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  • Alliances aux APC et APW: Difficiles négociations

    Alliances aux APC et APW: Difficiles négociations

    Alliances aux APC et APW: Difficiles négociations – Algérie, élections locales, élections communales,

    Apparemment, le sort des assemblées locales nouvellement élues n’intéresse plus grand monde. La question semble être reléguée au second plan de l’actualité nationale.

    Une fois les résultats provisoires de ces élections locales anticipées, qui ont eu lieu, pour rappel, le 27 novembre dernier, proclamés par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) on a l’impression que la parenthèse de cette joute électorale a été fermée. Or, si les électeurs ont fait leurs choix, ces assemblées, et dans une très importante proportion, n’ont pas encore vu le jour. Et pour cause elles n’ont pas encore été installées. Très peu d’assemblées populaires communales ou assemblées populaires de wilayas connaissent d’ailleurs l’élu qui va présider à leur destinée. La majorité des assemblées peinent encore à élire leur président. La cause ? Cela est due d’abord au manque d’entente politique et d’accord entre les différentes tendances représentées dans ces assemblées locales.

    En d’autres termes les élus n’arrivent pas à s’entendre sur le choix de la personne devant présider leur assemblée. Les tractations pour former des alliances se sont avérées très ardues. En tout cas comme l’atteste cette longue période, cela est loin d’être une simple sinécure. Une complexe situation qui pousse certains analystes à envisager l’éventualité de blocages en grand nombre de ces assemblées. Selon certaines informations les états-majors des partis politiques sont entrés en ligne pour faciliter l’aboutissement des conciliabules. Des chefs de parti se sont rencontrés pour dénouer ces situations lorsque les élus locaux ne sont pas parvenus à trouver des terrains d’entente entre eux. Cette quête des alliances, qui est indispensable, est principalement due au fait que les listes électorales partisanes ou indépendantes qui ont sollicité les faveurs des électeurs ne disposent pas de la majorité absolue. Cela est valable aux APC. Pour les APW, au nombre de 58, c’est encore plus grave puisqu’aucun parti politique ou liste indépendante ne dispose de la majorité absolue. Des résultats qui ont contrarié les partis politiques malgré le fait qu’ils ont annoncé leur disponibilité à nouer des alliances. Ces dernières sont loin d’être faciles à réaliser. Selon nombre d’observateurs une des causes de ces blocages réside dans le nouveau mode électoral.

    En effet la nouvelle loi organique portant régime électoral a consacré le mode de la liste ouverte et ce contrairement à l’ancien régime électoral où il y avait un candidat en tête de liste. En somme la liste ouverte a donné de l’ambition a beaucoup d’élus même ceux affiliés à des listes qui n’ont pas obtenu beaucoup de sièges, mais qui tentent quand même leur chance en engageant des tractations pour nouer des alliances. A ces écueils, qui constituent le principal obstacle à la non installation de beaucoup d’assemblées, vient s’ajouter un autre facteur, celui des recours introduits devant le Conseil d’état par ceux qui s’estiment lésés. Rappelon que lors de ces élections le FLN et le RND ainsi que les indépendants constituent le trio de tête suvis par le front El Moustakbal, le mouvement El Bina, MSP et enfin le FFS.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi Libre, 14/12/2021

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  • « L’Europe doit revoir ses alliances internationales »

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    Compte tenu des nouveaux défis auxquels l’Europe sera confrontée dans les années à venir, nous ferions bien de revoir nos alliances internationales afin de renforcer celles qui améliorent la productivité et facilitent les canaux par lesquels nous obtenons les matières premières et les différents composants de plus en plus essentiels dans nos vies, comme les micropuces, dont toute l’industrie technologique est devenue si dépendante ces dernières années.

    Le fait est que l’ Asie monopolise tout le gâteau productif ; et l’on sait déjà que l’Asie est entre les mains de la Chine et de la Russie d’une part et des États – Unis et de leurs nouveaux alliés d’autre part (AUKUS). Cette nouvelle alliance qui se passe des Européens misera sur le renforcement de l’ Inde comme base manufacturière capable de concurrencer l’infaillible machinerie de production qu’est la Chine, en plus de sauvegarder ses intérêts à Taïwan et à Hong Kong.

    L’Europe ferait bien de miser sur l’Afrique du Nord comme nouvelle base d’approvisionnement et de production au détriment des entreprises asiatiques, en investissant sérieusement dans la construction d’usines et l’exploitation des matières premières, après un accord politique de haut niveau, comme la création d’une alliance stratégique qui fait de l’espace méditerranéen une puissance commerciale à part entière.

    L’Espagne, l’Italie, le Portugal et la Grèce s’ajouteraient à la liste des États disposant de leur propre technologie, privilégiant l’investissement et le développement à la productivité et laissant cette dernière à la Turquie, au Maroc, à l’Algérie, à la Tunisie, à l’Égypte… Il me semble que, dans le même temps, nos relations diplomatiques pourraient être améliorées de cette manière. Aujourd’hui, la Turquie et certains pays africains sont séduits par la Russie et la Chine.

    En ne faisant rien, l’Europe se retrouvera sans privilèges lorsqu’il s’agira de négocier ces accords avec nos voisins. Plus grave encore : s’ils finissent par former des alliances avec des régimes communistes, ils pourraient constituer une menace militaire à part entière.

    El Perdiodico, 08/10/2021