Étiquette : ANP

  • Algérie/ Résidus de la cinquième colonne…

    Dans sa longue Histoire, l’Algérie n’a jamais eu affaire à une organisation – quel que fut son degré d’extrémisme et de trahison – revendiquant le divorce et la séparation de la Nation-mère pour la création d’une entité «indépendante» qui nie et rejette l’unité du peuple et du territoire. Le simple fait de penser à une telle éventualité relève de l’impossible et constitue une vue de l’esprit. Durant notre Révolution libératrice ont émergé des traîtres inféodés à l’occupant, mais ils n’ont jamais pensé à la séparation d’une région de l’Algérie, ils voulaient que toute l’Algérie avec son territoire et son peuple soit française.

    Au cours de ses négociations avec le FLN, la France coloniale a tenté d’accorder l’indépendance à l’Algérie mais amputée du Sahara, issue que les braves enfants de notre pays ont catégoriquement refusé d’en envisager même l’idée et la réponse a été donnée sur le champ de bataille, à savoir que l’Algérie était une et indivisible, de Tébessa à Tlemcen et de Tizi Ouzou à Tamanrasset.

    Mais ne soyez pas étonnés que parfois des événements surgissent de la part certaines genres d’hommes qui, le moins que l’on puisse dire, sont atteints de délires hallucinatoires, d’hérésie et qui font œuvre de charlatanisme.

    Un mouvement qui revendique la partition d’une région, qui nous est chère à tous, de sa mère l’Algérie pour des raisons claires et ordres divulgués connues de tous. Un mouvement qui se prétend islamique mais qui fait alliance avec des mouvements laïcs avec qui il ne partage aucun facteur commun!

    Un mouvement extrémiste et raciste, aux idées usées et révolues, qui en est encore à poser la question des populations autochtones et de qui est le plus ancien sur cette terre. Des idées arriérées et rigides qu’il couvre d’un voile pimpant et rutilant qu’il appelle parfois démocratie, parfois droits de l’homme !

    Un mouvement terroriste issu d’un parti qui a engendré destruction et désarroi dans le pays durant toute une décennie et qui continue de prôner le califat islamique à travers des idées criminelles et terroristes, contraires aux lois et aux préceptes de l’Islam. Deux mouvements qui s’allient aux ennemis de l’Algérie pour attenter à sa sécurité et à sa stabilité, en recrutant des mercenaires, en entraînant des traîtres et en les préparant à exécuter des opérations terroristes à l’intérieur du territoire national pour tuer des Algériens et détruire la Patrie.

    Un mouvement qui ne représente guère la région de Kabylie qui a donné naissance à des héros qui ont défendu et porté l’Algérie dans leur coeur et tombés au champ d’honneur, à l‘image de Cheikh El Haddad, El Mokrani, Fatma N’soumer, Amirouche et Abane Ramdane, ainsi que des milliers de Martyrs issus de cette région qui ont sacrifié leur vie pour que l’Algérie vive unie. Ce mouvement ignore l’Histoire et renie les sacrifices de tous les Martyrs et les Moudjahidine, mais semble ne pas avoir idée de la détermination du peuple algérien à préserver son unité, en soulevant des slogans séparatistes.

    Depuis des années, ces traîtres n’ont de cesse de rendre visite à l’entité sioniste usurpatrice, non à des fins de tourisme ou pour prier dans les lieux saints d’El Qods mais pour se tenir devant le Mur des lamentations, verser des larmes et solliciter au passage le secours et supplier les ennemies pour qu’ils les aident à établir leur république platonicienne imaginaire.

    Des ignorants qui ne savent guère que celui «qui vend son pays et trahit sa patrie est tel celui qui vole dans la maison de son père pour nourrir les voleurs, ni son père ne lui pardonnera ni le voleur ne le récompensera».

    Le peuple algérien ne pardonnera pas aux traîtres et il gardera en mémoire leurs campagnes acharnées contre l’Algérie ainsi que leur sollicitation de l’ennemi pour attenter à l’unité du peuple et du pays. Quant à l’ennemi, quels que soient les concessions que tu lui feras, le degré de trahison que tu démontreras, la lâcheté et la soumission dont tu feras preuve, tu ne demeureras pour lui qu’un traître, un être déloyal, capable de vendre son pays pour le pouvoir et une poignée de dollars. Les autres finiront par te laisser tomber lorsque tu n’auras plus rien à leur offrir…, car l’ennemi est tel le négrier, il vend les esclaves au plus offrant. Il y a quelques jours, les services sécuritaires du ministère de la Défense nationale ont révélé la préparation par les deux mouvements terroristes d’un dangereux complot visant notre pays. Des membres de ces deux organisations terroristes projetaient des attentats à la bombe et des actes criminels au milieu des rassemblements populaires dans plusieurs régions du pays.

    Des armes et des explosifs destinés à cette fin ont été saisis. Les investigations ont montré l’intention des membres de ces mouvements de recourir à tous les moyens pour nuire au peuple algérien. S’ils n’avaient pas le soutien et incitation de certaines parties étrangères, ces mouvements n’auraient pas osé un tel projet. Ce sont ces parties qui fournissent le soutien logistique en termes d’armement et de formation de leurs éléments terroristes sur leur territoire et facilitent leurs mouvements dans le but de se venger de l’Algérie qui a fait échec à leurs plans expansionnistes et à leurs convoitises économiques.

    Ceux-ci et les autres devraient bien comprendre que les frontières de l’Algérie ont été dessinées mètre par mètre et son territoire a été libéré pouce par pouce par le sang des Martyrs. L’Algérie ne pardonnera pas à ceux qui provoquent les conflits, et les manipulateurs des sentiments des citoyens qui brandissent la carte des sensibilités et à ceux qui se cachent derrière des idées extrémistes et qui vendent leur âme au plus bas prix.

    Que ces traîtres qui nagent à contre-courant sachent que la diversité culturelle, le multilinguisme et la tolérance dans la religion musulmane dont jouit notre pays et dont il s’enorgueillit, sont une source de force, un facteur de renaissance et l’incarnation de la personnalité algérienne, en dépit du fait que de prétendus prestidigitateurs veuillent l’utiliser comme fonds de commerce à des fins personnelles étroites.

    Ni les alliances ni les mensonges ne triompheront, tout comme les intentions malveillantes visant à ébranler l’unité de notre peuple et de notre territoire ne se concrétiseront pas. Les éléments de notre armée et tous les enfants fidèles de notre peuple constitueront un mur infranchissable face à quiconque animé d’intentions malveillantes qui tenterait de porter atteinte à l’unité de notre Algérie, territoire et peuple.

    El Djeïch n° 694, mai 2021

    Etiquettes : Algérie, France, ANP, MAK, Kabylie, séparatisme,

  • Algérie/ Les masques sont tombés (Edito d’El Djeïch)

    Algérie/ Les masques sont tombés (Edito d’El Djeïch)

    DIRE la vérité pour éclairer l’opinion publique sur des événements qui se déroulent dans notre pays et les efforts intenses déployés pour assurer la sécurité et la stabilité du pays est la pierre angulaire qui contribue à éclairer la société sur la réalité des faits vécus et les efforts déployés par l’ensemble des institutions de l’Etat algérien, y compris l’Armée nationale populaire, qui a juré de défendre le pays et de protéger le peuple quels qu’en soient le prix et les sacrifices. Notre armée continuera à faire face à tous les dangers qui menacent le pays avec force, fermeté, détermination et une volonté inébranlable. Une force nourrie par la grandeur des missions qui lui sont assignées, la noblesse de ses positions, ainsi que par son attachement permanent à la légitimité constitutionnelle, à son référent novembriste et au serment fait devant Dieu et l’Histoire de servir la Patrie et le peuple.

    Le processus de construction de la nouvelle Algérie se poursuivra au grand dam des ennemis qui se sont crus plus grands qu’ils ne le sont réellement, qui ont surestimé leur force et qui tentent, avec mépris et condescendance, de nager à contre-courant de l’Algérie en tant que territoire, peuple, histoire et valeurs.

