Étiquette : ANIE

  • Comment l’ANIE va à moderniser la gestion de l’opération électorale en Algérie

    Topics : Algérie, ANIE, gestion des élections, Mohamed Charfi,

    Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a affirmé jeudi à Alger que le plan stratégique de développement de l’ANIE tendait à moderniser et à adapter la gestion de l’opération électorale aux évolutions mondiales imposées par les technologies de l’information et de la communication (TIC).

    S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée au plan stratégique de développement de l’ANIE, M. Charfi a précisé qu’il visait à « adapter la gestion des processus électoraux aux évolutions enregistrées au niveau international, compte tenu des nouveaux défis imposés par les TIC dans ce domaine ».

    Il a en outre relevé « la nécessité de tirer profit des avantages qu’offrent ces technologies en matière de gestion moderne des différentes étapes de l’opération électorale, en mettant l’accent sur l’importance de la formation des ressources humaines », ce qui est à même de garantir, selon M. Charfi, la crédibilité et la transparence des élections, et partant, la préservation de la voix des citoyens.

    L’ANIE veille à mettre en œuvre ce plan, en coordination avec différents acteurs et partenaires, a-t-il fait savoir, précisant que plusieurs rencontres avaient été organisées dans ce cadre avec divers départements ministériels, dont l’Intérieur et les Collectivités locales pour l’activation du fichier national du corps électoral, et le ministère des Finances pour la gestion optimale du budget de l’autorité.

    Il a également évoqué le travail continu avec les walis de la République pour mettre à la disposition de l’Autorité des structures adaptées à travers toutes les wilayas du pays.

    M.Charfi a, par ailleurs, mis l’accent sur le rôle des médias dans le succès du plan, notamment dans le contexte de la propagation du phénomène des infox et de l’utilisation des réseaux sociaux pour la création de contenus et la diffusion de nouvelles, jugeant impératif « un accompagnement permanent du secteur de l’information à l’Autorité nationale indépendante des élections ».

    Le plan stratégique de développement de l’Autorité nationale indépendante des élections repose sur le principe de réalisation du libre choix de l’électeur, la sensibilisation et la promotion de l’acte électoral, l’activation du fichier national du corps électoral, une gestion optimale du budget de l’Autorité et une évaluation globale des structures relevant de l’ANIE.

    #Algérie #ANIE #Elections #MOhamed_Charfi

  • Algérie/ Le MSP critique a l’égard de l’ANIE – Suite au rejet de 30 de ses candidats pour les législatives

    Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a critiqué le rejet des dossiers de candidatures d’une dizaine de ses militants pour les prochaines élections législatives du 12 juin 2021.

    Le parti de Abderrezak Makri a indiqué dans un communiqué ,ce samedi, que trente (30) candidats MSP étaient rejetés des soixante (60) listes déposées par le parti en prévision du scrutin du 12 juin.

    Le Mouvement a qualifié d’”illégaux et sans fondement juridique les prétextes avancés par l’Autorité indépendante nationale des élections (ANIE) en s’appuyant sur des rapports de sécurité”.

    “Les accusations sur lesquelles s’est basée l’ANIE constituent une violation constitutionnelle et juridique de la dignité des candidats concernés, de celle de leurs familles et de leurs droits fondamentaux. Nous ne les acceptons en aucun cas et nous n’allons pas nous taire”, a affirmé le MSP.

    Echourouk online, 15 mai 2021

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  • Algérie/ Législatives: Charfi rencontre les représentants des listes indépendantes

    ALGER – Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a rencontré mercredi les représentants des listes électorales indépendantes dans le cadre des préparatifs de l’élection des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), prévue le 12 juin prochain.

    Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion à huis clos tenue au siège de l’ANIE, M. Charfi a précisé que sa rencontre avec les représentants des listes électorales indépendantes dans 9 wilayas « intervient à leur demande pour exposer leurs préoccupations et propositions relatives aux préparatifs des législatives du 12 juin prochain ».

