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  • Quand annoncera-t-on la mort des Arabes ? (poème)

    Nizar Qabbani traduit par Abdelaziz Ben Daoud

    1
    J’essaie, depuis l’enfance, de dessiner ces pays
    Qu’on appelle-allégoriquement-les pays des Arabes
    Pays qui me pardonneraient si je brisais le verre de la lune…
    Qui me remercieraient si j’écrivais un poème d’amour
    Et qui me permettraient d’exercer l’amour
    Aussi librement que les moineaux sur les arbres…
    J’essaie de dessiner des pays…
    Qui m’apprendraient à toujours vivre au diapason de l’amour
    Ainsi, j’étendrai pour toi, l’été, la cape de mon amour
    Et je presserai ta robe, l’hiver, quand il se mettra à pleuvoir…

    2
    J’essaie de dessiner des pays…
    Avec un Parlement de jasmin…
    Avec un peuple aussi délicat que le jasmin…
    Où les colombes sommeillent au dessus de ma tête
    Et où les minarets dans mes yeux versent leurs larmes
    J’essaie de dessiner des pays intimes avec ma poésie
    Et qui ne se placent pas entre moi et mes rêveries
    Et où les soldats ne se pavanent pas sur mon front
    J’essaie de dessiner des pays…
    Qui me récompensent quand j’écris une poésie
    Et qui me pardonnent quand déborde le fleuve de ma folie…

    3
    J’essaie de dessiner une cité d’amour
    Libérée de toutes inhibitions…
    Et où la féminité n’est pas égorgée… ni nul corps opprimé

    4
    J’ai parcouru le Sud…
    J’ai parcouru le Nord…
    Mais en vain…
    Car le café de tous les cafés a le même arôme…
    Et toutes les femmes-une fois dénudées
    Sentent le même parfum…
    Et tous les hommes de la tribu ne mastiquent point ce qu’ils mangent
    Et dévorent les femmes une à la seconde

    5
    J’essaie depuis le commencement…
    De ne ressembler à personne…
    Disant non pour toujours à tout discours en boîte de conserve
    Et rejetant l’adoration de toute idole…

    6
    J’essaie de brûler tous les textes qui m’habillent
    Certains poèmes sont pour moi une tombe
    Et certaines langues linceul.
    Je pris rendez-vous avec la dernière femme
    Mais j’arrivai bien après l’heure.

    7
    J’essaie de renier mon vocabulaire
    De renier la malédiction du « Mubtada » et du « Khabar »
    De me débarrasser de ma poussière et me laver le visage à l’eau de pluie…
    J’essaie de démissionner de l’autorité du sable…
    Adieu Koraich… Adieu Kouleib… Adieu Mudar…

    8
    J’essaie de dessiner ces pays
    Qu’on appelle-allégoriquement- les pays des Arabes,
    Où mon lit est solidement attaché,
    Et où ma tête est bien ancrée,
    Pour que je puisse différencier entre les pays et les vaisseaux…
    Mais… ils m’ont pris ma boîte de dessin,
    M’interdisent de peindre le visage de mon pays…;

    9
    J’essaie depuis l’enfance
    D’ouvrir un espace en jasmin.
    J’ai ouvert la première auberge d’amour… dans l’histoire des Arabes…
    Pour accueillir les amoureux…
    Et j’ai mis fin à toutes les guerres d’antan entre les hommes.et les femmes,
    Entre les colombes… et ceux qui égorgent les colombes…
    Entre le marbre… et ceux qui écorchent la blancheur du marbre…
    Mais… ils ont fermé mon auberge…
    Disant que l’amour est indigne de l’Histoire des Arabes
    De la pureté des Arabes…
    De l’héritage des Arabes…
    Quelle aberration!!

    10
    J’essaie de concevoir la configuration de la patrie ?
    De reprendre ma place dans le ventre de ma mère,
    Et de nager à contre courant du temps,
    Et de voler figues, amandes, et pêches,
    Et de courir après les bateaux comme les oiseaux
    J’essaie d’imaginer le jardin de l’Eden?
    Et les potentialités de séjour entre les rivières d’onyx?
    Et les rivières de lait…
    Quand me réveillant… je découvris la futilité de mes rêves.
    Il n’y avait pas de lune dans le ciel de Jéricho…
    Ni de poisson dans les eaux de l’Euphrate…
    Ni de café à Aden…

    11
    J’essaie par la poésie… de saisir l’impossible…
    Et de planter des palmiers…
    Mais dans mon pays, ils rasent les cheveux des palmiers…
    J’essaie de faire entendre plus haut le hennissement des chevaux;
    Mais les gens de la cité méprisent le hennissement !!

