Étiquette : Amérique Latine

  • Espagne : 4,5 tonnes de cocaïne saisies au large des îles Canaries

    Tags : Maroc, trafic de drogues, Amérique Latine,

    La police espagnole a annoncé hier la saisie de 4,5 tonnes de cocaïne au large des îles Canaries à bord d’un cargo togolais qui venait d’Amérique latine. L’«Orión V», qui transportait du bétail vers des pays du Moyen-Orient, était surveillé de près depuis plus de deux ans : il avait déjà été «contrôlé et fouillé, mais aucune drogue n’avait pu être trouvée à l’intérieur, malgré la présence d’indices suffisants», explique la police.

    Un dispositif «aéronaval» a finalement permis mardi 24 janvier de mettre la main sur la cocaïne, dissimulée dans un silo censé servir à alimenter le bétail, ajoute-t-elle. L’opération, qui a mobilisé entre autres l’Agence anti-drogue américaine DEA, le centre opérationnel international d’analyse du renseignement maritime pour les stupéfiants (MAOC-N), les autorités togolaises et la police espagnole, a permis d’arrêter les 28 membres de l’équipage, de neuf nationalités différentes.

    Le cargo «Orión V», qui battait pavillon togolais, avait les mêmes dimensions qu’un autre cargo togolais intercepté à la mi-janvier dans la même zone, à 62 miles au sud est des Canaries, le «Blume», sur lequel avait été retrouvée la même quantité de cocaïne. Ce sont donc au total neuf tonnes de drogue qui ont été saisies au mois de janvier, s’est réjouie la police dans son communiqué.

    Les liens étroits de l’Espagne avec l’Amérique du Sud, d’où provient la cocaïne, en font l’une des principales portes d’entrée de la drogue en Europe.

    #Maroc #Espagne #drogue #Trafic #Cocaine #Amérique_Latine

  • Fiche sur le Guatemala et ses relations avec le Maroc

    Fiche sur le Guatemala et ses relations avec le Maroc

    Tags : Guatemala, Maroc, Amérique Latine, Sahara Occidental, relations bilatérales,

    NOTE DE CADRAGE POLITIQUE : MAROC/GUATEMALA

    Sur le plan interne, le Président guatémaltèque, M. Otto Perez Molina (Général à la retraite), de droite, élu en novembre 2011 et investi le 14 janvier 2012 pour un mandat de 4 ans, accorde la priorité à la lutte contre le narcotrafic, le crime organisé et le terrorisme. La violence générée par le crime organisé et les narcotrafiquants, l’impunité et les inégalités figurent en tête des priorités du nouveau gouvernement. M. Otto Pérez a procédé à la création d’un Ministère du développement social et a fait appel à l’armée pour la lutte contre le narcotrafic et la violence, en témoigne la nomination de militaires retraités aux Ministères de la Défense et de l’Intérieur.

    En matière de politique extérieure, le Guatemala, qui accorde la priorité aux questions sécuritaires régionales, a lancé depuis 2012 une offensive diplomatique sur le thème de la dépénalisation des drogues comme alternative pour lutter contre la violence qui affecte l’Amérique Centrale. Le Guatemala entretient des relations privilégiées avec les Etats-Unis. Le gouvernement actuel a appelé à la levée de l’embargo militaire imposé par Washington sur le Guatemala, depuis 1977, pour violation des Droits de l’Homme et a sollicité également l’obtention d’un statut de protection temporaire (TPS) pour les immigrés guatémaltèques résidents aux Etats-Unis, estimés à deux millions.

    Concernant la situation au Moyen Orient, le Guatemala a reconnu officiellement, en avril 2013, la Palestine en tant qu’Etat libre, indépendant et souverain, en exprimant le souhait que cette démarche favoriserait le rétablissement de la paix au Proche-Orient. Suite aux événements récents survenus dans la bande de Gaza, le Guatemala a publié un communiqué conjoint avec le Costa Rica, le 06 août 2014, à travers duquel, les deux parties ont appelé au cessez-le-feu immédiat et définitif, en les exhortant à reprendre les négociations menant à la création de deux Etats coexistant pacifiquement. Lors d’un débat public ministériel au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies, tenu le 15 janvier 2013, sur le terrorisme, le Guatemala a appelé à renforcer le cadre normatif de la lutte contre le terrorisme par l’adoption rapide d’une convention générale. Concernant la question syrienne, le Guatemala a condamné la répression contre les populations civiles et appuyé la résolution onusienne en l’objet.

    Le Guatemala maintient des relations diplomatiques avec Taiwan, qui lui verse une aide substantielle pour le développement, mais s’efforce de diversifier ses relations avec la Chine. Par ailleurs, le Guatemala revendique depuis longtemps une part importante du territoire bélizien. Sous les auspices de l’OEA, les deux pays ont signé un accord en 2008, au terme duquel les deux parties ont accordé de soumettre leur différend à la Cour Internationale de Justice (CIJ). L’accord en question qui devait être soumis à un référendum, le 06 octobre 2013, simultanément dans les deux pays, ne s’est toujours pas concrétisé.

    Le Guatemala, en sa qualité de membre observateur au sein de l’Union Africaine, a nommé en janvier 2014, pour la première fois, son Ambassadeur au Royaume Uni, en tant que premier Représentant Permanent du Guatemala auprès de l’Union Africaine.

    Concernant notre Cause Nationale, le Guatemala maintient une position d’appui au Maroc. Le Guatemala qui avait reconnu la pseudo « rasd » en avril 1986 a suspendu cette reconnaissance en juillet 2002 malgré les manœuvres déployées par les séparatistes pour amener ce pays à reconsidérer sa position. A l’occasion des visites effectuées par l’Ex Ministre Délégué, au Guatemala, en janvier et avril 2012 ainsi qu’en avril 2013, les responsables gouvernementaux ont réitéré leur appui à notre Cause Nationale en assurant que la position du Guatemala ne changera en aucune circonstance.

    S’agissant du partenariat politique, le Maroc et le Guatemala entretiennent des relations très étroites, marquées principalement par l’ouverture d’une Ambassade du Maroc avec résidence au Guatemala et la décision du gouvernement guatémaltèque d’ouvrir une Ambassade au Maroc, en 2015, au titre de la réciprocité. En janvier 2012, l’Ex Ministre Délégué, M. Youssef Amrani a représenté Sa Majesté le Roi, Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, aux cérémonies d’investiture du nouveau Président, Otto Pérez Molina. En avril 2012, il a réalisé une visite de travail dans ce pays durant laquelle il a été reçu par le Président et le Ministre des Relations Extérieures.

    En avril 2013, il a effectué une autre visite dans ce pays, à l’occasion de laquelle un accord a été signé entre les deux parties sur la suppression des visas pour les passeports diplomatiques, officiels et de service, lequel est entré en vigueur en février 2014. Lors de ladite visite, une aide financière d’un montant de 50.000 dollars a été accordée au Guatemala, suite au tremblement de terre ayant secoué le pays en novembre 2012. Du côté guatémaltèque, il convient de rappeler la visite à Rabat, de Mme Anamaria Diéguez, Ex Ambassadeur du Guatemala au Maroc avec résidence à Madrid, les 09 et 10 janvier 2013, dans le cadre de la présentation des copies figurées de ses Lettres de Créances.

    Concernant la coopération parlementaire, il convient de signaler qu’en juillet 2013, une délégation de la Chambre des Représentants, présidée par l’actuel Ministre Déléguée chargée de l’Eau, à l’époque où elle était Vice-Présidente de ladite Chambre, s’est rendue à Guatemala City, où elle a tenu une rencontre avec l’ex Vice-Ministre des Relations Extérieures du Guatemala, M. Ivan Espinoza, lequel a réitéré la position de son pays sur la Question Nationale. La délégation de parlementaires marocains a tenu, par ailleurs, une réunion avec les responsables et les présidents des commissions parlementaires en charge des relations extérieures, financières et des affaires de la communauté.  Une invitation a été adressée au président du Parlement du Guatemala pour se rendre au Maroc.