    Il a fait savoir que les principales préoccupations soulevées par ces représentants étaient « communes avec celles exposées par les représentants des partis politiques rencontrés dimanche dernier », précisant qu’elles portent essentiellement sur la surveillance du déroulement de l’opération électoral afin de garantir sa transparence par l’ANIE.

    « Les représentants des listes électorales indépendantes ont été informés des dispositions prises à cet égard », a-t-il assuré.

    La réunion a été l’occasion de discuter de la revendication des candidats des listes indépendantes relative à la possibilité pour le candidat de contrôler le centre et le bureau de vote en vue de s’assurer personnellement du bon déroulement de l’opération électorale ».

    Soulignant que « le financement de la campagne électorale, dont le lancement est prévu le 17 mai, est régi par la loi », le président de l’ANIE a rappelé, à ce propos, le décret exécutif qui en définit les modalités et qui clarifie le rôle de la Commission en charge du contrôle des comptes des campagnes.

    « Dès le lancement de la campagne électorale, toutes les choses seront claires et tous les moyens disponibles pour permettre à tous les candidats d’entrer en lice dans de meilleures conditions possibles, à la faveur de la réunion de tous les moyens matériels, logistiques et organisationnels nécessaires pour une campagne moderne aux normes démocratiques », a-t-il affirmé.

    Par ailleurs, le président de l’ANIE a estimé que « les listes présentées témoignent de la prise conscience de tout un chacun de la nécessité du changement, qui ne saurait être opéré sans de nouvelles idées », affirmant que « cela est perceptible à travers le niveau des candidats aux prochaines échéances ».

    Sur un autre registre, M. Charfi a fait état de la mise en place, avec le lancement de la campagne électorale, d’un dispositif sanitaire mobilisant 58 médecins à travers le territoire national dans le cadre d’une cellule de gestion accompagnant l’ANIE dans l’organisation du processus électoral, notamment en ce qui concerne le respect du protocole sanitaire de prévention contre le Coronavirus.

    Toutes les dispositions garantissant la probité et la transparence de la campagne électorale et du vote, d’une part et le respect des mesures de prévention contre le Coronavirus, d’autre part « ont été prises et bien ficelés », a-t-il assuré.

    En réponse à une question sur les recours relatifs au rejet de certaines listes, il a rappelé qu’il était tenu d’appliquer la loi et que le Tribunal administratif et le Conseil d’Etat étaient « les seules juridictions à se prononcer sur les recours ».

    Le président de l’ANIE avait rencontré, dimanche dernier, les représentants de 18 partis politiques, à la demande de leurs chefs pour contester l’exclusion des listes de leurs candidats dans nombre de wilayas.

    Le nombre de listes acceptées sans réserve pour prendre part aux élections législatives prévues le 12 juin prochain s’élève à 1483, dont 646 listes présentées au titre d’un parti politique et 837 listes indépendantes.

    Le nombre de listes ayant déposé les formulaires de candidature a atteint 2490, dont 1237 présentées au titre d’un parti politique et 1253 listes indépendantes.

    APS, 12 mai 2021

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  • Algérie/ Législatives : Des partis brandissent la menace du boycott

    La rencontre des partis politiques avec le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi, tenue dimanche dernier, semble avoir mis à nu plusieurs écueils susceptibles d’entraver le processus électoral.

    Preuve en est la décision «urgente» de mettre en place une commission de coordination entre les acteurs impliqués dans l’opération électorale, censée dissiper la confusion qui s’est installée depuis le début du processus en question.

    Il s’agit notamment de l’état de préparation de l’ANIE qui, selon certains partis, connaît un retard dans l’installation de ses structures locales ainsi que la nécessité de définir, de manière claire et précise, les aspects techniques liés au scrutin du 12 juin. Aussi, la question des rejets à la pelle des listes de candidature a mis à mal plusieurs partis, lesquels font état d’«une fraude anticipée» et menacent, d’ores et déjà, de boycotter les prochaines échéances.

