique très chargé, Emmanuel Macron commence a montrer des signes d’épuisement. Un proche du président français se confie ce vendredi sur son état de santé inquiétant.

    Emmanuel Macron n’a pas le temps de penser a ses prochaines vacances. Le président de la République est en effet sur tous les fronts. Il doit assurer d’un côté sa campagne électorale depuis l’annonce de sa candidature le 3 mars dernier, enchaîner les réunions de crise face a l’invasion de l’Ukraine par les troupes de Vladimir Poutine et assurer la fin de son mandat jusqu’au 24 avril prochain. Macron, victime de surmenage? Nous n’en sommes pas loin. Le stress de ces dernières semaines commencerait a affecter l’état de santé du président sortant, selon Closer.

    Un proche d’Emmanuel Macron révèle ainsi que le président, épuisé par son rythme de travail, peine a s’engager pleinement dans sa campagne. «Le président est physiquement très fatigué et psychologiquement, il n’a pas envie de s’y coller ça se voit. Il n’est pas bien en ce moment, il a plus de questions que de réponses», témoigne-t-il en gardant son anonymat. Des propos que confirment les rares apparitions du candidat Macron ces vingt derniers jours. L’ancien ministre de l’Economie de François Hollande s’est pour l’heure contenté de conversations très «cadrées» avec des Français, de trois passages a la télévision en plus d’une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté son programme.

    Emmanuel Macron, proche du burn-out?

    Emmanuel Macron «avait prévu plus de temps de conversation avec les Français. Mais il est empêché», confie un représentant de la majorité. On s’attendait a le voir «aller a la rencontre des Français, ne pas se laisser enfermer dans la guerre en Ukraine» ajoute l’un de ses conseillers. La guerre en Ukraine en a décidé autrement. L’équipe d’Emmanuel Macron assure que la véritable «campagne de terrain» du candidat a l’élection présidentielle commencera bien dès la semaine prochaine. En attendant de le croiser sur les marchés, il investit YouTube chaque vendredi a 18h avec un format intitulé “Le candidat” consacré aux coulisses de sa conférence de presse et a ses conversations avec ses soutiens dans son QG. Un «récit hebdomadaire plus glaçant que rassurant », selon L’Opinion.

    Présidentielle française: Brigitte Bardot optera pour ce candidat!

    Elle fut l’une des supporters de la première heure du polémiste Eric Zemmour pour la présidentielle de 2022, avant même que l’éditorialiste ne change de casquette pour se lancer dans la course a l’Elysée.

    Mais Brigitte Bardot n’a pas franchement apprécié les derniers propos qu’a tenus le fondateur du parti Reconquête, selon Télé 7 jours .

    L’ex actrice qui consacre sa vie a la cause animale a été écœurée par ses engagements en faveur des chasseurs. Elle lui a ainsi trouvé “Un cœur sec et indifférent a la souffrance qu’elle soit humaine ou animale”. Et avec de telles idées, BB juge qu’on “ne peut sauver la France, ni en être Président”.

    C’est pourquoi elle s’est trouvé un nouveau champion, pour le 10 avril prochain. Brigitte Bardot a affirmé son soutien sur Twitter le dimanche 20 mars 2022 a celui qui est a la peine dans les sondages (depuis quelques scrutins déja): Nicolas Dupont-Aignan.

    A propos du président de Debout la France, elle explique: “C’est un grand défenseur des animaux”. Et de faire notamment référence dans son programme a son projet de mettre en place la vidéosurveillance dans les abattoirs, d’interdire l’abattage sans étourdissement, tout en créant un label “bien-être animal”.

    Engagée auprès de l’homme politique de droite, la star de “Et Dieu créa la femme” a par ailleurs déploré, ce dimanche sur la Toile: “Nicolas Dupont-Aignan mériterait plus de temps de parole a la télévision parce que son programme politique pour la France est très bon. Il est injuste qu’il soit autant oublié par les médias”.

    Gérard Larcher s’interroge sur la “légitimité” de Macron en cas de réélection sans campagne

    «S’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera», a averti le président Les Républicains du Sénat français Gérald Larcher en faisant bien entendu allusion au président sortant Emmanuel Macron.

