Étiquette : approvisionnement

  • La MINURSO est obligée de s’approvisionner de l’étranger

    La MINURSO est obligée de s’approvisionner de l’étranger

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, approvisionnement,

    Selon une note de l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc auprès des Nations Unies citant le Départemetn des achats, la Minurso dépense annuellement une moyenne de 10 millions de dollars dans l’achat d’équipement et de matériel nécessaires à son fonctionnement. la Minurso s’approvisionne à l’extérieur du Maroc pour le matériel suivant : véhicules motorisés, pneus, générateurs d’électricité, pompes, équipement de communication, composantes électriques et équipement de bureaux.

    Texte de la note

    Objet: Minurso/Organisation d’un séminaire d’affaires au Maroc

    Réf : CF Nº 1023 en date du 8 mai 2012

    Faisant suite à votre fax cité en référence, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que cette Mission a contacté le Département des achats des Nations unies, en vue d’ibtenir des informations détaillées se rapportant au séminaire d’affaires qui devrait être organisé la dernière semaine du mois de juin prochain.

    Selon le Départemetn des achats, la Minurso dépense annuellement une moyenne de 10 millions de dollars dans l’achat d’équipement et de matériel nécessaires à son fonctionnement. Apprximativement 50% de cette somme est dépensé localement, c’est-à-dire, dans l’ensemble du territoire national, y compris les provinces du sud, le reste de cette somme sert à s’approvisionner à l’étranger.

    L’objectif de ce séminaire est d’aider la Minurso d’approcher les entreprises marocaines établies dans les grandes villes du Royaume qui se trouvent particulièrement au nord des privinces du sud en vue de fournir à la mission onusienne du matériel, équipement et services qui sont normalement livrés de l’étranger. Selon le Département des achats, il est regrettable de voir que la foruniture des services et du matériel demeure très limitée au Sahara, ce qui réduit la possibilité pour la Minurso de s’approvisionner localement.

    #Sahara_Occidental #Maroc #ONU #MINURSO

  • La MINURSO est obligée de s’approvisionner de l’étranger

    La MINURSO est obligée de s’approvisionner de l’étranger

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, approvisionnement,

    Selon une note de l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Maroc auprès des Nations Unies citant le Départemetn des achats, la Minurso dépense annuellement une moyenne de 10 millions de dollars dans l’achat d’équipement et de matériel nécessaires à son fonctionnement. la Minurso s’approvisionne à l’extérieur du Maroc pour le matériel suivant : véhicules motorisés, pneus, générateurs d’électricité, pompes, équipement de communication, composantes électriques et équipement de bureaux.

    Texte de la note

    Objet: Minurso/Organisation d’un séminaire d’affaires au Maroc

    Réf : CF Nº 1023 en date du 8 mai 2012

    Faisant suite à votre fax cité en référence, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que cette Mission a contacté le Département des achats des Nations unies, en vue d’ibtenir des informations détaillées se rapportant au séminaire d’affaires qui devrait être organisé la dernière semaine du mois de juin prochain.

    Selon le Départemetn des achats, la Minurso dépense annuellement une moyenne de 10 millions de dollars dans l’achat d’équipement et de matériel nécessaires à son fonctionnement. Apprximativement 50% de cette somme est dépensé localement, c’est-à-dire, dans l’ensemble du territoire national, y compris les provinces du sud, le reste de cette somme sert à s’approvisionner à l’étranger.

    L’objectif de ce séminaire est d’aider la Minurso d’approcher les entreprises marocaines établies dans les grandes villes du Royaume qui se trouvent particulièrement au nord des privinces du sud en vue de fournir à la mission onusienne du matériel, équipement et services qui sont normalement livrés de l’étranger. Selon le Département des achats, il est regrettable de voir que la foruniture des services et du matériel demeure très limitée au Sahara, ce qui réduit la possibilité pour la Minurso de s’approvisionner localement.

    Il convient de préciser que la Minurso s’approvisionne à l’extérieur du Maroc pour le matériel suivant : véhicules motorisés, pneus, générateurs d’électricité, pompes, équipement de communication, composantes électriques et équipement de bureaux. Ce matériel pourrait être fourni par des entreprises locales, au lieu de recourir à son importation à un coût onéreux.

    La tenue de ce séminaire devrait permettre in fine aux entreprises marocaines de prendre conscience du pouvoir d’achat du Secrétariat des Nations Unies et les besoin de la Minurso en particulier. Le séminaire devrait se dérouler selon le programme suivant :

    – Présentation par la Division des achats de la méthode suivie par la Minurso dans ses acquisitions ainsi que e matériel qu’elle achète.

