Étiquette : Armée marocaine

  • L’occupation du Sahara occidental par le Maroc entrave les efforts de secours après le séisme

    Etiquettes : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, armée marocaine, séisme, tremblement de terre,

    Le régime marocain a refusé de redéployer ses forces au Sahara occidental et leur équipement pour contribuer aux efforts de secours.

    Le 8 septembre 2023, le Maroc a été secoué par un tremblement de terre dévastateur dans la région de Marrakech-Safi qui a fait des milliers de blessés et de morts. Situé dans une zone de risque sismique et à proximité des plaques Afrique -Eurasie, le pays se trouve également dans une zone de collision problématique (là où les plaques tectoniques se rencontrent) avec une vulnérabilité accrue aux événements catastrophiques.

    Les tremblements de terre plus récents au Maroc, comme dans les régions d’Al Hoceima et de Drâa-Tafilalet en 2016 et 2019, ont été mineurs en comparaison. Le Maroc n’a pas connu ce type de dévastation depuis les dégâts graves et extrêmes constatés après les tremblements de terre de 1960 et 2004. Avant cela, des ravages de cette ampleur remontent à plus d’un siècle.

    Dans cette interview, l’expert en relations internationales Stephen Zunes discute des ramifications des liens historiques du Maroc avec les États-Unis et l’Occident, de son occupation du Sahara occidental et de ses propres ressources déplacées, et de l’impact que cela a eu sur la capacité du pays à secourir et à acheminer de l’aide à ses habitants. citoyens. La transcription suivante a été légèrement modifiée pour plus de longueur et de clarté.

    Daniel Falcone : Comment le gouvernement marocain a-t-il réagi au récent tremblement de terre ? Pouvez-vous également nous dire comment la communauté internationale se mobilise autour du pays et des personnes qui ont cruellement besoin d’un soutien émotionnel, médical et financier ?

    Stephen Zunes : Le Maroc a été un favori des États-Unis et d’autres pays occidentaux parce qu’il était un allié fiable pendant la guerre froide, à une époque où de nombreux autres pays de la région n’étaient pas alignés, voire quelque peu prosoviétiques. Par la suite, le Maroc est considéré comme un allié important dans la soi-disant « guerre contre le terrorisme ».

    Ce type de soutien aux objectifs occidentaux a conduit le régime marocain à se voir attribuer le statut convoité d’« allié majeur des États -Unis au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord » (OTAN). De même, son ouverture aux stratégies de développement néolibérales et aux intérêts des entreprises occidentales a été récompensée par un accord de libre-échange avec les États-Unis. En conséquence, outre l’impulsion humanitaire en faveur des victimes du tremblement de terre, l’orientation pro-occidentale du gouvernement marocain s’est traduite par un soutien particulièrement fort au Maroc de la part de l’Occident et des riches États du Golfe face à cette tragédie.

    Le Maroc a déjà connu des tremblements de terre, principalement dans le nord, mais rien de cette ampleur depuis plus d’un siècle. Le gouvernement marocain est connu depuis longtemps pour sa corruption et son inefficacité, et dans la plupart des statistiques sociales – telles que l’espérance de vie, l’alphabétisation, la mortalité infantile, etc. – le pays est en dessous de ceux des autres pays du littoral nord-africain.

    Le gouvernement marocain a été tragiquement lent à éliminer les obstacles bureaucratiques qui empêchaient l’acheminement d’une grande quantité d’aide, et des personnes en sont mortes. L’insaisissable roi du Maroc, Mohammed VI, n’a pas été très visible au moment où son pays en avait besoin et n’a pas autorisé plusieurs opérations de secours urgentes. Le Washington Post a noté que le Maroc « a également semblé lent à accepter les offres d’assistance humanitaire et technique plus large » et que les responsables européens « ont exprimé leur surprise que l’aide soit refusée ».