    La première réunion de l’Autorité des élections avec les dix-huit entités partisanes a été pour Jil Jadid une opportunité pour «demander des clarifications sur la gestion de ces élections et la démarche à suivre pour préparer la campagne électorale».

    «Les points abordés lors de cette rencontre se focalisent essentiellement sur l’application de l’article 200 du code électoral. Quant à Jil Jadid, nous n’avons pas reçu de rejets pour d’éventuels liens avec le milieu des affaires et les quatorze rejets notifiés sont liés à des motifs administratifs, à savoir la carte d’électeur et la situation vis-à-vis du service militaire. Cependant, Jil Jadid a demandé une clarification quant à la démarche à suivre concernant les bulletins de vote et la numérotation des partis», a déclaré hier au Jeune Indépendant Walid Hadjadj, secrétaire exécutif chargé des élections et des élus au sein du parti.A en croire les propos de M. Hadjadj, Jil Jadid se dit satisfait de l’opération de tri ayant barré la route à des candidats «soupçonnés d’avoir des rapports avec la ch’kara», ce qui, selon lui, permettra de constituer une future Assemblée nationale plus intègre. Affirmant que l’ANIE «n’est pas suffisamment prête à gérer l’ensemble des procédures du processus électoral, le cadre dirigeant de Jil Jadid a toutefois écarté l’option d’un éventuel report de la campagne électorale, comme relayé par certains milieux politiques».

    Le report de la campagne électorale est-il possible ?

    A contrario, le Front de la justice et du développement (FJD), l’un des principaux initiateurs de la rencontre de dimanche, appréhende un ajournement de la campagne électorale que pourraient entraîner les problèmes structurels de l’Autorité des élections.

    Selon le cadre dirigeant du FJD, Lakhdar Benkhellaf, des échos provenant de sources officielles n’écartent pas le report de la campagne électorale de cinq jours au lieu de la date réglementaire fixée le 17 mai prochain.

    «Nous avons tiré la sonnette d’alarme lors de notre rencontre avec M. Charfi pour mettre fin à ce jeu et nous leur avons demandé d’assumer l’entière responsabilité quant à la gestion et au

    traitement des dossiers de candidature car elle est l’instance constitutionnellement compétente pour corriger ce processus altéré et susceptible de nous conduire à une aversion électorale et à des résultats réfutables par une majorité du peuple», a-t-il ajouté.

    Faisant état de 61 listes exclues du parti devant être revues, M. Benkhellaf appelle le président de la République et le premier responsable de l’ANIE à intervenir dans les prochaines heures pour rétablir les partis «lésés» dans leurs droits, et ce en tenant compte des observations soulevées par les partis réunis. De même, l’ex député du FJD demande l’ouverture d’une enquête dans les circonscriptions électorales de la wilaya de Djelfa, où des dizaines de cas de rejet à l’endroit de plusieurs formations politiques ont été enregistrés.

    Qualifiant l’exclusion de certains candidats d’«anticonstitutionnelle et de fraude électorale jamais vue, même à l’époque de la ‘isaba», Lakhdar Benkhellaf brandit, d’ores et déjà, la menace du boycott des législatives du 12 juin par certain partis si les cas de rejet ne sont pas réétudiés avec «objectivité».

    C’est presque le même ton qui est affiché par le Parti de la voix du peuple (PVP) de Lamine Osmani, qui estime que le climat «délétère» marquant ces élections pourrait agrandir le fossé entre le peuple et le pouvoir et ainsi aggraver la réticence chez le corps électoral le jour du scrutin.

    «Le PVP a choisi des jeunes parmi des cadres supérieurs, des hirakistes et des activistes de la société civile, et après trois mois d’encadrement et de structuration du parti, on s’est vu rejeter des listes entières pour le dossier d’un seul candidat jugé non conforme. De telles pratiques (rejet de candidatures) vont certainement impacter davantage la réticence des électeurs», a prévenu le jeune représentant du PVP, Mustapha Guermit, non sans écarter «la probabilité d’annuler les élections du 12 juin».