    Cette fois, sous le couvert de certains mouvements de protestation et revendications sociales, les éléments subversifs poursuivent leurs actions criminelles et provocatrices en incitant les travailleurs et les salariés de certains secteurs à lancer des grèves, apparemment motivées par la revendication de certains droits mais qui, en réalité, visent à faire échec aux prochaines élections législatives et, par la même, engager le pays dans une impasse dont il se passerait bien. Ces éléments subversifs et d’autres qui préparaient des attentats à l’explosif contre les citoyens, sont en fait les deux faces d’une même médaille, leur objectif est de faire plier l’Algérie en recourant à tous les moyens, en explorant toutes les voies et en exécutant plusieurs plans subversifs dans le but de provoquer la rue et de généraliser le chaos, de la rareté des produits à la cherté des prix, d’inciter aux grèves, d’insulter et de calomnier les institutions de l’Etat et ses forces de sécurité dans des tentatives désespérées de semer le chaos et de gâcher la voie de l’Algérie nouvelle.

    Ce qui a été affirmé par Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans son message à l’occasion de la Journée mondiale des travailleurs : “Conformément à notre engagement, nous nous sommes efforcés à préparer l’avènement d’une dynamique économique affranchie des contraintes bureaucratiques et des pratiques des opportunistes corrompus… la volonté politique s’est renforcée en vue d’accélérer la relance économique dans le cadre d’un large dialogue avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques. Et nous sommes confiants dans les capacités et les ressources de notre pays et l’engagement à l’égard de la feuille de route pragmatique et ambitieuse que nous avons adoptée et qui est de nature à rompre avec les anciens modèles de gestion des affaires économiques, régis par la mentalité rentière, l’assistanat et la dilapidation ».

    Par conséquent, il est du devoir de tous les patriotes fidèles et loyaux de ne pas laisser l’Algérie des millions de Chouhada en proie aux intrigues et aux complots d’une poignée de traîtres revanchards. Il incombe à tous les patriotes jaloux de leur terre, de leur honneur et de leur Histoire et de se tenir forts, de défendre avec l’ardeur et la détermination nécessaires, leur patrie et l’avenir de leurs enfants contre des forces qui vouent une rancune et une haine tenaces à notre pays.

    Pour sa part, le Haut commandement de l’Armée nationale populaire poursuit la mise en œuvre de sa stratégie de développement et de modernisation de l’ANP et l’application du programme de préparation au combat de toutes les forces et à différents niveaux. Ce qui reflète réellement la préparation des unités de l’ANP et leur pleine disponibilité à faire face à toute agression éventuelle et à l’écarter en toutes circonstances. Les succès enregistrés par les nombreux exercices exécutés dans les différentes Régions militaires confirment le haut niveau de compétence des éléments des unités engagées ainsi que leur maîtrise des différentes armes en dotation.

    La détermination de notre armée à défendre la Patrie et à protéger le citoyen n’est ni négociable ni sujette à marchandage encore moins à débat stérile. Que tous ceux qui ont perdu la boussole de la Patrie, qui se sont égarés et qui ne se retrouvent plus entre rêves et cauchemars, sachent que l’Algérie dispose d’une armée qui la protège et la défend, qui se sacrifie pour elle et qui fait face aux professionnels de la désinformation et de la propagande, aux promoteurs de rumeurs et de mensonges et à tous ceux qui frappent de suspicion les efforts de l’Etat algérien parce qu’ils ne peuvent plus jouir des avantages et autres privilèges dont ils bénéficiaient par des voies détournées et de manière suspecte, au détriment des droits du citoyen. A tous, nous disons que cette ère est définitivement révolue et que celle de la nouvelle Algérie, une Algérie puissante et prospère, se profile à l’horizon et se concrétise pas à pas.

    Enfin, à tous nos jeunes et aux citoyens qui n’ont pas connu l’enfer colonial, qui n’ont pas été marqués au fer rouge de ses exactions, qui n’ont pas vécu les décennies noires et les massacres perpétrés par les forces de l’obscurantisme contre des citoyens innocents, nous disons que la sécurité dont nous jouissons tous aujourd’hui n’est pas le fruit du hasard ni qu’elle nous a été offerte en cadeau, mais qu’elle a été réalisée grâce aux sacrifices d’hommes et de femmes qui ont subi le martyre et consenti le tribut du sang pour que l’Algérien vive en sécurité, fier et sous le ciel de la liberté dans une Algérie unie, territoire et peuple.

    Les masques sont tombés, la vérité a jailli au grand jour sur les intentions et les plans malsains qui guettent notre cher pays, mais l’Algérie des Chouhada reste forte, sûre, majestueuse et tenace face à tous les comploteurs.

    El Djeïch n° 694, mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Abdelmadjid tebboune, Hirak, armée, ANP, déstabilisation, MAK, Kabylie,

  • Le processus de changement initié par le président semble déranger : Le clin d’œil de l’ANP à Tebboune

    Le processus de changement initié par le président semble déranger : Le clin d’œil de l’ANP à Tebboune

    LE PROCESSUS DE CHANGEMENT INITIÉ PAR LE PRÉSIDENT, L’ALGÉRIE NOUVELLE, SEMBLE DÉRANGER : Le clin d’œil de l’ANP à Tebboune

    Dans la dernière livraison de sa revue El- Djeïch, à travers son éditorial consacré aux forces qui résistent au changement initié par le président Tebboune, et lesquelles manœuvrent pour saborder les élections législatives prochaines, l’Armée nationale populaire se tient, encore une fois, aux côtés de la République et ses institutions, et promet une riposte implacable à toute tentative manifestant en perspective d’épouser une telle action funeste. C’est dire un soutien de l’institution militaire à l’actuel locataire d’El-Mouradia qui maintient le cap, contre vent et marées, sur l’objectif de bâtir l’Algérie nouvelle.

    Ainsi, estime l’organe d’information de l’ANP, la multiplication des mouvements de grève, constatée ces derniers jours dans de nombreux secteurs, vise à faire échec aux prochaines législatives et au processus d’édification de la nouvelle Algérie. « À l’approche de ce rendez-vous important, la scène nationale connait des événements suspects qui ne sont qu’une tentative d’entraver le processus démocratique national mis en œuvre depuis l’élection du président de la République « a indiqué la revue avant de mettre en garde contre tous ceux qui seraient tentés par porter atteinte à la sécurité nationale qu’elle a qualifiée de ligne « rouge à ne pas transgresser ».

    La revue estime que plusieurs éléments renforcent la thèse de la présence d’un complot, « et de tentatives vaines et désespérées de déstabiliser la sécurité nationale, en embrasant la rue, en suscitant la colère du peuple, en poussant à davantage de congestion pour que la situation finisse par exploser, dans l’espoir d’entraver les prochaines échéances électorales », y lit-on.

    Et qui dit échéance électorale, ceci entend un défi d’étape après la consultation référendaire sur la révision de la Constitution, dans le cadre du processus de changement global initié par le président Tebboune dans l’Algérie nouvelle, que le pays s’attelle à franchir le 12 juin prochain.

    Après avoir échoué de le faire avec le rendez-vous du 1er novembre dernier, les partisans du chaos reviennent à la charge pour retenter le coup.

    D’ailleurs, El-Djeïch ne manquera pas souligner que les élections législatives du 12 juin prochain dérangent les forces de l’inertie, les opposants au changement et le camp de la contre-révolution qui avaient pris l’habitude de s’offrir, « un Parlement sur mesure, utilisant l’argent sale pour bénéficier de l’immunité parlementaire et de la protection de leurs intérêts au lieu de servir le peuple qui les a élus », note l’édito tout en soulignant que les forces de l’inertie ont épuisé leurs espoirs de revenir un jour sur la scène politique nationale ce qui les a conduit à tenter d’exploiter le milieu professionnel pour faire aboutir leur plan diabolique.

    L’ANP met en garde les courants contre-révolutionnaires, contre toute tentative de déstabilisations du pays tout en soulignant que la multiplication des grèves ces derniers temps est la preuve que les forces de l’inertie sont aux commandes de ces tentatives.

