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  • Drama de Nador-Melilla “Ni España ni Marruecos han investigado seriamente”

    Etiquetas : Marruecos, Nador, Melilla, España, migrantes africanos, AMDH, derechos humanos,

    La vicepresidenta de la Asociación Marroquí de Derechos Humanos (AMDH), Khadija Ainani, subrayó que ni España ni Marruecos habían investigado « seriamente » lo ocurrido con los inmigrantes durante la tragedia de Nador/Melilla el 24 de junio de 2022, cuando al menos 37 de ellos fueron asesinados brutalmente por la policía marroquí.

    « Hemos visto que han sucedido cosas muy graves, pero lamentablemente hasta ahora seguimos pidiendo una investigación internacional sobre estos hechos, porque ninguna de las partes, ni España ni Marruecos, ha investigado seriamente lo que « pasó y para nosotros siempre será una cuestión abierta », afirmó Ainani durante un encuentro organizado por la Comisión Española de Ayuda al Refugiado (CEAR) para debatir sobre este drama migratorio.

    Periodistas de la BBC, Lighthouse Reports y El País también participaron en el encuentro, en el que CEAR exigió « reparación » para los familiares de las víctimas y que « se haga justicia ». Todos recuerdan a las 37 personas asesinadas ese día y decenas de personas aún desaparecidas”, agregó CEAR. Según Khadija Ainani, las autoridades marroquíes sabían « muy bien » que había « centenares de personas » que iban a ir allí para intentar cruzar la frontera: « Les dejaron entrar en este lugar en un espacio de 200 metros cuadrados, donde fueron atacados violentamente por la policía marroquí o por la Guardia Civil española y se utilizaron ampliamente bombas lacrimógenas a ambos lados de la frontera”, denunció.

    Asimismo, destacó que “no hubo ningún tipo de alivio o asistencia por parte de las partes que monitorean lo que estaba sucediendo” en la frontera entre ambos países. En este momento, Khadija Ainani indicó que los heridos y los muertos permanecieron « amontonados » durante todo un día, lamentando que « ningún responsable haya sido llevado ante la justicia » por estos hechos.

    De leur côté, Ed Thomas et Adam Walker, de BBC News/Africa Eye, ont souligné que l’objectif de leur présence était de partager le «chaos» qu’ils ont vu dans cette affaire, regrettant qu’»absolument rien n’ ha sido hecho ». Por su parte, la periodista de El País, María Martín, indicó que hay “muchas cosas” que no se han dicho sobre este tema por ética. “Ocurrieron atrocidades de las que no se habló. Cosas muy brutales que les hicieron a estas personas mientras yacían en el suelo”, dijo.

    El 24 de junio de 2022, unas 2.000 personas, en su mayoría procedentes de Sudán, Sudán del Sur y Chad, intentaron escalar las alambradas de entre 6 y 10 metros de altura que rodean Melilla, uno de los dos enclaves españoles en el norte de África. Los expertos de la ONU estiman que al menos 37 personas murieron,

    #España #Marruecos #Melilla #Nador #MigrantesAfricanos #DDHH #AMDH #KhadijaAinani

  • L’Europe utilise les visas pour faire pression sur le Maroc -AMDH-

    L’Europe utilise les visas pour faire pression sur le Maroc -AMDH-

    Tags : Maroc, Union Européenne, UE, visas, AMDH, Aziz Ghali,

    – Certains pays européens rejettent les demandes de visa déposées par les Marocains, pour obtenir des avantages politiques et économiques

    AA / Rabat / Halid el-Mecbur – Zeynep Tufekci Gulay

    Certains pays européens, dont la France, rejettent les demandes de visa déposées par les Marocains et utilisent cette question comme moyen de pression sur le Maroc pour obtenir des avantages politiques et économiques.

    Depuis quelques années, certains pays européens refusent des dizaines de milliers de demandes de visa déposées par les Marocains pour diverses raisons. En 2021, les pays européens ont rejeté 157 000 demandes, soit 27,6 % des demandes de visa déposées au Maroc.