    Il convient de signaler que le Maroc a souvent accompagné le Guatemala dans sa politique de développement social. Au titre de l’année 2010, le Maroc a accordé à ce pays une aide financière d’une valeur de 200.000 dollars, utilisée par le gouvernement guatémaltèque, pour le financement des projets de « mise en œuvre du Système d’Evaluation et de suivi du plan de transformation » et de « Reboisement dans les Aires de plus Grande Vulnérabilité ». De même et suite au tremblement de terre ayant secoué le pays en novembre 2012, une enveloppe d’un montant de 50.000 dollars a été octroyée par notre pays au Guatemala.

    – Concernant le cadre juridique,

    * un Mémorandum d’Entente pour l’établissement de consultations politiques entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays a été signé à Guatemala City, le 6 septembre 1999, et ratifié par le Guatemala, le 13 juin 2002 ;

    * un accord sous forme d’échanges de lettres entre le Maroc et le Guatemala, relatif à la suppression des visas pour les passeports diplomatiques, officiels et de service a été signé entre le Maroc et le Guatemala, à l’occasion de la visite qu’a effectuée par l’ex Ministre Délégué dans ce pays, en avril 2013. Ledit accord est entré en vigueur en février 2014.

    Projets d’Accords en instance :

    – Projet d’Accord Cadre de Coopération, initié en 2007.

    – Projet d’Accord sur l’encouragement et la protection réciproque des Investissements. Concernant ces deux projets d’accords, des modifications ont été introduites par le gouvernement guatémaltèque, à travers des notes verbales de 2007 et 2011 auxquelles le Maroc n’a toujours pas répondu.

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    ELEMENTS DE LANGAGE MAROC/GUATEMALA

    I/ Partenariat Politique

    – Réitérer les félicitations au Ministre des Relations Extérieures du Guatemala, suite à sa récente nomination dans ses fonctions, sachant qu’une lettre de félicitations lui a été adressée par Monsieur le, Ministre le 16 septembre 2014 ;

    – Se féliciter de la décision du Guatemala d’ouvrir une Ambassade à Rabat, en 2015, en rappelant que ladite ouverture qui intervient après celle du Maroc à Guatemala City, livrera une véritable impulsion aux excellentes relations existant entre nos deux pays ;

    – Exprimer l’intérêt de notre pays de parvenir à la conclusion d’un accord bilatéral en matière de lutte contre le crime organisé et le trafic de drogue au regard des expériences respectives des deux pays dans ces domaines et mettre en exergue l’importance du partage d’expériences en matière de lutte contre les drogues, thème qui figure parmi les priorités du Président Otto Perez Molina ;

    – Saluer la position d’appui du Guatemala à notre Cause Nationale ;

    – Sensibiliser les autorités guatémaltèques sur les manœuvres menées par les adversaires de notre intégrité territoriale en Amérique centrale et notamment auprès des milieux guatémaltèques de gauche de même que du Parlement centraméricain (PARLACEN), dont le siège se trouve à Guatemala City.

    II/ CADRE JURIDIQUE

    – Se féliciter de l’entrée en vigueur, en février 2014, de l’accord sous forme d’échanges de lettres, entre le Maroc et le Guatemala, relatif à la suppression des visas pour les passeports Diplomatiques, Officiels et de Service.

    II/ PARTENARIAT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL

    – Mettre en exergue la ferme volonté du Maroc de renforcer le partenariat économique et commercial avec le Guatemala par une redynamisation du cadre juridique et la mise en œuvre d’actions concrètes pour la consolidation des échanges commerciaux qui restent en deçà des potentialités réelles de nos deux pays ;

    – Rappeler la disposition du Maroc à faire bénéficier le Guatemala de son expérience en matière de tourisme, d’agriculture et d’énergies renouvelables et l’intérêt de parvenir à la mise en œuvre de projets de coopération concrets en l’objet ;

    – Féliciter le Guatemala pour le lancement du projet de construction du couloir interocéanique et souligner son importance dans le renforcement des échanges commerciaux entre nos deux pays ;

    III/ PARTENARIAT MULTILATERAL ET REGIONAL

    – Remercier le Guatemala pour son appui à l’octroi au Maroc du statut de membre observateur au sein du Système d’Intégration Centre-américain (SICA), en rappelant que cette adhésion constituera un vecteur de rapprochement avec l’ensemble des pays centraméricains ;

    – Réitérer la demande d’appui du Guatemala à la candidature de l’Ambassadeur Mohammed Bennouna au poste de Juge International de Justice.

    IV/ COOPERATION CULTURELLE

    – Envisager la possibilité de développer le partenariat culturel et scientifique avec le Guatemala, en insistant sur l’importance de dynamiser le cadre juridique, à travers la conclusion d « ’un Mémorandum d’entente en matière de coopération culturelle et universitaire » ;

    – Souligner l’intérêt de promouvoir les échanges éducatifs entre nos deux pays, à travers notamment l’octroi de bourses et l’organisation d’événements culturels.

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    FICHE ECONOMIQUE

    Données démographiques :
    Population : 15,5 millions d’habitants
    Densité : 130 habitants/km2.
    Espérance de vie : 71,4 ans.
    Taux d’alphabétisation : 75 %
    Religions : catholique (60 %, avec syncrétisme Maya), protestants évangélistes (40 %)
    Indice de développement humain : 0,628 (PNUD 2013)

    Données économiques :
    PIB (2013) : 54,4 Mds $
    PIB par habitant (2013) : 3 500 $
    Transfert d’argent des migrants : 11 % du PIB
    Taux de croissance (2013) : 3,5 %
    Taux de chômage (2013) : 3,2 %
    Taux d’inflation (2013) : 4,4 %
    Déficit budgétaire (2013) : -1,8 % du PIB
    Solde commercial (2013) : – 2,9 % du PIB.
    Principaux clients : Etats-Unis (39 %), pays du SICA (27,7 %), UE (6,6 %)
    Principaux fournisseurs : Etats-Unis (37 %), Mexique (11,2 %), Chine (8,2 %), UE (6,9 %),
    Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (Banque mondiale 2012) :
    Agriculture : 11,3 %
    Industrie/mines : 68,5 %
    Services : 20,2 %

    Situation économique :

    La violence, générée par le crime organisé, les narcotrafiquants, l’impunité, mais aussi par les inégalités et la pauvreté (qui touchait encore plus de la moitié de la population en 2013), est le principal problème que doit affronter le pays. Le Guatemala, fréquemment victime de catastrophes naturelles (volcans, ouragans, tremblements de terre), dispose néanmoins d’un potentiel touristique, agricole, hydrologique et minier important.

    Le Guatemala, qui avait été avec le Panama le seul pays à avoir évité une récession économique en 2009, montre depuis 2011 des indicateurs économiques traduisant une bonne stabilité macroéconomique et financière. La reprise des échanges internationaux et les mesures adoptées par le gouvernement ont permis à l’économie nationale de croître régulièrement (3,3% en 2013 après 3,1% en 2012). Le Guatemala dépend fortement de la croissance américaine car ses relations commerciales sont étroites avec ce pays. Le Guatemala a beaucoup amélioré le climat des affaires ces dernières années.

    Les principaux secteurs économiques :

    L’agriculture représente 13,5 % du produit intérieur brut et emploie 28,2% de la population active. Il pèse plus de 70 % dans les exportations du pays.

    Le Guatemala produit et exporte principalement du café, du sucre, des bananes, du coton, du caoutchouc, de la cardamome et diverses variétés de bois précieux et de fruits exotiques. Le pays dispose d’une petite industrie minière et extrait du cuivre, du zinc du fer et du nickel.

