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  • Algérie : La traque des fonds détournés a commencé

    Algérie : La traque des fonds détournés a commencé

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    Deux cent dix-neuf (219) commissions rogatoires internationales, dont 43 exécutées et 156 en cours de traitement par les autorités judiciaires des pays concernés, ont été lancées pour l’identification, la saisie et la confiscation des fonds détournés à l’étranger, indique la Déclaration de politique générale du gouvernement devant être présentée, demain, à l’Assemblée populaire nationale (APN).

    Un comité d’experts, chargé de la gestion du dossier de recouvrement de ces fonds, en coordination avec les représentations diplomatiques algériennes, a été, en outre, mis en place, est-il mentionné dans le document qui cite, aussi, la mise en œuvre des accords et des instruments internationaux (Eurojust, initiative StAR, network GlobE).

    La Déclaration met l’accent sur la « mise en échec des tentatives de dissimulation et de dissipation des produits de la corruption, grâce au dispositif de veille mis en place à cet effet, ce qui a permis la récupération d’importants biens mobiliers et immobiliers et d’éviter la dissipation de fonds détournés vers l’étranger », et ce, dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche globale arrêtée par le Président de la République, pour le recouvrement des avoirs produit de la corruption.

    Le document fait, également, état de l’exécution des décisions de justice définitives de confiscation des fonds et biens détournés, par « l’intégration, dans le secteur public marchand, de l’ensemble des biens appartenant aux groupes économiques impliqués dans des affaires de corruption, dans l’objectif de préserver l’outil national de production et de sauvegarder l’emploi et les droits des travailleurs (art. 33 de la loi de finances complémentaire 2022) ».

    L’Express, 02/09/2022

  • L’ombre de Poutine

    L’ombre de Poutine

    L’ombre de Poutine – Donald Trump, Joe Biden, Occident, Marine Le Pen, affaire, argent,

    Pourquoi l’ombre de Poutine plane-t-elle sur les élections pré5sidentielles des puissances occidentales ? Par nature, ces pays sont foncièrement opposés à la Russie, pourtant leurs classes politiques flirtent intimement avec les dirigeants et les oligarques russes. L’exemple des deux dernières élections présidentielles américaines est édifiant à ce propos. Les accointances du candidat républicain à la présidentielle, en l’occurrence Donald Trump, ont été utilisées par ses adversaires politiques pour le détruire devant l’opinion. Les relations entretenues par Trump avec les hommes d’affaires russes, composés de milliardaires proches de Poutine, révèlent un tissu relationnel basé sur l’argent, le nerf de la guerre ou l’élément fondateur du monde capitaliste. Poutine, qui a vu passer bien des présidents occidentaux, a compris qu’on pouvait se rapprocher des classes politiques en leur offrant des opportunités d’affaires fructueuses avec les oligarques russes. La Russie cherche à changer son image dans ce monde, qui ne la voit autrement que comme «un axe du mal».

    La Russie pourrait ainsi compter sur le soutien international des élites politiques, une fois aux postes de commandes, pour mieux défendre ses intérêts.

    Trump a su, intelligemment, échapper à l’ombre de Poutine, dépasser l’étalement public de ses relations avec les Russes, et se faire élire à la présidence. Faisant en sorte que sous sa conduite, les Etats-Unis ont relativement laissé tranquille la Russie. Ce qui n’est pas le cas avec l’accession d’une administration démocrate, complètement hors de toute influence russe, et qui a immédiatement montré ses crocs face à la Russie, en orchestrant des sanctions économiques jamais vues dans l’histoire.

    La même histoire est-elle en train de se reproduire en France, où la candidate de l’extrême droite, Marine Le Pen, qui se retrouve au second tour face au président sortant Emmanuel Macron, est enfoncée dans la marmite russe ? Plus, peut-être, que ses positions radicales contre les musulmans et les immigrés, M. Le Pen risque de perdre beaucoup de voix dans son propre bastion avec cette embarrassante affaire de prêts qu’elle a obtenu auprès de banques russes. D’autant que cela coïncide avec une période d’une haine occidentale contre Poutine qui n’a jamais été ressentie et exprimée, surtout, aussi ouvertement. Le boulet russe accroché aux pieds de M. Le Pen va certainement la retarder dans sa course au fauteuil présidentiel. La leçon, chèrement payée, va-t-elle servir les classes politiques occidentales ?

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 23/04/2022

    #Vladimir_Poutine #Occident #Trump #JoeBiden #Affaires #Argent #Marine_le_pen

  • Algérie: L’argent, le nerf de la «crise» !

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    Le Premier ministre a annoncé, récemment, l’autorisation des courtiers à bancariser l’argent du marché noir. Les cambistes devront, de ce fait, « rendre l’adhésion dans la centrale des risques obligatoire pour toutes les instances de crédit et de microcrédit ». C’est en tout cas ce que rapporte le site de l’APS.