    Selon les données publiées sur le site « SchengenVisa Info » le 21 février, les Marocains dont les demandes de visa n’ont pas été acceptées en 2021 ont payé 3 millions d’euros (soit 3 millions 185 mille dollars) en frais de demandes de visa d’entrée dans les pays européens.

    Le Maroc est le cinquième pays au monde en termes de demandes de visa Schengen, alors que le pays enregistre le taux de refus le plus élevé.

    Aziz Ghali, président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), a critiqué le fait que de nombreux citoyens marocains ne se voient pas accorder de visa pour entrer dans les pays européens, bien qu’ils remplissent les conditions, estimant que les raisons de ce refus sont d’ordre politique.

    Tout en soulignant que la France est le pays qui rejette le plus les demandes de visa des Marocains, Ghali a déclaré que l’Europe utilise cette question comme un moyen de pression sur le Maroc pour obtenir des avantages politiques et économiques.

    Il a également attiré l’attention sur le fait que ce problème existait déjà auparavant, mais qu’il s’est aggravé ces derniers temps.

    Le président de l’AMDH a affirmé que la question des visas occupe une place importante dans l’équilibre politique des pays européens et que l’Europe essaie d’apparaître comme une grande puissance.

    Par ailleurs, Ghali a indiqué que « l’Europe se sert de cette question, dans le contexte de la concurrence économique à laquelle elle est confrontée, comme moyen de pression sur certains pays comme le Maroc ». Il a également précisé que l’Association marocaine des droits humains a demandé au gouvernement d’appliquer le principe de réciprocité à la France par rapport à cette question.

    Source

    #Maroc #UE #Visas #AMDH

  • Maroc : L’AMDH condamne les atteintes aux droits de l’Homme

    Maroc : L’AMDH condamne les atteintes aux droits de l’Homme

    Tags : Maroc, AMDH, répression, presse, journalistes, inflation, prix,

    Une association marocaine a condamné la poursuite, par le régime du Makhzen, des atteintes aux droits et libertés, en réaction aux actions de protestation menées par la population. L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) a condamné « la poursuite par l’Etat de la suppression de divers droits et libertés, (face aux) protestations croissantes contre la détérioration continue des conditions de vie et son impact sur le pouvoir d’achat de tous les Marocains ». Dans un communiqué, publié durant le week-end, l’association a enregistré « une hausse sans précédent des prix du carburant, des matières premières, des légumes, de la viande et de divers services sociaux ».

    L’AMDH a également mis en garde contre « les atteintes aux libertés publiques et privées et au droit de manifester, et contre le maintien en détention des défenseurs des droits de l’homme, la poursuite des arrestations et simulacres de procès, les violations de divers droits économiques et sociaux, et les tentatives de faire passer des lois régressives, auxquelles s’ajoutent la Loi de finances qui perpétue la discrimination et la vulnérabilité » des citoyens.

    S’exprimant au sujet du harcèlement des militants, l’association a dénoncé l’arrestation de Ezzeddine Basidi, responsable adjoint de la section de l’association à Sefrou, en raison de ses activités de défense des droits de l’homme, et d’Abdelnabi Boukrine, responsable de la section de Fès de l’Association nationale des diplômés chômeurs.

    Elle a également dénoncé la condamnation par la justice des enseignants contractuels, appelant par là même à la libération de tous les prisonniers politiques, en particulier les détenus du Rif, les prisonniers d’opinion, les journalistes et les blogueurs.

    Dans le même communiqué, l’association a critiqué le ministère de l’Intérieur marocain pour les restrictions continues imposées aux activités du Parti la voie démocratique travailliste et la violation continue du droit de manifestation et de protestation pacifiques. Elle a également exprimé son « rejet total des restrictions systématiques du travail des journalistes ».

    Enfin, elle tient l’Etat marocain « pleinement responsable de la tension résultant du dossier des enseignants contractuels » et exige que toutes leurs revendications justes et légitimes soient prises en compte.