    Dans une interview accordée au Figaro publiée mardi 15 mars, Gérard Larcher, le président Les Républicains (LR) du Sénat a déploré la stratégie du président candidat, accusé de vouloir « enjamber la présidentielle ».

    Larcher lance: «Le président de la République veut être réélu sans jamais avoir été réellement candidat, sans campagne, sans débat, sans confrontation d’idées. Tous les candidats débattent sauf lui. C’est un paradoxe!», peut-on lire dans les colonnes du Monde.

    Il affirme notamment, au sujet d’Emmanuel Macron, qu’«être en tête dans les sondages n’est pas une raison suffisante pour enjamber l’élection et considérer que ce scrutin n’est qu’une formalité, ne serait-ce que par respect de la démocratie».

    S’il reconnaît que, face a la guerre en Ukraine, «il ne peut pas y avoir d’autre réaction que l’unité nationale et européenne», ce soutien de Valérie Pécresse met tout de même en garde sur le fait que « le rendez-vous démocratique [de l’élection présidentielle] ne peut pas être occulté ». «S’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera», poursuit-il.

    Alors qu’aucun président de la République sortant n’a accepté de débattre avant le premier tour avec ses concurrents, y compris Nicolas Sarkozy, il rétorque: «Mais étions-nous dans la même situation qu’aujourd’hui? Au moment où un appel a l’unité du pays s’impose, il est impossible de museler le débat démocratique. Il est important, au contraire, de retrouver un équilibre et des règles.» Dans une interview accordée le 1er mars a Europe 1, Gérard Larcher tenait le même discours d’alerte. «S’il n’y a pas de débat, s’il n’y a pas de bilan, de projet, imaginons le président de la République réélu, alors ce sera dans une forme d’omission de débat démocratique, avec un risque» sur la «légitimité au cours du mandat», avait averti le président LR du Sénat.

    L’exécutif se veut rassurant

    «On fait tout pour qu’il y ait une campagne», a réagi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, sur France 2, rappelant qu’Emmanuel Macron doit présenter jeudi lors d’une conférence de presse «de trois heures» son projet pour un second quinquennat.

    «Dès lors qu’il le peut», le chef de l’Etat «participe a cette campagne», a-t-il affirmé, «mais moi, je n’entends pas des Français lui demander de déserter ses fonctions de président a un moment où, on le voit dans l’actualité, évidemment on a besoin d’un président qui continue a agir et a protéger les Français». Julien Denormandie, le ministre de l’agriculture et homme fort de la campagne du président, est aussi monté au créneau. Il a dénoncé au micro de France Inter dans la matinée des «propos irresponsables» du président du Sénat, arguant que ce dernier, «garant de notre démocratie», fait «courir une petite musique qui serait un procès en illégitimité dans le cas où le président de la République actuel serait réélu, au motif que la campagne n’aurait pas été suffisamment faite».

    Découvrez les 12 candidats a la présidentielle française

    Le Conseil constitutionnel français a dévoilé, lundi midi, la liste officielle des candidats a l’élection présidentielle.

    Avec Philippe Poutou, ils sont finalement douze a avoir obtenu leurs 500 parrainages, selon France 24.

    Ils seront finalement douze candidats a avoir un bulletin de vote a leur nom, le 10 avril, lors du premier tour de l’élection présidentielle. Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, a dévoilé, lundi 7 mars, la liste officielle des candidats ayant obtenu leurs 500 parrainages d’élus nécessaires pour entrer dans la course a l’Elysée.

    Les électeurs auront donc le choix entre douze candidats:

    1- Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière),

    2- Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France),

    3- Anne Hidalgo (Parti socialiste),

    4- Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts),

    5- Jean Lassalle (Résistons!),

    6- Marine Le Pen (Rassemblement national),

    7- Emmanuel Macron (La République en marche),

    8- Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise),

    9- Valérie Pécresse (Les Républicains),

    10- Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste),

    11- Fabien Roussel (Parti communiste)

    12- Eric Zemmour (Reconquête !).

    Il reste désormais un peu peu plus d’un mois a ces derniers pour convaincre.