    12
    J’essaie, Madame, de vous aimer…
    En dehors de tous les rituels…
    En dehors de tous textes.
    En dehors de tous lois et de tous systèmes.
    J’essaie, Madame, de vous aimer…
    Dans n’importe quel exil où je vais…
    Afin de sentir, quand je vous étreins, que je serre entre mes bras le terreau de mon pays.

    13
    J’essaie -depuis mon enfance- de lire tout livre traitant des prophètes des Arabes,
    Des sages des Arabes… des poètes des Arabes…
    Mais je ne vois que des poèmes léchant les bottes du Khalife
    pour une poignée de riz… et cinquante dirhams…
    Quelle horreur!!
    Et je ne vois que des tribus qui ne font pas la différence entre la chair des femmes…
    Et les dates mûres…
    Quelle horreur!!
    Je ne vois que des journaux qui ôtent leurs vêtements intimes…
    Devant tout président venant de l’inconnu..
    Devant tout colonel marchant sur le cadavre du peuple…
    Devant tout usurier entassant entre ses mains des montagnes d’or…
    Quelle horreur!!

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    Moi, depuis cinquante ans
    J’observe la situation des Arabes.
    Ils tonnent sans faire pleuvoir…
    Ils entrent dans les guerres sans s’en sortir…
    Ils mâchent et rabâchent la peau de l’éloquence
    Sans en rien digérer.

    15
    Moi, depuis cinquante ans
    J’essaie de dessiner ces pays
    Qu’on appelle-allégoriquement- les pays des Arabes,
    Tantôt couleur de sang,
    Tantôt couleur de colère.
    Mon dessin achevé, je me demandai : Et si un jour on annonce la mort des Arabes…
    Dans quel cimetière seront-ils enterrés?
    Et qui les pleurera?
    Eux qui n’ont pas de filles…
    Eux qui n’ont pas de garçons…
    Et il n’y a pas là de chagrin
    Et il n’y a là personne pour porter le deuil!!

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    J’essaie depuis que j’ai commencé à écrire ma poésie
    De mesurer la distance entre mes ancêtres les Arabes et moi-même.
    J’ai vu des armées… et point d’armées…
    J’ai vu des conquêtes et point de conquêtes…
    J’ai suivi toutes les guerres sur la télé…
    Avec des morts sur la télé…
    Avec des blessés sur la télé…
    Et avec des victoires émanant de Dieu… sur la télé…

    17
    Oh mon pays, ils ont fait de toi un feuilleton d’horreur
    Dont nous suivons les épisodes chaque soir
    Comment te verrions-nous s’ils nous coupent le courant??

    18
    Moi, après cinquante ans,
    J’essaie d’enregistrer ce que j’ai vu…
    J’ai vu des peuples croyant que les agents de renseignements
    Sont ordonnés par Dieu… comme la migraine… comme le rhume…
    Comme la lèpre… comme la gale…
    J’ai vu l’arabisme mis à l’encan des antiquités,
    Mais je n’ai point vu d’Arabes !!

    Lezardes et murmures

    Etiquettes : Monde arabe, Ligue Arabe, pays arabes, arabisme, Nizar Qabbani, poème, amour, femmes, beauté,

  • La virginité chez la jeune fille congolaise : qu’en est-il de la réalité?

    La virginité était un cadeau qu’on ne pouvait ouvrir que dans son mariage et cela mettait la femme congolaise en valeur et c’était un honneur pour Dieu ainsi que pour la famille ; une grande partie des hommes exigeaient les femmes vierges. Aussi le jour de la nuit des noces un drap blanc symbolisait : la pureté, chasteté, etc. C’était avant le mariage une valeur défendue chez la jeune fille.

    Etre vierge est une affaire ethnique aussi bien dans le milieu religieux que culturel, sa place est spéciale aux yeux de tous. C’est une pratique très respectée par les sages et les pratiques se diffèrent d’une ethnie à une autre.

    On vit actuellement dans une société dans laquelle perdre son smartphone est plus dramatique que perdre sa virginité », dicton populaire. Finalement on constate que les vierges ne servent plus à rien. 90 % de jeunes filles en RDC ont perdu leur virginité ; je ne parle pas de celles qui ont été violés. Où va l’issu et la valeur de la femme congolaise ??

    Il est maintenant rare de voir une fille de 18 ans et vierge. La virginité n’a plus de sens dans la vie d’une jeune fille. Toutes les religions du monde s’accordent à le dire : la jeune fille doit rester vierge jusqu’au mariage. Malheureusement, quand nous regardons les films à la télévision ou encore Internet nous avons tendance à croire que la virginité est une chose banale, démodée plus d’actualité. On croit que donner sa virginité est une garantie pour le mariage.

    Pourquoi est-ce idéal d’attendre le mariage?