    #Maroc #Répression #Presse #Journalistes #Rif #Hirak

  • Les victimes du Maroc_gate se portent partie civile dans l’enquête judiciaire

    Tags : Qatargate, Maroc, Parlement européen, corruption, Antonio Panzeri, Eva Kaili, AMDH,

    Le scandale du réseau de corruption au sein du Parlement européen impliquant directement le Makhzen du Maroc ne cesse de prendre de l’ampleur livrant chaque jour son étendue et ramifications.

    Cette fois, c’est la société civile marocaine elle-même qui monte au créneau pour dénoncer « l’espionnage et la persécution des citoyens marocains ».

    En effet, ces derniers entendent « se porter partie civile dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte en Belgique » sur ledit réseau, rapportent, ce lundi, des médias français, citant Mme Khadija Ryadi, ex-présidente de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) basée à Rabat.

    Celle-ci affirme que « toutes les victimes des droits humains au Maroc sont des victimes des eurodéputés corrompus ». Et pour cause. Ces derniers « se chargeraient de diffuser une fausse image du Maroc après de blanchir le pouvoir marocain et d’entraver de facto le travail des défenseurs des droits de l’Homme au Maroc », a-t-elle précisé à la presse.

    La même source a fait savoir, le 23 février courant, que sept victimes marocaines, ou représentants de celles se trouvant actuellement en prison, viennent de se constituer en collectif dont l’objectif est de se porter partie civile dans le cadre de l’enquête en cours devant la justice belge.

    La liste des membres du collectif est appelée à s’allonger, notamment lorsque les prisonniers politiques prendront connaissance de l’initiative, soulignent des membres de l’AMDH.

    En effet, les détenus souffrent en ce moment de « l’isolement » et leurs familles peuvent difficilement leur rendre visite.

    Fouad Abdelmoumni, membre de l’AMDH et ex-secrétaire général de Transparency Maroc, témoigne en tant qu’une des victimes « en permanence harcelées par le régime », que « tous les prisonniers politiques sont à l’isolement et leurs conditions de détention sont pires que celles qui prévalaient pendant les années de plomb ».

    Selon la même source, ce militant des droits humains a été en effet « victime du logiciel espion Pegasus, comme les six autres membres du collectif », de même que de caméras installées, à son insu, dans ses espaces intimes et à l’origine de vidéos diffusées publiquement.

    Le collectif comprend également des journalistes connus pour leurs écrits hostiles au régime dont Souleimane Raissouni, détenu depuis près de trois ans.

    L’éclatement, décembre dernier, du « Marocgate » est venu lever le voile sur les violations des droits humains au Maroc que les eurodéputés regardent désormais autrement. Pour rappel, le 19 janvier dernier, une résolution exigeant « la liberté d’expression et des médias, la libération provisoire et immédiate des journalistes (…) et le recours au logiciel Pegasus », a été votée à une majorité écrasante.

    Les eurodéputés à l’origine de ladite résolution se sont aussi dits « profondément préoccupés » par les allégations de corruption des députés par les autorités marocaines.

    #Maroc_Qatargate #Maroc #Parlement_européen #Corruption #Répression #Droits_de_lhomme

  • Nador-Melilla : Les six questions qui fâchent

    Maroc, Nador, Melilla, Ceuta, migration, AMDH,

    Dans son rapport sur les tragiques événements de Nador-Melilla, l’AMDH pose six questions essentielles sur le déroulement de cette journée du 24 juin. ENASS présente ces éléments pour reconstituer le puzzle de ce drame.

    Dans son analyse de ces événements, la section de Nador de l’AMDH explique ce drame par une succession de décisions qui ont eu un effet sur l’ampleur du drame. Tâchant de présenter une lecture minutieuse des faits, cette association pose des questions à l’opinion publique.