    Le secteur industriel a représenté 23,8% du PIB en 2013, employant environ 25% de la population. Il porte principalement sur le textile, les industries du papier, les produits pharmaceutiques ainsi que la transformation du caoutchouc. Il ya lieu de noter que depuis l’entrée du Guatemala dans la Zone de Libre Échange pour les Amériques (ZLEA), mise en place par les États-Unis, les avantages douaniers ont amené un accroissement des investissements et des implantations d’entreprises américaines sur le territoire.

    Le secteur tertiaire représente la plus grande partie du PIB, avec 62,7%. L’industrie du tourisme est très dynamique et continue à croître.
    Points forts/ Evolutions positives :

    -Première économie d’Amérique centrale (hors Panama) et économie « émergente » selon le (FMI) en 2013.

    – Politique prudente d’endettement public : le pays est le moins endetté en Amérique centrale (24,4% du PIB en 2012).

    – Secteur financier solide et rentable peu exposé aux chocs externes : très conservateur, le secteur a été relativement épargné par la crise de 2008-2009 et est faiblement impacté par la crise de la zone euro ;

    – Renforcement des compétences de l’autorité de surveillance en matière de lutte contre
    Le blanchiment et la supervision des entités off-shore à la suite de la réforme de la loi
    Bancaire adoptée en 2012.

    – Forte priorité au développement des investissements : croissance des IDE de 8,5% en 2013 à 1,3% en Md USD.

    – Ratification en 2012 de l’Accord d’Association entre l’Amérique centrale et l’Union Européenne, et qui a entré en vigueur par le Guatemala le 1er décembre 2013.

    – Succès du forum de l’investissement de fin mai 2013 en termes de participation d’entreprises internationales et de qualité des projets présentés. Cadre légal favorable aux investissements. Loi sur les partenariats public-privé adoptée en 2011. Premier pays d’Amérique centrale au classement Doing Business 2013 (+5 places par rapport à 2012, 93ème rang sur 185 pays).

    – Réforme institutionnelle pour promouvoir le développement social.

    Points faibles de l’économie guatémaltèque :

    Economie insuffisamment diversifiée, spécialisée dans des secteurs peu intensifs en technologies. Les produits textiles et les produits agricoles représentent près de 40% des exportations ;

    Forte dépendance à l’égard de la conjoncture américaine (39% des exportations et 37% des importations, 16% des IDE en 2013), des hydrocarbures importés (6,3% du PIB en 2012) et des transferts des Migrants (9,8% du PIB en 2012) ;

    – Très forte insécurité (taux d’homicides de 40 pour 100000 habitants en 2012 selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le Crime) ;

    – Forte vulnérabilité aux phénomènes naturels (climatiques, volcaniques, sismiques). Les Dommages des catastrophes naturelles de 2010 sont estimés à 1Md USD (2% du PIB), Ceux de 2011 à 400 MUSD et ceux de 2012 à 0,3% du PIB)

    Principales multinationales établies au Guatemala :

    Kimberly Clark (Production, Etats-Unis), Monsanto (Production chimique), Atento (Centres d’appels, Madrid), Banco Santander, Telefónica, FCC, Gas Natural Fenosa, Mapfre, Abantia, Adolfo Domínguez, Atento, Carolina Herrera, Santillana, Elecnor, Barceló, Iberia, Laboratorios Normon y Rianxeira

    Relations Economiques Maroc- Guatemala :

    Le partenariat économique et commercial reste très faible, notamment en l’absence d’une Commission Mixte entre les deux pays. Le volume global des échanges commerciaux entre les deux pays, a atteint, en 2013, l’équivalent de 8369 milliers de dh. La balance commerciale est déficitaire au détriment de notre pays. Les secteurs énergétique, touristique et agricole pourraient offrir des opportunités pour un partenariat économique renforcé.

    Importations du Maroc depuis le Guatemala 2013 (milliers de dirhams) : 7855 (sucre, café et épices principalement)

    Exportations du Maroc vers le Guatemala 2013 (milliers de dirhams) : 514 (conserves de poisson, légumes, tapis et maroquinerie)

    Balance commerciale 2013(milliers de dirhams) : déficitaire (- 7341) (Source : Ministère du Commerce Extérieur).

    #Marruecos #Guatemala #Sahara_Occidental

  • L’Espagne, plaque tournante du trafic de drogues

    L’Espagne, plaque tournante du trafic de drogues

    Tags : Espagne, Maroc, Amérique Latine, trafic de drogue, haschich, marijuana, cocaïne, héroïne, Pays Bas,

    Le bon climat, la situation géographique et les importantes colonies de résidents européens font de l’Espagne le terreau idéal pour les organisations criminelles dédiées au trafic de drogue. Le pays n’est plus seulement l’un des principaux points d’entrée de drogues telles que la cocaïne et le haschisch, mais il est devenu le fleuron de la production de marijuana, en raison de sa grande qualité, rapporte La Vanguardia.

    Dans un reportage sous le titre de “Les trafiquants de drogue se réinventent : comment le commerce de la drogue a changé en Espagne”, le journal catalan affirme que “après avoir été le destinataire de la cocaïne d’Amérique du Sud ou du haschisch du Maroc pour approvisionner ensuite le reste de l’Europe, l’Espagne est en train de devenir un important producteur de marijuana”. « Il n’y a aucun autre pays en Europe qui produit comme ça. Celui de l’Espagne est le meilleur », précise-t-il citant un chercheur en matière de lutte contre le trafic de drogue.

    Cette « mutation » du trafic de drogue en Espagne laisse des images plus typiques de pays comme la Colombie. Règlements de compte, guerres entre organisations, enlèvements, meurtres, armes d’assaut.

    Le haschisch du Maroc a toujours le vent en poupe. Selon le même rapport de la CITCO, 676 tonnes de cette drogue ont été saisies l’année dernière, soit 40 % de plus qu’en 2020. Il en va de même pour la cocaïne provenant d’Amérique du Sud – notamment du Brésil et de l’Équateur en raison de la forte pression exercée en Colombie.

    Ce qui inquiète le plus les enquêteurs du crime organisé, outre la violence générée, c’est surtout le réseau de corruption qui s’est développé autour d’elle. C’est une toile qui « pourrit » tout. Pour que ces organisations puissent s’établir et surtout se développer et continuer à croître, elles ont besoin d’un réseau de fonctionnaires et d’employés dans des secteurs clés : banquiers qui les aident à blanchir de l’argent, policiers, juges, procureurs, politiciens, fonctionnaires des conseils locaux, travailleurs portuaires tels que les dockers ou les employés des aéroports qui ferment les yeux ou les avertissent d’éventuels contrôles aux frontières.

    Sans eux, les débarquements de drogue en Espagne seraient très dangereux et donc moins rentables en termes économiques. Sans ce réseau, ces mafias ne seraient pas en mesure de survivre.

    #Espagne #Maroc #trafic_de_drogue #Hashich #Marijuana #cocaïne #Héroïne

  • Compte-rendu de la visite du Ministre Délégué au Paraguay

    Tags : Maroc, Paraguay, relations bilatérales, Amérique Latine,

    J’ai l’honneur de vous faire part, ci-après, des résultats de la visite de travail réalisée au Paraguay par M. Youssef Amrani, Ministre Délégué aux Affaires et à la Coopération, le 11 juin 2013, et des principaux points abordés à cette occasion avec le Président paraguayen élu, M. Horacio Cartes, de même qu’avec Mme Leila Rachid, membre de l’équipe de transition gouvernementale :

    Cette visite, qui s’est déroulée dans un contexte post-électoral et de préparation de la transition gouvernementale, suite à la victoire de M. Horacio Cartes, candidat du parti de droite « Colorado », aux élections présidentielles du 21 avril dernier, visait à initier des contacts avec les autorités entrantes et les membres de l’équipe de transition en question, avant la date de la cérémonie d’investiture du Président élu, fixée au 15 août 2013, ce, afin de les sensibiliser sur l’inopportunité de la décision qui avait été prise par le Paraguay de rétablir ses relations diplomatiques avec la pseudo « RASD », en août 2011, et de les amener à envisager un changement dans la position de ce pays concernant notre Cause Nationale.