    Parce que c’est tellement beau et bon d’offrir ce trésor à la personne avec laquelle vous allez passer le restant de votre vie.

    Georges Clemenceau a dit : « l’honneur c’est comme la virginité ça ne sert qu’une fois ».Dans la Bible en son livre de Lévitique 21:13 il est dit :  »Il prendra pour femme une vierge ».

    La virginité est un trésor c’est la première de chose que vous devez savoir. L’hymen est une membrane que Dieu a mise, à raison, dans le corps de la femme. Il protège l’organe génitale de la jeune fille de beaucoup de maladies selon la médecine ; cependant au-delà de cet aspect médical, c’est un élément sacré qui doit être brisé dans les circonstances.

    Voici neuf raisons de garder sa virginité :

    Vous n’avez pas honte d’être Vierge au contraire soyez fières et fortes ;

    Votre corps vous appartient c’est à vous de décider avec qui Oui ou Non vous voulez la perdre ;

    Si votre petit ami vous dit « si tu m’aimes accepte de coucher avec moi » répondez-lui « si tu m’aimes encore plus, attends le bon moment » ;

    Un homme peut coucher avec toi mais cela ne garantie pas le Mariage ;

    Toutes vos amies ont déjà eu des relations sexuelles et alors? Osez faire la différence !

    Dès que vous aurez donné ce que vous avez de plus précieux aux hommes, ils chercheront une autre femme qui a pu garder intact la sienne ;

    Votre virginité est la fierté qu’un époux obtient de son épouse ;

    Avoir multiples partenaires ne fera pas de vous la plus belle mais juste celle qui a connu les plus des hommes. NB: Même si tu as perdu ta virginité tu restes une femme. Tu peux encore préserver ton corps et ne plus avoir de multiples partenaires ;

    Ne vous pressez pas pour sauter les étapes. Jeunes filles, rappelez-vous d’une chose : votre premier travail est votre époux.

    Garder sa virginité est un long chemin et pas le plus facile mais possible d’y arriver si tu le veux.

    JEUNE FILLE TU PEUX PORTER CETTE VIRGINITÉ COMME UNE MÉDAILLE D’HONNEUR.

    Tags : femmes, amour, sentiments, virginité, sexe, jeune fille, défloration, 

  • Abdellah et la ministre Teresa : Un amour né en mission au Maroc

    Abdellah El Motassime, mari Teresa Bellanova / Un amour né en mission au Maroc

    Abdellah El Motassime est le mari de Teresa Bellanova, la ministre des Politiques agricoles, invitée de « Honorable Confessions » sur Rai2

    Abdellah El Motassime est le mari de Teresa Bellanova, la ministre des Politiques agricoles, invitée du premier épisode de «Confessions honorables», le nouveau programme de la Rai2 mené par Laura Tecce qui veut révéler les secrets de certains politiciens italiens.

    La première à parler d’elle-même est la ministre Teresa Bellanova, la troisième femme de l’histoire du Parlement italien à diriger le ministère de l’Agriculture. La femme est heureusement mariée à Abdellah: l’amour est né entre les deux lors d’une mission syndicale au Maroc; elle était là en mission et il était son traducteur. À partir de ce moment, une grande complicité et une grande harmonie sont nées entre Abdellah et Teresa qui les ont amenés non seulement à tomber amoureux l’un de l’autre, mais aussi à avoir un fils: Alessandro El Motassime né en 1991.

    Abdellah El Motassime et Alessandro: mari et fils de Teresa Bellanova

    Un amour important qu’Abdellah El Motassime et Teresa Bellanova, même si tous deux préfèrent garder un profil bas sur leur vie privée en faisant très peu de déclarations. Parmi les quelques déclarations publiées dans la presse, il y en a une à propos de son fils Alessandro El Motassime qui a été décrite AGI comme suit: « Il ne parle pas beaucoup et aime encore moins se vanter, car (comme il l’a déclaré) il ne croit pas qu’être parent soit en soi un mérite ».

    Lors du serment de Bellanova au Quirinal, très critiqué pour sa tenue, peu ont tenté de scruter en public s’il pouvait y avoir son mari ou son fils Alessandro qui était pourtant remarqué par Lilli Gruber. Le présentateur d’Otto e Mezzo, en effet, a félicité la ministre en disant: «c’est un très beau fils».

    On sait très peu de choses sur son partenaire: Abdellah travaille comme traducteur et sur son profil Facebook, nous lisons qu’il a étudié à la Faculté des sciences et techniques psychologiques de l’Université du Salento.

    Source : Il Ussidiario, 8 oct 2020

    Tags : Maroc, Italie, ministre, mariage, amour, politique, gouvernement italien,