    – Identificagion des entreprises locales pouvant fournir le matériel et les services à la Minurso.

    – Procéder à un échange entre la MINURSO et lesdites entreprises et éventuellement signer des contrats.

    Veuillez trouver ci-joint la correspondance transmises par le bureau de la MINURSO à Laayoune, au Gouverneur de la Coordination du Maroc avec la MINURSO.

    Haute considération
    Mohamed Loulichki
    Ambassadeur, Représentant Permanent

    #Maroc #Sahara_Occidental #MINURSO #ONU

  • Conclusions du Conseil européen sur l’énergie et l’économie, 20 octobre 2022

    Conclusions du Conseil européen sur l’énergie et l’économie, 20 octobre 2022

    Conseil européen, énergie, Europe, Russie, Union Européenne, approvisionnement, gaz, prix, économie,

    III. ÉNERGIE ET ÉCONOMIE
    16. Face à l’utilisation par la Russie de l’énergie comme d’une arme, l’Union européenne demeurera unie pour protéger ses citoyens et ses entreprises, et elle prendra d’urgence les mesures nécessaires.

    17. Le Conseil européen est convenu que, compte tenu de la crise actuelle, les efforts visant à réduire la demande, à assurer la sécurité de l’approvisionnement, à éviter le rationnement et à faire baisser les prix de l’énergie pour les ménages et les entreprises dans l’ensemble de l’Union doivent être accélérés et intensifiés, et que l’intégrité du marché unique doit être préservée.

    Le Conseil européen invite le Conseil et la Commission à présenter d’urgence des décisions concrètes sur les mesures supplémentaires suivantes, ainsi que sur les propositions de la Commission, après avoir évalué leur impact, notamment sur les contrats existants, y compris l’absence d’incidence sur les contrats de long terme, et en tenant compte de la diversité des bouquets énergétiques et des situations nationales:

    a) l’achat conjoint de gaz sur une base volontaire, à l’exception de l’agrégation obligatoire de la demande pour un volume équivalent à 15 % des besoins de remplissage des stocks, en fonction des besoins nationaux, et l’accélération des négociations avec des partenaires fiables afin de rechercher des partenariats mutuellement avantageux, en exploitant le poids commercial collectif de l’Union et en faisant pleinement usage de la plateforme énergétique de l’UE, qui est également ouverte aux Balkans occidentaux et aux trois pays du Partenariat oriental associés;

    b) un nouvel indice de référence complémentaire d’ici le début de l’année 2023 qui reflète plus exactement les conditions du marché du gaz;

    c) un corridor de prix dynamique temporaire pour les transactions portant sur le gaz naturel afin de limiter immédiatement les épisodes de prix du gaz excessifs, en tenant compte des garanties énoncées à l’article 23, paragraphe 2, du projet de règlement du Conseil proposé le 18 octobre 2022;

    d) un cadre temporaire de l’UE visant à plafonner le prix du gaz utilisé dans la production d’électricité, y compris une analyse des coûts et avantages, sans modifier l’ordre de préséance économique, tout en empêchant que la consommation de gaz n’augmente, en tenant compte des effets financiers et distributifs et de son impact sur les flux au-delà des frontières de l’UE;

    e) des améliorations du fonctionnement des marchés de l’énergie afin d’accroître leur transparence, d’atténuer les tensions sur la liquidité et d’éliminer les facteurs qui amplifient la volatilité des prix du gaz, tout en veillant à la préservation de la stabilité financière;

    f) l’accélération de la simplification des procédures d’octroi de permis afin de stimuler le déploiement des énergies renouvelables et des réseaux, y compris au moyen de mesures d’urgence sur la base de l’article 122 du TFUE;

    g) des mesures de solidarité énergétique en cas de ruptures de l’approvisionnement en gaz au niveau national, régional ou de l’Union, en l’absence d’accords de solidarité bilatéraux;

    h) des efforts accrus pour réaliser des économies d’énergie;

    i) la mobilisation des outils pertinents au niveau national et au niveau de l’UE. Dans le même temps, la priorité immédiate est de protéger les ménages et les entreprises, en particulier les composantes les plus vulnérables de nos sociétés. Il est également essentiel de préserver la compétitivité mondiale de l’Union. Il convient de mobiliser tous les outils pertinents au niveau national et au niveau de l’UE afin de renforcer la résilience de nos économies, tout en préservant la compétitivité mondiale de l’Europe et en maintenant des conditions de concurrence équitables et l’intégrité du marché unique. Le Conseil européen est résolu à coordonner étroitement les réponses stratégiques. Il souligne l’importance que revêtent une coordination étroite et des solutions communes au niveau européen, le cas échéant, et est déterminé à atteindre nos objectifs stratégiques de manière unie. Le Conseil continuera de suivre de près les développements économiques et est résolu à renforcer encore notre coordination, afin d’apporter une réponse stratégique déterminée et souple.