    Aussi, une rencontre est intervenue avec le Président paraguayen élu, le 11 juin 2013, à 10H00, au siège de sa résidence privée, laquelle s’est déroulée dans une ambiance très cordiale. Cette rencontre a été précédée par des entretiens avec Mme Leila Rachid, membre de l’équipe de transition gouvernementale et proche collaboratrice de M. Horacio Cartes.

    1/ Rencontre avec le Président paraguayen élu :

    Monsieur le Ministre Délégué a tout d’abord transmis à M. Horacio Cartes, les Félicitations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, suite à son élection en tant que nouveau Président de la République du Paraguay.

    Il a, par la suite, exposé au Président élu l’état actuel des relations entre le Maroc et le Paraguay et les obstacles qui se sont dressés depuis la reconnaissance de la pseudo « RASD » par ce pays avec la paralysie de la dynamique bilatérale positive initialement engagée et souhaitée par le Maroc.

    Le Président élu a ainsi été largement sensibilisé sur l’importance que revêt une révision de la position du Paraguay sur la question du Sahara afin de pouvoir reprendre une telle dynamique. Ayant prêté une attention particulière aux explications de Monsieur le Ministre Délégué, le Président élu a laissé percevoir sa prédisposition pour aller de l’avant, en précisant que « chaque problème a une solution », allusion faite à la question du Sahara et à l’éventualité d’un changement de la position du Paraguay en l’objet.

    Il a ainsi ajouté qu’il envisage de se pencher sur ce dossier en concertation avec Mme Leila Rachid et qu’une solution sera trouvée à ce sujet, livrant de cette manière des assurances quant à un prochain changement de position du Paraguay sur la question du Sahara. Il a, par ailleurs, souhaité l’ouverture d’une Ambassade du Royaume du Maroc au Paraguay.

    Cette rencontre a permis de relever que le Président élu est un homme à l’écoute, un Président manager ayant pour souci majeur le développement des relations de son pays avec tous ses partenaires, notamment sur le plan économique et commercial.

    D’ailleurs, Monsieur le Ministre Délégué a souligné qu’une révision de la position du Paraguay sur la question du Sahara sera accompagnée par une relance de la dynamique initialement engagée avec le Paraguay sur les plans économiques et commerciaux avec, entre autres, la reprise de l’importation de viandes par le Maroc au profit de l’Administration de la Défense Nationale, l’établissement d’une coopération fructueuse en matière de phosphates de même que l’octroi de bourses d’études par le Maroc.

    2/ Entretiens avec Mme Leila Rachid :

    En réitérant toute l’estime, l’admiration et la profonde amitié qu’elle voue au Maroc, Mme Leila Rachid a tenu à exprimer tout son soutien en faveur de notre pays, en soulignant qu’elle ne ménagera aucun effort afin que les relations entre le Maroc et le Paraguay puissent reprendre la dynamique positive qu’elles avaient enregistrées dans le passé, avant la reconnaissance par le Paraguay de la pseudo « RASD » en août 2011. Elle s’est ainsi engagée à intervenir personnellement auprès du Président paraguayen élu afin qu’il donne ses instructions pour que la position du Paraguay sur la question du Sahara soit revue, de manière à ce qu’elle puisse être conforme à la légalité internationale.

    Elle a précisé à cet égard que dès l’investiture du Président élu, elle ne sera pas nommé au poste de Ministre des Relations Extérieures, pour lequel elle était initialement pressentie, mais qu’elle assumera la fonction de Conseillère politique et diplomatique du Président, devenant ainsi sa collaboratrice directe, et que c’est en cette qualité qu’elle mènera les démarches en faveur d’une reprise de la dynamique en question.

    Aussi, et ayant insisté auprès d’elle sur le souhait du Maroc que les séparatistes ne puissent pas être invités à la cérémonie d’investiture du Président élu, Mme Leila Rachid a indiqué qu’elle allait tenter dès à présent, auprès de l’actuel Ministre des Relations Extérieures, de susciter un changement dans la position du Paraguay sur la question du Sahara, pour éviter une telle participation et d’obtenir, dans la mesure du possible, un retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Paraguay avant la cérémonie d’investiture.

    Manifestant ainsi un signal positif à l’endroit de notre pays et marquant une véritable prédisposition pour une reprise de la dynamique initialement engagée entre le Maroc et le Paraguay, Mme Leila Rachid a indiqué que, dans une première étape, elle tenterait de susciter ce retrait le plus rapidement, si possible avant la cérémonie d’investiture, en intervenant directement auprès de l’actuel Ministre paraguayen des Relations Extérieures.

    Elle a précisé que, dans une seconde étape, si ce retrait ne se concrétisait pas avant la cérémonie en question, il devrait en revanche, intervenir dès l’installation des nouvelles autorités paraguayennes, à compter du 15 août prochain.

    Aussi, Mme Leila Rachid a demandé à ce qu’un projet de communiqué relatif à un tel retrait puisse lui être transmis par la partie marocaine.

    3/ Rencontre avec le sénateur paraguayen, M. Luis Alberto Castiglioni :

    Par ailleurs, Monsieur le Ministre Délégué a eu un déjeuner de travail avec le sénateur paraguayen, M. Luis Alberto Castiglioni, du parti de droite « Colorado », qui devrait assumer très probablement la prochaine Présidence du Sénat.

    Lors des entretiens tenus à cette occasion, M. Castiglioni a fait part de son intention d’intégrer la Commission des Relations Extérieures dudit Sénat, pour le compte de son parti, en s’engageant à soutenir notre pays sur la question du Sahara.

    4/ Principales actions définies :

    En définitive, l’on retiendra des entretiens de Monsieur le Ministre Délégué la prédisposition des nouvelles autorités paraguayennes pour :

    éviter qu’une invitation soit adressée aux séparatistes pour prendre part à la prochaine cérémonie d’investiture du Président élu, prévue le 15 août 2013 ;

    susciter un retrait rapide de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Paraguay, de préférence avec l’actuel Ministre paraguayen des Relations Extérieures ;

    transmettre à la partie paraguayenne un projet de communiqué de retrait de cette reconnaissance ;

    l’ouverture d’une Ambassade du Royaume du Maroc au Paraguay et la relance du partenariat tant politique, qu’économique, commercial et culturel, entre autres.

    5/ Remarques conclusives :

    Il va sans dire que la visite de Monsieur le Ministre Délégué au Paraguay aura permis de relever que :

    les nouvelles autorités paraguayennes ont été très réceptives de la démarche marocaine, le Président élu, ainsi que Mme Leila Rachid, ayant particulièrement valorisé le déplacement exclusif de Monsieur le Ministre Délégué à Assomption pour relancer les relations bilatérales entre le Maroc et le Paraguay ;

    le Président élu, qui est un homme pragmatique et concret, souhaite relancer rapidement la coopération entre nos deux pays, en restant conscient que toute évolution dans ce sens reste tributaire d’un changement de position du Paraguay sur la question du Sahara ;

    la forte proximité entre le Président élu et Mme Leila Rachid, qui est aujourd’hui, sa plus proche collaboratrice et sa dame de confiance, ne manquera pas de susciter une influence positive concernant ce dossier ;

    un projet de communiqué de retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Paraguay sera transmis incessamment à Mme Leila Rachid afin de concrétiser un tel retrait.

    #Maroc #Paraguay

  • Note de cadrage politique Maroc-Brésil

    Tags : Maroc, Brésil, relations bilatérales, Amérique Latine,

    – Prochaines élections présidentielles et législatives au Brésil, prévues le 05 octobre 2014.