    D’après Dzair Daily, le Premier ministre algérien a assuré que la révision de la loi sur la monnaie et le crédit toucherait bientôt à sa fin. Un projet qui, pour rappel, vise à adapter la loi aux réformes globales que connaît le système financier.

    Par ailleurs, parmi les principaux points qui composent cette loi, on trouvera la finance islamique qui est un moyen, parmi tant d’autres, qui a pour but d’encourager les citoyens à épargner. La question qui se pose, est-ce que les cambistes vont jouer le jeu ?

    On s’en souvient, que durant l’ère Bouteflika, il a été autorisé que l’argent du marché informel pourrait être déposé dans les banques sans aucune poursuite judiciaire ou autre enquête. Ceux qui activent dans l’informel n’auraient pas confiance dans les banques.

    Aujourd’hui, le grand défi n’est autre que d’absorber l’argent qui circule dans le marché parallèle. La lutte contre le marché informel est plus qu’une nécessité. Déjà, Benabderrahmane a affirmé que la révision de la loi sur la monnaie et le crédit touchait à sa fin.

    La réforme de la loi sur la monnaie et le crédit porte sur l’insertion du principe de mandat pour le gouverneur de la Banque d’Algérie en vue d’assurer une autonomie de la Banque centrale et de réhabiliter le rôle des outils de la politique monétaire dans la réalisation des grands objectifs économiques.

    Un projet qui vise à donner plus de crédit aux banques et à réhabiliter la confiance entre citoyen et ses banques.

    Dans ce projet, il est aussi question de l’insertion des principes de gouvernance dans la gestion des banques et des institutions financières et l’autorisation des fournisseurs de services de payement, à accéder au système national de payement en tant qu’« actionnaire indépendant » pour promouvoir l’économie numérique.

    Le Premier ministre a assuré que le gouvernement n’envisage pas de recourir à la planche à billets ni à l’emprunt extérieur.

    Le Carrefour d’Algérie, 25/09/2021

  • Mohamed VI utilise l’Espagne comme otage pour obtenir plus d’argent de l’UE

    La raison de la récente offensive du royaume alaouite contre l’Espagne, aux postes frontières de Ceuta, peut avoir de multiples interprétations, au-delà de la colère que la diplomatie marocaine a exprimée face au transfert, par l’arrière-porte, du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, vers un hôpital de La Rioja.

    Selon la réaction immédiate de la Commission européenne, en soutien à l’Espagne, sans aucun doute, l’une de ces interprétations est le chantage que le Maroc a exercé sur la faiblesse diplomatique et le gouvernement Sánchez pour que Bruxelles réactive un paquet d’aides millionnaires qui ne l’est pas ; il vient d’être fermé en raison d’un manque d’entente entre les parties.

    Cela explique pourquoi les autorités marocaines ont ouvert les portes de leur frontière avec Ceuta, encourageant leurs concitoyens à se déplacer vers le territoire espagnol. Et cela explique aussi qu’il y a quelques mois, le Maroc a rendu possible le départ massif d’immigrants qui ont débarqué sur la côte espagnole des îles Canaries.

    Depuis 2007, le Maroc a reçu de l’Europe environ 13.000 millions d’euros d’aide à la coopération pour améliorer les flux migratoires. Il faut garder à l’esprit que le Maroc est un partenaire prioritaire de l’Union européenne, et que les deux sont nécessaires.

    A la table de Bruxelles, il y a environ 1.500 millions qui sont en jeu pour les Marocains.
    Mais le soutien clair de l’administration américaine, tant de Trump que de Biden, reconnaissant la souveraineté du Sahara occidental, a encore enhardi le régime de Mohamed VI, au point de déclencher la plus grande crise migratoire entre le Maroc et l’UE, avec plus de 8 000 migrants sur le sol espagnol, dont 1 500 mineurs.

    A Bruxelles, l’élaboration du règlement de l’instrument de voisinage, de développement et de coopération internationale (ICVDI) est sur la table, dans le contexte du cadre financier pluriannuel 2021-2027. Sur le plan économique, il s’agit d’une dotation de 79 500 millions d’euros, dont 1 500 millions pourraient être destinés au Maroc.

    Mais les Alaouites veulent plus. Plus de reconnaissance institutionnelle comme la Turquie – qui est le premier bénéficiaire de l’aide de l’UE ; 3 000 millions pour renforcer les frontières avec l’Europe et maintenir les réfugiés sur le sol turc – plus d’argent, plus de ressources, moins de contrôle, et finalement, moins de demandes spécifiques comme celles demandées par le Conseil et le Parlement européen, avec plus de retours au Maroc de leurs ressortissants, la réadmission de migrants d’autres pays ou, l’échange d’informations et la coopération judiciaire sur la traite des êtres humains.

    Tension historique

    Les tensions entre le Maroc et l’Espagne sont historiques. Elles vont au-delà de la souveraineté de Ceuta et Melilla, qui n’ont d’ailleurs jamais appartenu au royaume alaouite, un royaume devenu indépendant du colonialisme espagnol et français, et qui est devenu un État en 1956.