    Aux onze noms déja connus lors du dernier décompte publié le 3 mars s’est ajouté, lundi, celui de Philippe Poutou. Le candidat du NPA, déja présent en 2012 et en 2017 et a qui il manquait encore 61 signatures jeudi soir, est finalement parvenu a les obtenir in extremis.

    Laurent Fabius a précisé avoir reçu au total 13 672 parrainages d’élus, dont 13 427 ont été validés. Le Conseil constitutionnel s’est par ailleurs assuré du “consentement” des candidats a participer a l’élection, qui se déroulera les 10 et 24 avril, et a “constaté” le dépôt d’une déclaration de patrimoine et d’une autre d’intérêts et d’activité.

    Onze candidats avaient pu se présenter en 2017, dix en 2012, douze en 2007 et seize – un record sous la Ve République – en 2002.

    Echoroukonline, 2022/04/22

    #France #Macron #Election_présidentielle #Mélenchon

  • La pression du Maroc sur Berlin et Madrid porte ses fruits

    La pression du Maroc sur Berlin et Madrid porte ses fruits

    La pression du Maroc sur Berlin et Madrid porte ses fruits – Allemagne, Espagne, Sahara Occidental,

    Le chantage et la politique étrangère robuste finissent par payer
    L’Allemagne et l’Espagne répondent aux souhaits de Rabat sur la question du Sahara occidental. Les pressions étaient déloyales. Un commentaire.

    Il n’est pas nécessaire de faire la guerre – la politique étrangère robuste, le chantage et la bouderie offensée sont également payants vis-à-vis de l’Allemagne et d’autres Etats de l’UE.

    C’est la leçon que l’on peut tirer du conflit que le Maroc avait déclenché en 2021 avec l’Allemagne et l’Espagne : son ministre des Affaires étrangères avait appelé dans une lettre adressée aux autorités marocaines en mars 2021 à la suspension de la coopération avec l’ambassade allemande et les organisations allemandes dans le pays – sans donner de raison.

    Le Maroc était furieux parce que l’Allemagne tenait explicitement les positions de l’ONU en haute estime.
    Dans ce cas, le roi Mohammed VI était probablement fâché que l’Allemagne ne se soit pas ralliée avec enthousiasme à la nouvelle politique américaine du président de l’époque, Donald Trump, de reconnaître le Sahara occidental comme territoire marocain. Berlin s’en tenait explicitement à la position de l’ONU selon laquelle un référendum devait décider de l’avenir de ce territoire contrôlé par le Maroc.

    En outre, le Maroc s’est offusqué de ne pas avoir été invité à la conférence de 2020 sur la Libye. Lorsqu’il a été invité à la conférence suivante en 2021, il n’a pas jugé nécessaire d’y participer et a lancé une campagne contre le travail d’une experte allemande renommée en Afrique du Nord.

    [Chaque jeudi, les principaux développements en provenance d’Amérique directement dans votre boîte aux lettres – avec la newsletter « Washington Weekly » de notre correspondante aux Etats-Unis Juliane Schäuble. Cliquez ici pour vous inscrire gratuitement].

    Dans le cas de l’Espagne, qui avait irrité le Maroc entre autres par l’accueil humanitaire d’un combattant de l’indépendance du Sahara occidental tombé malade, les moyens de pression peu diplomatiques n’ont pas manqué non plus : en mai 2021, le Maroc a laissé entrer de manière ciblée environ dix mille réfugiés africains dans les enclaves espagnoles du nord du pays et a menacé en dernier lieu de répéter l’opération en mars 2022.

    Se voyant isolée, l’Espagne a opéré le changement de cap le plus radical.

    Et la démarche de chantage a été couronnée de succès : le nouveau gouvernement fédéral a discrètement fait des concessions au Maroc dès le mois de décembre. Le soi-disant plan d’autonomie de Rabat est désormais salué sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères comme une « contribution importante » à un accord dans le conflit du Sahara occidental. L’Espagne, qui s’était efforcée en Europe de renforcer la position de l’ONU, s’est ainsi retrouvée soudainement isolée – et a opéré en mars un changement de cap radical : elle considère désormais les plans du Maroc comme la base « la plus sérieuse et la plus crédible » pour résoudre le conflit.