    « Six décisions graves prises par les autorités marocaines ont été derrière cette tragédie avec un bilan très lourd jamais enregistré de cette manière sur toutes les voies de migration sud vers l’Europe », estime Omar Naji, de l’AMDH Nador, lors du point de presse de présentation.

    La principale organisation des droits humains au Maroc présente ces questions/décisions comme suit : la fréquence des attaques depuis avril 2022, le retard d’intervention des autorités le 24 juin, le choix d’encerclement après la tentative, l’usage « excessif » des gaz lacrymogènes, le retard dans les secours et la faible mobilisation des moyens sanitaires sur les lieux du drame.

    – Question #1 : Des attaques quotidiennes
    Pour l’AMDH, le dégel des relations entre le Maroc et l’Espagne sur la coopération migratoire : « Pourquoi les autorités ont tenu à attaquer presque quotidiennement les migrants même lorsqu’ils étaient dans les forêts plus loin à presque 20 km de Nador directement après la normalisation des relations maroco-espagnoles ? », s’interroge l’AMDH dans ce document de 21 pages.

    – Question #2 : Une intervention tardive
    La section de Nador qui suit la gestion des migrations dans la région pendant deux décennies, porte un regard critique sur le travail des autorités, essentiellement réduit à sa dimension sécuritaire. Sur la gestion opérationnelle, l’AMDH pose trois questions précises :

    « Pourquoi les autorités n’ont pas essayé de disperser les migrants avant d’arriver au poste frontalier de Bario Chino, lorsqu’ils étaient en route sur un itinéraire de 6 km depuis la forêt d’Izenoudene vers la frontière ? ». Précisons que sur les images diffusées par les autorités, on voit les migrants marcher depuis la forêt durant plusieurs minutes, sans intervention des forces de l’ordre. « Il est probable que les forces de l’ordre voulaient prendre un avantage sur les migrants en se positionnant en haut de la colline. Mais ceci reste une hypothèse que les autorités doivent justifier et expliciter », précise Naji.

    – Question #3 : L’encerclement à Bario Chino
    Troisième question cruciale : « Pourquoi dès l’arrivée des migrants au poste frontalier, les autorités ont mobilisé presque 2000 agents des différentes forces pour encercler en premier lieu les migrants et ne leur laisser aucune possibilité de battre en retraite et de revenir vers les forêts de Gourougou ? », ajoute l’AMDH.Cet étau dressé de 200 m² a été le théâtre d’images insoutenables de réfugiés jetés sur le sol, sans distinction entre les personnes mourantes ou blessées

    – Question #4 : L’usage intense des gaz lacrymogène
    Quatrième question pour essayer de comprendre le drame est posée par ce document : « Pourquoi tout cet usage excessif de bombes lacrymogènes contre des centaines de migrants encerclés dans un lieu étroit et presque fermé ? », proteste l’AMDH. Plusieurs témoignages recueillis par ENASS confirment l’effet des projectiles tirés du côté marocain et espagnol dans l’étouffement et le mouvement de foule au niveau de la porte Bario Chino. Dans son rapport, le CNDH pointe du doigt l’asphyxie comme « cause du décès » pour donner suite à une « catastrophe de masse » sans pouvoir préciser si ces projectiles avaient amplifié le nombre de décès.

    – Questions #5 et #6 : Secours tardifs et sélectifs
    La cinquième et sixième question interrogent la rapidité et l’efficacité des secours la matinée du 24 juin. « Pourquoi les autorités ont commencé par transporter les morts par les ambulances de la protection civiles, alors que les blessés sont restés des heures à terre sans aucun secours ? », se demande l’AMDH.

    Et d’ajouter une dernière question : « Pourquoi les autorités marocaines, mais aussi espagnoles n’ont mobilisé aucune équipe ni moyens de secours sur place pour secourir des dizaines de migrants qui agonisaient devant les yeux des autorités. Cette situation grave nécessitait des équipes médicales et non pas des centaines de militaires ». L’AMDH précise dans son rapport que 4 ambulances ont été mobilisées à partir de 11h30. Elles ont servi en premier pour transporter les morts et non pas les blessés. Durant cette journée, 20 ambulances ont été mobilisées. Elles ont transporté les blessés jusqu’à 21h du soir. Pour le CNDH, « les soins nécessaires ont été présentés ».