    Vous avez déclaré : « Si le régime marocain n’avait pas des dizaines de milliers de soldats occupés à opprimer le peuple du Sahara Occidental occupé, ils seraient mieux à même de secourir les personnes ensevelies sous les décombres à l’intérieur du Maroc. » Pourriez-vous expliquer ce commentaire aux lecteurs qui ont, à juste titre, de la sympathie pour les civils enterrés sous les décombres, tout en soulignant à quel point l’occupation se prête à exacerber la tragédie ?

    Le Maroc occupe illégalement la majeure partie du Sahara occidental depuis son invasion en 1975 de cette ancienne colonie espagnole, en violation d’une série de résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et d’une décision historique de la Cour internationale de Justice. Le Sahara occidental (anciennement connu sous le nom de République arabe sahraouie démocratique) a été reconnu comme État indépendant à un moment ou à un autre par plus de 80 pays et est un État membre à part entière de l’Union africaine. Seuls les États-Unis et Israël reconnaissent formellement ce pays comme faisant partie du Maroc.

    Les Sahraouis , peuples autochtones du territoire occupé, parlent un dialecte différent, pratiquent une version plus libérale de l’Islam, ont une culture et un système de parenté très différents de ceux des Marocains et ont résisté à l’occupation – à la fois par un mouvement de guérilla armée et par le biais d’un mouvement de guérilla armé. une résistance non-violente impressionnante. En conséquence, le Maroc dispose de dizaines de milliers de soldats stationnés au Sahara occidental pour réprimer la population locale. Maison de la libertéa classé le Sahara occidental occupé au deuxième rang derrière la Syrie en termes de manque de liberté politique. La plupart des forces marocaines se trouvent dans la partie nord du Sahara occidental, à une courte distance des régions du sud du Maroc les plus touchées par le séisme, mais le régime marocain a refusé de redéployer ces forces et leur équipement pour contribuer aux efforts de secours désespérément nécessaires.

    En outre, les 48 années d’occupation , la répression et la guerre contre-insurrectionnelle ont drainé une énorme quantité de ressources du gouvernement marocain qui auraient pu être consacrées au développement à l’intérieur du Maroc, notamment à la fourniture de logements adéquats qui ne s’effondreraient pas si facilement lorsque le sol bougeait. Il est certainement important que la colère légitime face à la répression et à l’occupation illégale du Maroc ne fasse pas obstacle à notre sympathie et à notre soutien aux victimes du tremblement de terre. Dans le même temps, il est important de reconnaître que l’ampleur de la tragédie aurait pu être au moins quelque peu atténuée si le Maroc avait eu un gouvernement plus démocratique sans programme expansionniste.

    Existe-t-il des analogues dans l’histoire contemporaine où une force d’occupation a blessé ses propres citoyens après un événement grave et catastrophique en raison de sa propre préoccupation pour les impératifs impériaux ?

    L’analogue le plus proche auquel je puisse penser est celui des États-Unis au lendemain de l’ouragan Katrina , lorsqu’au moins 35 pour cent de la Garde nationale de Louisiane, qui a longtemps servi de première ligne dans les efforts de secours suite à l’ouragan, ont été incapables de répondre à la crise parce qu’ils avaient été envoyé en Irak. Le nombre de personnes qui auraient pu participer aux opérations de secours sur le terrain a été encore réduit en raison de la baisse spectaculaire du recrutement au cours des deux années précédentes pour éviter d’être envoyés pour soutenir l’occupation américaine.

    Peut-être plus significatif encore était l’absence d’équipements de la Garde nationale essentiels aux interventions d’urgence, alors que des dizaines de véhicules amphibies, Humvees, ravitailleurs et générateurs ont été envoyés en Irak plutôt que de rester dans l’État. La 256e brigade d’infanterie de Louisiane et la 155e brigade blindée du Mississippi, toutes deux alors en Irak, comprenaient des bataillons d’ingénierie et de soutien spécialisés dans les secours en cas de catastrophe. Dans le Mississippi, qui a été le plus durement touché par les vents de l’ouragan soufflant à 230 kilomètres par heure et par une onde de tempête de 6 mètres, 4 000 membres de la Garde nationale de l’État, soit 40 % de l’effectif total de ses troupes, se trouvaient en Irak lorsque Katrina a frappé.