    Les médias de Rabat triomphent bruyamment, l’aide allemande au développement se réjouit parce qu’il est si facile de dépenser de l’argent dans ce pays d’Afrique du Nord. En revanche, l’Algérie est dupée, elle qui soutient traditionnellement les efforts d’indépendance des Sahraouis. Alors qu’Alger tente maladroitement d’utiliser ses livraisons de gaz comme moyen de pression, un observateur plaisante en disant qu’il faudrait peut-être plutôt essayer de faire passer des masses de migrants en Europe.

    Le Maroc est bien sûr un partenaire important en Afrique du Nord : mais c’est aussi un régime autoritaire, enclin à la paranoïa, qui réprime toute contradiction dans son propre pays et ne peut penser qu’en termes de victoire et de défaite. Le leadership est différent. Il reste à espérer que la ministre allemande des Affaires étrangères trouve ici aussi pour une fois les mots clairs qu’elle ne craint pas d’utiliser ailleurs. Et si Rabat s’offusque ensuite, l’Allemagne peut le supporter.

    Der Tagesspiegel, 05 avr 2022

    #Maroc #SaharaOccidental #Allemagne #Espagne

  • Poutine et Scholz discutent des pourparlers de paix Russie-Ukraine

    Poutine et Scholz discutent des pourparlers de paix Russie-Ukraine

    Poutine et Scholz discutent des pourparlers de paix Russie-Ukraine – Allemagne, chancelier, Vladimir Poutine,

    Le président russe Vladimir Poutine s’est entretenu mercredi par téléphone avec le chancelier allemand Olaf Scholz au sujet des pourparlers de paix entre Moscou et Kiev.

    Ils ont principalement abordé les problèmes liés à l’actuel processus de négociation, a indiqué le Kremlin dans un bref communiqué.

    Poutine a souligné plusieurs considérations à prendre en compte dans le contexte des positions de principe de la Russie pendant ces négociations, ajoute le communiqué.

    APS

    #Ukraine #Russie #Poutine #Scholz #Allemagne

  • Allemagne-Maroc: langage flatteur pour mettre fin à la crise diplomatique

    Allemagne-Maroc: langage flatteur pour mettre fin à la crise diplomatique – Sahara Occidental, Espagne,

    Sur son site internet le Ministère des Affaires Etrangère allemand a mis à jour sa fiche « relations bilatérales » avec le Maroc (ni un communiqué ni une déclaration comme on a pu lire ici ou là).
    Allemagne et Maroc : relations bilatérales
    Le Royaume du Maroc est un lien important entre le Nord et le Sud politiquement, culturellement et économiquement – le pays est un partenaire clé de l’Union européenne et de l’Allemagne en Afrique du Nord. L’Allemagne et le Maroc entretiennent des relations diplomatiques depuis 1956.

    Le Maroc a lancé de vastes réformes au cours de la dernière décennie. Le pays joue un rôle important dans la stabilité et le développement durable de la région. Cela se reflète notamment dans son engagement diplomatique envers le processus de paix libyen. L’ONU cherche une solution à la question du Sahara occidental sous la direction du nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura. La position du gouvernement fédéral à ce sujet n’a pas changé depuis des décennies. L’Allemagne soutient l’Envoyé personnel dans ses efforts pour parvenir à un résultat politique juste, durable et mutuellement acceptable sur la base de la résolution duVN- Conseil de sécurité 2602 (2021). Le Maroc a apporté une contribution importante à un tel accord en 2007 avec un plan d’autonomie.

    Des relations économiques et commerciales importantes existent entre le Maroc et l’Allemagne. L’Allemagne s’est classée 7e dans la balance commerciale du Maroc en 2019. En 2019, l’Allemagne a importé pour 1,4 milliard d’euros de biens du Maroc, tandis que des biens d’une valeur de 2,2 milliards d’euros ont été exportés. Avec un focus sur Casablanca et Tanger, près de 300 entreprises à participation allemande au capital sont représentées au Maroc. Le Maroc est une destination de voyage populaire, environ 6% des touristes étrangers venaient d’Allemagne en 2019.