    18. Le Conseil européen réaffirme la nécessité d’accroître les investissements dans l’efficacité énergétique, dans des infrastructures énergétiques qui soient à l’épreuve du temps, y compris les interconnexions et le stockage, ainsi que dans des technologies innovantes dans le domaine des énergies renouvelables.

    19. Le Conseil européen invite la Commission à accélérer les travaux sur la réforme structurelle du marché de l’électricité, en y incluant une analyse d’impact, et appelle à la réalisation de nouveaux progrès sur la voie d’une union de l’énergie à part entière, au service du double objectif de souveraineté énergétique et de neutralité climatique au niveau européen.

    20. Le Conseil européen reste saisi de la question.

    Source

    #UE #Energie #Conseil_Européen

  • EU: Approvisionnement et prix nuisent à la croissance des entreprises en septembre

    EU: Approvisionnement et prix nuisent à la croissance des entreprises en septembre

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    LONDRES, 5 octobre (Reuters) – La croissance des entreprises en Europe est restée forte le mois dernier, mais les pressions inflationnistes élevées ont porté atteinte à la demande, tandis que les problèmes d’approvisionnement ont limité l’activité, ce qui devrait se poursuivre, selon une enquête publiée mardi.

    Bien que de nombreuses restrictions imposées pour contenir la pandémie de coronavirus aient maintenant été levées dans la région, les entreprises souffrent de pénuries de personnel, de matières premières et de transport.

    L’indice composite final des directeurs d’achat (PMI) de HIS Markit, considéré comme un bon guide de la santé économique, est tombé à 56,2 le mois dernier, contre 59,0 en août, bien qu’il soit encore bien au-dessus de la barre des 50 séparant la croissance de la contraction et juste au-dessus d’une estimation « flash » de 56,1.

    Vendredi, un indice PMI manufacturier de la zone euro a montré que la croissance est restée robuste en septembre, mais l’activité a souffert de goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, et le secteur des services, dominant dans la zone, a également vu le rythme d’expansion ralentir.

    L’indice PMI pour le secteur des services est passé de 59,0 à 56,4, son plus bas niveau depuis mai, tandis que l’indice des nouvelles affaires est passé de 57,9 à 55,3.

    « Les données d’aujourd’hui confirment que le secteur des services reste sur la voie de la reprise, mais le rythme d’expansion a ralenti. Bien que la dynamique reste solide, les pressions inflationnistes et les perturbations de l’offre pèsent sur les perspectives « , a déclaré Maddalena Martini chez Oxford Economics.

    « Pour l’avenir, nous pensons que ces risques baissiers subsisteront vers la fin de 2021. »

    La demande est tombée à son plus bas niveau depuis cinq mois, les entreprises ayant répercuté sur les consommateurs une partie de la hausse du coût des intrants, qui a augmenté à un rythme record. L’indice composite des prix à la production est passé de 58,3 à 59,1, non loin des sommets atteints par l’enquête au cours des mois d’été.

    L’activité dans le secteur des services en Allemagne a continué de croître fortement en septembre, mais la reprise après la pandémie a perdu de son élan, les effets de rattrapage s’estompant et davantage d’entreprises étant touchées par des goulots d’étranglement de l’offre.

    En France, la croissance des services a glissé, les pressions inflationnistes et les protocoles COVID-19 ayant eu un impact sur les entreprises. La croissance des services en Italie et en Espagne a également ralenti.

    Pendant ce temps, en Grande-Bretagne – en dehors de l’union monétaire – la reprise économique post-blocage a évité de perdre davantage d’élan le mois dernier, mais les entreprises ont augmenté leurs prix au rythme le plus rapide jamais enregistré, ajoutant aux signes d’une inflation croissante.