    Selon vous, quels types de solutions et d’organisations fournissent la meilleure information afin que les citoyens du monde puissent faire l’inventaire des éléments complexes et mobiles du paysage diplomatique et géopolitique du Maroc ?

    En ce qui concerne la crise immédiate, Oxfam a toujours su à la fois fournir une aide directe et avoir de bonnes analyses du contexte politique plus large des pays touchés par des catastrophes naturelles. Il existe également des organisations caritatives plus traditionnelles mais réputées comme CARE, Médecins sans frontières et d’autres. Le Fonds international d’urgence des Nations Unies pour l’enfance et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge font certainement du bon travail et sont actuellement en première ligne. Le roi Mohammed VI a annoncé la création de sa propre entité caritative pour acheminer l’aide, mais je ne recommanderais pas les dons dans ce pays en raison des niveaux notoires de corruption dans les cercles gouvernementaux.

    Concernant les droits humains, Amnesty International et Human Rights Watch ont mené un important travail de sensibilisation concernant le piètre bilan du pays en matière de droits humains, en particulier en ce qui concerne les prisonniers politiques. Certains groupes basés au Maroc ont également tenté de lutter contre la corruption et les violations des droits de l’homme, mais malheureusement beaucoup d’entre eux se sentent obligés de soutenir l’occupation du Sahara occidental pour éviter d’être fermés par le régime.

    En ce qui concerne les solutions, la chose la plus importante que les Américains puissent faire est de faire pression sur l’ administration Biden pour qu’elle annule la reconnaissance américaine de l’annexion illégale du Sahara occidental par le Maroc, qui a eu lieu au cours des dernières semaines de l’ administration Trump . Les États-Unis constituent une exception internationale (à l’exception d’Israël) à cet égard, et leur reconnaissance nuit à leur crédibilité dans leur opposition à l’annexion illégale de certaines parties de l’Ukraine par la Russie. Deuxièmement, les États-Unis doivent suspendre les transferts d’armes, la formation et toute autre coopération militaire avec les forces de sécurité marocaines jusqu’à ce qu’elles se retirent du territoire occupé et respectent les droits de l’homme dans leur pays.

    © Truthout

    #Sahara #Occidental #SaharaOccidental #Maroc #Polisario #RASD #ONU #Autodétermination

  • Maroc: La Défense était contre la convention sur les armes à sous-munitions

    Maroc: La Défense était contre la convention sur les armes à sous-munitions

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, CICR, armée marocaine, convention sur les armes à sous-munitions,

    Le Maroc a été invité à adhérer à la convention sur les armes à sous-munitions, Consultée par le Ministères des Affaires Etrangères sur cette question, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Administration de Ia Défense Nationale a émis son avis. Ce dernier stipule que  » l’adhesion·à ladite convention pourrait engendrer des contraintes d’ordre operationnel pour les Forces Armees Royales, vu l’interdic-tlon faite aux pays signataires d’utiliser, de stocker ou d’acquerir ces armes et exige la déclaration et la destruction des stocks nationaux destinés à un emploi operationnel ».

    « Le contexte géopolitique actuel régional, n’encourage pas le Royaume du Maroc a souscrire aux clauses de cette convention. II se caracterise par des indicateurs qui permettent d’envisager, avec discemement que des hostilites pourraient être imposées au Royaume du Maroc, à court, moyen ou long terme », a-t-il ajouté.

    Selon lui, « pour ces considérations, et eu egard a l’evidence des implications et des contraintes attendues de sa signature il ne serait pas opportun d’adhérer présentement à cette convention. II serait judicieux de procéder à l’évaluation des répercussions que son application pourrait engendrer en la soumettant à une etude approfondie des autorités politico-diplomatiques compétentes ».