    « L’appel d’organiser des manifestations et de mener des grèves dans plusieurs secteurs à la fois, à l’approche des élections, laisse poser plusieurs questions sur le timing de ces grèves et la revendication des droits professionnels légitimes ! », s’est interrogée la revue tout en rappelant que le président de la République a déjà « affirmé la nécessité de remédier aux lacunes enregistrées dans l’ensemble des secteurs, et la nécessité de les traiter progressivement dans la sérénité. »

    Néanmoins, l’entêtement de certains à tenir des grèves à un moment suspect est la meilleure preuve que ceci ne peut s’inscrire que dans une tentative de semer le trouble pour réaliser des objectifs et des intérêts qui ne vont pas dans le sens de l’amélioration de la situation professionnelle et des droits des travailleurs ».

    Cela se déroule à un moment où notre pays est confronté à des menaces criminelles, orchestrées par des mouvements terroristes et racistes ayant déclaré leur haine envers l’Algérie », souligne la revue.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 06 mai 2021

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  • Maroc : Depuis la guerre des sables, les FAR se préparent pour une confrontation éventuelle avec l’Algérie (document officiel)

    Depuis la guerre des sables, l’équipement, la formation et la disposition de l’armée ont été orientés dans la perspective, d’une confrontation éventuelle avec l’Algérie (document officiel)

    Dans un document confidentiel révélé par le hacker Chris Coleman, l’armée met en exergue l’identité des deux principaux ennemis du Maroc : L’Algérie et l’Espagne.

    Concernant l’Algérie, le document précise que « au delà du différend de frontières à l’est entre le Maroc et l’Algérie, le conflit était surtout idéologique c’est ce qui générait un grand manque de confiance mutuelle qui dure relativement jusqu’à nos jours ».

    C’est la raison pour laquelle « l’équipement, la formation et la disposition des unités des « Forces Armées Royales » FAR, ont depuis ce jour été orientés dans cette perspective, d’une confrontation éventuelle avec l’Algérie ».

    « Les leçons tirées, ajoute-t-il, de « la guerre des sables » opposant les deux pays en Octobre 1963, façonnent jusqu’à nos jours les dispositifs et tactiques des FAR, se caractérisant à ce stade grosso modo, par le souci de stopper l’assaut d’un ennemi en supériorité numérique et d’arrêt de colonnes blindées venant de l’Est ».

    « Ceci, précise-t-il, par le biais d’un binôme puissant d’artillerie automotrice et blindés, s’appuyant sur une machine logistique infaillible et l’appui d’une aviation de chasse essentiellement tournée vers l’appui feu rapproché « close air support », ceci aux dépend du rôle « air-air » qui a toujours été négligé chez les « Forces Royales Air » (FRA) ».

    « L’expérience de la guerre du Sahara, opposant le Maroc aux séparatistes du Polisario appuyés par l’Algérie a été un tournant décisif dans la construction de la doctrine des FAR, qui ont vu leur effectif doubler durant la période de guerre et qui ont pu développer une expérience pionnière en matière de guerre de désert mondialement reconnue ».

    « Le début de guerre n’a pas été aisé pour les FAR, notamment à cause de la non maîtrise du terrain sahraoui et à cause de la faiblesse des moyens logistiques des FAR à l’époque, ceci en plus de l’effet de choc qu’a représenté la présence de certains armements chez l’ennemi notamment son arsenal DCA (1) précisément le SAM-6 (2) entre-autres et son effet dévastateur sur les FRA dont les chasseurs étaient à l’époque dépourvus de mesures ECM (3) voire même de contre mesures IR (4) contre la menace des MANPADS (5) et missiles à guidage thermique en général ».

    « La construction du mur défensif à partir de la période 1982 a catégoriquement changé le cap en faveur des FAR qui ont pu stopper l’hémorragie des pertes causées par les attaques « Hit-and-run » (6) de la guerre asymétrique dont le Polisario faisait un art ».

    « La guerre au Sahara a montré la primordialité de la logistique comme facteur principal de la défaite ou victoire dans un milieu désertique, de plus la nécessité de miser sur la mobilité des unités pour faire face à un ennemi imprévisible dans un territoire vaste, sur ce point la composante transport des FRA, ainsi qu’au sol les unités des différents « régiment d’infanterie mécanisé » RIM ont joué un rôle décisif dans la victoire légendaire des FAR ».

    Source : Maroc Leaks, 25 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Front Polisario, armement, FAR, ANP, Guerre des Sables,

  • Algérie : Le Haut commandement de l’ANP est pleinement conscient de l’ampleur et des efforts à fournir permettant de relever les défis et préserver la paix et …

    Dans le message qu’il a adressé à la Nation à l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de la fête de la Victoire, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a réitéré son engagement à combattre et à opérer une  » rupture radicale avec les pratiques de la honte et à aller de l’avant, résolument et fermement dans la lutte contre la corruption et à mettre à nu les intentions et démarches des corrompus et leurs résidus, à l’affût de la moindre occasion pour semer le doute et attiser les discordes… « .

    C’est dire que la chance qui s’offre aux citoyens, la société civile et la classe politique à s’inscrire dans la page inédite du changement par la démocratie est un espace qui s’offre à tout un chacun d’évoluer dans le respect de la Constitution et en même temps de garantir un meilleur avenir politique, économique, social et culturel loin des entraves et difficultés du passé.

    Donc un processus qui ne doit pas être gâché ni par les querelles politiques du moment ni encore moins par certains fossoyeurs accrochés à leurs  » rêves  » de déstabilisation du pays. Une rapine qui doit être combattue par tous et depuis des mois tient à faire main basse sur le Hirak pour le dévier de es origines, notamment que le mouvement citoyen pacifique a été infiltré par des individus à la solde des résidus du terrorisme, des islamo-salafistes ainsi que des séparatistes, mettant en péril l’unité nationale et la stabilité du pays à travers des slogans tendancieux à visées malveillantes. A qui profitent ses slogans dictés de l’extérieur.

    Des manœuvres sur lesquelles, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernent, le Pr. Ammar Belhimeur est revenu avec plus de détails dans l’entretien qu’il a accordé au site d’information  » DZ News « . Il a mis en garde dans ce sens, contre l’influence du Hirak pacifique par  » les appels de parties hostiles à l’Algérie, dont les résidus du mouvement terroriste et séparatistes mettant en péril l’unité et la stabilité du pays à travers des slogans tendancieux à visées malveillantes « .

    En effet, certains slogans scandés lors des marches du Hirak visent à faire déraper ce mouvement dans l’objectif de déstabiliser le pays et disloquer la société algérienne. A entendre ces slogans, le commun des Algériens digne de ce nom est convaincu qu’ils sont dictés de l’étranger et repris en Algérie par les résidus du FIS dissout par de faux démocrates et par une jeunesse manipulée. Lorsqu’on s’attaque à l’institution militaire en scandant  » généraux mafia-Moukhabarat irhabya  » il est facile de comprendre le vrai sens de ces attaques qui ont pour essence de mettre en doute le rôle que joue l’ANP dans la marche enclenchée par l’Algérie pour un profond changement. Cette position du Haut commandement de l’ANP dérange les haineux et semeurs de troubles afin de porter atteinte à l’instruction militaire et salir l’image républicaine de l’Algérie.

    Les ennemis de la Patrie se trompent comme toujours d’ennemis et oublient délibérément que c’est grâce à l’ANP et aux autres services de sécurité et à leurs efforts constants qui ont pu contrer les divers plans ciblant la stabilité et l’unité de la Nation. Digne héritière de la glorieuse ALN et ses valeurs pérennes, l’ANP poursuit son engagement sur la voie de la modernisation, déterminée à poursuivre son parcours républicain à relever tous les défis tout en s’investissant pleinement dans sa mission permanente de sauvegarde de l’indépendance et de défense de la souveraineté nationale dont le respect rigoureux et total de la Constitution fait partie.

    Le slogan  » généraux-mafia-Moukhabarat irhabya  » a été mis en avant par rancune contre l’institution militaire pour son engagement au quotidien à relever les défis, la préservation de la paix et de la stabilité et en parallèle d’éviter les fractures, la dislocation de la société, source généralement de violence, d’extrémisme et de déstabilisation du front interne.

