Étiquette : Anne Hidalgo

  • France: Des candidats incapable de décoller dans les sondages

    Tags : France, élections présidentielles, sondages, Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon, France: Des candidats incapable de décoller dans les sondages

    Incapable de décoller dans les sondages, de nombreux candidats de la gauche française à la prochaine élection présidentielle lancent des propositions qui, pensent-ils sûrement, vont accaparer l’intérêt de la presse et pourquoi pas relancer leurs campagnes auprès du public. C’est ainsi que Yannick Jadot veut supprimer totalement l’exploitation de l’énergie nucléaire en France ou encore que Anne Hidalgo réfléchirait à l’instauration des 32 heures de travail par semaine. Dimanche, c’était au tour d’Arnaud Montebourg de tenter de présenter sa proposition choc. Invité dimanche midi au «Grand Jury» RTL-LCI-Le Figaro, Arnaud Montebourg a ainsi proposé de bloquer temporairement les transferts d’argent privé, via Western Union, vers les pays qui «refusent de reprendre leurs immigrés clandestins présents sur le territoire français».

    La proposition a créé un vif émoi à gauche de l’échiquier politique, à commencer par son concurrent dans la course à l’Élysée, Jean-Luc Mélenchon. «Montebourg, ce serait une erreur cruelle d’interdire les transferts de salaires vers la famille au pays d’origine au nom des mauvaises actions des gouvernements», a-t-il jugé sur Twitter. «Reconnaissez l’erreur. Il y a assez d’angoisses comme ça. Ne passez pas sur ce terrain glauque», lui a demandé le candidat de La France Insoumise. «Singer les idées abjectes et stupides de l’extrême droite pour espérer se faire remarquer. Posture vaine et délétère, qui alimente la course au pire. Montebourg n’a-t-il rien de mieux à faire que de jouer le rantanplan du zemmourisme ?», a également raillé le député LFI, Bastien Lachaud.

    «Quand La Remontada se fait à droite, vraiment à droite», a déploré le député Matthieu Orphelin, porte-parole du candidat écologiste Yannick Jadot pour la présidentielle, en référence au slogan de l’ancien ministre. Un soutien inattendu a en revanche «défendu» le candidat de la Remontada : Eric Zemmour. «En panne d’idées, Arnaud Montebourg a regardé en replay les vidéos de ma chaîne YouTube. Bravo Arnaud», l’a-t-il félicité.

    Dans une de ses vidéos face caméra, le pas-encore-candidat à la présidentielle proposait en effet lui aussi de «bloquer les transferts de fonds des travailleurs immigrés». Il y voyait un «moyen de pression pour obliger les pays à reprendre leurs immigrés».

    Toutefois, plus sur le plan technique que sur le plan moral, cette mesure serait très difficile à mettre en place car au final assez simple à contourner. Reste à voir si néanmoins cette proposition séduira des électeurs ou si le candidat de gauche continuera à stagner autour des 3 % d’intentions de vote.

    Fouzia Mahmoudi

    Le jour d’Algérie, 09/11/2021

    #France #Sondages #Elections_présidentielles #Arnaud_de_montebourg #Macron #Anne_hidalgo #Jean_luc_melenchon

  • France-Algérie: La maire de Paris critique Macron

    Algérie, France, Macron, Anne Hidalgo,Histoire, colonisation, #Algérie, #Macron, #Histoire, #Colonisation,

    L’onde de choc provoquée par les déclarations d’Emmanuel Macron sur le système algérien, l’existence de la nation algérienne avant 1830 et la colonisation continue de susciter des répliques en Algérie et en France. Si les propos du président français notamment ceux liés à la colonisation ont provoqué une crise diplomatique avec l’Algérie, en France ils ne font pas l’unanimité. Et si une partie de la classe politique de la droite et de l’extrême droite française ont approuvé les déclarations de Macron sur la colonisation et réclamé plus de fermeté sur l’immigration, les propos du président français ont aussi suscité des critiques notamment dans le camp de la gauche.

    Des historiens ont critiqué les propos de Macron notamment sur la comparaison entre la colonisation française et la présence ottomane en Algérie. « L’administration ottomane prélevait des impôts sur la population. Mais c’était une domination bien loin de ce qu’a été la colonisation française marquée par la violence et la destruction des structures sociales et religieuses locales », a souligné l’historien Gilles Manceron dans une déclaration au journal La Croix de samedi 9 octobre.