    « Pourquoi tout cet usage excessif de bombes lacrymogènes contre des centaines de migrants encerclés dans un lieu étroit et presque fermé ? ». AMDH Nador.


    Pour l’AMDH, ces décisions « graves et successives prises par les autorités marocaines pendant quelques jours seulement marquant un nouveau tournant dans la façon de pratiquer le rôle de gendarme que joue le Maroc directement après la normalisation des relation maroco-espagnoles et qui expliquent largement ce bilan très lourd en morts, blessés et disparus », conclue cette association qui continue à revendiquer « une enquête indépendante et complète sur ce drame ».

    Enass Media, 23/07/2022

    #Maroc #Melilla #Ceuta #Migration #AMDH_Nador

  • Maroc : La police a tué 27 migrants africains à Melilla

    Maroc, Melilla, migrants africains, migration, AMDH,

    27 migrants africains tués lors des violences policières à Melilla
    Le crime abject du Makhzen
    «La tragédie du 24 juin a coûté la vie à 27 migrants à cause d’une répression sans précédent des autorités marocaines», souligne un rapport de l’Association marocaine des droits humains présenté le 20 juillet à Rabat.

    Le coup de grâce! Le pouvoir marocain a beau essayer de trouver des échappatoires pour tenter de justifier le crime abject de Melilla qui a coûté la vie à 27 migrants africains, les preuves pleuvent et finissent par démontrer qu’ils a bien leur sang sur les mains. Le rapport de l’association marocaine des droits humains publié le 20 juillet à Rabat l’accable. «La tragédie du 24 juin a coûté la vie à 27 migrants à cause d’une répression sans précédent des autorités marocaines», souligne le document présenté par Omar Naji, vice- président de la section de l’Amdh de Nador.

    Présenté lors d’une conférence de presse, un document de cette ONG sur le drame de Melilla. Il dément de surcroît le bilan officiel des autorités marocaines. Selon ces dernières, 23 migrants en situation irrégulière ont péri à la suite de bousculades et de chutes pendant la tentative d’entrée massive dans Melilla. «Le bilan de l’association repose sur des sources dignes de confiance. Il s’agit d’un crime ignoble, résultat de politiques migratoires mortifères», a souligné le militant des droits de l’homme. Mettant fin à un rêve qui s’est éteint aux portes de l’Europe. Au pied de la clôture de fer qui sépare l’enclave espagnole Melilla du territoire marocain où 27 d’entre eux, au moins, qui ont tenté de franchir cet ultime obstacle pour atteindre le «Graal», trouveront la mort après une intervention d’une violence inouïe des forces de répression marocaines qui s’est soldée par un massacre.

    Le rapport de l’Amdh est impitoyable. Il pointe directement les forces de répression marocaine mettant en exergue leur caractère barbare, sauvage, inhumain. «Pour la première fois lors d’une tentative de passage frontalier à Melilla, les forces marocaines ont cerné les migrants, sans leur laisser d’issue pour leur donner la possibilité de revenir en arrière et regagner leurs campements, comme cela s’est toujours fait», indique la principale association indépendante de défense des droits humains au Maroc faisant état de 64 migrants africains toujours portés disparus soulignant l’acte délibéré de la police marocaine.

    «La décision d’attaquer violemment les demandeurs d’asile une fois arrivés à la barrière (séparant les territoires marocain et espagnol) est sans doute la cause principale derrière le bilan très lourd», affirme l’Organisation non gouvernementale du royaume. Les images répercutées par les télévisions du monde entier et les réseaux sociaux, étaient extrêmement choquantes, humiliantes, inhumaines. Elles ont témoigné du caractère barbare du Makhzen.