    Reuters, 05/10/2021

  • L’Algérie ferme les vannes du gaz au Maroc

    Le contrat d’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe expire en novembre

    Smaïl ROUHA

    Rabat grelotte. Outre ses relations en froid avec l’Algérie, le Maroc risque de connaître des hivers plus rudes et plus maussades. Et pour cause.

    L’Algérie aurait décidé de ne pas renouveler le contrat d’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe sur une longueur de 1400 kilomètres, dont 540 kilomètres traversent le Maroc, en partant du gisement algérien de Hassi R’mel dans le sud du pays. D’autant que le conflit entre Madrid et Rabat a compliqué ce renouvellement qui permet d’acheminer le gaz algérien du coeur du Sahara vers l’Europe, en traversant le Maroc. Le contrat d’exploitation du gazoduc Maghreb-Europe expire en novembre prochain après un quart de siècle d’exploitation. Une décision, autant pour des raisons économiques que politiques et même un peu plus, qui serait prise après la mise en service, par l’Algérie, de l’extension du gazoduc Egpdf, entre El Kasdir-El Aricha (Naâma) et Beni Saf (Aïn Témouchent). Ce gazoduc, long de 197 kilomètres (diamètre 48») et d’un coût de 32 milliards de dinars, s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités d’exportation du gaz algérien via le gazoduc Medgaz.

    Depuis 2011, le gazoduc Medgaz relie directement les installations algériennes de Béni Saf au port d’Almeria en Andalousie et 60% du gaz qui y transite est destiné au marché espagnol. Cette réalisation renforcerait les capacités de l’Algérie, dont celle de Sonatrach, à commercialiser du gaz naturel vers l’Europe, via ce gazoduc reliant Beni-Saf à l’Espagne, avait affirmé, à l’occasion, Mohamed Arkab, ministre de l’Energie et des Mines.

    En effet, l’Algérie mise beaucoup sur le gazoduc Medgaz pour pouvoir pallier la fin du contrat Maghreb-Europe, ainsi que l’augmentation des exportations des exportations du gaz naturel liquéfié algérien. D’autant que le transport via le gazoduc offre un avantage compétitif indéniable comparativement au recours aux méthaniers. Une réalisation à même de donner, selon le ministre, au groupe Sonatrach, plus de flexibilité dans les opérations de raccordement et la livraison de gaz naturel par canalisation. L’objectif de cette mise en service est de permettre à l’Algérie de renforcer ses capacités d’exportation du gaz naturel via le gazoduc «Medgaz» entre l’Algérie et l’Espagne. En corollaire, renforcer la position de Sonatrach en tant que partenaire fiable de ses partenaires européens en gaz naturel liquéfié.

    En effet, le gaz algérien représente près de 55% des importations annuelles de l’Espagne. En procédant, au début du mois en cours, à la mise en service de l’extension du gazoduc Egpdf, l’Algérie, tout en anticipant tout conflit d’intérêts avec le Maroc, pourra utiliser Medgaz pour transporter la totalité des 10 milliards de mètres cubes de gaz qu’elle a contractés avec l’Espagne sans avoir à passer par le Maroc. Une décision qui ne devrait pas être sans conséquences sur l’économie marocaine. Déjà, qu’en 2020, le Maroc a vu ses revenus tirés du transport du gaz algérien via le gazoduc Maghreb-Europe, traversant le territoire du royaume, baisser de 55%. Soit plus de la moitié par rapport à l’année 2019. Selon les chiffres contenus dans un rapport pour l’année 2020 de la direction des douanes et des impôts marocaine, les revenus du Maroc ont atteint 51 millions de dollars l’année écoulée. Et la facture risque d’être encore plus salée avec la réalisation du gazoduc transsaharien dit aussi Nigal, devant relier le Nigeria à l’Algérie pour transporter du gaz naturel vers l’Europe.

    Une bataille de pipelines dans laquelle l’Algérie s’apprête à remporter la guerre. En effet, selon des sources, le projet marocain (Nigeria-Morocco Gas Pipeline en anglais, Nmgp) s’est révélé du marketing politique. Selon l’expert des marchés pétroliers, Noureddine Legheliel, basé à Stockholm, en Suède, ce projet semble relever plus d’une lutte informationnelle que d’un quelconque projet économique sérieux. Un avis partagé par l’ancien ministre algérien de l’Energie, Abdelmadjid Attar, qui soulignait que « le projet du gazoduc entre le Nigeria et le Maroc est un projet politique sans aucune faisabilité économique».

    L’Expression, 24 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Gaz, Medgaz, Espagne, approvisionnement, gazoduc,