    « Par conséquent, je vous dernanderais de bien vouloir communiquer à l’Administration de la Défense Nationale, tout élément indiquant un changement dans la position, adoptée par le Royaume du Maroc dans ce dossier », conclue-t-il.

    Cependant, le gouvernement marocain en a décidé autrement. Dans une déclaration faite devant la 3ème Conférence des Etats Parties à la Convention sur les armes à sous-munitions, le Maroc a adhéré la convention.

    Source : Maroc-leaks

    #Maroc #Sahara_Occidental #Armes_à_sous_munition #Cluster_bombs

  • Maroc: L’armée s’opposait à la convention sur les armes à sous-munitions

    Maroc: L’armée s’opposait à la convention sur les armes à sous-munitions

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, armée marocaine, armes à sous-munitions,

    Le Maroc a été invité à adhérer à la convention sur les armes à sous-munitions, Consultée par le Ministères des Affaires Etrangères sur cette question, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Administration de Ia Défense Nationale a émis son avis. Ce dernier stipule que » l’adhesion·à ladite convention pourrait engendrer des contraintes d’ordre operationnel pour les Forces Armees Royales, vu l’interdic-tlon faite aux pays signataires d’utiliser, de stocker ou d’acquerir ces armes et exige la déclaration et la destruction des stocks nationaux destinés à un emploi operationnel ».

    « Le contexte géopolitique actuel régional, n’encourage pas le Royaume du Maroc a souscrire aux clauses de cette convention. II se caracterise par des indicateurs qui permettent d’envisager, avec discemement que des hostilites pourraient être imposées au Royaume du Maroc, à court, moyen ou long terme », a-t-il ajouté.

    Selon lui, « pour ces considérations, et eu egard a l’evidence des implications et des contraintes attendues de sa signature il ne serait pas opportun d’adhérer présentement à cette convention. II serait judicieux de procéder à l’évaluation des répercussions que son application pourrait engendrer en la soumettant à une etude approfondie des autorités politico-diplomatiques compétentes ».


    « Par conséquent, je vous dernanderais de bien vouloir communiquer à l’Administration de la Défense Nationale, tout élément indiquant un changement dans la position, adoptée par le Royaume du Maroc dans ce dossier », conclue-t-il.

    Cependant, le gouvernement marocain en a décidé autrement. Dans une déclaration faite devant la 3ème Conférence des Etats Parties à la Convention sur les armes à sous-munitions, le Maroc a adhéré la convention.




    #Maroc #Sahara_Occidental #Armes_à_sous_munition #Cluster_bombs

  • Maroc : des rumeurs sur la présence de l’armée à Lagüera

    Maroc : des rumeurs sur la présence de l’armée à Lagüera

    Maroc, Mauritanie, Lagüera, Sahara Occidental, armée marocaine,

    L’ancien ministre mauritanien prévient l’entrée des troupes marocaines au sud du Sahara

    Nouakchott, 24 août. L’ancien ministre mauritanien, Sidi Mohamed uld Maham, a estimé que les informations circulant dans certains médias sur l’entrée des troupes marocaines dans la zone sahraouie de La Güera, à l’extrême sud du Sahara occidental, seraient une raison « suffisante » pour la Mauritanie « abandonnez votre neutralité positive » dans ce conflit.

    « Que ces informations soient vraies ou fausses, l’entrée dans La Güera est une provocation, et une agression contre les forces mauritaniennes présentes dans une terre sujette à un conflit et en attente d’un règlement international sous les auspices des Nations unies », a déclaré Maham (ancien ministre de la Communication et ancien président du parti au pouvoir) via son compte Facebook.

    La Güera se trouve dans la partie ouest d’une presqu’île située sur la côte atlantique, et à l’est elle est rattachée à Nouadhibou, la capitale économique de la Mauritanie et où se trouve son principal port. La ville, pratiquement inhabitée, est sous l’administration du Maroc, mais est contrôlée « de facto » par la Mauritanie, où elle a établi un camp militaire.