    Des images diffusées par l’Association marocaine des droits de l’homme ont montré des migrants arrêtés par les forces de répression marocaine entassés les uns sur les autres à même le sol bafouant le moindre respect à la dignité humaine. Bon nombre d’entre eux avaient le visage en sang. Des voix se sont élevées pour réclamer une enquête indépendante sur les circonstances de cette tragédie. «Nous appelons à l’ouverture d’une enquête rapide et transparente», avait déclaré aux médias, Mohamed Amine Abidar, le président de la section de l’Amdh à Nador, dans le nord du Maroc.

    L’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire indépendante du côté marocain comme espagnol, ainsi qu’au niveau international pour faire toute la lumière sur ce drame humain, a, par ailleurs, été exigée par l’ONG espagnole Caminando Fronteras, spécialiste des migrations entre l’Afrique et l’Espagne. Les choses semblent vouloir avancer. Le caractère inhumain du pouvoir marocain qui a tenté d’effacer les traces de son abject crime est mis en évidence. La tentative d’enterrement au cimetière de Sidi-Salem, à la suite du drame du 24 juin, a été mise en échec par la section locale de l’Amdh qui avait alerté contre une initiative «des autorités sans identification et sans autopsie» des corps.

    L’ONG a indiqué avoir « une présence inhabituelle d’agents d’autorités en train de superviser le creusement de 21 tombes dans le carré réservé aux migrants», a été constaté par l’ONG. «La publication de photos et la mobilisation qui a suivi ont sans doute poussé les autorités à abandonner cette action…», souligne le document de l’Association marocaine des droits humains.

    L’Expression, 23/07/2022

    #Maroc #Melilla #Migrants_africains #AMDH

  • Maroc : Près de 1000 migrants sont morts en 6 mois

    Maroc, Ceuta, Melilla, Espagne, migration, AMDH,

    Près de 1 000 migrants sont morts en tentant de rejoindre l’Espagne au cours du premier semestre 2022 : ONG

    Au moins 978 migrants sont morts ou ont disparu en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des six premiers mois de 2022, soit une moyenne d’environ cinq par jour, a indiqué mercredi une association de défense des droits des migrants.

    C’est moins de la moitié du chiffre de 2 087 enregistré au cours des six premiers mois de 2021, selon l’organisation non gouvernementale espagnole Caminando Fronteras qui suit les données des bateaux en détresse.

    Le groupe suggère que moins de personnes tentent d’atteindre l’Espagne parce que le Maroc a intensifié sa répression des traversées de migrants depuis que Rabat et Madrid ont renoué des liens diplomatiques en mars.

    L’association souligne également que 2021 a été une année particulièrement meurtrière pour les tentatives de traversée de migrants vers l’Espagne, avec plus de 4 000 décès ou disparitions.

    Plus de 80 % des décès ou disparitions survenus au cours des six premiers mois de l’année ont eu lieu lors de tentatives pour atteindre les îles Canaries, situées dans l’Atlantique.

    La route vers les Canaries est particulièrement dangereuse en raison des forts courants, et les voyages dans des bateaux souvent surchargés et sans eau potable suffisante prennent plus d’une semaine pour atteindre l’archipel.

    De nombreux départs se font depuis des ports éloignés du Sahara occidental, de la Mauritanie ou même du Sénégal, à quelque 1 500 kilomètres (900 miles) au sud.

    L’Espagne a longtemps été un point d’entrée clé pour les migrants en quête d’une vie meilleure en Europe.

    Mais le nombre de migrants entrés en Espagne par la mer a diminué de 35,7 % au deuxième trimestre 2022 par rapport au premier trimestre, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres du ministère de l’Intérieur.