    Dans ces circonstances, tout porte à croire que les rejets en masse des candidatures ont été «un coup dur» pour des partis, lesquels engagent, d’ores et déjà, des concertations à l’effet de constituer un «front politique conjoint» pour défendre leurs chances aux prochaines législatives.

    Le Jeune Indépendant, 12 mai 2021

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  • Algérie / Une compétition loyale et intègre (Edito de Horizons)

    Le rendez-vous décisif du 12 juin approche à grand pas. Il suscite un intérêt grandissant des compétiteurs, parmi la classe politique et les représentants indépendants. Les derniers chiffres révélés par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) l’attestent amplement. En course, 19 partis qui remplissent les conditions légales se préparent activement au coup d’envoi de la campagne électorale, prévue le 17 mai. La mobilisation électorale se décline également dans le dépôt des 2.400 listes de candidature (1.180 pour les partis politiques et 1.220 pour les indépendants).

    A l’étranger, le même engouement caractérise l’attachement de la communauté nationale présente avec 65 listes (61 pour les partis politiques et 4 pour les indépendants). Cette tendance lourde signifie indéniablement la débandade des prêcheurs de la fitna et du chaos embusqués dans le néo-hirak des dérives sectaires et, en signe d’impuissance caractérisée, versés dans une instrumentalisation éhontée de la contestation sociale. Toutes les tentatives qui visent, en réalité, à saborder le processus électoral sont vouées à l’échec.

    Face à une minorité dont il est désormais prouvé son allégeance au projet de déstabilisation à visée néocoloniale, la majorité électorale a dicté le choix du changement qui inquiète tant, en revanchards invétérés, les résidus du régime pourri, les dépositaires du terrorisme destructeur et les séparatistes.

    A la faveur de la légitimité constitutionnelle acquise par la présidentielle et l’adoption, le jour du 1er novembre, de la Constitution, la nouvelle Algérie est suffisamment armée pour réussir en toute confiance la bataille de la légitimité institutionnelle portée par le renouveau démocratique aux mains de la nouvelle génération compétente.

    En alliées irréductibles, la société civile et les jeunes universitaires sont les piliers du changement bannissant toute forme de discrimination, de marginalisation et de dévoiement du scrutin aux conditions de transparence, de crédibilité et de neutralité pleinement assurées.

    La constitutionnalisation de l’ANIE, aux missions de surveillance et de contrôle des sources de financement renforcées, l’exigence d’impartialité du gouvernement, appelé à suspendre les activités sur le terrain dès le lancement de la campagne électorale, et l’appel de l’Anie à la participation des citoyens à l’encadrement de l’opération électorale préfigurent d’une compétition loyale, intègre et sans exclusive.

    Horizons, 06 mai 2021

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  • Algérie / Représentativité et crédibilité (Edito de Horizons)

    Il ne reste plus que 12 jours pour connaître le verdict final de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie). A l’expiration du délai de grâce du dépôt des listes de candidature, intervenu le mardi 27 avril, cette date butoir lance le coup d’envoi d’une compétition ouverte aux bâtisseurs de l’Algérie nouvelle. A la faveur d’une ferveur significative d’un engagement de la classe politique, toutes tendances confondues, et de la société civile, il est attendu une confrontation d’idées et de programme qui reste le seul baromètre de la représentativité en rupture avec le système des quotas imposé par un régime corrupteur et corrompu.

    La mobilisation est, en effet, à hauteur des aspirations vers un changement pacifique que les partisans du chaos, inféodés aux puissances étrangères, veulent perturber. Jusque-là, l’Anie a enregistré le dépôt de 2.400 listes de candidature réparties entre les indépendants (1.220) et les partis politiques (1.180).