    L’agenda du Haut commandement de l’ANP se déploie sur le terrain en continu, avec fermeté et compétence dans la stricte mission constitutionnelle de l’ANP de préservation de la souveraineté nationale, de protection des frontières, de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier afin que l’Algérie puisse poursuivre sa marche inexorable sur la voie du développement et du progrès, pour que le peuple algérien vive dans la sécurité et la stabilité dans les complots, tous les complots concoctés par les ennemis de la Patrie, l’ANP est la cible de virulentes attaques répandant sciemment les rumeurs, les informations erronées et les mensonges de façon continue de la part de ceux qui tablent à exacerber la situation et faire perdurer la crise. Ils empruntent délibérément cet activisme en visant l’ANP en mettant l’accent sur le dénigrement de ses composantes.

    La vocation de ses détracteurs de l’institution militaire repose sur la désinformation de l’opinion publique par des mensonges et des scénarios fabriqués de toutes pièces et erronés dictés et imputés à des centres de décisions en Algérie et à l’étranger, tout cela sur la base de plans étudiés et élaborés, afin de discréditer la mission républicaine de l’ANP.

    Le Maghreb, 21 mars 2021

    Tags : Algérie, ANP, armée,

  • Algérie / Enquête : C’est ainsi que la drogue provient du Maroc (1ère partie)

    «El-Djeich» accompagne les garde-frontières à l’ouest du pays

    Dernièrement, les tentatives visant à inonder notre pays avec d’importantes quantités de kif traité ont connu une tendance à la hausse. Les quantités de ce poison saisies à nos frontières ouest ont atteint des records terrifiants. Les enquêtes ont révélé, à travers les bilans des opérations qualitatives enregistrées et les aveux des trafiquants arrêtés, que la source du poison est le pays voisin, où la culture du cannabis est monnaie courante. La revue «El-Djeich» est allée sur le terrain pour dévoiler, dans ce numéro, les coulisses du narcotrafic à nos frontières, à partir du Maroc. Elle s’arrêtera également sur les efforts déployés par les garde-frontières pour contrecarrer ce genre de crime organisé.

    N dépit des opérations qualitatives enregistrées dans la lutte contre les bandes du narcotrafic, qui ont élu domicile dans le pays voisin, et la mise en échec de leurs plans grâce à la volonté et la vigilance de nos forces déployées à travers l’ensemble de notre territoire, la tentative d’inonder notre pays par ce venin ciblant soit nos jeunes en vue de les transformer en zombies soit d’attenter à notre sécurité et notre à corps social, celles-ci se poursuivent toujours.

    En chiffres, les opérations qualitatives menées par les unités de l’Armée nationale populaire au cours de la l’année écoulée (2020) se sont soldées par l’arrestation de 1028 trafiquants et la saisie de 703,2 quintaux de kif traité et 27,89 kg de cocaïne. La quasi-totalité de ces opérations ont eu lieu à nos frontières ouest. L’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie est arrivé au même constat, affichant dans son bilan annuel, pour la même année, la saisie de plus de 88 tonnes de cannabis, 55,52% à l’ouest du pays.

    Partant de ces chiffres effrayants et l’accroissement de cette activité criminelle à nos frontières ouest, devenue une matière médiatique consistante et quotidienne dans les différents médias, la revue «El-Djeich» a décidé de mener son enquête. Elle s’est déplacée vers la bande frontalière ouest de notre pays, accompagnant les éléments des garde-frontières sur le terrain pour s’arrêter sur les détails se rapportant à la question, les voies par lesquelles transitent les importantes quantités ainsi que les efforts fournis par les unités de l’Armée nationale populaire de lutte contre la contrebande et la criminalité organisée.

    A noter que pour réaliser ce reportage, la revue «El Djeich» s’est rendue au niveau du Secteur militaire de Naâma, plus précisément en territoire de compétence du 2e Groupement des gardefrontières d’Aïn Sefra, ainsi qu’au Secteur militaire de Tlemcen, dans le territoire de compétence du 19e Groupement des gardefrontières de Bab El Assa et du 6e Groupement des garde-frontières de Sidi El-Djilali.

    Guerre quotidienne contre les narcotrafiquants

    Notre première destination a été la wilaya de Naâma, la porte du SudOuest, précisément le 2e Groupement des garde-frontières d’Aïn Sefra que nous avons atteint après sept heures et demie de trajet. Un calme pesant règne sur la ville, mais derrière ce silence se cache en réalité une guerre féroce menée quotidiennement par les défenseurs du pays contre les narcotrafiquants, le long de la bande frontalière avec le pays voisin, comme le démontrent les chiffres que nous avons consultés au niveau du Secteur militaire de Naâma.

    Des chiffres à donner le tournis. Rien qu’en 2020, plus de 300 quintaux de kif traité ont été saisis, dont plus de 983 kg au cours des deux premières semaines de l’année 2021, à travers trois opérations seulement. Ces résultats sont, selon le commandant du Secteur militaire de Naâma : «la résultante logique des plans sécuritaires minutieusement mis en place et la totale coordination entre les unités de l’Armée nationale populaire, de la Gendarmerie nationale, des Douanes, en plus du déploiement étudié et intense du dispositif sécuritaire des gardefrontières sur le terrain, ce qui nous a permis de déjouer plusieurs opérations d’introduction de drogue sur notre sol en provenance du pays voisin».

    Notre arrivée au 2e Groupement des garde-frontières d’Aïn Sefra a coïncidé avec l’exécution de deux opérations par certains de ses escadrons. La première exécutée à Hadjret Mguil, lors de laquelle 824,2 kg de kif traité ont été saisis et la seconde, dans la région de Belahred, relevant du même groupement, menée en coordination avec la Brigade territoriale de la GN de Sfissifa et la 2e Section de sécurité et d’intervention d’Aïn Sefra et qui s’est soldée par la saisie de quatre colis de stupéfiants (73 kg), chargés sur deux mules au lieu-dit Djebel Sidi Ould Maâmar, distant de 1Km de la bande frontalière avec le pays voisin.

    Les garde-frontières aux aguets

    Lors d’une opération de recherche et de pistage des trafiquants menée la nuit du 17 janvier 2021, 32 colis de stupéfiants de 824,2 Kg ont été trouvés camouflés entre les buissons au lieu-dit Hassi L’Abyad

    Pour assister au déroulement de la 1re opération, nous nous sommes rendus à la Brigade territoriale de la GN de Djnene Bourezg, l’autorité chargée de mener l’enquête du fait qu’elle a eu lieu dans son territoire de compétence. Après un trajet de 90 km, nous sommes arrivés à destination, où nous avons été accueillis par le commandant de l’escadron des garde-frontières de Hadjrat Mguil, qui dirige l’opération. Il nous a déclaré : «Dans le cadre des missions régulières assignées à l’escadron sur son territoire de compétence, et lors d’une opération de recherche et de pistage des trafiquants menée dans la nuit du 17 janvier, 32 colis de stupéfiant d’un poids de 824,2 kg ont été retrouvés camouflés dans les buissons au lieu-dit Hassi L’Abyad, distant d’environ 3 km du poste avancé Dermel, relevant de l’escadron, et près de 26 km de la bande frontalière.» Notre interlocuteur a ajouté que le succès de cette opération et le fait de «l’amélioration de la performance sécuritaire et de l’identification des pistes empruntées par les contrebandiers qui excellent dans le domaine. C’est également le résultat de la vigilance des éléments, de la bonne exploitation et de l’occupation du terrain par les éléments des garde-frontières».

    Nous avons senti cette même fierté chez les autres éléments participant à l’opération, qui se ont unanimement reconnu que le terrain les a forgés et a renforcé leur expérience et maîtrise dans la lutte contre le trafic des stupéfiants et à resserrer l’étau sur les narcotrafiquants.