    Il faut remonter, au moins à la guerre du Rif, connue sous le surnom de deuxième guerre du Maroc, en 1922, pour comprendre en grande partie la diplomatie entre épingles qui a presque toujours présidé aux relations entre ces deux pays, et où l’entente entre le roi Juan Carlos I et Hassan II a ouvert l’une des étapes les plus calmes depuis la célèbre bataille d’Anoual.

    D’Anoual à Ceuta

    Dans ce voyage à travers l’histoire et la géopolitique, le royaume marocain a réussi à profiter des faiblesses récurrentes de l’Espagne, faiblesses qui ont coïncidé avec des étapes de gouvernance fragile dans notre pays, comme ce qui s’est passé ces jours-ci au poste frontière de Ceuta. Cela a provoqué la plus grande crise migratoire de la région, une question qui a obligé la diplomatie européenne à intervenir, pour venir se rappeler que des milliards d’euros peuvent être joués dans les relations de voisinage.

    En 1922, la grave défaite militaire espagnole dans la zone du Rif, avec la victoire d’Abd El-Krim près d’Anual, entraîne une défaite humiliante qui prolonge la guerre dans le temps jusqu’à ce que, en 1926, Abd El-Krim se rende.

    Ce conflit cause la mort de 11 500 Espagnols et représente la redéfinition de la politique nationale qui finit par saper les fondements de la monarchie du roi Alphonse VI, connu pour avoir été l’instigateur d’une bataille mal pensée, avec de nombreuses pertes humaines, qui a conduit à la dictature de Primo de Rivera.

    En 1956, l’indépendance du Maroc par rapport à la France et à l’Espagne est signée, avec une nouvelle révolte profonde, appuyée par le sultan Mohamed V.

    En 1975, alors que Francisco Franco est au lit, mourant, la Marche verte a lieu. Ce sont les braises de la réponse au colonialisme de l’Espagne qu’à cette époque le mythique Sahara occidental maintenait comme province espagnole.

    Il y a des années, en 1970, les Nations Unies ont accepté que le Sahara Occidental – revendiqué par le Maroc et la Mauritanie – organise un référendum d’indépendance. L’Espagne accepte qu’il en soit ainsi en 1974. Un an plus tard, le Maroc déploie 300 000 personnes dans une marche pacifique, vêtues de vert, la couleur symbolique de la paix, et après quelques jours, l’Espagne décide de se retirer, en supportant le poids de la signification de la perte de pouvoir et d’influence internationale que cela impliquait pour le pays.

    C’est l’époque du règne de Juan Carlos I, qui juste après la Marche Verte accède au trône d’Espagne, bien que pendant cette compétition, le monarque exerçait déjà les fonctions de chef d’État. Avec la Marche verte, le Maroc remporte une nouvelle fois une bataille contre l’Espagne.

    La relation entre les deux monarques a fait couler des rivières d’encre dans les médias. On a dit qu’ils s’appelaient même « frères ». Après le 23F, et lorsque Juan Carlos assume l’emballage institutionnel et le respect international en tant qu’ambassadeur d’Espagne, les relations avec le Maroc semblent moins tendues.

    Mais en 1995, les villes de Ceuta et Melilla adoptent le statut de villes autonomes, un coup porté à la souveraineté tant attendue du Maroc sur ces deux lieux de position géostratégique aux frontières et au passage du détroit de Gibraltar.

    Déjà en 2002, un navire de la Marine royale marocaine s’était emparé de l’île de Perejil, située à 4 km de Ceuta, en Méditerranée, créant un nouveau casus belli avec l’Espagne. Le gouvernement d’alors de José María Aznar, favorable à ce que le Sahara Occidental tienne des élections pour opter pour l’autodétermination, a décidé d’intervenir militairement sur l’île pour expulser les soldats qui occupaient les lieux.

    Dans cette opération, le rôle des Etats-Unis est crucial. Leur ami américain a servi d’arbitre et les eaux sont revenues au statu quo d’avant la prise de l’île de Perejil en 2002. Et de fait, les désaccords n’ont pas cessé. Les Rois d’Espagne ne se sont pas rendus au Maroc pour le mariage de Mohamed VI, fils du Roi Hassan II.

    Cette situation de désaccord s’est prolongée jusqu’à l’attentat contre la Casa de España, à Casablanca, et ensuite jusqu’à l’attentat ultérieur du 11-M. Mais avant cela, le Maroc avait déjà rompu les accords de pêche avec l’Union européenne, portant clairement atteinte aux intérêts de l’Espagne.

    L’attaque de l’île de Perejil par le Maroc est la première grande crise de l’Espagne avec le pays voisin au 21ème siècle.