    L’Allemagne soutient le Maroc dans son parcours de modernisation et est l’un des plus grands donateurs bilatéraux avec un engagement total de près de 1,2 milliard d’euros en 2020. La coopération au développement germano-marocaine se concentre sur les domaines du développement économique durable et de l’emploi, des énergies renouvelables et de la gestion de l’eau. Le Maroc fait partie de l’initiative « Compact with Africa » ​​du G20 visant à améliorer les conditions-cadres des investissements privés. À cette fin, les deux pays se sont mis d’accord fin novembre 2019 sur un partenariat de réforme germano-marocain. En 2020, l’Allemagne a soutenu le Maroc avec un vaste programme d’aide d’urgence pour faire face à la crise de Corona.

    À côté de CRAIE et KfW La Fondation Friedrich Ebert, la Fondation Konrad Adenauer, la Fondation Friedrich Naumann, la Fondation Hanns Seidel et la Fondation Heinrich Böll ont également des bureaux au Maroc. En outre, la langue allemande et la coopération scientifique sont encouragées. Le Goethe-Institut possède des antennes à Casablanca et Rabat ainsi que des Points de dialogue allemands à Tanger et Oujda. En outre, il existe des écoles partenaires et plus de 20 partenariats dans le secteur de l’enseignement supérieur. Des professeurs du Service allemand d’échanges universitaires enseignent à Rabat et à Meknès. Le ministère fédéral des Affaires étrangères promeut également la préservation culturelle au Maroc.

    Texte de la version précédente (fév. 2021)
    Allemagne et Maroc : relations bilatérales
    L’Allemagne entretient des relations diplomatiques avec le Maroc depuis 1956. Les contacts sont traditionnellement proches, amicaux et sans tension. La coopération dans les domaines de la politique, des affaires, de la culture et de la coopération au développement est bonne, en particulier sur des questions importantes telles que l’environnement, le changement climatique, l’énergie et la science, la migration et, plus récemment, la lutte contre les pandémies. L’Allemagne s’efforce également de soutenir le Maroc dans les domaines du développement démocratique, de l’État de droit, de la société civile et des droits de l’homme.

    La coopération au développement est un pilier central de la relation. L’Allemagne est l’un des plus grands donateurs bilatéraux du Maroc, avec un engagement total de près de 1,4 milliard d’euros en 2020. Depuis 2019, nous avons également un partenariat de réforme avec le Maroc. En 2020, l’Allemagne a soutenu le Maroc avec un programme d’aide d’urgence pour faire face à la crise de Corona. À côté deGIZetKfWLa Fondation Friedrich Ebert, la Fondation Konrad Adenauer, la Fondation Friedrich Naumann, la Fondation Hanns Seidel et la Fondation Heinrich Böll ont également des bureaux au Maroc.

    Des relations économiques et commerciales importantes existent entre le Maroc et l’Allemagne. L’Allemagne s’est classée 7e dans la balance commerciale du Maroc en 2019. En 2019, l’Allemagne a importé pour 1,4 milliard d’euros de biens du Maroc, tandis que des biens d’une valeur de 2,2 milliards d’euros ont été exportés. Avec un focus sur Casablanca et Tanger, près de 300 entreprises à participation allemande au capital sont représentées au Maroc. Le Maroc est une destination de voyage populaire, environ 6% des touristes étrangers venaient d’Allemagne en 2018. De bonnes infrastructures, des paysages variés, un riche patrimoine culturel et des avantages climatiques offrent ici un potentiel de croissance.

    En plus du travail de programme, la promotion de la langue allemande et la coopération scientifique sont les points focaux dans le secteur culturel. L’Institut Goethe a des antennes à Casablanca et Rabat et des points de dialogue allemands à Tanger et Oujda. En outre, il existe des écoles partenaires et plus de 20 partenariats dans le secteur de l’enseignement supérieur. Des professeurs du Service allemand d’échanges universitaires enseignent à Rabat et à Meknès. Le ministère fédéral des Affaires étrangères promeut également la préservation culturelle au Maroc.