    – Scénario électoral : Le décès du candidat Eduardo Campos, le 13 août 2014, change la donne pour la présidentielle d’octobre 2014 au Brésil. Un sondage réalisé en août 2014, place Marina Silva, écologiste et candidate du Parti Socialiste Brésilien (PSB) à la Présidence, avec 21% des intentions de vote. A la mi-septembre, les enquêtes confirment toujours la grande popularité de Marina Silva, mais elles révèlent aussi un certain rééquilibrage, en plaçant ainsi les deux principales candidates quasiment à égalité technique avec près de 35% des intentions de vote. La Présidente Dilma Rousseff récupère les soutiens dont elle bénéficiait début juillet.

    M. Michel Temer, actuel Vice-président de la République, du Parti Mouvement Démocratique brésilien (principal allié du Parti des Travailleurs de la Présidente), a été désigné candidat officiel à la Vice-présidence de la République, au côté de Dilma Rousseff, lors des élections générales d’octobre 2014.

    Sur le plan interne, le Brésil a vécu durant les derniers mois des manifestations pour réclamer des mesures contre la corruption et de meilleurs services publics et pour protester contre les fonds injectés dans la construction de stades pour le Mondial 2014 et les jeux olympiques 2016. Pour faire face à ces mouvements de protestations, Mme Rousseff avait promis de combattre la corruption et avait proposé un grand pacte pour améliorer les services publics. Selon plusieurs observateurs ces mouvements de revendications sociales seraient principalement menés par la jeunesse brésilienne loin de toute affiliation politique.

    En matière de politique extérieure, le Brésil aspire à un siège permanent au Conseil de Sécurité dans le cadre de la reforme envisagée par l’ONU. Le Brésil veut s’ériger en puissance mondiale, porte-parole d’une réforme de l’ordre international. Pour atteindre cet objectif, il cherche à conclure des partenariats stratégiques avec les grands pays émergents et accorde la priorité à la promotion de la coopération Sud/Sud, dont notamment au sein de l’ONU, de l’OMC et des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Le Brésil développe également une ambitieuse politique africaine ainsi qu’une politique plus active envers le Moyen-Orient, où il souhaite jouer un rôle dans la résolution du conflit israélo-palestinien. En revanche, Mme Dilma Rousseff a pris ses distances avec l’Iran en critiquant notamment les violations des Droits de l’Homme dans ce pays. S’agissant de la Syrie, le Brésil a fait savoir qu’il n’appuierait pas une action décidée sans l’accord de l’ONU.

    Au chapitre des relations bilatérales, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, accompagné d’une délégation de haut niveau, a effectué, le 26 novembre 2004, une visite d’Etat historique au Brésil. A cette occasion, le Souverain a eu un entretien, en tête à tête, avec l’ex-Président Lula Da Silva, qui L’a décoré de la médaille du « Cruzeiro do Sul », la plus haute distinction décernée au Brésil aux Chefs d’Etat et illustres personnalités étrangères.

    La Présidente du Brésil, Mme Dilma Rousseff a effectué une escale technique à Marrakech, dans l’après-midi du 15 décembre 2012. Les autorités brésiliennes avaient exprimé leurs remerciements et profonde gratitude pour l’attention et l’accueil qui leur ont été réservés.

    Le Brésil constitue un interlocuteur privilégié et le premier partenaire du Maroc sur le continent latino-américain. En ce sens, le Maroc développe un partenariat stratégique avec ce pays reposant sur un dialogue politique approfondi et une coopération économique en constante évolution, notamment avec la présence de l’OCP au Brésil. Les liens étroits d’amitié entre le Maroc et le Brésil reposent traditionnellement sur des valeurs que les deux pays partagent : promotion des principes démocratiques et des droits de l’Homme, renforcement du droit international et du multilatéralisme, promotion du développement et respect de la justice sociale, défense de la paix et de la sécurité, attachement à la non prolifération des armes de destruction massive et au désarmement, protection de l’environnement et de la diversité culturelle.

    Dans le cadre du renforcement des actions de coopération bilatérale, particulièrement en matière de défense, Monsieur Celso Amorim, Ministre brésilien de la Défense, a exprimé, lors de sa visite à Rabat, le 09 février 2012, le souhait du Brésil de développer des initiatives concrètes en la matière et a soumis au Maroc un projet « d’Accord de coopération dans le domaine de la défense » entre les gouvernements des deux pays. Ce projet est actuellement à l’étude par la partie marocaine.

    S’agissant de la promotion des flux des investissements entre le Maroc et le Brésil, une délégation brésilienne composée de responsables des Ministère des Relations Extérieures, Ministère du Développement de l’Investissement et du Commerce Extérieur, Ministère des finances, et de la Banque Centrale, a effectué une visite au Maroc du 27 au 30 mai 2014, afin de proposer un « Accord sur la Coopération et la Facilitation des Investissements » entre nos deux pays. Ce projet est actuellement à l’étude par la partie marocaine.

    La première session de la Commission Mixte Maroc/Brésil, s’était tenue à Rabat, en juin 2008. Le Maroc avait proposé de pouvoir réunir la seconde session de cette Commission au Brésil, avant fin 2014, le Maroc reste toujours dans l’attente de propositions de dates de la partie brésilienne.

    Concernant les problèmes administratifs rencontrés par notre compagnie aérienne RAM (depuis la reprise de la ligne aérienne directe Casablanca/Sao Paolo), quant à l’achèvement de sa constitution juridique, et après 6 mois de démarches intenses auprès du Ministère des Relation Extérieures et de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), la RAM a pu obtenir, fin juillet 2014, les titres lui donnant plein droit d’opérer sur le marché brésilien.

    En outre, le Maroc et le Brésil maintiennent une coordination étroite dans le cadre des processus bi-régionaux Amérique du Sud/Pays Arabes (ASPA) et Amérique du Sud/Afrique (ASA), au sein desquels ils se trouvent activement engagés.

    Concernant notre Cause Nationale, et en dépit des pressions exercées par l’Algérie, le Brésil n’a jamais reconnu la pseudo « RASD » et adopte une position de neutralité en considérant que « ce différend doit être réglé d’une manière pacifique par les parties concernées, sous l’égide de l’ONU ». L’activisme des séparatistes reste cependant très virulent en direction de ce pays.

    Il convient de signaler, en effet, qu’une audience publique s’est tenue, le 29 avril 2014, au sein de la Chambre des Députés brésilienne, sur la question du Sahara, à l’initiative du député de gauche Alfredo Sirkis, du Parti socialiste brésilien. Ont pris part à ce débat le Président de la Commission des droits de l’Homme, de même que le dénommé Mohamed Ould Salek, soi-disant ministre des affaires étrangères de la pseudo « rasd », et le soit disant représentant de la pseudo « rasd » au Brésil, en la présence de notre Ambassadeur à Brasilia.

    En outre, une délégation de la soi-disant « union nationale des femmes sahraouies » (UNMS), qui a participé au XVème Congrès de la Fédération Démocratique Internationale des Femmes (FEDIM), à Brasilia, en avril 2012, a été reçue par la Commission des Relations Etrangères et de la Défense Nationale de la Chambre brésilienne des Députés, laquelle a émis un communiqué appelant à la « création d’un groupe parlementaire d’amitié avec le Sahara Occidental pour aider le processus d’indépendance ».

    De son côté, le dénommé Hamdi Bueha, ancien soi-disant « ambassadeur en mission » de la pseudo « rasd » au Brésil, a réussi, au début de l’année 2012, avec l’appui du député de gauche Marcio Marinho, du Parti Républicain brésilien, à obtenir les signatures de 137 députés (sur un total de 513) en faveur d’une pétition appelant à la reconnaissance de la pseudo « rasd » par le Brésil et à l’ouverture d’une représentation de cette entité à Brasilia. Ladite pétition a été acheminée, en novembre 2011, à la Ministre-Chef de la « Casa Civile » (Premier Ministre brésilien) ainsi qu’au Ministre brésilien des Relations Extérieures. Le Ministère brésilien des Relations Extérieures a adressé une réponse au Congrès pour réitérer auxdits députés la position officielle du Brésil sur la question du Sahara.

