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  • Maroc: L’AMDH dénonce la répression du Makhzen

    Maroc: L’AMDH dénonce la répression du Makhzen – Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme

    RABAT – Une association marocaine des droits de l’homme a dénoncé ce qu’elle qualifie de « politique de répression et de siège » visant les défenseurs des droits de l’homme au Maroc.

    Dans un communiqué publié jeudi à l’occasion de Journée internationale des défenseurs des droits de l’homme, célébrée le 9 décembre de chaque année, l’Association marocaine des droits de l’homme a dénoncé ce qu’elle qualifie de « politique de répression et de siège » contre les militants des droits de l’homme.

    L’association a confirmé que la situation des droits de l’homme au Maroc dans son ensemble a connu « des déclins flagrants à tous les niveaux, et un déséquilibre des pouvoirs en faveur du régime et des forces opposées aux droits et libertés ».

    La même source a relevé que « ce déclin se manifeste à travers de nombreux indicateurs concernant la liberté de la presse et d’expression, le niveau de qualité de la justice et de respect de la loi, au niveau de la gouvernance et de la transparence, ainsi qu’au niveau de nombreux aspects économiques, sociaux , les droits culturels et environnementaux et les droits des groupes ».

    Au Maroc, les violations des droits de l’Homme au Maroc continuent de susciter les inquiétudes des organisations à travers le monde. En juillet, le département d’Etat des Etats-Unis a accablé le Royaume qui persiste dans ses pratiques répressives dans le but de faire taire les voix critiques envers le régime en place.

    Le 19 octobre dernier, l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme a alerté sur les violations des droits de l’Homme au Maroc sous le nouveau gouvernement, l’appelant notamment à abandonner « les solutions sécuritaires » dans le traitement de la question des enseignants contractuels qui continuent de subir la répression.

    Pour rappel, le Maroc est le seul pays à ne pas avoir ratifié la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

    APS.dz

    #Maroc #AMDH #Droitsdelhomme

  • Maroc: l’AMDH dénonce l’arrestation d’une youtuber

    Maroc: l’AMDH dénonce l’arrestation d’une youtuber

    Maroc, Youtuber, AMDH, prostitution, #Maroc,

    L’arrestation d’une youtuber marocaine pour avoir dénoncé la prostitution est critiquée par une ONG

    Rabat, 14 août (EFE) – L’Association marocaine des droits humains (AMDH) a dénoncé aujourd’hui l’arrestation et la poursuite en justice d’une youtuber accusée de diffamation après avoir publié une vidéo dans laquelle elle reproche à l’État et au roi Mohammed VI du Maroc de ne pas lutter contre la prostitution et le tourisme sexuel dans la ville touristique de Marrakech.

    Dans une déclaration, la branche de Marrakech de l’AMDH a indiqué que la youtuber Jamila Saadan a été arrêtée à son domicile le 27 juillet après avoir publié le même jour une vidéo sur sa chaîne YouTube, connue sous le nom de Oum bialf rajol (« une mère vaut mille hommes »).

    Dans la vidéo, qui dure plus de huit minutes, Saadan critique les jeunes femmes qui se rendent à Marrakech pour travailler comme prostituées, accuse l’État de protéger le tourisme sexuel et cite les noms du roi Mohamed VI, de son frère Muley Rachid et de plusieurs hommes d’affaires de la ville ocre comme étant responsables de ce phénomène dans la région.

    La youtuber comparaîtra le 23 août devant le tribunal de première instance de Marrakech pour « diffamation » et « outrage à des institutions organisées, fabrication et diffusion de fausses accusations et de faits dans l’intention de porter atteinte à la vie privée des personnes », selon les chefs d’accusation rapportés sur le site du tribunal, alors que son fils est en liberté surveillée dans la même affaire, accusé de complicité pour avoir enregistré la vidéo.

    L’AMDH a demandé que la youtuber soit libéré sous probation, tout en soulignant que le parquet marocain « au lieu d’arrêter Saadan, devrait ouvrir une enquête transparente sur les allégations de l’enregistrement concernant le tourisme sexuel, la pédophilie et la traite des êtres humains » à Marrakech.

    Marrakech, l’une des principales villes touristiques du continent africain, est connue pour l’activité des réseaux de prostitution masculine et féminine. Un phénomène si connu qu’il a donné lieu en 2015 à un film du réalisateur Nabil Ayouch intitulé « Much loved », tourné à Marrakech et mettant en scène des Marocains, mais dont la diffusion a été interdite dans le pays du Maghreb en raison de son langage et de scènes jugées trop explicites. EFE

    Swissinfo, 14/08/2021

  • Maroc : L'AMDH dénonce la condamnation de Raissouni

    L’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) a condamné le verdict « injuste  » prononcé à l’encontre du journaliste Souleiman Raissouni qui a entamé, samedi, son 93ème jour de grève de la faim pour protester contre sa détention arbitraire, et a dénoncé « un recul des droits de l’Homme » au Maroc.

    Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’AMDH condamne la décision « injuste » rendue à l’encontre du journaliste Souleiman Raissouni après « un simulacre de procès au cours duquel la loi a été violée et le pouvoir judiciaire a été exploité pour un règlement de compte politique avec un journaliste libre et dérangeant ».
    Selon le communiqué, « la justice marocaine a créé un précédent en commettant des violations les plus odieuses contre les principes du droit et de la loi, et contre les normes d’un procès équitable, dont la victime est le prisonnier d’opinion Souleiman Raissouni, contre qui la Cour d’appel de Casablanca a prononcé une peine de cinq ans de prison et 100 000 dirhams à titre de réparation de la partie civile ».
    En effet, le procès a eu lieu en l’absence de Souleiman Raissouni et de sa défense, dénonce-t-on. Il est noté dans le document que le verdict « désastreux » a été rendu contre Souleiman Raissouni, qui a été arrêté le 22 mai 2020, après une série de violations de ses droits en tant qu’accusé, à commencer par son arrestation extrajudiciaire, la falsification du procès-verbal d’arrestation, son maintien en détention après expiration de la période de garde à vue sans justification, et la prolongation injustifiée de la durée de l’enquête. Le journaliste s’est vu refuser également l’accès à son dossier d’accusation jusqu’à ce que le tribunal ait statué sur l’affaire, 11 mois après son arrestation.
    Figure aussi parmi les violations mentionnées, le juge d’instruction a refusé de citer les témoins à décharge, et la règle des droits de l’Homme n’a pas été activée et le tribunal a rejeté toutes les demandes de la défense sans justification, y compris l’expertise de la résidence de Souleiman dans laquelle les faits présumés (liés au viol dont il est accusé) ont eu lieu, son refus sans justification de ses demandes de libération temporaire et de nombreuses autres violations graves des normes les plus élémentaires d’un procès équitable.
    Il s’agit, selon l’AMDH, d’ »un recul des droits de l’Homme et d’une attaque flagrante non pas contre le journaliste Souleiman, mais contre la législation marocaine, une constitution et une procédure pénale ». « Le verdict a été prononcé alors que Souleiman était à son quatre-vingt-treizième jour de grève, après que ses droits les plus fondamentaux ont été violés et que les normes d’un procès équitable dans son cas aient été violées de manière flagrante, dont la présomption d’innocence », rappelle la même source.
    Le bureau central de l’Association marocaine des droits de l’Homme, qui a suivi le cas du journaliste Souleiman Raissouni, depuis que la presse à la solde du régime marocain, a commencé à lancer des campagnes de diffamation, d’insultes et de calomnies à son encontre, le menaçant d’arrestation, et après avoir suivi de près toutes les étapes de son procès, exprime « sa ferme condamnation d »un règlement de comptes politique ce qui constitue une honte pour la justice marocaine, et tous ceux qui ont recommandé cette série de recul vers plus de tyrannie, d’injustice et d’abus dans notre pays ». A cet effet, le Bureau Central demande de libération immédiate du journaliste et détenu d’opinion Souleiman Raissouni, et exprime son entière solidarité avec le prisonnier d’opinion dans l’épreuve qu’il traverse.
    Etiquettes: Maroc, AMDH, Soulaiman Raïssouni, 
  • Maroc : « La normalisation avec l’entité sioniste, une participation effective dans les crimes de l’occupant sioniste » (AMDH)

    L’ASSOCIATION MAROCAINE DE DÉFENSE DES DROITS DE L’HOMME :
    « La normalisation avec l’entité sioniste, une participation effective dans les crimes de l’occupant sioniste »


    L’Association marocaine de défense des droits de l’homme au Maroc (AMDHOM), a indiqué que la normalisation des relations avec l’entité sioniste « est une participation effective avec l’usurpateur sioniste dans ses crimes perpétrés contre les Palestiniens », appelant les régimes arabes ayant établi des relations avec Israël « à revoir leurs décisions et rompre toutes les relations économiques, politiques et culturelles avec l’entité sioniste ».

    Il est à rappeler que le Maroc figure parmi les pays, (Émirats arabes unis, Behrein, Soudan) ayant établi leurs relations, longtemps restées officieuses, avec Israël, dans le cadre « de l’Accord du Siècle et les accords d’Abraham » conduit par l’ex-président américain Donald Trump et le premier ministre israélien Benyamin Natanyahu.

    Selon des rapports médiatiques marocains, L’AMDHOM a appelé dimanche la communauté internationale et l’Organisation des Nations unies (ONU) à intervenir immédiatement pour mettre fin à l’agression sioniste contre le peuple palestinien et considérer la Palestine comme zone sinistrée nécessitant des aides, exprimant sa condamnation des bombardements menés par la puissance occupante ciblant les bâtiments résidentiels, les infrastructures et les installations vitales, en flagrante violation de l’éthique de la guerre et des lois internationales.

    L’AMDHOM a également dénoncé « l’intervention brutale et injustifiée » des différentes forces de l’ordre pour disperser les deux sit-in de solidarité avec la cause palestinienne tenus le lundi 10 mai en cours à Rabat et Casablanca, appelant les autorités marocaines à respecter le droit de la manifestation pacifique.

    Elle a en outre tenu l’Administration américaine et ses conspirateurs contre la cause palestinienne pour responsables de la décision de guerre, saluant en revanche le large élan de solidarité enclenché par les peuples épris de liberté avec le peuple palestinien sans défense pour s’opposer à cette guerre sale et inique.
    Karima Bennour

    Le Courrier d’Algérie, 18 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Israël, AMDH, n ormalisation, Palestine, Ghaza, agression, bombardements,