    Certains médias marocains ont rapporté ces derniers jours que des véhicules militaires marocains ont effectué une opération de repérage entre La Güera et Guerguerat, à quelque 80 kilomètres au nord et où se trouve un passage frontalier entre le Maroc et la Mauritanie.

    Aucune source officielle mauritanienne ou marocaine n’a confirmé la présence de militaires marocains à La Güera.

    L’ancien ministre mauritanien a demandé à son pays « de fermer le poste frontière terrestre de Guerguerat » si cette information est confirmée, et d’ouvrir le dossier de la délimitation des frontières établies par l’accord tripartite de Madrid de 1975. EFE

    Infobae, 24/08/2022

    #Maroc #Mauritanie #Sahara_Occidental #La_Güera

  • Sahara : 12 soldats marocains morts dans un accident

    Sahara : 12 soldats marocains morts dans un accident

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, armée marocaine, Smara,

    Des médias du Front Polisario évoquent plutôt la cause des bombardements des unités sahraouies

    Selon le site Goud, un accident de circulation a causé la mort de 12 militaires marocains au sud de la ville de Smara. « Le premier bilan annoncé suite à l’accident était de 7 morts mais certains blessés graves ont succombé plus tard à leurs blessures », précise le site cité.

    Goud indique que « les soldats décédés effectuaient un voyage de transport dans le secteur militaire de Smara, lorsque leur camion militaire s’est renversé à Inkesh, dans la zone appelée Sidi Ahmed Laaroussi ». Cependant, des médias du Polisario faovirisent plutôt la thèse de la mort sous le feu de l’artillerie des unités sahraouis qui harcèlent presque auotidiennement le mur de défense marocain.

    #Maroc #SaharaOccidental #FrontPolisario #Armée_marocaine

  • Algérie. Les dangers de la surenchère du Maroc

    Algérie. Les dangers de la surenchère du Maroc

    Algérie. Les dangers de la surenchère du Maroc – Mauritanie, Aïn Ben Tili, armée marocaine, drones, attaque, victimes civiles,

    Cramponné à son attitude criminelle et ses manœuvres de déstabilisation et de sécurité de l’Algérie, le Maroc après l’assassinat de trois ressortissants algériens le 1er novembre dernier, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla entre l’Algérie et la Mauritanie, a récidivé dimanche matin. Un groupement de camions algériens a été ciblé par un raid des Forces armées royales (FAR). Selon le site  » Medadefense  » plusieurs personnes ont été blessées, dimanche matin, dans des frappes aériennes de l’armée de l’air marocaine ciblant un regroupement de camions et de marchands, dans la région d’Aïn Ben Tilli au Nord de la Mauritanie, rapporte la même source.

    Selon les informations recueillies, un camion algérien aurait été touché lors de cette attaque qui n’aurait pas fait de morts mais que plusieurs blessés seraient dénombrés. Les voyageurs étaient regroupés sur place pour la prière d’El Fadjr vers 5 heures du matin. Le lieu du bombardement se trouve à moins d’un kilomètre du fort militaire portant le nom du village Aïn Ben Tilli, situé à quelques centaines de mètres de la frontière séparant la Mauritanie des territoires libérés du Sahara occidental.

    Le site spécialisé  » Medadefence » a fait savoir que l’endroit est connu pour  » être un lieu de transit et de ravitaillement pour les camionneurs de passage « .

    Le 1er novembre 2021, trois ressortissants algériens ont été tués par un bombardement de leurs camions alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla entre l’Algérie et la Mauritanie. Les autorités algériennes ont pointées du doigt  » les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental  » comme étant commanditaires du « lâche assassinat avec un armement sophistiqué « . Une affaire considérée comme un Casus Belli par Alger qui a assuré que cela  » ne restera pas impuni « .