    En septembre 2012, le Brésil a octroyé une aide financière d’une valeur de 120.000 US$ pour soutenir les activités du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) dans les camps de Tindouf. Le Brésil a affirmé que ce don était « une aide humanitaire destinée à renforcer le programme de repas scolaires et de services aux enfants scolarisés ». Auparavant, en juillet 2010, un don similaire, de 300.000 US$ avait déjà été accordé par Brasilia au Programme Alimentaire Mondial (PAM) au profit des séquestrés à Tindouf. L’Ambassade du Brésil à Rabat avait alors informé ce Ministère, par Note Verbale, du « caractère strictement humanitaire de ce don qui outrepasse toute implication politique dans le différend du Sahara », en soulignant que « la position du Gouvernement brésilien vis-à-vis de la question du Sahara demeure inaltérée ».

    S’agissant du partenariat économique et technique, un Comité Mixte maroco-brésilien pour la Promotion du Commerce et de l’Investissement a été institué entre les deux pays, le 30 janvier 2009. Ce Comité doit se réunir au moins une fois par an, alternativement, au Maroc et au Brésil (la 1ère réunion de ce comité a eu lieu du 29 au 31 mars 2010 à Brasilia). Le Brésil, devenu le 3e client du Maroc en 2013, souhaite développer la coopération avec le Maroc en matière d’énergies renouvelables et alternatives, d’exploitation des schistes bitumineux, via la compagnie brésilienne PETROBRAS, de même que la coopération agricole (avec notamment l’ouverture d’une représentation d’Embrapa – Entreprise Brésilienne de Recherche Agro-alimentaire -) au Maroc dans le but d’intensifier l’échange d’expertise ainsi que l’identification de produits agricoles pouvant être commercialisés entre le Royaume et le Brésil. En outre, la réouverture en décembre 2013 de la ligne aérienne directe Casablanca/Sao Paulo, permettra de faciliter le flux des échanges commerciaux entre les deux pays.

    Concernant la coopération parlementaire, Il convient de signaler qu’un groupe d’amitié parlementaire Maroc-Brésil, a été constitué à la Chambre des Représentants pour la législature 2011-2016. En outre, du coté brésilien, le sénateur M. Cristovam Buarque, s’est engagé à réactiver le groupe d’amitié parlementaire maroco-brésilien au niveau des deux Chambres du Congrès brésilien, en vue de renforcer la coopération parlementaire ainsi que les échanges de visites entre délégations des Institutions législatives de nos deux pays.

    #Maroc #Brésil

  • Profil économique du Brésil

    Profil économique du Brésil

    Tags : Maroc, Brésil, relations bilatérales, Amérique Latine,

    Cinquième pays du monde par sa population, 7ème économie mondiale, le Brésil fait partie des pays à revenus intermédiaires inférieurs. Même si le pays a considérablement réduit sa vulnérabilité externe et fait preuve d’une grande résistance face aux effets de la crise internationale, il demeure fragilisé par le poids de la dette externe. La croissance brésilienne s’est située à 2,3% en 2013 qui a été l’année la plus mauvaise depuis plus de 10 ans pour l’économie du pays, en plus d’un regain d’inflation, et une détérioration sensible de la balance des paiements.
    Le Brésil est membre du BRICS, de l’Organisation des Etats Américains, de l’Union des Nations du Sud-américaines (UNASUR) et du Mercosur.

    1/Indicateurs économiques

    Monnaie : le Réal (1 EUR ≈ 3,2552 BRL)
    PIB (2013) : 2305 Mds de USD
    PIB par habitant (2013) : 12100
    Taux de croissance (2013) : 2,3%
    Taux de chômage (2013): 6%
    Salaire moyen : 1629 réals (+/-700 euros)
    Taux d’inflation (2013) : 6,2%
    Dette Publique (2013) : 59,2 % du PIB
    Réserves internationales (2013) : 378 milliards USD
    Balance commerciale (2013) : -77 milliards USD
    Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
    – agriculture : 6% (22% en incluant l’ensemble de la filière industrie agro-alimentaire).
    – industrie : 27 %
    – services : 67%
    Principaux clients : Chine : 17% ; Etats-Unis : 11,1% ; Argentine : 7,4% ; Pays-Bas : 6,2% ; Japon : 3,3%.
    Principaux fournisseurs : Chine : 15,4 % ; Etats-Unis : 14,6 %; Argentine : 7,4 %; Allemagne : 6,4 %; Corée du Sud : 4,1 %.
    Quelques grands groupes étrangers présents au Brésil :
    Secteur automobile : Daimler AG (Allemagne), FIAT et Général Motors ; Aéronautique et Défense : Bombardier (Canada) et Eurocopter ; Alimentation : Parmalat (Italie) ; Assurances : Assurances Générales de France (AGF) ; Banque : Bank of America ; Banco Frances S.A. ; Electroménager: Electrolux, Moulinex, SEB, Whirlpool Corp ; Mines : Crown Resources Corp. (Etats Unis) et Anglogold Ashanti (Afrique du Sud).

    2/Conjoncture économique :

    Le Brésil qui est aujourd’hui le 3ème exportateur mondial de produits agricoles, peut miser sur des perspectives d’importantes ressources qu’il retirera des gisements de pétrole et de gaz offshore récemment découverts et dont l’exploitation est à ses prémisses. Avec 2,7 millions barils/jour et des réserves prouvées de 12,8 milliards de barils (soit 1% des réserves mondiales), le Brésil est actuellement le 9e producteur mondial de pétrole.

    La Présidente Dilma Roussef, déterminée à faire avancer les intérêts brésiliens, accorde une importance particulière aux secteurs stratégiques comme le pétrole avec Petrobras (une des dix plus grosses sociétés mondiales par la capitalisation boursière), Vale dans le secteur minier (deuxième compagnie mondiale), Odebrecht en génie civil, ou Embraer dans l’aéronautique.

    3/Principaux secteurs d’activité :

    L’Agriculture et l’agroalimentaire représentent 42% des exportations brésiliennes. Aussi, le Brésil est le 1er producteur mondial de canne à sucre (composante essentielle du biocarburant et du biodiesel) et 2e producteur mondial d’éthanol.

    Avec un peu plus de 2 millions de barils/jour, le Brésil a un niveau de production d’Hydrocarbures de pétrole et de gaz équivalent à celui du Koweit.

    Dans le domaine technologique, le Brésil est le 1er pays d’Amérique Latine pour la téléphonie fixe et le 3ème du monde pour la téléphonie mobile.

    4/Coopération économique entre le Maroc et le Brésil :

    Le Brésil est devenu, en 2013, le 3ème client du Maroc – après la France et l’Espagne – grâce au renforcement des exportations marocaines vers ce pays (5,9%), notamment après l’entrée de l’OCP dans le capital d’un important distributeur d’engrais brésilien (Yara International). Le Brésil a constitué le 12ème fournisseur du Maroc, avec une part de 2,2% des importations totales.

    Evolution de la balance commerciale entre le Maroc et le Brésil

    Le Brésil est devenu, en 2013, le 3ème client du Maroc – après la France et l’Espagne – grâce au renforcement des exportations marocaines vers ce pays (5,9%), notamment après l’entrée de l’OCP dans le capital d’un important distributeur d’engrais brésilien (Yara International). Le Brésil a constitué le 12ème fournisseur du Maroc, avec une part de 2,2% des importations totales.