    Le 30 septembre, lors d’une rencontre à l’Élysée avec des jeunes qu’il a appelé les « petits-enfants de la guerre d’Algérie », Macron a exprimé sa fascination sur « la capacité qu’a la Turquie à faire totalement oublier le rôle qu’elle a joué en Algérie et la domination qu’elle a exercée. » Le président français s’est également interrogé sur l’existence de la nation algérienne avant la colonisation française, reprenant l’une des thèses fortes de l’extrême droite.

    Chez les hommes politiques, Jean-Luc Mélenchon, député et candidat de son parti la France insoumise à la présidentielle de 2022 a accusé Macron de « jeter de l’huile sur le feu avec l’Algérie ». La dernière réaction en date aux propos de Macron est venue de la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo.

    Dans un entretien au journal La Montagne, elle a évoqué la crise diplomatique entre la France et l’Algérie. « La France a toujours été un pays dont la parole, singulière, compte », a expliqué la candidate socialiste à la présidentielle du printemps prochain. « On voit comme elle est discréditée aujourd’hui », a-t-elle déploré. Et d’ajouter : « Je ne parle même pas de la crise diplomatique majeure déclenchée avec l’Algérie… Quelle nécessité ? ».

    La maire de Paris plaide elle pour le dialogue. « Il faut retrouver le goût du dialogue et non plus du conflit permanent », a-t-elle soutenu. Les propos de Macron sur le système algérien qu’il a qualifié de « politico-militaire » qui vit de la « rente mémorielle » depuis 1962, et la colonisation, ont provoqué une crise d’une ampleur inédite entre l’Algérie et la France. L’Algérie a rappelé son ambassadeur à Paris samedi 2 septembre et décidé d’interdire le survol de son territoire par les avions militaires français qui participent à l’opération Barkhane au Mali.

    L’Est Républicain, 11/10/2021

  • Deux femmes en campagne pour la présidence de la France

    France, campagne électorale, élections présidentielles, #France, Anne Hidalgo, Marine Le Pen,

    Deux femmes en campagne pour devenir la première femme présidente de France

    PARIS (AP) – Deux politiciens français ont lancé dimanche leur campagne présidentielle, cherchant à devenir la première femme leader en France lors des élections de printemps de l’année prochaine.

    Marine Le Pen du parti d’extrême droite du Rassemblement national et la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, ont toutes deux lancé leurs programmes présidentiels dans des gestes largement attendus.

    Ils rejoignent une liste grandissante de challengers du président centriste Emmanuel Macron. Cela inclut des batailles entre plusieurs candidats potentiels de droite – dont une autre femme politique Valérie Pecresse – et parmi les Verts.

    Hidalgo, 62 ans, maire de la capitale française depuis 2014, est le favori pour remporter l’investiture du Parti socialiste. Elle a lancé sa candidature dans la ville de Rouen, dans le nord-ouest.

    « Je veux que tous les enfants en France aient les mêmes chances que moi », a-t-elle déclaré, invoquant ses racines. Hidalgo est la fille d’immigrants espagnols qui ont fui leur pays à la recherche de la liberté sous le règne du dictateur Francisco Franco.

    Le Pen, 53 ans, leader du parti d’extrême droite français, a commencé sa campagne dans la ville méridionale de Fréjus en s’engageant à défendre la « liberté » française. Fidèle à un message d’extrême droite qui, selon les critiques, a vilipendé les communautés musulmanes, Le Pen a promis d’être dur avec « les parties de la France qui ont été talibanisées ». Bien qu’elle ait lancé sa candidature plus tôt cette année, dimanche, elle a nommé Jordan Bardella, 26 ans, chef par intérim du parti alors que sa campagne bat son plein.

    Le Pen refait aussi son image pour cette élection. Fini la garde-robe bleu foncé qui a été sa marque de fabrique. Elle s’habillera désormais en bleu clair pour la campagne, « pour montrer notre vision, moins partisane, (allant) plus haut », a déclaré le conseiller spécial de Le Pen Philippe Olivier, cité par Le Figaro, le quotidien conservateur.

    Macron, 43 ans, n’a pas encore annoncé sa candidature à la réélection mais devrait le faire. Lancer une candidature en France est une formalité nécessaire à chaque élection présidentielle.