    La participation de la communauté algérienne établie à l’étranger (65 listes dont 61 pour les partis et 4 pour les indépendants) conforte le processus de renouvellement des institutions obsolètes et frappées de discrédit. Le temps de la crédibilité et de l’intégrité est la matrice d’un processus aux conditions de régularité et de transparence réaffirmées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, appelant à mettre tous les moyens matériels et financiers à la disposition de l’Anie pour lui permettre de mener à bien sa mission constitutionnelle d’organisation, de surveillance et de contrôle de l’opération électorale.

    Au cœur de ce processus, le peuple est l’unique arbitre de cette compétition engagée, par ailleurs, sous le regard scrutateur des citoyens. Cette démarche, initiée avec bonheur pendant la présidentielle du 12 décembre 2019, sera appliquée aux législatives confortées, faut-il le préciser, par la mise en place d’un fichier électronique national conçu par les ingénieurs de l’Anie. Un appel a été en ce sens lancé par l’Anie pour une inscription, à travers une plateforme électronique baptisée «Hofad Amana», des éventuels souscripteurs appelés à participer à l’encadrement de l’opération électorale. Le devoir de vote inaliénable et le droit de contrôle sont pleinement reconnus pour la consécration de la citoyenneté.

    Horizons, 01 mai 2021

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  • Algérie : Les partis face à l’opinion

    Premières sorties sur le terrain pour défendre les législatives

    Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a présenté avant-hier un bilan de la révision exceptionnelle des listes électorales, révélant le chiffre de 23.486.979 qui correspond à la masse du corps électoral. L’autre chiffre décliné par Mohamed Charfi et qui vaut le détour, comme on dit trivialement est celui en rapport avec le retrait des dossiers des candidatures pour les législatives du 12 juin prochain. On apprend ainsi que pas moins de 3270 dossiers ont été retirés par 50 partis politiques agréés et 1863 par des listes indépendantes et l’opération se poursuit toujours, selon Mohamed Charfi qui n’a pas écarté la possibilité de proroger les délais.

    Ces chiffres pourraient se lire comme l’expression d’une forme d’engouement des Algériens (partis politiques et listes indépendantes) pour la prochaine consultation populaire que le président de l’ANIE présente d’ailleurs comme le point d’orgue de la démarche électoraliste du président Tebboune en vue d’asseoir « La nouvelle Algérie » Sauf que l’ampleur de ces chiffres, comparativement aux précédentes consultations et l’engouement qu’il susciterait ne trouve pas son prolongement dans les premiers meetings animés ce week-end par les partis politiques sortis à la rencontre des Algériens.

    En dehors d’Abderazak Makri, qui a fait salle comble, vendredi passé, à la salle El Amel d’ El Méchéria, d’ailleurs moins pour appuyer le processus électoral que pour mettre en garde contre les velléités de fraude dont il a cru voir déjà quelques prémices (il cite le cas d’un consul dans un pays arabe qui roule déjà pour une liste indépendante), les autres chefs de parti ont prêché devant des parterres clairsemés. Ce sont les images de la télévision nationale qui, pour le coup, a mis les petits plats dans les grands ce week-end pour conférer toute la solennité et toute la résonnance à la sortie de ces leaders politiques ressuscités pour les besoins de la consultation du 12 juin prochain.

    Les Lamine Osmani, Redouane khelaf, Abelkader Bengrina,Soufiane Djilali, Filali Ghouini, au vu de leur piètre prestation dans les différentes wilayas où ils se sont rendus pour prêcher l’électoralisme, ont visiblement du pain sur la planche. Il leur en faut plus en termes d’arguments pour rameuter les foules et les convaincre du bienfondé des élections législatives, comme voie idéale pour sortir de la crise politique et institutionnelle.

    La tâche sera d’autant redoutable que dans le camp d’en face, celui qui est vent debout contre les élections, c’est déjà la grande mobilisation, comme on a pu le constater lors des dernières marches du Hirak où, les marcheurs ont clairement et fortement rejeté le vote dans son principe même. Certes, il reste encore deux mois et quinze jours pour le rendez-vous avec les urnes le temps suffisant pour les partisans du processus électoral de fignoler leur stratégie, de la concerter, de trouver les mots justes pour convaincre les Algériens, échaudés par les fraudes successives, d’aller voter.