    C’est en 2015 qu’une autre crise migratoire a lieu sur les côtes espagnoles avec 2 800 personnes arrivant en bateau, la Turquie et la Grèce étant alors les pays les plus touchés.

    La rupture de l’accord

    En décembre 2020, l’accord de sécurité en matière migratoire est rompu, et ces dates coïncident avec la reconnaissance par Donald Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, avec entre temps un accord pour l’exploitation des ressources sahraouies.

    Les tentatives de l’Espagne pour empêcher la nouvelle administration américaine du leader démocrate Joe Biden de soutenir la souveraineté du Maroc sur la place controversée du Sahara n’ont pas abouti.

    Dans cette détérioration des relations entre l’Espagne et le Maroc depuis la fin de l’année dernière, le transfert à La Rioja, par le gouvernement de Pedro Sánchez, du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, pour être précis, accusé de viol, terrorisme, torture et crimes contre l’humanité, a déclenché l’une des plus grandes crises diplomatiques entre les deux pays.

    Le Maroc n’admet pas que Ghali se trouve en Espagne, que selon lui il est sorti sous un faux nom – ce que le gouvernement espagnol nie, et l’Audience nationale vient de dire qu’elle n’enquêtera pas. De même, il ne tolère pas son retour sur le sol sahraoui.

    Le conflit est servi, mais il est toujours plus qu’un prétexte pour serrer la corde dans les exigences économiques, mettant en avant une crise migratoire qui décime tout gouvernement, encore plus en période de pandémie.

    Dans cet environnement agité, et pour augmenter encore l’image de faiblesse du gouvernement espagnol face à un partenaire commercial aussi important pour le pays – il y a plus de 60.000 entreprises espagnoles qui exportent vers le royaume alaouite -, Carles Puigdemont, le fugitif catalan le plus célèbre de l’histoire de l’Espagne, a revendiqué la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.

    Et il le fait aussi juste au moment où ERC et JxC concluent un accord du gouvernement de la Generalitat de Catalogne, soulignant qu’Esquerra Republicana -indépendantiste comme lui ex-Honorable Molt, pour être précis- est un partenaire du gouvernement d’Espagne.

    La pertinence de Robles

    La ministre de la Défense, Margarita Robles, dans un rôle énergique de défense des intérêts souverains de l’Espagne, a accusé jeudi le Maroc de soumettre l’Espagne à un « chantage » à la frontière avec Ceuta, violant ainsi les normes du droit international. Et « nous n’allons pas accepter le moindre chantage ou la moindre remise en cause de l’intégrité territoriale », a-t-il averti.

    Ce vendredi, cependant, le ministre espagnol de la Défense a choisi de reprendre les « canaux diplomatiques » avec le Maroc et de renforcer les relations avec un pays avec lequel l’Espagne est « obligée » de se comprendre et de se respecter après la crise migratoire dans la ville autonome de Ceuta.

    « C’est la ligne qu’il faut suivre, celle des accords et non celle du fait accompli », a déclaré M. Robles, tout en se félicitant des « nouvelles positives et porteuses d’espoir » qui se sont produites « ces dernières heures. » .

    De cette manière, la ministre Margarita Robles a également fait référence dans sa présentation au fait que « les contrôles frontaliers ont été repris » et qu’un accord a été « conclu avec le gouvernement du Maroc sur la question des retours » des migrants qui ont traversé la frontière de Ceuta cette semaine.

    SPORT Talks Line LLC, 22 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Ceuta, Espagne, Union Européenne, migration, argent,

  • Gérard Lanvin exilé au Maroc pour ne plus payer d’impôts en France ? Violemment critiqué, il répond cash !

    Depuis son installation au Maroc en 2014, Gérard Lanvin a reçu beaucoup de critiques, mais qu’importe puisque lui connaît la vraie raison de son départ.
    Acteur connu et reconnu pour ses nombreux films à succès, Les Lyonnais ou encore Mesrine, Gérard Lanvin a beaucoup déçu les français lorsqu’il a quitté son pays d’origine. Accusé d’être parti pour échapper aux impôts français, l’acteur se défend d’être simplement parti pour une vie meilleure.


    Films ou musique, il continue de travailler en France, notamment aux côtés de son fils, Manu Lanvin, mais réside pourtant de l’autre côté de la Méditerranée. Une situation incomprise, notamment par Laurent Ruquier, qui en 2014 avait poussé un gros coup de gueule contre les personnalités quittant la France pour ne pas la soutenir financièrement. Une accusation que Gérard Lanvin avait d’ailleurs commentée, précisant qu’il n’avait rien à se reprocher « Quand je le vois dire : ‘J’en ai marre de ces acteurs qui gueulent parce qu’ils ne veulent pas payer d’impôts’. II est multicartes, il fait de la radio, de la télé… On ne fait qu’un boulot, nous. Et cet argent, on en a besoin pour faire vivre nos familles et les amis qui sont dans la merde. J’ai toujours payé mes impôts ».