    #Maroc #Ceuta #Melilla #Migration

  • Maroc: Le Makhzen pointé du doigt dans le drame de Melilla

    Maroc, Melilla, migrants africains, AMDH,

    Drame de Melilla : un nouveau rapport d’une ONG marocaine pointe la responsabilité du Makhzen

    L’Association marocaine des droits humains (AMDH) a indiqué que 27 migrants africains ont perdu la vie lors des violences policières ayant accompagné la tentative de traversée de la clôture de Melilla, le 24 juin, par près de 2000 d’entre eux, mettant en cause la responsabilité du Makhzen dans cette tragédie.
    « La tragédie du 24 juin a coûté la vie à 27 migrants à cause d’une répression sans précédent des autorités marocaines », a dénoncé Omar Naji, de l’AMDH, qui présentait mercredi un rapport de cette ONG sur le drame de Melilla lors d’une conférence de presse à Rabat, réfutant le bilan officiel de 23 morts communiqué par les autorités marocaines.

    « Il s’agit d’un crime ignoble, résultat de politiques migratoires mortifères », a dénoncé Naji, soulignant que le bilan de l’association « repose sur des sources dignes de confiance ».

    Le rapport de l’AMDH précise que « la décision d’attaquer violemment les demandeurs d’asile une fois arrivés à la barrière (séparant la ville marocaine de Nador et l’enclave espagnole de Melilla) est sans doute la cause principale derrière le bilan très lourd ».

    « Pour la première fois lors d’une tentative de passage frontalier à Melilla, les forces marocaines ont cerné les migrants, sans leur laisser d’issue pour leur donner la possibilité de revenir en arrière et regagner leurs campements, comme cela s’est toujours fait », a ajouté la même source.

    Faisant état de 64 migrants africains toujours portés disparus, la principale association indépendante de défense des droits humains au royaume a fustigé « l’usage excessif de gaz lacrymogène » par la police marocaine, ainsi que « l’encerclement des ressortissants sur une superficie étroite au pied de la clôture » qui a provoqué un effet de bousculade et d’asphyxie, ayant conduit à la mort des premières victimes.

    L’AMDH a, en outre, rejeté le « nouveau discours de criminalisation » des migrants. Quand ces derniers tentent une traversée terrestre en escaladant des clôtures barbelées, ils « le font sans rien payer, contrairement à ceux qui la tentent par voie maritime », argue Naji.

    Concernant la tentative d’enterrement au cimetière de Sidi-Salem, à la suite du drame du 24 juin, l’AMDH a indiqué que sa section locale avait alerté contre une initiative « des autorités sans identification et sans autopsie » des corps.

    L’ONG a indiqué avoir « constaté une présence inhabituelle d’agents d’autorités en train de superviser le creusement de 21 tombes dans le carré réservé aux migrants ».

    « L’un des responsables du cimetière a déclaré à l’AMDH-Nador en avoir reçu l’ordre », précise le rapport. Celui-ci ajoute que la publication de photos et la mobilisation qui a suivi « ont sans doute poussé les autorités à abandonner cette action, après avoir finalisé le creusement de 16 tombes seulement ».

    D’autre part, l’AMDH a estimé à presque 100 le nombre de demandeurs d’asile refoulés à chaud de l’autre côté de la clôture de Melilla, au cours des événements du 24 juin.

    Elle a dénoncé, dans ce sens, des violences de la part des agents espagnols et marocains, lesquels « ont pénétré au-delà de la barrière pour les récupérer ».

    « La responsabilité des autorités espagnoles est totale concernant le non-respect du droit d’asile et les violences subies par les 100 demandeurs d’asile refoulés », a souligné le rapport de l’AMDH, déplorant l’absence d’une enquête indépendante afin de « définir clairement les responsabilités ».

    APS

    #Maroc #Melilla #Migrants_africains

  • Maroc: Makhzen, la vengeance pour crédo !

    Maroc: Makhzen, la vengeance pour crédo !

    Maroc: Makhzen, la vengeance pour crédo ! – ignominies, interdictions, AMDH, droits de l’homme,

    Opinion. On le savait, le Makhzen enchaîne depuis toujours ignominies et interdictions. Il vient d’interdire plusieurs manifestations que devait tenir l’Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH).