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 29 mars 2021

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  • Fin de la révision exceptionnelle des listes électorales : Retrait de près de 1.000 formulaires de candidature

    Par : Saïd B.


    Alors que la révision exceptionnelle des listes électorales en prévision des élections législatives du 12 juin prochain a été clôturée mardi, au moment où l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a enregistré le retrait de près de 700 formulaires de candidature par les partis politiques et 300 autres par les candidats indépendants, cette même autorité a affirmé, dans un communiqué, au sujet des formulaires de souscription des signatures, que la liste des candidats aux législatives du 12 juin doit être appuyée « expressément » par le nombre des signatures.

    Ainsi et selon la même source, c’est-à-dire le communiqué de l’ANIE, les listes des candidats présentées au titre d’un parti politique « doivent être appuyées par, au moins, vingt-cinq mille (25.000) signatures individuelles d’électeurs inscrits sur les listes électorales. Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, vingt-trois (23) wilayas dont le nombre de signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à trois cent (300) signatures » et ce, conformément aux dispositions de l’article 316 de la loi organique relative au régime électoral. Quant aux listes indépendantes, chacune d’elle  » doit être appuyée, pour chaque siège à pourvoir par, au moins, cent (100) signatures des électeurs de la circonscription électorale ».

    L’ANIE a tenu à souligner que « les partis politiques peuvent retirer les formulaires au niveau de toute délégation de wilaya de l’ANIE ainsi que du siège de celle-ci sis Club des Pins ».

    Concernant les circonscriptions électorales à l’étranger, « la liste de candidats est présentée soit au titre d’un ou de plusieurs partis politiques, soit au titre d’une liste indépendante appuyée d’au moins deux cents (200) signatures pour chaque siège à pourvoir parmi les électeurs de la circonscription électorale concernée ».

    Le retrait des formulaires pour les listes indépendantes s’effectue au niveau des délégations des wilayas de l’ANIE, tandis qu’à l’étranger, le retrait se fait au niveau des délégations de l’ANIE auprès des représentations diplomatiques ou consulaires ».

    Par ailleurs et s’agissant des modalités de signature des imprimés, le communiqué a précisé que « ces imprimés doivent porter une signature avec apposition de l’empreinte de l’index gauche et sont légalisés auprès d’un officier public ».

    « Aucun électeur n’est autorisé à signer ou à apposer son empreinte pour plus d’une liste. Dans le cas contraire, la signature est considérée comme nulle et expose son auteur aux sanctions prévues à l’article 301 de la loi électorale », a poursuivi la même source.

    De plus, il est bien précisé que l’officier public doit, avant la légalisation, s’assurer de la présence physique du signataire accompagné des documents justifiant son identité et la qualité d’électeur, à travers la présentation de la carte d’électeur ou l’attestation d’inscription sur la liste électorale. Ledit agent doit également vérifier sous sa responsabilité que le signataire est inscrit sur la liste électorale de la circonscription électorale concernée.
    Les imprimés des signatures individuelles doivent être accompagnées d’une fiche d’information comportant les coordonnés des signataires et présentées au président la commission électorale de la circonscription électorale territorialement compétente, à savoir le juge, président de la commission électorale de wilaya, au siège de la Délégation de wilaya de l’ANIE, 12 heures, au minimum, avant l’expiration du délai accordé pour le dépôt des listes de candidatures fixé le jeudi 22 avril 2021.

    Enfin, « le président de la commission électorale de la circonscription électorale concernée surveille les signatures, s’assure de leur validité et élabore un procès-verbal à cet effet, dont une copie sera remise au représentant de la liste des candidats, légalement qualifié », a conclu le communiqué de l’ANIE.