    Aujourd’hui, alors qu’il entame un nouveau projet dans la chanson, l’acteur a décidé de revenir sur son départ de son pays natal dans les colonnes de Paris Match, « Je paye 60 % d’impôts qui ne servent à rien… Mais je n’étais pas au Maroc pour ça. J’y suis allé parce qu’on est heureux là-bas ». Déprimé par le temps français et ses habitants, Gérard Lanvin confie qu’il avait « envie de chaleur », au sens littéral mais également humainement. Ce que lui offre le Maroc au quotidien.

    Ravi d’être définitivement installé au Maroc, Gérard Lanvin n’en a désormais que faire des critiques, « J’estime avoir le droit d’aller où je veux, sans être critiqué. J’y suis allé parce qu’on est heureux là-bas ». En voilà un qui a bien de la chance !

    Public, 15 avr 2021

    Etiquettes : Gérard Lanvin, Maroc, impôts, fisc, argent,

  • Altus gagne plus de terrain d’exploration au Maroc

    Altus Strategies, cotée au TSX-V et Aim, a obtenu des permis d’exploration pour trois projets de cuivre et d’argent totalisant 252 km 2 dans la région ouest de l’Anti-Atlas au Maroc.

    A l’issue d’un appel d’offres, la filiale d’Aterian Resources a remporté les projets.

    Les projets sont considérés comme très prometteurs pour la minéralisation de cuivre et d’argent dans les sédiments.

    Les derniers projets, à savoir Izougza, Azrar et Tata, ont doublé la propriété foncière d’Altus dans le pays à 511 km 2 et augmenté son portefeuille à sept projets de métaux de base et précieux au Maroc.

    Les programmes de télédétection ont identifié un certain nombre de cibles prioritaires sur lesquelles Aterian commencera bientôt ses travaux d’exploration.

    L’entreprise attend une subvention pour d’autres projets qu’elle a demandés au Maroc.

    Mining Weekly, 15 mars 2021

    Tags : Altus Strategies, Maroc, cuivre, argent, mines, perforation, exploration,

  • Espagne : sexe, mensonges et millions dans la vie de Juan Carlos et Corinna

    Juan Carlos et Corinna, sexe , mensonges et millions

    Meghan avait un peu chauffé la salle mais cela reste petit joueur versus une certaine ex princesse Corinna …enfin désormais, elle est obligée de se faire appeler Larsen.

    On avait laissé Juan Carlos, affaibli, mis à retraite d’office après trop de scandales. Finalement, son passé sulfureux le rattrape de nouveau.

    Le parquet de Genève investigue depuis 2018 les malversations financières du roi émérite. Motif; une étrange rétrocommission de 100 millions d euros du roi saoudien lors de la commande du TGV espagnol reliant la Mecque.

    Juan Carlos pensait profiter d’une retraite tranquille, entre régates et virées gastronomiques entre copains, et copine.

    Bien avachi, le descendant de Louis XIV n’en a pas fini avec les séquelles de sa fin de règne désastreuses. Pire, on découvre les coulisses pas du tout catholiques d’un roi qui monta sur le trône avec relativement peu d’argent, succédant au dictateur totalitaire Franco.

    Impossible de savoir son patrimoine, qui semble être un secret d Etat bien gardé par une franche de l’establishment traditionnaliste voire franquiste. C’est la même frange qui n’a pas envie qu’on parle des crimes de guerre du franquisme.

    Juan Carlos est protégé. La preuve, ses deux enfants naturels n »ont jamais pu obtenir ne serait-ce qu’ un test ADN malgré des présomptions évidentes. Sa fille Cristina a été épargnée in extremis par un non-lieu alors qu’il y avait un dossier de complicité de corruption serré . Finalement, c’est son mari et son associé qui morfleront. Après deux ans seul en cellule à faire du vélo d’appartement en lisant la Bible, dans une prison de femmes ( étonnant régime carcéral sciemment choisi pour éviter des co-détenus hommes) , Inaki bénéficie d’un régime allégé depuis quelques mois, mais il doit dormir en prison après avoir bossé dans une association ( job trouvé par un ami) .

    Inaki va bientot avoir une permission mais il ne pourra pas aller à Genève voir sa femme et ses enfants, comme il eut voulu . Cristina a en effet choisi de rester à Genève où elle travaille désormais à 100% pour la Fondation de l’Aga Khan, ayant quitté récemment la Fondation Caixa Bank.

    NB- L’Aga Khan est ami princier , leader spirituel des musulmans ismaéliens, très cher pote de Juan Carlos et de tout le Gotha. Son fief se trouve entre le Pakistan et l’Afghanistan actuels. C’est une famille qui vit en Europe, épouse des femmes européennes non musulmanes et la ligne n’a plus grand chose à voir avec le peuple local. la Fondation assure cependant une aide financière sur-place.