    Principaux produits exportés vers le Brésil: Engrais, combustibles minéraux, huiles minérales, sel, soufre, terres et pierres, plâtre, chaux et ciments, produits chimiques inorganiques, poissons et crustacés, mollusques et autres invertébrés, et vêtements.

    Principaux produits importés du Brésil: Sucres et sucreries, céréales, graisses, huiles animales et végétales, succédanés de tabacs fabriqués, coton, café, thé, mate et épice.

    L’Office Chérifien des Phospates (OCP) s’est implanté au Brésil en novembre 2011 avec la création de la société «OCP do Brasil Ltda», dont le siège se trouve à Sao Paulo. Le coût du projet est estimé à plus de 2 millions de dhs. En décembre 2011, l’OCP a entrepris un partenariat de joint-venture à part égale avec Yara International, groupe mondial d’origine norvégienne et majeur de la distribution d’engrais au Brésil. Toujours au mois de décembre 2011, une importante usine maroco-brésilienne spécialisée dans la production de 610.000 tonnes d’engrais par an, dont une partie est destinée au marché latino-américain, a été inaugurée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, dans le port phosphatier de Jorf Lasfar. Cette usine est dirigée par l’Office chérifien des phosphates (OCP, public) et l’entreprise brésilienne Bunge. L’OCP a obtenu, en mars 2013, l’autorisation d’implanter une filiale de commercialisation directe au Brésil, « South Atlantic Fertilizers Trading Company BV », dotée d’un capital de 41 millions de reals brésiliens (176,8 millions DH) et détenue à 100% par le groupe phosphatier.

    La Chambre de Commerce, Industrie, d’Agriculture et de tourisme Brésil-Maroc, créée à Rio de Janeiro en décembre 2013, permettra un meilleur cadrage des relations entre les opérateurs de nos deux pays.

    La reprise de la desserte aérienne directe entre Casablanca et Sao Paulo a été effectuée par la Royal Air Maroc, le 9 décembre 2013, afin de conférer une meilleure dynamique aux relations économiques entre nos deux régions.

    Le commerce entre le Brésil et les Pays arabes est estimé à quelques 21 milliards de dollars US, ayant subit une augmentation de 380% depuis 2001. En ce qui a trait aux échanges, la balance commerciale est en faveur du Brésil, avec 14,7 milliards de dollars d’exportations vers les pays arabes, qui sont principalement composés de viandes, de minéraux et de sucre. Les importations elles, sont dominées par les produits pétroliers, les carburants et les fertilisants.

    Aussi, le Maroc dominait les exportations arabes des fertilisants vers le Brésil, pour les trois premiers trimestres 2013, il a vendu sur ce marché 933 millions de dollars en engrais agricoles. Les exportations en engrais vers le Brésil ont crû durant cette période de plus de 19,05%.

    2/ Remarques:

    Le Brésil souhaite développer la coopération avec le Maroc en matière d’énergies renouvelables et alternatives, d’exploitation des schistes bitumineux, via la compagnie brésilienne PETROBRAS, de même que la coopération agricole (avec notamment l’ouverture d’une représentation d’Embrapa – Entreprise Brésilienne de Recherche Agro-alimentaire -) au Maroc dans le but d’intensifier l’échange d’expertise ainsi que l’identification de produits agricoles pouvant être commercialisés entre le Royaume et le Brésil.

    #Maroc #Brésil

  • Relations du Maroc avec l’Equateur

    Relations du Maroc avec l’Equateur

    Tags : Maroc, Equateur, relations bilatérales, Amérique Latine,

    ETAT DES RELATIONS BILATERALES ENTRE LE MAROC ET L’EQUATEUR

    Au chapitre des relations bilatérales, l’Equateur a reconnu la «rasd» le 14 novembre 1983 et a régulièrement voté en faveur des résolutions algériennes à la quatrième Commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

    Les relations entre le Maroc et l’Equateur se trouvent actuellement au point mort, ce, en raison de la position hostile que ce pays affiche ouvertement à l’égard de notre Cause Nationale, sachant que le Président équatorien a toujours apporté son soutien aux séparatistes, qui s’est traduit par le renforcement des liens avec la pseudo « rasd », notamment avec la signature, en juillet 2012, d’un Mémorandum d’entente sur des consultations politiques entre le Ministère des Relations Extérieures équatorien et cette entité fantoche.

    La position équatorienne d’hostilité à l’égard du Maroc a d’ailleurs été exprimée, à nouveau, au terme d’un communiqué conjoint avec l’Algérie, publié à l’issue d’une visite effectuée le 09 avril 2014, à Alger, par le Vice-ministre équatorien des Relations Extérieures et de l’Intégration Politique, M. Leonardo Arizaga, appelant à « l’autodétermination du peuple du Sahara occidental» et à « l’élargissement du mandat de la MINURSO par la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme », en plus de la décision des autorités équatoriennes d’ouvrir prochainement une Ambassade à Alger.

    Selon une dépêche de la soi-disant « Sps », publiée le 07 août 2014, les séparatistes s’apprêteraient à ouvrir une soi-disant « ambassade » à Quito, décision qui serait intervenue à l’issue d’une rencontre entre le Ministre équatorien des Relations Extérieures et de Mobilité Humaine, M. Ricardo Patiño et le soi-disant « ministre délégué » de la pseudo « rasd » pour l’Amérique latine, le dénommé Haj Ahmed, le 06 août 2014. La même dépêche signale que l’Equateur soutient « la lutte pour l’auto-détermination et le respect des Droits de l’Homme du peuple sahraoui ».

  • Eléments de langage Maroc-Chili

    Tags : Maroc, Chili, relations bilatérales, Amérique Latine,

    1/ PARTENARIAT POLITIQUE :

    – Souligner l’excellence des relations d’amitié et de coopération qui unissent le Maroc et le Chili, en réitérant l’intérêt particulier que le Royaume accorde au renforcement du partenariat politique, économique, commercial et culturel avec ce pays ami, qui constitue un partenaire privilégié dans la région latino-américaine ;

    – Rappeler, dans ce contexte, que cet intérêt a trouvé son couronnement dans la visite que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, a réalisé au Chili, début décembre 2004, dans le cadre de la Tournée Royale dans plusieurs pays latino-américains (outre le Chili, le Brésil, l’Argentine, le Pérou et le Mexique), la première du genre, effectuée dans la région, par un Chef d’Etat du monde arabe et africain, qui a permis d’insuffler une véritable dynamique au partenariat bilatéral ;

    – Mettre en exergue la ferme volonté du Maroc de livrer au partenariat bilatéral un cap plus ambitieux, à la hauteur des aspirations de nos deux pays, notamment dans le cadre de la coopération Sud/Sud et des processus d’intégration interrégionaux, telle l’Alliance du Pacifique, sous regroupement régional à caractère économique qui réunit, outre le Chili, la Colombie, le Pérou et le Mexique, et auquel le Maroc a adhéré en qualité de membre observateur, en février 2014, tout en exprimant les remerciements au Chili pour son appui à une telle adhésion ;

    – Se féliciter de la position d’appui du Chili concernant notre Cause Nationale, tout en sensibilisant la partie chilienne sur les manœuvres continues des séparatistes visant à confondre l’opinion publique sur la véritable dimension de la question du Sahara, notamment auprès du Congrès chilien, pour l’adoption de résolutions appelant le Gouvernement chilien à reconnaître la pseudo « rasd » ;

    – Rappeler l’importance de la visite que la Présidente chilienne, Mme Michelle Bachelet, avait effectuée au Maroc du 07 au 11 mars 2012, alors qu’elle assumait le poste de Directrice Exécutive de l’Entité des Nations Unies pour l’Egalité des Sexes et l’Autonomisation des Femmes (ONU – Femmes), en réitérant tout l’intérêt que le Royaume accorde à l’ensemble des thématiques liées à la promotion des Droits de la Femme et à l’égalité des genres dans le cadre du processus de consolidation de l’Etat de droit et des réformes démocratiques menées ces dernières décennies ;