    Il est utile de rappeler que pas plus tard que dimanche dernier que le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, a indiqué que l’ANIE est déterminée à organiser des élections législatives où les voix des électeurs sont protégées, avant d’ajouter que « le nouveau mode de scrutin a mis en place toutes les garanties au profit de l’électeur pour dessiner les contours de la carte politique du pays ».

    Concernant les listes qui ne comportent aucune indication de candidats, le même responsable a assuré qu’une voix sera attribuée à chaque candidat de la même liste, comme le prévoit le nouveau mode de scrutin, qualifiant cette procédure de « solution juste et équitable » au lieu d’annuler le bulletin. L’ANIE œuvrera à la définition des modalités de distribution des voix obtenus dans ces cas.

    L’ANIE avait invité, en outre, les citoyens non-inscrits sur les listes électorales, en particulier ceux âgés de 18 ans le jour du scrutin, à s’inscrire au niveau de la commission communale de révision des listes électorales dans la commune de leur résidence.

    Quant aux citoyens résidant à l’étranger, ils ont été invités, pour leur part, à se rapprocher des commissions de révision des listes électorales au niveau des représentations diplomatiques ou consulaires pour leur inscription.
    S.B.

    Le Maghreb, 25 mars 2021

    Tags : Algérie, ANIE, élections, candidatures,

  • Algérie / Equité et transparence

    La révision exceptionnelle des listes électorales a pris fin. Cette étape importante constitue un pas important qui nous rapproche davantage du rendez-vous décisif du 12 juin. L’opération d’assainissement du fichier électoral représente un autre gage de transparence et de crédibilité dans une compétition qui s’annonce prometteuse.

    Jusque-là, le retrait de près de 700 formulaires de candidature, dont près de 300 par les candidats libres, sont des indicateurs d’une participation forte à hauteur des enjeux d’une véritable démocratie, fondée sur le libre choix des citoyens et d’une représentativité réelle dans des institutions légitimes. «Le nouveau mode de scrutin a mis en place toutes les garanties au profit des électeurs pour dessiner les contours de la carte politique», a affirmé le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, prêtant, jeudi dernier, serment avec les membres du Conseil de la nation.

    Dans des élections qui feront date, toutes les garanties de régularité et d’équité ont été accordées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, déterminé à œuvrer à la consolidation de la légitimité institutionnelle et constitutionnelle. La constitutionnalisation de l’Anie et le renforcement de ses prérogatives, inhérentes aux missions de surveillance et de contrôle des sources de financement, confortent le processus électoral.

    A la faveur d’une expérience acquise lors de la présidentielle incontestée, l’Anie est le garant de la transparence, de l’impartialité et de l’égalité des chances, tributaire de la volonté de bannir toute influence sur le déroulement du scrutin et la participation massive de la jeunesse et la société civile, encouragées et soutenues par l’Etat, pour faire entendre leurs voix et s’imposer sur la scène politique.

    Dans cette perspective, en Conseil des ministres, le Président de la République a ordonné de mettre tous les moyens matériels financiers à la disposition de l’Anie pour l’accomplissement de ses missions constitutionnelles dans les meilleures conditions. Les signes de renouveau, attestés par la prise de conscience démocratique et l’engagement de l’Etat de favoriser une compétition intègre et ouverte, interpellent une élite compétente, parmi les jeunes universitaires et les membres de la société civile, en levier du changement incontournable.

    La mise en place impérieuse de l’Observatoire national de la société civile et la maturation du Haut-Conseil de la jeunesse participent d’une démarche qui vise à permettre la formation et l’accès aux responsabilités publiques des nouveaux acteurs érigés en piliers de la nouvelle Algérie.