    Après un long arrêt sur le déroulement et les détails de cette opération qualitative, expliqués par les éléments de l’escadron des gardefrontières de Hadjrat Mguil qui l’ont exécutée, nous nous sommes dirigés à l’ouest, vers le siège de l’escadron des garde-frontières de Belahred. Là, nous attendaient le chef de l’escadron, accompagné du commandant de la compagnie territoriale de la GN d’Aïn Sefra, le chef de la 2e Section de sécurité et d’intervention de ladite commune ainsi que le commandant de la Brigade territoriale de la GN de Sfissifa. Ces derniers ont supervisé l’opération couronnée par la saisie de 73 kg de kif, chargés sur le dos de deux bêtes de somme au lieu-dit Djebel Ras Ould Mâamar, distant d’environ 3 km du poste avancé de Chambra, relevant de l’escadron autonome des garde-frontières et de 1 km de la bande frontalière du pays voisin. Ces quantités ont été saisies grâce à une coordination entre les corps de sécurité susmentionnés. Nous avons constaté, en nous penchant sur les faits, que le succès de cette opération est le résultat d’une bonne exploitation des renseignements recoupés. En effet, des informations étaient parvenues au commandant du Groupement territorial de la GN de Naâma, selon lesquelles des contrebandiers s’apprêtaient à introduire une cargaison importante de drogue. Aussitôt les garde-frontières se sont positionnés, selon le commandant de l’escadron de Belahred, près du lieu indiqué et ont procédé à la fouille de tous les points d’accès possibles, d’où les passeurs pouvaient transiter ainsi que les pistes sur lesquelles les éléments des GGF disposaient préalablement d’informations, ce qui a permis de saisir cette cargaison.

    Le commandant de l’escadron souligne : «après la saisie de la cargaison, j’ai immédiatement pris toutes les mesures sécuritaires qui s’imposaient pour procéder ensuite à une vaste opération de recherche et de ratissage de la zone, en vue de trouver d’autres cargaisons, car souvent les contrebandiers choisissent de camoufler la marchandise dans différents lieux, en attendant l’arrivée du récipiendaire. Dans le cas d’absence d’autres cargaisons, on fait appel aux artificiers pour inspecter les chargements saisis ainsi que le périmètre où elles ont été localisées pour éviter tout piège, en guise de représailles par les contrebandiers qui ont essuyé ces derniers temps plusieurs revers, compte tenu des quantités déjà saisies. La scène du crime est livrée alors à la section de la police scientifique du Groupement territorial pour prélever les indices et les preuves et tracer un plan pour s’en servir dans d’autres enquêtes à l’avenir».

    S’agissant des mesures succédant les arrestations et saisies, le commandant de la compagnie territoriale de la GN d’Aïn Sefra a ajouté : «Nous procédons au chargement des produits saisis et à leur livraison à la brigade territorialement compétente pour la poursuite de l’enquête. Quelques échantillons sont prélevés et envoyés à l’institut national de criminalistique et de criminologie de la GN pour analyse et expertise.»

    Les coulisses du narcotrafic

    En écoutant le récit éléments des deux escadrons qui, d’après leurs commandants, opèrent parfaitement pour limiter l’activité des barons du kif venant du Maroc et faire barrage à leurs méthodes et plans, certaines questions n’ont pas manqué de tarauder nos esprits. Comment ces chargements traversent le territoire marocain pour arriver à nos frontières mais aussi quels sont les moyens utilisés ? D’autant que notre bande frontalière, dans cette région, se caractérise par sa nature semiaride et des reliefs d’accès difficiles, constitués de chaînes de montagne de l’Atlas saharien, et où foisonnent des cours d’eau, asséchés en été et en crue en hiver, ce qui rend les pistes inaccessibles en cette saison de l’année.

    Afin d’en savoir davantage sur les coulisses du trafic de stupéfiants et les tentatives visant à inonder notre pays par ce poison mortel, par le pays voisin, nous avons interrogé certains acteurs engagés dans la lutte contre le trafic de stupéfiants dans le territoire de compétence du groupement. A ce propos, le commandant de l’escadron des garde-frontières de Hadjrat Mguil affirme que «le trafic de ce poison à partir du territoire du pays voisin et dans cet environnement au relief difficile, ne se fait pas à bord de véhicules de type 4X4 mais plutôt à l’aide des caravanes constituées de bêtes de somme, au niveau des pistes et des sentiers étroits et pénibles». Il ajouta : «Ce qui est frappant dans ce type de trafic, est que les contrebandiers amènent une mule de réserve au cas où l’une des bêtes est dans l’incapacité de marcher, en raison d’une entorse ou d’une blessure. Les dos de ces bêtes de somme qu’il nous a été donné de saisir portent les stigmates du poids de la charge et du long et difficile trajet parcouru, un véritable crime à l’encontre de ces animaux.»

    Pour le chef du Bureau instruction et opérations du 2e Groupement des garde-frontières : «certains contrebandiers ont l’habitude de faire transiter leur poison à dos de mules et d’ânes sans accompagnateur. Ces caravanes empruntent des pistes qu’elles ont l’habitude de traverser seules pour arriver à destination. Si ces derniers sont débusqués, le trafiquant sera à l’abri du danger». Dans le même contexte, le commandant de l’escadron autonome des garde-frontières de Benyakhou ajoute : «le trafic des stupéfiants dans cette partie de la bande frontalière est très actif la nuit. Les trafiquants exploitent l’obscurité pour éviter les garde-frontières, même s’ils doivent parcourir plusieurs kilomètres dans le désert, les montagnes et traverser les cours d’eau, sans guide, voire sans éclairage de peur d’être découverts par les patrouilles de sécurité».

    Outre l’utilisation de ces bêtes de somme, les trafiquants exploitent les systèmes de communication modernes et font appel à des éclaireurs chargés de repérer la route, connus dans le langage du crime frontalier sous le nom d’«El Haday». Ils sont dotés par les narcotrafiquants de systèmes de communication modernes et de systèmes optiques nocturnes et diurnes. Positionnés sur les hauteurs, ils surveillent les mouvements et les patrouilles des garde-frontières et présentent toutes les informations sur la piste ou la présence de barrages ou de patrouilles des protecteurs du pays, voire s’il y a un quelconque risque sur l’itinéraire prévu. A ce propos, des garde-frontières nous ont raconté avoir intercepté à plusieurs reprises des «Hadaya», qui restent sur place pendant plusieurs jours sans s’ennuyer, guettant toute erreur de notre part pour faire transiter les chargements de leur poison.