    En bas, la note suivante:
    Ce texte représente une information de base, il est mis à jour régulièrement. Aucune garantie ne peut être donnée quant à l’exactitude et l’exhaustivité des informations.

    Selon le journaliste Christophe Guguen, « certains éléments de langage ont été ajoutés (rôle régional du Maroc, réformes), d’autres ont été supprimés (références au sous-développement). L’objectif est clairement de faire plaisir au Maroc pour tenter de mettre fin à la crise diplomatique entre les deux pays ».

    « Mais sur la question du Sahara occidental (pas mentionnée ds la version précédente et qui a constitué une des principales causes de la rupture diplo), Berlin ne va pas plus loin que de reconnaître la « contribution importante » du Maroc à une solution à travers son plan d’autonomie », ajoute-t-il.

    « Pas vraiment un tournant: la diplomatie allemande dit rester attachée au droit international et donc à une solution politique mutuellement acceptable. C’était déjà en substance ce que disait Heusgen devant l’ONU en 2020 quand il a dénoncé la nouvelle position US », conclue-t-il.

    #Maroc #SaharaOccidental #Espagne #Allemagne



  • Allemagne: Le Maroc envoie un signal de détente à Berlin

    Allemagne: Le Maroc envoie un signal de détente à Berlin

    Le Maroc envoie un signal de détente à Berlin – République arabe sahraouie démocratique, Sahara Occidental, Front Polisario, Algérie,

    Les relations diplomatiques tendues entre l’Allemagne et le Maroc se pacifient à l’occasion des fêtes de Noël : le changement de gouvernement et les paroles aimables du ministère des Affaires étrangères apaisent apparemment la colère de Rabat contre Berlin. La pierre d’achoppement n’a toutefois pas été mise de côté.

    L’Allemagne a salué les signaux de détente envoyés par le Maroc dans la crise diplomatique entre les deux pays. Les représentations diplomatiques à Rabat et à Berlin devraient revenir le plus rapidement possible à leurs « canaux de communication habituels et professionnels », a-t-on appris du ministère des Affaires étrangères à Berlin. Il s’agit maintenant d’orienter les relations germano-marocaines vers l’avant par le dialogue.

    En mai, le Maroc, en colère contre la politique étrangère allemande, avait rappelé son ambassadrice à Berlin pour des consultations. Le conflit autour du Sahara occidental, revendiqué par le Maroc, en était l’une des raisons. L’Allemagne aurait agi à plusieurs reprises de manière hostile contre les intérêts supérieurs du Maroc. Le ministère des Affaires étrangères avait alors fait savoir que les reproches n’étaient pas compréhensibles.

    Mercredi, le ministère marocain des Affaires étrangères a déclaré que les « déclarations positives » du nouveau gouvernement allemand étaient de nature à permettre une reprise des relations bilatérales et un retour à une représentation diplomatique normale. Il se référait apparemment à un article publié récemment sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères. Celui-ci reconnaît notamment le Maroc comme « un lien important entre le Nord et le Sud ».

    Sahara occidental : litige sur les revendications d’autonomie

    La revendication territoriale du Maroc sur le Sahara occidental, situé au sud de la frontière nationale, n’est pas reconnue au niveau international. Toutefois, le président américain Donald Trump, alors déjà déchu mais toujours en fonction, a confirmé en décembre la souveraineté du Maroc sur cette région peu peuplée. L’Allemagne a critiqué cette décision et a convoqué une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU à ce sujet.

    Située sur la côte atlantique au nord-ouest de l’Afrique, cette région a été une colonie espagnole jusqu’en 1975, avant d’être en grande partie occupée et annexée par le Maroc. Le mouvement de résistance Front Polisario, qui luttait contre l’occupation, a proclamé en 1976 la République arabe sahraouie démocratique avec le soutien de l’Algérie et de la Libye. Le Maroc ne veut accorder au Sahara occidental qu’une autonomie limitée, tandis que le Front Polisario réclame un référendum sur l’indépendance. Les tensions dans la région s’étaient accrues au cours des derniers mois.

    NTV, 23/12/2021

    #Maroc #Allemagne #Sahara_Occidental #Front_Polisario #RASD