    Le vote devrait se résumer à un duel entre Le Pen et Macron, comme ce fut le cas lors de la dernière élection présidentielle française en 2017.

  • Anne Hidalgo se lance dans la course à la présidence française

    France, Anne Hidalgo, Paris, élections présidentielles,

    PARIS, 12 septembre (Reuters) – La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé dimanche qu’elle se présenterait à la présidentielle de 2022 sur une liste socialiste, bien que les sondages indiquent qu’elle a peu de chances de relever un défi sérieux à moins qu’elle ne puisse unir la gauche fragmentée.

    Hidalgo, qui est devenue la première femme à diriger la capitale française en 2014 et fait partie des rares hauts responsables politiques de gauche à sortir relativement indemne de la refonte du paysage politique par le président Emmanuel Macron en 2017 tour.

    Macron et la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen font actuellement des sondages entre 20 et 24 %.

    « Connaissant le sérieux de notre époque et pour donner de l’espoir à nos vies, j’ai décidé d’être candidate à la présidence française », a déclaré la femme de 62 ans lors de l’annonce de sa candidature dans la ville normande de Rouen.

    Elle promet une économie plus verte, la réindustrialisation des anciens centres manufacturiers, la place des citoyens au centre de l’Union européenne et l’amélioration de l’éducation – mais elle n’a pas encore donné beaucoup de chair à son agenda.

    En tant que maire de Paris, Hidalgo, né en Espagne, a été applaudi pour avoir transformé les berges de la Seine autrefois encombrées par la circulation en promenades animées, pour avoir lutté contre les véhicules polluants et créé de nouvelles pistes cyclables pendant la crise du COVID-19.

    Si son profil s’est renforcé alors que Paris prend le relais en tant qu’hôte des prochains Jeux Olympiques, elle reste une relative inconnue en dehors du périphérique de la capitale.

    Pendant ce temps, le Parti socialiste a eu du mal à se reconstruire après que Macron, un ancien banquier avec peu d’expérience politique avant sa victoire électorale, ait fait exploser les partis traditionnels.

    Les membres du parti choisiront quel candidat présenter. Le seul rival d’Hidalgo à ce jour est l’ancien ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll.

    Mais la gauche est profondément divisée. Plus tôt ce mois-ci, l’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a annoncé qu’il se présenterait comme candidat indépendant. Les verts, qui ont bien performé aux élections municipales l’an dernier, annonceront également un candidat dans les semaines à venir. Deux autres candidats d’extrême gauche ont également jeté des chapeaux sur le ring.

    Les analystes disent que tout challenger de centre-gauche devra rallier les verts et les socialistes derrière un seul ticket pour se battre pour une place au second tour.

    Les sondages montrent actuellement Macron et Le Pen comme les candidats les plus probables au deuxième tour.

  • Les challengers de Macron prennent position

    À un peu moins d’un an de l’élection présidentielle en France, les challengers du président Emmanuel Macron se positionnent. De plus en plus d’hommes politiques annoncent leur candidature à l’élection du printemps 2022, dont la date n’a pas encore été officiellement fixée. Un aperçu des rivaux les plus prometteurs de l’homme politique du centre, Macron.

    Marine Le Pen

    Selon les sondeurs, la populiste de droite a plus de chances que jamais de devenir la première femme présidente de la France en 2022. Pourtant, la femme de 52 ans a besoin d’explications depuis les élections régionales de juin, lors desquelles son parti, le Rassemblement national, est reparti bredouille, alors que les sondages laissaient présager une victoire. Avec le cri de ralliement « Français, réveillez-vous ! », Le Pen promeut un gel de l’immigration et une politique économique « patriotique ». En mai 2017, elle est sèchement battue par Macron au second tour.

    Xavier Bertrand

    L’ancien ministre de la santé est considéré comme le candidat le plus prometteur du camp conservateur jusqu’à présent. L’homme de 56 ans se voit renforcé depuis qu’il a été clairement confirmé lors des élections régionales comme président de la région des Hauts-de-France, dans le nord de la France, avec des villes comme Calais et Dunkerque. Cela fait de l’élection présidentielle un « jeu à trois », a déclaré M. Bertrand, faisant allusion à Macron et Le Pen. Jusqu’à présent, cependant, il est loin derrière les deux dans les sondages. Jusqu’en 2017, Bertrand a appartenu au parti Les Républicains de l’ancien président Nicolas Sarkozy, mais a ensuite démissionné car il était trop à droite pour lui.

