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Algérie : Classement de l’armée algérienne
Le classement 2021 des armées les plus puissantes de la planète vient d’être dévoilé. Les États-Unis conservent la tête et la France confirme son statut de puissance majeure en Europe.Après avoir passé au scanner près de 50 indicateurs, le Global Fire Power a rendu son verdict et dévoile son classement des plus grandes puissances militaires en 2021.La nouvelle Edition de Global Fire Power a vu l’Algérie occuper la 27e place mondiale et le deuxième africaine après l’Égypte (13ème place) et première africaine.Au plan africain l’Afrique du Sud a décroché la 32ème place, le Nigeria (35ème place), le Maroc (53ème place), l’Éthiopie (60ème place), l’Angola (66ème place), la République démocratique du Congo (81ème place), la Libye (70ème place), la Tunisie (73ème place), le Soudan (77ème place), le Kenya (83ème place), la Zambie (87ème place) et l’Ouganda (89ème place). Le Tchad se classe donc à la 14ème place sur le continent africain.Pas moins de 50 indicateurs différents (budget consacré à la défense, effectif des armées, diversité des armements) sont analysés pour établir une hiérarchie. À la septième place, la France conserve son rang par rapport à l’année dernière.Echourouk, 19 jan 2021 -
Algérie / Armées les plus puissantes: Voici le classement de l’ANP
Le classement 2021 des armées les plus puissantes de la planète vient d’être dévoilé. Les États-Unis conservent la tête et la France confirme son statut de puissance majeure en Europe.
Après avoir passé au scanner près de 50 indicateurs, le Global Fire Power a rendu son verdict et dévoile son classement des plus grandes puissances militaires en 2021.La nouvelle Edition de Global Fire Power a vu l’Algérie occuper la 27e place mondiale et le deuxième africaine après l’Égypte (13ème place) et première africaine.Au plan africain l’Afrique du Sud a décroché la 32ème place, le Nigeria (35ème place), le Maroc (53ème place), l’Éthiopie (60ème place), l’Angola (66ème place), la République démocratique du Congo (81ème place), la Libye (70ème place), la Tunisie (73ème place), le Soudan (77ème place), le Kenya (83ème place), la Zambie (87ème place) et l’Ouganda (89ème place). Le Tchad se classe donc à la 14ème place sur le continent africain.Pas moins de 50 indicateurs différents (budget consacré à la défense, effectif des armées, diversité des armements) sont analysés pour établir une hiérarchie. À la septième place, la France conserve son rang par rapport à l’année dernière.Echourouk, 19 jan 2021Tags : Algérie, armée, ANP, classement, -
Etats-Unis : 40% des soldats américains sont des noirs
Donald Trump qui a voulu mobiliser l’armée contre la communauté Africaine-Américaine a oublié un fait que les principaux responsables des institutions du pays, ont eux pris en compte pour désobéir à leur » chef des armées ».
L’armée étatsunienne est aujourd’hui composée à 40% de Noirs. Elle a été la première institution du pays à avoir aboli la ségrégation au sein de ses rangs suite au décret 9981 signé par le président Truman le 26 juillet 1948.
Colin Powell a été le premier chef d’état-major interarmées, noir des États-Unis. Depuis, on ne compte plus les officiers noirs de haut rang au sein de l’armée américaine.Demander aujourd’hui à l’armée de tirer sur des Noirs pour restaurer » la loi et l’ordre » selon Donald Trump aurait été prendre le risque d’introduire à nouveau de la division raciale dans l’une des principales institutions des États-Unis.
Le pouvoir blanc a toujours eu peur que des Noirs portant des armes ne les retournent contre lui.
Nous ne sommes pas naïfs.La question des armes a constitué le premier facteur qui est en train d’amener de plus en plus de Blancs aux États-Unis à poser un genou à terre en signe de repentance pour 5 siècles de régime de domination raciale contre les Noirs.
Dans toute révolution, même pacifique, la question de la violence et des armes n’est jamais très loin. Et tout système d’oppression prend toujours soin de ménager l’état d’esprit de ceux des opprimés qu’il a intégré dans ses rangs en leur permettant de porter des armes. Parce que ces derniers gardent toujours des liens affectifs très forts avec ceux du camp d’où ils viennent.