    En compagnie des garde-frontières dans une embuscade nocturne

    Nous avons saisi l’opportunité de notre présence au sein de l’escadron autonome de Belahred pour assister à une embuscade dressée la nuit, dans la région de Ras Ould Mâamar par les éléments du poste avancé de Chambra. Notre guide nous montrait au fur et à mesure certains chemins et pistes que les contrebandiers ont tenté d’emprunter pour acheminer des cargaisons considérables de drogue avant qu’ils ne tombent dans les filets des garde-frontières. En nous approchant de la bande frontalière, nous avons remarqué plusieurs antennes installées de l’autre côté des frontières. Et lorsque nous nous sommes renseignés sur l’utilité de leur installation sur de tels reliefs arides, nous avons appris qu’elles ont été installées par les opérateurs mobiles de ce pays. Notre interlocuteur a précisé que ces antennes n’ont aucune utilité économique, surtout en absence de groupements d’habitations près des frontières. Ce qui confirme qu’elles sont installées dans le but de faciliter la communication entre les réseaux criminels et la mafia de la drogue qui utilisent les territoires du pays voisin comme abri sûr. Les affaires déjà traitées confortent d’ailleurs cette hypothèse. L’inspection de téléphones portables saisis auprès de certains contrebandiers a effectivement révélé des puces d’opérateurs mobiles du pays voisin. Il ne fallait que quelques instants pour que tous les éléments du poste avancé soient prêts à s’acquitter de la mission qui leur était assignée. Le chef de mission avait auparavant donné ses orientations et ses consignes. Parmi ces orientations, ne point utiliser ce qui est en mesure de faire échouer l’embuscade. La sortie de cette formation chargée de l’embuscade n’est pas une sortie ordinaire, elle satisfait aux exigences des missions de combat, c’est-à-dire la discrétion, le camouflage et la dissimulation. Sur des pistes terreuses, traversées de cours d’eau, des pierres et des buissons, les éléments se dirigent vers leur lieu de destination, et nous les suivons au pas. De temps à autre, les projecteurs de notre photographe éclairent leur chemin. Notre attention a été vite attirée par la patrouille embaquée qui s’est transformée en une patrouille piétonne. A notre question sur la cause de ce changement, la personne chargée de superviser l’embuscade nous a fait savoir que «chaque petit détail sur le terrain revêt une importance cruciale. Aucun signe distinctif ou inhabituel ne doit être négligé sur le terrain. Bien au contraire, nous devons l’exploiter et fouiller soigneusement les alentours car souvent cela nous conduit vers des réserves à proximité. La plupart du temps, les contrebandier utilisent ces marques comme repères entre eux pour désigner le lieu de livraison et de réception de la marchandise.». Après une demi-heure de trajet, nous sommes enfin arrivés sur le lieu de l’embuscade, un silence absolu plane sur les lieux, le guet permanent et la disponibilité totale sont désormais les mots d’ordre. Ni le sommeil ni la fatigue ne peuvent avoir raison de la détermination et de la volonté de fer des garde-frontières, que ce soit en temps de frimas, de gel ou en pleine chaleur. Un moment d’inattention et le vent se met à composer l’une de ses symphonies violentes qui vous font frémir et craindre le début de la guerre des nerfs entre les protecteurs de la patrie et les narcotrafiquants venus d’ailleurs. Le dernier mot reviendra certainement à celui qui sait attendre et jouit d’une grande patience, dans ces milieux inhospitaliers et rudes que nos éléments sur le terrain ont su apprivoiser comme le prouvent les résultats et les performances enregistrés. Après avoir passé une nuit entière avec les garde-frontières sur le terrain, nous avons quitté les lieux et fait nos adieux à ces braves, auprès de qui nous avons découvert la force de caractère à vaincre les difficultés du terrain ainsi que leur cohésion, leur unité, leur dévouement et leur volonté de donner le meilleur d’eux mêmes. Ceci dit, ce qui attire davantage l’attention, c’est que ces derniers considèrent toutes les actions qu’ils accomplissent comme des missions ordinaires et qu’ils ne font qu’accomplir leur devoir : «Je suis ici pour défendre notre pays et notre peuple des intrigues des bandes criminelles et des trafiquants de drogue», nous dit l’un d’eux. Nous avons soumis au commandant du 2e Groupement des garde-frontières plusieurs questions, notamment comment sécuriser la zone de compétence avec sa vaste superficie et ses reliefs difficiles et ce, à la lumière des évolutions que connaît notre région. Une question à laquelle il répondra : «Au regard de la spécificité et de l’étendue du territoire de responsabilité, nous cherchons à resserrer l’étau sur les bandes de trafiquants de drogue à travers une répartition bien étudiée des formations déployées sur le terrain mais aussi la planification méthodique des tâches et la bonne connaissance du terrain et des différentes pistes et axes de trafic possibles. Nous programmons des missions et des tâches pour les formations fixes (embuscades, points d’observation et de surveillance) et pour les formations mobiles (les patrouilles embarquées et piétonnes) avec la nécessité de combler les brèches au sein des sections. Nous comptons quelquefois sur des sorties aériennes d’hélicoptères du 2e Commandement régional de la GN pour surveiller le territoire de compétence ». Et de préciser que l’appel à «des méthodes scientifiques développées tels que les renseignements, la surveillance, les embuscades, les informateurs et les chiens entraînés, a déjoué les plans de ces criminels cherchant à inonder notre pays par ces poisons. De même, cela a permis aux éléments de la GN et des garde-frontières d’acquérir une grande expertise, au point de prévoir quand et comment ils doivent intervenir pour déjouer toutes les tentatives de trafic». Dans une évolution remarquée, les marchands de la drogue sont passés à une étape plus dangereuse, en ciblant les éléments des services de sécurité avec des armes à feu, après que ces derniers aient réussi à resserrer l’étau autour d’eux et leur ont porté des coups durs par la saisie de quantités considérables de drogue. Le bilan du 2e Groupement des garde-frontières à Aïn Sefra est riche en nombre d’opérations de qualité dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue. Les éléments du groupement et ses unités secondaires ont fait déjouer 43 tentatives de trafic, en 2020, dans le territoire de leur compétence. Alors que nous quittons le 2e Groupement des gardes-frontières d’Aïn Sefra, nous avons retenu, à travers le bilan de l’activité opérationnelle de ses unités, le contrôle et la bonne occupation du terrain et nous pouvons affirmer que celles-ci fournissent des efforts colossaux pour faire face aux tentatives de trafic à travers les frontières. Pour en savoir davantage sur le trafic et la contrebande, nous nous sommes dirigés au Nord, en particulier vers le 6e Groupement des garde-frontières à Sidi El Djilali, à Tlemcen, où nous avons été informés d’autres méthodes de contrebande.

    A suivre…


    Ces chiffres qui ne trompent pas

    Plus de 2013,86 quintaux de kif traité ont été saisies par les unités de l’Armée nationale populaire durant la période s’étalant entre le 1er janvier 2017 et le 24 février 2021. La majorité de ces opérations qualitatives ont été exécutées dans les régions ouest du pays, à proximité de nos frontières avec le Maroc. Il faut dire que le pays voisin est le plus important producteur au monde, avec 100 000 tonnes par an, selon les propres affirmations de plusieurs organismes et organisations internationales concernés par la lutte contre la drogue. Par ailleurs, durant la même période, plus de 6 261 775 comprimés de psychotropes ont été saisis et 3183 narcotrafiquants arrêtés, dont la plupart à nos frontières Ouest. Parmi eux, des contrebandiers et des trafiquants de nationalité marocaine qui ont reconnu l’implication formelle du Makhzen dans le trafic.

    Si le bilan des dernières années est affolant quant aux quantités de drogue cultivées et fabriquées au Maroc et saisies par nos unités, le début de l’année 2021, quant à lui, a connu l’exécution d’opérations de qualité, notamment à nos frontières Ouest. D’après ces chiffres, il est clair que le Maroc mène, avec intention de nuire, une agression acharnée contre notre pays et son peuple, à travers sa tentative d’intoxiquer notre jeunesse et de freiner notre développement, se permettant, dans cette sale guerre, de recourir à tous les moyens possibles pour écouler ces poisons en dehors du royaume, même si cela devait nuire à la sécurité et la stabilité non seulement de l’Algérie mais également des autres pays voisins. Ces méfaits représentent certes un risque pour l’avenir commun des peuples du Maghreb. Le fait que le régime du Makhzen ignore le fléau et ferme les yeux sur les activités des contrebandiers et des narcotrafiquants ne peut que témoigner de son intention de couvrir ses échecs économiques et sociaux. Au regard de l’absence d’une réelle volonté des autorités marocaines à stopper l’afflux de ces poisons vers notre pays et les pays du voisinage, il est clair que ce trafic rapporte de grosses sommes d’argent en devises. Le Maroc les utilise évidemment pour couvrir son déficit budgétaire annuel mais aussi pour soudoyer les consciences voire intimider certains pays, les obligeant à changer leurs positions politiques, notamment à propos de certains dossiers que Rabat considèrent litigieux avec l’Etat algérien, à l’exemple de la question du Sahara occidental.

    Parmi les autres paradoxes incroyables du Maroc, la tentative du Makhzen à duper l’opinion publique internationale et à éviter les pressions de la communauté internationale, en tentant de donner un caractère légitime à la culture et l’exportation du cannabis. Ceci dit, le projet de cette décision, annoncée par le gouvernement marocain, a déjà suscité une vague de critiques et de protestations, certains se sont même demandés comment peut-on prétexter un usage thérapeutique, alors que le peuple marocain meurt déjà de faim, avant de succomber à la maladie.

    Source : Revue El Djeïch n° 692

    Tags : Algérie, trafic, narcotrafic, drogue, cannabis, Maroc, haschich, kif, ANP, armée, garde-frontières,

  • Algérie: L’ANP plus que jamais mobilisée à défendre et à consentir le sacrifice dans l’intérêt suprême de la Nation

    Par B. Chellali

    Les caractéristiques et l’étendue des défis des changements qui se posent à l’Algérie impliquent désormais la nécessité de réévaluer le rôle et le comportement de chacun afin de s’adapter aux exigences de la nouvelle Algérie en constante évolution depuis le 22 février 2O19. Avec une nouvelle Constitution amendée, un régime électoral peaufiné à la satisfaction du monde politique, le moment est opportun à l’accélération des réformes devenues une partie intégrante de la réponse aux revendications populaires donnant ainsi un dénouement probant à la crise. Une approche souple et adaptable à la situation globale du pays au titre d’un cadre léger loin de toute improvisation et très loin de la  » bureaucratie socio-politique « .