    Horizons, 23 mars 2021

    Tags : Algérie, élections législatives, transparence, ANIE,

  • Législatives du 12 juin: Clôture aujourd’hui de la révision des listes électorales

    La révision exceptionnelle des listes électorales en prévision des élections législatives du 12 juin prochain sera clôturée aujourd’hui, une opération qui a duré huit jours et dont l’objectif était de mettre à jour le fichier électoral. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait signé jeudi dernier le décret portant convocation du corps électoral pour
    l’élection des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN). C’est ainsi que l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) avait invité les citoyens et les citoyennes non inscrits sur les listes électorales, en particulier ceux âgés de 18 ans le jour du scrutin, à s’inscrire au niveau de la commission communale de révision des listes électorales dans la commune de leur résidence. Les citoyens résidant à l’étranger ont été invités, pour leur part, à se rapprocher des commissions de révision des listes électorales au niveau des représentations diplomatiques ou consulaires pour leur inscription. Lors du référendum sur la révision de la Constitution du 1er novembre 2020, le corps électoral s’élevait à 24 475 310 électeurs et électrices, dont 23 568 012 résidant en Algérie et 907 298 à l’étranger, selon les chiffres communiqués par l’Anie.

    Des élections démocratiques traduisant le véritable changement
    Intervenant dimanche, lors de la réunion du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité de «mettre tous les moyens financiers et matériels à la disposition de l’Anie pour lui permettre de s’acquitter de ses missions dans les meilleures conditions». Il a instruit de prendre «toutes les dispositions administratives et financières relatives à l’appui et à l’encouragement de la participation des jeunes à cette échéance électorale, pour concrétiser des élections démocratiques qui traduisent le véritable changement». Le chef de l’Etat a également ordonné d’assurer la gratuité des salles, des affiches publicitaires et de leur impression au profit des jeunes candidats et de charger les services des walis de créer un mécanisme administrativement adéquat. Le président de l’Anie, Mohamed Charfi, a fait état dimanche du retrait de près de 700 formulaires de candidature par les partis politiques et 300 autres formulaires par des candidats indépendants, en prévision des législatives. Compte tenu de l’expérience acquise par ses membres et délégués lors des précédentes échéances, l’Anie est «déterminée» à organiser des élections où les voix des électeurs «seront protégées», a-t-il poursuivi, ajoutant que «le nouveau mode de scrutin a mis en place toutes les garanties au profit de l’électeur pour dessiner les contours de la carte politique du pays». L’organisation d’élections législatives figurait parmi les engagements pris par le Président Tebboune, dans son programme politique en 54 points. Dans un discours à la Nation prononcé le 18 février dernier, il avait annoncé la dissolution de l’APN et l’organisation d’élections législatives anticipées. Dans une entrevue début mars avec des responsables de médias nationaux, le chef de l’Etat avait indiqué qu’un changement profond du gouvernement interviendra après les prochaines élections législatives, «en fonction de l’issue de ces échéances».

    Impératif de moraliser la vie politique

    La convocation du corps électoral est intervenue après l’approbation en Conseil des ministres, le 7 mars dernier, d’un projet d’ordonnance portant loi organique relative au régime électoral. Le président de la République avait donné, lors de ce Conseil, des orientations consistant notamment en la nécessité de bannir dans toutes les étapes du processus électoral l’argent, sous toutes ses formes, notamment l’argent sale, «en concrétisation du principe d’égalité des chances entre candidats».

    Il avait aussi insisté sur la moralisation de la vie politique «en barrant la route à toute tentative de manipulation consacrée par l’ancien code électoral» et sur «le recours impératif aux commissaires aux comptes et comptables agréés issus des wilayas mêmes des candidats pour le contrôle minutieux des sources de financement».

    Le Président avait, en outre, appelé à la révision de la condition d’âge pour la candidature des jeunes et au relèvement, à la moitié au lieu du tiers, de leur quota sur les listes électorales, ainsi que l’augmentation au tiers, du quota des jeunes universitaires sur les listes électorales, «en appui aux compétences nationales et diplômés des universités à travers tout le pays», tout en plaidant pour l’encouragement de la représentation de la femme, en parité et égalité sur les listes électorales, afin d’abroger le système des quotas.
    Meriem Benchaouia

    Le Jour d’Algérie, 22 mars 2021

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