    A travers ces deux actes criminels, le Maroc intensifie les dangers de la surenchère pour entraîner une confrontation militaire avec l’Algérie et qui aura des conséquences sécuritaires graves à la fois pour les deux pays, mais aussi pour toute la région et malheureusement pour le bénéfice de l’impérialisme et du sionisme. Le Roi Mohamed VI qui guidé honteusement le royaume à capituler devant l’entité sioniste en nouant des relations diplomatiques et un accord militaire et sécuritaire entre Rabat et Tel-Aviv, intensifie depuis les offensives contre l’Algérie.

    L’attentat d’Aïn Ben Tilli au nord de la Mauritanie contre des sujets algériens sans défense illustre nettement le vouloir de guerre du Makhzen contre l’Algérie. Et de l’entraîner dans une spirale de violence et de déstabilisation régionale faisant partie d’un ancien agenda de l’impérialisme et qu’on vient de réactualiser avec l’ancrage de l’Etat sioniste en Afrique du Nord.

    Avec l’attaque de dimanche contre des camionneurs algériens, le Makhzen pousse à présent, soit par opportunisme, soit par aveuglement, à des  » engagements  » pour une nouvelle escalade des tensions avec l’Algérie. Et ainsi donner à ceux qui de Washington à Paris, de Madrid à certaines monarchies arabes, rêvent de voir s’effondrer l’Afrique du Nord en commençant par Alger. Les observateurs de la scène régionale voient dans l’accord militaire et sécuritaire entre Rabat et Tel-Aviv sous la loupe de Washington l’épicentre visant à aggraver les tensions dans la région et contre tous ceux qui se dressent contre l’axe du mal piloté par les Etats-Unis.

    B. C.

    Le Maghreb.dz, 11/04/2022

  • L’armée marocaine tire contre des orpailleurs mauritaniens

    Tags : Mauritanie, Maroc, Sahara Occidental orpailleurs, Gleïbat El Foula, armée marocaine, zone tampon,

    Deux orpailleurs mauritaniens ont été blessés vendredi par des éclats d’un obus dans la zone tampon du Sahara alors qu’ils prospectaient illégalement dans cette région, à l’extérieur du mur marocain de sécurité, selon les sources de Sahara Medias.

    Les deux orpailleurs, légèrement blessés, sont arrivés à l’hôpital de Zouerate vendredi en milieu de journée, qu’ils ont quitté après avoir reçu les soins nécessaires.
    Les deux personnes ont été visées par le tir alors qu’elles se trouvaient dans une zone tampon appelée « GLEÏBATT EL VOULA », à l’extérieur du mur marocain de protection, près de 150 kilomètres au nord-ouest de la ville de Zouerate.
    Des sources citant les personnes blessées, ont rapporté qu’un groupe d’orpailleurs mauritaniens prospectait dans la zone de « GLEÏBATT EL VOULA » quand un obus, d’origine inconnue, est tombé près du groupe.

    La même source ajoute que la panique qui a suivi la chute de l’obus a amené les orpailleurs à se disperser sans donner davantage de précisons sur les autres membres du groupe.

    Le Polisario avait décidé auparavant de confisquer les véhicules et le matériel des orpailleurs mauritaniens qui prospecteraient dans les zones situées à l’extérieur du mur marocain de sécurité.

    Ces derniers mois de vives tensions sont nées entre des orpailleurs mauritaniens et sahraouis dans des zones proches de Bir Moghreïn, suivies d’affrontements entre les deux parties.