    Mais la Suisse n’en a cure et a entrepris une enquête sur du blanchiment d’argent par le roi ibère. Il aurait touché 100 millions du roi saoudien de l’époque ( pas le débile sanguinaire MBS) lors de la vente d’une ligne d’AVE ( TGV espagnol) à L’Arabie Saoudite.

    Il aurait prélevé régulièrement mais laissé le reste à Corinna, sa chère amie de coeur de l’époque, la favorite brésilo-danoise , ex princesse allemande, qui pensait devenir la prochaine reine d’Espagne. Le reste faisait … 65 millions.

    Anecdote, on a aussi trouvé un virement d’un million à une Suissesse inconnue avec qui le libidineux roi Bourbon avait une liaison en plus de Corinna. Il parallèlise le bougre comme nombre de ces types à femmes genre Mitterrand, Napoléon, Clinton, Trump, Bocuse, Chirac, VGE, DSK, …

    Convoquée dès 2018, la Corinna avait montré à la justice divers justificatifs montrant que l’argent était une donation du bon roi, via une fondation ayant un compte de banque suisse basé aux Bahamas.

    Bref…cela aurait abouti à mettre Corinna sous surveillance des services secrets espagnols, selon ses récentes accusations dans la presse anglaise. Corinna se plaint d avoir vu son appartement de Monaco squatté par des mercenaires , soi disant pour sa protection. Son assistante le certifie aussi. On a du mal à le croire vu que le Rocher est un havre de paix et qu’elle est l’amie du Prince de Monaco,pour qui elle avait participé au montage des Laureus Awards du Sport Mondial. Elle avait tenté de corrompre Inaki Urdangarin en lui proposant un contrat de complaisance faramineux qu’il refusa.

    Si sa sécurité était en jeu, elle pouvait demander au tout puissant Albert d’intervenir.

    La justice anglaise enquete aussi sur une étrange intrusion dans la maison que possède Corinna dans le Shropshire ( outre un appartement londonien à Belgravia) . La demeure vaut 6 millions avec son terrain de cricket. Un jour, on constate dans la chambre de Corinna un carreau de fenêtre découpé d’un cercle. On se demande pourquoi. Rien n’a été volé ou bougé. Intrusion ou pas intrusion ?

    Mythomanie , menace, ou véritable harcèlement ?

    On ne sait que penser.

    Il faut dire que Corinna est un cas qui sème le doute etle drame partout où elle passe.

    Son premier mari est subitement sorti des bois pour défendre Juan Carlos, son cher ami, et pour se désolidariser de son ex femme qu’il avait jadis complimentée pour sa loyauté, à l’époque où la liaison royale était sortie dans la presse, une véritable humiliation pour « Sainte Sophie. »

    Ce Philip J Adkins , patron d’une société Fairstar qui fait dans le transport portuaire commercial d’envergure, est le premier à avoir cédé aux sirènes de la Brésilo-Danoise, Corinna Larsen, fille d’un patron de la compagnie aérienne brésilienne Varig. Présentés par des amis lors d’un dîner à Paris ( Corinna travailla un temps chez l Oreal à Paris ) Ils auront une fille Sarah, …qui fut pistonnée pour un stage de communication et web au Musée du Prado de Madrid.

    Leur mariage ne tint que quelques années; Corinna cible un cadre de chez Mercedes ( qui n’en veut pas àla fin) avant de séduire un prince allemand, un certain Casimir, plus jeune qu’elle de plusieurs années . Corinna devient la princesse sérénissime Corinna zu Sayn-Wittgenstein , égale des SAS Grimaldi. Un enfant nait , un fils.

    Mais Corinna se grise de ses accès au Gotha et passe à un roi. Corinna n’est pas petite joueuse comme Meghan, les princes cadets, très peu pour elle, il lui faut de la Couronne sonnante et trébuchante. Là où Meghan drague à Toronto et Londres , Corinna arpente Monaco, Gstaad, Ascot, du lourd. A Meghan le menu fretin, à Corinna la pêche au gros. Meghan papote avec Jessica Mulroney à euh..Toronto, quand Corinna pavoise avec Hillary Clinton à Davos.

    Elle divorce par la suite de son jeune prince Casimir, encore sonné, mais la liaison avec Juan Carlos est entamée. Elle part à Madrid et établit son business de lobbying là bas. Elle se met à l’espagnol en vitesse. Elle banque sur le carnet d’adresses qu’elle a bâti grâce à ses fréquentations jet set, finance, haute sphère, fait du business dans le Golfe, chose rare pour une femme Européenne non politique. Etre princesse aura aidé, car ces familles du Golfe sont toutes royales.

    A un moment, elle occupe une villa sur un domaine royal en périphérie de Madrid. Corinna s y connait en lobbying, en montages financiers. Elle se vante de faire du business partout y compris dans le Golfe où les hommes refusent de travailler avec des femmes .