    – Souligner, à cet égard, l’engagement du Maroc pour le partage d’expériences et l’établissement de projets de coopération en matière de consolidation des processus démocratiques, de promotion des Droits de l’Homme et de développement humain et social ;

    2/ PARTENARIAT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL :

    – Exprimer la ferme volonté du Maroc d’œuvrer conjointement avec le Chili afin que l’excellence du partenariat politique puisse se refléter au niveau de la coopération économique et commerciale, qui reste en deçà des réelles opportunités s’offrant de part et d’autre dans plusieurs secteurs porteurs ;

    – Réitérer, dans ce cadre, que le Maroc souhaite instaurer avec le Chili un véritable partenariat gagnant/gagnant à même de permettre un meilleur positionnement des produits, biens et services de nos deux pays sur les marchés des régions respectives ;

    – Rappeler, à cet égard, que le Maroc peut représenter pour les opérateurs économiques chiliens une tête de pont vers l’Afrique, le monde arabe et l’Europe, ce, au regard de sa position géographique privilégiée, des performances économiques qu’il a enregistré ces dernières années et des liens politiques et commerciaux qu’il entretient avec ces ensembles régionaux ;

    – Se féliciter, en outre, du projet d’ouverture prochaine d’un bureau commercial de l’Alliance du Pacifique à Casablanca, tout en remerciant le Chili, qui a été l’initiateur de ce projet, pour avoir porté son choix sur le Maroc, sachant qu’un tel bureau contribuera au développement de la coopération économique et commerciale entre le Maroc et les pays membres de cette Alliance de même qu’à la mise en relation effective entre opérateurs économiques et Hommes d’affaires respectifs ;

    – Souligner, dans ce contexte, la nécessité de renforcer le cadre juridique de la coopération économique et commerciale entre le Maroc et le Chili par la relance, la réactivation et la signature de nouveaux instruments à même d’encourager les investissements et le commerce bilatéral, l’intérêt étant de bénéficier au mieux de la complémentarité de nos économies et de saisir les nombreuses opportunités qui s’offrent dans plusieurs secteurs d’intérêt commun, tels le tourisme, les énergies renouvelables (solaires et éoliennes), la pêche maritime ou encore dans le domaine portuaire;

    – Rappeler, ainsi, la ferme volonté politique du Maroc d’avancer dans la conclusion d’un accord commercial préférentiel avec le Chili devant ouvrir la voie, à terme, vers un accord de libre échange, et de dépasser, dans ce cadre, les blocages liés au secteur de l’Agriculture, sachant que la partie marocaine (Ministère de l’Agriculture) a exprimé des réserves quant aux menaces qu’un tel accord peut constituer sur le secteur agricole national et qu’il est nécessaire de parvenir auparavant à la conclusion d’un accord tarifaire pour certains produits (pomme, pêche, kiwi et poire) dans un esprit de complémentarité, sans toucher les deux agricultures qui sont fragiles ;

    3/ PARTENARIAT MULTILATERAL ET INTERREGIONAL :

    – Mettre en exergue l’importance du rôle joué par le Chili, en sa qualité de membre non permanent au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2014/2015, en faveur de la coopération Sud/Sud, de l’intégration régionale, du multilatéralisme, de la promotion des Droits de l’Homme, de la paix et de la sécurité internationale et de la résolution pacifique des différends ;

    – Exprimer les remerciements du Maroc pour l’appui du Chili en faveur de sa candidature au Conseil des Droits de l’Homme pour la période 2014-2016, dans le cadre d’un arrangement de soutien réciproque entre la candidature marocaine et celle du Chili au même Conseil pour la période 2018/2020, qui a été conclu entre les deux pays ;

    – Exprimer les remerciements du Maroc pour l’appui du Chili en faveur de la candidature de l’Ambassadeur Mohamed BENNOUNA, pour sa réélection, au poste de juge de la Cour Internationale de Justice (CIJ), pour la période 2015-2024, lors des élections qui se tiendront à New York, en novembre 2014 ;

    – Faire part au Chili de l’appui du Maroc dans sa position sur le différend qui l’oppose à la Bolivie sur « l’accès souverain » de ce pays à l’Océan Pacifique, sachant que ce différend a été porté par la Bolivie devant la Cour Internationale de Justice (CIJ), le 24 avril 2013, tout en réitérant l’attachement du Maroc aux principes de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des pays ;

    – Souligner l’engagement permanent du Maroc d’œuvrer aux côtés du Chili au sein des instances multilatérales, notamment dans le cadre de l’ONU, et des processus bi-régionaux Amérique du Sud/Pays Arabes (ASPA) et Amérique du Sud/Afrique (ASA) pour établir une étroite coordination sur les principales questions inscrites à l’ordre du jour de ces mécanismes;

    4/ COOPERATION CULTURELLE :

    – Réitérer toute la priorité que le Maroc accorde au renforcement permanent des liens culturels avec le Chili, en tant que vecteur de rapprochement au service du politique et de l’économique, ce, sur la base du riche patrimoine historique commun et des fortes affinités linguistiques (6 millions d’hispanophones au Maroc, seul pays arabe hispanophone) que nos deux pays partagent, l’objectif étant d’assurer une meilleure projection culturelle et cultuelle de nos deux pays au niveau bilatéral et régional ;

    – Rappeler, dans ce cadre, que le Maroc avait porté son choix sur le Chili pour l’ouverture du seul Centre Culturel dont il dispose en Amérique latine, à savoir le Centre Mohammed VI pour le Dialogue des Civilisations, qui inauguré en mars 2007 et établi dans la ville chilienne de Coquimbo, contribue au rapprochement culturel et cultuel, à une meilleure connaissance des peuples et à la promotion des valeurs de paix, de tolérance et de solidarité ;

    – Se féliciter des démarches entreprises par nos deux pays de manière conjointe afin de livrer une meilleure visibilité aux activités de ce Centre ;

    –  Rappeler la nécessité de renforcer le cadre juridique de la coopération culturelle par la signature d’accords interuniversitaires entre Académies et Universités respectives afin de mieux promouvoir les échanges entre étudiants, enseignants, chercheurs et intellectuels tout en encourageant l’octroi de bourses universitaires, les stages de formation académique et professionnelle.

    #Maroc #Chili

  • Eléments de langage Maroc – Belize

    Tags : Maroc, Belize, relations bilatérales, Amérique Latine,

    Rencontres Bilatérales en marge des Travaux de la 69ième session de l’Assemblée Générale

    -Souligner la volonté du Maroc de maintenir et renforcer ses relations avec les pays de la région caribéenne, membres de la Caricom et rappeler toutes les initiatives entreprises par le Maroc dans ce sens ;

    -Se féliciter de l’ouverture d’une Ambassade du Maroc à Castries ;

    -Rappeler la volonté du Maroc de créer un groupe d’amitié parlementaire Maroc – Caricom ;

    -Souligner l’importance qu’accorde le Maroc au développement de la coopération Sud-Sud et la nécessité d’une plus grande coordination des positions politiques dans ce cadre ;

    -Examiner les moyens visant à consolider la coopération du Maroc avec les organisations régionales caribéennes et principalement la Caricom.

    – Rappeler le bien fondé de l’Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale ;

    -Rappeler la dynamique de rapprochement du Maroc avec plusieurs pays de la région et souligner leur position d’appui au processus en cours au sein des Nations Unies concernant notre Question Nationale ;

    -Mettre en exergue les possibilités de coopération que le Maroc offre dans le cadre de sa feuille de route et dans laquelle il a tenu compte des besoins des pays caribéens dans plusieurs domaines à savoir, l’agriculture, la formation universitaire et professionnelle, l’eau et l’électricité, le tourisme et l’artisanat.

    #Maroc #Bélize