    Source : Chezvlane, 06/11/2021

  • Sahara occidental : Attaques de l’APLS contre les forces d’occupation

    Sahara Occidental, Maroc, armée marocaine, #Sahara_Occidental, #Maroc,
    Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre les positions des forces de l’armée d’occupation marocaine le long du mur de la honte, a indiqué le ministère sahraoui de la Défense.
    ‘Les unités de l’APLS ont mené, vendredi, des attaques ciblées contre des positions des forces d’occupation marocaine dans les régions d’Akrara Lahdid (Farsia), Ahricha Diret (Houza) et Aklib Diret (Houza)’.
    L’armée sahraouie a également bombardé les sites de l’occupation dans les régions de ‘Aadim Oum Djloud’ (Aousserd), précise le communiqué.
    4e Commission de l’ONU: des pétitionnaires appellent à la fin de la colonisation au Sahara occidental
    Des pétitionnaires pro-sahraouis ont plaidé jeudi, devant la quatrième Commission de l’ONU en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation réunie à New York, pour la fin de l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc, appelant les Nations unies à « agir sans plus tarder ».
    Le représentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Mohamed Omar, a ainsi fustigé l’ »occupation illégale », depuis 1975, du territoire sahraoui par le Maroc et ses tentatives d’imposer un « fait accompli » et de « s’opposer à sa décolonisation ».
    Le Front Polisario, seul représentant légitime du peuple du Sahara occidental, a déclaré qu’ »il est temps pour la quatrième Commission et l’ONU de s’élever contre l’existence de la dernière colonie en Afrique ».
    Pour le diplomate sahraoui, l’occupation illégale du territoire par le Maroc depuis 1975 et les tentatives de l’Etat d’occupation d’imposer un fait accompli et de s’opposer à la décolonisation du Sahara occidental sont un « camouflet » pour tout ce que représente cette Commission.
    « Voilà près de trois décennies que le Front Polisario s’est engagé en faveur d’une solution durable et pacifique à la situation dans le territoire et nous avons progressé en ce sens, notamment avec la tenue d’élections justes appuyées par les parties et le Conseil de sécurité », a poursuivi Sidi Omar.
    Toutefois, en l’absence d’action décisive de la part de la communauté internationale en ce qui concerne « le mépris du Maroc » pour les mandats de l’ONU, cette puissance continue d’agir « en toute impunité », a déploré le représentant du Front Polisario.
    La population est victime d’une « injustice qui n’aurait jamais dû être permise », a-t-il encore dénoncé, en faisant état de « brutalités indicibles » et en soulignant, une nouvelle fois, que le Front n’ »abandonnera jamais son droit à l’autodétermination et ne renoncera pas aux moyens légitimes d’y parvenir ».
    Pour sa part, le pétitionnaire Daniel Dart Richert, DEC Projects, a déclaré qu’au cours des cinq dernières années, il avait rencontré toutes les parties au conflit et avait été « consterné » par les actions du Maroc au Sahara occidental et par « le silence et la complaisance des Nations unies ».
    Constatant que la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) n’a pas de mandat en matière de droits humains, il a attiré l’attention sur les violations massives de ces droits dans la région. « Ce à quoi on assiste aujourd’hui, c’est la rationalisation du colonialisme », a-t-il déclaré dans ce sens, en appelant la communauté internationale à « donner au peuple sahraoui les droits qu’il mérite et à organiser immédiatement un référendum sur l’autodétermination ».
    De son côté, l’intervenant Chris Sassi, président de S.K.C., a reproché au Maroc de « continuer d’occuper une grande partie de son voisin, le Sahara occidental, et de faire obstacle au processus de décolonisation ».
    « Le Maroc est resté dans son aveuglement colonial », a-t-il en outre estimé, et « ne veut pas entendre parler de droit à l’autodétermination, encore moins d’indépendance, la seule volonté du Maroc résidant actuellement dans sa stratégie permanente de créer une tension dans la région ».
    Et d’ajouter que l’enjeu du renouvellement du mandat de la MINURSO « sera d’amener les deux parties à respecter le cessez-le-feu conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU et de permettre à ladite Mission d’accomplir le mandat qui lui a été fixé par le Conseil de sécurité, à savoir, l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ».
    De plus, M. Sassi a tenu à rappeler que le Front Polisario a proclamé la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en 1976 et ne demande que sa légitimité « ni plus ni moins ».
    Quant au pétitionnaire M. Agron Pali, il a parlé de « la dernière colonie d’Afrique », le Sahara occidental, et a rappelé que l’ONU n’ »a cessé de militer pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, alors que le Maroc occupe illégalement son territoire ».
    « Il n’existe pas de liens de souveraineté entre le Maroc et le Sahara occidental, ce que reconnaissent le droit international et l’Assemblée générale elle-même puisqu’elle qualifie la présence marocaine « d’acte d’occupation », a rappelé l’intervenant.
    Pali a d’ailleurs fait remarquer que le Sahara occidental est le seul territoire sans puissance administrante parmi les 17 territoires non autonomes inscrits à l’ordre du jour de la Commission.
    « On ne saurait refuser plus longtemps le droit à l’autodétermination au peuple sahraoui », a-t-il martelé, en soulignant les conséquences graves de cette question pour la région et en exhortant l’ONU à « agir sans plus tarder ».
  • L'APLS cible des sites des forces de l'occupation au secteur du Mahbes