    Adkins n’est pas amer, il dit que c’est lui qui avait initié Corinna à la chasse au fusil. Il devient bon ami de Juan Carlos et il sera même du fameux voyage au Botswana, cette chasse à l’éléphant organisée par Corinna, financée par un prince arabe, mais visiblement pour une marque d’armes. Le roi tombe et se casse la hanche, le monde entier découvre qu’il chasse l’éléphant et qu’en plus il a une maitresse. Sophie est ulcérée, elle qui se démène pour la Couronne d Espagne depuis des décennies. Elle met des jours à venir le voir à l’hosto et encore une demi heure top chrono.

    L’abdication suivra. Officiellement pour raison de santé…

    Corinna est divorcée depuis des années, mais continue à se pavaner avec un titre que la maison princière allemande lui demande de ne plus utiliser, exaspérée au point de prendre des avocats, en vain. Perso, je trouve que c’est un signe d’indignité quand on voit qu’elle a trompé le prince , divorcé et en plus continué d’exploiter ce nom pour ouvrir des portes. C’est de la perversion.

    Quand Casimir se remarie l’an dernier, elle finit par reprendre son nom de jeune fille roturière de Larsen. Pffff.

    Même les Grimaldi se sont distanciés de cette gênante et impudente résidente. Elle a été snobbée aux derniers Laureus Awards l’automne dernier. Monaco, aussi olé olé soit-il, n’aime pas le scandale.

    Autre avatar, Adkins s’est laché dans Vanity Fair Magazine, affirmant que Corinna dépasse les bornes et qu’elle montre en privé tous les signes de sociopathie narcissique. Pire, il affirme qu’elle est morte de l’intérieur ! En gros, elle n’a aucun sentiment et aucune empathie, sauf pour ses objectifs. Il insiste qu’aucun chirurgien esthétique ne pourra la guérir et la ramener à la vie.

    J’ai dégoté un article d’une criminologue, Sylvia Bréger, tout à fait édifiant et instructif.

    Le sociopathe, lui, ne ressent pas ou a peu de sentiments envers les autres. Le comportement en lui-même est malveillant et il traite ses semblables comme des objets. C’est souvent tout en finesse que les sociopathes agissent : ils savent eux aussi montrer une image charmante de leur personne, mais à l’intérieur, c’est la rage qui domine ! Notons qu’ils évoluent dans la vie, comme ils évolueraient dans un jeu vidéo : ils n’éprouvent aucun attachement réel à qui que ce soit…

    Le narcissique accorde une attention toute particulière à sa propre personne et à son apparence. A ses yeux, il est le seul à savoir, le seul à comprendre et le seul individu qui compte réellement. Il a donc un niveau très élevé d’estime de soi et a besoin d’être admiré plus qu’il n’a besoin d’aimer

    Narcissiques et sociopathes sont les rois de l’observation et flairent avec facilité les personnes qu’ils pourront manipuler avec aisance. Ils arrivent à faire en sorte que ce soient les autres qui se remettent en question, alors que ces derniers devraient normalement s’interroger sur le comportement adopté par ceux qui les font souffrir.

    Je ne sais pas pour vous, mais je ne puis m’empêcher de penser à certaine duchesse californienne. …mais elle est beaucoup moins maline que Corinna, qui a étudié dans les meilleures écoles, parle plusieurs langues ( danois, portugais, français, anglais, allemand , espagnol ), vise toujours plus haut.

    Je me souviens que Corinna aurait raccroché au nez de Juan Carlos quand il lui annonça qu’il décidait d’abdiquer. Elle lui envoya un texto cinglant lui disant qu’il faisait l erreur de sa vie. Normal, elle se voyait reine. L’intelligence a des limites. Corinna ne comprenait pas que le peuple puisse la trouve putassière et briseuse de ménage, et Juan Carlos un salopard, surtout que Sophie est une sainte de la Couronne . Corinna n’avait qu’une idée en tête, porter une couronne.

    Corinna a investi de son joli corps pour obtenir cette position de favorite du roi espagnol. On la voyait partout avec lui en sortie officielle, sagement en retrait dans le convoi. Pour elle, tout investissement mérite profit.

    Juan Carlos n’est pas exempt de reproches. Outre sa vie dissolue, on dit qu’il prélevait volontiers des rétrocommissions sur des contrats divers et variés comme celui de l’AVE en Arabie. Ce serait ainsi qu’il aurait acquis un patrimoine faramineux.…dont la valeur reste tue, un scandale de non démocratie selon les détracteurs de la monarchie.

    Certes les revenus de la famille royale sont publics, mais pas la valeur du patrimoine existant. Cela reste un sujet délicat qui nuit à la crédibilité de la monarchie ibère, vs d autres pays d ‘Europe.

    Bref, un nouvel orage pour les Bourbons d’Espagne, comme par hasard au même moment que les Windsor traversent une annus horribilis bis. Souvenez vous qu’en 1992, ce fut aussi une annus horribilis pour l’Espagne. ( et même en Suède)

    Corinna, face aux portes qui se referment, a entrepris de se lancer dans la mode à Londres, où vit aussi son ex Casimir et sa 2e femme. Ainsi, les deux peuvent encore voir leur fils en commun.