    Ce n’est pas une première, le régime marocain est terrorisé par tout ce qui ressemble de près ou de loin, à une organisation des droits de l’homme.

    On se souvient que l’association en constitution, Freedom now avait essuyé le 9, puis le 14 mai dernier, et sans aucune explication, une fin de non recevoir à sa demande d’enregistrement à la wilaya de Rabat. L’association qui compte dans ses rangs des noms prestigieux tels que Ali Anouzla, journaliste, chroniqueur, «héros de médias» décerné par Reporters sans frontières en 2013, Prix Leaders pour la démocratie, en 2014 décerné par l’organisation américaine Pomed en 2013, Khadija Ryadi, Prix de l’ONU des Droits de l’homme, Maâti Mounjib, universitaire, historien, politologue et écrivain, Fatima Ifriki, journaliste, mais également Ahmed Benseddik, le centralien qui avait retiré son allégeance au roi et Rida Benotmane, juriste, injustement condamné, en 2007, à quatre (4) ans de prison, pour une prétendue apologie du terrorisme.

    Les autorités s’en étaient également prises à Freedom now, lorsque celle-ci avait voulu organiser une conférence débat, au club des avocats de Rabat, en faisant pression sur le club en question, obligeant les conférenciers à se rabattre sur le siège de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme, le 10 juillet.

    Revanchard un jour, revanchard toujours, le Makhzen s’est alors retourné contre l’AMDH, en interdisant un certain nombre des réunions qu’elle avait programmées, à travers le territoire marocain, alors même qu’il les avaient autorisées, notamment à Safi, Azrou, Ifrane, Tahla, Kariat Ba Mohamed et El Jadida.

    En interdisant des manifestations qu’il avait autorisé auparavant, le régime marocain se couvre de ridicule et confirme les attendus du juge texan James R. Nowlin, qui avait eu à trancher, il y a quelques semaines, sur la demande de la justice marocaine d’appliquer son jugement qui condamnait John Paul DeJoria et Michael H Gustin, dans l’affaire Talsint.

    Le magistrat avait alors parlé de la propension du régime marocain à la vengeance et aux représailles, contre ceux qui lui déplaisent.

    Salah Elayoubi

    Demain online, 02/09/2014

    #Maroc #Makhzen #AMDH

  • Maroc : La dégradation du niveau de vie se poursuit

    Maroc : La dégradation du niveau de vie se poursuit – AMDH, sécheresse, hausse des prix, chômage, pauvreté,

    L’Association marocaine des droits humains (AMDH) a fait le constat de la poursuite de la dégradation du niveau de vie des Marocains, en raison de la sécheresse, de la hausse des prix et des taux de chômage et de pauvreté, suscitant une escalade des mouvements de protestation et des sit-in dans le Royaume.
    Dans un communiqué publié vendredi, l’AMDH a affirmé la poursuite de l’atteinte aux acquis et aux droits socio-économiques des catégories populaires, ajoutant que la sécheresse a exacerbé la souffrance des petits agriculteurs, en l’absence de l’appui du Gouvernement et sur fond de la hausse des prix, la récession économique, et la hausse des taux de chômage et de pauvreté.

    L’AMDH a insisté notamment sur la situation catastrophique des travailleurs agricoles, à l’origine des vagues de protestation et des sit-in devant des entreprises agricoles et des établissements touristiques et industriels. Elle a également mis en garde contre la violation des droits de ces travailleurs, privés de leurs droits les plus élémentaires (santé, sécurité) et qui font face à des conditions inhumaines au vu et au su des autorités du Maroc.

    L’Association a, en outre, appelé à l’ouverture d’une enquête urgente et autonome sur l’utilisation d’engrais cancérigènes et de pesticides nocifs pour la santé des Marocains.

    Elle a, par ailleurs, condamné «les décisions rendues par la justice marocaine contre un certain nombre d’enseignants contractuels protestataires», selon le communiqué.

    #Maroc #AMDH #Economie #niveau_de_vie