    Sahara Occidental, Maroc, #SaharaOccidental, #Maroc, armée sahraouie, armée marocaine,

    BIR LAHLOU – Les forces de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené, mardi, de nouvelles attaques contre les forces de l’occupation marocaine au secteur du Mahbes, selon le communiqué militaire n 328 du ministère sahraoui de la défense.
    « Les unités de l’APLS ont mené des bombardements ciblant le commandement du 43e régiment à la région Amitir Lemkhinza au secteur du Mahbes ainsi que les retranchements de l’armée marocaine à Sebkha Tnouched, Rous Sebti et Oudi Damran », a indiqué l’Agence de presse sahraouie (RASD SPS).
    es unités avancées de l’APLS ont bombardé lundi des sites des forces de l’occupant aux régions Oum Dekn au secteur de Bekari, Fedra Tidjrit au secteur de Smara et Azmoul Oum Khemla au secteur Oum Drika, ajouté le communiqué.
    « Les offensives de l’APLS se poursuivent ciblant les retranchements des forces d’occupation marocaines qui ont essuyé des pertes humaines et matérielles importantes le long du mur de la honte », conclut le communiqué.
  • Maroc: Le commandant de l’opération d’El Guerguerat à la tête de l’armée

    Maroc, Sahara Occidental, armée marocaine, FAR, Etat-Major, #Maroc,

    Mohamed VI nomme le général d’opération Guerguerat numéro 2 dans l’armée

    Rabat, 15 sept (EFE) – Le roi du Maroc, Mohamed VI, en sa qualité de commandant suprême et chef d’état-major des Forces armées royales (FAR), a nommé aujourd’hui le général Belkheir El Farouk, qui a dirigé l’opération d’expulsion d’un groupe d’indépendantistes sahraouis de Guerguerat, à l’extrême sud du Sahara occidental, comme nouvel inspecteur général des FAR.

    El Farouk remplace le général Abdelfattah Louarrak à ce poste, comme l’a annoncé aujourd’hui le cabinet royal dans un communiqué recueilli par l’agence officielle marocaine Map.

    La note explique qu’El Farouk a été choisi pour le poste « en raison de ses compétences professionnelles et de son grand esprit de responsabilité dans les différentes missions qui lui sont confiées ».

    En plus de cette promotion, El Farouk, 71 ans, continuera également à assumer son poste de commandant de la zone sud.

    L’armée marocaine est intervenue le 13 novembre dans la bande démilitarisée de l’extrême sud du Sahara occidental pour briser le blocus de la circulation imposé depuis trois semaines par un groupe de manifestants sahraouis du Front Polisario.

    Au lendemain de cette opération, le secrétaire général du Front Polisario et président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a déclaré la trêve signée entre les deux parties en 1991 rompue.

    Depuis lors, il y a eu des affrontements armés occasionnels entre le Polisario et l’armée marocaine dans la zone au-delà du mur de défense. EFE