    Corinna s’invite dans des défilés de mode comme ici Carolina Herrera, avec un écrivain reporter peu connu par nos latitudes. Un nouveau gogo du nom de Bob Colacello.

    Bref, étonnant qu’elle travaille encore si elle a engrangé 65 millions. A 56 ans, elle pourrait se calmer et devenir rentière.

    Je serais aux Bahamas à me la couler douce , si j’étais elle.

    Corinna s’est entourée d’une équipe juridique blindée qui a écrit au Mi5 et au Mi6 pour se plaindre et faire du bruit . Des fuites liées à un commissaire de la police espagnole fait état du fait qu’elle fut toujours surveillée et contrôlée. Ce n’est pas un scoop, il est normal de surveiller les personnes étranges gravitant autour du roi. Au moins les services espagnols ne font pas comme les service britanniques avec Andrew.

    C’est vrai qu’on aurait mieux fait de surveiller le Roi.

    En tous les cas, il a été abdiqué.

    Corinna prévoit de porter plainte contre le roi à Londres pour menaces… à voir combien de temps elle va jouer à ce petit jeu dangereux pour elle. Elle s’acharne sur un type qui a un pied dans la tombe. On ne sait pas de quoi il en retourne mais c’est un vrai bouillon de culture là dedans.

    Source : L’effet collibri, 6 mars 2020

    Fr- Corinna , une vie rocambolesque
    Esp- Corinna, ses scandales
    Esp- Le 1er mari parle de son ex
    Esp- Le 1er mari affirme qu’elle est sociopathe
    Eng- Corinna se plaint auprès des autorités anglaises
    Blog- Juan Carlos et Sophie leur saga partie 1
    Blog- Juan Carlos et Sophie , leur saga, partie 2, quand Corrina s’en mêle
    Blog- les enfants naturels de Juan Carlos

    Tags : Espagne, Juan Carlos, Corinna Larsen, sexe, infidélité, roi, argent, rey emérito,

  • Covid19: Les enseignements d’une pandémie

    Le coronavirus sévit sur toute la planète et oblige 3 milliards de terriens au confinement. Les 4 milliards qui restent suivront certainement. C’est juste une question de temps.

    L’envahissement inexorable de la maladie nous apprend, en effet, qu’aucun pays n’est à l’abri de la fameuse vague épidémique. Les épidémiologistes n’ont d’autre traitement que le confinement pour ralentir un tant soi peu la progression de la pandémie mondiale. Notez bien qu’il est question de ralentissement et non pas de traitement.

    Il est donc demandé aux êtres humains de mettre un maximum de distance entre eux, rien que pour permettre aux systèmes de santé de par le monde, de pouvoir gérer dans des conditions plus ou moins acceptables le flux de malades dont rien n’empêche l’infection.

    S’il fallait voir un enseignement dans ce qui arrive à l’humanité ces deux derniers mois, serait de conclure que cette nouvelle réalité pandémique est imposée par un sous-équipement généralisé à l’échelle de l’ensemble des pays de la planète.

    En effet, retenons que si les pays où le coronavirus a déjà sévi disposaient d’assez de masques, de gants et de respirateurs, on n’aurait jamais enregistré autant de décès. En Chine d’abord, en Europe ensuite et pour finir aux Etats Unis, depuis hier.

    Malgré les équipements dont disposent ces grands pays, ils sont tous dans l’incapacité de prendre en charge plus de 1 % de leur population en même temps. Car il faut se rendre à l’évidence que le Covid 19 ne tue que 5 % des malades qu’il infecte.

    A ce jour, ce ne sont pas toutes les populations de ces pays qui ont été touchées. Cela pour dire qu’à 5% de mortalité, aucun pays n’est en mesure d’éviter la fameuse vague et encore moins la tragique décision de choisir entre deux malades. En laisser un mourir pour sauver l’autre !

    L’horreur ne s’arrête pas là. Il y a aussi l’indécence où vit le 1% de l’humanité. Pas celle touchée par le coronavirus, mais l’extrême petite minorité qui profite, jusqu’à la débauche, des bienfaits de la mondialisation. Une partie des richesses accumulée par les milliardaires de la planète suffirait à fournir à l’humanité assez de respirateurs pour prendre en charge, non pas 5 % de mortalité, mais bien plus. C’est dire donc, qu’il y a un 2ème enseignement à cette pandémie, à savoir, que l’accumulation de richesses entre les mains d’une minorité est plus que nocive pour l’humanité.

    L’après coronavirus sera-t-il différent ? Permettons-nous d’en douter, à voir les miettes que donnent ces milliardaires à l’effort de solidarité dans leur pays.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 31 mars 2020

    Tags : Coronavirus, covid19, pandémie, capitalisme, argent,