    La classe politique, la société civile, le mouvement associatif devraient étroitement dans ces conditions conjuguer leurs efforts et être en position d’acteurs et de partenaires stratégiques dans la mise au point des sujets politiques, économiques et sociaux et dont l’acteur principal de leur accouchement n’est autre que le peuple, seul à même de faire naître des lendemains meilleurs sur un socle existentiellement solide, une base essentiellement effective, affective et suffisante face aux nouveau défis.

    La concrétisation de cet accouchement combien fondamental est un préalable à la garantie de tous les segments suscitant l’espoir parmi la société algérienne avide de changements. Aussi est-il impératif que tout le monde participe à un dialogue national visant la recherche de solutions acceptables en vue de sortir de la crise actuelle que traverse le pays. Un dialogue visant à instaurer un climat de confiance, notamment l’absolue mise en marche de la démocratie au sens le plus large du terme de son essence populaire. Il est à présent nécessaire de capitaliser sur les points de convergences et de réduire les points de divergences. Toute solution durable, tout redressement du pays nécessiteront souplesse et audace politique de la part de tous les acteurs et devrait être acceptable pour le seul intérêt de la Nation. Faudra-t-il pour certains politiciens à se consacrer à cet intérêt suprême de la Nation plutôt que de faire dans les distinctions de la fitna qui est moralement mauvaise, socialement irresponsable et politiquement dangereuse pour la Patrie.

    Il est regrettable de constater que depuis le retour du Hirak au mois de Février dernier, les formes actuelles de revendications ont pris une autre tournure, notamment les attaques contre les symboles les plus sacrés de la Nation. Cette conduite s’est étrangement abritée sous le prétexte de la liberté de manifester, de la liberté d’expression dans le plus grand mépris de l’interdiction de toutes formes d’incitation à la haine et d’atteinte à l’ordre public. Il s’agit en fait de politiciens des plus médiocres du marché qui manœuvrent pour pactiser avec l’étranger, freiner le cours des changements et ils en seront pour leurs frais. Le programme politique en vigueur a adopté avec l’accord souverain du peuple pour une stratégie de réorganisation de l’Etat et de la société autour d’espaces libérés qui vient d’affirmer la nouvelle loi organique portant régime électoral. Une stratégie qui esquisse également dans son sillage un nouveau modèle politique et économique de développement et qui s’actualise en cheminant.

    Dans cet esprit, l’édito de la revue El-Djeich dans sa livraison du mois de Mars rappelle qu’ « en effet, quand les intentions sont sincères et que les volontés sont réelles, aucune contraintes ne pourra faire obstacle à la marche de la nouvelle Algérie, et nous devons tirer les leçons de notre Histoire et nous inspirer de l’exemple des aînés ainsi que des sacrifices de nos valeureux Chouhada, pour remettre notre pays sur sa véritable voie afin qu’il puisse poursuivre sa route à pas sûrs, avec force, sans se préoccuper des suppôts de la tricherie, des hyènes de la fitna et des professionnels du mensonge, de la désinformation ainsi que tous ceux qui rêvent et croient en une Algérie disloquée et faible ! ». L’auteur de cet édito ajoute : « Telles les autruches, ils refusent, par arrogance, dédain et avec obstination de reconnaître que la nouvelle Algérie est devenue une réalité à défendre et à consentir le sacrifice pour l’intérêt suprême de la Nation, mobilisant toutes ses capacités pour l’Algérie, son peuple, les valeurs de Novembre et le message des Chouhada « .

    Le Maghreb, 15 mars 2021

    Tags : Algérie, Hirak, ANP, armée,

  • Algérie / Cohésion entre le peuple et son armée: Une arme face à la nouvelle guerre

    La déstabilisation des Etats qui reposaient par le passé sur l’intervention militaire directe a pris d’autres formes. Combien de pays ont été ainsi détruits sous de faux slogans flamboyants, suite à une situation interne confrontée à l’obstruction politique, à la détérioration de la situation sociale et des promesses mensongères tenues aux peuples qui aspire à une vie de confort et de prospérité, à l’ombre d’un Etat de droit et de justice.

    Ce que vit l’Algérie et ses institutions comme acharnement sans précédent entre dans ce contexte, et cela est dû en toute simplicité à son attachement et sa fidélité à ses principes immuables et au processus engagé par notre pays, qui déplaît certes à ceux qui sont habitués à considérer notre pays comme un pâturage pour leurs intérêts.

    Dès son élection, M. le président de la République a entamé des réformes à tous les niveaux, visant à instaurer une véritable démocratie, à même de réaliser la justice sociale et la prospérité pour le peuple algérien, à travers la participation de tous dans le processus d’édification d’un Etat des institutions pérenne.

    Les décisions prises sur plus d’une échelle est un signal fort qui confirme l’adoption des revendications du peuple algérien que celui-ci a exprimées à travers des marches pacifiques, menées dans le cadre du Hirak du 22 février 2019, qui a provoqué une rupture avec les anciennes pratiques et institué de nouvelles bases permettant à notre pays d’entrer dans une nouvelle ère.

    Eriger un Etat de droit déplaît à certains. Tous les moyens illégaux sont utilisés dans une tentative d’affaiblir et de déstabiliser notre pays, en exploitant les médias sociaux qui diffusent toutes sortes de rumeurs qui nourrissent la propagande. Il est certainement crédule de croire que ces vidéos et contenus diffusés sur le Web soient spontanés.

    Cette forme d’opération a été théorisée par les spécialistes et intègre une seule et même case, celle des guerres de quatrième génération qui recourent à des moyens et à des stratagèmes planifiés à partir de l’extérieur, avec la complicité bien entendu d’éléments qui relèvent de l’intérieur, et ce, sans déployer aucun soldat et sans avoir besoin d’envahir l’Etat ciblé. Sans doute, ce qui s’est passé dans certains Etats, à savoir le «printemps arabe», est un exemple assez éloquent. Ces Etats ont été exploités et détruits sous diverses appellations, voire prétextes. La stabilité et le consensus politiques sont désormais un rêve lointain, ni la démocratie promise n’a été réalisé, ni la prospérité espérée par les peuples n’a de trace.

    Ce genre de guerre repose sur la propagande à travers la diffusion de rumeurs, d’informations trompeuses et erronées ainsi que de mensonges dans le seul but de manipuler les esprits des peuples et de les éloigner de la réalité. La devise de ces manipulateurs est «mentir et mentir puis mentir jusqu’à ce les gens finissent par y croire».

    La première chose à cibler sont certes les points forts de ces Etats pour pouvoir ainsi ébranler leur stabilité, ce qui est certainement vrai en ce qui concerne l’Algérie. Des parties occultes ont décoché leurs flèches sur l’Armée nationale populaire, considérée comme une institution solide et prestigieuse qui représente le garant de la sécurité de notre pays et résiste sur tous les fronts. Elle a pour devise «La patrie est au-dessus de tout et la sécurité de l’Algérie est une ligne rouge», de plus, est elle est classée parmi les plus puissantes armées d’Afrique et du monde arabe.

    Sans doute, cette colonne n’est pas assez suffisante pour énumérer toutes les réalisations enregistrées par l’Armée nationale populaire, dans le cadre de ses missions constitutionnelles, et nous nous contentons ainsi, en guise d’exemple, de souligner la protection de nos frontières nationales et ce qu’elle exige comme planification, préparation et efforts colossaux, dont nul ne connaît leur portée, sauf ceux qui les ont vécus ou les ont constatés de visu et non ceux qui sont totalement détachés de la réalité, bien assis derrière leurs ordinateurs pour diffuser leur venin, sous les ordres de leurs maîtres, moyennant quelques billets.