Ahmad Nougba
Tags : Etats-Unis, armée, racisme, marines, noirs, afro-américains, George Floyd,
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L’Algérie n’est pas la Suisse
Qui-tue-qui, troubles de Ghardaïa, forcing pour la partition du pays, tentatives de détournement du Hirak, guerre électronique… Ils ont tout essayé.
En face, comme un roc incassable, l’Algérie a résisté et résiste. Il ne reste que la menace militaire !
Ils y pensent. Mais pourquoi ce déchaînement maintenant ? Serait-ce cet article de la Constitution qui propose de faire comme tous les pays du monde : autoriser l’armée à intervenir à l’extérieur ? Veulent-ils continuer à nous harceler et nous encercler sans que nous puissions éliminer ces menaces par de brèves interventions courtes et ciblées ? Pensaient-ils que nous resterions, pour l’éternité, la seconde Suisse ?
Publié par Maâmar Farah
Le Soir d’Algérie, 26.05.2020Tags : Algérie, Hirak, constitution, armée,
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Pourquoi l’Algérie rompt avec un demi-siècle de non-ingérence?
Dalia Ghanem*
Des modifications constitutionnelles permettraient à Alger de participer aux opérations de maintien de la paix et d’envoyer des unités de l’armée à l’étranger.
La semaine dernière, un avant-projet de la constitution algérienne révisée a été publié. Selon ce schéma, l’Algérie peut, «dans le cadre des Nations Unies, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes», participer aux opérations de maintien de la paix. En outre, le président peut décider d’envoyer des unités de l’armée à l’étranger après un vote majoritaire des deux tiers du parlement.
S’ils étaient adoptés, ces deux amendements constitueraient un changement important. Depuis son indépendance de la France en 1962, l’Algérie a promu une politique de non-ingérence, poursuivant la médiation, l’inclusion et le dialogue avec tous les acteurs – y compris les islamistes tels que le Ennahda tunisien – sur l’intervention militaire.
Lever un tabou
Dans la nouvelle architecture régionale caractérisée par une multitude de menaces à ses frontières, l’Algérie tente de se repositionner en s’écartant de ses principes rigides non interventionnistes. Alors que le recadrage de cette doctrine peut prendre plus de temps et d’efforts, un tabou important est levé.
Cela aura un effet dissuasif, décourageant potentiellement les acteurs étatiques et non étatiques de prendre des mesures indésirables ou de se livrer à une agression militaire contre les voisins directs de l’Algérie. Cela rendra également les actions de l’Algérie moins prévisibles, ce qui lui donnera un avantage tactique. Plus important encore, cela permettra à l’Algérie de projeter sa puissance militaire et de prendre les devants si une action bien préparée et bien dirigée par l’Afrique doit voir le jour dans la région.
Alors, l’Algérie s’apprête-t-elle à devenir un acteur pertinent dans la gestion des multiples crises dans son voisinage direct?
Ce qui est certain, c’est que le pays tente de maximiser la protection de son arrière-cour dans une région tumultueuse, où la Libye, entre autres États, a été une source de problèmes de sécurité.
Il est trop tard pour que l’Algérie fasse une réelle différence en Libye. Ses efforts pour parvenir à un règlement politique ont échoué.
Le début de la crise libyenne en 2011 était une occasion manquée – un moment qu’Alger aurait pu façonner grâce aux efforts diplomatiques et militaires. Au lieu de cela, son principe fondamental de non-intervention a ouvert les portes à une opération militaire mal conçue de l’OTAN, sachant qu’elle ne provoquerait pas une réponse algérienne décisive.
Intervention à l’étranger
Cette position a facilité l’ingérence étrangère et les indiscrets de divers acteurs régionaux et internationaux (Égypte, Émirats arabes unis, Qatar, France, Italie, Russie et Turquie), en plus du maréchal libyen Khalifa Haftar, dont l’offensive de plusieurs mois pour saisir Tripoli du gouvernement d’accord national (GNA) – bien qu’Alger ait qualifié la capitale de «ligne rouge que personne ne devrait franchir» – en est un bon exemple.