    Michel Barnier

    L’ancien négociateur en chef de l’UE pour le Brexit affiche également des ambitions d’entrer dans la course à la présidence pour les conservateurs. A 70 ans, Barnier serait le candidat le plus âgé. Toutefois, l’ancien ministre français des affaires étrangères devrait l’emporter dans un sondage d’opinion sur le champ des candidats que ses collègues républicains prévoient de commander d’ici l’automne. Ses nombreuses années de travail au sein de l’UE sont loin d’être perçues positivement par tout le monde en France.

    Anne Hidalgo

    Pour les socialistes, la maire de Paris se met en position. L’homme de 62 ans est en coalition avec les Verts dans la capitale. Elle s’est engagée dans un parcours social-écologique, qui est considéré comme le talon d’Achille de Macron. Jusqu’à présent, les sondeurs ne lui donnent pas beaucoup de chances de sortir le Parti socialiste de François Hollande, le prédécesseur immédiat de Macron, de son marasme électoral.

    Yannick Jadot et Eric Piolle

    Le parti vert français, Europe Écologie Les Verts (EELV), a vu ses chances augmenter depuis son succès aux élections locales de l’année dernière. Ses deux candidats les plus connus à l’investiture présidentielle sont le député européen Yannick Jadot et le maire de la ville alpine de Grenoble, Eric Piolle. Ils doivent d’abord affronter une primaire interne au parti. Piolle met en garde contre un « combat de coqs ». Jadot, lui, pointe l’objectif commun : « battre Emmanuel Macron et Marine Le Pen » et rendre la France, nation nucléaire, respectueuse du climat.

    Jean-Luc Mélenchon

    Le fondateur du parti de gauche La France insoumise se présente pour la troisième fois à l’élection présidentielle et pourrait une nouvelle fois voler des voix à d’autres candidats de gauche. L’homme de 69 ans veut faire sortir la France de l’OTAN et redistribuer les biens. Mélenchon appelle Macron, un ancien banquier d’affaires, « le président des riches » ; il a accusé la chancelière allemande Angela Merkel de « dicter » l’Europe pendant la crise financière.

    Stol.it, 02/07/2021

    Etiquettes : Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Xavier Bertrand, Michel Barnier, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Eric Piolle, Jean-Luc Melenchon,

  • Sondages : Référendum par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe


    Édouard Philippe jouit d’une popularité indéniable depuis qu’il a été contraint de quitter Matignon en juillet dernier. Indépendamment des institutions électorales, l’ancien Premier ministre gère les premières places des personnalités politiques préférées des Français.

    Ce mardi, Édouard Philippe a pris la première place du baromètre Odoxa-Dentsu Consulting-La Dépêche avec un total de 45% d’adhésion (17% de soutien et 28% de sympathie), loin devant la ministre de la Culture Roselyne Bachelot (37%). Mieux, il fait 41% des adhérents parmi les sympathisants de gauche (derrière Christiane Taubira, Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo) et 66% parmi les sympathisants de droite (derrière Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand). Dans la liste des rejets, Edouard Philippe est en 22ème position avec seulement 22% de rejets.

    Même son de cloche chez BVA, qui dans son baromètre de mars place l’ancien Premier ministre en tête des personnalités préférées des Français avec 41% de bonnes opinions. A la question de savoir si les Français souhaitent que telle ou telle personnalité ait plus d’influence sur la vie politique en France, Edouard Philippe arrive à 64% (première place) chez les sympathisants des Républicains et… à 80% (première place) chez les sympathisants de la République élue en Marche. Même parmi les sympathisants du Rassemblement national, Edouard Philippe compte 33% des membres.

    L’observatoire politique de l’Institut Elabe pour le mois de mars place également Edouard Philippe en première ligne. Edouard Philippe continue de dominer le classement des personnalités politiques (54%), devant Nicolas Hulot (47%) et Roselyne Bachelot, qui voit sa popularité baisser de 7 points (38%).

    Scoop Cube, 3 avr 2021

    Etiquettes : Edouard Philippe, Roselyne Bachelot, Christiane Taubira, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Nicolas Sarkozy, Nicolas Hulot,