    Dans le cadre de cette guerre, figurent les dernières rumeurs tendancieuses portant sur une soi-disant «participation de l’Algérie dans des opérations militaires en dehors de nos frontières, au Sahel, sous commandement de pays étrangers», des rumeurs émises, à ne pas en douter, par «une partie qui œuvre sous les ordres des services du régime du Makhzen et sionistes», tel que rapporté dans un communiqué du ministère de la Défense Nationale. Il va de soi que toute participation de nos unités à des opérations en dehors de nos frontières (hors sanctuaire) ne saura se faire sans le consentement du peuple et ne peut être soumise qu’à l’autorité du président de la République, commandant suprême des forces armées et ministre de la Défense nationale, tel stipulé dans la Constitution.

    La force de notre société est bien sûr sa jeunesse qui représente une vraie richesse pour notre pays. Ceci fait d’elle une cible privilégiée des forces du mal, à travers les tentatives orchestrées par notre voisin marocain, visant à inonder notre pays de différents types de drogue. En ceci, l’enquête réalisée à nos frontières Ouest par la revue «El Djeich» démontre que l’opération est menée avec précision et, surtout, avec la bénédiction de parties influentes au Makhzen.

    Cette guerre menée par des parties étrangères contre l’Algérie ne peut inciter notre pays à abandonner ses principes sacrés qui consistent à soutenir le droit des peuples à l’autodétermination et le principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays. Son arme de combat demeure cette cohésion entre le peuple, avec toutes ses composantes, et son armée. L’un et l’autre sont fortement conscients des menaces qui pèsent sur le pays. L’Algérie est en train d’aller de l’avant dans l’édification et la construction d’une nouvelle Algérie, dont les repères se profilent à l’horizon. Il est certain que ce qui a été détruit pendant de nombreuses années ne peut être reconstruit du jour au lendemain. Mais avec la bonne volonté, l’unité des rangs et l’abnégation de chacun, l’Algérie atteindra les objectifs escomptés.

    El Djeïch, mars 2021

    Tags : Algérie, Hirak, Armée, ANP,

  • Algérie : Dérives

    par El-Houari Dilmi


    Si le renouvellement de la chambre basse du Parlement est plutôt bien accueilli par une bonne partie de la classe politique, des Algériens continuent à battre le pavé, chaque vendredi, pour exprimer un autre point de vue quant aux solutions à mettre en œuvre pour sortir du tunnel. Et même si la solution constitutionnelle prônée par la feuille de route du premier magistrat du pays, mais aussi par les principales tendances politiques du pays, d’autres persistent encore pour réclamer une période de transition, porteuse de grands risques et périls. Le «néo-hirak », comme l’appellent d’aucuns, semble pris dans ses propres contradictions, incapable de dégager un projet alternatif aux problèmes protéiformes que vit le pays.

    Depuis la reprise des marches le 22 février dernier, le «néo-hirak » brandit des slogans très violents à l’égard de l’institution militaire et pose la question de savoir qui est derrière cette «contre-révolution » porteuse de menaces sérieuses pour la stabilité et la cohésion nationales. Infiltré par un tout-venant de courants extrémistes, des voix autoproclamées du «néo-hirak » semblent prêtes à mettre en danger l’Algérie et son peuple pour assouvir leurs propres desseins inavoués. Des observateurs de la scène politique nationale voient dans cette dangereuse dérive une collusion flagrante avec des cercles mafieux, habitués à se servir dans la main généreuse de l’ancien régime Bouteflika. En effet, y compris au sein de l’appareil de l’Etat, des parties manœuvrent dans l’ombre pour saboter une transition douce vers une autre Algérie, ouverte politiquement et démocratique dans son fonctionnement.

    Vérité de La Palice que de dire qu’une Algérie stable et remise sur de bons rails n’arrange pas les intérêts de parties bien connues du peuple algérien qui n’est plus dupe. «Cette radicalisation est le fait d’individus, de groupes et de sectes politico-idéologiques, en Algérie et surtout à l’étranger, inscrits dans des logiques atlantistes des révolutions dites non violentes(…) », bien conscients de la méfiance du peuple, «particulièrement celles des masses laborieuses, tentent désespérément d’attiser la colère populaire et de pousser à l’affrontement et au chaos pour justifier les ingérences étrangères», avertit, dans une déclaration à un média étranger, Salah Bouakouir du FFS, un parti connu pour sa non-proximité historique avec tous les tenants du gouvernail du pays depuis le recouvrement du soleil de la liberté. Et c’est justement pour cette raison, et bien d’autres encore, que le rôle de l’institution militaire est plus que névralgique pour parer aux manœuvres lucifériennes avec un seul but : détruire l’Etat national. Ce qu’aucun Algérien, y compris dans le «hirak authentique » selon la propre expression du chef de l’Etat, ne peut raisonnablement accepter.

    Le Quotidien d’Oran, 14 mars 2021

    Tags : Algérie, Hirak, armée, ANP,

  • Pour que l’Algérie demeure en permanence, sûre, stable, forte est grande

    Par B. Chellali

    L’ objectif prioritaire du Haut commandement de l’ANP est de convertir le passé douloureux vécu par la Nation pendant deux décennies de suite en aisance politique, économique, sociale à travers un processus démocratique en continu visant l’instauration de l’Etat de droit ayant un impact significatif sur la population au présent et au futur. L’un des effets de cette position militaire est celui de son accompagnement des revendications populaires pour le changement.

    Dans son désir pressant d’édification d’une nouvelle Algérie, forte, sans corruption ni haine, en nourrissant l’aspiration, avec tous les Algériens d’une Algérie souveraine et forte, capable, gr‚ce à la volonté de ses loyaux et honorables patriotes, hommes et femmes, de surmonter les difficultés de cette période sensible dans la vie de la Nation, le Haut commandement de l’ANP est convaincu que cette volonté nationale saura triompher, les attentes du vaillant peuple algérien se concrétiseront et l’Algérie aura la place qui lui sied dans le concert des nations émergentes.

    L’Edito de la revue El-Djeich dans sa livraison du mois de Mars, revenant sur les dernières mesures et décisions annoncées par le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, historiques, courageuses dans l’intérêt du citoyen et de la Nation, comme la dissolution de l’APN, en vue de l’organisation d’élections législatives anticipées, le remaniement de l’Exécutif, l’intérêt porté aux zones d’ombre pour remédier aux problèmes que vivent les populations et la promotion de 10 circonscriptions administratives du Sud en wilayas à part entière, rappelle que c’est  » des mesures qui n’ont pas été, comme d’habitude, du goût des professionnels du mensonge et de la désinformation. Fussent-ils des Etats, des gangs ou des individus. Ces parties sont à l’image des chauves-souris, préférant l’obscurité et le noir, investissant même dans le Hirak et les pandémies pour en faire une arme qui sème la discorde et la division, avec pour projet de rompre les liens de cohésion entre le peuple et son armée et imposer ainsi une remise en question de toutes les constantes de la Nation, à leur tête la voie novembriste.

    La position constante de l’Algérie sur les questions régionales et internationales, tel son soutien aux peuples malien et libyen en vue d’une solution pacifique de leurs problèmes, à l’abri de toute ingérence étrangère et son soutien indéfectible au peuple sahraoui afin qu’il puisse exercer son droit à l’autodétermination et son rejet catégorique de toute normalisation avec l’entité sioniste ainsi que ses positions de principe par rapport à la question palestinienne embrasse et gêne de nombreuses parties qui avaient mobilisé leurs pions, leurs mercenaires et leurs médias dans une vraie tentative d’atténuer le choc et de sauver la face, en essayant de jeter le discrédit sur les positions immuables de l’Algérie « . Des positions que l’ANP s’est jurée d’enraciner dans l’esprit et le cœur de chacun de ses éléments qui, à leur tour, ont fait le serment, avec toute l’ardeur de leur foi, de consentir le sacrifice au service de la Patrie, comme l’a affirmé, le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Saïd Chengriha lors des travaux sur le séminaire sur les  » Guerres de nouvelle génération « , en mettant l’accent sur la nécessité de placer l’intérêt suprême de la Nation au titre des priorités et renforcer le front contre toutes les campagnes tendancieuses visant à dessein, à saper les fondements de notre unité nationale, notre souveraineté et notre stabilité. Il nous appartient donc à tous d’œuvrer avec dévouement et loyauté au service de la Patrie, par fidélité au serment fait aux Chouhada que l’Algérie demeure en permanence sûre, stable, forte et grande.

    Le Maghreb, 14 mars 2021

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