On peut en dire autant des manœuvres diplomatiques infructueuses, comme l’opposition de l’Algérie en janvier à l’intervention d’Ankara en Libye. La Turquie a finalement envoyé des troupes pour soutenir le GNA.
Les amendements constitutionnels suggèrent qu’Alger a tiré des leçons de ses erreurs en Libye depuis 2011. Ils lui permettraient d’être plus proactif si un autre conflit éclatait dans un État voisin. Parmi les pays limitrophes de l’Algérie figurent le Mali, le Niger et la Mauritanie, tous considérés comme des États fragiles, susceptibles de déclencher un conflit.
Dans un tel scénario, l’Algérie pourrait désormais intervenir pour dissuader les menaces potentielles ou l’aventurisme militaire de tiers. Les adversaires de l’Algérie peuvent désormais peser plus soigneusement leurs options en matière d’intervention ou d’ingérence soit dans son voisinage direct, soit chaque fois que ses alliés sont menacés.
Des études ont montré que les perceptions sont essentielles au succès ou à l’échec des efforts de dissuasion. Déployer une puissance militaire importante directement sur le chemin des acteurs étatiques et non étatiques non seulement briserait la prévisibilité de la politique étrangère algérienne, mais enverrait également un message fort et clair.
Changement stratégique
Pour ce faire, le gouvernement algérien doit planifier et préparer sa population à ce changement stratégique. Le côté de la planification est clair, car le pays dispose d’un budget de défense substantiel et a consacré des années au renforcement des capacités logistiques et à la formation des troupes.
Quant au public, un débat national sérieux peut être nécessaire pour convaincre les citoyens de la nécessité du changement doctrinal. Cela impliquerait des messages sans ambiguïté à d’autres États que l’Algérie a non seulement les capacités, mais aussi la volonté de mettre à exécution les menaces si nécessaire. Toute perception de faiblesse compromettra les efforts de dissuasion.
Compte tenu de son histoire diplomatique, de sa puissance militaire et de ses ambitions régionales, ce changement pourrait permettre à l’Algérie de remplir efficacement son rôle autoproclamé de courtier en énergie et de stabilisateur régional – le premier pas vers un changement de sa politique étrangère plus en phase avec la volonté de l’Algérie de être reconnu comme un fournisseur de sécurité régionale.
Il est encore trop tôt pour dire s’il y aura un changement significatif dans la politique étrangère de l’Algérie, mais une chose est sûre: la rigidité doctrinale de la non-intervention n’est plus valable pour la sécurité et les intérêts nationaux de l’Algérie.
L’Algérie doit mobiliser des ressources proportionnées à ses capacités réelles et afficher une ferme volonté de réagir si elle n’a pas d’autre choix.
*Dalia Ghanem est une étudiante algérienne résidente au Carnegie Middle East Centre à Beyrouth, où son travail étudie la violence politique et extrémiste, la radicalisation et le djihadisme en mettant l’accent sur l’Algérie. Elle est l’auteur de nombreuses publications sur l’Algérie et a été conférencière invitée sur ces questions dans diverses conférences et commentatrice régulière dans les médias imprimés et audiovisuels arabes et internationaux.Source : Middle East Eye, 19 mai 2020 (traduction non officielle)
Tags : Algérie, armée, Afrique, Maghreb, Afrique du Nord,
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Maroc-leaks : Note sur les dépenses militaires Algérie/Maroc, à partir d’une compilation de rapports
Source : Document confidentiel de la diplomatie marocaine (février 2014)
NOTEDépenses militaires Algérie/Maroc, à partir d’une compilation de rapports
Classement, comparaison, données chiffrées
Le dernier rapport de l’IHS Jane’s1, a récemment établit un classement des dépenses militaires de 77 pays sur l’année 2013. A la lecture dudit document, il ressort les éléments suivants :
• En 2013 : l’Algérie a dépensé 10,8 milliards de dollars en armements et le Maroc 4 milliards.
• L’Algérie se place au 20ème rang mondial juste devant Israël, et le Maroc occupe la 46ème place.
• En 2012 : l’Algérie occupait le 24ème rang et le Maroc le 48ème rang
• La hausse de 2013 «peut être en partie expliquée par le passage sous l’autorité du ministère de la défense algérien de la Garde communale auparavant sous les ordres du ministère de l’intérieur. Ce rang devrait se maintenir en 2014.
• Sur les tendances du budget algérien de la défense, «les dépenses militaires ont fortement augmenté durant la dernière décennie, la croissance du budget militaire algérien devrait se situer autour de 5% par an entre 2014 et 2020. Ceci devrait porter l’Algérie à la 17ème place en 2020, dépassant l’Espagne et Israël ».
• Pour ce qui est des autres pays du classement : les Etats-Unis, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, la France, l’Inde, le Japon et l’Arabie saoudite, constituent les pays qui dépensent le plus en armements avec près de 40% du total mondial pour les Américains.
• Le budget US en 2013 est estimé à 582 milliards de dollars.
D’autres rapports font également état de la progression algérienne, confirmant les tendances et données énoncées par le rapport susmentionné :
• Selon le Strategic Defence Intelligence (SDI)2:l’Algérie est le 9ème importateur d’armes dans le monde avec 46% du total des importations d’armes en Afrique, durant la période 2006-2010.
• Selon une étude rendue publique par le SIPRI3 , les dépenses militaires ont évolué ainsi : 3152 millions de dollars en 200, (3,3% du PB), 6045 en 2010(3,5% du PIB), 8652 en 2011(4,4% du PIB), 9104 en 2012 (4,5% du PIB) et 10,8 milliards de dollars US de dépenses militaires en 2013
• L’Institut international des études stratégiques, basé à Washington, a classé en 2011, l’Algérie parmi les 10 pays au monde qui dépensent le plus sur le volet Défense, à la 8e place dans le classement, après l’Arabie saoudite, le Sultanat d’Oman, Israël, le Yémen, les États-Unis et la Jordanie. Le Maroc ne figure pas dans ledit classement.
• Pour sa part, le rapport intitulé «AMI International 2011 World Naval Market Forecast Highlights Continued Growth, Continuity in the Mena Region»4, a souligné que, d’une manière générale, les pays de la région Mena n’ont cessé de multiplier les investissements pour acquérir des navires, afin de protéger leurs eaux territoriales, et ce, depuis 2008.
• Dans ce rapport, le Maroc, est devancé de peu par l’Algérie, en matière d’acquisition d’armement naval. En effet, le Maroc occupe la 6ème position avec un budget prévu de 2.47 milliards de dollars pour l’achat de 31 navires (fournisseurs : Pays-Bas, France).
• Objectif du Royaume: mieux surveiller le détroit de Gibraltar et plus largement la Méditerranée occidentale contre l’immigration clandestine et le trafic de drogue. Sur le plan militaire, cette force navale tend également à mieux contrôler la berge sud-ouest de la Méditerranée.
• L’Algérie, quant à elle, se place à la 4ème position avec un budget de 2.780 milliard de dollars dédiés ces 20 prochaines années à l’achat de bateaux (fournisseur principal : Russie).
Conclusion :
• Selon la partie algérienne, les principaux moteurs de l’évolution du marché algérien de l’armement se résumeraient comme suit :
* la lutte contre le terrorisme et la contre-insurrection
* la nécessaire modernisation des équipements de défense
• Cette recrudescence des dépenses militaires algériennes répondrait prétendument au souci de professionnalisation autour des nouvelles technologies et à l’importance de faire face aux problèmes sécuritaires auxquels est confronté le pays (cf. à l’instar de l’attaque terroriste du complexe gazier d’In Amenas et pour contrer la porosité des frontières aux trafics en tous genres).
• Mais il semblerait plutôt que l’Algérie se soit engagée seule dans une course à l’armement, imposant et entretenant, par son surarmement frénétique, un climat de méfiance et de fermeture (à l’image de ses frontières) au sein de la région.
Tags : Maroc, Algérie, armement, armée, dépenses militaires,